We were born sick | ft. Jules [FINISH]
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We were born sick | ft. Jules [FINISH]

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MessageSujet: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeSam 7 Mar - 0:32





JULES & KALEB
My Church offers no absolutes. She tells me, "Worship in the bedroom." The only heaven I'll be sent to. Is when I'm alone with you. I was born sick, but I love it. Command me to be well.

Depuis hier toutes mes pensées sont dirigées vers Jules. Que ce soit par le baiser qui avait finit par réveiller en moi des milliers de questions et un tout un florilège de sentiments. Ou par mon projet de m'enfuir avec elle d'ici, chose qui déjà à la base n'est pas si simple, ceci se complique d'autant plus en tenant compte qu'elle n'était pas la seule à faire partie du plan. En effet, il y avait également ma sœur. Evidemment vu son état, ils ne risquent pas de lui faire grand chose si je la laisse ici. Oui, pas grand chose mise à par lui loger une balle entre les deux yeux... Elle avait beau être devenue un rôdeur, je ne pouvais pas les laisser faire cela. Comme je lui avais dit à sa mort, Je ferai les deux. Je sauverai Jules et je continuerai de m'occuper de Clara. Le plan était déjà élaboré dans mon esprit. J'ai eu toute la nuit pour y réfléchir, à défaut d'avoir pu dormir à cause de mes cauchemars. En premier, j'aurais juste à cacher ma sœur dans un endroit isolé pas très loin d'ici puis après je m'enfuirai avec Jules après et je reviendrai pour aller chercher Clara plus tard. La seule chose qu'il me fallait, c'était leur trousseau de clés.

- Hey, les mecs ! J'vais tirer un coup avec la sauvageonne.
- Bonne chance, mec !
- T'as besoin de nous pour la maîtriser ?

Je me redressai vivement, en comprenant qu'ils parlaient de Jules. Non, non, non. Je lui avais dit que personne ne franchisserait la pièce où elle se trouvait, à part moi et je tiendrais ma parole. Je me levai, m'approchant du type, une tape amicale sur l'épaule pour qu'il se retourne. Désormais en face de moi, mes lèvres s'étirèrent en un faux sourire amical et soudainement sans crier gare, mon poing droit s'abattit avec force sur son visage et aussitôt je le poussai au sol. Il attrapa ma cheville, la tirant brutalement me faisant perdre l'équilibre et je tombai au sol à ses côtés. Le temps que je me ressaisisse, il se hissa sur moi et m'asséna un coup dans la figure, m'étourdissant quelque peu alors qu'il continuait à abattre ses poings là où il le voulait. Je n'arrivais pas à rassembler mes idées correctement. Ma tête tournait et je fermai les yeux un instant le temps de me ressaisir. Quelques secondes après, je relevai un de mes genoux de toutes mes forces pour le cogner contre son entrejambe. Il s'affala sur le côté en lâchant une plainte. A mon tour, je pris position sur lui et mon poing s'abattit aussitôt contre son visage. La rage prenant place dans chaque cellule de mon corps. Et tout s'enchaîna très vite. Des coups de poings s'abattirent sur lui et je ne contrôlais plus rien. Ni la force, ni le nombre. Mon corps agissait de lui-même, se défoulant de plus bel en pensant à tout ce qu'ils avaient fait enduré à Jules.

Puis tout s'arrêta d'un coup, je fus tiré en arrière, bloqué violemment contre le mur. Les autres qui jusque là s'étaient contentés de nous regarder nous battre et prendre des paris, s'étaient enfin décidés à agir.

- Il est plus costaud que je le pensais, le petit ! Tiens, tu l'as bien mérité, t'as bien besoin d'aller tirer un coup.

Sur ces mots, il me lança une clé. Ce précieux objet qui permet d'accéder à la pièce dans laquelle Jules est enfermée. Alors que je caressai doucement le métal, je fus une seconde fois pousser contre le mur.

- Mais écoute-moi. Si tu agis une nouvelle fois ainsi, ce n'est pas une fille que tu vas gagner, mais une que tu vas perdre.

Sur cet avertissement, il déposa son majeur et son index sur sa tempe, mimant une arme à feu, pour bien me faire comprendre le message. Je hochai la tête sans dire un mot et me dégageai de son emprise. En quittant la pièce, je prenais ma bouteille d'eau, en faisant mine de boire dedans, tout en partant. Dans le couloir menant à Jules, j'essuyai à l'aide de ma manche le sang qui s'écoulait de ma lèvre qui avait éclaté. J'espérai qu'il n'y avait pas d'autres marques de la bagarre que Jules pourrait voir. C'est donc en faisant l'air de rien que j'entrai dans la pièce la détenant, m'accroupissant près d'elle.

-- Hey ! Je t'ai apporté à manger et à boire pour que tu puisses prendre des forces et qu'on puisse rapidement se casser d'ici. Bon, désolé, certains trucs sont un peu écrasés. Je suis tombé maladroitement dessus, tu me connais...

J'esquissai un sourire en son égard et déposai la bouteille d'eau devant elle, ainsi qu'une barre chocolatée que j'avais dans ma poche, ainsi qu'une barre de céréales et aussi des petits morceaux de poulet que j'avais enveloppé avec ce que j'ai pu trouver pour également le transporter dans ma poche. C'est fou le nombre de choses que des poches peuvent contenir...

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Dernière édition par Kaleb J. Walsh le Mer 15 Avr - 3:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeSam 7 Mar - 23:44




I WAS BORN SICK BUT I LOVE IT.

Take me to church I'll worship like a dog at the shrine of your lies I'll tell you my sins and you can sharpen your knife ,offer me that deathless death good God, let me give you my life...


Le silence était assourdissant, froissant. Le noir quant à lui accablant... Jules était seule dans ces ténèbres environnants, le souffle court et les yeux clos dans ce froid ambiant. Ses pensées, toutes, tournaient par cet extérieur fascinant, par cette personne si proche et si lointaine de ce coeur anesthésié. Et cette peur infaillible... La brune doutait, agonisait de ce vide incertain, de ce manque incongru. Cette phobie de ne plus revoir ce visage si familier à cause de ce danger, de scruter ces traits lumineux bien que fatigués de ce fantôme. Maintenant que ce dernier s'était repointé dans sa vie, elle refusait de devoir le sacrifier après un trop d'espoir. Mais également une anxiété ambiguë suite à ce geste non réfléchi. Ce baiser court mais si influent. Les questions la tourmentaient depuis ce fameux rapprochement, et les réponses étaient illogiques, impossibles. Un tel lien étant trop risqué en ces temps apocalyptiques. Un tel attachement engendrant des doutes mais également des pertes. Et Jules n'était pas prête pour perdre quelqu'un comme lui. Ce dernier la complétant, la fragilisant, la rendant humaine. Vulnérable, elle l'était déjà bien trop malheureusement... Couchée sur le sol humide de sa cellule d'infortune, elle tremblait en sous vêtements, ses cheveux emmêlés et son visage poussiéreux. Sa respiration salie par un sifflement léger... Ses yeux étaient clos, loin de cette réalité perfide, perdue derrière des cauchemars éveillés. Et elle se reposait comme elle pouvait, sans un bruit, espérant que cette porte reste cadenassée pour les quelques minutes, le temps que la fatigue s'étiole.

Mais le crissement de celle ci la sortait de cette léthargie insalubre, ses yeux pourtant restant toujours clos. Cependant, le silence bien trop présent éveillait la curiosité de la brune, et si c'était ... ? Se retournant lentement, se soulevant difficilement, ses muscles ankylosés ne l'aidant pas vraiment, son visage restait fermé, aucun sourire ne se lisant sur ses lèvres abîmées. C'était bien lui... Sa fatigue laissant ses prunelles lourdes, ses yeux à peine ouvert. Seulement la vue du sang eut raison de son calme anxieux. Se précipitant soudainement, Jules fixait inquiète son ami. Ses doigts se frayant sur ses joues, alors qu'elle paniquait, la bouche entrouverte, ses peurs devenant bien plus réels en un instant.

- Hey ! Je t'ai apporté à manger et à boire pour que tu puisses prendre des forces et qu'on puisse rapidement se casser d'ici. Bon, désolé, certains trucs sont un peu écrasés. Je suis tombé maladroitement dessus, tu me connais...

Jules ne détournait pas son regard du blond malgré les denrées qu'il lui offraient. Son ventre gargouillant à l'avance, mais son attention était toute centrée sur la lèvre ouverte de son meilleur ami. Cette plaie purulente, d'où le sang coulait sur sa peau laiteuse. La jeune femme avait mal, son coeur empiété par la culpabilité. Elle le poussait gentiment, pour qu'il s'assoie et ensuite, elle s'asseyait sur lui, une sale habitude qu'elle avait dans le passé. Attrapant la bouteille d'eau, elle glissait un peu du liquide dans le capuchon, avant de mouiller la lèvre démontée de Kaleb, puis sans sourciller, elle lui enlevait son t-shirt, l'obligeant à se déshapper avec un regard tueur si jamais il tentait de se débattre et ce qu'elle vit la laissa pétrifiée. Le torse du jeune homme était enflé, de nombreux hématomes séjournant sur la peau de ce dernier. Jules inconsciemment lâcha un "putain", totalement choquée et n'arrivant à se défaire de ces bleus. Puis finalement, elle soupirait longuement, le t-shirt dans ses mains tombant sur le sol.

- Je refuse de t'imposer ça.

Elle baissait son regard, son souffle happé par sa culpabilité qui la transperçait de part en part.


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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeDim 8 Mar - 2:59





JULES & KALEB
My Church offers no absolutes. She tells me, "Worship in the bedroom." The only heaven I'll be sent to. Is when I'm alone with you. I was born sick, but I love it. Command me to be well.

La réaction de Jules me fit directement comprendre qu'elle avait deviné ce qu'il s'était passé. Bien que j'étais bien content d'avoir enfin pu mettre une raclée à au moins un de ces gars, le fait que la jeune brune le sache me refroidissait nettement. Je ne voulais pas voir cette panique et cette culpabilité sur son doux visage. Mon état n'en valait pas la peine, vraiment. Je préférais qu'elle mange ce que je lui avais apporté au lieu de s'inquiéter inutilement pour moi. Je n'avais même pas mal... Oui, bon, ok, ce n'était pas ce que disait la légère plainte qui venait de s'échapper de mes lèvres lorsqu'elle passa de l'eau dessus, après s'être assise sur moi. Mais je n'étais pas au bout de mes peines, car Jules m'obligeai désormais à retirer mon haut, chose dont je n'avais guère envie. Je ne voulais pas qu'elle découvre ce qui s'en cachait derrière. J'ouvris la bouche dans le but de protester, mais le regard dur de la brune me l'a fit refermer directement. Contraint de la laisser faire, je fis la moue. Sous le juron de la jeune femme par la découverte de mes hématomes, je me mis à regarder ailleurs, me frottant l'arrière du crâne, mal à l'aise. Je sais que c'était mal de se rabaisser au même niveau que ces mecs et user de la violence, mais il n'avait eu que ce qu'il méritait et je ne regrettais en aucun point mon geste. Et s'il fallait le refaire, je le referai sans aucune hésitation. Cependant, ses mots me firent réagir.

- Tu ne m'imposes rien du tout. Ne t'inquiètes pas c'est rien, c'est moins grave que ça à en l'air. C'est juste des blessures superficielles. Ce n'est vraiment rien, à côté de ce que toi tu endures, Jules. Mais si ça peut te rassurer, l'autre gars à pris plus cher.

Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je caresse distraitement l'avant-bras de mon amie du bout de mes doigts. Si j'étais là à ses côtés, ce n'était en aucun cas pour qu'elle s'inquiète sur moi, sinon autant partir tout de suite. Je ne voulais pas qu'elle se sente mal de par ma faute C'était mon rôle de m'inquiéter pour elle. Après avoir déposé un léger baiser sur son épaule, je prenais la barre de céréales à côté de nous et j'en cassai un bout pour le caler contre les lèvres de Jules.

- Aller, mange. S'il te plait.

Je prononçai ses mots d'un ton légèrement implorant. Elle avait besoin de manger pour prendre des forces. La jeune femme s'était fortement amaigrie. Ces ravisseurs la laissant surement dans la famine, lui donnant certainement tout juste le strict minimum, histoire qu'elle ne crève pas et qu'ils puissent continuer à l'utiliser. Cela ne m'étonnerait point qu'il y ait déjà eu des jeunes filles qui ont succombé face à la famine par leur faute. Mais Jules, elle, elle était forte, elle était tenace. Et elle le sera encore plus maintenant qu'elle a trouvé un espoir, une ancre à laquelle se raccrocher. Et même si elle sera encore affaiblie lorsque l'on s'enfuira, se sera grâce à sa force d'esprit que l'on y arrivera.

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeLun 9 Mar - 22:55




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Ce murmure assourdissant et permanent, comme un bruit parasite à l’intérieur qui l'’épuise, la rendait inexpressive et si à vif. Son souffle se bloquant, son regard implorant. Implorant qui ou quoi? Elle ne croyait plus en rien, plus en personne, son corps comme seul témoin d'un traitement inhumain. Sa peau esquissée, soulevait par des cicatrises indélébiles, des coups de couteaux, des bleus à cause de poings, de pieds. Combien de temps allait ce continuer ? Le murmure assourdissant et permanent qui lui faisait croire qu’y a pas de rédemption, pas de pardon. Pas de rachat. Pas de rémission. Cet écho livide d'émotions avides, vidait d'un sens réel, ce creux au fond de sa poitrine qui ne cessait de s'accroitre sous le manque et l'humiliation. Il était trop tard, pas de happy ending, juste une souffrance infinie, exiguë qui brisait tous ce qu'il entourait et tous ce qu'elle était. Jules n'était qu'un dommage parmi tant d'autres, que l'ironie berçait, la menaçait. Elle se rappelait de cette femme qui avait tenté de la recruter dans une zone, dont le nom lui échappait de nouveau, elle avait vécu l'enfer tout comme elle le vivait en ce moment. Et elle l'avait prévenue... Pourtant la brune avait fuit, cette opportunité lui semblant trop belle pour être vraie et à présent elle se trouvait ici dans les mains d'atrocités. A ce stade, ce n'était même plus de l'ironie...

Son regard n'arrivait à se détourner des hématomes sur son corps alors que ses doigts effleuraient sa peau nue, à vif. Jules culpabilisait de sa présence, bien que rassurée, sale égoïste qu'elle était. Tout était de sa faute, sans elle, ce dernier n'aurait jamais tenté de se battre, et ça aussi cruelle que la vérité était, c'était bien réelle. Son coeur se déchirait à cette pensée, pourtant, Kaleb spectateur de cette scène sourde, tentait de la réconforter.

- Tu ne m'imposes rien du tout. Ne t'inquiètes pas c'est rien, c'est moins grave que ça à en l'air. C'est juste des blessures superficielles. Ce n'est vraiment rien, à côté de ce que toi tu endures, Jules. Mais si ça peut te rassurer, l'autre gars à pris plus cher.


La brune ne put s'empêcher d'avoir un rictus nerveux, un sourire malheureux. La fin de sa phrase la retournant et sa légère caresse sur son avant bras la laissant tremblante sur lui. Doucement, elle déposait sa tête dans le creux de son cou à la recherche d'un réconfort éternel insatisfait, pour finalement, relevait son visage face à lui. Son regard était empli d'une douleur inaudible, les étincelles s'étiolant dans celui ci. Et Kaleb était simple spectateur de cette détresse, tentant comme il pouvait de réanimer cette ancienne Jules qui devait sans doute lui manquer. Il déposait un baiser sur son épaule maladroitement alors que la brune restait inerte, son sourire s'accroissant quand celui ci tenta de lui donner la becquet. En temps normal, cette dernière se serait moquée de lui, avec ce geste absolument absurde, comme si cette dernière était un enfant, mais à présent, toutes sortes de moquerie lui semblait bien trop ridicules. A la place pour lui faire plaisir, elle s'exécuta sous sa supplication furtive.

- Aller, mange. S'il te plait.

Le bout fonda sur sa langue lentement éveillant des sensations oubliées. Jules se mordait la lèvre doucement, sous ce goût acidulé qui lui avait tellement manqué, son ventre s'émerveillant de cet éphémère bonheur de bouffer. Et elle souriait une fois de plus, un sourire sincère, un sourire étrange, un sourire lui aussi oublié. Reposant son regard sur Kaleb, elle le fixait quelques secondes sans mots, juste cette légère joie sur son visage fatigué. Puis elle reprenait cette manie étrange de le soigner alors que ces blessures étaient internes, reprenant le capuchon et le t-shirt, elle trempait un bout du textile lentement, avant de l'appliquer sur chaque hématome doucereusement, ne voulant surtout pas lui faire du mal. Tatillonnant, tamponnant. Puis finalement, elle remontait à sa lèvre explosée, se rapprochant intimement de son visage, le trouble et la tentation revenant la hanter. Elle glissait le tissu avec une douceur exquise ne quittant pas son beau visage du regard, rougissant maladroitement. Idiote, pensa t-elle alors qu'elle sentait que la gêne était environnante pourtant son application sur ce qu'elle faisait était insubordonnée, sérieuse. Honteuse, vite elle descendait son regard vers sa bouche et les émotions étaient pire encore. Reprends toi bordel ! Le manque et le vide qu'elle avait ressenti en croyant que ce dernier était mort, l'avait fait longuement réfléchir sur leur amitié ambiguë, et ce retour impossible était juste une affreuse conclusion pour son coeur émietté. Coeur qui fonctionnait très mal en ce moment même. C'était trop risqué, tout était trop risqué. Se reconcentrant, elle ne lâchait pas le t-shirt continuant de le soigner avec les moyens du bords sans bruit.

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeMar 10 Mar - 15:58





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My Church offers no absolutes. She tells me, "Worship in the bedroom." The only heaven I'll be sent to. Is when I'm alone with you. I was born sick, but I love it. Command me to be well.

Une joie soudaine m'envahit alors que je la voyais sourire pour la première fois depuis si longtemps. Une douce chaleur se répandit dans tout mon corps et je souriais à mon tour. Dans ce monde où l'apocalypse règne, il suffit de simples moments comme celui-ci pour nous rendre heureux. Deux sourires, chacun de nos regards plongés dans celui de l'autre envoyant silencieusement des messages tacites. Faire comme nous le faisions avant, omettant de formuler à voix hautes nos sentiments enfouis et les dévoilant uniquement avec nos regards si expressifs. Puis à nouveau, je sens le liquide froid sur ma peau et j'observai Jules à l'oeuvre. Je me sentais quelque peu mal de la voir me soigner alors que c'était clairement elle la plus brisée de nous deux. Mais si ça pouvait l'aider à s'évader un peu et l'aider dans un certain sens, je la laissai faire, frissonnant à chacune de ses applications. Et je continuai de la fixer sans mots alors qu'elle approchait étroitement son visage vers le mien, laissant mon coeur battant. Le plus grand des silences s'était installé dans la pièce et la gêne avec. Dans ces conditions-ci, je me sentis obligé de sortir une connerie pour détendre l'atmosphère et surtout dans l'espoir de pouvoir réentendre son doux rire après avoir réussi tout à l'heure à la faire sourire.

- Une idée de destination ? L'Angleterre peut-être ? Je pense qu'on aura plus de chances avec les rôdeurs là-bas. Avec la politesse légendaire des Anglais, t'imagines ? Please, Sir, can I eat you ? Et parcourir le pays tranquillement à l'heure de la pause thé.

Afin d'appuyer ma blague, je pris un faux accent anglais, fronçant légèrement les sourcils. Puis mes lèvres s'étirèrent pour former un sourire idiot. Idiot comme l'avait été ma blague, après réflexion. Une simple tentative désespéré de pouvoir entendre rire Jules. Cela faisait si longtemps que je n'avais plus tenté de plaisanter avec quelqu'un, n'ayant tout simplement pas la tête à ça avec tout ce qu'il se tramait et qui se trame toujours d'ailleurs. Perdre tous ses proches et se faire envahir par ce sentiment d'insécurité certain, risquant de se faire bouffer du jour au lendemain. De quoi ruiner le morale de tout le monde et enlever tout envie de s'adonner à des plaisanteries futiles. Tout était devenu tellement compliqué et plus le temps passe les certitudes que tout redevienne comme avant s'effondre avec. Tandis que nous redevenions des êtres primaires, tuants pour ne pas être tués et les plus faibles se faisant emportés les premiers. Mais même les plus robustes n'y échappaient pas car personne ne peut être immunisé par ces choses qui peuvent sortir de n'importe où à n'importe quel moment. Le nombre de ses créatures était beaucoup plus expansif que celui des survivants. Mais bien que le nombre jouait contre nous, leur débilité jouait en notre faveur alors il nous étaient encore permis d'espérer de s'en sortir. Car avec l'espoir tout redevenait possible. Sans l'espoir de retrouver Jules, je ne serais jamais venu jusqu'ici, je serais resté dans le Wyoming et je ne l'aurais donc jamais retrouvée.

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeVen 13 Mar - 0:38




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Le silence s'était installé naturellement sous leurs regards emplis de secrets cachés, la gêne s'appropriant ce vide pour laisser des coeurs à chaud, abîmés par des souvenirs outrepassés. Un lien qui depuis leur plus tendre enfance avait évolué pour s'escompter en une affection étrange bien plus qu'amical, sauf qu'aucun n'avait jamais fait le premier pas à cause de cette peur tacite de perdre un être cher. C'est pour cela que Jules en cet instant tentait de retenir ses envies égoïstes, ne pouvant se permettre de perdre une personne de plus, surtout au vu des circonstances sordides de cette prison cajolée. Le danger n'étant pas lointain mais bien plus proche qu'elle le voudrait. Il suffirait d'une seconde pour que tout bascule. Jules savait que les sacrifices qu'elle avait fait pour s'en sortir n'était rien comparé à ce qui tramait sous ses yeux. Les risques, le doute et une violence exigus qui leur permettait de survivre. Quoi qu'il se passe, tous deux n'en sortiraient jamais indemnes. Elle bien plus amochée sans doute que lui... Et encore elle n'avait aucune idée. Ne se doutant pas une seconde, de ce que détenait ses ravisseurs pour maintenir la présence de Kaleb. Bien que l'idée trottait dans sa tête depuis qu'elle l'avait revu. Une seule personne pouvant le faire subir autant de dommages. Sa soeur... A cette pensée, Jules se recula, curieuse et anxieuse. Et s'ils la détenaient aussi? Ses sourcils se fronçaient à cette conclusion morbide. Pourtant, son silence restait intact, elle ne voulait en aucun parler de ce sujet, se doutant qu'une question détournerait le sujet sur sa fille. Une pointe au coeur l'élança alors que la souffrance était encore intacte, ses cicatrises béantes. Elle se mordit la lèvre à cette remémoration, le manque la perforant. Elle lui manquait tellement....

- Une idée de destination ? L'Angleterre peut-être ? Je pense qu'on aura plus de chances avec les rôdeurs là-bas. Avec la politesse légendaire des Anglais, t'imagines ? Please, Sir, can I eat you ? Et parcourir le pays tranquillement à l'heure de la pause thé..

Kaleb la sortit de ses pensées noires avec une vanne plus que douteuse, mais qui réussit néanmoins à décrocher un sourire sincère de la belle brune, qui le scrutait de cet air jovial. Cette aptitude de toujours déconner dans les situations critiques lui avait également manqué. Cette façon qu'il avait le don de détendre l'atmosphère avec une phrase absurde, un pique d'humour pour compenser une gêne occasionnée. C'était tellement lui! Jules émit presque un rire qui s'éteignait dans sa gorge trop facilement alors qu'elle lui lâchait " t'es vraiment con! " furtivement. Ses paroles s'accompagnant d'un léger coup à l'épaule. Mais qui déclenchait une grimace sur le beau visage de Kaleb. Idiote! La brune se précipitait de nouveau, balbutiant comme une gamine, s'excusant comme elle le pouvait

- Pardon ! Pardon, je peux être vraiment stupide parfois .

Elle se glissait une main sur le front, se mordant toujours la lèvre avec ce sourire en coin, elle ne savait pas trop si cet éclat de joie était du à l'ironie de la situation ou tout simplement à une accumulation de choses qui faisait qu'elle craquait mentalement. Mais elle se mit à rire bêtement , ses nerfs craquant totalement. Son rire pathétique se transformant bien vite en crise de larmes sous les yeux inquiets de son ami. Elle craquait sur lui, ses sanglots se mêlant dramatiquement à son rire. Elle n'en pouvait plus ...

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeSam 14 Mar - 2:17





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Jamais je n'aurais pensé qu'entendre de la part de quelqu'un que j'étais con, pourrait me faire autant plaisir. Je n'étais pas devenu maso non mais en entendant cette phrase c'était presque comme si tout redevenait comme avant. Cette phrase à laquelle j'avais eu droit tellement de fois de la part de Jules à chaque fois que je sortais une connerie plus grande que moi. Par contre, je grimaçai légèrement sous la douleur lorsque la jeune brune me donna un coup d'épaule. Cette grimace qui a eu le don de mettre Jules dans tous ses états. Et c'était vraiment le cas de le dire car avant même que je ne puisse ouvrir la bouche, elle se mit à rire puis à fondre en larmes en même temps. Une chose dont je ne savais même pas que c'était humainement possible. Je suis censé faire quoi, moi ? Ma meilleure amie craquait littéralement sur moi, sous mon visage inquiet et impuissant. Je ne savais même pas pourquoi elle se mettait dans tous ses états, si c'était parce qu'elle m'avait fait mal ou autre chose. Surement autre chose, une accumulation de choses certainement. Mais ce n'était pas pour autant que cela m'avance. Incapable de rester là, à la regarder s'effondrer sans rien faire, je l'entourais de mes bras pour la serrer contre moi tout en lui frottant le dos de ma main.

- J'espère que tu ne te mets pas dans tous ces états à cause de moi. Parce que tu sais ce n'est pas grave, tu ne m'as pas vraiment fait mal. Je suis une petite nature, c'est tout.

Oui voilà, je recommençai à dire des conneries mais j'étais prêt à dire n'importe quoi pour réconforter Jules. Mais même si cela n'était pas vrai ça en coûtait quand même à ma virilité de dire une telle chose. Qu'est ce qu'il ne fallait pas faire pour aider quelqu'un à qui l'on tient... Sauf, que j'avais tort. Je viens de me rendre compte que je n'avais pas employé la bonne méthode. Dire des conneries ne l'aidera pas. Desserrant mon étreinte, je me reculai légèrement pour prendre son visage entre mes mains, plongeant mes yeux dans les siens.

- Jules, tu es loin d'être stupide. Tu es intelligente, tu es la fille la plus forte que je n'ai jamais connue. C'est l'espoir de pouvoir te retrouver qui m'a aidé à m'en sortir, à ne jamais baisser les bras, malgré les pertes que j'ai pu subir. Tu es l'unique raison pour laquelle mon cœur bat toujours. Je comprends à quel point tout cela est très difficile à endurer, tout ce que tu as subis. Mais désormais tu peux te raccrocher à moi, tu peux te laisser aller. Pleure, ris, si ça peut t'aider. Mais il faut que tu restes forte, que tu ne laisses pas tout cela t'atteindre. Car si tu fais ça, c'est comme si tu les laissais gagner. Tu es tout ce qui me reste Jules et je n'ai pas envie que tu me sois enlevé. Tu es la seule personne vivante à qui me rattacher. Et je vais répondre à l'unique question que tu t'es surement posée et surement que tu te poses toujours, lorsque tu m'as vu avec ces gars. Ils me tiennent par chantage. Ils ont ma sœur. Sauf qu'elle a été mordue. Alors si il doit y avoir une personne idiote dans cette pièce, se doit probablement être surement être moi. Car j'ai l'espoir qu'un jour une espèce d'antidote contre toute cette merde sera découvert.

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeSam 14 Mar - 17:32




I WAS BORN SICK BUT I LOVE IT.

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Ses larmes étaient la reflection même de ce surplus d'émotions, de ses cicatrises refoulées, enfoncées profondément dans sa chaire. Son traumatisme violent se transférant dans ses pensées livides d'un espoir défait. Son souffle paniquait, ses sanglots s'accumulaient tandis que ses membres tremblaient irrégulièrement. Le contrôle se mutant en un déséquilibre certain. Ses mains s'entrechoquaient sur les jambes de Kaleb, cherchant une ancre à laquelle se rattacher. Elle était en pleine crise de panique, se rendant compte de tous ce qu'elle avait à perdre. Ses souvenirs eux lui rappelant constamment tous ce qu'elle avait déjà perdu. Et l'anxiété se transformait en un bordel incompréhensible laissant tout à vif, sa respiration saccadée, son sang qui pulsait dans ses veines et sa cage thoracique qui se soulevait difficilement. Elle agonisait, son mental perdant de son acier, sa vulnérabilité grandissante. Kaleb, paralysé par cet état précaire, l'attrapait dans ces bras lentement, glissant sa main dans son dos pour la rassurer, tenter de la calmer, mais il était bien trop tard.

- J'espère que tu ne te mets pas dans tous ces états à cause de moi. Parce que tu sais ce n'est pas grave, tu ne m'as pas vraiment fait mal. Je suis une petite nature, c'est tout.

Jules attrapait les épaules du blond lentement et doucereusement ayant retenu la leçon et elle se glissait encore plus près de lui. Ses paroles idiotes ayant le don de la réconforter ou du moins de la stabiliser pour quelques secondes. Son visage était encore cependant crispé, des traits disgracieux déformant celui ci. Elle était dans un état tel, qu'elle n'arrivait plus à ne voir que du noir autour d'elle, que pouvait-elle bien espérer de toute manière? A part retrouver cette vie. Néanmoins, la brune n'était pas naïve, ce monde qui les entourait n'était pas prêt de changer. La mort n'instaurant plus qu'une période difficile mais bien un quotidien. Et les gens qu'ils avaient perdus, jamais ne serait sauvé. Il était trop tard... Kaleb sentant ces pensées négatives se reculait doucement d'elle avant d'attraper son visage fatigué dans le creux de ces paumes avant d'implanter son regard dans le sien. Jules se calmait presque immédiatement. Plus un bruit ne ressortant. Plus aucune émotion en dégoulinant. Juste le vide...

- Jules, tu es loin d'être stupide. Tu es intelligente, tu es la fille la plus forte que je n'ai jamais connue. C'est l'espoir de pouvoir te retrouver qui m'a aidé à m'en sortir, à ne jamais baisser les bras, malgré les pertes que j'ai pu subir. Tu es l'unique raison pour laquelle mon cœur bat toujours. Je comprends à quel point tout cela est très difficile à endurer, tout ce que tu as subis. Mais désormais tu peux te raccrocher à moi, tu peux te laisser aller. Pleure, ris, si ça peut t'aider. Mais il faut que tu restes forte, que tu ne laisses pas tout cela t'atteindre. Car si tu fais ça, c'est comme si tu les laissais gagner. Tu es tout ce qui me reste Jules et je n'ai pas envie que tu me sois enlevé. Tu es la seule personne vivante à qui me rattacher. Et je vais répondre à l'unique question que tu t'es surement posée et surement que tu te poses toujours, lorsque tu m'as vu avec ces gars. Ils me tiennent par chantage. Ils ont ma sœur. Sauf qu'elle a été mordue. Alors si il doit y avoir une personne idiote dans cette pièce, se doit probablement être surement être moi. Car j'ai l'espoir qu'un jour une espèce d'antidote contre toute cette merde sera découvert.

La réponse à ses questions étaient bien plus cruelle qu'elle n'aurait pu le penser. Sa soeur... Jules eut une pointe au coeur, oubliant son chagrin, effaçant ce désespoir véhément, sa raison la poussant, son discours l'aidant. Il avait raison sur un point si elle craquait c'est eux qui gagnaient et ça elle ne pouvait le permettre. Pas après tous ce qui avait pu se passer... La brune avait toujours considéré la soeur de Kaleb comme un membre de sa famille, comme une petite soeur que les liens du sang ne reliaient pas. Et cette nouvelle l'affecta amèrement, sa main se frayant sur la joue de Kaleb avec un calme étrange. Jules n'y avait jamais cru à tout ça, à un remède, si les scientifiques avaient été aussi stupide pour inconsciemment créer un virus aussi mortel, ils le seraient tout autant pour tenter de trouver la solution miracle. La jeune femme ne voulait pas créer d'espoirs vains dans la conscience de son meilleur ami, c'est pour cela qu'elle restait silencieuse, ne croyant pas que ses agresseurs la détenaient encore, ces derniers avaient du s'en débarrasser dès que Kaleb avait le dos tourné, ne pouvant se permettre un tel danger.

- Je suis désolée pour ta soeur.

Sa voix s'étrangla dans sa gorge quand elle pensa à toutes ses pertes, et elle se tut ne le lâchant pas du regard pour autant.
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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeDim 15 Mar - 21:54





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My Church offers no absolutes. She tells me, "Worship in the bedroom." The only heaven I'll be sent to. Is when I'm alone with you. I was born sick, but I love it. Command me to be well.

Je ne savais pas pourquoi je le lui avait dit. A vrai dire, je comptais lui parler de l'état de ma sœur plus tard, après un certain temps, au bon moment. Mais la vérité est qu'il n'y avait jamais de bon moment pour annoncer ce genre de truc. Surtout que j'avais l'étrange impression que lui annoncer cela était comme lui avouer que j'avais un squelette dans mon placard. Et c'est principalement pour cette raison que je me tâtai à le lui dire. Je craignais sa réaction, la possibilité qu'elle ne comprenne pas. Cependant, elle semblait bien le prendre alors qu'en fin de compte j'avais choisi le pire des moments. Faut dire que ce n'était pas la meilleure chose à annoncer après une crise de panique... Pourtant, je sentais la main de Jules se frayer sur ma joue, m'amenant un doux réconfort. Puis ses mots m'arrachèrent un léger sourire triste, mon regard quittant le sien pour s'abaisser au sol.

- Elle va s'en sortir... L'humanité a bien survécu à la peste, le choléra, la grippe espagnole, la variole... Alors, un virus transformant les gens en des morts-vivants amateurs de chairs fraîches, pourquoi pas ?

C'était peut-être parce que quelque part au fond de moi je savais que je me bernais d'illusions que j'avais abaissé mon regard. Mes paroles laisseront surement Jules sceptique, mais comme je lui avais dit plusieurs fois, l'espoir nous aide à avancer. Toujours la tête baissée, je pris les mains de la jeune brune dans les miennes afin de les caresser doucement de mon pouce.

- Tu sais quels ont été ses derniers mots ? Retrouves Jules... Même elle, n'y croyait pas à la possible découverte d'un remède dans le futur. Et dans cette perspective-ci, elle savait que j'aurais besoin de toi pour être en mesure de continuer. Mais je refuse de croire que ça en est fini pour elle. Car comme pour toi, je n'ai pas su la protéger correctement.

La vérité était que j'étais un bon à rien. Il fallait que j'arrête de parler de ma sœur car ça me ruinait le morale et Jules n'avait pas besoin de cela. Je relevai enfin mon regard vers elle, ne lâchant pas pour autant ses mains.

- Tu as encore faim ?

J'avais conscience qu'elle était loin d'être une petite fille et qu'elle pouvait très bien se décider toute seule si elle avait envie encore de manger ou non. Mais c'était plus fort que moi, elle s'était tellement amaigrie puis depuis que je suis arrivé dans cette pièce avec la nourriture, elle avait passé plus de temps à me soigner qu'à se nourrir.

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeLun 16 Mar - 19:09




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S'abaisser à des espoirs incertains n'était pas une solution, c'était simplement le fait de s'aveugler pour pouvoir s'en sortir, pour pouvoir vivre le jour suivant sans once de relâchement. Mais la vérité n'était pas aussi limpide et facile, elle était cruelle. Ces gens autour d'eux, ces pertes qu'ils avaient eu à déplorer, ces regards parfois remplis d'étincelles, ces sourires, ces crises de larmes, ces rires, non tout ça n'était plus réel. Ils ne pouvaient se fier à leurs souvenirs, à ces visages qui leur manquaient, parce que tout cela n'était plus qu'une illusion futile qu'ils offraient à leurs coeurs pour mieux cicatriser. Ceux qu'ils avaient perdus, ils ne le retrouveraient plus car ils étaient morts et personne ne trouverait aucun remède à ce bordel. La vie était ainsi, sans couleurs, sans âmes, sans contropromis. Les choses se passaient et parfois il n'y avait rien pour y remédier. Les scientifiques appelaient ça la clé de l'évolution, des conneries encore bâchées. Si Jules restait aussi silencieuse, c'était seulement pour éviter de dire ce qu'elle pensait, éviter de blesser la seule personne qui lui restait. Pourtant plus les minutes passaient et plus sa langue désirait se délier. Et plus elle voyait Kaleb sombrer dans une mélancolie difficile. Le déni ne résoudrait en rien cette situation de crise.

- Elle va s'en sortir... L'humanité a bien survécu à la peste, le choléra, la grippe espagnole, la variole... Alors, un virus transformant les gens en des morts-vivants amateurs de chairs fraîches, pourquoi pas ?

Le silence était parfois signe de réponses ou non. Le mutisme de la brune dans ce cas là l'était. Car elle n'y croyait plus en toutes ces hypothèses. Enumérer ces maladies ne résolvant pas le nombre de pertes engendrées. Les gens mourraient, voilà la seule vérité. Et même si les liens nous retenaient, même si l'affection est toujours ambivalente, constante, la mort ne se préoccupe pas des attaches, elle prend et enlève. Les mains de Kaleb venaient retrouver les siennes, alors que Jules ressassait ,que ses larmes emplissaient de nouveau son regard ambré, il les resserrait caressant du pouce sa peau à vif.

- Tu sais quels ont été ses derniers mots ? Retrouves Jules... Même elle, n'y croyait pas à la possible découverte d'un remède dans le futur. Et dans cette perspective-ci, elle savait que j'aurais besoin de toi pour être en mesure de continuer. Mais je refuse de croire que ça en est fini pour elle. Car comme pour toi, je n'ai pas su la protéger correctement.

La brune retirait ses mains soudainement, le souvenir de sa soeur la hantant, la transperçant alors qu'elle se levait et que ses bras s'abandonnaient le long de son corps. Elle se mettait à tourner dans la pièce dans un silence gênant. Ses mots la submergeant, les souvenirs la happant. Elle, sa fille, sa mère, lui... Elle glissait ses mains sur son front en sueur, tandis qu'une envie de vomir lui montait dans la gorge. Puis elle s'arrêtait enfin, faisant face à son ami. Ces derniers mots... Retrouves la. Elle se mordait les lèvres, tremblant légèrement. Elle lui manquait cette petite, elle qui avait la langue déliée ,qui un nombre incalculable de fois l'avait mis dans des situations gênantes avec son frère, se doutant que quelque chose se tramait entre eux. Elle avait toujours été plus rationnelle que eux deux réunis. Ironique, n'est ce pas? Et aujourd'hui, elle savait exactement ce qu'elle aurait dit à Kaleb. Ou même à elle. N'abandonnez pas . Sa voix fluette la ramenait dans le passé lentement et elle s'accolait au mur. Préparant ses mots consciemment, elle ne voulait pas lui faire du mal mais cette culpabilité qu'il ressentait ne devait pas être sienne. Les choses arrivaient point et parfois on ne pouvait rien y faire, voilà tout.

- Tu n'y es pour rien Kaleb. Mais... Ses mots se tassaient dans sa gorge alors qu'elle se préparait à dire l'impensable, alors qu'elle allait réouvrir une cicatrise encore ouverte. Ce qu'elle avait fait, ce que la vie l'avait obligé à faire. Elle l'avait tuée. Parfois la vie nous prend des choses et elle nous les rend pas. Si j'avais cru en ce fameux remède miracle auquel tu fais allusion, je ne serais sans doute pas ici et encore moins seule. Quand tout ça est parti en couilles, le jour où on s'est perdu de vu sur cette terrasse j'ai cru que tu étais mort, j'ai vu une des ces choses et je pensais que... Elle ravalait sa salive difficilement avant de reprendre. que t'étais mort. Je ne savais pas que tu t'en étais sortie, alors j'ai couru jusqu'à chez moi, avec cet espoir que tu as en cet instant. Et je les ai retrouvé ma mère et Beth. Mais il était déjà trop tard Beth avait déjà été mordue. Sa voix se brisa, ses sanglots inconscients retombant sur ses joues brûlantes. Rien que l'énonciation de son prénom et tout s'écroulait autour d'elle. J'ai... fait ce que j'avais à faire, j'ai du tuer ma propre fille, alors je ne crois pas en ces théories, je ne crois pas en un remède et tu devrais faire de même, car ta soeur est morte, Kaleb. Elle est morte...

Jules faisait preuve d'une cruauté sans pareil, plus froide que jamais, pourtant elle se devait de le dire, elle devait lui faire prendre conscience d'une non amélioration. Car maintenant ils étaient des survivants et c'est ce qu'ils resteraient.

J'ai définitivement pas faim, conclue-t-elle, glaciale. Ses yeux se tournant vers le mur derrière elle.

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeVen 20 Mar - 23:32





JULES & KALEB
My Church offers no absolutes. She tells me, "Worship in the bedroom." The only heaven I'll be sent to. Is when I'm alone with you. I was born sick, but I love it. Command me to be well.

- Haaaaaaaaaaaan tu vas bouger espèce de sale tableeeeeeeeeeeeeeeeeeee ! Bouuuuuuuuge ! Bouuuuuuuuuge ! Bouuuuuuuuuuge!
- Zuuuuuuuuuuuuuules, viens c'est l'heure de goûter ! Mais qu'est ze que tu fais ?
- Z'ai pas faim. Ze fais une cabane, viens m'aider ! Aide-moi à pousser cette table. Z'ai besoin d'un petit peu de place. Mais ze pousse, ze pousse, za bouge pas ! Z'arrive pas à la déplacer ! Z'ai besoin de toi, toi t'es fort, t'es un garçon !

Un grand sourire se dessine sur ses lèvres, montrant même ses petites dents et l'arme ultime, elle me lance son regard de chat botté. J'abattis mes poings fermés contre ma poitrine pour ensuite les étirer en l'air.

- Oui ! Moi ze suis Superman ! Ze suis troooooop fort !

Je l'aide à pousser la table et rapidement on arrive à avoir plus de place. On va la faire cette cabane. On rassemble les coussins pour commencer à en faire une tour. Puis je me lève hâtivement pour aller dans ma chambre pour prendre une couverture et j'en profite également pour prendre ma cape de super-héros et l'attacher autour de mon cou. Revenu dans le salon, je pose la couverture délicatement sur les coussins pour pas que tout ne s'écroule, ce serait dommage. Je suis content nous venions de finir notre cabane, la couverture en guise de toit et donc maintenant il faut l'inaugurer. Jules glisse sa main dans la mienne, elle entre dans la cabane et elle m'entraîne avec elle. Une fois à l'intérieur nous nous asseyions en tailleur sous la cabane. Puis mettant ses mains en forme de cornet, les plaçant près de mon oreille, elle me chuchote :

- Dis-moi un secret.
- Euhhhhh, quand ze serais grand, ze serai astronaute !
- Pff ! Mais c'est nul ça comme secret ! Tous les garçons disent pareils ! Et puis pouf ! Quand ils sont grands ils sont même pas astronautes !
- C'est ta cabane qu'est nulle !

Blessé de voir ainsi mes ambitions de petit garçon mis à tort, je partis de la cabane en donnant un coup de pied à celle-ci, cette dernière par cet acte s'écroula sur Jules tandis que moi je partis dans ma chambre bouder.


Jules a toujours été la plus réaliste de nous deux, la plus terre-à-terre et elle venait de le prouver une fois de plus. Je m'étais trompé tout à l'heure, elle ne l'avait pas bien pris, elle s'était juste tut pour ne pas me blesser et là elle venait d'éclater. Je voulais lui crier que non ma sœur n'était pas définitivement morte, qu'il pourrait toujours y avoir un espoir, mais son ton était sans appel. Et malgré moi, sa froideur eue raison de mon entêtement. Je commençai enfin à prendre pleinement conscience de la réalité des choses, elle avait totalement raison. Un silence pesant régnait en maître dans la pièce alors que je faisais face à l'affreuse vérité derrière mon regarde devenu vitreux. Clara était bel et bien morte. Elle n'était plus qu'un cadavre ambulant. La vie voulait qu'une fois qu'on meurt, on meurt une fois pour toute. C'est fini. On ne ressuscite pas. Clara était morte dans mes bras et la chose qui se trouvait debout animé uniquement par le désir de chair fraîche n'était plus elle. Le corps était là, mais la conscience plus et son âme encore moins. J'avais été idiot de me laisser berner par des illusions futiles et encore plus en exposant mes théories à Jules. Je n'avais fait que la blesser. Elle avait dû tuer sa propre fille. Je n'osai même pas imaginer la douleur qu'elle a dû éprouver et qu'elle éprouve encore aujourd'hui et moi je n'avais fait qu'inconsciemment enfoncer le couteau dans la plaie.

- Je suis désolé, Jules. Je suis désolé pour ta fille.

Même si je m'en étais douté pour sa fille, avoir la confirmation de la chose, me faisait tout de même un choc. J'étais grandement attaché à Beth. Comme je passai beaucoup de temps avec sa mère, cela voulait dire passer du temps aussi avec la fille. Je me sentais affreusement mal en prenant conscience de toutes ces pertes. J'étais tout ce qui restais à Jules et Jules était tout ce qui me restait.

- Bonzour Madame Bellamyyyyyyyyyy ! Ze viens voir Zules ! Ze voulais m'excuser car z'ai été un mézant vilain pas beau avec elle hier !

Avec un sourire aux lèvres la mère de Jules m'avait fait entrer tout en me disant que Jules était encore en train de dormir et qu'elle était actuellement en train de préparer son petit-déjeuner. Ayant soudainement une idée en tête, j'avais lourdement insisté pour apporter le petit-déjeuner à la jeune brune. Elle accepta et aussitôt je transportai le plateau. Me précipitant dans la chambre de mon amie, je trébuchai sur une peluche, m'étalant de tout mon long et le plateau vola. Sur le point de pleurer, je m’arrêtai cependant lorsque j'entendis un tout petit rire. Je relevai la tête pour apercevoir ma meilleure amie en train de rire et rayonnante même avec ses petits yeux bouffis de par son récent réveil. En la voyant ainsi, je fis un sourire idiot, je n'avais plus envie de pleurer même si j'avais des céréales plein la tête ainsi que le lait qui dégoulinait de mes cheveux et la tartine de nutella écrasé contre mon tee-shirt. Une seule chose avait survécu, la plus important. Jules venait tout juste de le remarquer avec son petit regard curieux. Allant rapidement auprès de ma meilleure amie, je lui donnais le papillon en papier que j'avais fait pour elle pour me faire pardonner. Et ceci fit son petit effet immédiatement.


Discrètement et rapidement, je décidai d'en faire un, une nouvelle fois, avec une feuille de papier que j'avais dans ma poche arrière, pour détendre un peu l'atmosphère. Jules était clairement remontée contre moi et je ne voulais pas que cette situation s'attarde. Me levant, j'avançai vers elle, une main derrière le dos.

- Je suis également désolé pour tout ce que j'ai dit. J'ai maintenant conscience que je t'ai froissé sans le vouloir avec mes illusions perfides. Et tu as totalement raison.

Tout en m'excusant sincèrement, doucement j'ouvris un à un les doigts de sa main pour ensuite y glisser un papillon en papier, un léger sourire sur mes lèvres.

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeDim 22 Mar - 2:59




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Les yeux clos et les poings serrés, Jules se mordait la lèvre violemment, s'infligeant une souffrance pour oublier les dommages de son coeur encastré entre deux pressions exhaustives. Son sourire s'étant bien étiolait dans ce silence froissant d'une agonie, d'une vérité difficile. Les jointures de ses doigts viraient peu à peu au blanc face à la violence de sa force alors qu'elle tentait de calmer cette colère égoïste contre son meilleur ami. Ce dernier venant la pousser à se confesser sur une chose plus douloureuse que cette pauvre captivité. La chose la plus dure qu'elle avait dû affronter depuis que ce monde était parti en couille. Le bruit du détonateur résonnait encore dans son crâne, tandis qu'elle revoyait le regard vitreux de cette innocente qui la fixait d'un jugement livide, et qu'elle s'était éteinte sous ses yeux par la force de cette balle qui avait brisé le calme de ce visage de porcelaine. Jules gémissait dans le coin de sa cellule, resserrant derechef son poing, incapable de se contenir face aux images qui lui revenaient en mémoire. La souffrance plus vif que jamais. Ses genoux tremblaient sous le torrent d'émotions qui l'ensevelissait plus bas que terre. Et ses mains venaient trouver ancrage aux murs pour éviter une chute futile, prouvant une fois de plus cette vulnérabilité. Elle se haïssait à cause de sa putain de fragilité, elle se détestait d'avoir fait ça, elle se méprisait pour cette femme qu'elle était devenue, traitant son meilleur ami avec une cruauté qui n'était pas sienne. La survie faisant d'elle un monstre froid et sans pitié. Brisant les rêves des espoirs condamnés. Son souffle était pris de panique contre ce mur glacial sur lequel elle se rattrapait, sa main se crispant contre celle ci. Cette réalisation ne faisant qu'appuyer sa souffrance ambivalente qui plantait dans son coeur une lame lacérée. Elle baissait son regard au sol, fixant ses pieds alors que ce palpitant fuyait de sa cage thoracique, frappait trop fortement, lui donnant des vertiges. Elle ressombrait dans cette panique si facile, elle agonisait de cette vie qui la contentait, ou qui la possédait. Et la culpabilité n'aidait pas à la sortir de ce désespoir véhément.

Pire elle ne faisait qu'accentuer ses inspirations hachées, la faisant doucement perdre pied. Combien de fois elle avait failli sombrer dans la folie en repensant à ses souvenirs morbides, à ces gestes justifiés mais si douloureux? Lorsque ces agresseurs épousaient les courbes de ses formes pour l'abuser, la violer. Combien de fois avait-elle voulu en finir de ces jours interminables? Combien de fois les voix dans sa tête qui l'accusaient de ses meurtres l'avait rendu hystérique? Comment avait-elle fait pour survivre autant de temps en ces circonstances manifestes? Voilà une question qui restait sans réponse, alors que Jules avait perdu tous en ce monde, tous ce qui la retenait.

- Je suis désolé, Jules. Je suis désolé pour ta fille.

Elle hoquetait doucereusement, s'étouffant dans ses sanglots. Ses bras s'étirant sur la façade pour tenter d'effacer ses flash backs entreprenants. Non Jules ne voulait pas y repenser, Jules ne voulait ne plus rien ressentir. Jules voulait oublier la souffrance, la douleur , le mal qui la ravageait même jusqu'à sa propre existence. Elle voulait que le silence regagne ses os et son corps pour apaiser les maux indélébiles que le temps avait ancrés profondément dans son organisme. Elle voulait mourir tous simplement. Voilà la vérité qui se creusait peu à peu dans son esprit désabusé, prenant une place bien trop grande dans ses pensées. Kaleb quant à lui restait à l'écart ne se rendant pas compte du désespoir de la brune, entaché dans des souvenirs joyeux d'une enfance innocente. Lui qui était le seul à pouvoir la sortir de cette folie unanime. Peu à peu, happée par cette tristesse, elle se retournait en entendant son ami se réveiller de sa torpeur, une main dans le dos.

- Je suis également désolé pour tout ce que j'ai dit. J'ai maintenant conscience que je t'ai froissé sans le vouloir avec mes illusions perfides. Et tu as totalement raison.

Jules restait silencieuse attentive, piquée à vif par sa curiosité qui lui faisait peu à peu oublier cette mélancolie. Qu'est ce qu'il tenait? La jeune femme tentait de comprendre jusqu'à que ce dernier commençait à ouvrir un à un chaque doigt de sa main. Puis le petit objet qui venait poser au creux de sa paume, la ramenait bien loin de cette prison dorée.

La mine boudeuse de la gamine peu à peu s'envolait face à cette découverte majestueuse, qui s'étendait face à elle. Son ventre se calmant immédiatement. Kaleb timide et complètement enseveli sous les céréales lui tendait le plus beau cadeau qu'on lui avait jamais fait, éveillant ses petits yeux fatigués. Ce papillon dans le creux de sa paume se tenant droit. La petite brune se tournait vers son meilleur ami, un sourire éblouissant sur ses lèvres. "Zé pour moi ?" Ce dernier acquiesçait lentement et la jeune enfant lui sautait au cou l'embrassant sur la joue rapidement. Se noyant dans ses remerciements, son coeur battait dans sa cage thoracique irrégulièrement, alors que son sourire ne la quittait plus. Elle était bien trop concentrée sur son cadeau pour se rendre compte du regard observateur de son ami qui la scrutait en coin.

Mais à présent elle le sentait sur elle et elle le fixait, ses larmes se mêlant à son rire. La joie la transperçant de part en part. Elle détaillait son si beau visage avant de retourner sur ce papillon légèrement écrasé qui éveillait tellement d'émotions en elle. Et son coeur chavirait une fois de plus, ses sentiments se contredisant. Puis sans réfléchir, sans préavis, elle déposa ses lèvres contre les siennes dans un baiser plus long, plus tendre que celui qu'elle lui avait volé la dernière fois, profitant de ce moment pour oublier la merde dans laquelle elle se trouvait. Comme pour lui dire qu'elle lui pardonnait. Se retirant doucement, s'éloignant de ce dernier, elle le scrutait attentive lâchant un murmure à peine audible.

"-Merci.."

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeMar 24 Mar - 4:43





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My Church offers no absolutes. She tells me, "Worship in the bedroom." The only heaven I'll be sent to. Is when I'm alone with you. I was born sick, but I love it. Command me to be well.

Les objets sont des choses magiques, surtout ceux fabriquer par une personne totalement amateur. Une chose fabriquée d'une façon totalement simpliste dans le but seul de faire plaisir à une autre personne. Une simple feuille de papier pliée d'une certaine manière afin de représenter le lus majestueux des insectes. Un origami renfermant des souvenirs précieux, un message non-formulé. Et j'observais silencieusement l'attitude de ma douce Jules face à ce présent significatif. Et sa réaction fut bien au-delà de mes espérances, plus important qu'un simple je te pardonne. Un baiser plus long, plus plaisant que le premier qui avait été furtif mais tout aussi inattendu. Emporté par des vagues d'émotions, rendant son baiser, je fais parcourir mes mains doucement sur son dos pour finir par la serrer contre moi comme si je craignais qu'elle ne s'échappe une nouvelle fois. Je fermai les yeux savourant ce baiser, ses lèvres étant telles des caresses sur les miennes meurtries par la violence de ce monde. Nos lèvres séparées, mes yeux restaient plongés dans les siens. Je répondis à son remerciement par un doux sourire même si j'avais l'étrange sensation que c'était à moi de la remercier. Ne la quittant toujours pas des yeux, je m'approchai d'elle une nouvelle fois, comme si la distance me coûtait. Avec le calme omniprésent dans la pièce, je posai mon front contre le sien, caressant tendrement sa joue.

- Bientôt.

Un simple mot. Le seul mot porteur d'espoir. Ce mot qui devait à l'instant même éveillée une nouvelle fois la curiosité de Jules, son esprit surement affublé de millions de questions en ce moment, par cet unique mot. Ces sept lettres. De quoi bientôt ? Doit-elle se dire, cette jolie brune avec sa curiosité imminente.

- Bientôt, tu pourras enfin déployer à nouveau tes ailes. Recouvrer ta liberté tant attendue. Ce n'est plus que l'histoire de quelques jours.

Le papillon n'était pas seulement un cadeau donné seulement pour se faire pardonner mais aussi d'une promesse certaine et qui va s'accomplir dans les jours qui suivent. Je faisais de tout mon possible pour mettre tous mes moyens de mon côté pour pouvoir la sortir d'ici le plus rapidement possible. Mon cerveau ne cessait de fonctionner à mille à l'heure, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Une évasion avancée maintenant que le plan se résume à elle et moi et personne d'autre. J'ai bien compris que le rôdeur qui était autrefois ma sœur, ne sera pas de la partie. Puis pour la première fois, je prenais les devants et je déposai mes lèvres sur les siennes pour scellé ma promesse. Une preuve que ce n'était pas des promesses en l'air. Je quittai ses lèvres, pour caresser légèrement du bout de mes doigts, sa main qui tenait encore le papillon en papier. C'est fou, comme notre amitié a évolué en l'espace de seulement quelques jours. Ou je dirai simplement, qu'on a enfin ouvert les yeux sur l'autre. Les sentiments ont toujours été présent mais sans cesse refoulés, de peur que tout change et que l'on finisse par se perdre. La longue séparation, la peur d'avoir perdu l'autre pour toujours, nous as permis de comprendre ce qu'on voulait vraiment. De prendre conscience de ce qu'on ressentait vraiment. L'envie de plus.

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeMar 24 Mar - 18:20




I WAS BORN SICK BUT I LOVE IT.

Take me to church I'll worship like a dog at the shrine of your lies I'll tell you my sins and you can sharpen your knife ,offer me that deathless death good God, let me give you my life...


Il suffit parfois d'un petit geste, d'une attention, pour se laisser convaincre d'avoir cet autre qui vous est si semblable. Jules s'était tellement murée derrière des peurs futiles, se cachant derrière des barrières fragiles pour s'aveugler de ce besoin constant. Elle aurait du pourtant le savoir que les sentiments voyageaient à travers les barreaux les plus étroits, ils s'en allaient sans peur de la distance, et ne connaissaient ni les frontières,  ils se rejoignaient au-delà des prisons dorées. Et c'est dans son regard qu'elle se rendait compte de cette vérité sordide. Quand elle le regardait tout simplement sans peur et sans doute, sans aucun regret. Lorsqu'elle sentait sa peau contre la sienne, et que son corps s'émerveillait de ce contact si prodigieux. Fallait-il donc que les gens s'éloignent pour que l'on se rende compte de la place qu'ils prenaient dans nos vies ? Apparemment oui, vu que sans contraintes après la crainte et la douleur bordés de larmes salées, elle brisait cette proximité en l'embrassant tout simplement. Un geste peut être déplacé vu les circonstances, ou même égoïste de sa part mais qu'importait les conséquences. Le temps file bien trop vite, pour qu'on se perde à le compter. Et ce baiser lourd de sens, cachant des mots secrets, Kaleb y répondait avec une légèreté attendrissante, ces mains venant s'emparer du corps de la jeune femme, ces dernières glissant le long de son dos pour la ramener vers lui. Jules agonisait, son coeur battant fortement dans sa cage thoracique alors que ses genoux tremblaient d'une fiévreur étrange. Tout son ventre papillonnant à ce contact imparfait, ses lèvres se siégeant aux siennes dans un accord parfait. Pour la première fois, depuis de nombreuses journées, elle se sentait revivre. Et tandis qu'il s'écartait d'elle, elle ne lâchait plus du regard, le reste n'existant soudainement plus. Son sourire la transperçant d'une joie insalubre longtemps effacé par le froid de sa cellule, elle déposait ses doigts le long de son bras, rassurée par son étreinte. Puis ce dernier, las de cette distance futile, revenait poser son front contre le sien, laissant celle ci toujours mise à mal par des sentiments exiguës. Et tout en lui offrant une promesse irréelle, il glissait ces doigts tendrement sur sa joue, cette dernière rougissant d'une timidité absurde.

- Bientôt.

La brune fronçait des sourcils soudainement, sa curiosité toujours plus présente. De quoi voulait-il parler? Elle se reculait tout doucement pour discerner la moindre réponse sur ces traits tirés mais rien. Et celle ci s'enfonçait dans une lente spirale d'interrogations. Bouillant sur place pour savoir, ce qu'il cachait.

- Bientôt, tu pourras enfin déployer à nouveau tes ailes. Recouvrer ta liberté tant attendue. Ce n'est plus que l'histoire de quelques jours.

La jeune femme comprenait alors la métaphore de ce petit cadeau qui venait de lui faire. Ce papillon n'étant que l'image de cette fuite loin de ses cachots. Elle souriait maladroitement, pas vraiment habituée à ce genre de contact avec Kaleb. Et pourtant, malgré cette fièvre intense, malgré l'envie de s'échapper loin d'ici pour recommencer à vivre, elle n'avait pas envie d'y penser. Ironique, n'est ce pas? Elle voulait juste profiter de l'instant présent sans penser aux risques que chacun encourait. Absorbée par cette inquiétude qui se formait peu à peu dans son ventre, elle sortait de sa torpeur alors que pour la première fois, ce dernier fit le premier pas. Celle ci complètement anesthésiée par le baiser qu'il lui offrait. Comment avait-elle fait pour lui résister durant tant d'années? La main du jeune homme venait retrouver la sienne caressant du bout des doigts les siens. C'est alors que cette dernière lâchait dans un soupir. "Ne penses plus à ça." Le connaissant, celui ci devait se tarauder le cerveau d'idées incongrues non stop pour organiser son plan d'évasion avec la belle. Et elle voulait mettre un terme à ces réflexions. Un terme pour quelques minutes. Lâchant le papillon entre ses doigts, elle glissait sa main le long de son torse avant de lui grimper dessus, hissant sa taille fine pour caler ses jambes autour de sa taille. Qu'est ce qu'elle foutait? Jules s'étonnait même de ses propres gestes. Le surplombant à présent, elle l'admirait quelques secondes, retrouvant la perfection de ses traits. Puis avec un sourire, après de longues secondes, elle retrouvait une fois de plus ces lèvres dans un baiser tendre tout en délicatesse. Se reculant légèrement, ses mains se baladant à présent dans son dos avec une certaine précaution, ne voulant surtout pas le blesser, elle lâchait "Tu m'as tellement manqué." Sa voix se brisa dans sa gorge alors qu'elle se rendait compte qu'ils étaient tous deux à moitié dénudés et qu'elle venait simplement de lui monter dessus sans gêne. Bravo Jules ! Elle rougissait derechef comme une enfant, ses doigts remontant le long de sa colonne vertébrale. La mort qui lui rôdait autour depuis trop longtemps lui donnait l'envie soudaine de vivre à cent à l'heure, d'aller renouer avec l'ivresse sans plus jamais avoir à se soucier des lendemains de gueule de bois.

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeJeu 26 Mar - 23:20





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My Church offers no absolutes. She tells me, "Worship in the bedroom." The only heaven I'll be sent to. Is when I'm alone with you. I was born sick, but I love it. Command me to be well.

- Oh pour une fois que je fais un effort de vocabulaire et que j’emploie un langage fleurie.

Un sourire rieur dessiné sur mes lèvres, je déposai un léger baiser sur son nez. Je prenais ses paroles sur le ton d'amusement mais intérieurement j'avais tout de même du mal à la comprendre. Je ne sais pas, normalement l'idée de pouvoir enfin sortir d'ici devrait l'enthousiasmer à un point pas possible... Mais non, au contraire, j'eus le droit à un soupir de sa part. Peut-être qu'elle n'avait pas assez confiance en moi, ou plutôt elle ne croyait pas en moi... Elle doute que j'y arrive, elle craint que cette escapade ne soit pas dans mes cordes. Ou peut être que je me fais des idées. Seulement ces pensées noires étaient déjà ancrées dans mon cerveau, me remplissant de doutes et m'enlevant toute cette bonne humeur à laquelle j'aspirais il y a quelques minutes. Pourtant, le simple contact de la main de Jules parcourant le long de mon torse suffit pour me vider la tête et oublier tous mes doutes. Un rire s'échappa même de mes lèvres alors que soudainement elle me grimpa dessus, me faisant légèrement chanceler sous la surprise. Ce n'est pas vraiment une chose à laquelle je m'attendais, vu nos tenues vestimentaires respectives. Un sourcil levé, je la regardais longuement sans un mot avant de recevoir un nouveau baiser me laissant une fois de plus tremblant.

- Toi aussi tu m'as manqué, mon petit singe.

Un long frisson s'empara de moi alors que la jeune brune de ses doigts, remontait le long de ma colonne vertébrale. Comment j'ai pu tenir autant de temps sans elle à mes côtés ? Mes mains se posant délicatement sur ses hanches, sas trop oser non plus, je la détaille de mes yeux, avec un léger sourire sur le bout de mes lèvres. J'avoue que finalement, j'étais très légèrement gêné, en me rendant compte des circonstances. J'avais du mal à me lâcher complètement et faire abstraction du lieu dans lequel on se trouvait actuellement. Même si au début la seule présence de Jules et son seul contact suffisait à mon esprit pour me créer une espèce de bulle où il n'y avait seulement plus qu'elle et moi, cette bulle se dégradait peu à peu. Je comprends que la jeune femme ait besoin de faire comme si tout cela n'existait plus, que nous étions déjà loin d'ici, loin de cette pièce insalubre. J'affichais soudain un visage sérieux, la regardant droit dans les yeux.

- Est-ce que tu me fais confiance ?

Je sais très bien qu'elle m'ait dit d'arrêter d'y penser, mais justement cette phrase eue le don d'avoir fait tout l'effet contraire. Tout ça m'obsédait tellement. Mais la réponse à cette unique question pourrait m'aider à redevenir serein. J'avais juste besoin d'être sûr qu'elle croit vraiment en moi sur ce point pour relâcher toute la pression et arrêter d'y penser comme elle me l'avait si bien dit. Cette question pouvait très bien avoir l'air complètement anodine, sa réponse avait tout de même toute son importance même si elle pouvait sembler évidente.

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeSam 28 Mar - 1:13




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La peur était un sentiment si humain, si facile. Paniquant devenant comme une habitude insubordonnée. Lorsque ce sang violemment propulsé dans des veines creuses ne laissait qu'une adrénaline cumulante s'étiolait dans des pensées injectées de ce courage insatisfait. En cet instant, alors que le danger semblait se reposer, déraisonné, eux se contentaient d'une situation précaire où ils pouvaient s'offrir cette illusion de liberté, parlant d'un lendemain sans nommer les risques ou les contrefaits. Si Jules refusait d'entendre ce plan, cette vérité, c'était seulement car cela l'effrayait. Sa phobie des pertes, de voir tout ce qu'elle aimait, lui glissait entre les doigts. Refusant de ressentir encore une seule fois ce sentiment de déchirement, celui qui arrachait son coeur hors de sa poitrine pour le laisser dans le vide, ou encore cette impression d'être propulsée sur le sol à cause de la souffrance intenable. Jules ne pouvait plus, et elle gardait ce lot de faiblesse en elle pour éviter de tergiverser sur les risques d'une échappée contestée. Néanmoins, le "langage fleuri" de son meilleur ami la laissait souriante d'une telle situation, bien que précaire, ce dernier ayant toujours cette aptitude à la sortir de ses pensées noires. Puis il déposait un baiser sur son nez, la belle brune le fronçant comme une enfant, son visage se tordant en une grimace adorable. Puis comme à vif de toucher, en manque de proximité, Jules sautait au cou de Kaleb sans intentions particulières, juste par ce besoin de le sentir sous elle vivant et en bonne santé. Elle se hissait difficilement, glissant ses jambes autour de la taille du jeune homme en gigotant, ce dernier riant en la voyant faire. Puis, après quelques minutes de contemplation, Jules l'embrassait doucement, scellant ses lèvres aux siennes dans une envie soudaine, avant de tout simplement confesser ce coeur anesthésié.

- Toi aussi tu m'as manqué, mon petit singe.

Jules ne put s'empêcher d'émettre un sourire malicieux à ce surnom, ses doigts effleurant sa colonne vertébrale lentement. Laissant ce dernier tremblant, pantelant sous la légèreté de ce toucher. La jeune femme déposait sa tête dans le creux de son épaule non souffrante, sa gêne se nourrissant peu à peu dans cette pièce insalubre. Cet endroit où dans un désir malsain, s'était confronté dans la violence et la volupté des corps pour s'approprier le sien. A cette pensée, la brune tremblait légèrement, ses souvenirs devenant atrocité. Mais le contact des mains de Kaleb sur ses hanches la réveillait de sa stupeur créant une vague de chaleur dans tout son corps. Cette impression stéréotypée d'être protégée dans ses bras. Puis doucement, cette dernière en manque de proximité, se reculait sentant ce silence pesant, cette gêne agonisante. Tous deux pas vraiment habitués à ce genre de situation. Mais le regard du jeune homme l'accrocha d'un intérêt étrange, les sourires succédant à un sérieux tendu.

- Est-ce que tu me fais confiance ?

Comment pouvait-il lui poser une telle question alors que la réponse paraissait si évidente? La jeune femme était prête à perdre la vie à la place de la sienne, elle était prête à prendre des risques incommensurables pour le suivre. N'était ce pas suffisant? Jules savait pertinemment, que son silence quelques minutes plus tôt était significatif de doutes. Ce dernier devant se demander pourquoi elle évitait le sujet de leurs échappés. La brune abaissait son regard, ses doigts remontant à sa nuque pour s'y stopper.

"Bien sur, que je te fais confiance Kaleb." Elle remontait alors son regard, soufflant, blessée quelque part par le fait que celui ci ose lui poser une telle question, mais elle n'était pas prête à s'écarter même elle se rapprochait. Lentement ses doigts trouvant place dans le creux de sa joue, alors qu'elle déposait un baiser sur sa tempe tendrement. "Je veux juste pas en parler pour ne pas avoir l'impression que ce moment pourrait être l'un de nos derniers. Pour ne pas dire que j'ai peur de te perdre... " Elle murmurait ses mots difficilement confessant bien plus que des aveux hasardeux mais une part d'elle même.

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeLun 30 Mar - 3:14





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My Church offers no absolutes. She tells me, "Worship in the bedroom." The only heaven I'll be sent to. Is when I'm alone with you. I was born sick, but I love it. Command me to be well.

Un léger sourire fleurit sur mes lèvres à sa réponse et hochement de tête en signe de compréhension. Au temps pour moi, j'avais donc complètement mal interprété la chose, cela me rassurait. Ceci pouvait bien sembler futile mais sa réponse avait sa grande importance. J'avais besoin de l'entendre de sa bouche. Mais le pessimisme de Jules était par contre moins plaisant. Cependant, j'étais le dernier à pouvoir lui reprocher d'une telle chose. Après tout ce qu'elle avait enduré, toutes les embûches qui se sont trouvés sur le chemin, c'était pour le moins normale qu'elle s'attende désormais au pire. Surement une façon pour se protéger elle-même, de ne pas tomber de haut et se retrouver encore plus brisée qu'avant si notre plan se déroule mal. Une mesure de précaution, de préservation. Je fermais les yeux quelques instants sous ses gestes tendres tout en écoutant ses paroles. Ses confessions me touchaient profondément. La peur de perdre l'autre était complètement partagée. Les pertes endurées avaient tellement été importantes que maintenant la peur de les revivre était désormais omniprésente.

- Désolé, je sais que ça pouvait te sembler évident mais j'avais besoin de te l'entendre dire. Et je comprends ton ressentiment, on a tous les deux tellement perdus... Promis j'arrête d'en parler désormais, mais sache que je ne compte pas te perdre non plus.

Tout ce qui m'importait, c'est que Jules ne passe que des bons moments à mes côtés sans avoir à se préoccuper d'une quelconque chose. Comme retrouver sa petite grimace adorable qui ferait fondre en moins de deux secondes le cœur de n'importe qui. Une mimique qui vaut de l'or.

- Par contre, tu risques de me perdre rapidement, si tu ne descends pas de là bientôt. J'ai beau avoir pris du muscle depuis le temps, j'ai quand même mes limites.

Je m'esclaffai légèrement. Comment dire que je n'ai totalement pas envie de faire un câlin avec le sol, surtout qu'il a l'air bien dur et que moi j'étais déjà un peu amoché ? En somme, je ne suis pas très bien placé pour tester mes limites aujourd'hui. Même si j'appréciais le fait de l'avoir dans mes bras. Mais, je n'avais pas non plus envie que Jules se casse la gueule, faut le dire aussi. Allez pour accélérer le processus, je me mets à la chatouiller, pour l'aider à descendre plus vite, ça marche toujours normalement cette astuce-là. Et quoi de mieux que cela pour aussi détendre l'atmosphère en un claquement de doigts ?

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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeJeu 9 Avr - 22:34




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Les doutes étaient sources de regrets, des bribes du passé qui venaient saccager une confiance si aisée. Eux deux n'étant que spectateurs de leurs misérables et infortunes chances. A croire que tout pouvait changer, qu'eux aussi avaient le droit de vivre au lieu de survivre. Mais la réalité était utopie, illusion faussée. Ce cachot, cette prison, renfermait bien plus que ce corps abîmé que cet abîme de pensées. Les mots ne restant que des maux inavoués, des confessions outrepassées. Et se dire que tout reviendrait comme avant si facilement n'était que pure naïveté... Jules se persuadait que Kaleb n'avait pas changé, qu'il était resté le même mais au fond elle savait... Elle savait que cet homme avec qui elle avait partagé bien plus que des instants parfaits, était porté disparu dans cette enveloppe de chair. Ses yeux pourtant ne pouvaient s'empêcher de briller en le voyant si proche d'elle. En sentant que ses plaies semblaient bien moins ouvertes à ses côtés. Mais sa conscience bien qu'affublée restait insubordonnée. Lui rappelant toujours... Ce que ce dernier avait été prêt à faire pour sauver sa soeur. Prêt à abuser pour s'en sortir, restant inactif face à ce secret, face à ce marché de luxure. La brune ne pouvait s'enlever cette idée de la tête alors qu'elle détournait son regard et que ses mains finalement brisaient ce toucher intime.  

- Désolé, je sais que ça pouvait te sembler évident mais j'avais besoin de te l'entendre dire. Et je comprends ton ressentiment, on a tous les deux tellement perdus... Promis j'arrête d'en parler désormais, mais sache que je ne compte pas te perdre non plus.


Jules eut un léger sourire, un simple rictus distant. Contrant légèrement avec sa confession, elle abaissait son regard, son espoir dans un déséquilibre instable alors qu'elle ne savait plus comment agir. Etre flattée ou bien ne pas répondre? Car oui elle avait tellement de choses à mettre au clair, elle avait tellement à dire. Mais sa gorge serrée lui rendait la tache vaine, de plus que ses sentiments compliqués n'aidaient pas vraiment. Elle voulait le comprendre, savoir jusqu'à où ce dernier avait-il été prêt à aller pour survivre... Jules n'était pas dupe, elle n'avait pas été la première à se trouver en ce lieu et elle ne serait sans doute la dernière malheureusement...

- Par contre, tu risques de me perdre rapidement, si tu ne descends pas de là bientôt. J'ai beau avoir pris du muscle depuis le temps, j'ai quand même mes limites.

La jeune femme se fit sortir de ses pensées, réalisant que ce dernier, déjà bien amoché, devait supporter son poids. En un "oui pardon", elle commençait à gesticuler pour descendre de Kaleb, mais celui ci pour la faire lâcher prise plus rapidement eut une bonne idée. La chatouiller... Jules se tortillait comme une enfant, très sensible à ce genre de tortures, riant doucement, puis trouvant enfin appui sur le sol. Elle se cambrait, protégeant son ventre comme elle le pouvait. Suppliant, bégayant, pour que le blond s'arrête.

"Pitié, non."

Elle se tortillait, se retrouvant bloquée contre le mur face aux chatouillis du jeune homme, prise au piège. Et entre deux supplications, elle lui lâchait un 'je t'en supplie" inaudible. Ces mots étant bien trop familiers dans cette pièce, pourtant elle n'y pensait pas en cet instant, ne voulant pas stopper cet éclat de joie, toujours ombragé par un doute défait.
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MessageSujet: Re: We were born sick | ft. Jules [FINISH] We were born sick | ft. Jules [FINISH] Icon_minitimeMar 14 Avr - 2:50





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Les chatouilles, ou comment dominer son "adversaire" en moins de deux. C'est toujours drôle d'infliger cette douce torture aux autres et j'avoue que ce n'est pas la première fois que j'ai recours à cette méthode pour arriver à mes fins avec la jolie brune à son grand désarroi. Mais je n'en abuse pas non plus car je sais combien ça peut être très désagréable à long terme, bien que contrairement à Jules, je n'étais absolument pas chatouilleux à cet endroit-ci, mais deux autres endroits bien précis. Le cou et les pieds. Bien que je n'allais pas continuer longtemps mon rôle de bourreau, des bruits de pas me fit stopper toutes chatouilles, instantanément. Je n'osais même plus respirer, même plus bouger, le cœur battant à cent à l'heure. Je n'ose même pas imaginer dans quel état doit être la jeune brune. Heureusement pour nous, les pas continuèrent plus loin et je soupirai de soulagement. D'un côté, c'est vrai que je n'aurais pas dû m'en faire car j'avais la clé en cet instant même et de par ce fait personne ne pouvait entrer à moins qu'ils aient un double évidemment. Mais si par hasard on nous auraient entendus rire, cela aurait risqué de tout foutre en l'air. Cependant, les pas ne se sont pas arrêtés alors je suppose, qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Je n'en peux plus de cette situation, bénéficier que de quelques minutes de bonheur, juste quelques instants pour se couper du monde réel avant que tout revienne soudainement et brutalement en pleine figure. De plus, je venais de réaliser qu'il allait falloir que je parte de cette pièce, quitter Jules, incessamment sous peu pour ne pas éveiller les soupçons.

- Je vais devoir y aller, Jules. Je suis désolé...

Je n'avais tellement pas envie de me séparer d'elle. C'est avec le cœur serré que je l'enlaçais après lui avoir déposé un baiser sur le front. J'avais la désagréable impression de l'abandonner à son horrible sort à chaque fois que je quittais cette pièce. Elle était obligée de rester ici, sans défense, avec ce risque que quelqu'un d'autre que moi viennes pendant mon absence.Bien que je fasse tout mon possible pour que cela n'arrive pas. J'avais peur pour elle, à chaque fois qu'elle était loin de moi. Mais je comptais bien faire en sorte que la prochaine fois, elle franchira le pas de cette porte à mes côtés. Avec un énième regard triste en sa direction, je partais, fermant la porte derrière-moi.

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