I can drink, of course. • Conrad
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I can drink, of course. • Conrad

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MessageSujet: I can drink, of course. • Conrad I can drink, of course. • Conrad Icon_minitimeDim 21 Sep - 4:34



Conrad & Thaïlys.
❝ I can Drink , of course. ❞

Il y a des choses dans le passé que l’on n’oublie guère, et que l’on regrette même. C’était le cas de mon métier. J’adorais, littéralement, mon métier. Pouvoir aider les gens à ma manière, même si c’était à distance, faisait parti des choses que j’aimais beaucoup faire. Je ne considérais pas mon travail comme un travail mais comme un passe-temps qui me prenait tout mon temps. Bien sûr, je faisais cela pour aider les ‘gentils’ et pas les ‘méchants’ mais il m’arrivait de ne pas avoir le choix. Même si parfois je ne comprenais pas certains comportements, et surtout pourquoi je devais assurer leurs défenses, mais je le faisais, parce que c’était mon travail. Mais, heureusement, j’avais le droit de résoudre certaines affaires touchantes. Même si la plupart de mon travail s’effectuer en ligne, sans même rencontrer mon client, il m’arrivait de les voir par le biais des nouvelles technologies. Alors c’était souvent des histoires d’escroqueries, de fraude, ou même d’usurpation d’identité, mais ça me convenait parfaitement, je ne faisais pas e travail pour la gloire de toute manière.

Mais aujourd’hui tout ce passé est bien loin et c’est bien regrettable, mais l’on ne peut pas changer le passé ni le présent et je ne peux décemment pas savoir ce qui se passera dans le futur. Pour le moment la seule chose la plus importante est de survivre à cet enfer sur terre. Ce n’est pas simple tous les jours mais ce n’est pas non plus aussi invivables que mes tocs. J’étais d’ailleurs réfugiée dans un abri pour la soirée et la nuit, j’avais marché pendant un bon moment de la journée. J’avais donc besoin de reposer et mes jambes et surtout de reprendre des forces. J’avais trouvais une sorte de cabane vide, j’avais dû dégommer trois zombies qui se trouvaient sur mon passage J’avais donc posé mes affaires dans cette cabane avant de m’activer à faire le minimum de ménage pour rendre cet habitat vivable et un minimum propre. Je ne pouvais pas m’empêcher de laisser mes tocs prendre le dessus parfois.

© Mzlle Alice.
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MessageSujet: Re: I can drink, of course. • Conrad I can drink, of course. • Conrad Icon_minitimeDim 21 Sep - 18:16

I can drink, of course. • Conrad Tumblr_inline_mizx73vTmh1qz4rgp



- Putain, sérieux ! Tu fais chier, Conrad ! Si on t’avait pas suivi, on serait déjà tous rentrés ! Au lieu de ça, on va passer la nuit dehors !

Assis à la place du conducteur de la jeep, Anderson fulminait tout seul au volant, quittant dangereusement la route des yeux. A côté de lui, les mains croisées derrière la tête et les yeux clos, je tâchais de trouver un peu de repos avant de retourner au camp et d’aider à débarrasser tout le bordel qu’on avait récolté lors de notre petite expédition.

Dehors, le soleil se couchait et les ombres envahissaient lentement le décor désertique de l’Ouest des Etats-Unis. D’abord tapis derrière les rochers et les bâtiments, on pouvait les voir s’aventurer progressivement en-dehors de leur abri diurne pour lécher le sol et s’emparer de tous les objets qui se trouvaient sous leurs robes d’obscurité. Le ciel était encore bleu clair, pâle, et les étoiles se pointaient une à une à leur place habituelle. L’air était bien froid, et les courants d’air générés par les mouvements du véhicule sans chauffage et auquel il manquait plus ou moins de portes. Emmitouflé dans ma veste en cuir avec en bonus mon éternel pull à l’effigie des Bulls – la seule fringue en ma possession qui ne passerait jamais à la postérité, parce que je veux être enterré avec, à moins de devenir un de ces enfoirés de rôdeurs. Auquel cas, il ira au premier venu digne de confiance.

Bref, je cherchais à siester un brin, mais la voix absolument désagréable d’Anderson ne cessait de résonner.

Je fronçai les sourcils, les yeux clos. J’en prenais pour mon grade, et sévère ! Sans bouger d’un poil, je répliquai :

- Andy, si vous ne m’aviez pas suivi, on ne serait pas en train de tracter toutes ces munitions, ni la boîte de pinces que tu cherchais. Si tu voulais pas me suivre, t’avais qu’à rentrer à pieds.

Le conducteur de la Jeep arrêta net ses élucubrations. Au fond, il était pas méchant, mais il avait ce putain de caractère qui pourrissait n’importe quel moment calme comme celui-ci que je m’efforçais de vivre, et surtout d’avoir des mots qui dépassaient sa pensée. Si je lui en voulais pas, il fallait bien que je le remette à sa place. Sans quoi, ma place de capitaine m’était retirée. Si les autres membres du groupe voyaient que je me laissais faire, ou que je cédais à l’émotion, ils allaient perdre le peu de confiance que j’avais réussi à récolter à force de discussion et de plaisanteries. Si au fond de moi je demeurais seul et bien content de le rester, je savais que j’avais besoin des autres.

Mes alliances étaient purement stratégiques. La place de leader de groupe était dangereuse, mais me soucier de tous me permettait de garder un œil sur leurs états d’esprit et de santé, en plus de m’éviter un possible coup de couteau dans le dos.

C’était comme ça que j’avais réussi à survivre pendant six mois avec un groupe d’une dizaine de personne (de moins en moins nombreuses avec le temps, il fallait dire).

- Davis, Ambry, comment ça va ?

Les deux compagnons de route de longue date – à ce que j’avais compris - demeuraient silencieux derrière. D’habitude loquaces, en tout cas entre eux, ils avaient l’air bien crevés de notre expédition, mais leur aide avait été plus que précieuse. Dommage qu’une mauvaise chute avait mit Davis hors course et il s’était même offert le petit plaisir de se luxer une cheville et un coude, en plus de s’ouvrir méchamment le front…

- Son front se remet à saigner, mais il va pas trop mal. Par contre, ses articulations sont vachement gonflées…

J’ouvris soudainement les yeux et me tournai vers eux deux. Davis dormait à point fermé, exténué par son état et l’opération de a journée. Du sang perlait sur son front, qu’Ambry s’efforçait d’éponger au mieux. Une grimace passa furtivement sur mon visage.

- Andy, faut qu’on se pose. On doit faire désenfler la cheville et le coude de Davis, et on est tous fatigué. Arrête-toi au prochain truc habitable pour une nuit.

Un grommèlement s’échappa de son épaisse barbe rousse. Je me penchai et lui ébourriffai les cheveux.

- T’inquiète, tu l’auras, ta purée chaude !

Il ne put s’empêcher de sourire.

- T’es con, mec, lâcha-t-il en pouffant.


Quelques minutes plus tard, la Jeep surchargé entra dans un hangar de petite taille, plongé dans le noir. Les murs étaient en béton brut, dénudé de toute peinture ou crépi. Nous descendîmes à deux pour vérifier à l’aide de torches et d’arme si l’endroit était sûr. Aucun bruit n’émanait des alentours. Je parcourus plusieurs pièces, ma crosse de hockey en main, préférant la discrétion et la difficulté d’une arme contondante au cri d’alerte poussé par un fusil à pompe déchirant le bide d’un mort-vivant, l’arme préférée d’Anderson.

Chacun son style !

Dix minutes plus tard, on avait sorti de quoi bouffer et le nécessaire pour dormir et se protéger en cas d’attaque. Ambry s’occupait des blessures de son compagnon tandis qu’Anderson ouvrait des boîtes pour tout le monde. Nous dégustâmes chaque bouchée nos cassoulets froids en discutant à voix basse. Les consignes que chacun connaissait nous firent agir le plus simplement et le plus efficacement du monde : garder une source de lumière, ne pas faire de bruit, et toujours avoir quelqu’un d’éveillé, à faire le guet. Une dernière ronde s’imposait avant que nous nous aventurions dans une nuit de survie en milieu hostile, et elle était pour moi.

J’attrapai ma crosse, mon 9 millimètres en état de marche, et deux bouteilles d’eau avant de me lever. Vu qu’on en avait tout un stock pratiquement pas entamé, je m’offris ce petit luxe…

- Allez, je vais vérifier les alentours… Davis va mieux ?
- Ouais, son front a arrêté de saigner, il a mangé un peu et là, il dort comme un bébé.
- Cool. On va se relayer tous les trois cette nuit. Allez, j’y vais !

Je quittai le camp de fortune et sortis à l’air lire pour faire le tour du bâtiment et vérifier les alentours. Si je pouvais chopper deux ou trois ressources supplémentaires, ce serait parfait ! La Lune montait haut dans le ciel et prenait le relais du soleil pour faire fuir les ombres derrière les rochers et les bâtiments en ruine. La température descendait bien bas et je me surpris à fermer ma veste ! Moi qui tenait plutôt bien le froid !

Crosse et torche en main, je fis un tour méticuleux des lieux, fouillant les pièces du bâtiment où on se trouvait et les placards qui avaient échoués à l’extérieur. Les zombs avaient beau boiter et puer de la gueule, on les trouvait parfois planqués dans des endroits improbables !

Arrivé sur le flanc nord d’où venait une brise glaciale j’aperçus à une centaine de mètres de là, une petite cabane en ruines. Si elle avait rien de spécial au premier abord, ce fut la petite lueur à l’intérieur et les mouvements en ombres chinoises autour qui m’intriguèrent. Genre… Un zombie dans une cabane avec une lampe à huile ? Ca se tenait pas ! Ca devait être un survivant…

Mais quelles étaient les probabilités pour qu’on se plante juste à côté d’un autre survivant ?! Sur toute la surface que couvraient les US, il fallait qu’on tombe PILE à côté d’un autre non-contaminé ! J’ignorais si je devais trouver ça réjouissant –puisque ça tenterait à prouver que les humains sont plus nombreux qu’on le pense – ou bien sérieusement énervant ! Oui, énervant ! Parfaitement ! Juste, ultra frustrant ! Parce que quand on cherchait vraiment un gars pour nous aider, quand on était dans la merde jusqu’au cou, les proba’ tombaient bizarrement à zéro ! Et quand on n’en avait pas besoin, bah on en trouvait !

Et oui, mon cerveau s’activait et s’énervait tout seul sur ça, parfaitement ! Mais ça me réchauffait et ça m’occupait l’esprit !

Je terminai mon tour sans aucun problème en vue et retournai m’asseoir auprès d’Anderson qui veillait avec son fusil en main, alors qu’Ambry roupillait, pelotonnée contre Davis, sûrement pour le maintenir au chaud… Ou parce que leur relation était plus sérieuse qu’ils me l’avaient décrite ! Je prévins l’ami rouquin de ma découverte avant de repartir comme j’étais venu.


Quelques minutes plus tard, j’approchais de ce qui ressemblait fortement à une petite maisonnette. Un sourcil froncé et l’autre levé, je marchais un pas après l’autre vers la porte. En jouant avec la poignée, je me rendis compte que celle-ci était ouverte.

Parfait !

Je poussai le battant du bout du canon de mon arme et mis un pied à l’intérieur de la bâtisse. Dans la pièce où j’atterris, il faisait noir et il n’y avait personne…


Dernière édition par Conrad J. Williamson le Mar 14 Oct - 21:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I can drink, of course. • Conrad I can drink, of course. • Conrad Icon_minitimeLun 29 Sep - 16:51




Conrad & Thaïlys.
❝ I can Drink , of course. ❞

Franchement je n’avais pas à me plaindre. Je n’étais pas dans une situation désastreuse, je n’étais pas entouré d’idiot, et je survivais parfaitement seule. En gros dans le malheur mondial qui faisait notre quotidien, je ne pouvais pas me plaindre. L’imbécile qui me tenait compagnie, ce n’était autre que moi-même.
J’étais en approche pour la zone 51. Je le sais, j’en ai l’intime conviction. Alors je continuais mon bonhomme de chemin.

C’était d’ailleurs sur ses minces pensées que j’avais fini par trouver cette cabane. Une chance tombée du ciel, enfin c’est ce que je me contenter de penser et de croire. J’avais été seule toute la journée. Donc je n’avais pas vécu de choses mirobolantes. Rien de bien croustillant à se mettre sous la dent. Il y avait des jours comme cela. Tout ce qu’il y avait à retenir c’est qu’il y avait un magnifique soleil dans le ciel bien accroché. Un paradis sur terre qui mettait du baume au coeur dans cet antre de l’enfer. C’était un des rares plaisirs qui existait encore sur cette terre. Et j’en profitais allègrement.

Pas un rôdeur n’était venu gâcher cette plaisante journée. Alors qu’elle touchait à sa fin, j’espérais que rien ne viendrait gâcher cette journée, à part mes rituels habituels. Surtout qu’au premier coup d’oeil à l’intérieur de cette cabane tout était crade, imprégné de saleté et de poussières. Et comme j’étais phobique de la poussière, j’allais de nouveau tout astiquer. Peut-être qu’à force de faire du ménage je trouveras quelques trouvailles qui pourraient être intéressantes pour la suite des réjouissances. J’attache mes cheveux afin qu’ils ne traînent pas dans la poussière. Ca ne me dérangeait jamais de faire un brin de ménage. Même si ce n’était franchement pas dans les priorités de ce monde désormais. Mais c’était plus fort que moi.

C’est d’ailleurs en faisant un brin de ménage que je trouve un couteau de cuisine bien aiguisé, que je range de suite dans mon sac à dos, en l’ayant au préalable nettoyé. Plusieurs fois. À peine mon sac fermer que j’entends un faible bruit. Je sursaute, soudainement sur mes gardes. J’étais pourtant persuadée d’être seule. Je fronce les sourcils maintenant sur mes gardes. Je me glisse silencieusement contre le mur, en attendant que l’intrus rentre. Je ne pouvais pas être tranquille pendant toute une journée, et surtout soirée, là où je ne refoulais jamais mes angoisses et autre. J’attrape un bâton qui traînait le long d’un mur avant d’y rester alors que la personne ouvrait la porte. Je crispe mes articulations autour du bâton.Je retiens ma respiration alors que l’homme entre. Ce n’était définitivement pas un zombie, alors tout était possible.

Je soupire avant de prendre la parole, bassement. « Ne bouge pas ! » J’essayais de prendre ma voix la plus menaçante possible mais il faut bien avouer que ce n’est pas un franc succès. Je n’avais jamais été quelqu’un de foncièrement méchant. Il finit par rentrer et je sursaute en voyant l’arme, nope, j’avais vraiment horreur des armes à feu, même dans ce monde. « wooow on peut peut-être discuter non ? » paniquais-je. J’étais parfois pire qu’une biche apeurée, j’en avais bien conscience et j’essayais de reculer ce sentiment au plus profond de moi, mais parfois il revenait au triple galop. Pour prouver ma bonne foi je pose mes mains devant moi et lâche le bâton qui fait un bruit retentissant quand il atterrit au sol. « Je suis juste là pour pieuter. » expliquais-je.

© Mzlle Alice.
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MessageSujet: Re: I can drink, of course. • Conrad I can drink, of course. • Conrad Icon_minitimeMar 14 Oct - 21:36

L’intérieur de la petite cabane était plongé dans l’obscurité.

J’avais ouvert le battant de la porte à moitié pour m’y faufiler telle un renard vicieux. Ouais, je l’admettais, c’était pas la meilleure manière de se présenter : surprendre un survivant de la sorte était le meilleur moyen de se prendre une balle en pleine poitrine, tirée par réflexe par un gars qui aurait la sale manie de réagir violemment lorsqu’il était surpris.

En soi, c’était totalement légitime de se défendre de la sorte, le monde d’aujourd’hui rendait légitime le vieil adage de « tirer avant de poser des questions », sachant que les trois quart de la biomasse de la planète ne pouvaient plus parler… Mais tout de même, j’allais devoir revoir mon approche…

Approche qui fut méchamment désamorcée par un premier soupir, sur ma gauche.

Puis une voix féminine résonna alors que mes fesses franchissaient les derniers centimètres vers l’intérieur de la maison. J’obtempérai malgré moi, figé par la surprise.

Une femme se tenait donc sur ma gauche, contre le mur, dans le noir. La petite vicieuse… Normal que j’aie cru qu’il n’y avait personne si elle se tenait planqué là avec son arme ! Une arme qui avait l’air d’avoir une belle taille, d’ailleurs… Un fusil à pompe, un fusil de chasse ? L’obscurité et ma position m’empêchaient de voir clairement à quel genre de canon – dans les deux sens du terme – j’avais affaire.

Une tentative de négociation voulut franchir mes lèvres, destinée à apaiser la nervosité quasi palpable de mon hôtesse, rendant bancale la pseudo détermination qu’elle avait voulue mettre dans sa voix.

Et c’était là tout le problème : donnez des armes à des personnes non-initiées et nerveuses, et vous vous retrouverez avec des morts accidentelles absolument débiles : qui savaient ce que le stress mélangé à la peur panique de mourir et à l’incertitude pouvaient faire faire à nos petits doigts… Une pression par-ci ou par-là et le coup pouvait partir comme ça, transperçant l’innocent survivant d’une balle perdue qui le verrait mourir dans d’atroces souffrances pendant que le tueur non-consentant se faisait dessus  à cause du bruit et du sang qu’il voyait couler…

Bref, fallait que je calme le jeu avant que ses doigts ne se resserrent trop autour de la gâchette…

Mais… la demoiselle se braqua tout à coup, en poussant un petit cri et en proposant une conversation plutôt qu’un affrontement.

Le peu d’assurance qu’elle avait placée dans sa voix s’évapora pour laisser place à la panique. Je tournai vers elle un visage animé par une moue d’incompréhension.

C’était pas tous les jours qu’une femme cherchait à se la jouer avant de tout à coup lâcher l’affaire et de céder à ses émotions ! Mon esprit mit une petite seconde à comprendre ce qu’il se passait avant de lui envoyer un petit sourire en coin, simplement destiné à faire du remplissage avant que ne vienne ma vraie réaction. J’allais ouvrir la bouche pour répondre à quel point son idée était bonne lorsque mes yeux accrochèrent ses mains qui laissèrent tomber au sol un… simple bâton.

Même si je me sentais foutrement con d’avoir craint un bout de bois, j’étais soulagé de n’avoir affaire qu’à ça. De son côté, la demoiselle désarmée avait visiblement remarqué que ma puissance de feu n’avait rien à envier à la sienne. Elle enchaîna en expliquant ce qu’elle faisait ici, visiblement désireuse de ne pas s’attirer mes foudres pour une quelconque question de territoire ou de possession. Certes, j’étais le genre à être le mâle alpha, mais quand même…

Je pivotai doucement face à elle et remis mon fusil en bandoulière avant de lever les bras en signe d’apaisement.

- On se calme. Je vais rien vous faire, dis-je sur un ton sérieux mais conciliant.

La silhouette de la jeune femme était plongée dans le noir, mais la faible lueur dans son dos faisait ressortir en partie ses yeux. Je le regardai droit dans ses prunelles que je ne voyais pas vraiment, et continuai :

- J’ai vu de la lumière par la fenêtre, je me demandais qui pouvait bien se planquer ici.

J’osais espérer qu’elle croirait en cette vérité. Je me doutais bien que ce genre de comportement était rare de nos jours : les survivants un peu à cran avaient tendance à faire leur rat et à prendre ce qui ne leur appartenait pas, quitte à se promener avec des quantités faramineuses d’objets dans leurs affaires. Les gens avaient tendance à piller et se servir sans trop demander l’aval des survivants qui avaient durement récoltés leurs maigres biens. Et malheureusement pour moi, j’étais pas le genre, même si ma dégaine pouvait prêter à confusion. Après tout, c’était moi le grand baraqué et elle la faible femme…

Mon regard se promena un peu partout, la où la lumière acceptait de révéler le décor. Quelque chose me dérangeait dans cette cabane, mais impossible de savoir quoi. J’avais beau regarder partout, je me répétais sans cesse que quelque chose n’allait pas… un objet pas à sa place ? un truc absent ? Non et non…

Je pinçai les lèvres et hochai la tête dans une moue faussement admirative.

- Chouette comme piaule… Vous me faites visiter ? fis-je avec un petit sourire et un haussement d’épaules.


Dernière édition par Conrad J. Williamson le Mer 26 Nov - 23:32, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I can drink, of course. • Conrad I can drink, of course. • Conrad Icon_minitimeSam 1 Nov - 12:26



Conrad & Thaïlys.
❝ I can Drink , of course. ❞

Heureusement que je n’étais pas claustrophobe, parce qu’être enfermée dans le noir avait quand même quelque chose d’effrayant. Mais, j’étais plutôt du genre méfiante, et, serrant entre mes mains un bâton, plus pour me rassurer qu’une vraie arme. Je fronce les sourcils afin de m’adapter à l’obscurité, ce qui commençait sérieusement à me faire mal aux yeux. Mais je voulais pouvoir anticiper chaque mouvement de l’intrus. Parce qu’il était certain qu’il savait que j’étais là.

Je ne ferais preuve de violence simplement pour me défendre, car je n’étais pas une pro-violence. Je me servais seulement de la violence pour dégommer les zombies quand la nécessité se présentait. Mais pas envers mes compatriotes, même si parfois ils étaient bien ingrats. J’essayais de retenir au maximum ma respiration, pour ne pas me faire griller trop rapidement. Décidant de le surprendre, je fais preuve d’une témérité rare. Heureusement, il semble se plier à ma demande assez facilement, peut-être même trop. Non, y avait certainement anguille sous roche. Pour autant, je décide de ne pas bouger de ma planque, et donc de ne pas me montrer. Je brandis devant moi ce fameux bâton pour ne pas qu’il s’approche. Je sais bien que ce n’est rien, il pourrait certainement me tuer en une seconde avec son arme. Mais je ne me démonte pas. Autant y aller à fond si cela devait être les derniers instant de ma courte vie. Et non, je ne suis pas du genre pessimiste.

Mais au vu de sa tête, je crois que je suis grillée. bon en même temps, je n’ai jamais su réellement mentir. Et pourtant je suis avocate, mais la différence est que dans mon boulot, je m’appuie sur des preuves concrètes. Je ne fais que simplement amplifier la vérité pour obtenir gain de cause à mes clients, et tout cela se faisait également à travers un écran, ce qui ne me mettait pas directement en danger. Mais la situation actuelle était toute différente. Et s’il y a bien une chose que je maitrisais encore, c’était de ne pas utiliser d’arme à feu, j’étais totalement incapable d’en gérer une, je n’étais pas assez stable pour cela. Je préférais nettement le couteau, au moins je ne risquais pas de tuer accidentellement quelqu’un car il fallait que je fasse du corps-à-corps pour tuer une personne. Le bâton était donc parfait pour assommer ce fichu intrus. Et malgré mes limites, j’avais réussis à m’améliorer dans les corps-à-corps, ce qui permettait que je me défende tant bien que mal.

Aussi étrange que cela puisse paraître, je change d’avis, n’ayant aucunement envie de m’endiguer dans de la violence sans aucune raison. Et le fait qu’il continue de s’approcher pratiquement sans un mot, nourrit bien ma panique. Et il faut dire que je n’ai jamais été très téméraire dans la vie, j’ai pratiquement vécu reclu dans mon appartement jusqu’à l’épidémie, alors je ne suis pas un exemple de sociabilité, au contraire, je suis plutôt novice dans les relations sociables, ce qui fait que j’ai parfois des comportements inadéquat et incompréhensif.

Je finis par laisser tomber ce bâton pour prouver ma bonne foi, et que je n’avais aucune envie de l’attaquer. Maintenant je ne le retenais pas, s’il avait envie de me tuer, qu’il le fasse, et vite et bien.

Je lui dis cependant que je ne suis venu ici que pour dormir, avant de repartir sur la route, et que je n’avais donc aucunement envie de chercher les noises à qui que ce soit. Parce que peut-être qu’il faisait parti d’un de ces groupes qui ne toléraient pas que des inconnus piétinent leurs ‘territoires’. J’avais déjà eu à faire à ce genre d’énergumènes, et c’était franchement pénible pour s’en débarrasser. Et il était clair que vu son fusil et sa carrure, je n’avais aucune chance de remporter la bataille. Je finis par soupirer, quand même soulagée en le voyant ranger son fusil et lever les mains, j’ose quand même un sourire, je me trouvais quand même assez pitoyable. « Ouais, désolée, c’était peut-être un peu trop extrême » m’excusais-je en une grimace. Je finis cependant par m’avancer dans la lumière, il n’y avait pas de raison que je continue de me cacher. Je finis par regarder avec plus d’attention son visage, il me disait vaguement quelque chose, peut-être un ancien client, car je leur demandais toujours une photo pour savoir à qui j’avais à faire. « Et bien une simple humaine armée d’un bâton afin d’assommer n’importe qui » déclarais-je platement. « Par contre si tu veux bien fermer derrière toi, à moins que tu as vraiment l’intention de me tuer et de fuir de suite, parce qu’il caille quand même. » Non je n’étais pas experte dans l’humour. Mais bon, maintenant qu’il était là, je n’étais pas contre de la compagnie cette nuit. Ca calmerait mes angoisses nocturnes, peut-être. Et puis, la solitude n’était plus la même depuis l’épidémie, avant je la supportais bien grâce à internet et toutes les technologies, aujourd’hui, plus rien de tout ça fonctionnait encore. Et maintenant je devais surpasser ma timidité maladive et mon asociabilité, mais ça allait de mieux en mieux, comme quoi, parfois l’épidémie a du bon. Cependant j’avais grandement besoin de me laver les mains, ça commençait même à devenir problématique. « Visitez vous-même, ce n’est pas bien grand ! » lui lançais-je. après tout je n’étais pas chez moi et je n’avais aucunement envie de faire l’hôte polie. Je me dirige vers le lavabo afin de laver mes mains.

© Mzlle Alice.
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MessageSujet: Re: I can drink, of course. • Conrad I can drink, of course. • Conrad Icon_minitimeSam 29 Nov - 20:14




    I can Drink, of course

    Feat. C. Thaïlys Maps


    La femme en face de moi répondit assez succinctement à mes questions sous-entendues. Elle ne semblait pas avoir vraiment envie de discuter. Ce que je pouvais comprendre quand on tombait sur un type dans mon genre alors qu’on avait pas vraiment les moyens de se défendre (quand bien même je ne comprenais pas quelle femme me repousserait, mais bref)… Je répliquai néanmoins, histoire de poursuivre la conversation :

    - Houlà, une femme dangereuse, alors… lançai-je sur le ton de la plaisanterie.

    Je passai la porte et pris soin de bien la fermer, comme elle me l’avait demandé. Je la suivis près de la source de lumière qui se donnait à fond pour éclairer l’unique pièce. Ca ressemblait à un débarras. Les lieux étaient peu aménagés, remplis de placards et de caisses de toutes les tailles. Visiblement, ça servait à entreposer du matériel – donc un débarras – ou bien bien à du travail manuel, auquel cas il s'agirait d'un atelier. A en juger par la présence des plans de travail, je me disais que ce devait être un atelier de mécanique. Peut être qu’il restait du matos de dispo' quelque part… Après tout, j’avais plusieurs fois déçu mon pote mécano' pour pas que je lui ramène un petit souvenir…

    Mais un truc m’emmerdait un peu. Je savais pas quoi, une impression bizarre et tenace. Je fis rapidement le tour du propriétaire en pivotant sur mes jambes, après m’être fait gentiment envoyé balader par la demoiselle qui…

    … qui révélait une sacrée silhouette, dans le feu de la lampe qui brûlait lentement sur une caisse.

    La belle brune était penchée sur un évier en train de se laver les mains. De là où j’étais, et malgré ses vêtements, je pouvais deviner une silhouette élancée et fine, avec une croupe de déesse…

    Je détournai brusquement la tête pour ne plus me laisser déconcentrer et observai avec concentration le matériel présent sur place avant de tilter. Elle se lavait les mains… Qui faisait ça, aujourd’hui ? Qui ? Et ce truc qui me perturbait depuis un moment me sauta soudainement au visage : le coin était propre. Propre. Mais genre : totalement rangé et nettoyé !

    J’haussai un sourcil, la bouche entrouverte. Mon index désigna la pièce tandis que je dirigeai un regard surpris vers la demoiselle :

    - C’est toi qu’as tout nettoyé ?

    Mes yeux cherchaient une explication dans ses prunelles. C’était une maniaque ou quoi ? Pas que j’aimais pas ça, mais nettoyer un coin me semblait tellement inutile de nos jours… qui se fichait de la propreté tant que l’endroit était sûr pour dormir ?

    Néanmoins, ce qui m’intéressait pas mal, c’était le fait qu’il y ait encore l’eau courante ici. Je pouvais peut être en prendre pour en ramener au camp… Je désignai tout à coup un tas de caisses ramassées les unes sur les autres dans un coin sombre. Visiblement, personne ne s‘y était intéressée et certainement pas la jeune femme terriblement séduisante en face de moi. Peut être que je pouvais récupérer deux trois bricoles pour me faire pardonner auprès du garagiste de la Zone 51.

    - Euh… T’as aucune utilité du matos qui se trouve là-dedans ? Je peux fouiner un peu ?

    © fiche by BTBW
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MessageSujet: Re: I can drink, of course. • Conrad I can drink, of course. • Conrad Icon_minitimeLun 1 Déc - 16:15



Conrad & Thaïlys.
❝ I can Drink , of course. ❞

Je n’aimais pas m’étaler en des phrases futiles, ça ne servait pas à grand chose à part gaspiller inutilement ma salive. J’allais souvent droit au but, ce qui pouvait déstabiliser certaines personnes, mais cela avait également fait la force de mon métier, parce qu’on savait au moins à quoi s’attendre quand on me confiait un dossier. Même si je ne voyais jamais mes clients en face. Je hausse un sourcil, avec un sourire aux coin des lèvres. « C’est peu dire !! » me moquais-je, ne sentant aucune animosité de son côté, en tout cas il n’avait pas l’air de vouloir me tuer. Puis, il semblait rigoler alors pourquoi je ne ferais pas de même ?

Je frissonne alors qu’un courant d’air passe par la porte alors qu’il est en train de la refermer. Au moins la chaleur ne s’échapperait plus. Ce n’était pas le grand luxe, mais au moins ça me permettrait de dormir un peu au chaud. Et faudrait quand même que je jette un coup d’oeil à tout ce bordel qui avait dans ce lieu, peut-être qu’il y avait quelque chose d’utile, même si j’en doutais légèrement au vu de tout ce...manque de rangement. Et ça semblait un endroit... très masculin. Pas certain que je trouve quelque chose qui soit à ma portée, mais je verrais en temps voulu. Mais si celui qui m’accompagne actuellement trouve quelque chose d’utile pour lui, il pourrait le prendre.

Avant qu’il n’arrive j’avais fait tout le ménage dans cette cabane, à vrai dire j’avais vraiment du mal à supporter la salissure, donc il m’arrivait souvent de nettoyer avant d’utiliser quoique ce soit. J’étais donc actuellement en train de me nettoyer avec férocité les mains. Je ne remarque donc pas qu’il est en train de m’observer et qu’il doit trouver mon manège vraiment mystérieux. Il faut dire qu’il y a peu de gens qui doivent se frotter les mains pendant plus de trois minutes aujourd’hui. J’étais très certainement une exception à la règle ! Mais c’était plus fort que moi, et même si j’avais fait l’impasse sur pas mal de mes soucis, mais pas sur l’irréprochabilité de mon hygiène.

Je tourne la tête tout en éteignant l’eau du robinet afin d’observer ce qu’il faisait. Il semblait trouvait un certain intérêt à tout le bordel et il semblait assez déconcerté par mon manège, ce que je pouvais totalement comprendre. Je jette un regard autour de moi avant de simplement hausser les épaules « Effectivement. Une mauvaise manie » grimaçais-je avant de sourire.

Mais c’est pas totalement la vérité puisque je ne peux pas m’empêcher de le faire, même si ce n’était pas la priorité en cette période d’épidémie, mais parfois cela prend le dessus et devient incontrôlable. Mais il ne semble pas en profiter pour me taquiner, comme certains ne s’en priverait pas.

Je finis par m’installer en le voyant observer tout le matos qui se trouve dans cette cabane « Si y a quelque chose qui t’intéresse, vas-y, je ne suis pas vraiment intéressée par ce genre d’instrument. » indiquais-je tandis que je passais ma main dans les cheveux pour les remettre dans mon dos. « Donc tu peux fouiner autant que tu le souhaites » dis-je tout en haussant les épaules. « Au fait moi c’est Thaïlys » lançais-je avec un sourire tout en observant les traits de cet homme face à lui. Des traitrs plutôt séduisant, cela va sans dire.

© Mzlle Alice.
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: I can drink, of course. • Conrad I can drink, of course. • Conrad Icon_minitimeLun 9 Fév - 18:53

RP archivé suite à la suppression de Conrad. coeurrose
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MessageSujet: Re: I can drink, of course. • Conrad I can drink, of course. • Conrad Icon_minitime

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