This is just the beginning of a new night of pain # Isla Zellenwiller
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This is just the beginning of a new night of pain # Isla Zellenwiller

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MessageSujet: This is just the beginning of a new night of pain # Isla Zellenwiller This is just the beginning of a new night of pain  #  Isla Zellenwiller Icon_minitimeDim 23 Juin - 0:28




"This is just the beginning of a new night of pain"
Isla Zellenwiller & Jonah Ainsworth

Je savais que le moment était mal choisi pour ruminer ma colère mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être enragé contre moi-même: sérieusement, comment avais-je pu être aussi idiot pour bousiller une voiture que j'avais réussi à conserver dans un état plutôt correct jusqu'ici? Dans un monde où la moindre erreur de jugement pouvait se payer cash, je devais m'estimer heureux d'être encore en vie après avoir commis une telle bourde. Désormais, j'allais donc devoir m'habituer à me déplacer à pied et si cela me déplaisait fortement, c'était loin d'être le cadet de mes soucis à cet instant précis. En effet, il était primordial que je conserve ma concentration car depuis maintenant plusieurs heures, je devais affronter une horde de zombies et si j'en avais abattu un bon nombre, la menace était loin d'être écartée. Tant bien que mal, j'essayais d'éclairer les alentours avec ma lampe de poche mais je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir une boule au ventre: il m'était en effet impossible d'assurer mes arrières et si je venais à être attaqué de toutes parts, il était évident que je ne donnais pas cher de ma peau. En plus, je devais désormais trimbaler mon sac qui contenait mes armes ainsi que mon nécessaire de survie et cela ne faisait que rajouter à la dureté de ma tâche.

Les minutes s'écoulaient et j'avais beau pointé ma lumière dans toutes les directions, je ne parvenais pas réellement à savoir où je me situais. Depuis que j'avais quitté la carcasse de mon véhicule, j'avais dû parcourir plusieurs kilomètres et le paysage qui se dressait devant moi me donnait le sentiment d'avoir atteint une ville en ruines. Dans un coin de mon esprit, je me demandais également ce qu'avait pu devenir le groupe d'individus que j'avais rencontré lors de ma fuite en avant. On s'était entraidé mutuellement pour repousser les zombies mais lorsque ceux-ci avaient fini par nous déborder, nous n'avions eu d'autre choix que de nous disperser. Désormais, j'étais à nouveau seul et le silence ambiant me laissait à penser que d'un instant à l'autre, il risquait d'avoir du grabuge dans les environs. Je vérifiai le nombre de cartouches qu'il me restait dans mon chargeur quand un cri strident me fit sursauter. Je crus l'espace d'un instant qu'un zombie rôdait dans les parages mais je réalisai assez vite que cette voix était celle d'une femme qui semblait souffrir de martyre. Tout en demeurant prudent, je mis les bouchées doubles pour la rejoindre le plus rapidement possible et parvins à la localiser grâce à ma lampe.

Allongée à même le sol, la charmante inconnue souffrait terriblement et pour cause: l'une de ses jambes était coincée sous un amas de gravats et devait sûrement être cassée.

- Calmez-vous, je me doute que vous devez souffrir de martyre mais il faut à tout prix éviter que les zombies ne nous repèrent. Je vais vous sortir de là, ne vous en faites pas

Je ne savais pas encore comment j'allais m'y prendre mais il était nécessaire que je me hâte: le temps nous était compté.


code by © Lancy Orca de http://www.artsoul.fr/
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MessageSujet: Re: This is just the beginning of a new night of pain # Isla Zellenwiller This is just the beginning of a new night of pain  #  Isla Zellenwiller Icon_minitimeDim 23 Juin - 2:15




« This is just the beginning of a new night of pain »

Il y avait un avant et un après. Depuis que les zombies avaient mis un terme à la vie telle que chacun l'avait connue, tout avait changé. Le quotidien d'Isla était de sa famille s'était transformé en une course sans fin. La peur hantait la jeune femme jusque dans ce sommeil qui n'était plus réparateur depuis trop longtemps déjà. L'angoisse, elle la connaissait à chaque instant. Celle de perdre encore un être cher à son cœur. Celle de voir un de ses frères, sa sœur, ou Joy, fermer les yeux pour ne plus jamais les ouvrir. Elle qui autrefois était confiante, et ce même lorsqu'il n'y avait aucune matière à l'être, avait totalement changé de point de vue. Elle n'avait jamais tenté de visualiser l'avenir, il ne pouvait se présenter que bon avec les études dans lesquelles elle s'était embarquée. Mais maintenant, elle le redoutait plus que tout. Continueraient-ils à fuir de la sorte pendant encore longtemps ? Y aurait-il un terme à cette peur incessante ? Les antibiotiques les protégeaient des infections, les quelques provisions qu'ils se faisaient au fur et à mesure les gardaient de mourir de faim, les armes récupérées ici et là leur permettaient de se défendre. Mais ce n'était plus réellement vivre, c'était survivre. Et depuis que l'alerte avait été donnée cette nuit-là, c'était encore plus vrai. L'angoisse, la voilà qui était revenue lui saisir la gorge pour l'étrangler au beau milieu de l'obscurité alors qu'elle tentait de récupérer toutes ses affaires sous les cris habituels de son père. L'alerte avait été donnée au milieu d'un silence qui, de toute façon, n'engageait jamais à rien de bon.

Tout était allé beaucoup trop vite. Trop pour qu'elle ait le temps de réfléchir à la meilleure tactique. Elle savait son groupe non loin d'elle à chaque moment, mais à aucun moment sa tension s'était abaissée pour devenir raisonnable. Non, à aucun moment elle ne s'était sentie rassurée. La fuite était la meilleure option, et elle le savait. Face à tant de zombies, la rapidité était la seule alternative qui leur restait pour leur échapper. Son poignard à la main, elle avait réglé leur compte à un certain nombre d'entre eux, mais la panique l'avait fait courir dans des directions qui lui étaient totalement inconnues. Il ne fallait pas se leurrer, c'était la panique de tous les côtés. Chaque visage connu de son groupe affichait la même panique, et elle cherchait sa famille du regard dès qu'un zombie avait passé l'arme à la super-gauche (puisque la gauche tout court, c'est un peu out pour les zombies, admettons-le). Elle avait repéré Irving à de maintes reprises, et le suspectait de la protéger, ce qui la rassura quelque peu, autant que lui rappela que tous étaient susceptibles de périr ce soir-là. Joy, où était Joy ?

Plus elle courrait, moins elle entendait de râles et de cris. Mais des zombies étaient toujours là. Partout, ils semblaient partout. Et maintenant, elle était toute seule. Comme s'était-elle débrouillée ? Où était-elle ? Oh, il faisait noir... Elle pivota sur elle-même, sentant le sang lui battre aux tempes, mais la source de lumière la plus proche était... bien trop loin. Indécelable. Comment s'était-elle débrouillée pour ne pas se rendre compte qu'elle quittait son groupe ? Comment s'était-elle débrouillée pour ne pas se rendre compte qu'elle quittait la lumière ? L'adrénaline, mettons ça sur le compte de l'adrénaline, pensa-t-elle un dixième de seconde avant de s'accroupir tellement brusquement qu'elle se surprit elle-même. A tâtons, elle ouvrit son sac pour en sortir sa lampe de poche, et un briquet qu'elle glissa dans sa poche de jean. Elle alluma la lampe, ce qui la rassura et la laissa échapper un sourire... très bref. Devant elle, un zombie, tout seul. Lui projetant la lumière en plein visage (ou tout du moins, ce qui en avait autrefois été un), elle ramassa son sac et se mit à courir aussi vite que quelques minutes auparavant. Pendant de longues minutes. Elle entendait son propre souffle raisonner dans le silence, tandis que chaque bouffée d'air frais semblait lui déchirer la trachée. Courir, courir. Mais plus elle courait, plus elle se savait s'éloigner du groupe. Elle était foutue, elle était toute seule. Et, ce réalisant, elle arrêta sa course effrénée pour s'adosser à un vieux muret sortir de nulle part -ou tout du moins, c'est ce l'impression que donnait le seul cercle illuminé par sa lampe. Elle respirait trop vite, beaucoup trop vite, tandis qu'elle sentait son cœur prêt à bondir par ses voies aériennes. Où étaient-ils tous ? Oh, elle allait pleurer. Encore faible, son père avait toujours eu raison. Elle faisait honte à la famille Zellenwiller, mais bientôt, elle n'aurait plus à s'en soucier. La seule issue qui lui restait, là, toute seule, en pleine nuit, avec son mur, c'était la mort. Ou pire. Se redressant comme si ça allait arranger la situation dans laquelle elle se trouvait, Isla finit par donner un énorme coup de pieds au vieux tas de pierre. Fause bonne idée.

Les briques les plus hautes, installées au niveau de son visage, en profitèrent pour glisser dans un amas de sable et de poussières. Elle n'eut pas le temps de réagir, c'était trop beaucoup trop brusque, et elle était déjà beaucoup trop faible. Le bruit fut abominable, et c'est la première pensée qu'elle eut avant de réaliser qu'elle était étalée par terre, une jambe coincée sous plusieurs briques / pierres, et que la douleur était assez aigüe pour que des larmes de douleurs lui échappent. Le cri n'allait pas tarder. De toute façon, au point où elle en était... Non, non. Elle pouvait toujours essayer de retirer sa jambe de là. Allez, contraction des muscles... rien. Nada. Sa jambe ne bougea pas. Un instant, elle pria pour ne pas être paralysée, mais sa douleur la rappela à la réalité. Les pierres, il fallait qu'elle les bouge. Mais de là où elle était, elle pouvait à peine les toucher. Son sac, où était son sac ? Et pourquoi n'y voyait-elle plus rien ? Sa lampe ! Elle avait lâché sa lampe... Le briquet, vite, le briquet. Ah, il était toujours là, lui. Elle éclaira la scène du mieux qu'elle pût avec son instrument, mais elle n'était pas prête de voir un zombie arriver.

Relativisons et arrêtons de paniquer. Deux options s'offraient à elle : faire connaître sa position à tout le monde en hurlant, y compris les zombies, mais ceci lui donnerait la chance que son groupe vienne à sa rescousse s'ils n'étaient pas trop loin. Seconde option : se taire, compter sur la lumière du briquet pour éloigner les prédateurs affamés qui se présenteraient à elle alors qu'elle ne pourrait pas bouger. La première solution l'emporta, et aussi parce qu'elle pouvait enfin hurler sa douleur. C'est d'abord un râle désespéré qui sortit de sa gorge, puis un vrai cri désespéré. Irving, ramène ton cul ! pensait-elle sans grande conviction. C'est donc comme ça qu'elle finirait... Elle se laissa tomber au sol, oubliant toute position de défense, et serra le briquet dans sa main, qu'elle posa sur son ventre. Des larmes continuaient de couleur sur ses joues, alors qu'elle réalisait qu'elle allait mourir seule...

Et soudain, de la lumière. Non, il ne faisait pas jour. Un rai de lumière qui la rassura aussitôt. Irving, il était là...

Aveuglée, elle porta une main devant ses yeux le temps que ceux-ci s'habituent et reconnaissent... un inconnu. Elle eut un mouvement de recul réflexe, mais elle ne déplaça que son tronc de deux centimètres tout au plus. Bon, il avait une lampe de poche. Les zombies n'ont pas de lampes de poche. Et les zombies ont plus mauvaise mine. Et puis... ben, son visage lui disait quelque chose. « Calmez-vous, je me doute que vous devez souffrir le martyr mais il faut à tout prix éviter que les zombies ne nous repèrent. Je vais vous sortir de là, ne vous en faites pas » commença le jeune homme avec un parfait accent américain alors qu'elle essuyait ses larmes d'un revers de bras. « Vous allez pas me manger ? » demanda-t-elle d'une voix tremblante en allumant son briquet comme pour montrer qu'elle était armée et pourrait se défendre. « Et l'amputation est pas une option, jvous préviens » ajouta-t-elle, alors que son accent écossais ressortait de plus belle avec la panique. « Vous êtes tout seul ? Vous étiez pas... là-bas, avec tout le monde, tout à l'heure ? » réalisa-t-elle subitement en se disant que des personnes plus familières étaient peut-être dans son sillage.
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