La solitude est un vilain défaut...ou pas ? [Joan Dixon]
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La solitude est un vilain défaut...ou pas ? [Joan Dixon]

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MessageSujet: La solitude est un vilain défaut...ou pas ? [Joan Dixon] La solitude est un vilain défaut...ou pas ? [Joan Dixon] Icon_minitimeVen 6 Déc - 13:59


La solitude est un vilain défaut....ou pas ?
Feat Joan Dixon

Andrew n'était pas con, il savait ce que ça coutait de vivre en solitaire, sans personne derrière lui, ça présentait un danger. Mais pas seulement. Au cours des nombreux mois, il s'était rendu compte que parfois la solitude est beaucoup mieux que la coopération. Quand il voyait le nombre de personnes ayant pété un plomb à cause de tout ça et étant devenues presque des psychopathes, ça faisait peur. Ils ne changeront plus et leur vraie nature sortaient à ce moment au grand jour. Comme quoi l'hypocrisie est de plus en plus de mise maintenant que le monde à sombré dans la folie. Les mensonges, les double-jeux, les traitrises, désormais ce n'était qu'une simple routine. C'est en partie pour ça qu'Andrew ne faisait même plus attention aux survivants qu'ils croisaient. Il passait brièvement pour montrer qu'il était en vie et voir que les autres aussi et hop...il disparait aussitôt. Vaut mieux ça que de s'attacher à une personne pour au final souffrir de sa disparition et il savait de quoi il parlait. Il suffisait de voir la famille de la station essence lui ayant demandé de tout faire sauté alors qu'ils étaient à l'intérieur avec leur fille mourante à cause d'une morsure. Il s'en voulait encore à ce jour de tout ça, d'avoir écouter la famille s'en avoir essayé d'en sauver au moins un membre. Mais s'était leur dernier souhait, il ne pouvait pas renoncer à ça et faire comme s'il n'avait rien entendu. Il aurait surement fait pareil à leur place, s'il avait eu une vraie famille.

Il se sortit de ses pensées par un bruit provenant du coté gauche. Il jeta un coup d’œil rapide vers le coté pour y voir un rampant prenant le chemin vers lui. Assis sur une chaise, devant un bureau, Andrew regarda le rampant alors qu'il avait déposé ses armes sur le bureau face à lui. Il n'éprouvait rien pour eux et ça se voyait dans son regard. Le commissariat où il se trouvait était disons vide de zombies dans le Hall, il s'était débarrassé d'eux en entrant et avait pris place sur une des chaises du bureau d'accueil en forme de carré au centre, derrière une statue. Le commissariat donnait surement quelques avantages si tout n'avait pas été encore pillé, rester plus qu'à vérifier tout ça, mais pour l'instant tout ce qu'il voulait s'était se reposer un peu et oublier tout ça. Le zombie approcha de plus en plus et tendaient ses doigts squelettiques vers lui. Une fois assez prêt, Andrew posa son pied sur le crane de ce dernier pour bloquer son avancé tout en restant assis et en l'observant de haut. Il ne le lâcha pas du regard. Il profita néanmoins de ce moment pour prendre son couteau sur la table, le faire tourner dans sa main avant de le planter en plein milieu du front du zombie qui baigna dans une petite marre de sang.

Dégouté par tout ça, il releva son regard pour y voir cinq cadavre au sol en tout, tous baignant dans une marre de sang. Andrew s'en était occupé et il était bien content, au moins il pouvait poser ses fesses tranquillement. D'ailleurs, pour éviter d'avoir ne odeur nauséabonde dans le nez, il poussa le cadavre avec le pied pour qu'il dévale les trois marches afin de tomber plus bas. Il ferma ensuite les yeux un court instant avant de se mettre plus confortablement assis sur la chaise du bureau, jouant avec son couteau en mettant la pointe sur le bureau et en le faisant tourner.

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MessageSujet: Re: La solitude est un vilain défaut...ou pas ? [Joan Dixon] La solitude est un vilain défaut...ou pas ? [Joan Dixon] Icon_minitimeSam 7 Déc - 12:33

Joan Dixon & Andrew Woods
La solitude est un vilain défaut ... ou pas ?
J'étais de nouveau de sortie, de nouveau, j'espérais qu'aujourd'hui serait la sortie où je les retrouverais, où je pourrais serrer ma famille dans mes bras et être enfin plus sereine. Évidement, le cauchemar continuerait, les rôdeurs serraient toujours de la partie et chaque jour serait une lutte constante pour survivre, mais au moins, nous serions ensemble. Je savais que mes compagnons de sortie ne me faisaient pas du tout confiance et pour cause, à chaque sortie, je les laissais pour partir en exploration, afin de les trouver. Je savais aussi que j'avais tout intérêt à être de retour avant leur départ, car jamais ils ne m'attendraient et je devrais alors rentrer par mes propres moyens.

Pourtant, je fis comme d'habitude, une fois arrivée à notre destination, qui se trouvait à environ une journée de route de la zone 51, je les aidais une paire d'heures à amasser la nourriture et tout ce qui pourrait nous être utile, puis discrètement, j'étais partie vers le centre-ville, évitant de me faire repérer par les rôdeurs, tuant ceux qui étaient sur ma route et comme chaque fois cela me rendait malade. Dans chaque nouvelle ville, j'avais deux objectifs, je savais que tous les membres se rendraient en priorité dans deux lieux. La pharmacie tout d'abord, afin de trouver les médicaments et autres objets de premiers secours utile pour notre survie. Ensuite le poste de police, dans l'espoir qu'il n'aurait pas été pillé et que nous pourrions trouver de quoi nous défendre contre eux.

Je commençais par la pharmacie, l'endroit le plus proche dans cette petite bourgade. L'endroit était désert et sans aucun zombie, quelqu'un était déjà passé par là et avait fait le ménage, ce qui me convenait parfaitement. Je fis le tour de la boutique, mettant dans mon sac tout ce que je trouvais et qui pourrais s'avérer utile, les membres de l'expédition m'en voudraient moins si je ne revenais pas les mains vides. Ensuite, je griffonnais sur le comptoir de la boutique.

Citation :
J & I Dixon - Ok
--> Zone 51
Par ce message que je laissais dans chaque ville, je voulais passer le message à ma famille, qu'Isaac et moi étions en vie et que nous étions dans la zone 51. J'espérais vraiment que grâce à cela nous serions bientôt réunis. Ce n'était pas grand chose, mais cela me donnais l'espoir et si je perdais l'espoir de les revoirs bien en vie, alors je n'avais plus à baisser les bras et me laisser mourir. Je jetais un dernier coup d'œil, cherchant désespérément un signe d'eux puis je sortis sans un regard en arrière. Je me dirigeais avec toujours autant de prudence vers le poste de police, la ville semblait totalement déserte, pas âme qui vive, les zombies erraient sans but dans les rues et parfois ils se dirigeaient vers moi se rendant compte de ma présence. Je devais alors soit courir pour les distancer, soit les achever en faisant le moins de bruit possible. Il est clair que la première solution était celle que je privilégiais.

J'entrais dans les locaux de la police de la petite ville sans nom et me rendis compte des zombies fraichement achevés, finalement, la ville n'était pas si abandonner que cela. J'avalais ma salive et restais pétrifiée près du comptoir de l'accueil. Je ne savais pas quoi faire, hélé la personne présente, au risque de me retrouver en mauvaise compagnie ou bien faire demi-tour discrètement et retourner retrouver mon groupe, qui avait du remarquer mon absence maintenant. Mon sac à dos décida pour moi quand je reculais, il percuta un tas de vieux dossiers abandonné là, dans les locaux vide, le choc quand ils percutèrent le sol fut énorme. Je me figeais de nouveau tendant l'oreille, je retenais mon souffle, espérant que la ou les personnes qui étaient là plus tôt avaient trouvé leur bonheur et étaient loin maintenant.

Il faut croire que la chance n'était pas de mon côté ce jour-là, car j'entendis bientôt du bruit provenant des bureaux et un bruit de pas arrivant vers moi. Je m'accroupis, me collant au comptoir espérant passé inaperçu.
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MessageSujet: Re: La solitude est un vilain défaut...ou pas ? [Joan Dixon] La solitude est un vilain défaut...ou pas ? [Joan Dixon] Icon_minitimeSam 7 Déc - 15:02


La solitude est un vilain défaut....ou pas ?
Feat Joan Dixon

Il a toujours été seul, pourquoi ça changerait maintenant ? Il s'en portait bien ainsi, autant que ça continue sur cette lancée. Le commissariat était une chose qui ne lui inspirait plus confiance depuis qu'ils avaient fait l'erreur de l'accusé de meurtre pour ensuite l'envoyer en taule sans avoir pris connaissance des faits lorsque son père avait violé et tué sa petite-amie. C'était de la simple légitime défense ce qu'il avait fait. Les forces de l’ordre étaient tout aussi pourri que les derniers survivants psychopathes de ce monde. Il ne pouvait pas se résoudre à leur faire confiance et encore pire maintenant que tout était partit en vrille. Las de toutes ces pensées négatives, Andrew décida de se lever pour commencer à finalement fouiller le commissariat à la recherche de possible chose pouvant lui servir. Il prit son couteau qu'il remit à sa ceinture et son flingue qu'il garda en main, au cas où. Il respira un bon coup avant de se mettre à descendre les trois petites marches sans pour autant marcher dans la flaque de sang et éviter une glissade. Sauf qu'au moment où il franchissait la dernière marche, un bruit se fit entendre non loin de lui. Aux aguets et extrêmement prudent, il leva illico son arme pour le braquer vers la source. Le comptoir.

Andrew se mit à marcher à pas de loups jusqu'à ce dernier, mais il se stoppa net une fois à quelques mètres, faisant face à des feuilles qui n'étaient pas au sol à sa venue. Il se baissa pour regarder ce que s'était et examiner la chose. Peut-être était-ce un voleur qui était partit avec des dossiers en vitesse après les avoir fait tomber. Non, impossible, il ne pouvait pas s'échapper aussi rapidement sans passer inaperçu. Quelque chose clochait. Il ne leva pas son arme de suite et se contenta de prendre la parole à mi-voix.

- A quoi ça sert de se cacher maintenant que vous avez fais du bruit ? Je ne vais rien faire contre vous, mais montrez-vous.

Il n'aimait pas trop les parties de cache-cache, donc autant que la personne responsable du bruit se montre et assume ses gestes. Ne voulant cependant pas attendre une éternité, il se mit à contourner le comptoir d'une façon nonchalante, mais avec un regard très observateur. Cependant, alors qu'il fit le tour, son regard se laissa porter devant lui et non sur les cotés surtout au moment où il avait aperçu un pied derrière le comptoir.

- Je sais que vous êtes là.

Avait-il dit tout en gardant un air innocent, comme s'il n'avait rien vu alors qu'au final, si, il avait vu quelque chose, un pied, donc un vivant s'il s'en rapportait à la pile de dossier au sol. Bref, il stoppa son avancée quand il se trouva sur la gauche du comptoir, là même où il leva son arme pour le braquer vers le pied, la personne. Il ne voulait pas en venir à là, il préférait qu'elle se lève, qu'elle explique sa présence ici et que chacun fasse sa route. Tuer des vivants n'étaient pas une chose qu'il aimait faire. Alors autant qu'elle ne complique pas les choses.

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MessageSujet: Re: La solitude est un vilain défaut...ou pas ? [Joan Dixon] La solitude est un vilain défaut...ou pas ? [Joan Dixon] Icon_minitimeSam 7 Déc - 15:41

Joan Dixon & Andrew Woods
La solitude est un vilain défaut ... ou pas ?
Ma respiration était haletante et je dus poser mes mains sur ma bouche pour essayer d'en atténuer le bruit. Je n'étais définitivement pas seule dans le commissariat, une personne approchait et je ne savais pas si elle allait être gentille ou bien si j'étais tombé dans un traquenard. Je me collais le plus possible contre le comptoir, espérant que la personne ne me verrait pas, qu'elle me penserait parti et qu'elle irait dans une autre partie du bâtiment, me permettant alors de fuir. C'est alors qu'il parla et une sueur froide me coula le long du dos, un homme évidemment, je n'avais définitivement pas de chance. La dernière fois que j'avais rencontré un homme en dehors de la zone 51, s'était avec Artigan et il avait essayé d'acheter mes services, je frissonnais à ce souvenir.

Perdue dans mes pensées, je ne l'entendis pas vraiment arriver, j'étais bien décidée à me faire toute petite jusqu'à son départ. Ainsi quand il reprit la parole, je sursautais en laissant échapper une petite exclamation de surprise. Je sortis alors le couteau qui se trouvait dans ma poche, je ne voulais pas qu'il pense que j'étais incapable de me défendre si l'envie de m'attaquer le prenait. Je pris une profonde inspiration et lentement, je me relevais pour faire face à une homme d'une trentaine d'années. Il ne semblait pas particulièrement avenant surtout avec son arme à la main, j'avalais ma salive et raffermis ma prise sur mon couteau.

- Je ne veux pas d'ennui.


Je ne bougeais pas d'un pouce, je ne voulais pas l'inciter à me tirer dessus, je ne le quittais pas des yeux et essayais de déterminer si j'avais affaire à un homme bien ou à un monstre bien pire que les zombies à l'extérieur. Son visage était fermé, mais il ne semblait pas menaçant ce qui était déjà un bon point et puis ces yeux n'étaient pas fous, il semblait lucide et surtout curieux de connaitre les raisons de ma présence ici. Je m'éclaircis la gorge et baissais ma main qui tenait le couteau pour lui montrer que je n'étais pas agressive.

- Je ... Je cherche juste quelqu'un et ensuite je repars, je ne veux pas vous déranger.
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MessageSujet: Re: La solitude est un vilain défaut...ou pas ? [Joan Dixon] La solitude est un vilain défaut...ou pas ? [Joan Dixon] Icon_minitimeSam 7 Déc - 17:06


La solitude est un vilain défaut....ou pas ?
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Andrew avait bien compris qu'il y avait quelqu'un, même un aveugle aurait pu le savoir. Et qui plus est, ça avait été assez facile de trouver la personne qui s'était cachée derrière le comptoir de l'accueil. Il avait fais semblant de ne rien avoir vu jusqu'à ce qu'il se place sur le coté du comptoir, là où il eut une vue d'ensemble sur la fameuse intrus. Enfin, si on partait par là, Andrew était aussi un intrus dans le commissariat. Il leva néanmoins son arme pour le braquer en direction de la jeune femme visiblement choqué sur le moment. Il tenta de ne laisser rien transparaitre concernant sa surprise. D'un visage neutre, il écouta ce qu'elle avait à dire, qu'elle puisse plaidoyer pour sa propre personne vu que personne ne pouvait le faire à sa place. Bien entendu, le récit habituel d'une personne sortit à cet instant "Je ne veux pas d'ennui", c'est tellement véridique depuis que les monde est partit en vrille. Personne ne voulait d'ennui et pourtant il y avait de plus en plus de psychopathe en liberté. Il suffit d'ailleurs de quelques secondes pour prouver à sa façon qu'elle ne voulait vraiment pas d'ennuis en baissant son couteau et en disant la raison de sa venue ici. Elle allait devoir repartir à zéro.

- Il n'y avait personne ici avant que je vienne, les zombies que tu vois autour de toi, c'est moi qui les aient tué.

Si quelqu'un serait venu ici, il n'y aurait surement plus de zombie où alors ils auraient tous été dans un coin du hall et ce n'était pas le cas, ils étaient tous dispersés à son arrivée. Tout en continuant de regarder la jeune femme dans les yeux, Andrew décida de baisser son armé également, mais de le garder en main malgré tout.

- Vous devriez partir pendant que vous le pouvez. Les zombies ne sont surement pas loin et la seule personne dans ces lieux...c'est moi.

Enfin, ça il ne le savait pas. Il s'était basé d’après la position des zombies dans le Hall. Ça se trouve il y avait quelqu'un d'autres dans les locaux du grand commissariat, il n'en savait rien. Il fit alors quelques pas jusqu'au bureau où il était assis un peu plus tôt en se rendant compte qu'il avait oublié de reprendre son MP5. Il ne plaça aucun autre mot et se contenta seulement de remettre ses armes à leur place sur lui. Son MP5 et son couteau bien à sa ceinture et son Desert-Eagle en main. Il revint ensuite sur ses pas, prêt à entamer une fouille plus approfondie des locaux, s'était un peu la raison de sa venue ici de toute façon. Il y avait surement une arme qui sait, quelque chose pouvant lui servir pour sa survie. Le commissariat recelait de nombreuses choses qu'on pourrait pas trouver en dehors de ce lieu. Alors autant en profiter. Il se dirigea alors vers une des portes, plus précisément celle sur la droite de l'entrée, mais se stoppa une fois devant.

- Bonne chance pour vos recherches.

Il n'avait pas vraiment envie d'entamer une longue conversation et de perdre son temps. Lui souhaiter bonne chance pour retrouver la fameuse personne qu'elle cherche était le mieux qu'il puisse faire. Et il ne voulait pas non plus rester trop longtemps avec quelqu'un suite à ses mésaventures du passé, par exemple celle avec la famille dans la station essence qui l'a marqué à vie surement. Il baissa son regard pour montrer qu'il regrettait tout ça, mais qu'il n'avait pas vraiment le choix. Il mit alors sa main sur la poignée de la porte, prêt à la franchir.


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