Everytime we say goodbye [flashback] - Lenny&Nikita
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Everytime we say goodbye [flashback] - Lenny&Nikita

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MessageSujet: Everytime we say goodbye [flashback] - Lenny&Nikita Everytime we say goodbye [flashback] - Lenny&Nikita Icon_minitimeMer 11 Fév - 8:55

Ça fait quelques jours déjà...
Je ne sais pas si je dois m'estimer heureuse ou non. C'est trop bizarre. Les émotions se confondent. Il y a ces cadavres ambulants. Et il y a ces humains. Parmi eux, il y a ceux dont il vaut mieux esquiver et ceux qui sont mieux. Plus apte à la confiance même si, ça, c'est restreint. Dans notre monde actuel, c'est plus difficile. Et pourtant, je me trouve en compagnie de trois personnes. Une mère, son fils et la tante de ce dernier. J'aurais pu me trouver en position de faiblesse, me dire qu'ils sont en famille et moi seule. Que tout peut se retourner contre moi.Mais cette prévention ne m'est pas venue en tête. Pas le moins du monde. Car la mère du fils: Lenny. Et bien il se trouve qu'elle est la femme du caporal Aguirre et qu'il est le père du jeune. Que je le connais très bien pour avoir opéré avec lui du temps où j'étais soldate puis tireur d'élite. C'était un gars bien.  Ou du moins c'est toujours... Il n'est pas avec sa femme. Mais ils tendent à se convaincre qu'il est toujours en vie. Moi je dirais plutôt qu'il est mort. Vaut mieux se convaincre de ce genre de choses: trop d'espoir peut parfois tuer l'espoir, la volonté de rester en vie. C'est à double tranchant. En attendant, je suis contente de les voir. Ça s'est passé de manière basique. Nous sommes tombés nez à nez et puis j'ai reconnu la femme de mon ancien chef. Parce que je l'avais apprécié. Parce que elle, je l'avais déjà vu durant des galas, des remises de médailles, de grades. Et puis son fils je le connaissais. De vue surtout: et de ce de fait, nous avons continué notre route ensemble. La zone 51 était notre échappatoire.
Et depuis quelques jours, nous voilà donc ainsi. C'est pas évident. Mais nous sommes contents d'être ensemble. C'est pas non plus la fête à la maison: nous sommes constamment aux aguets. Il vaut mieux parce que les zombies sont partout. Et la désolation également. Je pensais toujours que je la verrais uniquement dans les films catastrophes. Mais elle est là. Et elle s'ancre dans ma mémoire. Entre maisons vandalisées, voitures abandonnées, villes désertes et ces cadavres. Qu'ils soient en train de bouger ou qu'ils soient mutilés de manière atroce. Nos yeux en prennent un coup. Ça démoralise un peu trop. Mais il faut continuer à marcher. Tout le long de la route, nous ne trouvons pas de véhicule roulant. Soit en panne. Soit plus d'essence. Ça nous aurait arrangé. Mais la chance ne nous sourit pas. Même plus je dirais... Nous avons la poisse.
La mère de Lenny est tombée malade. Je suis incapable de savoir ce qu'elle a. Elle a de la fièvre, un coup chaud, un coup froid. Des courbatures atroces. Et des maux de ventre violent. Maggie semble parfois flancher elle ne se plaignait pas. Au contraire, elle reste au chevet de la malade. Car nous n'avons pas eu le choix. Trouver un logement a été notre priorité. Il s'agit d'une grande maison encore occupée par de la charogne vivante. Les abattre fut d'une simplicité. Puis, nous avons occupé les lieux désert de nourriture, de médicaments en dehors de pansements. C'était pourtant un bon moyen de la soigner, de la remettre sur pied au plus vite. Aussi, l'expédition s'est préparée. Lenny et moi. Nous avons fait au plus vite et maintenant voilà que nous marchons le long de la route vers une ville se trouvant à deux kilomètres. Je tiens mon sniper dans les mains, aux aguets du moindre bruit. Mais seuls le bruit de nos pas rompt la monotonie des lieux. Je ne dis mot. Je ne sais pas quoi dire. Tenir la causette c'est pas mon fort. Pourtant, je veux faire des efforts, il doit être inquiet le pauvre. Après tout, c'est sa mère.
- J'espère qu'on trouvera quelque chose... Lui dis-je d'une voix conciliante. Bon okay. Je suis tout sauf la meilleure personne pour réconforter qui que ce soit. Mais c'est pas faute d'avoir voulu être réconfortante. D'avoir essayé du moins. J'ai encore du chemin à faire dans la maîtrise du tact.
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MessageSujet: Re: Everytime we say goodbye [flashback] - Lenny&Nikita Everytime we say goodbye [flashback] - Lenny&Nikita Icon_minitimeJeu 26 Fév - 17:29

EVERYTIME WE SAY GOODBYE × ft. NIKITA & LENNY
C'était tout nouveau, ça n'avait pas l'air vrai, ça ressemblait beaucoup trop aux jeux vidéos devant lesquels il s'abrutissait il y a quelques semaines encore pour qu'il prenne quoi que ce soit au sérieux. Et un sourire nigaud pendait aux lèvres de Lenny tandis qu'il vadrouillait sur les routes désertées du sud-ouest américain en compagnie de trois femmes toutes plus bad ass les unes que les autres. Il y avait sa mère, son ange gardien, celle en qui il avait une confiance infinie. Il y avait sa tante, digne des premiers rôles de films d'action hollywoodiens. Et il y avait Nikita, une jeune femme blonde et plantureuse qu'ils avaient croisé par un heureux hasard quelques jours auparavant. Elle avait servi dans l'armée sous les ordres du père de Lenny. Rien que pour cela, le grand adolescent lui faisait confiance ; mais en plus, Jimmy était suffisamment proche d'elle pour lui avoir présenté sa femme et lui avoir montré des photos de son fils.
« Maman ? Maman, ça va ? » Le jeune homme s'inquiète de voir sa mère tousser ainsi. Elle est de plus en plus pâle et bientôt elle ne peut plus prétendre qu'elle a la force de continuer au rythme qu'ils ont adopté depuis la formation de leur petit groupe. Il voit même une larme de désespoir couler le long de sa joue tandis qu'ils essaient une énième voiture et qu'elle se révèle être en panne, comme les précédentes. « Il faut qu'on trouve un refuge, pour que tu te reposes, » tranche Maggie un après-midi, alors que Lucy défaille à nouveau sous le poids de son sac à dos. Lenny se précipite vers elle pour le lui prendre malgré ses protestations, et cale ce nouveau poids en dessous du sac accroché à son corps musclé. Il serre les dents pour cacher l'effort qu'il doit faire pour marcher avec tout ça dans le dos. « Allez, y a des maisons là-bas, on devrait trouver un endroit à peu près sécurisable, » grogne-t-il en montrant de la tête un lotissement dont la silhouette se dessine sur le ciel rougeoyant de la fin de journée. Les derniers mètres, Maggie est obligée de supporter sa belle-soeur pour la trainer dans une grande maison dans laquelle ils élisent domicile pour la nuit et, probablement, les quelques jours qu'il faudra pour qu'elle reprenne des forces. Lucy explique que ce doit être l'eau qu'elle a bu la semaine précédante, s'auto-diagnostiquant comme elle peut sans équipement médical. Tandis que Lenny abat les quelques zombies qui trainent dans le coin, Nikita et Maggie érigent des remparts autour de la grande pièce puis ils font un petit feu dans un coin. Le jeune homme s'assoit en tailleurs à côté de sa mère et écoute attentivement les explications et les descriptions de sa mère sur les médicaments qu'il ira chercher, le lendemain, en compagnie de la blonde. Malgré ses jambes qui remuent sans arrêt, la peur qu'il ressent dans ses tripes à l'idée que sa mère ne soit pas bien lui permet de canaliser un minimum son attention. Ce soir-là, il met longtemps à trouver le sommeil, le regard planté dans le carré de ciel visible de leur grande.
Le lendemain matin, il est le premier réveillé et il pose délicatement sa couverture sur le corps frissonant de sueur de sa mère. Il secoue Nikita et ils se préparent rapidement à partir tandis que Maggie s'occupe de la malade. Le silence lugubre qui règne dans la maison met le jeune homme mal à l'aise et il se dépèche de quitter la bâtisse, la liste de médicaments enfoncé dans sa poche de jean. Débarassé de son grand sac, Lenny se déplace rapidement aux côtés de la militaire, son long sabre à la main. Il l'observe avec admiration, sa démarche féline, son regard aiguisé, et il la suit aussi silencieusement qu'il le peut. Il sourit vaguement aux mots réconfortants qu'elle lui adresse. L'image de sa mère vacillante danse devant ses yeux avant qu'il ne relève le regard vers sa compagne : « Ouais, j'espère aussi... Merci, de m'accompagner, de nous aider comme ça... » C'est vrai, après tout, Nikita n'est pas une Aguirre et rien ne l'oblige à se mettre ainsi en danger pour Lucy. Il sourit sincèrement, et ils continuent en silence sur quelques mètres. « Là, il y a un batiment, » finit-il par lancer, rompant le fil de ses pensées en apercevant un mur gris à une petite distance.
 
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MessageSujet: Re: Everytime we say goodbye [flashback] - Lenny&Nikita Everytime we say goodbye [flashback] - Lenny&Nikita Icon_minitimeSam 7 Mar - 14:49

La situation est inquiétante pour Lucy. Et je vois Lenny inquiet. Il se fait du souci. Il a cette famille auquel il doit sans doute tenir. Et face à cela, je me dis que survivre avec sa famille est encore plus éprouvant que d'être seul. Il faut alors constamment être sur ses gardes, veiller au bien être de chacun sans se prendre la tête... Tout en se préparant psychologiquement à la possibilité que l'un d'entre eux puisse partir. C'est charmant tout ça. Et je me dis que la douleur ressentie, dans ces cas là, doit être difficilement supportable. Elle doit couper tout envie de continuer à vivre dans ce monde de fous furieux.
Naturellement, à cette pensée, ma cadence s'accélère légèrement. Non je n'ai pas envie de voir Lucy mourir et de me dire que Maggie et Lenny en seront malheureux. C'est déjà si compliqué. Mes mots sont maladroits mais ils semblent lui faire du bien. Il me remercie tout en espérant lui aussi que tout s'arrangera. Espérer. C'est tout ce qu'il nous reste. Et j'y crois, j'y crois en la possibilité qu'elle puisse aller mieux. S'il le faut, il s'agit simplement d'un petit truc de rien du tout qui, sans aspirinie, se révèle un peu difficile à supporter. Lucy, elle, a dit qu'il s'agissait d'une intoxication alimentaire du à de l'eau. Elle l'a bu et sans doute était-elle contaminée? Pourtant, Lenny, Maggie ou même n'avons pas eu les mêmes problèmes. Bref, c'est une interrogation que je me pose constamment. Comme si je me torturais pas assez l'esprit...
Nous marchons en silence la plupart du temps. Que dire à part parler de sa mère ou du temps? Je ne suis pas d'humeur à tenir la causette et je n'ai pas le coeur à lui poser des questions. C'est déjà assez compliqué. Il n'y a pas besoin de lui demander un détail de sa vie, de sa naissance jusqu'à aujourd'hui. Je marche, regardant droit devant moi, ignorant ce que nous pouvons rencontrer de non vivant ou d'immobile. C'est tellement dégueulasse. Parfois, je me dis que le jour ou il faudra remettre tout ça au propre, ce ne sera plus une benne à ordure qu'il faudra prendre... Mais plutôt de l'essence, des allumettes et tout brûler pour tout faire disparaitre et décaper. La décontamination a des méthodes extrêmes mais c'est toujours ce qu'il faut faire en cas de quarantaine ou autre. Et en l'occurence, la quarantaine est mondiale désormais.
Bref, je m'égare dans mes sinistres pensées habituelles lorsque la voix de Lenny me sort de ma léthargie. Il a aperçu un bâtiment, signe que nous approchons de la ville. Automatiquement, mes mains se resserrent sur mon ak-47. On sait jamais ce qu'on peut y rencontrer. Et la méfiance a pris possession de moi depuis un bail. Je me méfie de tout. Vivants comme morts. On ne sait jamais. J'ai eu mon temps de soupçon avec les trois compères m'accompagnant. Mais depuis, nous avons su faire fi de tout ça. En attendant, on arrive devant ce bâtiment. Il est haut, il est grand, il doit y avoir des tas de choses à chercher tout comme dans la ville. Peut-être trouverons nous des appartements avec de quoi faire, je n'en sais rien. Je me tourne vers Lenny.
- On dirait soit des bureaux.. Soit des appartements. Si ce sont des appartements, nous trouverons certainement une pharmacie avec des premiers secours sans doute. Ou alors... Il doit sans doute y avoir une pharmacie aux alentours... Je me racle la gorge et confirme: Ce que je veux dire par là, c'est qu'on perdre moins de temps en allant soit dans des pharmacies ou des hopitaux si notre mission est de ramener des médicaments. Je lui fais un signe de tête l'invitant à me suivre. On marche pendant un temps contournant les obstacles en travers de notre chemin commedes voitures, des cadavres ou des objets semblant ressembler à des ordures. La ville semble déserte, pas un chat, pas un bruit. Ou était passé le vrombrissement des voitures, la porte qui se claque dans un bruit de clochette.
- J'aime pas quand c'est calme. Dis-je à Lenny en fronçant les sourcils. Le seul avantage est de pouvoir tout entendre sans aucun problème.
C'est vrai. Mais en même temps, je prie pour ne pas entendre un bruit suspect. Déjà, je pense avoir dépasser mon quota de fausses crises cardiaques tant je passe ma vie à sursauter à chaque bruissement de feuilles. La pharmacie est trouvée rapidement. Et sans hésiter, j'y entre. Tout est sale, en désordre. Et désespérement vide. Beaucoup de boites sont à terre et je m'agenouille pour fouiller. On ne sait jamais.
Je gémis doucement. Puis, j'interpelle mon compagnon:
- D'autres semblent arrivés beaucoup plus tôt. Tu trouves quelque chose de ton côté? Et finalement, je trouve une boite d'aspirine en dessous du rayon, cachée. Elle semble être là depuis bien avant l'épidémie. La boite est périmée, certes, mais ça fera toujours l'affaire. Aussi, je la glisse dans ma poche tout en ne cessant pas de chercher à travers ce qui jonche le sol.
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