Cela faisait quelques jours que je ne dormais que très peu, marchant sur une longue route. Je venais tout juste d'arriver au Kansas, je n'avais presque plus rien pour me nourrir et j'avais bu ma dernière goutte d'eau ce matin. Il fallait que je trouve la ville au plus vite, mais au moins, avec chance, on était en plein décembre, il ne fessait donc pas canicule ici. « Oh mon Dieu, c'est pas vrai ! » pense-je tel un homme en plein désert qui aurait trouvé un grand lac. Je voyais enfin des bâtiments au loin. Je sers mon sac contre mon épaule et attrape ma machette de mon autre main, me mettant à courir. Dans ma tête, je pensais à tout ce que j'avais envie de manger. Il faut dire qu'après avoir manger pendant une dizaines de jours la même maudite canne de blé d'inde, de nombreuses idées te viennes en tête. De plus que tu attends avec jubilation le moment où tu pourras la jeter par dessus ton épaule. Qui aurait cru qu'un jour ma vie tournerais autours de l'heure du décès d'une pauvre canette ?

Je la chasse finalement de mes pensées lorsque j'arrive aux abords d'un petit village, m'arrêtant également de courir. Je lève ma machette devant moi, marchant doucement, sur mes garde. Pourtant, le village semblait assez calme. C'est pourquoi qu'après un moment je reprend une marche relativement normal, m'attardant plutôt sur les bâtiments, attendant avec impatience le moment où j’apercevrai le marché du coin. Pour l'instant il n'y avait que des maisons. Je m'arrête finalement, me disant qu'en fin de compte, je n'étais pas obligé de trouver une épicerie, je pouvais fouiller les maisons. Je me met donc à les observer, jusqu'à ce que j’aperçoive un immeuble un peu plus en hauteur que les autres. Intrigué, je passe la rue, et tombe face à face avec un marché. Je n'avais jamais trouver une bâtisse aussi belle de toute ma vie ! Sans perdre une minute, je traverse la rue, après avoir regarder à gauche et à droite. J'hausse ensuite le sourcil, me demandant pourquoi j'avais fait ça, surement par réflexe. Une fois devant la porte coulissante de l'épicerie, je lève ma machette à nouveau devant moi alors qu'elles s'ouvrent. Une fois à l'intérieur, j'attend quelques secondes, afin de savoir si j'avais de la compagnie. Entendant des grognements, je cogne contre le mur à côté de moi, et attend qu'ils viennent à moi. Heureusement ils n'étaient que deux. Ils portaient des polos vert lime qui piquaient presque les yeux. Juste à cause de cet uniforme, j'aurais refusé de travailler ici !

Alors qu'ils s'approchaient de moi, je donne un coup de pied sur le torse du premier rôdeur. Il recule et tombe, ce qui me donne le temps de m'occuper de sa collègue. Sa tête tomba au sol, et je pus m'occuper du deuxième, utilisant ma machette comme d'une hache. Une fois cela fait, je me met à serpenter les rangées, toujours un peu sur mes gardes. Une dizaine de minutes plus tard et 3 rangées plus loin, je range finalement ma machette, me mettant à attraper tout ce qui me semble potable afin d'en faire une pile. Une trentaine de minutes plus tard, j'avais rassembler beaucoup de nourriture. Je passa une dernière fois dans toute les rangées, au cas où j'aurais oublier quelque chose, avant de revenir chercher mes provisions. Mais lorsque j'arriva dans la troisième rangée, une jeune blonde était déjà pencher sur ma pile, entrain de me voler ce que je venais de rassembler !
- HEY ! Qu'est-ce que tu fais ? cris-je alors, me précipitant sur elle.
J'attrape son sac et le vide sur ma pile, afin de récupéré ce qui m'appartenais, avant de lui lancer dessus.
- Trouve tes propres provisions voleuse !