End of all days



Voilà bientôt deux semaines que vous êtes enfermées dans cette grande cage. Vous n'y êtes pas seules : de nombreuses personnes vous entourent, exactement dans les mêmes conditions. Certains ont baissé les bras et se sont recroquevillés dans l'attente de voir les choses s'arranger d'elles-mêmes. D'autres gardent espoir, et tentent de rester droit face à l'adversité. Vos geôliers vous amènent parfois à manger ; ils vous maintiennent en vie. Pour quelle raison ? Et bien, ce sera à vous de le découvrir. Mais pour l'instant, vous avez le choix entre perde espoir, ou garder une flamme, une envie féroce de survivre et de vous extirper là. De quel côté vous situez-vous toutes les deux ? N'oubliez pas le plus important : l'union fait la force. Vous avez besoin les uns des autres.

Ordre de jeu : dans l'ordre indiqué dans le titre, en n'oubliant pas le maître du jeu, après chaque post d'Andrea.

Ps : merci de ne pas laisser plus d'une semaine passer avant d'y répondre. ça évitera de bloquer le sujet. Pour faire plus simple, vous pouvez faire entre 500 et 600 mots maximum sans problème, et ne faites surtout pas trop long.

Ps² : le rp est réel, c'est-à-dire qu'il peut avoir un impact sur Elizabeth et Andrea, et sur de potentiels futurs liens. Il pourra également être réutilisé dans un futur RP, par exemple. En somme, il peut avoir un impact sur les personnages !

Enfermée, capturée, tabassée… Je n’étais pas certaine de pouvoir tenir ce rythme pendant très longtemps. Ma situation d’anorexique ne me facilitait absolument pas la tâche, dans ce monde. J’étais en train de mourir et je ne le sentais que trop bien. C’était insupportable, étouffant et détestable aussi. J’avais beau chercher à arranger la situation, rien ne semblait m’y aider. Je tentais de détendre l’atmosphère mais cela semblait presque impossible. J’étais incapable de positiver, en réalité, dans ce monde de fou. J’étais coincée et je m’en étais lourdement rendue compte, bien sûr. Comment aurais-je pu faire autrement, de toute manière. Il me fallait voir la vérité en face, nous n’étions pas ici pour rester. Ils allaient nous tuer, nous torturer en tout cas et peut-être nous manger… Il était fou de voir qu’il y avait des humains comme ça. Ils nous gardaient en vie et je redoutais clairement la raison de faire une chose pareille. Je n’avais guère envie de savoir de quoi il allait bien pouvoir être question. C’était juste en train de me bouffer. C’était tout ce que je savais. Je n’étais pas seule bien sûr, chacun y allait de ses remarques, de sa tristesse et de sa peur. Je comprenais chacun d’eux, mais cela ne voulait pas vraiment dire que c’était évident. Au contraire, d’ailleurs. Je commençais vraiment à étouffer, au milieu de tout ça. Et pourtant, je savais que c’était loin d’être fini.

Essuyant mes joues, sales à cause du mélange de larmes et de terre, j’étais épuisée. Ils nous maintenaient en vie, mais je devais bien avouer que ce n’était pas aussi simple. J’étais dégueulasse et un instant, je pus me rendre compte du fait que je me mettais à penser à Joshua. Je lui avais toujours dit que j’étais bien trop faible pour vivre dans ce monde. En voilà la preuve, je n’avais pas été capable de m’en sortir, je n’avais pas réussi à m’enfuir. J’avais été suffisamment stupide pour me faire attraper. Je n’en pouvais plus, en tout cas. J’étais en train d’étouffer, à cause de tout ce bordel. Je n’en pouvais juste plus, en réalité. Et c’était bien là que se trouvait le problème. Je n’en pouvais plus…

« Qu’est-ce que l’on est censé faire dans ce monde de merde hein ? Je veux dire… N’est-on pas supposé abandonner, déjà ? »

Bien sûr, ce n’était pas le genre de parole qu’ils voulaient entendre, dans mon groupe de captifs, mais qu’est-ce que j’y pouvais hein ? J’étais à cran, et je commençais réellement à étouffer…