{FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ.
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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
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{FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ.

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Fredricksen A. Hardwick

Fredricksen A. Hardwick
Fredricksen A. Hardwick
ADMINISTRATOR
{FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Original

× Âge du perso : : Trente-et-un ans, un peu vieux le petit.

× Caravane + colocataires : : Caravane 4A en compagnie d'Alliyah, Théa et Seth.

× Poste assigné : : Mécanicien au garage, ce qui lui fait très plaisir.

× Messages : : 2841

× Points de vie : : 139

× Copyright : : MYERS. (signature & avatar)

× Avatar : : Paul Wesley.

× Et ton p'tit pseudo ? : : MYERS.




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MessageSujet: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeLun 4 Mai - 2:07



tears in their beers


NOW YOUR WORST NIGHTMARES COMES TO LIFE

LUKE AND FREDRICKSEN | Carry on my wayward son, there'll be peace when you are done. Lay your weary head to rest, don't you cry no more. Carry on, you will always remember. The center lights around your vanity.




Quel enfoiré ! me dis-je à moi-même, boitant péniblement. Il y a quelques jours de ça, je m'étais battu avec un autre survivant, il avait essayé de me prendre ma machette en plein massacre de rôdeurs ! Traître va.. Il devait vouloir mes vivres, se disant que j'étais assez stupide pour me laisser faire, finissant entre les mâchoires de ses choses sanguinaires. Ce n'était pas me connaître, pas me connaître du tout. Il avait retenu sa leçon je crois, je l'avais laisser crever de faim dans un puits après lui avoir volé ses affaires. De toute manière, mort ça ne lui servirais plus à rien. Je n'étais pas un meurtrier, j'aurais pu lui trancher la gorge, lui couper la tête et la donner à manger au pigeon. Enfin, aux rôdeurs devrais-je dire, il faut actualiser nos expressions !

Putain ! me plains-je en finissant par m'asseoir. J'étais un foutu estropié ! Je n'arrivais même plus à me déplacer, ça m'enrageait.. Je secoue légèrement la tête tentent de me calmer, puis m'installe contre un arbre, je regarde les alentour avant de me pencher sur ma plaie. Ce porc avait réussis à m'entailler avec son canif. C'était presque une éraflure, j'aurais pu me faire ça en tombant de mon vélo, pourtant ça me faisait un mal de chien. J'espérais que ce ne soit pas infecté.. C'était tellement rien que je n'est même pas pris le temps de me faire un bandage, je crois qu'au début je ne m'étais même pas rendu compte qu'il m'avait coupé. De toute façon je n'avais même pas de bandage, et les vêtements que je portait n'était pas ce qu'on qualifie de propre, je me serais condamné moi-même.. C'était pas vrai que je me ferrais tuer par une égratignure. De peine et de misère je me relève, m'aidant du tronc de l'arbre, puis continue à marcher, toujours en boitant et en grimaçant. J'avais l'air d'un vieillard bon Dieu.. Je ne pourrais jamais me défendre contre une horde de zombies comme ça, je devais trouver un endroit où me poser quelques jours le temps que je me remette.

Je commençais à avoir chaud et à me sentir étourdit, ma vue était brouillé, je fonça presque quelques fois dans des arbres. Je commençais vraiment à être dans les vapes, j'étais fatigué et mes muscles me tiraient, j'aurais pu m'écraser sur le sol simplement pour sentir l'herbe fraîche contre mon visage, mais je n'étais n'y stupide, n'y suicidaire. Après quelques minutes pénibles de marche, je finis par apercevoir une forme rouge au loin, cela me pris quelques pas de plus pour m’apercevoir que c'était en fait un pick-up. Peu importe, j'avais vraiment besoin de dormir. J'y lance mes deux sacs puis monte en manquant de perdre pieds. Une fois dans la boîte, je tasse le coffre à outils et les poutres de fer puis m'installe dans le fond de la boîte. Je caches mes deux sacs dans le fond après avoir sortit une couverture de laine. Je détestais ce genre de couverture, ça piquait la peau, mais en temps d’apocalypse on ne pouvais pas se permettre de faire son difficile, de plus que je commençais étrangement à grelotter alors que quelques minutes avant ça j'avais l'impression de suer des seaux entiers. Je m'enroule dans ma couverture, gardant tout de même ma machette avec moi ; on ne savait jamais.. Je ne tarde pourtant pas à m'évader dans un autre monde..


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeLun 4 Mai - 19:11


NIGHTMARE
Son père adoptif venait de le lâcher. Il ne voulait pas aller dans cette fameuse zone avec lui, alors Luke ; bon fils qu'il était ; ne lui avait pas tenu la jambe plus longtemps. Il le connaissait suffisamment pour savoir qu'il ne changerait pas d'avis. N'ayant pas de force à gâcher pour se battre contre lui, leur route s'était séparée. C'était son choix, sa décision. Luke respectait ça. S'il préférait rester dehors à se les geler et à galérer jusqu'à la fin de ses jours, qu'il le fasse! Luke n'avait jamais eu besoin de lui pour se protéger de toute manière. Du moins, c'est ce qu'il se répétait en boucle depuis plusieurs jours, comme pour essayer de se rassurer. Il devait juste rester vigilant, voler discrètement et en dernier recourt, tuer. Mais pour l'heure, l'adolescent ne vagabondait pas dans les rues, la température l'obligeant à rester enfermé les trois-quarts de la journée. L'avantage d'un tel temps, c'est que les zombies semblaient beaucoup moins actifs qu'à l'ordinaire. Peut-être était-ce le fait que leurs articulations étaient gelées ou quoi... Dans tous les cas, cela rendait heureux l'adolescent qui ne vivait plus dans la même angoisse que les jours d'été et de grosse chaleur. Il avait trouvé une petite maison dans un quartier qui lui semblait plutôt tranquille. Il avait même réussi à se dénicher une boite entamée de céréale périmée, une BD qu'il avait déjà lu au moins cent fois et même une bouteille de soda sans bulles. C'était le paradis.

Assit dans ce qui restait de la cuisine, il entendit des bruits étranges venant de la rue. Tirant discrètement le rideau comme pour éviter que le zombie ne le remarque, il attrapa immédiatement son fusil en s'apercevant que le bruit en question était en réalité celui d'un homme bien vivant qui...Boitait ? Il semblait mal en point, au plus grand soulagement de Luke. Il ne représentait donc pas une menace directe. L'observant passer son chemin, il ne relâcha pas pour autant sa garde. Qui lui disait qu'ils n'étaient pas plusieurs ? Et que cela n'était en réalité qu'un leurre pour attirer d'autres survivants ? La prudence était de mise et c'est pour cette raison qu'il attendit plusieurs heures avant de sortir de sa cachette. Un zombie errant sur la droite, mais suffisamment loin pour ne pas attirer son attention pour le moment. Il attendit toutefois que celui-ci change de rue pour se faufiler jusqu'au pick-up où l'inconnu s'était échoué. Dégainant son couteau, il s'approcha à pas de loup. Il semblait réellement mal en point, mais on était jamais trop sur de soi. Ses paupières commençaient à sauter comme pour annoncer un réveil. Un violent coup de poing dans la tempe lui calma l'envie de refaire surface. Et comme on le pense si bien : un de plus n'est jamais un trop ! Lui redonnant un nouveau coup pour être sûr de le mettre K.O, il passa alors rapidement à la vérification "morsure". Heureusement, il semblait juste bien ouvert de la jambe.

« Ok mon gars. J'espère que tu as de l'eau putin... Rien qu'une gorgée. Je veux plus boire l'eau des chiottes. » Passant par-dessus lui en enjambant son corps inanimé, il se jeta sur son sac avant de le mettre sur son dos. Aussi vite arrivé, aussi vite repartit. Sautant de l'arrière du pic-up, il se dépêcha de le contourner pour se cacher à l'avant, voyant bien que le zombie de tout à l'heure venait dangereusement dans sa direction. Ou devrait-il plutôt dire dans leur direction ? Oui, il allait le laisser s'approcher de ce type, qu'est-ce qu'il en avait à foutre de son sort après tout ? Il ne le connaissait pas, il était déjà en train de crever et Luke n'était clairement pas médecin. Puis, qui lui dit qu'il en aurait fait de même pour lui ? Un petit coup d’œil rapide sur le côté du pick-up pour voir le zombie déjà les bras tendus vers le corps du survivants assommé. Luke hésitait... N'allait-il pas regretter son acte ? Il lui suffisait de partir, il avait ce qu'il voulait : le sac de ce gars.

Mais non, sa conscience avait encore une fois été la plus forte. Longeant la voiture avec rapidité, il passa derrière le zombie qui s'apprêtait à se faire un festin. Un coup dans l'arrière du genou et celui-ci bascula lamentablement en arrière avant de s'écraser sur le sol. Le coup de grâce lui fut rapidement infligé et Luke fut bien emmerdé pour la suite. Comment allait-il transporter le gros jusqu'à chez lui... ? Il devait bien peser facilement 75kg. Bien vite, il remarqua que la rue semblait légèrement inclinée en direction de la maison, aussi il prit les commandes du pick-up ouvert avant de desserrer le frein à main ; ça au moins il savait le faire; faisant reculer le véhicule assez rapidement jusqu'à sa porte. Peut-être la rue était-elle légèrement plus inclinée qu'il ne l'avait imaginé car quand il resserra le frein à main, la voiture s'arrêta brusquement. Laissant un bruit lourd s'échapper de l'arrière du pick-up. « Merde. » murmura-t-il avec affolement. Il descendit de la voiture pour courir à l'arrière, voir ce qui s'était passé. « ça va pas arranger son état ça... » dit-il dans un long soupire en regardant le survivants la face contre par terre, toujours inconscient. Du moins il l'espérait. Une égratignure de plus ou de moins, qui le remarquerait ? « Bon...Au moins j'ai pas besoin de le descendre du pick-up... » avoua-t-il un sourire moqueur sur les lèvres. « Aller mon gros, on est bientôt arrivé. Faut t'accrocher ». Luke n'attendit pas plus longtemps avant de l'attraper par les pieds et se mettre à le traîner dans le jardin. Heureusement que Luke y était allé fort avec ses coups de poing. Vu tout ce que ce pauvre type était en train d'endurer, il lui aurait sans doute passé l'envie de se foutre de lui.
***
Le livre "les petits gestes de premier soin" dans une main et son pistolet de l'autre, il l'observait reprendre connaissance silencieusement. Luke avait préalablement attaché les mains de ce type avec tout le gros scotch qu'il avait pu trouver dans la maison. Il avait vidé tout le rouleau sur ses poignets et sur ses chevilles. Luke ne courrait aucun danger, il était clairement en position de force et s'il se montrait trop dangereux, il l'achèverait. Il ne voulait plus prendre de risque inutile. C'était terminé de risquer sa vie pour des gens dont il ignorait tout. Et dans le cas contraire, il le détacherait. Ne souhaitant pas se faire un ennemi bêtement. « Je t'ai trouvé dans un pick-up à quelques maisons de là. Désolé de t'annoncer ça mais... Ta jambe. Enfin ta plaie là. Elle est infectée. J'ai faillit gerbé... ». Il lui tendit sa propre bouteille d'eau avec un petit cachet de sa réserve personnelle. « C'est du Tylenol, avale. J'ai essayé de nettoyer un peu ça. T'as de la chance, il y avait du sel dans la cuisine et un peu de gaz pour faire bouillir de l'eau... J'espère que ça a suffit à la rendre potable parce qu'elle vient des toilettes de l'étage... Comment tu t'appelles ? ».
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeLun 11 Mai - 21:36



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Mon réveil fut loin d'être agréable, finalement le repos ne m'avait pas du tout aider. Je regarde autours de moi, assommé, on aurait dit qu'on m'avait frappé, sur le coup je m'étais dit que c'était la fièvre, mais non, ma douleur à la tête persistait, on m'avait réellement frappé. Mais pourquoi ? J'étais complètement dans les vapes, à moitié mort, on n'avais pas besoin d’aggraver mon cas quand même. Je finis par m’apercevoir de la présence d'un garçon et sursaute, c'est à ce même moment que je sentis que mes poignets était liés. Je ne m'attarde donc pas plus que ça au garçon, me mettant à gigoter légèrement, je sentis alors que mes chevilles avaient subit le même sort. Stupidement la seule chose que je me dis à ce moment c'est qu'enlever tout ce scotch de mes poignets ferrais un mal de chien. Je lève finalement les yeux vers le garçon, haussant un sourcil, j'en revenais pas que je me faisais avoir par un gamin, il allait certainement me laisser pour mort et me prendre mes.. Les petits gestes de premier soin ? Je pouffe de rire, oh là c'était le pied, les petits.. gestes.. Je n'arrive même plus à penser tellement je m’étouffe de rire, finissant même par m’étouffer pour de vrai. Je grimace, me tournant sur le dos, ma jambe me tirais c'était horrible. Le garçon ce met ensuite à parler, me disant que ma plaie était infectée. Nah jure ? Le plus ironique c'est que.. Bon Dieu il y avait des mangeurs d'hommes partout dans les rues et moi je trouvais le don de crever d'une autre manière. Je penche légèrement la tête, voyant le garçon me tendre une bouteille d'eau et un cachet. Je commençais à me demander pourquoi il m'avait attaché, visiblement il n'avait pas de mauvaises intentions, avec son magnifique livre et ses sachets. Je me demandais également pourquoi il m'avait apporté ici et pourquoi il prenait la peine de m'aider, j'étais condamné, en plus qu'il ne me connaissait même pas, qu'est que sa pouvais lui foutre que je crève ? Les gens meurt chaque jours et depuis l'épidémie s'était peine perdu, la race humaine allait s'éteindre pour toujours. Lui il avait encore toute une vie de misère devant lui, alors pourquoi se soucier des vieux qui crèvent dans des boîtes de pick-up ? Bah j'avoue qu'il ne devait pas vraiment avoir mieux à faire que de s'occuper des estropiés. Je finis donc par être obligé de me redresser, difficilement puisque avec des mains ligotés et une jambe en compote je devais juste avoir l'air d'un verre de terre qui essaye de danser la samba. Une fois assis, j'attrape le sachet et le fourre dans ma bouche avant de l'avaler avec un peu d'eau, j’espérais que ça m'aide un peu. Je me pose contre le mur, regardant l'état de ma plaie, ce qui me fait grimacer à nouveau. Je laisse ensuite ma tête tomber sur le côté, un peu découragé. Il avait même prit le temps de la nettoyer, il fallait dire qu'il était débrouillard quand même pour un gamin, la plupart d'entre eux étaient surement déjà mort à l'heure qui l'est, mais je n'étais pas mieux, adolescent j'étais loin d'être débrouillard. Je demandais même à ma mère de faire mon lit alors survivre à l'apocalypse... Cette pensée me rend tout de même un peu triste, cela faisait un moment que je n'avais pas penser à ma mère, il faut dire que la fin du monde est quelque peu exigeante. Je sors de mes pensées alors que le garçon me demande mon nom, mais je prend quelques minutes avant de me décider à répondre, je venais tout juste de me réveiller pourtant mes yeux se fatiguaient déjà. J'ignore finalement sa question, en posant une à mon tour. « Ma machette.. Est-ce que t'as ma machette ? » demande-je alors en essayant de me redresser un peu, mon dos me faisant souffrir, il m'avait pris pour son punching bag ou quoi ? Je grimace encore une fois, portant de nouveau mon regard sur le brun. « Pourquoi tu m'as attacher les mains si tu voulais pas me voler et me laisser pour mort ? » demande-je ensuite, levant mes deux mains collés ensembles devant moi comme si il ne savait pas lui-même ce qu'il avait fait. Je demandais ça mais j'avoue que si je m'étais vu la face je ne m'aurais pas fait confiance non plus, on savais jamais ce que les gens pouvaient faire pour survivre de nos jours, j'imagine que lui aussi en avait rencontré des connards sur sa route. Je souris légèrement en pensant justement à un certain que j'avais laisser dans un puits, mais mon sourire s’efface rapidement lorsque je me dit à moi-même qu'il m'avait eut lui aussi. Une blague c'est drôle seulement lorsque tu ne te faisais pas tirer par l'oreille ensuite.. Je souffle, épuisé, je me laisse tomber contre le sol, regardant le plafond, j'avais l'impression d'être entrain de crever, c'était trop bête de mourir de cette façon, c'était pire que la honte. Être allez si loin pour être achevé par un petit canif de femme.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeLun 11 Mai - 23:55


NIGHTMARE
Ok, ce mec semblait gravement atteint du ciboulot. Il se réveille et la première chose qu'il fait, c'est rire ? Comme preuve d'honnêteté il y avait quand même mieux, il fallait bien l'admettre. Déposant son livre sur le sol, il se redressa doucement de son siège, voyant bien que l'inconnu ne comptait pas coopérer aussi aisément qu'il l'aurait souhaité. Mais quitte à devoir décamper d'un seul coup, Luke préférait mettre toutes les chances de son côté et par conséquent, être debout prêt à prendre ses jambes à son cou. Son sac à dos étant déjà bouclé et les affaires de ce pauvre type déjà à l'intérieur. Toujours prévoir le pire, c'était le seul moyen de survivre par les temps qui courent. Lorsque celui-ci ignora sa question, Luke se senti immédiatement en danger. Une boule d'angoisse se forma dans son estomac vide, lui faisant comprendre qu'il venait de commettre une énorme bêtise. Il n'aurait jamais dû ramener ce fou chez lui... Pourquoi ne répondait-il pas tout simplement à la question ? Pourquoi fallait-il qu'il complique les choses ? Bon... Peut-être à cause des deux coups dans sa boite à cassoulet qui lui avait détruit ses trois derniers neurones, certes. Mais là n'était pas la question ! Son comportement ne rassurait pas Luke, vraiment pas. Il avait même peur. Avoir passé deux mois en compagnie de Vince lui avait fait oublier ce sentiment d'insécurité qui pouvait l'envahir à tout moment. Voyager seul était pourtant si terrifiant... Comment avait-il pu l'oublier aussi facilement ? Luke était un enfant et par conséquent, Luke était vulnérable. Oui.. Sauver les gens c'était des conneries, ça ne servait plus à rien aujourd'hui. Un de plus ou un de moins, quelle différence cela pouvait-il bien avoir ? Il l'admettait, c'était une erreur. Erreur qu'il ne commettrait plus de sitôt. La prochaine fois, il laissera crever le gars dehors sans y faire attention, même si cela était dur à accepter. Braquant son beretta sur lui, il recula d'un pas avant de froncer légèrement les sourcils, l'écoutant divaguer sur une histoire de machette. La belle au bois dormant se réveillait enfin et le premier truc qui s'échappait de sa bouche, c'était le mot machette ? Soit il était fou, soit il se foutait de sa gueule, dans les deux cas ça ne lui plaisait pas... Alors comme ça ce mec voulait jouer aux cons hein ? Qu'il en soit ainsi, Luke savait également être très con quand il le fallait. Manque de chance pour l'inconnu, c'était lui qui était en position de force.

Luke c'était peut-être montré trop aimable avec lui, peut-être qu'un peu plus de fermeté s'imposait. C'est lui, qui lui offrait hospitalité et soins. Alors la moindre des choses c'était de répondre à sa putin de question. La gorge légèrement resserrée par la peur, il se faisait violence intérieurement pour ne pas craquer : « Pourquoi je t'ai attaché ? Ça me semble pourtant putin d'évident non ? T'as l'air sacrément chelou. T'as vu ta gueule, sincèrement ? J'vois pas pourquoi je te ferais confiance. Des mecs comme toi, j'en ai croisé à la pelle. Je sais très bien ce que tu es capable de faire ok ? Mais pas de bol pour toi, je les ai butés, donc t'as pas intérêt à faire de mouvements brusques, ou prendre des initiatives pourries. Sinon je te jure que je te rebalance dehors. Et crois-moi qu'y a des impatients dehors qui n'attendent que ça, d'pouvoir bouffer. » Retirant la sécurité de son arme d'un petit coup de pouce, il resta toujours à une certaine distance de l'inconnu : « Et c'est pas parce que je t'ai sorti de ta merde que je vais pas pour autant te voler. T'as des trucs bien sympathiques et je compte pas faire l'impasse dessus. Surtout si tu crèves. Et puis ça serait la moindre des choses, vu que je t'ai filé un medoc. » Observant toujours ses moindres faits et gestes, il était loin d'avoir terminé son petit discours. Luke voulait que les choses soient bien claires entre eux. Il prit une nouvelle inspiration avant de poursuivre, les mains légèrement moites : « J'en ai rien à foutre de ta machette. Je t'ai posé une question, c'est pas compliqué si ? Mais finalement tu sais quoi ? Je m'en fous de ton nom. Tu vas répondre à d'autres questions. Et j'espère pour toi que tu vas bien répondre. Je suis peut-être qu'un gamin, mais tu ferais mieux de pas trop me prendre pour un con. » Un léger mouvement de fusil pour lui rappeler où se trouvait la menace au cas où l'autre fou aurait eu tendance à se croire en sécurité. « Comment est-ce que tu t'es blessé ? Et est-ce que tu es avec des gens ? Si oui, où ils sont ?» Il était clair que Luke était tendu et même s'il se forçait à garder un air implacable, certaines de ses mimiques ne pouvaient pas tromper bien longtemps.

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeMar 12 Mai - 0:54



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Toujours couché sur le dos, je le vois en coins de l’œil se relever, il ne répondais pas à mes questions, mais j'imaginais qu'il n'en avait pas besoin puisqu'il n'était pas difficile de deviner que ma machette se trouvait certainement dans son jolie sac bien remplis. Ce sale gosse. Si seulement je n'étais pas attaqué par le scotch je lui botterais le cul avant de récupéré mes choses. Ils avaient quoi tous après mes choses ? Nah de Dieu je n'avais rien d’exceptionnel sur moi, est-ce qu'on pouvait les laisser tranquille trente secondes ? La chaise musicale ça allait à un moment. Lorsque le gamin sort son fusil, je souris en coin, puis lève ensuite les mains. « Oh non je t'en supplie ne tire pas » dis-je en imitant une voix de femme, me remettant à rire. Je me tourne ensuite pour m'asseoir de nouveau, ce qui fut une chorégraphie presque habile. Apparemment je l'avais vexé. Je ne le croyais pas capable de me flinguer, je croyais qu'il mentait. Il avait sûrement tué une de ses choses mais un humain ? J'en doutais fortement. Il était certainement capable de partir et de me laisser crever sans rien ici avec comme seul ami ce chère scotch, mais il n'avait pas vraiment d’intérêts à me tuer de ses propres mains. Peut-être pour que je ne le retrouve pas, mais sincèrement avec tout ce qu'il avait mis sur mes poignets et mes chevilles je n'était pas prêt de sortir de cette baraque, à moins que je me décide à faire la cheville mais avec ma jambe je doutais de mes capacités à me rendre à la porte d'entrée et puis même si je sortais, je me ferrais bouffer en moins de deux. Le garçon se lance ensuite dans un interminable discours. Lorsqu'il mentionne le manque de confiance qu'il accordait à ma tronche, j'hoche la tête, complètement d'accord. Le brun ne rigolait point mais j'avoue que cette situation ne pouvais que me faire rire, et cela devait certainement ce voir. Je n'arrivais pas à le prendre au sérieux, ce n'était pas de ma faute.

Chelou ? C'est pas moi qui ramasse les hommes dans les boîtes de pick-up pour les taponnés de sel.. lui-répondis-je intérieurement, souriant. Je plisse les yeux, haussant ensuite un sourcil, ce que j'étais capable de faire ? Attend il parlait être capable d'avaler un cachet ou de parler ..? Je secoue un peu la tête, étant plus perdu par ses propos qu'intimidé. Je lève ensuite les yeux vers le garçon alors qu'il retirait la sécurité de son pistolet, continuant à radoter comme une vieille femme. Pourtant ses propos commençaient à m'énerver et malheureusement pour moi ça ne m'apporterait rien de bon. Détournant le regard, je sers les dents, j'avais une soudaine envie de lui sauter dessus et de l'étrangler avec son foutu scotch, mais si je m'avançais il allait peut-être tirer, il commençait légèrement à capoter le p'tit gars, pour une raison qui m'étais malheureusement inconnue. Lorsqu'il finit enfin son discours de princesse, je me tourne vers lui, les dents toujours serrées.« Je vais t’embrocher par le cul et te faire tourner au-dessus d'un feu comme un petit cochon » dis-je comme le ferrais un psychopathe en manque de sang frais. Ensuite incapable de garder mon sérieux, je me remet à rire, soufflant quelques secondes plus tard : il était loin d'être marrant lui ! Enfin, non, il l'était mais sans s'en rendre compte. À moins que c'était moi qui était pas marrant ? « Écoute, calme-toi mon gars, je voulais juste savoir où était ma machette tu as pas besoin de te mettre dans tout tes états comme ça. Mon nom t'intéresse autant que ça ? Tu m'as fait une belle petite crise juste pour ça pourtant ! » Je souris de plus bel, décidant de répondre à sa deuxième question pour ne pas qu'il me refasse un long discours sur le fait qu'il s'en foutais de tout, que j'étais chelou et qu'il fallait que je me regarde dans une glace parce que j'étais trop beau ! Quoi ? Ça fou quoi là ? « C'est un con qui m'a entaillé avec son canif, il a essayer de me prendre ma machette alors qu'on était en pleins massacre de rôdeurs, alors résultat je l'ai laissé crever dans un puits. Tu as toujours envie de me voler ma machette p'tit gars ? » Je lève les deux mains devant moi, tapotant d'un doigt mon crâne pour lui indiquer d'utiliser ce qu'il avait entre les deux oreilles avant de faire quelque chose de stupide, abaissant ensuite mes mains que j'agite légèrement puisque mes poignets commençaient à me gratter grave là-dessous.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeMar 12 Mai - 22:49


NIGHTMARE
Ok. Ça ne servait définitivement à rien de discuter avec ce type, c'était maintenant clair comme de l'eau de roche. Prêt à l'abandonner là, il marqua tout de même une pause quand celui-ci se décida enfin à répondre à l'une de ses questions. C'était bien, mais un peu trop tard, il avait déjà perdu suffisamment de temps avec ses conneries et ses blagues pourries. Il ne voyait pas pourquoi il se faisait chier à essayer de le remettre sur pied. Bon si, il savait pourquoi, mais pourquoi fallait-il qu'il soit tombé sur un type comme ça... ? Luke aurait presque eu pitié de lui. Après tout, comment rester de marbre en le voyant s'agiter comme une larve unijambiste asthmatique sur le canapé ? C'était tout simplement affligeant et hilarant... Et il aurait presque pu rire si celui-ci ne lui faisait pas aussi froid dans le dos. Tout ce qui sortait de sa bouche l'énervait, au plus haut point. Luke perdait patience, vraiment... Mais lorsqu'il le menaça de l'embrocher comme un porc, il ne put s'empêcher de sourire à son tour. Il était sérieux là ? Arquant un sourcil en observant le paquet cadeau qu'il était devenu avec tout ce scotch, il répliqua avec un petit rire moqueur : « Sérieux ? J'aimerais bien voir ça... » En fait vous savez quoi. Après réflexion il n'avait pas l'air si menaçant que ça, il semblait juste... Con et épuisé. Lorsqu'il lui expliqua l'origine de sa blessure, il baissa immédiatement son flingue, levant à la place l'une de ses mains tout en secouant doucement sa tête. Ce mec était vraiment taré... « T'as mis ta vie en jeu pour une simple machette ? Sérieusement ? ... On a clairement pas les mêmes valeurs... Mais t'inquiète pas, je vais te la rendre ta machette, ne pleure pas va. Elle est bien trop lourde pour moi de toute manière, ça me ralentirait plus qu'autre chose. » Repoussant la sécurité avant de rengainer son beretta, il le glissa à l'arrière de son jean. Posant ses mains sur ses hanches, il se mit à le regarder fixement. « Bon... Qu'est-ce que je vais faire de toi... » soupirât-il doucement comme s'il n'y avait plus aucun espoir de sauver la santé mentale de ce type. Luke avait besoin de réfléchir, au calme. Aussi, il le laissa seul avec sa folie dans le salon quelques instants. Histoire d'aller chercher les céréales qu'il avait trouvé la veille. Il y avait facilement de quoi faire quatre bons bols et ça c'était la bonne nouvelle de la journée. Gardant toujours un œil sur son prisonnier, il attrapa deux bols qu'il jugea de pas trop suspicieux qu'il remplit doucement de pétales soufflés. Malgré son côté un peu brutasse, il semblait quand même honnête. Il aurait très bien pu lui mentir pour que Luke le détache avant qu'il n'essaye de l'étrangler, ou pire. Cela le faisait réfléchir. Peut-être avait-il juste besoin d'une chance... D'un pas motivé, il retourna donc dans le salon pour lui poser son bol aux pieds du canapé, en prenant bien soin de ne pas trop s'approcher de lui au cas où il aurait essayé de le choper. Cette fois-ci, il allait essayer de se montrer sympathique, c'était la dernière tentative. Parce que la persévérance, c'était une qualité même quand on était con.

Dégustant ses céréales à côté de lui, le regard blasé, il ne savait plus vraiment quoi dire pour ne pas que l'autre énergumène se renferme sur lui-même. Ou pire, qu'il continue de se foutre gratuitement de sa gueule. Peut-être fallait-il qu'il fasse le premier pas... Après tout, il n'était plus à ça près. « Je m'appelle Luke... » Dit-il finalement et avec beaucoup de difficultés. Tandis qu'il repensait à tout ce qu'il avait pu lui balancer à la gueule une chose lui semblait quand même étrange : « Ton gars là, qui t'a fait ça... Tu l'as laissé dans un puits, mais genre... Tu l'as pas tué avant ? T'es sûr qu'il va pas te retrouver... ? C'était pas super malin quand même... Ça prend deux secondes et ça peut te sauver la vie... Si le mec est aussi fou que toi, tu nous mets tous les deux en danger là avec tes conneries... » Marchant doucement vers son sac en croquant toujours ses céréales, il sortit une photo de son sac, photo qu'il fit à son tour glisser sur le sol à côté du canapé. « Et j'ai pas besoin de ça non plus, je peux même te le rendre toute suite, la machette faudra attendre un peu par contre. Tu comprendras pourquoi... C'était ta femme ? Elle était jolie.»
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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeMer 13 Mai - 15:24



tears in their beers


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Le garçon c'était visiblement calmé un peu, qui aurait cru que le menacer était la solution ? Je notais ça, la prochaine fois qu'on m'attaquais avec du scotch je menacerais le type de l'embrocher par le cul et tout irais bien, en revanche j'espérais que ça n'arrive plus, et j'imagine que vous comprenez pourquoi. C'était désagréable, j'arrivais à peine à bouger comme ça et en plus, sa me démangeait comme l'Enfer. Même si le brun semblait plus détendu, il n'était pas plus prêt à me détacher, et j'imagine qu'il avait quand même raison, moi-même je le trouverais stupide de me détacher tout de suite, mais c'est tout de même ce que je voulais. Je savais que je n'avais pas l'intention de lui faire du mal, enfin même si je le voulais il me mettrait K.O avant que je puisse me lever du sofa, mais de toute façon je n'avais pas de raisons de le faire, à lui de ne pas m'en donner. « Moi aussi j'aimerais bien voir ça » dis-je avant de rire un peu. C'étais une réaction plus qu'espéré, après tout vu comment il était tendu quelques minutes plus tôt il aurait tout aussi bien pu me prendre au sérieux et partir en courant. Alors là j'aurais été dans la merde.. Il fallait tout de même que je pense à un moyen de me détacher tout seul si, avec mon caractère de merde, je finissais par le faire partir en courant, ce qui ne m'étonnerais pas, je me connaissait bien. Disons qu'en plus de tout ça, on s'accrochais un peu niveau caractère, ça faisait des flammèches et j'espérais seulement que tout ça ne prenne pas feu.

Lorsqu'il m’entonne ma machette, je me redresse rapidement. Ah ! De la coopération. Enfin. Je ne peut m'empêcher de sourire à sa déclaration, content qu'il veule bien me la rendre, c'est tout ce que je demandais, moi. Je froisse pourtant les sourcils lorsqu'il me dit, d'une façon qui voulait bel et bien dire t'es con mon gars, que j'avais risquer ma vie pour ma lame. Bien entendu ! De nos jours on ne pouvais faire confiance qu'à nos armes, et sans elle je ne serais pas ici, alors oui je ne laisserais personne me la prendre, d'ailleurs de nombreuses personnes s'était fait menacer de façon.. violente, les mettant en garde si derrière leurs petites têtes de détraqués ils avaient l'idée suicidaire de vouloir me la prendre. « C'est plutôt lui qui à risqué ça vie pour une machette, t'as pas écouté ce que j'ai dis ? Il a voulu me la prendre en plein combat, m’offrir en offrande aux rôdeurs pour pouvoir se barrer vite fait alors que j'me ferrais bouffer les tripes ! Il mérite de pourrir dans son trou va » réplique-je de façon légèrement violente. Après tout c'était normal d'être en colère quoi, c'était un beau salop celui-là, et regardez-moi maintenant ! J'étais au bord du gouffre, j'étais entrain de crever, de sombrer dans la noirceur absolue à cause de son petit canif qui, avec réflexion, aurait du me servir pour lui couper les dix doigts un par un et doucement pour bien le faire souffrir. Mais quoi ? Je ne faisais que mon devoir de brave citoyens, comme ça il ne volerais la machette de plus personne. Je méritais une médaille, va ! Après m'être un peu énervé dans ma tête, je lève les yeux vers le garçon qui me regarde comme un chien qui viendrais de pisser sur le tapis. Il sort alors de la pièce, me laissant seul quelques minutes. Rapidement je regarde alors autours de moi, quelque chose devait bien être susceptible d'être un minimum coupant, je devais absolument trouver quelque chose, je ne tenais pas particulièrement à crever ici avec mon scotch.. Un bruit d'armoire et de ce qui semblait être des bols me sort rapidement de mes pensées. Je lève la tête vers la cuisine, tirant mon cou pour essayer d'y voir quelques choses mais rien, je ne peut donc voir ce qu'il avait fait dans cette cuisine qu'une fois qu'il en ressort. Doucement il s'avance et pose un des deux bols qu'il tenait sur le sol prêt du canapé, restant un peu méfiant. Je souris alors en coins. « Je ne vais pas te mordre non plus » souffle-je d'un ton moqueur, attrapant le bol. Je me demandais bien comment j'allais faire pour bouffer moi... Je finis par avoir une idée. Je pose mon bol contre mes jambes que je tend, puis attrape la cuillère, la remplissant doucement de céréales, mais une fois fait, je reste immobile, la cuillère droite devant moi. Comment je faisais pour foutre tout ça dans ma bouche maintenant ? Je souffle, puis recommence, cette fois je suis plus intelligent. Avant t'attraper ma cuillère, je tourne mes mains de côté, de cette façon j'arriverais à manger sans trop en foutre partout, enfin je l'espère.

Je finis par m'habituer, en échappant de moins en moins à chaque bouchée. J'avais toujours l'air débile mais bon. Cela faisait longtemps que je n'avais pas mangé des céréales, je me permet donc de sourire un peu, c'était une des choses les plus normales que j'avais pu avaler ses dernières semaines. Je remerciais intérieurement le garçon de m'en avoir servit aussi, il aurait tout aussi bien put en prendre que pour lui et venir manger en plein devant moi. Eh non, ça c'était plus mon genre. Je rigole tout seul, ce qui ne devait pas vraiment soigner l'idée que le bonhomme avait de moi. Je m'arrête ensuite de rire, croquant mes céréales, puis je me tourne vers lui, alors qu'il venait de me dire son nom. J'hausse alors les épaules. « Jean-Paul. » Je réussis à garder mon sérieux quelques minutes, pour que Luke est le temps d'y croire un peu, mais je finis par pouffer de rire. Je ne sais pas pourquoi ça me prenais d'un coup de faire des blagues et de rire, j'imagine que la compagnie de quelqu'un me manquait, j'avais beaucoup voyagé seul il faut dire... « J'm'appelle Fredricksen, mais bon Fred c'est ok » J'hausse de nouveau les épaules, avalant une nouvelle boucher de pétales soufflés alors que le garçon se remit rapidement à parler. Je fut néanmoins surpris par ses propos, moi qui pensait un peu plus tôt qu'il mentait et qu'il ne serait pas capable de flinguer un humain bien vivant. Rien ne me disait qu'il ne bluffait pas non plus, mais cela fit naître le doute dans mon esprit, peut-être que je ne jouerais plus beaucoup avec le feu, mais totalement ça je ne pouvais pas le promette..« Ce qui est pas malin c'est toi, qui croit qu'il va réussir à voler en dehors du puits. Tu penses vraiment que quelqu'un va le trouver à temps et encore mieux, prendre seulement le temps de le sortir de là ? Mais bien sûr, un super-héro va arriver et faire apparaître une corde avec ses mitaines magique ! En plus, si vraiment des gens passe pas là, j'veux dire, ils prendraient le temps de le sortir alors qu'ils ne savent même pas si ils peuvent lui faire confiance ? Mhhhhh.. J'en doute. » Je n'avais aucune crainte concernant ce dernier, et si vraiment il revenait ce qui serrait sois un miracle sois de la malchance gravement atteinte, je le tuerais une bonne fois pour toute et ça, le type l'avait bien compris. De plus que c'était un petit gros qui faisait presque dans ses pantalons devant des rôdeurs, il savait à peine se défendre et il tremblait toujours comme une feuille, si il sort de là j'ai deux options en tête pour lui. Sois il s'enfuit bien loin de moi ou sois il se fait bouffer dans la semaine qui suit. Je vote pour les deux !

Le brun me fait une nouvelle fois sortir de mes pensées, se levant et se dirigeant vers son sac. Ma machette ! Pourtant il en sortit qu'une simple feuille de papier. Je grimace ; faux espoirs. J'espérais qu'il l'avait vraiment ramasser dans le pick-up, je me rappelle m'être endormis avec.. Bon Dieu je devais vraiment être assommé pour qu'il puisse me la retirer des bras sans que je me réveille. En même temps je le soupçonnait de m'avoir cogné en plus d'être assommé par la fièvre, c'était assez plausible dans un sens.

Je me rendis pourtant compte bien vite que ce n'était pas une feuille de papier, mais une photo, MA photo. Je reste quelques minutes silencieux, fixant la photo d'Analyss, j'avoue que ça, sa m'avait calmé. Je n'avais plus envie de rire, n'y de manger ou de faire peur au gamin. En fait j'avais plus qu'une envie de meurtre soudaine. Bizarrement dès que je devenait triste je me mettais en colère, et là il m'avait serrer le cœur, de plus que je détestais l'idée qu'il puisse avoir toucher à sa photo. Je détestais encore plus le fait qu'il parle d'elle, je trouvais qu'il avait du culot de parler comme ça, d'entrée dans des détails personnelles de ma vie sans permission, juste comme ça comme si c'était rien. Il ne me connaissait pas et il n'avait aucun droit de faire ça, ça m'énervait au plus haut point. Moi qui travaillait si dur pour me bâtir cette carapace, lui il l'avait percer d'un seul coup m’atteignant droit au coeur. « Ferme ta sale gueule » dis-je entre mes dents serrés, le regardant avec colère. « Ne parle plus jamais d'elle, et si tu retouches à cette photo qu'une seule fois je te coupe les deux oreilles et j'te les fait bouffés. » J'attrape ensuite ma photo et m'énerve un peu en essayant de la mettre difficilement dans la petite poche de mon t-shirt.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeMer 13 Mai - 21:07


NIGHTMARE
Iamque non umbratis fallaciis res agebatur, sed qua palatium est extra muros, armatis omne circumdedit. ingressusque obscuro iam die, ablatis regiis indumentis Caesarem tunica texit et paludamento communi, eum post haec nihil passurum velut mandato principis iurandi crebritate confirmans et statim inquit exsurge et inopinum carpento privato inpositum ad Histriam duxit prope oppidum Polam, ubi quondam peremptum Constantini filium accepimus Crispum.Haec et huius modi quaedam innumerabilia ultrix facinorum impiorum bonorumque praemiatrix aliquotiens operatur Adrastia atque utinam semper quam vocabulo duplici etiam Nemesim appellamus: ius quoddam sublime numinis efficacis, humanarum mentium opinione lunari circulo superpositum, vel ut definiunt alii, substantialis tutela generali potentia partilibus praesidens fatis, quam theologi veteres fingentes Iustitiae filiam ex abdita quadam aeternitate tradunt omnia despectare terrena.Siquis enim militarium vel honoratorum aut nobilis inter suos rumore tenus esset insimulatus fovisse partes hostiles, iniecto onere catenarum in modum beluae trahebatur et inimico urgente vel nullo, quasi sufficiente hoc solo, quod nominatus esset aut delatus aut postulatus, capite vel multatione bonorum aut insulari solitudine damnabatur.Post hanc adclinis Libano monti Phoenice, regio plena gratiarum et venustatis, urbibus decorata magnis et pulchris; in quibus amoenitate celebritateque nominum Tyros excellit, Sidon et Berytus isdemque pares Emissa et Damascus saeculis condita priscis.

Quaestione igitur per multiplices dilatata fortunas cum ambigerentur quaedam, non nulla levius actitata constaret, post multorum clades Apollinares ambo pater et filius in exilium acti cum ad locum Crateras nomine pervenissent, villam scilicet suam quae ab Antiochia vicensimo et quarto disiungitur lapide, ut mandatum est, fractis cruribus occiduntur.Cuius acerbitati uxor grave accesserat incentivum, germanitate Augusti turgida supra modum, quam Hannibaliano regi fratris filio antehac Constantinus iunxerat pater, Megaera quaedam mortalis, inflammatrix saevientis adsidua, humani cruoris avida nihil mitius quam maritus; qui paulatim eruditiores facti processu temporis ad nocendum per clandestinos versutosque rumigerulos conpertis leviter addere quaedam male suetos falsa et placentia sibi discentes, adfectati regni vel artium nefandarum calumnias insontibus adfligebant.Fuerit toto in consulatu sine provincia, cui fuerit, antequam designatus est, decreta provincia. Sortietur an non? Nam et non sortiri absurdum est, et, quod sortitus sis, non habere. Proficiscetur paludatus? Quo? Quo pervenire ante certam diem non licebit. ianuario, Februario, provinciam non habebit; Kalendis ei denique Martiis nascetur repente provincia.Has autem provincias, quas Orontes ambiens amnis imosque pedes Cassii montis illius celsi praetermeans funditur in Parthenium mare, Gnaeus Pompeius superato Tigrane regnis Armeniorum abstractas dicioni Romanae coniunxit.

J'ai édité tout le sujet YEAH et J'ai tout perdu... XD
J'espère que t'auras pas besoin de relire ça pour répondre mon pôtit loup
coquin
J'suis trop doué.
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Dernière édition par Luke Harrison le Sam 13 Juin - 20:07, édité 4 fois
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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeJeu 14 Mai - 0:19



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Aussitôt ma photo glisser dans ma poche, je sursaute vu le sévère pétage de câble du garçon. Il sortit à nouveau son arme, le pointant vers moi et s'avançant. Disons que je n'étais qu'à moitié surpris, depuis que l'avait rencontré il était comme ça, un peu comme moi en fait, sûrement pour ça qu'on ne s'entendait pas bien. Ok, peut-être que je n'aurais pas du le menacer à nouveau, mais ça avait été plus fort que moi, je ne sais pas, ça m'a agresser d'un coup qu'il parle d'Analyss et ça m'a enragé. C'était trop soudain et un trop gros coup en pleine poitrine, et dans ces moments là, quand je me sent faible, blessé, au sol, ma seule défense c'était de crier. Ma tristesse et mon malheur nourrissait ma colère et ainsi, ils disparaissaient presque. Je regarde ensuite le gamin ramasser son sac et se dépêcher à sortir, je n'est donc pas le temps de répliquer, même si sa dernière était selon-moi, un peu poussée et assez méchante. Peut-être qu'il n'avait pas perdu de gens, je ne connaissait rien de lui, mais cela m'étonnerais, pourtant sa réaction me faisait me dire qu'il n'avait pas perdu comme j'avais perdu. Mais j'avoue que moi aussi j'avais pu être blessant j'imagine, sans le vouloir, j'espérait que ce soit de même pour lui. Peut-être qu'en fin de compte nos ressemblances finiraient par nous aidé à mieux se comprendre. Mais après tout, je ne savais pas pourquoi je tenais à le comprendre ou pourquoi je m'en voulais de le blesser. Peut-être que je me sentais reconnaissant pour ce qu'il avait fait, sois me traîner ici et s'occuper de ma plaie, même si je ne le laissait point paraître. Je me tourne, le suivant des yeux. En même temps j'avais quand même besoin de lui, pour l'instant du moins.. Je finis par tomber du sofa, puis sur le ventre je le regarde sortir en colère. « Nooon pars pas p'tit gaaars ! » cris-je alors, désespéré. Je m'apprêtais à tenter de faire le vers de terre sur le sol pour tenter de le rejoindre même si je savais que tout ce que cela m'apporterais c'était de la souffrance et qu'en plus, c'était peine perdu comme jamais je ne pourrais le rattraper. Je m'arrête pourtant dans ma lancer, lorsque je l'entend continuer de crier de dehors. Je froisse les sourcils, puis me tire à l'aide de mes coudes vers l'avant comme pour m'assurer qu'il m'entende bien. « VA TE FAIRE FOUTRE ! » finis-je par lui répondre en colère. J'avais quand même mes limites, tout comme lui apparemment, d'ailleurs quand on y pensait il avait endurer plus de conneries de ma part que moi de la sienne avant de pété sa coche. Je souffle, puis me roule sur le dos en grimaçant. Je cogne quelques fois ma tête contre le plancher, jurant en même temps. Il avait emporter toute mes affaires, a part bien entendu ma photo, c'était au moins ça, mais malheureusement ça ne m'aiderais, n'y a me débarrasser de ce scotch, n'y à manger, n'y à me défendre et encore moins à guérir ma jambe.

Je reste sur le sol froid de longues minutes, comme si je ne réalisait pas que je me trouvais dans une situation grave. Puis soudain, je me souviens du petit couteau que je cachais dans ma botte. Je l'oubliais toujours celui-là, pourtant il revenait, à chaque fois que j'en avait besoin, me trottiné dans la tête. À ce moment je me trouvais trop intelligent. J'exclame alors ma joie, criant à cœur joie. Pourtant c'était débile puisque j'aurais pu attirer des rôdeurs par ici, et même débarrasser de ce scotch je n'étais pas dans ma plus grande forme et pour l'instant je n'avais qu'un petit couteau pas plus long qu'un doigt, ce qui ne m'aiderais pas gros à me défendre.. « Bon Dieu, je t'aime Fredricksen ! Tu es MER-VEIL-LEUX. » Une fois mon petit couteau en main, je décide de commencer par mes pieds, ce qui fut toute une gymnastique. Je devait me plier en deux, et tirer mes jambes vers moi, les pliants également, ce qui pesait sur ma blessure et qui me faisait en plus de ça, très mal. J'ai donc fait des petites rondes, je passait quelques temps à couper l'épaisseur du scotch, jusqu'à ce que je ne sois plus capable d'endurer la douleur, puis je recommençait après avoir pris une petite pause coucher sur le sol. En bref, je faisais des redressements assis extrémistes. Une fois mes jambes libérées, je m'attaque à mes mains. Ce qui fut dur et très long. Trop, devrais-je dire, puisque j'abandonna finalement, essoufflé. Cela devait faire une bonne heure que je m'acharnait sur du scotch.. Je baisse alors mes deux bras, puis lève ma jambe intacte, posant ma semelle contre le ruban collant à moitié entaillé, je pousse de toute mes forces, et je l'entend doucement se séparer en deux. Lorsque, enfin, je suis libre, je me couche en étoile sur le sol, carrément mort. Avec ma blessure et le peu de nourriture que j'avais avaler, ce n'était pas une bonne idée de s'agiter autant, mais il fallait bien que je m'enlève finalement ce scotch infernal. Je prend même une bonne dizaine de minutes à me gratter les poignets, jouissant presque. À la fin, ils étaient tout rouge et me faisait mal, j'avais peut-être abusé..

Je finis par bouger de là, me redressant une dernière fois. Je sentis mes muscles abdominales me tirer. J'étend mes deux jambes, puis me penche sur celle qui était blessée, avec tout ce sport j'avais réussis à la faire saigner à nouveau. Je souffle, je ne savais absolument pas quoi faire maintenant, soudain je me sentis très seul et j'avais l'impression que c'était la fin pour moi. Je tourne la tête vers la fenêtre, le soleil était presque totalement coucher, et le petit brun n'était pas encore revenu, je doutais qu'il le fasse d'ailleurs, mais on ne savais jamais. J'avais dans l'idée de partir, mais je savais que je ne tarderais pas à mourir là-dehors, et comme Luke avait l'air partit pour de bon, cela ne le dérangerais sûrement pas que je squatte ici un peu. Bon, je devais faire quelques choses pour ma jambe, en tout cas, tenter de faire quelques choses au moins. Je regarde autours de moi, puis aperçoit une planche à roulette, parfait ! Je me glisse jusqu'à elle puis met les roues contre le sol, j'embarque ensuite dessus, croisant mes jambes. Ensuite, à l'aide de mes mains, je pousse sur le plancher pour me promener, Je me demandais si c'était le garçon qui l'avait oublier ici dans sa fuite, ou si c'était à l'ancien propriétaire, mais vue les vielles babioles qui y avait ici je pariais sur Luke. Je me rends alors à la cuisine, puis me rend compte que j'étais trop petit pour voir ce qu'il y avait sur le comptoir. Une journée dans la vie d'un nain ! Je me recule, puis aperçoit une casserole, j'espérais qu'il reste toujours de l'eau dedans, je me rappelais que le brun avait mentionner avoir fait bouillir de l'eau des toilettes. Bon, maintenant il me fallait un truc propre, n'importe quoi ! Je continue de me promener, puis une fois dans le hall, j'ouvre une porte en souhaitant y trouver quelque chose d'utile, mais il n'y avait que des serpillières et des gants en caoutchouc. Je la referme, puis essaye avec un nouveau placard. Des manteaux, rien qui pouvait m'être utile pour ma plaie mais je ne peut m'empêcher de tirer sur celui en fourrure, le mettant sur mon dos. Je rigole ensuite un peu. « Ouh la la ! » rigole-je avant de refermer la porte du placard. Je m'aventure de nouveau dans le salon, toujours le manteau sur le dos, ayant oublier de fouiller dans le meuble de la télévision. À mon grand étonnement, je trouve des sous-verre en tissus, puis en attrape deux. Bon, maintenant.. Je nettoyait avec de l'eau ! Mais je voyais pas trop ce que ça apporterais. Du sel peut-être ? C'est ce que Luke avait dit. Une fois de nouveau dans la cuisine, je me relève de peine et de misère de ma planche à roulette, puis sautille sur une jambe jusqu'au four. Il y avait bel et bien de l'eau dans le chaudron. Je souris, puis regarde ensuite autours de moi à la recherche du sel. Dans la noirceur je ne voyais pas grand chose, alors à moins que le garçon ait apporter le sel aussi, je ne le voyais pas. J'hausse les épaules, l'eau allait devoir être suffisante alors. Je prend la casserole et la pose sur le sol, m'installant ensuite contre celui-ci moi aussi. Je trempe mon sous-verre dans l'eau puis nettoie doucement ma plaie. Ça piquait légèrement, c'était signe que sa désinfectais non ? Je n'est pourtant pas plus de temps que ça pour penser à tout ça, puisque j'entend la porte d'entrée s'ouvrir. Impossible de la manquer dans ce silence immaculé. Je me fige, tendant l'oreille. Aucun grognement. Luke ? J'embarque de nouveau sur ma planche puis m'aventure dans le corridor qui menait à la porte d'entrée. Grace au filet de lumière que provoquait la lune, je pouvais voir la silhouette du petit bonhomme, c'était bien Luke. Je m'avance alors, jusqu'à ce qu'il puisse me voir, puis je me fige à nouveau. Je savais pas trop quoi dire.. Merci ? Mh.. Salut ? Non.. OÙ T'ÉTAIS SALE GOSSE ?! Je ris tout seul à cette pensée, puis m'arrête sèchement, je devais perdre cette habitude de rire tout seul, sérieusement.. « Eh.. J'ai pris ta planche » finis-je simplement par dire, me reculant un peu dans l'ombre. Bizarrement, c'était la chose la plus agréable que j'avait dit au garçon jusqu'ici, et la plus bizarre aussi. Quoi que..


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeSam 13 Juin - 20:02


NIGHTMARE
Tout était calme, trop calme même à vrai dire. Une boule d'angoisse dans la gorge, il pénétrait sur la pointe des pieds dans la maison en ruine. La main bien agrippée sur son poignard, il avançait rapidement mais avec prudence, essayant de faire le moins de bruit possible. Luke avait peur et commençait à se demander pourquoi il n'avait pas tout simplement pris ses affaires d'un coup pour partir loin d'ici quand il le pouvait encore. Cet homme ne lui inspirait clairement pas confiance et maintenant, voilà qu'il mettait sa vie inutilement en danger pour ça. La seule chose qui arrivait à le rassurer un tant soit peu, était le fait de savoir qu'il était blessé. Et grâce à ça, Luke avait l'avantage, il était plus petit et plus rapide, de quoi mettre un terme à toute cette histoire en cas de problème. L'ambiance était pesante pour l'adolescent qui se mordait déjà la lèvre inférieure à sang, seuls ses pas raisonnaient dans l'entrée, à son plus grand malaise. Se tournant rapidement vers le salon le poignard toujours tendu, il pu constater avec horreur que l'endroit était bel et bien vide et le cadavre du scotch sur le sol n’annonçait rien de bon. Il avait réussi à se détacher... ? Comment ? Luke avait pourtant bien vérifié ses armes... Bordel. Il avait du passer à côté de quelque chose. Et se quelque chose allait peut-être lui coûter la vie aujourd'hui...Peut-être... Aurait-il dû se montrer moins con avec lui, maintenant que ce fou était en liberté, qui sait ce qu'il comptait lui faire ? Alors qu'il s'apprêtait à dégainer son beretta par pure sécurité, un roulement inquiétant venu briser ce silence morbide. Sur le coup, Luke cru faire un arrêt cardiaque. Son cœur manqua plusieurs battements quand il aperçu une silhouette poilue sortir de l'ombre de la cuisine. Reculant de quelques pas en braquant l'arme sur cette chose, il retira la sécurité et la rebaissa aussi rapidement en s’apercevant qu'il s'agissait juste de Fredricksen. Il était à deux doigts de lui tirer dessus sans réfléchir. Un peu plus et c'était terminé. Remuant nerveusement son arme toujours pointée vers le sol, il se redressa avant de regarder tout autour de lui en clignant fortement des yeux, comme pour se remettre du choc. Il venait tout juste d'avoir la peur de sa vie. Il aurait aimé lui crier dessus, mais étant encore sous le choc il se trouvait dans l'incapacité de dire quoi que ce soit. Il se contentait de le regarder repartir dans l'ombre comme il était apparut. Et le pire dans tout ça, c'était ses paroles. Non mais, ce gars avant VRAIMENT un soucis. Dans le genre entrée flippante, il savait y faire, ça il n'y avait pas à discuter là-dessus. Passant une main sur son visage tout en vidant ses poumons dans un long soupire, il rengaina son arme ainsi que son poignard. « Béh... Fais comme chez toi écoute. » se contentât-il de lui répondre avant repasser devant la porte de la cuisine avec une chaise du salon qu'il venu caler sous la poignée de la porte d'entrée. Histoire que bloquer un minimum l'entrée. Il aurait pu déplacer le canapé mais, celui-ci était bien trop lourd pour lui. Et il ne voulait pas déplacer une commode au risque que celle-ci ne se renverse et n'alerte tous les zombies du quartier de sa présence ici. « Je te laisse le rez-de-chaussé pour cette nuit. » lui annonçât-il d'un ton froid se voulant non négociable. Hors de question qu'ils partagent la même pièce pour la nuit. Luke ne voulait pas le voir, ni même lui parler plus que nécessaire. L'homme lui avait bien fait comprendre qu'il ne voulait pas lui parler et il n'allait plus insister. Qu'est-ce que ça pouvait lui foutre de toute manière, qu'ils deviennent potes ? A la base, Luke voulait juste un peu de compagnie, mais pas à ce prix là. Comme on le dit si bien,  il vaut mieux être seul que mal accompagné. Dès l'aube, Luke rassemblera ses affaires et se cassera loin d'ici. Cela faisait trop longtemps qu'il traînait dans le quartier de toute manière, il n'y avait plus grand chose d’intéressant à se mettre sous la dent.

Alors qu'il repassait devant la cuisine, il pu difficilement percevoir la silhouette de Fredricksen. Peut-être cela venait-il du fait qu'il était estropié... Mais Luke ne le trouvait pas très...Débrouillard. Enfin, disons surtout qu'il savait bien s’adapter, se satisfaire du nécessaire, contrairement à Luke qui cherchait constamment à optimiser les choses. En fait, il lui faisait un peu pitié. Peut-être... Fallait-il lui donner une nouvelle chance ? Ils avaient été tous les deux cons à leurs sauces. D'un soupire, il vint ouvrir la commode du salon pour en sortir deux petites bougies. De retour dans la cuisine, il fit une inspection minutieuse des fenêtres en silence, avant de se décider d'allumer les deux bougies à l'aide de son zippo qui donnait déjà des signes de faiblesse. Cela n’éclairait pas grand chose il fallait bien l'admettre, mais ce n'était pas plus mal. Et puis cela suffisait amplement pour se qu'il avait à faire. « Hu... T'as trouvé ça dans l'entrée ? » interrogeât-il d'un petit mouvement de menton dans la direction de son manteau à fourrures. « Il est... Dégueulasse. Tu t'es cru pour Macklemore ?  Ou pour ma grand-mère ?» Posant l'une des bougies sur le sol, à hauteur de Fredricksen en fait, il se recula quelque peu pour regarder sa jambe. Il semblait être en train de la nettoyer, de nouveau. Et ce n'était toujours pas beau à voir... Mais, Luke était plutôt fier de son coup, bon il n'avait absolument rien inventé, il n'avait fait que suivre les indications du bouquin, mais ça avait le mérite de marcher, plus ou moins. « Du sel. » Rappela-t-il en ne le voyant pas près de lui. S'emparant du gros sel qui trônait près du four, il venu le poser à côté de la casserole d'eau. « Tartine toi ça comme si t'étais un gigot d'agneau, tu verras, ça marche bien. C'est déjà mieux que ce matin... Je trouve. »
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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeLun 22 Juin - 15:38



tears in their beers


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De longues minutes s'écoulèrent, et j'étais content de m'être reculer à nouveau dans la noirceur, sans ça, ça aurait été légèrement malaisant de se fixer droit dans les yeux tous les deux. Je l'observe ranger ses armes, il semblait sous le choc, peut-être qu'il n'avait pas l'habitude que je ne le menace pas ? Après tout, j'avouais y être allez fort, mais c'était plus fort que moi, toute cette tristesse me donnais mal au cœur, je me mettais en colère puisque c'était la seul façon de ne pas fondre en larmes, m’engouffrer de nouveau dans ce gouffre sombre pour dépressif, et malheureusement, c'est lui qui était là, et qui avait tout reçu dans la gueule. Le silence est finalement brisé lorsqu'il répond à mes mots, j'hausse les épaules, de toute façon ce n'était pas comme si il allait tirer la planche de sous mes fesses et me laisser me traité le cul par terre comme un bambin qui a la couche qui gratte. Je ne répond rien et le vois s’engouffrer dans le salon avant de revenir avec une chaise de cuisine qu'il place sous la poignée de la porte. J'hoche la tête, toujours cacher dans l'ombre, pensant que c'était relativement une bonne idée. Ça n'arrêterais pas une horde de zombies, mais au moins, ça nous laisserais le temps de filer en douce. J'hausse ensuite un sourcil à ses paroles. « Parce que tu crois que j'aurais le courage de monté à l'étage avec cette foutu jambe ? À moins que tes gros bras puissent me porter en princesse jusqu'en haut.. » Je le suis finalement de mes coups de patte sur le sol jusqu'au salon, je le vois sortir deux bougies de la commode. C'est vrai qu'il commençait à faire un peu beaucoup sombre, et que la maison ne ressemblais plus à rien. Je le suis toujours jusqu'à la cuisine et m'arrête dans le cadrage de porte, j'observais chacun de ses gestes. Non, c'est surtout pas flippant, mais bon, c'est pas comme si je pouvais regarder autre chose, je veux dire, la table n'étais pas moche mais.. Je secoue finalement la tête, je m'égarais. Je lève les yeux vers Luke lorsqu'il m'adresse de nouveau la parole, je souris puisqu'il mentionne mon manteau. « Ehh.. Un peu des deux, je t'avoue » répondis-je avant de rire un peu. « Tu ne me trouve pas magnifique là-dedans ? » Je le place bien sur mes épaules et prend la pose. À vrai dire, je ne savais pas pourquoi j'avais mis ça, mais au moins, je savais qui n'aurais pas froid cette nuit, et hors de question de partager le mentaux avec lui, je crois bien qu'il nous faut un espace vitale à tout les deux, autrement on s'entre-tuais et malheureusement je sais quel tête tomberais en premier, et je n'étais pas un meurtrier non plus. « Fais pas ton jaloux mon p'tit gars ! » rigole-je ensuite. De toute façon avec tout ce qu'il semblait avoir rassemblé depuis le début de l'épidémie, il devait bien avoir quelques choses pour se couvrir, je savais déjà qu'il avait cette horrible couverture de laine qui piquais.. Il pose ensuite quelques bougies à ma hauteur, à croire que c'était moi l'enfant des deux. « Ah bah comme ça, je ne risque pas de manquer une seule fourmis ! » plaisante-je. Je me surprend à observer un peu le sol, et puis ses pieds. Il avait des converse noir mince, je me dis qu'un rôdeurs pourrais mordre dedans facilement, en plus que ses petits pieds devaient presque faire des grosses ailes de poulet. Je lève finalement le regard à nouveau lorsqu'il mentionne le sel, je m'excite comme un gamin à Noël. « Ah oui ! Je le cherchais ! » m'exclame-je en l'attrapant. J'ai essayer de nettoyer un peu, j'ai trouver des sous-verres dans la commode du salon, mais bon j'ai juste mis un peu d'eau, parce que le sel était je-ne-sais où.. Je me suis même reculer, parce que t'sais, assis là-dessus je suis même plus petit que toi, et puis je le voyais pas, mais la noirceur ne m'as pas aider non plus.. » Je dis tout ça tout en tartinant ma blessure comme il me l'avait conseillé, je ne sais pas pourquoi ma mâchoire était autant en feu, de plus que j'étais presque certain qu'il s'en foutait rare de ce que je racontais, vu comment il était froid depuis son retour, mais je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, et ce n'était pas comme si ça m'atteignais non plus. « Ça picote » dis-je finalement en observant ma jambe de prêt. Je regarde le petit gars, attendant qu'il m'explique si c'était normal ou non, ou si j'était carrément entrain de me faire bouffer la jambe par l'infection. Je semble très décontracté, même si je sais pertinemment que si elle ne guérit pas, je suis condamné à mort, ce qui en réalité, me fais un peu paniquer. Je m'étais battu comme un fou jusqu'ici pour me laisser emporter par un homme gras malhonnête..


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Dernière édition par Fredricksen A. Hardwick le Dim 28 Juin - 3:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeVen 26 Juin - 2:42



Nightmare
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Et il se plaignait, encore. Et il se moquait de Luke, encore. Ce type ne se fatiguait-il donc jamais ? Sans doute ne lui avait-on pas suffisamment cogné sur le coin de la gueule pour lui apprendre la vie dans sa jeunesse. Mais Luke n'allait pas refaire son éducation maintenant, hola non loin de là. Lui-même n'en n'ayant pas vraiment reçu une ; si ce n'était les droites que Derek lui avait donné pour apprendre le respect ; il n'était pas le mieux placé pour lui dire comment se comporter avec les gens. Non, le plus simple restait encore de l'ignorer, ne pas s'énerver pour si peu, garder son sang-froid et surtout ne pas rentrer de nouveau dans son jeu. Luke devait rester calme et se montrer plus mature que lui, ce qui en soit, n'était pas vraiment compliqué. Ce Fredricksen étant un grand bébé à ses yeux. Un spécimen rare de part sa connerie qui avait besoin d'affection. Plus Luke bougeait dans la maison, plus Fred le pourchassait, c'était... Très perturbant. Comme si Luke venait tout juste d'adopter un chien errant blessé et que celui-ci s'était pris d'affection pour son sauveur. Étrange compte tenu du fait qu'il n'y avait même pas quelques heures de ça, le même « chien » montrait les dents et était prêt à mordre la main qui l'avait soigné. Par ses regards insistants et ses répliques claquantes, Luke avait même la désagréable impression d'être constamment jugé. Si la chaise de l'entrée ne lui plaisait pas, qu'il fasse autre chose ! Car depuis le début à part se lamenter sur sa pauvre petite jambe il n'avait pas fait grand chose, si le menacer de mort à plusieurs reprises. Quand il lui demanda son véritable avis sur le manteau, il hésita un moment. Devait-il réellement lui dire ce qu'il pensait ou plutôt ce qu'il voulait entendre ? « Ouais... C'est pas mal. Tu ressembles un peu à un Wookie. Dans l'ombre. » Soufflât-il sans grande conviction, ayant choisi la voie de la diplomatie plutôt que celle de la confrontation. Il était inutile de relancer de l'huile sur le feu en lui disant qu'il était laid comme un poux. Le voir taper la pose comme ça sans raison, sur son skate la jambe tendue arriva tout de même à lui arracher un micro sourire sincère, quoi que légèrement agacé.

Prenant place sur le comptoir après avoir récupéré ses céréales, ses pieds ne touchant à présent plus le sol, il l'observait se tamponner la jambe avec le sel et l'eau qu'il avait préparé pour lui. Et le voilà reparti dans un monologue insoutenable, c'était maladif chez lui. Peut-être cela faisait-il un moment qu'il voyageait tout seul. Il avait sans doute besoin de parler avec quelqu'un. Luke venait tout juste de quitter Derek, autant dire tout de suite qu'il n'était pas mécontent d'avoir mis de la distance entre lui et ce psychopathe, même si au fond de lui il regrettait d'avoir fuit dans son dos. Plongeant ses doigts dans les céréales pour venir en dévorer quelques pétales, il l'écoutait d'une oreille distraite, remuant doucement ses pieds  tout en venant les cogner silencieusement contre le buffet où il était assit. Quand il avoua avoir mal, car c'est ainsi qu'il avait traduit sa dernière parole, une idée brillante lui traversa l'esprit. Déposant son bol, il fronça les sourcils avant de répondre d'un ton inquiétant : « Ça picote ? Genre... Beaucoup... ? ». Sautant de son siège de fortune pour marcher rapidement en direction du salon où il avait laissé son livre de premier soin, il ajouta à demi-voix mais suffisamment fort pour que Fred puisse l'entendre : « C'est pas normal ça... L'infection a du grandir... On a pourtant fait tout ce qu'il fallait... Bordel.. ? L'amputation ? ». A quoi il jouait ? Il voulait juste le faire flipper un peu. Qu'y avait-il de mal à ça ? Un sourire mesquin se dessina sur ses lèvres tandis qu'il retournait dans la cuisine. Peut-être n'aurait-il pas du jouer avec ça, c'était quand même sa jambe, une question de vie ou de mort pour lui. Car sans sa précieuse jambe, il n'allait pas faire long feu dehors. Aussi, il ne tarda pas à lui annoncer la bonne nouvelle . « Pète un coup la vieille. C'est normal. C'est la première fois que tu te blesses ou quoi ? » rigolât-il légèrement avant de lever les yeux au ciel, désespéré par le cas « Fredricksen ». Luke ne comptait pas aller se reposer tout de suite, c'était clair et net. Il ne lui faisait pas suffisamment confiance pour ça, alors autant faire quelque chose de constructif de ce temps en compagnie de Fredricksen. « Y a de quoi faire un meilleur bandage à l'étage, je vais te chercher ça. Et je pense qu'un t-shirt propre serait pas du luxe non plus. » ajouta-il après avoir renifler un bon coup en passant à côté de lui direction l'escalier qui menait au première étage.

Sa maison lui manquait. Ses BD, ses consoles et ses bibelots lui manquaient aussi... Repasser ainsi dans des chambres le rendait, triste. Quelqu'un avait vécu ici et maintenant... Il n'en restait plus rien, plus aucune trace. Mais le pire restait les photos qu'il pouvait croiser, du moins celles qu'il n'avait pas encore retournées. Car oui, il n'était pas difficile de savoir dans quelle maison Luke était passé. Si toutes les photos étaient cachées ou retournées, c'est que le môme était passé par là. Il n'avait aucune photo de sa famille, la nuit venue il lui arrivait d'essayer de les imaginer. Et plus les jours passaient et plus leurs visages devenaient flous. Quand à leur voix, il en avait totalement oublié l'intonation. Attrapant un t-shirt noir dans l'étagère de la chambre d'adulte, il s'empara de quelques autres vêtements avant de redescendre lourdement les marches. Avec ça, ils pouvaient faire une bonne compresse, il suffisait de les déchirer et ça irait très bien, mieux que ses sous-verres en tout cas... « Voilà. » Se contentât-il d'ajouter avant de lui tendre le t-shirt et autres draps.

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeDim 28 Juin - 5:10



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C'était peut-être le fait que j'étais estropié, et assis contre une planche à roulette, mais ce petit me prenait de haut apparemment. Je grimace à sa réplique, de nouveau énerver, il était peut-être rancunier, mais moi, j'était impatient. J'avais peine à rester calme, vu les envies de meurtre qu'il me donnait. Je serre simplement les points et détourne le regard, je ne me retient pas de serrer les dents pourtant, je n'avais pas l'habitude de contenir ma colère, mais j'avais besoin de ce petit, pour l'instant du moins. J'avais essayer de me montrer sympathique, mais ça ne marchait clairement pas avec lui. Je décide donc de ne rien répondre, c'était déjà étonnant qu'il soit revenu, avec le nombre de fois où j'ai menacé de l'embrocher, et si j'ouvrais la bouche, c'était pour dire des conneries, assurément. Je m'occupe de ma blessure, j'essaye de me montrer délicat, même si je n'avais pas les mains propres et que cela ne devait pas aider ma cause. J'entreprend alors de me relever, lorsque le gamin répond finalement à ma question, ce que je n'attendais plus de lui, vu combien il avait l'air de me détesté. J'ouvre alors la bouche, toujours assis contre son skate, je regarde ma blessure, je dirais que ça picote légèrement.. Je relève la tête vers lui, mais il s'était déjà perdu dans la noirceur du salon. Je plisse les yeux, le silence régnait et c'est ce qui me permet d'entendre et de bien comprendre ses marmonnements, qui me fit paniquer. Je regarde ma jambe, pensant qu'il était sérieux, comme je n'y connaissait rien en médecine, et que je le croyais légèrement plus instruit que moi sur ce coup. L'amputation ? C'était réellement la fin pour moi, je m'étais fait de faux espoirs, je croyais que j'allais finalement m'en sortir, et moi qui retenais ma rage et ça, pour rien, j'allais crever de toute façon dans d'atroces souffrances, puisque l'amputation, ici, dans une cuisine, n'était pas l'idée du siècle, et laisser l'infection m'emporter n'était pas mieux. Je préférais la balle entre les deux yeux, et ce gamin serait ravis de m'en coller une dans le crâne, chacun était gagnant. Je lève de nouveau les yeux, mon regard est froid, je m'apprête à lui demander de m'achever avec son silencieux, et lui, il se met à rigoler. Je ne comprend rien, je le regarde perdu. Une blague ? Je fronce les sourcils, encore plus en colère. Je le fixe, d'un air de meurtrier, je ressemblais à un vrai psychopathe en cavale qui n'avait pas tuer depuis des années, c'était irréel, j'avais une de ses envies de l'étriper, je crois que je n'avais jamais autant eu envie de flinguer un gamin de toute ma vie, et heureusement d'ailleurs. Il avait du remarquer que j'était loin d'avoir trouver sa blague amusante, il monte à l'étage, et je ne prend pas de temps à me remettre sur pieds, je n'avais plus envie de toucher à sa planche, et surtout, de me sentir petit, même si ça me faisait un mal de chien d'être debout. Je boite jusqu'au bas de l'escalier, je l'attend en le fixant toujours du même regard froid, j'avais bien l'intention de lui foutre la peur de sa vie, même si, peu importe l’envie qui me brûlait les mains, je n'allais jamais m'en prendre à un gosse, même si c'était un sale gosse très mal élever qui finirais par crever de toute façon si il continuait sur cette pente, puisqu'il tomberait surement sur des bien moins marrants que moi. Une fois en bas, je le fixe quelques secondes puis attrape ce qu'il me tendait brusquement. Je m'éloigne ensuite et m'installe sur le sofa, je souffle d'aisance, la douleur avait brusquement chuté. Je déchire un t-shirt noir avec rage, je lance un regard à Luke avant de respirer doucement, essayant de me calmer. J'enveloppe ma jambe, et serre, je grimace, mais attache le tout. Je me couvre d'un drap, puis me couche contre le canapé, épuiser de cette journée. Je me met face au dos du canapé, pour ne plus voir la sale gueule de ce petit chenapan, puisque juste qu'ici, je m'était retenu de lui en foutre une, mais son nez n'avait pas de garantis, malheureusement pour lui. Je ferme les yeux, je comptais sur lui pour faire le chien de garde, mais Dieu était apparemment contre moi, ou peu importe ce qui faisait que ce qui arrivait, arrivait, puisque quelqu'un cogne à la porte. J'hausse un sourcil, je me tourne vers Luke. « Depuis quand les rôdeurs sont polis ? » Après tout, depuis le début de l'épidémie, j'avais presque oublié ce que ça faisait d'entendre cogner à la porte, je grimace légèrement, puisque je me rappelais les tartes qu'apportait la voisine de l’appartement d'en face de celui que j'habitais avant tout ça. Celles aux fraises, un délice, mais celles aux pèches... Sois polis, mon coeur, elle est tellement gentille avec nous, me disait toujours Analyss.. Un pincement au cœur, je déglutis, je retiens mes larmes, je me met en colère. Je serre le cuir du vieux sofa, pourtant toujours confortable, je me retiens de crier sur le gamin pour qu'il se dépêche d'aller voir ce que c'était, à moins qu'il tienne à me faire lever, ce qui ne m'étonnerais même pas, même une chèvre se soucierait plus de moi que lui le faisait.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeJeu 16 Juil - 16:52



Nightmare
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Il ne lui adressait plus la parole et les seuls regards qu’il daignait lui accorder n’étaient guère plus rassurants ou chaleureux. Peut-être était-il allé trop loin avec l’histoire de l’amputation… Sur le coup, Luke avait vraiment trouvé l’idée brillante ; le faire marcher comme ça, après toutes les menaces qu’il lui avait balancé au visage, il ne s’agissait que d’une vengeance personnelle et pourtant avec du recul… Il regrettait ses paroles. Fredricksen était mal en point et tout aussi épuisé que lui psychologiquement. Disons juste qu’il était si vivace et grande gueule qu’il n’avait pas su le voir et le comprendre avant qu’il ne se retranche dans un coin. Et pour preuve, Fred ne semblait plus vouloir gaspiller davantage d’énergie en lui parlant. Mais de quoi Luke allait-il se plaindre ? N’était-ce pas ce qu’il voulait depuis le début ? Qu’il la ferme ? Oui… Peut-être, mais petit à petit, le silence de la maisonnette le mettait mal à l’aise, lui rappelant que même la pire des compagnies était toujours mieux que la solitude. Tandis qu’il le regardait se mettre dos à lui pour dormir, il resta un moment immobile les bras ballants au milieu du salon. Sans vraiment savoir quoi faire ou quoi dire. C’était comme si on venait de lui arracher des mains son nouveau jouet et qu’on lui disait qu’il était l’heure de faire son cahier de vacances. Baissant les yeux avant de lâcher un petit soupire de déception, il venu prendre place sur les premières marches de l’escalier. Que pouvait faire d’autre à part attendre ? Il fallait bien que quelqu’un s’occupe de surveiller l’autre, qui sait si Fredricksen n’allait pas faire une espèce de rechute chelou pendant la nuit ? Luke ne voulait pas vraiment se réveiller un beau matin avec un zombie dans le salon. Entourant ses jambes à l’aide de ses bras, il venu poser son menton sur ses genoux avant d’observer son nouveau compagnon de route se reposer dans son coin. Plus les minutes passaient et plus la culpabilité le rongeait de l’intérieur. Toutes ses années de survie l’avait changé, il le savait mais était-il si différent que ça du Luke qu’il connaissait si bien ? Ce Luke gentil et serviable qui n’aurait jamais fait de mal à une mouche ? Peut-être était-il totalement mort aujourd’hui, sans doute même…

« Fred… » Commença-il timidement, se surprenant lui-même à l'interpeller par son surnom. « Je voulais te dire… Pour ta jambe, enfin tu sais… L’amputation… J’suis dés-- » « Depuis quand les rôdeurs sont polis ? » L’heure ne semblait pas être aux excuses car à l’instant même où il avait commencé à prendre la parole, quelqu’un ou quelque chose venu toquer à la porte, faisant sursauter de plus belle Luke qui s’était immédiatement relevé de ses marches. Le bruit ayant eu le même effet sur Fredricksen qui s’était à son tour tourné vers lui. Hors contexte, il aurait pu sourire à la réplique de Fred, mais son cœur battait si vite dans sa poitrine qu’aucun muscle de son corps et de son visage ne semblait vouloir se plier à sa volonté. Pétrifié, il resta plusieurs secondes dans la même position. La blague du « knock knock ! Who’s there ? » aurait également pu être des plus hilarantes s’ils n’étaient pas actuellement plongé dans une putin d’apocalypse de zombies. Quoi qu’il en soit, c’était mort d’avance, Luke n’ouvrirait jamais cette de porte même sous la contrainte ou menaces diverses de Fred. L’ouvrir reviendrait au même que signer leur arrêt de mort et Luke allait peut-être décevoir des gens, mais il ne tenait pas à mourir aujourd’hui. Toutefois et devant les regards plus qu’agacés de Fred, il parvint à surmonter cette angoisse qui lui tenaillait l’estomac pour s’approcher doucement de la porte, peut-être parviendrait-il à en apprendre davantage sur leurs visiteurs surprise. « Ouvre mon petit… » Commença à chuchoter l’un des hommes présent sur le palier d’une voix faussement mielleuse. Stoppant sa progression, Luke se baissa un peu plus avant de relancer un regard terrorisé à Fred, comme pour lui demander quoi faire. « On a un blessé avec nous... On demande juste un endroit où passer la nuit en toute sécurité… On ne te veut aucun mal, c’est promis ! »

Le coup du type blessé, on lui avait déjà fait et il n’allait pas bêtement tomber dans le panneau, pas cette fois-ci. Aussi, il se contenta de rester silencieux, marchant jusque dans la cuisine pour essayer d’apercevoir les hommes de la fenêtre, sans grand résultat. « Y a peut-être personne. T’es sur que c’était cette maison ? » « Mais oui putin. Je l’ai vu entrer là je te dis. Petit ! Ouvre cette porte ! » Repris l’homme avec cette fois-ci avec une teinte d’impatience dans la voix. Il n’en fallait pas plus à Luke pour se sentir en grand danger. Il était déjà évident qu’il n’ouvrirait cette porte sous aucun prétexte, aussi craignait-il que ces hommes n’entrent d’eux-mêmes. Quel con il avait été de se promener comme ça dehors avec son sac bien remplis sur le dos. Ces types venaient tout simplement faire leur marché, ni plus ni moins. En plus d’être un enfant et donc d'être une cible facile, il avait dans son sac une véritable mine d’or que de nombreux survivants pourraient lui envier. Médicaments, nourritures, armes… De quoi passer une bonne semaine l’esprit serein. Se rapprochant de Fred pour le tirer par le bras avant de le forcer à se lever. Il l’aida à marcher vers la cuisine sans réellement lui demander son avis. « Faut que t’ailles dans la cuisine vite » Lui murmurât-il toujours la gorge serrée et l’empressement bien palpable dans ses mouvements brusques et peu délicats : « Y a moins de lumière. Ils pensent que je suis tout seul, planques toi là. S’ils entrent je vais essayer d-- » « Ok, elle a déjà l’air défoncée, il a juste dû la bloquer de l’autre côté. Pousse. » Courant dans l’entrée sans prendre le temps d’expliquer son pseudo plan bancal à Fred, il eu juste le temps de saisir une bretelle de son sac à dos que la porte céda dans un bruit sec, expulsant par la même occasion la chaise vers le canapé où était précédemment allongé Fred.

C’est là qu’il pu les toiser du regard. Deux hommes, non trois, qui entraient doucement dans ce qui leur servait de refuge. « C’est pas très gentil de nous laisser poiroter comme ça gamin ! » « Je vous emmerde ! C’est pas trois vieilles carcasses qui réussiront à me choper ! » Leur crachat-il au visage sans prendre le temps de les identifier plus longtemps, il faisait bien trop sombre pour cela et il ne tenait pas à rester plus longtemps en leur présence. Au moins Fred avait pu entendre leur nombre. Fonçant aussi vite qu’il le pouvait par l’escalier qui montait à l’étage, il s’engouffra dans l’une des chambres avant de claquer la porte en prenant soin de faire basculer bruyamment l’une des étagères contre celle-ci afin de les ralentir s’ils s’étaient réellement mis en tête de le poursuivre. Comment les choses avaient-elles pu déraper aussi vite ? Luke avait commencé sa journée seul et voilà qu’il était entouré de 3 inconnus en plus d’un estropié qu’il avait littéralement caché dans sa cuisine. En parlant de Fred… Il espérait de tout son cœur qu’il ne se fasse pas voir. Car avec sa jambe, il avait encore moins de chance que Luke de s’en sortir. Enfilant son sac à dos correctement, avant de se rendre compte qu’il avait laissé sa batte de Baseball à barbelé en bas sous la table d’entrée, il manqua de se mettre à pleurer. Son arme, c’était sa vie et il venait de la laisser aux mains de ces hommes qui lui voulaient du mal. Mais il n’avait pas le temps de pleurer, il ne devait pas craquer maintenant, il devait avant tout sortir de là. Ouvrant avec difficulté l’une des fenêtres, il s’engouffra par celle-ci alors même qu’un homme commençait d’ores et déjà à forcer la porte de la chambre. Progressant prudemment sur le toit de la maisonnette, il lui fallut quelques secondes à peine pour atterrir sur le sol en douceur. Finalement ses singeries et escalades en tout genre venait peut-être de lui sauver la mise, car il était loin de pouvoir décrypter les réelles intentions de ces types. Même si celles-ci ne semblaient pas très honnêtes ou bien intentionnés. Peut-être se faisait-il des films. Mais dans le meilleur des cas, il perdait tout son matériel. Et dans le pire des cas… Il ne préférait pas y penser.

La noirceur de la nuit l’empêchait de voir plus loin que le bout ses pieds, le ciel était complètement bouché et il ne pouvait donc même pas compter sur un mince éclairage de Lune pour s’orienter correctement et se tirer en un seul morceau de ce guêpier. Longeant doucement la maison en essayant d’entendre ce qui se passait à l’intérieur, il plissa fortement les yeux pour tenter de distinguer l’homme qui se trouvait devant la porte d’entrée. Était-ce vraiment une bonne idée d’y retourner ? Certes il y avait toujours sa batte à l’intérieur, mais allait-il vraiment risquer sa vie pour la récupérer ? N’était-il pas plus simple de s’enfuir et de trouver une nouvelle arme plus tard… ? Le regard incertain, il regardait successivement la porte de la maison et la route qui menait au reste du quartier, hésitant un peu plus à chaque nouvelle seconde. Partir signifiait abandonner Fred et en d’autres termes, le condamner à mort. Mais après tout il ne le connaissait pas vraiment et il ne s’était pas spécialement montré reconnaissant pour son aide. Alors pourquoi risquer sa vie pour quelqu’un comme ça… ? La décision était difficile et plus il attendait et plus il savait que Fred était en danger, il devait choisir maintenant : partir ou l’aider. Finalement sa conscience fut plus forte que sa peur, il ne pouvait pas abandonner totalement Fred. Car si ces types étaient là, c’était entièrement de sa faute. Il aurait du se montrer plus vigilant en revenant. « Sa machette.. » se marmonnât-il à lui-même, se souvenant soudainement qu’il n’avait pas arrêté d’en parler. Luke l’avait oublié dans le pick-up ! Très bien, voilà donc le plan, il lui donnait son arme et il se cassait de là avant que les choses ne tournent au vinaigre pour sa pomme. C’était risqué, mais pas forcément suicidaire. Ce n’était pas comme si Luke allait foncer dans le tas comme un abruti-fini.

Inspectant les environs avant de se rapprocher du pick-up aussi rapidement qu’il le pouvait en gardant une position à ras du sol, il se mit à chercher avec anxiété la machette de Fred. « Bordel… Bordel… Mais où elle est ? » Marmonnât-il en retournant toutes les saloperies qui se trouvaient dans le bac du pick-up. Au bout de plusieurs et longues secondes il finit par mettre la main dessus à son plus grand soulagement. Il ne restait plus qu’à lui mettre à disposition et pour cela, rien de mieux que la fenêtre de la cuisine. S’il s’y trouvait toujours bien évidemment…  Posant la machette sur le rebord de la fenêtre avant de donner un petit coup contre la vitre, il ne resta pas plus longtemps au même endroit. Sa bonne action accomplie, il pouvait à présent partir l’esprit tranquille. Luke lui avait donné de quoi se défendre. De plus sa batte était toujours sous la table d’entrée, avec un peu de chance les visiteurs n’étaient pas tombés dessus. Alors qu’il se retournait prêt à tracer sa route, il tomba nez à nez avec l’un d'eux : « Il est là ! » Lança-t-il à l’égard de ses compagnons avant de se mettre en position offensive. Ils se faisaient face, l’un comme l’autre près à bondir au moindre mouvement de son adversaire. Aussi, Luke ne voulait et ne pouvait pas bouger brusquement en risque de le faire réagir au quart de tour. Il se relevait doucement, les mains légèrement mise en évidence comme pour lui montrer qu’il ne voulait pas lui faire de mal, mais a vrai dire… Comment aurait-il pu ? Il était totalement à sa merci et cette pensée le terrifia de plus belle. Il devait se casser de là et vite, s’il restait ici les autres allaient finir par débarquer. Peut-être qu’avec un peu de chance il courrait plus vite que lui... ? C’était risqué, mais c’était la seule alternative qu’il voyait, son Beretta n’étant clairement pas dégainé et prêt à l’usage. Se baissant soudainement pour saisir une poignée de terre, il lui envoya au visage avant de se retourner et se lancer dans une course effrénée au hasard du quartier. Course qui fut très vite interrompue par un puissant plaquage au sol de la part de l’homme qu’il venait d’aveugler.

Les coups qu’on lui infligea pour lui faire passer l’envie de s’enfuir manquèrent de peu de le faire sombrer dans l’inconscience. Il avait beau se protéger la tête du mieux que ses petits bras le lui permettaient, les coups étaient bien trop puissant pour lui. Tentant désespérément de le blesser à son tour quand l’occasion se présenta, il ne fit que l’énerver de plus belle. Recevant en retour un coup bien placé dans les côtes qui eut pour conséquence de lui couper le souffle sur plusieurs secondes. C’est tordu par la douleur qu’on le traîna de nouveau jusqu’à la maison avant de le lâcher au niveau de l’entrée. Luke souffrait le martyr et pourtant il ne parvenait pas à savoir si les larmes qui lui coulaient le long des joues étaient dû à la douleur pure qu’il ressentait actuellement ou à la terreur qui l’animait profondément.

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Fredricksen A. Hardwick

Fredricksen A. Hardwick
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeLun 20 Juil - 20:06


Luke & Fredricksen
Je fixe Luke, presque le feu dans les yeux. Ce n'était pas de sa faute pourtant, mais je le prenais toujours pour cible, comme si il faisait constamment quelques choses de mal, alors que depuis le début, il essayait seulement de m'aider et que moi, je le remerciait en lui faisait subir mon sale caractère sans répit. On aurait dit d'ailleurs que je ne me rendais pas compte de la gravité de la situation actuel, après tout je n'avais pas l'habitude d'être hors d'usage et ma fierté m'empêchait de me dire que j'étais peut-être incapable de me défendre cette fois, et que même le gamin pourrait mieux s'en sortir que moi si on se retrouvait en danger. En me tirant une grimace, je me redresse sur le sofa qui grince sous mon poids, regardant par la fenêtre. Ils étaient trois et ne semblaient pas vraiment être digne de confiance. Peut-être que c'était la crasse qui les recouvraient de la tête au pied, ou bien encore le fait que le premier sois aussi gras, même après ces années d'épidémie où la nourriture se fait des plus rares et souvent, des plus maigres aussi. Comment faisait-il simplement pour courir ? Ils n'étaient pas lent, ces foutus monstres, et toujours plus affamé. Je m'étais toujours dit que c'était ce genre de gens qui était passer sur le barbecue en premier.. C'est dans cette penser très peu philosophique que j'entend l'un deux affirmé qu'ils était accompagnés d'un blesser. Je me tourne vers le garçon et fait signe que non, aucun d'entre eux semblaient blesser, ils semblaient surtout épuisé, malfaisant et affamé, mais hors de question de perdre tout ce que le petit avait ramasser pour ces trois rats. À peine me dis-je cela que je dois me pencher, un des trois s'étant déplacé sur la terrasse pour regarder par la fenêtre. Je dois me pincer la lèvre pour ne pas crier de douleur, j'attend t'entendre le bois craquer à nouveau pour m'étendre, lâchant un soupir, soulagé. Je ferme les yeux quelques secondes, je commence à paniquer, n'étant même plus capable de me pencher, je me voyais mal me battre, de plus que je n'avais même pas ma machette, celle avec qui j'étais particulièrement habile. Je n'avais qu'un petit couteau, celui que je plaçais normalement dans ma botte, mais qui était exceptionnellement glisser dans la poche arrière de mon jeans vu la blessure à la cuisse qui me torturais à chaque fois que je me penchais.

La main de Luke sur mon bras me fait sursauté, cela faisait beaucoup trop longtemps que je n'avais pas sentis autre chose que de la bouillis de chair contre ma peau, cadeau de ces chers mangeurs de chair. Je vois bien qu'il veut que je me déplace, moi qui venait tout juste d'être soulagé de ma douleur. J'essaye de ne pas trop m'appuyer sur le garçon, pensant que ce n'était pas le temps que ses petites épaules flanchent. J'avais l'impression de l'écraser, je le pensais si fragile, faisait surement deux fois son poids, et le gras derrière la porte je dirais quatre fois même ! Soudainement, j'ai un petit pincement au cœur, peut-être que je ne m'en serais pas rendu compte si je n'étais pas aussi incapable de me défendre, mais l'idée que je sois incapable de le protéger, même si j'essayais, me terrifiait, plus que je ne le devrais. Il m'énervait et parfois il me blessait, sans vraiment le vouloir, et malgré ça, je l'aimais bien, et l'idée que ces crasseux puissent mettre la main déçu me donnait des envies de meurtres, et le pire c'est que je ne pouvais même pas les commettre. Il me pose contre un armoire lourdement, j'ai toujours un semblant de grimace, maquillant les traits de mon visage, que j'essaie tant bien que de mal de masquer. Je lève les yeux vers le brun et j'hoche la tête à ses propos ; s'ils n'avaient pas remarquer ma présence on devait protéger cet avantage, même si dans mon état j'étais plus un fardeau qu'autre chose. Il s'arrête, on entend la voix d'un des hommes dehors, et il part sans me dire plus que ça. Je me penche, l'observe attraper son sac mais je dois me pousser lorsque la vieille porte flanche. Je me met sérieusement à paniquer, j'entend les marches subirent un martèlement horrible, et je déteste me sentir aussi impuissant, être obligé de me cacher. J'entend ensuite une porte se fermer, un meuble se déplacé, je peux respiré à nouveau. « La fenêtre Luke.. » marmonne-je comme si il pouvait m'entendre. Je me lève à nouveau, incapable de resté là à rien faire. Je marche péniblement vers le salon, trouvant la maison curieusement vide, du moins, le rez-chaussée l'était. Ils devaient tous se trouver en haut, martelant la porte de la chambre qui, je savais, était depuis longtemps déserte, connaissant Luke depuis peu mais le savant assez futé pour s'échapper facilement. Cette pensé me rassure, je me dis qu'il s'enfuira, posant un pied devant l'autre jusqu'à s'épuisé totalement, et que bientôt il serait bien loin d'ici. Mais m'échapper moi, ça ne sera pas aussi facile que ça. J'attrape la planche du garçon, trouvant seulement cette arme pour le moment et sachant bien que le petit couteau dans ma poche ne me servirait pas à grand chose contre eux. Je m'aventure dans l'entrée doucement, j'entend toujours des coups en haut, le plancher craque, je m'arrête, entend un grognement, je me cache. Il y en avait un sur le porche à faire le guet. Je décide de monté à l'étage mais le bruit d'une deuxièmement porte qui flanche me fait m'arrêté, je reste figer, j'attend qu'on me confirme que le brun c'est bel et bien enfuis. « Il est sortit par la fenêtre putain va le chercher ! » Je souris malgré moi, puis fut forcé de me pousser dans le salon à nouveau puisque un d'entre-eux sortis pour attraper le gamin, je souris de plus belle, me disant qu'ils ne l'attraperaient jamais.

Je me décide finalement à monté les escaliers, le deuxième ayant déserté la porte. Je n'aurais jamais cru que monté des escaliers me ferraient aussi mal un jour, pourtant ce fut une vrai torture. Elle me brûlait et c'était remise à saigner, forçant un peu trop dessus. C'est ainsi que je me retrouve en haut, boitant, une planche à roulette entre les mains comme arme de prédilection du moment. « On te chopera sale gamin ! » Le bruit m’attire dans une chambre, je vois qu'un gros meuble se trouvait derrière la porte maintenant presque grande ouverte. Je me glisse facilement dans la pièce, voyant le gras regarder par la fenêtre. Quel stupide. Jamais il ne pourrais mettre la main dessus. « Hey ! Gros tas de merde ! » Il a à peine le temps de se retourner que je l’assomme de ma planche avec force. Il porte la main à son nez, que j'avais visiblement cassé. « Enfoiré ! » Avec ces gros bras graisseux il tente de me choper, je le frappe à nouveau. Il est sonner, tombe en arrière et cela semble crée un tremblement de terre. Je le frappe à nouveau, encore, et encore. Jusqu'à ce que sa tête ne ressemble plus qu'à de la bouillis, un sort que j'aurais normalement réservé à un rôdeur affamé, mais que cette pourriture méritait bien. Je passe mon bras sur mon visage, dégoûté de tout ce qui pourrait venir de lui. Je me penche sur ma jambe, elle me brûlait intensément, j'avais presque envie de chialer, je ne voulais pas perdre l'usage de ma jambe pour toujours, puisque s'en était finis pour moi autrement. Je ne faisais jamais alliance avec des gens qui pouvaient me ralentir, et dire que maintenant c'était moi qui ralentirais les autres, si seulement je sors de cette maison en vie et que je survis assez longtemps pour croiser quelqu'un d'autre sur ma route, ou si j'ai même le courage de resté dans ce monde amoché de cette façon. « Tu pensais qu'on allait te laisser filer comme ça ? » Un coup, un gémissement de douleur. Mon cœur s'arrête. « Éric on l'a choper ! » Comment ils avaient put ? Bordel, qu'est qu'il avait foutu ! Pourquoi il ne s'était pas enfuis ? Trop de questions se bousculent dans mon crâne, je le croyais tirer d'affaire depuis longtemps.. « Éric ramène ton gros cul on l'a choper ! Tu fou quoi ? »

Je regarde autours de moi, je ne sais pas quoi faire, ils se rendraient compte que quelque chose cloche et ils monteront.. Je devais me cacher. Je sors de la chambre, je saute presque sur une jambe pour être plus rapide, je m'enferme dans la salle de bain au fond du couloir et je m'empresse de trouver quelques choses de plus menaçant comme arme. Un ciseau ! Je l'empoigne, puis me tourne vers la porte, je les entends monté les escaliers. « Putain ! Paul, on a massacré Éric ! » Je souris, un peu sadiquement, je suis heureux d'en avoir eu au moins un, et j'étais bien décider à tous leur réservé le même sort, et j'étais d'autant plus remonté, ayant deviner qu'ils avaient lever la main sur Luke. Je fais tombé quelques choses dans la salle de bain pour attirer le premier, et me cache dans la douche, prêt à bondir. « Il est dans la salle de bain le salop ! » Je souris à nouveau, serre le métal de mes ciseaux, il entre, je saute presque à son cou. Il a le temps de se retourner et d'attraper ma main armé. Je pousse, lui laisse une marque sur son visage à l'aide du bout coupant du ciseau, il cri et me relâche, je l’assomme avec ma planche et il perd pied, tombant dans la baignoire. Je n'ai pas le temps de faire plus, le deuxième entre et me frappe de son poing. Il remarque tout de suite ma blessure à la jambe, donne un coup contre ma plaie. C'est à mon tours de crier et de tomber. Il s’appuie sur ma jambe jusqu'à presque me faire pleurer, « Tu croyais pouvoir tous nous buté l'estropié ? » Un autre coup dans les dents, le sang dans ma bouche me tire une grimace. Je réplique mais cela ne fait que le mettre d'autant plus en colère. Il m’assomme contre le plancher, j'ai la tête qui tourne. « Va-va chercher le gosse ! » entend-je résonner, je vois sa tête en double, je regarde autours, essaye d'empoigner mon ciseau. L'autre sors de la baignoire, surement en tout autant en colère vu la belle marque que j'avais laisser contre sa joue, à quelques millimètres de son œil que j'aurait tant aimer abîmé plus que ça, posant son pied sur mon poignet pour s'appuyer dessus, m'empêchant de le bouger. L'envie de pleurer me monte à nouveau aux yeux, ne m'étant jamais sentis aussi humilié de toute ma vie. Un coup de pied de plus pour m'étourdir, je suis partit dans un autre monde pour un moment.. Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, je le vois tiré Luke par les cheveux en haut des escaliers. Je sens la colère bouillir  en moi et c'est ce qui me donne la force de continuer à me débattre contre mon agresseur. Un nouveau coup contre la joue, puis un autre dans les côtes, j'attrape finalement mon ciseau et lui plante violemment dans l'épaule ce qui lui arrache un cris. Je le pousse et gémit à mon tour lorsque son genoux libère finalement ma plaie. Je me lève, semblant loin d'être stable, laissant le premier se débattre contre le ciseau planter fermement dans sa chair. « Touche le p-- » ai-je simplement le temps d’entamé avant qu'un violent coup de biche ne m'assomme pour de bon.

Je me réveil ligoté contre les barreaux de l'escaliers à coté de Luke, la tête pencher vers l'avant étant quelques secondes plus tôt inconscient. Je sursaute, regarde autours de moi, grimace. Je sentais que le pied de biche avait laisser une belle marque contre mon visage ; petite vengeance, comme j'avais également laisser ma marque contre le sien, et ça, avec grande joie. Je me rend compte de la présence de Luke, je gigote mais m'arrête, ils nous avaient bien attaché. J'avais beaucoup de questions à lui poser, et surtout, j'avais cette forte envie de le traité de débile, ne comprenant pas pourquoi il n'avait rien foutu, qu'il ne s'était pas enfuis, autrement je serais le seul ligoté ici. Il avait eut la chance de pouvoir sortir lui, et je refusais de croire que ces salops pouvaient courir aussi vite qu'il le pouvait lui. Plus loin, les deux fouillaient des les trésors du garçon ce qui me fait légèrement grogner. Je décide de ne pas m'en prendre au brun pour l'instant, je l'observe et fronce les sourcils d’inquiétude, quelque chose qu'il ne devait pas s'attendre venant de moi. « Ça va ? Ils t'ont fait mal ? » demande-je finalement un peu à voix basse pour que les deux autres nous oublie un peu, le temps de trouver une solution.

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeMer 22 Juil - 15:06



Nightmare
ft. Fredricksen A. Hardwick ۰


Sa tête sifflait et son corps amaigrit par des années de survie se recroquevillait sur lui-même tant la douleur qu’on lui infligeait était perçante. Comme si le fait de se mettre en boule allait lui permettre d’atténuer cette peine qui lui faisait trembler les mains frénétiquement, quelle douce connerie. Il ne parvenait plus à comprendre ce qu’on lui disait, mais la façon dont on lui parlait lui suffisait à interpréter le sens de toutes ces paroles jetées à la volée. A présent il ne pouvait que se fier à sa vue, même si celle-ci commençait également à flancher, tout autour de lui semblait irréel. Les armoires tournaient et se déformaient, les escaliers dansaient et le parquet froid sur lequel il était allongé semblait tantôt être le sol, tantôt être le plafond. Des mains se glissèrent alors sur lui, lui arrachant son sac à dos ainsi que son poignard et son holster. Totalement à leur merci, il tenta une ultime fois de se relever, mais bascula lourdement sur le côté droit provoquant chez ses pilleurs une vague de moqueries à son égard. La suite se passa très rapidement, l’un venu le saisir par les cheveux pour le forcer à monter les marches. Marches durant lesquelles il manqua à plusieurs reprises de chuter mais, bien heureusement la poigne de l’homme en question lui permettait de rester debout et garder l’équilibre aux mépris de quelques touffes de cheveux arrachées. Le spectacle qui s’offrait à lui une fois sur la dernière marche lui glaça le sang. Il arrivait à peine à distinguer l’un des hommes allongé au centre de la chambre par laquelle il s’était échappé, le crâne défoncé. Sans nul doute l’œuvre de Fredricksen. Mais ce qu’il ne s’attendait à voir fut son estropié à moitié crevé qui venait de planter une paire de ciseau dans l’épaule d’un de leurs agresseurs. Cette attaque fut comme un signal pour Luke qui se mit à mordre avec rage la deuxième main de l’homme qui le tenait en laisse, lui arrachant un cri de surprise mêlé à de la douleur.

« Quelle bande d-- ! Ils se fatiguent jamais ces connards ?! C’est quoi ces mecs ?!! » Un nouveau coup vola vers son visage, lui faisant alors regretter son acte relevant de la folie pure. Qu’avait-il à gagner en le mordant de la sorte ? Il ne savait pas vraiment. Il avait agit d’instinct sans se poser de question. Il voulait juste partir, s’enfuir loin d’ici. Même si cela signifiait abandonner Fredricksen, il s’en foutait à présent. Il aurait du dégager d’ici dès qu’il en avait eu l’occasion. Tout ça n’était que de sa faute. « Et dire qu’Eric était prêt à te laisser partir si tu te tenais bien ! Mais non, ton frère a buté notre ami. Alors je t’assure qu’on va pas vous laisser vous en tirer comme ça ! Et on va commencer par toi, vu que la princesse est partie pour un gros somme. » Riait-il assez douloureusement, les ciseaux enfin délogés de son épaule sanglante. Il en profita pour donner un nouveau coup de pied sur le corps déjà mal en point de Fredricksen étendu sur le sol. Toujours tenu par les cheveux, on l’obligea à se déplacer vers la chambre voisine, lui arrachant par la même occasion une plainte crispante entrecoupée de sanglots. Il criait le nom de Fred, plus par mécanisme qu’autre chose. Il représentait la seule personne capable de lui venir en aide à ce moment précis. Même s’il ne le connaissait que depuis quelques heures à peine, il reposait ses derniers espoirs en lui. Mais cela ne servait à rien, car celui-ci ne répondait pas à ses appels de détresse et ses cris de désespoir. Il devait sans doute déjà avoir sombré dans l’inconscient et d’un sens Luke aurait aimé être à sa place, car à présent il était tout seul avec ces deux types, totalement impuissant face à leur force et leur surnombre. On l’avait abandonné une fois de plus, mais il commençait à en avoir l’habitude. S’agitant de plus belle, brûlant ses dernières forces comme pour essayer de se libérer de son emprise, il ne réussi qu’a s’arracher quelques cheveux dans la bataille. « Putin mais tu vas te calmer oui ?! » Ajoutât son tortionnaire avec hargne avant de lui redonner un nouveau coup. « Ferme-lui sa gueule ! Il va rameuter tous les zombies du coin si ça continue ! » Renchérit Paul qui était déjà en train de lier les mains de Fred toujours inconscient dans la salle de bain. « PUTIN MAIS J’ESSAYE ! TU CROIS QUE JE FAIS QUOI LA ?! Il va bien finir par se calmer ! » Hurla le deuxième homme qui perdait patience devant un Luke qui se débattait avec fougue malgré les coups qu’on lui avait déjà infligé. Toujours la main fermement agrippée à une poignée de la crinière brune du gamin, l’homme le poussa sans ménagement dans la chambre où gisait le corps d’Eric, le faisait tomber lourdement sur le parquet avant de refermer sèchement la porte une fois à son tour dans la pièce. A peine fut-il libre de ses mouvements que Luke s’élança à toutes jambes vers la fenêtre encore entre-ouverte qui lui avait déjà permis de s’échapper la première fois. Il pouvait le faire, l’autre avait encore la main sur la poignée de la porte. Il pouvait s’échapper. Tout n’était pas encore perdu pour lui, pas comme Fred qui devait déjà être solidement saucissonné à l’heure qu’il était. Attrapant de ses deux mains le rebord de la fenêtre prêt à s’y engouffrer une bonne fois pour toute, il pu sentir des mains se refermer sur l’une de ses chevilles, le tirant alors si agressivement vers l’arrière que sa mâchoire cogna violemment contre l’encart de la fenêtre dans un craquement inquiétant. « Mais tu vas rester en place bordel !» se murmurât-il avec rage avant de coincer un morceau de tissu ; que Luke suspectait être du t-shirt d’Eric ; dans la bouche endolorie de brun, l’attachant solidement derrière sa tête à l’aide de plusieurs nœuds.

Les larmes perlaient le long de son visage, il savait que crier ne ferait pas avancer les choses bien au contraire, on ne le ferait que faire souffrir davantage pour cela. De plus, sa mâchoire était si douloureuse qu’il se voyait déjà incapable de remâcher un jour de la nourriture. Aussi finit-il par se taire, admettant qu’il ne pouvait plus rien faire à part attendre, en priant pour que cela se passe vite. Si Fredricksen n’était pas venu, c’est qu’il n’arriverait jamais. Même si cela était difficile à admettre, il devait baisser les bras, accepter le fait d’avoir perdu. Il pouvait clairement le lire dans les yeux de son agresseur : dominer aussi facilement un enfant qui faisait la moitié de sa taille le faisait jouir intérieurement. Aussi, ne voulait-il pas lui apporter davantage de satisfaction en criant et en le suppliant de le laisser tranquille. Non. Il se contenta donc de fermer les yeux et de serrer les dents sur ce bout de tissu sale, se forçant à croire que cela serait rapide, même s’il savait pertinemment que ça ne serait pas le cas. C’était comme essayer de se mentir à soi-même pour se rassurer, se sentir mieux. Mais Luke ne se sentait pas mieux, bien au contraire. Il était terrifié et humilié. Ce qui lui faisait vraiment peur, c’est que ce n’était pas la première fois et que cela ne sera sans doute pas la dernière. Ça restait terriblement douloureux et éprouvant, physiquement comme psychologiquement. Être un gamin dans ce monde était tout simplement insupportable. Il se détestait. Autant qu’il détestait Fred pour ne rien avoir fait et autant qu’il haïssait ces types pour l’avoir fait. L’homme l’écrasa de tout son poids, plaquant son visage sur le sol, juste en face de la dépouille d’Eric comme simple vision. Peut-être pour lui faire comprendre que ce qui était en train de lui arriver était entièrement de leur faute. De son côté, Luke reportait toute la faute sur Fred. S’il ne l’avait pas tué, il n’en serait pas là. Pas avec le visage de ce porc enfoui dans son cou. De légères saccades dans sa respiration introduisirent de nouvelles larmes, silencieuses cette fois-ci même si chargées de chagrin et d’une pointe de colère.

***
Luke pouvait sentir Fredricksen reprendre peu à peu ses esprits. Etant attachés dos à dos, il avait pu sentir ses muscles se contracter et sa tête se redresser non sans difficulté. Mais quoi de plus normal après la raclée qu’ils venaient tout deux de se prendre... Si Luke allait bien ? Sans doute aurait-il répondu d’un simple : « ça va » histoire de se contenter de lui mentir d’un ton froid sans croiser son regard par peur de se mettre à pleurer une fois face à lui. Mais n’ayant ni la possibilité de parler, ni celle de vraiment le regarder, il se contenta de pencher la tête vers son côté comme pour lui montrer le tissu solidement attaché autour de sa bouche qui commençait réellement à le blesser dans le coin des lèvres. Un coup de main de sa part n’aurait pas été de refus, surtout vu le nombre de choses qu’ils avaient à se dire. Ils devaient se sortir de là. Il était hors de question pour Luke de recroiser ce connard ou d’attendre ici sagement qu’il vienne le chercher pour remettre ça… Mais si l’un d’eux ne pouvait pas parler, cela risquait de compromettre leur plan déjà bien bancal. Il fallait donc se débarrasser de ce truc avant toute chose. Luke espérait de tout son cœur que Fred allait pouvoir lui retirer. Son visage, en plus d’être marqué par l’épuisement, était accompagné de nombreuses lésions plus ou moins graves qui se mariaient à merveille avec les divers bleus qui ornaient disgracieusement une partie de sa mâchoire et de son œil droit. Finalement Luke n’avait pas besoin de répondre à sa question pour qu’il ne comprenne de lui-même ce qui s’était passé durant son moment d’absence…

Se tordant du mieux qu’il le pouvait afin de permettre à Fred de saisir le tissu avec ses dents, pour le faire descendre autour de son cou, il eut tout de même un léger mouvement de recul en le voyant approcher son visage du sien. En fait, le voir aussi près de lui le mettait terriblement mal à l’aise. Mais cela devait également être le cas du côté de Fred, un sentiment totalement partagé. Aussi fermât-il les yeux, pensant que s’il ne le voyait plus, le malaise ne serait plus également. Malheureusement, son initiative eu l’effet totalement inverse. A peine eût-il fermé les yeux que le souffle chaud de Fred sur sa joue lui fit recouler une larme involontaire. Il se revoyait sur le sol, le souffle chaud, mais puant du compagnon de Paul sur son cou. Il n’en pouvait plus, heureusement Fred fut rapide et efficace. En quelques minutes à peine, le tissu fut tiré vers le bas, emportant avec lui et sur quelques centimètres la lèvre inférieure de Luke. « Merci… » Se contentât-il de marmonner dans un long soupire de soulagement. Il reposa ensuite sa tête douloureuse contre le haut du dos de Fred, puis ferma les yeux quelques secondes. Comme pour apprécier pleinement le bonheur que pouvait apporter une bouche libre, sans parler de sa gorge totalement asséchée à cause de la difficulté qu’il avait rencontrée pour déglutir… Tout cela n’était que du passé et il pouvait à présent respirer à sa volonté. « T’es resté dans le noir pendant… Une heure ? Peut-être plus… Je sais pas trop. » Repris-t-il  à voix basse en lançant un petit regard inquiet entre les barreaux de l’escalier pour observer les deux hommes étant toujours en train d’expérimenter toutes les merveilles que contenaient son sac. Son regard s’arrêta sur l’un d’entre eux, le compagnon de Paul. Celui qui l’avait forcé et dont il ne connaissait même pas l’identité… Rien que le voir le mettait mal à l’aise. Baissant quelques secondes les yeux avant de remonter son regard sur ce semblait être une paire de ciseau, il ne tarda pas à se rendre compte qu’il n’avait pas répondu à la question de Fred. Mais voulait-il vraiment y répondre ? Non… Pas vraiment. Comment pouvait-il bien lui dire ça ? « ça va, on a juste abusé de moi ». Ce n’était pas vraiment approprié. De plus si Luke pouvait éviter d’y penser, ça serait vraiment un bon début. Ca serait la cerise sur le gâteau que Fred le pense si faible, au point de ne pas avoir pu se débrouiller tout seul. Rien qu’à la vue de ce connard il avait des haut-le-cœur, alors le dire à voix haute... Admettre publiquement ce qui s’était passé… C’était encore bien trop frais, bien trop douloureux. « Ta jambe… ? » Demandât-il toujours faiblement afin d’éviter d’attirer l’attention sur eux, étant selon-lui la meilleure façon de changer de sujet. « Tu penses pouvoir bouger ? Ils t’ont pas raté… Mais il faut qu'on s'casse d’ici. Tu… Penses qu’en se poussant l’un l’autre on arrivera à se relever ? J’ai l’impression qu’ils n’ont pas viré les ciseaux que tu as utilisés pour embrocher l’autre con… Sauf si tu as un meilleur plan ? Et dans ce cas là… Tu as toute mon attention.»

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Fredricksen A. Hardwick

Fredricksen A. Hardwick
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{FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Original

× Âge du perso : : Trente-et-un ans, un peu vieux le petit.

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeMer 22 Juil - 21:09


Luke & Fredricksen
Rapidement je me rend compte qu'il est impossible pour Luke de me répondre, un tissus lui empêchant complètement l'usage de la parole. Se tournant vers moi, je prend conscience de l'étendu des dégâts, son visage étant presque déformé. Ils avaient du lui infliger beaucoup de coups, et j'étais loin de m'imaginer à quel point il en avait bavé. Je respire bruyamment, grognant presque, je lance un regard vers les deux autres qui fouillaient toujours dans ses affaires, mais les provoquer n'aurait pas été très intelligent, pas tout de suite du moins. Nous avions un petit moment de répit, et c'était parfait pour trouver un plan d'attaque, puisqu'ils n'allaient certainement pas les laisser s'en tirer aussi facilement, enfin, c'est ce que j'avais l'intention de faire, tous les butés. Je finis par regarder de nouveau Luke, il se tourne vers moi et se tortille, agitant un peu son menton dans ma direction. Quelques secondes plus tard, je finis par comprendre. J'essaie de me tourner un peu plus aussi, m'approchant, et j'avoue que cela me soulage un peu lorsqu'il ferme les yeux, le eyes contact étant plutôt puissant et donc, très malaisant. Je tire un peu avec mes dents, répétant ensuite ce mouvements quelques fois avant d'arriver à le retirer complètement de sa bouche. Je le laisse tomber rapidement, dégoûté par tout ce que ce tissus avec pu rencontrer dans sa vie. Je me tourne à nouveau, je sens la tête de Luke se déposer dans mon dos. Quelques minutes de silence s'en suit, comme si ce petit moment un peu gênant avait besoin de s'estomper un peu dans le temps avant qu'on puisse se regarder de nouveau dans les yeux. Il me remercie, mais je jugeais mon geste comme étant totalement normal, même si ce n'étais pas particulièrement agréable, je n'imaginais même pas la satisfaction que cela avait du lui apporter, malgré la situation actuel et désespéré dans laquelle nous étions et tout les coups qu'il avait du enduré, qui pouvait dire combien de temps on lui avait coincé ce tissus crasseux dans la bouche. Luke, lisant comme par magie dans mes pensées, me dis que je suis rester plus ou moins une heure dans les vapes. Une boule se forme dans mon estomac, tant de chose avait pu se passer alors que j'étais impuissant, gisant au sol, complètement assommé. Ce pied de biche ne m'avait pas raté. J'ai le réflexe de porter ma main à mon visage pour prendre conscience de la belle signature qu'elle avait du sagement y laisser, mais je me rappelle que des liens relis mes mains ensembles dans mon dos, et quand plus je me retrouve lié au garçon, une corde nous entourant tout les deux.

Je bouge un peu sur le sol, je sens que mon petit couteau à quitté ma poche, j'ai presque envie de juré. Voilà pourquoi je le foutais toujours dans ma botte ! On ne pensait jamais fouillé là, tout le contraire des poches, l'endroit tout en haut de la liste des choses qu'on pensait vérifier en premier. Je souffle légèrement, puis me tourne vers le gamin lorsqu'il se remet à parler. Je tourne la tête vers ma jambe, elle était en piteuse état, mais ce n'était pas vraiment nouveau ça. « Je peux bouger, mais sa me ferra un mal de chien » avoue-je, observant toujours ma jambe en grimaçant. Elle qui se libérait tout juste d'une infection sévère.. Bordel ! On avait déjà ces putain de mangeurs d'hommes aux culs, fallait-il vraiment toujours tombé sur des salops dans ce genre et quand plus le sors tienne vraiment à ce que je perdre définitivement l'usage de ma jambe ? « Je crois qu'on pourra se relever, mais pousse toi plus vers là-bas, si on bouge trop ils vont venir nous faire chier. Bouge pas » ordonne-je avant de me mettre à pousser sur mes pieds, nous faisait glisser tout les deux hors du champ de visions des deux autres, le nez toujours dans leur nouveau trésor. Maintenant dans la salle de bain, je remarque rapidement le ciseau plus loin, mais nous devions nous dépêcher ou ils s'apercevraient beaucoup trop vite que nous avions disparu. « Ok, pousse ! » Je force avec mes jambes en grimaçant, pousse contre le dos de Luke qui fait la même chose. On manque souvent de tombé à la renverse, mais nous finissons finalement sur nos deux jambes. Le seul problème, c'est que j'ai besoin de me pencher pour qu'il puisse toucher le sol, ce qui n'aide pas à apaiser la douleur intense que je ressentais dans ma jambe. « Penche-toi et sors des cordes petit » le supplie-je presque, aux bords des larmes. Le temps qu'il se libère, je ne peux empêcher une larme de coulé contre ma joue, c'était horrible, j'avais tellement mal que ma jambe semblait s'engourdir. À moins qu'elle était tout simplement entrain de mourir tranquillement et tout ça pour me faire souffrir un maximum de temps.

Une fois que je peux me redresser, je lâche un râlement, la douleur me quitte mélodieusement pour laisser place qu'à un petit picotement et une légère sensation de brûlure qui n'était presque rien à côté de ce qui avait pu m'envahir ces quelques minutes à peine. Pourtant ce petit moment de bonheur dans ce tourbillon d'horreur s'arrête sèchement à la voix d'un de nos ravisseurs, ce qui ne me laisse malheureusement pas me réjouir très longtemps de ce soulagement. « Putain ! Ils sont passé où ? » Je panique, me rue sur la porte pour la fermer d'un violent coup de pieds qui me fait de nouveau grimacer. Je me penche puis enclenche la serrure à l'aide de mes dents, posant mon dos contre la porte pour les retenir le plus longtemps possible. Je grimace, trouvant que je fourrais mes dents à un peu trop de place ces dernières minutes. « Vous pensez allez où comment ça ? Vous êtes fichus bande de cons ! » Ils se mettent déjà à foncé contre la porte, heureusement ils avaient perdu leur meilleur attrait ; le gras, qui devait facilement défoncé les portes pour eux. Je souris à cette pensée, j'étais si fière d'avoir réussis à le buter. Les deux maigrichons me faisait un peu rebondir, mais j'estimais qu'on ait un peu de temps pour qu'il puisse s'échapper, ensuite, je les buterais bien sadiquement, de quoi leur faire regretter amèrement leurs gestes. « Imbécile ! Le petit peut s'échapper par la fenêtre ! Va en bas ! » chuchote l'autre avant de foncé de nouveau contre la porte. Je lâche un jurons, pourquoi devaient-ils être qu'à moité con seulement ? Ils leurs arrivaient d'être trop rusé et cela avait le dont de m'énervé. Je ne peut pourtant pas m'empêcher de sourire, puisque je me dis que les imbéciles venaient de se séparé, ce qui me laissait libre accès pour un magnifique massacre bien mérité. Ce sourire s’efface beaucoup trop rapidement, laissant place à une nouvelle grimace, devant de nouveau forcé avec mes jambes pour le retenir. Putain, pourquoi c'était aussi utile des jambes ? « Luke, les ciseaux ! » cris-je ensuite, me rappelant la seule arme à notre porté de main, ormit cette chère planche qui m'avait bien été utile.. Mais celle-là, elle était réservé pour les crânes, la sachant pas très efficace pour nous libéré de ce diable de scotch.

Un moment de silence me permet de m'avancer vers Luke. « Vite, ils se sont séparés, je vais pouvoir buté celui-là ! Tu penses pouvoir attirer l'attention de l'autre en bas ? Histoire qu'il remonte pas avant que j'ai réussis à explosé le crâne de son pote ? Monte sur le toit et fait l'imbécile qui sait pas descendre ! » propose-je, attendant toujours qu'il puisse me libéré les mains de se bon vieux scotch qui malgré mes tentatives, était revenu contre mes poignets beaucoup trop tôt à mon goût. D'ailleurs, ça commençait à me gratter comme la dernière fois, ce qui me donne envie de crier sur le gamin pour qu'il se dépêche, mais je devais cesser d'être aussi agressif avec lui, puisque après tout il n'était pas là pour subir mes sauts d'humeurs et ma colère, et surtout qu'en le voyant amoché ainsi, je me sentais mal de l'avoir menacer plusieurs fois. Ce n'était pas une blague, des connards pouvaient réellement courir les rues et lui faire du mal, et moi qui laissait croire au début que j'étais l'un d'eux... Ce qui me dégoûtais totalement de moi-même sur le coup, n'imaginant même pas ce qui avait pu lui passer par la tête lorsque je lui lançait mes menaces.. Je n'y avais absolument pas penser sur le coup, et c'était triste de ce dire qu'il fallait en arriver là pour que je m'en rende compte. Un coup de fusil me fait sortir de mes pensées, suivit d'un miroir qui se fracassas. Je me retourne, le fou s'était mis à tirer dans la porte ! Je fixe Luke, de quoi lui faire passer un message bien clair ; on est dans la merde petit, dans la merde. Il s'approche de la porte et nous fixe de ses yeux verts beaucoup trop clair pour une telle âme sombre. « Je vais vous choper fils de putes ! » et il tire à nouveau. Je me permet enfin de me lâcher. « C'est ça, essaye toujours ! Entre va s'y, j'attend que ça, je vais te faire ta fête, te défoncé ton sale crâne et t'attacher pour le laisser te faire bouffer tranquillement les couilles enculé de gros rat ! Tu t'es pas attaquer aux bonnes personnes sale pute de ta mère ! » Je laisse sortir ces mots d'un seul coup, perdant même mon souffle en cours de route, mais bordel que ça m'avait fait du bien, depuis le temps que cela me brûlait la langue, m'empêchant depuis trop longtemps de lui faire savoir le fond de ma pensée.

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeSam 8 Aoû - 23:29



Nightmare
ft. Fredricksen A. Hardwick ۰


Le tout était d'agir rapidement et silencieusement. Se contentant de replier ses jambes pour venir élever ses pieds à de quelques centimètres au dessus du sol, Luke se laissa ainsi pousser par Fred jusqu'à hauteur de la porte de la salle de bain. Il fallait bien admettre que lui n'avait pas immédiatement pensé à se planquer avant d'agir. Ce qui était plutôt con. Finalement, Fred n'était peut-être pas aussi bourrin et stupide qu'il ne lui avait laissé penser jusqu'à maintenant. Pour être sincère, grâce à cette situation des plus chaotiques, il commençait réellement à le comprendre. Attendant sagement que Fred lui ordonne de pousser, il se mit à observer plus en détails ce qui se trouvait dans la salle de bain, se préparant déjà psychologiquement à la confrontation dont ils allaient inévitablement devoir faire face. Vint l'ordre, il poussa alors de toutes ses forces, mais il ne l'était pas assez : fort. Pas assez du moins pour permettre à Fred de remonter aussi rapidement qu'il l'aurait voulu. Ce fut long et peu gracieux, mais ils parvinrent plus ou moins à se redresser, Luke s'étant aidé d'un pied sur le lavabo pour prendre un peu plus de hauteur. Autant dire tout de suite que la position dans laquelle ils se trouvaient relevait d'une véritable œuvre d'art. Une composition si improbable et abstraite qu'elle semblait être signée de la main de Picasso elle-même. Exécutant une nouvelle fois l'ordre de Fred pour s’extirper non sans difficulté des liens qui les retenaient attachés, il finit par tomber lourdement sur le sol, épuisé mais plus ou moins libre de ses mouvements. Ils ne leur restaient plus qu'à se débarrasser de ce foutu scotch et ils seraient enfin prêt pour... La suite des événements. A peine fut-il remis sur pied qu'il se jeta sur les ciseaux toujours au sol, sachant pertinemment que maintenant, leur survie allait se jouer davantage contre la montre que contre ces survivants. S'ils ne parvenaient pas à se libérer avant qu'ils se n’aperçoivent de leur absence, ils étaient foutu et quand Luke entendit l'un de leur tortionnaire remarquer leur absence, il se considéra déjà comme tel. Il avait peur. Peur de ce qu'ils allaient leur faire cette fois-ci. Tordu en arrière dans un coin de la salle de bain, il tentait de couper le scotch qui lui bloquait les poignets, jetant par moment quelques regards angoissés vers Fred qui venait tout juste de fermer la porte avec ses dents. Quand celui-ci lui cria dessus pour lui rappeler les ciseaux, il ne pu s'empêcher de lui gueuler à son tour, à moitié énervé : « Je suis dessus là ! ». Il était bien mignon, mais c'était beaucoup plus dur que prévu, ses doigts étant humides tant par le stress qu'il subissait que par la maladresse dont il faisait preuve sous tant de pression. Quand l'un des gars se mit à tirer dans la porte, il manqua de se planter les ciseaux dans la main, et accessoirement d'avoir une crise cardiaque. Était-il sérieux ?! Vu le bruit que cela avait fait, Luke n'eut aucun mal à comprendre qu'il était en train de tirer avec son propre Beretta. Ces mecs n'étaient vraiment pas des cons ou des suicidaires. Même s'ils manquaient de finesse, ils étaient bien conscient du danger qui planait sur eux. Quelques secondes de plus et Luke réussi enfin à se libérer, coupant une bonne fois pour toute le scotch de ses poignets endolories. Ne prenant pas la peine de retirer totalement le scotch encore collé sur sa peau, il se précipita immédiatement vers Fred pour s'atteler à sa libération totale.

Les deux types semblaient s'être séparés et Fred ne tarda pas à lui exposer son nouveau plan qu'il n'accueillait que d'une oreille distraite, bien trop occupé à sectionner le scotch et vu comme il n'arrêtait pas de remuer dans tous les sens il n'était pas prêt d'y parvenir. « Ouais. » fût son seul mot pour répondre à sa question concernant la diversion. Sa mâchoire étant toujours bien trop douloureuse pour parler inutilement, il préférait faire simple et court. En vrai il n'était pas sûr de pouvoir se le faire, ce type dehors, ou même de l'occuper, mais il allait essayer. Il préférait de loin tenter sa chance dehors, plutôt que de rester enfermé ici avec l'autre qui tira une seconde fois comme un dératé sur la porte. « Ce con tire avec mon silencieux... Et il y avait encore cinq balles dedans. Je te laisse faire le compte. Fais gaffe.» Très sincèrement, ça le faisait chier, qu'il utilise sa propre arme contre eux. Surtout que c'était le gros porc qui la tenait entre ses mains moites. Mais Luke n'allait pas s'en plaindre, car par déduction celui qui était sorti n'était autre que Paul. Une chance, car Luke n'aurait pas supporté de devoir affronter une nouvelle fois son violeur en face à face. Laissant les ciseaux dans les mains à présent libres de Fred, il retira rapidement sa chemise pour venir englober sa main gauche dans le tissu. Il s’empara d'un morceau de miroir brisé avant d'ouvrir la fenêtre de la salle de bain, qui menait une fois de plus tout droit sur le toit. Ne jetant aucun dernier regard à Fred, il s'y engouffra s'en plus de manières. Ce qu'il n'avait pas prévu était que Paul soit déjà posté sous la fenêtre, braquant un AK47 droit dans sa direction. Autant vous dire que Luke avait eu un moment d'hésitation... Peut-être valait-il mieux tenter sa chance à l'intérieur finalement... « Tu sais bien que tu t'échapperas pas. Je t'ai déjà attrapé une fois. Rien m'empêchera de recommencer. Descends et je t'assure qu'on te fera aucun mal. T'as déjà assez trinqué pour les conneries de ton frère, tu crois pas ? » Paul avait beau murmurer, il était impossible de passer à côté de la pointe d'agacement présente dans sa voix. C'est vrai, il l'avait attrapé une fois, mais les choses étaient différentes, Luke n'avait plus son sac à dos qui le ralentissait de part son poids et sa taille. Maintenant ce type n'avait clairement aucune chance de lui mettre la main dessus, mais lui laisser croire le contraire ne lui donnait que davantage de chance de s'en sortir. Oui, il pouvait penser ce qu'il voulait mais, Luke avait l'avantage sur lui. Par contre, il ne comprenait pas pourquoi ces deux là s'obstinaient à croire que lui et Fred étaient frères. Ils n'avaient absolument rien en commun si ce n'étaient le fait que tout deux étaient brun. Plutôt léger comme argument. Peut-être que de nos jours il était rare de croiser un enfant avec un adulte qui ne faisait pas partie de sa famille. Et d'un sens ce n'était pas si faux, si ses frères étaient encore en vie aujourd'hui, voire même ses parents, il seraient avec eux et non tout seul à passer d'inconnus en inconnus. Luke n'avait tout simplement pas eu cette chance et les entendre répéter à bout de champ qu'il s'agissait de son frère le blessait au plus haut point. Fred avait beau monter petit à petit dans son estime, il n'avait absolument rien à voir avec Aidan, son vrai grand frère qu'il avait tant aimé. Luke avait du prendre trop temps pour répondre car Paul commençait réellement à perdre patience, ou peut-être avait-il compris que les pas lents du garçon n'étaient là que pour gagner du temps ? La fenêtre était toujours ouverte et l'on pouvait clairement entendre les bruits sourds de lutte s'y échapper.

Luke n'était pas aussi bavard que Fred ou du moins pas assez pour lui cracher au visage tout ce qu'il aurait aimé lui faire comprendre. Passant sa main libre sur la partie endolorie de son visage, il avança un peu plus sur le toit, se demandant bien comment il allait pouvoir se faire ce con là. Fallait-il l'attaquer de front, ou gagner suffisamment de temps pour que Fred arrive. Mais allait-il au moins arriver ? Rien n'était moins sûr que cela... Et si c'était Fred qui avait besoin de Luke ? Oui... Il fallait qu'il s'en débarrasse et qu'il rejoigne Fred au plus vite. « Bah viens alors. » Quelques mots murmurés dans un petit soupire exaspéré qui ne furent pas si bien accueillit que ça. Paul, plus qu'agacé de perdre son temps ici alors que son ami se battait avec Fred, se mit a ramasser des pierres pour les lancer hargneusement sur Luke. Espérait-il peut-être le faire tomber en le caillassant ? L'idée n'était vraiment pas mauvaise, surtout qu'avec le peu de lumière qu'il y avait, Luke ne voyait pas venir les projectiles. Malgré plusieurs pierres qui manquèrent de peu son visage cela eut pour effet de le conforter dans son idée, Paul n'allait pas utiliser son AK sur lui. Et ça, c'était une excellente nouvelle. Après avoir inspecté rapidement les environs, toujours vide de zombies, il du se résoudre à trouver une solution de lui-même et vite. On ne pouvait jamais compter sur les zombies quand on en avait réellement besoin. Faisant semblant de s'être pris une pierre au visage, il bascula dangereusement vers le bord du toit avant de tomber dans la petite allée qui menait droit à l'arrière du jardin. Une roulade et la chute fut amortie en un rien de temps, suffisamment rapidement pour que Paul ne puisse s’apercevoir du subterfuge. Décidément... Ses antécédents de casse-cou hyperactif lui auront sauver la vie à de nombreuses reprises. Faussement recroquevillé sur lui-même, il gémissait doucement tout en planquant minutieusement le bout de miroir contre lui. Il observait Paul se rapprocher de sa position à toute jambe, mais ne comptait pas lui laisser le temps de lui donner un coup de crosse. Attendant qu'il soit suffisamment proche de lui, il lui planta le bout de miroir à l'arrière de l'un de ses genoux, lui arrachant par la même occasion un cri de douleur qui brisa le silence morbide du quartier. A hurler de la sorte il allait ameuter les morts du coin et là Luke n'en avait plus besoin, aussi fallait-il l’empêcher de gueuler davantage. Retirant énergiquement le morceau de miroir avant de lui faire un croche-pied, il lui plaqua violemment le visage sur le sol. Un second mouvement et Paul n'était plus. C'était sans ménagement qu'il lui avait planté son morceau de miroir à l'arrière de son crâne, le sang s'y échappant par petites pressions contre ses doigts. Il n'avait plus la possibilité de crier ou même de se débattre, Luke était allé vite. Combien de fois avait-il utilisé la combinaison du genou et de la tête contre les zombies ? Il ne savait plus, assez souvent pour pouvoir l'exécuter sans craindre de se rater et de subir des représailles sans doute. L'effet de surprise avait fonctionné à merveille si bien qu'il était à présent assit sur un corps inerte, même si animé de léger spasmes. Sentir ses soubresauts sous lui ne lui apporta que davantage de satisfaction. Il le méritait. Il méritait de mourir ainsi, seul sans que personne ne sache dans quelle honte il était mort. Même s'il aurait aimé le faire souffrir plus longtemps comme lui avait souffert, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine sérénité. Comme si... Le fait de l'avoir tué le libérait réellement. Et c'était le cas, Luke se sentait vivant, puissant. Récupérant l'AK47 de la main froide de Paul, il se releva non sans difficulté avant de courir en direction de Fred, prêt à lui porter main forte en cas de besoin.

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Fredricksen A. Hardwick

Fredricksen A. Hardwick
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{FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Original

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeVen 14 Aoû - 19:57


Luke & Fredricksen
Il fait vite et ne perd pas de temps, on n’en avait que très peu de toute façon et ça il devait en être très conscient, il était compté et chaque minute était cruciale. Il était hors de question que ces deux-là s’en sortent facilement ou qu’il ne touche encore à un seul cheveu de la tête du brun. Il était fatiguant à ses heures et il faut dire que nos deux caractères s’accrochaient souvent, faisant des étincelles, mais il ne méritait pas non plus d’être battu ou pire.. Je ne savais pas ce qui c’était réellement passer pendant que j’étais assommé, et j’avais bien remarqué que quelque chose avait changé dans son regard lorsque j’étais sorti de ma petite sieste, cadeau de ce pied de biche en pleine gueule. Je n’osais pas lui demander, et de toute façon c’était loin d’être le moment pour discuter, mais une chose était sûre ; ça me m’était en rogne, et tant mieux, puisque maintenant libre de mes mouvements, la porte tremblant légèrement sous les coups d’épaule d’un des deux débiles de service, je suis prêt à prendre ma revanche, en fait, je ne demandais que ça. Le gamin s’échappe par la fenêtre, et je le sens déjà plus en sécurité, ne me doutant pas que celui d’en bas pouvait lui aussi être armé. Je serre alors les ciseaux qu’il m’a laissés entre les mains, s’armant plutôt d’un fragment de miroir explosé d’une de ses balles. Il réussit finalement par sortir la porte de ses gongs, entrant dans la salle de bain, et moi qui sourit tel un vrai psychopathe. « Tu en as mis du temps dit donc, tu aurais dû appeler Éric. Oh… C’est vrai.. Je lui ai défoncé le crâne. » Pur provocation, je cherchais vraiment les problèmes, mais tant pis, ce n’est pas comme si la situation pouvait réellement s’aggraver et les problèmes continuer de s’enchaînés. Ils avaient choisis les dernières personnes qu’il fallait emmerder, et c’était plutôt surprenant, mais Luke et moi faisions une bonne équipe. Moi qui pensais que dès que ma jambe irais mieux, il me ralentirait.. Surtout que je ne disais pas non à son gros sac, cela faisait longtemps que je n’avais pas pu déguster des céréales, et il me tardait d’apprendre comment il avait pu ramasser autant de chose, mais je me doutais bien que cela était en grande partit dû à sa débrouillardise sans égale. L’idée d’une alliance plus prolongée que prévue n’était donc pas inconsidérable, même si je ne me voyais pas le quitté après ce qu’il avait subis ; pas tout de suite du moins. Même si je le croyais surtout du genre à ne pas aimer se trouver en position de faiblesse, il restera surement marqué par cette attaque, ayant peut-être de la difficulté à faire confiance à d’autre gens, et maintenant qu’il savait que je ne lui ferais aucun mal, c’était mieux de ne pas le laisser seul pour l’instant, puisque malgré qu’il n’était pas incapable, il restait un enfant. Je secoue ensuite la tête, trouvant étrange ma façon de penser, on aurait dit que je me comportais comme son père…

Heureusement, mes mots on l’impact désiré sur l’homme qui s’énerve, me sortant alors de cette transe paternel et se jetant sur moi. Il braque son arme dans ma direction alors que je me penche, atteignant ses mains pour faire dériver la trajectoire de la balle qui se range finalement dans le plâtre du plafond. Je force ensuite contre ces poignets, ce qui a pour effet de lui faire relâcher le pistolet qui tombe en un bruit métallique contre le plancher de la salle de bain. Déjà marquer au visage et à l’épaule par les lames du ciseau qui, je l’espérais, aurait le plaisir de signer son arrêt de mort, il se poste devant moi et m’en colle une bonne droite, mais cela n’a que pour effet de me donner le fou rire. Je me redresse, sentant le sang monté dans ma bouche. Je passe une main sur mes lèvres, répliquant de toutes mes forces, et mes coups n’ont malheureusement pas le don de faire rire les gens. D’autant plus en colère, il tire les bras et passe les mains autours de mon cou. J’ai tout de suite le réflexe de peser contre sa blessure à l’épaule, faiblissant alors, je me débarrasse de ses mains qui empêchait l’air de se frayer un chemin jusqu’à mes poumons. J’aurais bien aimé profité de cette libération plus qu’apprécier, mais étant en position de force, je devais agir vite avant qu’il n’ait le temps de répliquer. J’attrape alors ses cheveux, puis d’un geste rapide et brusque, je tente de lui planter mon ciseau en plein de son œil, ce petit veinard qui avait, un peu plus tôt, échapper à sa mutilation. Encore une fois, il attrape mon bras, m’empêchant d’en finir avec mon attaque. Pourtant, sa blessure à l’épaule le rend plus faible, et c’est tout ce qui me fallait pour arriver à le surpasser en force, malgré le fait que je commençais légèrement à être prit d’étourdissements, surement à cause de la perte de sang. Concentré, j’y mets tout mon poids, serrant les dents, et je finis par pénétré doucement dans son œil, alors que des cris stridents se mirent à exprimer la douleur intense qu’il devait à ce moment ressentir. Atteignant ce qui contrôlait tout son être, le perçant de mes ciseaux pointus, déréglant ses circuits et tuant son moteur, ses doigts finissent par perdre toutes leurs forces, faiblissant contre mon poignet. Il me relâche, et je peux alors faire de même, le laissant tombé sur le carrelage.

Je souffle, passe une main sur mon cou endoloris et surement couvris de marques rouges, observant mon œuvre assez dégueulasse merci. Je n’ai pas le courage de retirer l’arme de son orbite, mais récupère pourtant le pistolet de Luke avant de me pencher par la fenêtre, pensant y retrouver le garçon. Je panique en voyant que c’était désert, pas un chat et même pas les cris de l’autre débile en bas. D’ailleurs, je me dis que l’abattre serait un peu plus dur que prévu finalement, vu comment je pouvais me sentir étourdis. « LUKE ! » Putain de gosse. Je me retire alors de la fenêtre, perdant presque pied, de quoi tomber dans la baignoire comme l’avait fait l’autre débile tout à l’heure, mais ce n’était pas le temps de tomber dans les pommes. Pas maintenant. Je sors de la salle de bain, et heureusement je tombe sur le brun, et bel et bien seul, je le croyais débrouillard, mais je ne le pensais pas capable d’abattre un de ses gars, mais bien évidemment je me trompais. « Putain fais plus ça ! J’croyais que l’autre con t’avait chopé ! » Oui, même après tout ça, j’ai le foutu culot de m’énerver à nouveau sur le gamin, même si cette fois c’était plus mon inquiétude qui parlait qu’autre chose, alors qu’avant c’était juste la preuve d’un sale caractère bien emmerdant. « Il est où l’autre type ? » Il ne pouvait pas manquer mon étonnement face à la situation, n’y même le fait que je n’étais pas dans mon état normal, malgré le fait que je m’abstenais de faire allusion à l’un comme à l’autre. « Ah, et tiens c’est ton arme, il a tiré une autre fois. » Je lui tends puis me dirige ensuite dans la chambre à gauche où nous attendait gentiment son gros sac. Je m’y plonge sans gêne puisque après tout il y avait aussi mes choses là-dedans, qu’il m’avait prise sans permission, ce les appropriant lui aussi, sans aucune gêne. C’était surement de cette façon qu’il avait récupéré tout ce bordel, mais mes armes n’allaient malheureusement pas faire partit de sa petite collection. Je récupère mon petit couteau que je glisse dans ma botte, puis mon arme que je glisse elle aussi à sa place après avoir vérifié que son contenue y était toujours, pourtant, la seule chose que je cherchais vraiment c’était ma machette, mon arme fétiche, cette lame qui m’avait si souvent sauvé la peau même si c’était nul autre que moi qui la maniait. « Et ma machette elle est où ? T'avais dit que tu l'avais ? » Je le fixe, cherchant des réponses, il hésitait encore à me rendre mon couteau ravageur ? Pourtant, il devait l’avoir compris non, qu’il peut me faire confiance ? Je l'avais défendu et je m'étais presque fait buté pour lui, alors que j'aurais tout aussi bien pu me barrer vite fait bien fait sans ne jamais me retourner. Je sais que je n'avais pas été très sympa durant nos premiers moments, mais après tout ce n'était qu'une couverture qui avait bien vite tombé malgré-moi à l'arriver de ces trois connards, foutaise à leurs âmes qui je l'espérais pourrissaient en Enfer.

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeVen 11 Sep - 3:50



Nightmare
ft. Fredricksen A. Hardwick ۰


Des cris stridents et terrifiants s’échappèrent de l'étage où se trouvait Fred, arrêtant par la même occasion Luke dans sa progression. Si lui avait pris toutes les précautions nécessaires pour attirer le moins de zombies possible, ces deux là n'y allaient clairement pas avec des pincettes. Les cris ne venaient pas de Fred. Enfin, il ne l'avait jamais entendu geindre de la sorte mais, mettrait sa main à couper qu'il s'agissait bel et bien de l'autre survivant qui devait ramasser sévère vu les cris d'agonie qu'il poussait à ce moment même. Aussi ne ressentit-il pas l'envie ni même le besoin de rejoindre Fred avec hâte, celui-ci ne souhaitant sans doute pas de renfort, ni même de la présence d'un gamin d'à peine mètre soixante dans ses pattes. Non en fait, il s'était déjà mis à rassembler ses affaires, à s'emparer des maigres ressources qui se cachaient dans la cuisine et à fouiller minutieusement les affaires des trois autres survivants encore entassées dans un coin du salon. Vint alors ce moment fatidique où un lourd dilemme venu le frapper de plein fouet : fallait-il s'éclipser avant que Fred n'en finisse avec son agresseur ou bien devait-il rester à ses côtés le temps qu'il guérisse totalement ? Très sincèrement, Luke ne se sentait plus responsable de lui ou de son sort, il avait clairement fait beaucoup plus pour lui qu'il ne l'avait prévu à la base. Il ne lui devait absolument rien même si Fredrickesen s'était chargé de deux de leurs agresseurs. Ils étaient quittes. Après ce qui s'était passé dans cette maison, le brun avait juste envie de fuir, de disparaître et d'oublier. S'il restait avec Fred, celui-ci risquerait de lui poser des questions indiscrètes sur ce qui avait pu se passer durant son pseudo blackout et Luke n'en avait pas envie, même s'il comprenait bien sa curiosité. Extirpé sèchement de ses plus douces hésitations par Fredricksen qui gueulait son nom dans la maison, il se contenta de pencher la tête au dessus des premières marche pour l'observer déambuler tel un mort vivant à la sortie de la salle de bain. Il était en vie, c'était une bonne chose. Mais était-il sérieux ? N'avaient-ils pas suffisamment fait assez de bordel, qu'il fallait encore qu'il gueule dans tous les sens ? Vu la tête qu'il tirait, Luke n'ajouta rien trouvant inutile le fait de l'engueuler à son tour. Luke n'en avait tout simplement pas la force et préférait de loin garder son énergie pour quelque chose de bien plus vital : comme par exemple s'enfuir loin d'ici et en vitesse. Cela venait peut-être de lui, mais tout ce qui s'échapper d’entre ses lèvres semblait vouloir l'agresser, à croire que ce type ne savait rien faire d'autres que s'énerver contre les gens.

Fred était mal à point et le garçon se demandait même comment il faisait encore pour marcher correctement, c'était à la fois impressionnant et terrifiant. Terminant de séparer les choses utiles et inutiles des affaires des trois autres survivants il se rendit compte que son sac ne se trouvait plus dans le salon. Seul celui de Fred était là éventré à son tour, dégueulant sur le sol le peu d'équipement dont il disposait. Il retourna alors dans la cuisine pour récupérer la fameuse machette qu'il avait placé sous la fenêtre avant de l’enfourner dans le sac à dos quasi vide de Fredricksen. Tout cela pendant que le principal concerné s'énervait une nouvelle fois contre lui pour il ne savait quelle raison. Décidément, il avait un dépit à la minute assez impressionnant. Attrapant la casserole d'eau salé qu'il avait fait bouillir précédemment, il venu la vider avec précipitation dans une petite bouteille en plastique qui lui était tombé sous la main, pas question de gâcher de cette eau désinfectante. « La seule chose qu'il a chopé, c'est le morceau miroir dans sa gueule »  un mince sourire, qui disparut aussi rapidement qu'il était apparu. Luke ne s'était jamais vanté d'avoir tué un survivant, surtout de cette façon. Et sourire de son acte le terrifiait. Était-il en train de changer à ce point là ? Finirait-il aussi... Fou que Fredricksen ? Il ne voulait pas. Car même si celui-ci semblait fort et imbattable comme il aimerait l'être, il semblait aussi terriblement seul et rempli de haine. Luke ne voulait pas finir haineux et encore moins seul. Jamais. Refermant la petite bouteille d'eau, il repassa dans le salon avant de la mettre à côté des affaires qu'il comptait emporter dans son propre sac à dos une fois en sa possession. Celui-ci devait se trouver à l'étage. Tout était quasiment fin prêt, il ne lui restait plus qu'à aider Fred à descendre, balancer les affaires qu'il avait trouvé dans son sac et filer d'ici avant que les zombies ne débarquent en masse. Fred ne pourra sans doute pas marché sur une grande distance, mais la rue était suffisamment en pente pour permettre à la voiture de les conduire dans une partie du quartier un peu plus calme pour la nuit. C'était jouable.

Grimpant les marches deux par deux, il ne tarda pas à rejoindre Fred qui avait déjà le nez dans son propre sac à dos, chose qui le fit légèrement froncer les sourcils. « Il est dans la ruelle.»  Se contentât-il d'ajouter avant de récupérer son beretta à présent quasiment vide que Fred lui tendait. « Putin il fait chier, quel connard... Merci.»  Ces balles, il avait eu tellement de mal à se les procurer... Et se dire que du jour au lendemain, un crevard arrivait pour lui vider quasiment tout son chargeur lui faisait un peu mal au cœur. Et le pire dans tout ça, c'était qu'on les avait menacé avec son propre fusil. Comme si durant tous ces mois, il s'était plié en quatre, à récupérer des balles à droite et à gauche, pour finalement bien se faire entuber... Une seconde de silence, bien vite brisée par une réflexion timide du garçon : « Hé Fred... T'as un peu une sale gueule. »  lâchât-il dans un petit rire réservé en désignant d'un petit mouvement du menton sa joue encore déformé par le coup de pied de biche qu'il avait encaissé avec brio. Un peu d'humour ne pouvait pas faire de mal, même si Luke était tout aussi (voire plus) amoché et dégueulasse que lui. Mieux fallait-il rire de ce genre de chose plutôt que de s'apitoyer sur leur sort. Portant maladroitement sa main droite sur sa propre joue endolorie, il venu se la gratter nerveusement avant de s'accroupir aux côtés de son compagnon de misère.

Si Luke commençait à l'apprécier, le sujet de la machette venue une fois de plus absolument tout gâcher. Ce type, ne s'arrêtait tout simplement jamais. Luke en avait marre. Lui faisait des efforts, lui savait encaisser sans se plaindre, lui fermait sa gueule quand il avait envie de dire ce qui lui déplaisait alors pourquoi ? Pourquoi Fredricksen n'y arrivait-il pas lui ? Parce que c'était un connard égoïste tout simplement, Luke ne voyait pas d'autre explication. Et il n'avait pas besoin de ça sur le dos, surtout pas maintenant. « T'arrives encore à me menacer ? Après tout ça ?! »  lui hurlât-il à moitié dessus, se relevant d'un seul coup en faisant un large mouvement de bras pour balayer la pièce, comme pour lui faire peut-être réaliser ce qui venait de se passer ici. « J'ai pas besoin de toi Fredricksen ! J'ai jamais eu besoin de personne tu comprends ça ?! Là. A ce moment précis, c'est TOI qui a besoin de mon aide. TOI ! Parce que vu le bordel monstre que t'as foutu, y a des rôdeurs qui vont pas tarder à débarquer. Et je compte pas rester là à attendre de me faire bouffer par TA faute. »  Arrachant son sac des mains de Fredricksen, il venu le tenir solidement dans ses bras. Il en avait ras le cul de son comportement de pseudo emo torturé, des deux on se demandait bien qui était l'enfant. Luke avait certes quelques comportements d'ado chiant, mais n'était-ce pas à cause de son âge ? Les hormones tout ça ? Fred lui, n'avait clairement aucune excuse de ce genre là. « On a tous eu des problèmes. On a tous perdu des gens. Mais on est pas tous aussi casse couille que toi ! T'es pas seul dans ce cas là ! T'es pas le seul à souffrir ou à être mal. Et t'es loin d'être le seul à être... Seul ! »  Plus il parlait et plus il trouvait que ses propos était confus, vides et cela l'énervait au plus haut point. Luke voulait s'exprimer, mais il n'y parvenait tout simplement plus. Il était fatigué et agacé par tout ça. Il tourna les talons, bien décidé à se barrer une bonne fois pour toute avant de s'arrêter dans l’encart de la porte de la chambre. « Tu sais quoi ? »  Lui demandât-il très simplement en se retournant de trois quart vers lui, une légère moue de dégoût sur le visage. « Va te faire foutre. »  Il se retourna de nouveau, se dirigeant dans le salon d'un air décidé. Il remplissait son sac et il se barrait, il n'avait plus aucune hésitation sur la question. Tandis qu'il descendait les marches d'un pas lourd, il laissa tout de fois échapper dans un léger soupire la réponse que Fred attendait depuis bien longtemps maintenant : « Et ta précieuse machette, elle est dans ton sac. En espérant qu'elle t'apporte du réconfort, parce que ça doit être la seule chose capable de supporter ton caractère de merde.» Oui, il aurait pu commencer par ça. Mais non, il ne l'a pas fait délibérément car Luke aussi avait le droit de piquer une crise et Dieu, que cela pouvait faire du bien...

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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeLun 14 Sep - 5:51


Luke & Fredricksen
« Hé Fred... T'as un peu une sale gueule. » Il s’accroupit à côté de moi, je lui lance un bref regard, maugréant légèrement. Je n’avais pas besoin de me regarder dans la glace pour m’apercevoir que j’avais déjà eu des jours meilleurs et de plus beaux airs. J’étais tombé sur trop de mauvaises personnes qui voulaient ma peau durant un laps de temps beaucoup trop court. Le premier m’avait presque rendu estropié, et si Luke n’était jamais tombé sur moi, ou encore, aurait préféré me voler mes affaires et me laisser pour mort dans cette boîte de pick-up au lieu de me venir en aide, ce qui selon-moi lui a surement traversé l’esprit, ce salop m’aurait certainement achever pour de bon, et pourrissant dans son trou suite à cette bataille, il aurait quand même réussis à en sortir vainqueur, partiellement peut-être, mais tout de même sur le podium, et c’était tout ce qui comptait en fin de compte. Oui, j’étais désagréable, parfois je pouvais même être de très mauvaise compagnie, mais je n’obligeais personne à voyager avec moi et jamais je ne serais capable d’une telle chose, même en temps d’apocalypse. Je préférais mourir que de devenir un traître, à quoi bon continuer de vivre si c’est pour traîner sur nos épaules jour après jour une insupportable culpabilité ? Nous avions déjà beaucoup trop de peines et de problèmes comme ça. C’est alors que dans cette petite chambre au papier peint bleu ciel parsemé de marguerites, je finis par me dire que peut-être que le gamin en avait fini avec ces petites crises d’adolescents, il avait peut-être compris que je n’étais pas celui qu’il devait craindre, il y avait bien pire… Il en avait eu la preuve avec ces trois-là. Le vent soufflait doucement par la petite fenêtre de la pièce, les vieux rideaux de grand-mère flottaient tranquillement, et un silence serein s’était installé dans la pièce, le genre de silence dont on ne pouvait être gratifié très souvent. C’est pourquoi Luke se sentit obligé de tout gâcher. Peut-être que j’avais été froid sans m’en rendre compte, puisque le brun ne pris pas du tout mes paroles. J’ouvre premièrement la bouche, surpris face à sa réaction, je n’avais jamais vu quelqu'un d’aussi facilement irritable. Pourtant, le calme avait retombé, il était hors de danger et hors de portée aussi de grosses pattes sales et malintentionnés, son âme ne devrait-elle pas être apaisé ? Apparemment non. Il me sortit sans gêne un tas de conneries, de quoi blesser le plus coriace des hommes, et ce n’était pourtant pas ce que j’étais. Malgré la colère qui bouillait en moi, je ne me sentais plus munis de suffisamment de force pour affronter ses attaques, en fait, plus les minutes s’écoulaient, et plus les mots qui sortaient de sa bouche me dégoûtait du garçon. Si vraiment, même les enfants devenaient des enfoirés, où ce monde irait-il ? N’avait-il absolument plus rien de bon sur ces terres ? De beau ?

J’aurais dû sortir de cette maison lorsque j’en avais eu l’occasion, j’aurais dû m’en foutre complètement de ce qui aurait pu lui arriver entre les vieilles mains sales de ces trois salops. Il n’avait jamais eu besoin de moi ? J’aurais bien aimé le voir se démerder face à eux sans mon aide, il ne pourrait certainement pas me raconter sa petite histoire à l’heure qui l’est, et faire sa femme menstruée. Je secoue finalement la tête, alors qu’il sortait de la chambre, me disant que prendre ses paroles comme sérieuses étaient ridicules. Ce bonhomme, il devait avoir maximum quinze ans, il n’avait rien de mature, rien d’adulte. Il était débrouillard, mais ça ne voulait absolument rien dire, et même ce monde ne pouvait pas fouiller dans sa petite tête brune, faisant s’accorder les bons vaisseaux pour que de ses petits yeux il puisse voir le monde tel que je le voyais. Il ne savait absolument rien de la vie, de la perte, encore moins de l’amour. Oui, peut-être avait-il perdu sa famille, ses parents… Mais il ne pourrait pas comprendre MA perte, pas tout de suite du moins, et peut-être jamais. D’ailleurs, il ne me connaissait absolument pas, et ce n’étais pas parce qu’il avait mis ses sales pattes sur la photo d’Analyss qu’il savait tout de moi, il ne savait absolument rien, alors se permettre d’en parler il ne le pouvait pas. « Tu sais quoi ? Va te faire foutre. » Je secoue de nouveau la tête, me disant qu’il se ridiculisait plus qu’autre chose, mais tant pis, même maintenant, je crois qu’il devait grandir et qu’il avait encore beaucoup trop de choses à apprendre sur la vie, alors que cette fois si lui serve de leçon. Très bien, répondis-je intérieurement. Moi qui pensais faire alliance plus longtemps avec lui, c’était absolument hors de question maintenant. Qu’il se débrouille monsieur je n’ai besoin de personne et de rien. Peut-être que la prochaine fois que quelqu'un lui viendra en aide, et quelqu'un de bien, il y pensera à deux fois avant de l’envoyer balader et de crier tout haut et fort qu’il n’a pas besoin d’aide, alors que dans l’histoire, il était loin d’être celui qui gouvernait le monde. Peut-être que de sa vision de jeune, il se croyait bien puissant, et je me demandais comment il pouvait toujours se croire tellement imbattable même après ce qu’on venait de traverser. Je ne tarde donc pas à le rejoindre au salon, en silence. Peut-être s’attendait-il à des répliques, à de la colère, puisque c’est ce que je lui avais montré depuis le début, mais je n’en voyais pas la peine ou le but, je ne pensais pas que gaspiller mon énergie, qui en ce moment était plus précieuse que jamais, à argumenter avec un gamin de quatorze ans à peine était nécessaire, surtout qu’avec ces foutus cannibales qui rôdent dehors, on avait bien d’autre chose à faire de plus importants. Je m’étais bien trompé sur son compte, et le traiter en adulte avait été une erreur. Voyant tout ce qu’il avait amassé, et voyant comment il se débrouillait, je m’étais fait des illusions. Je m’approche alors de mon petit sac, y dépose mon arme et mon petit couteau récupéré plus tôt. Je peux enfin savourer le moment ; ma machette en main et mes doigts se refermant de nouveau contre le manche de mon arme si adoré. Sans même accorder de l’attention au gamin, faisant comme si j’étais seul dans ce petit salon qui tombait en ruine, surement rongé par les termites, je dépose mon sac sur mon épaule, l’énorme couteau en main, et je me dirige vers la porte, sans même un mot d’adieu.

Apparemment, on s’acharnait sur moi, comme à peine avais-je mis un pied à l’extérieur de la demeure, prêt à reprendre mon voyage en solitaire et loin des prises de têtes épuisantes et sans but avec Luke, qu’une vitre de la cuisine éclata. Je sursaute, puis souffle. J’avais presque envie de crier, c’était une blague ou quoi ? Oui, je pouvais laisser le gamin derrière-moi, sachant comment il était débrouillard, je n’avais absolument pas à culpabiliser, mais le laisser derrière-moi, alors qu’il est en danger ? Même si je détestais profondément -oui j’aimerais bien- ce petit arrogant, et même si j’essayais très fort de paraître sans cœur et de pierre, je n’aurais jamais la force de commettre un tel acte. Soufflant à nouveau, je tourne les talons et retourne au salon. « Mais qu’est que t’as encore fou… » Je m’arrête, entendant des grognements et du grabuge à la cuisine, et Luke qui n’étais plus au salon… Je m’élance vers la source des bruits, et m’arrête contre l’arche menant à la pièce, m’accotant à ma gauche et croisant mes jambes entre elles, j’avais presque envie d’observer mes ongles comme une vraie chipie. Alors que le brun se démerdait, sans arme, contre un trentenaire vêtu d’un magnifique smoking -si on oubliait le sang, la cervelle et les quelques bout de chairs séchés- qui devait lui avoir coûté la peau du cul, qui claquait les dents devant le ses petits os de poulets mal nourris. « Ça va ? Tout va bien ? » Je finis par trouver la situation amusante, j’aurais peut-être sourit si cela n'aurais pas compromit pas mon petit plan malicieux. « Tu veux un coup de main peut-être ? » Je m’avance d’un pas puis m’arrête, levant les mains. « Oh… J’oubliais, MONSIEUR n’a besoin de personne. Le GRAND PETIT peut se débrouiller tout seul alors j’imagine, même si il ramène des potes à votre petit barbecue. » Cette fois je me permets de sourire, puis je recule à nouveau. « Du coup je vais m’éclipser, je me sens un peu de trop, amuse-toi bien avec tes copains ! » Sois il pilait à pieds joints sur son orgueil de petit homme à peine mûrit, sois il laissait se gentil monsieur lui prendre un morceau de son petit nez, et si il ne réussissait pas à lui fermer sa grande gueule, qui j’imagine lui envoyait une savoureuse odeur de cadavre en décomposition en claquant à quelques centimètres son visage, il rameuterait tous les rôdeurs du coin, et là, bonne chance à lui. Dilemme, dilemme.. Bien entendu, je lui sauverais les miches encore une fois, mais il n’avait pas besoin de savoir que je n’étais pas totalement un trou du cul, et qu’il y croit aidait particulièrement à la leçon que je tentais de lui implanter dans sa petite cervelle d’adolescent fier.

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeMar 15 Sep - 21:23

Nightmare
Fredricksen & Luke
MON DOIGT DANS TON NEZ, MA LANGUE DANS TON ŒIL. CESSE DONC DE M'BRISER LES BURNES, SINON JE TE LÈCHE COMME UNE PRUNE. ÇA SERA MÊME PAS LA PEINE DE VENIR T’APITOYER, C'EST COMME SI T'ÉTAIS DÉJÀ ENTERRÉE.  Δ C'EST LA VIE MAGGLE... C'EST LA VIE.

Cette fois-ci il était allé trop loin. Trouvait-il la situation hilarante ? Était-il fier de le voir ainsi mettre sa vie en jeu ? Car oui, Fredricksen devait sans doute voir ça comme un « jeu ». Sauf que Luke lui, en avait marre. Marre de lui, de ses menaces à deux balles, de ses regards assassins qu'il récoltait à la pelle et de ses manières de faux adultes responsables. Il se sentait clairement supérieur à lui et tout ça pour quoi ? Parce qu'il avait le double de son âge ? La chose qu'il n'avait pas compris c'était que l'âge ne faisait pas tout dans la vie, il y en avait qui ne grandissait jamais dans leur tête et Fredricksen faisait clairement partie de ce genre d'adultes un peu cons. Vous savez ce genre de branleurs qui étaient prêt à vous casser les dents pour prouver au monde entier qu'ils avaient raison et bien Luke ne voulait plus jouer et il ne jouerait pas avec lui. La comédie avait assez durée, son jugement était cette fois-ci irréversible : Il ne lui pardonnera pas et ne lui fera jamais confiance. « putin---- » Souffla-t-il avec rage, tentant avec force et acharnement de se dégager de l'emprise du zombie, qui malgré tous ses efforts, se rapprochait peu à peu de sa peau. Comment avait-il pu se retrouver aussi rapidement dans cette position merdique, sans arme et totalement à la merci de cette choses ? Il pouvait sentir son halène pestilentielle contre la peau de son visage, lui provoquant de nombreux hauts-le-cœur qu'il parvenait difficilement à contenir sous la terreur qui l'habitait. « Aide moi je t'en supplie ! » Finit-il par lâcher dans une plainte sifflante, la voix toujours aussi serrée par l'anxiété et la peur. Quitte à le faire jouir intérieurement, autant envoyer la dose. Luke n'avait plus de fierté depuis bien longtemps et ça serait mal le connaître de dire qu'il était orgueilleux. La fierté ne servait absolument à rien de nos jours, si ce n'était que s'attirer davantage de soucis. Même devant le plus gros salops de tous les temps, il savait baisser l'échine et prendre sur lui, car oui, c'est ainsi qu'il voyait Fred. Et si celui-ci pensait obtenir sa sympathie ou même sa confiance en le regardant se faire bouffer de la sorte, il se trompait lourdement. Ce type était tout simplement fou. On ne gagnait pas la confiance des gens en les laissant se faire bouffer sous nos yeux. Tandis que des larmes chaudes lui montaient rapidement aux yeux, brouillant peu à peu sa vision, il se mit à observer rapidement autour de lui. Cherchant désespérément du regard une trace de son sac à dos, ne sachant pas réellement si Fredricksen allait l'aider malgré sa demande. Il n'avait suffit que d'une seconde d'inadvertance pour que deux de ses doigts se glissent dans la bouche du zombie et si son premier réflexe fut de retirer sa main, le zombie fut tout aussi rapide que lui pour refermer sa mâchoire dans un claquement brusque, compressant alors ses doigts entre ses dents délicieusement parsemées de bout de chair en décomposition. Son cœur fit un bond dans sa poitrine tant la douleur fut vive et insoutenable, comme accentuée par la peur qui ne cessait de croître en lui. Un cri de souffrance entrecoupé de sanglots s'échappa alors d'entre ses lèvres.

Si seulement cela avait été sa seule punition pour l'avoir trop ouvert mais non, les Dieux ne semblaient pas vouloir s'arrêter là... En suppliant l'aide de Fredricksen, il ne s'attendait clairement pas à ce que celui-ci décapite le zombie sous ses yeux, à quelques centimètres de son visage à peine. Non... Vraiment pas. Luke avait toujours eu énormément de mal avec le sang, que cela soit le sien ou non. Autant dire que là, il faisait une crise d'angoisse si intense qu'il ne parvenait plus à respirer, penser ni même bouger. C'était couvert de sang qu'il fixait droit devant lui, encore sous le choc et tremblant légèrement sous forme de petits spasmes. Il lui fallut peut-être quelques secondes pour qu'il réussisse à sortir de cet état de choc et qu'il parvienne à se redresser, s'aidant de tous les meubles qui se trouvaient à proximité pour ne pas chuter tant ses jambes lui semblaient soudainement lourdes et douloureuses. Saisissant le premier couteau de cuisine qui se présenta à lui, il plaqua sa main gauche sur le plan de travail. Il resta dans cette position une fraction de seconde, immobile et tout bonnement paralysé devant la tournure qu'avaient pris les choses. « Bordel... Bordel... non non non non » se murmura-t-il dans une plainte bruyante avant de resserrer l'emprise de sa main droite autour du couteau. Luke n'y arriverait pas. Sa main tremblait tellement qu'il risquait juste de se louper... Mais après tout, pouvait-il réellement aggraver encore plus les choses...? Non, c'était tout simplement impossible.

D'un seul coup sec, il venu abattre la lame sur ses deux doigts potentiellement infectés, les amputant bien en dessous de la deuxième phalange, ne pouvant pas en retirer davantage sans couper entièrement sa main. Luke ne voulait pas mourir, mais ne voulait pas non plus continuer de survivre avec seulement une main à sa disposition. C'était tout bonnement impossible... Si retirer ses doigts ne suffiraient pas, alors qu'il en soit ainsi. Cela était peut-être dû à la vision de ses petits membres disposés vulgairement sur le plan de travail ou le zombie décapité à ses pieds ou encore à cause de la nuit horrible qu'ils venaient de passer mais, Luke ne se sentait pas bien. Vraiment pas bien. En fait, il était resté debout à se tenir la main gauche en silence. Dire que pas plus tard que 3 heures, il était en train de rigoler sur le sujet de l'amputation et de la jambe de Fred... Quelle douce ironie. On sème ce que l'on récolte. Autant dire qu'il comprenait bien pourquoi Fredricksen lui en avait voulu sur le coup... C'était si stupide de sa part. Clignant doucement des yeux, il finit par trouver le courage de tourner son regard vitreux vers Fred, sans vraiment savoir pourquoi il le faisait. Sa tête cognait, le sang lui montait à la tête et son teint livide n'annonçait rien de bon. En fait, il devait plus ressembler à un enfant regardant un adulte après avoir fait une énorme connerie qu'à l'habituel Luke grande gueule. Son regard semblait juste perdu et horrifié. Tournant finalement de l’œil face à tout ce sang, il ne tarda pas à rejoindre le zombie allongé sur le sol à quelques mètres de sa position, chutant alors lourdement sur le carrelage froid de la cuisine.


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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeMer 30 Sep - 5:09


Luke & Fredricksen
D’un geste précis, je manie ma lame, direction le coup pourrit du rôdeur maintenant penché sur Luke et claquant les dents. Rapidement, la tête du monstre affamé se retrouve contre le carrelage de la cuisine, laissant derrière elle une giclée de sang qui nous aspergea tous les deux à souhait. Ma poitrine se soulève alors que j'inspire, et pensant la situation en main, je fronce les sourcils en croisant le regard alarmé de Luke. Premièrement, je me dis qu’il ne s’était pas totalement remis de la frousse dans laquelle mon petit manège l’avait plongé, mais rapidement je me rends compte de la morsure qu’avait laissée la mâchoire du rôdeur contre son annuaire et son petit doigt. J’ouvre la bouche, incapable de dire quoi que ce soit, et encore moins capable de poser un quelconque geste. C’est Luke qui est plus rapide que moi, attrapant un couteau de cuisine, il plaque sa main contre la planche à découpé, et d’un coup sec, il tranche ces doigts meurtries. Je sursaute, fixant la planche et Luke à tour de rôle, choqué. Le garçon tourne ensuite de l’œil avant de s’effondrer à mes pieds, et je ne bouge même pas le petit doigt, on aurait dit que j’avais besoin de quelques secondes pour digérer, l’information n’étant toujours pas monté au cerveau. Seuls les grognements me font sortir de ma transe, et rapidement j’empoigne le garçon, l’installant sur mon épaule. Il était plus lourd qu’il en avait l’air ce petit. J’oublie presque le sel sur la table de la cuisine, mais finit par l’attraper avant de sortir d’un pas rapide de la pièce maintenant bien saucée : il n’y avait plus aucun doute, l’apocalypse y avait laissé sa trace ensanglantée. Déposant Luke contre le sofa une fois au salon, je m’empresse de rassembler ces choses, puis l’attrape à nouveau, traînant son sac de ma main libre. Les grognements approchaient, et les rôdeurs ne tarderaient pas à nous tomber dessus, je devais faire vite. Pourtant, je me sentais déjà épuisé, et je n’avais même pas franchis le seuil de la maisonnette. Bon Dieu, comment ce gamin faisait-il pour traîner ce gros sac? J’arrive à bout de souffle au pick-up dans lequel j’aurais peut-être vécu mes dernières heures si Luke n’était pas passer par là. Je lance les deux sacs dans la boîte du camion, puis dépose le brun sur la banquette avant de prendre place du côté conducteur. La main de Luke glisse contre le cuir et finis contre le tapis qui se gorgeait du sang qui s’échappait de ses plaies fraîches. Je devais rapidement faire quelque chose à ce sujet, mais premièrement, je devais foutre le camp d’ici. Ma main se dirige vers les clefs pour démarrer le moteur, mais petit problème : je ne sens malheureusement pas le métal froid des clefs contre mes doigts. Automatiquement, mon cœur panique, pompant de plus en plus rapidement. Je fouille le coffre à gant, vérifie les pare-soleils, mais rien, et comme si la situation n’était pas assez dangereusement stressante pour mon petit cœur, un rôdeur se plaque contre la vitre du côté conducteur, me faisant sursauter. Il avait presque réussis à m’achever d’une crise cardiaque, et pourtant sans lui j’aurais peut-être pris trente ans à trouver les foutues clefs. Je me penche, sentant quelque chose sous ma botte que j’avais déplacée juste au bon endroit en sautant de mon siège ; les voilà enfin. D'une main tremblante, je les attrape, faisant démarrer le moteur sans attendre. Je pèse sur la pédale du gaz, faisant crier les pneus. Voyant le rôdeur courir derrière via mon rétroviseur, mais s’éloignant doucement de nous, je sens mon rythme cardiaque s’atténuer, malgré que quelques potes ne tardent pas à le rejoindre. Je souffle, lance un regard dans la direction du petit toujours dans les vapes, puis fixe de nouveau la route, serrant mon volant. Putain.

***

J’avais tout fais comme il m’avait dit, et j’espérais que ça ferrait l'affaire. Je ne savais même pas si les couper avaient empêché le virus de se propager, mais je préférais me dire que si. Assis, laissant mes deux jambes s’éloigner sous le lit où Luke perdait toujours des couleurs, j’entourais doucement ses deux plaies d’un bandage propre que j’avais déniché dans le sac du petit : il avait vraiment de tout s’était assez épatant. Une fois le tout fixé, je me pousse, puis vérifie les deux fenêtres une millième fois, poussant les vieux rideaux crasseux. Je n’avais aucune idée de ce qu’était cet endroit, je ne pouvais croire que quelqu'un vivait ici avant tout ça. C’était pas un hôtel cinq étoiles, mais je n’avais rien pu trouver de mieux dans le moment, le temps pressait, et le garçon devenait de plus en plus blême alors que les minutes s’écoulaient, et comme espéré, c’était tranquille ici, je n’avais rencontré qu'un seul infecté. Des gens étaient visiblement passé par ici avant nous, comme il avait été enfermé dans le placard de l’entrée. Le pire, c’est qu’il s’était fait des rats en attendant les nouveaux aventuriers qui mettraient les pieds dans la maison de bois. Je frisonne, puis quitte la fenêtre. Je pousse un sac de croustilles aux fromages et m’installe dans une chaise berçante pour grand-mère, il ne me manquait plus que le tricot! J’aurais bien pris place dans le fauteuil, mais j’avais bien peur de ce qui pouvait se cacher dans les coussins noircies, je ne faisais absolument pas confiance à ce siège, voilà ce qui expliquait mon choix. Je me dois pourtant de rester immobile, puisque celle-ci faisait grincer les planches de bois sous lesquelles s’agitaient quelques bestioles, et je ne tenais absolument pas à réveiller le petit avant l'heure. En vrai je n'attendais pas vraiment ce moment avec impatience, soit il ouvrait les paupières sur des yeux jaunes crasseux, soit il se réveillait en Luke, et là je ne pouvais prévoir sa réaction. J’y j’avais pu, j’aurais surement foutu le camp avant qu’il se réveille, mais je ne pouvais pas. Ainsi, il pourrait facilement se faire bouffer par un rôdeur qui passerait dans le coin, et voilà qu’il aurait tranché ces propres doigts pour rien, et puisque c’était en quelques sortes de ma faute, je me devais d’au moins le surveiller le temps qu’il reprenne conscience et qu'il soit en mesure de se défendre. Ensuite, je pourrais me barrer, de toute façon, je doutais fort qu’il désire que je m'éternise après tout ce qu'il venait de traverser à cause de moi… Je tourne subitement la tête, entendant Luke gémir et se mettre à s'agiter. Moment de vérité. J’attrape ma machette, puis toujours le cul dans la chaise berçante, je le fixe reprendre conscience, attendant de voir si je devais lui couper la tête, ou si je pouvais partir sans me retourner. Heureusement, mes doigts peuvent laisser respirer le manche de mon arme. Je me lève, m’approche et me penche au-dessus du brun pour m’assurer de sa santé mentale. Non, il avait toujours de petits yeux noisettes, et il ne semblait pas avoir une envie de me grogner par la tête. Je me recule, puis respire un bon coup. « J’ai dû t’apporter ailleurs, les rôdeurs se ramenaient, du coup voilà. J’ai essayé de faire comme tu m’as dit pour tes doigts, l’eau et le sel, désolé si le bandage n’est pas vraiment professionnel, j’ai fait de mon mieux, j’suis pas infirmière. » Voilà de quoi remettre en place ces idées qui devaient être encore un peu flou pour le moment. Premièrement, exposer la situation, deuxièmement… « Bon écoute je voulais aussi te présenter des excuses, j’aurais pas dû déconner avec le rôdeur… Enfin, bref. J’suis resté le temps que tu te réveilles, j’te fou la paix maintenant. Bonne route p’tit gars. » J’attrape mon sac, toujours ma machette en main. Petit mal l’aise, j’attends une réponse, enfin, une réaction, des insultes, ou quelque chose bordel! Il est mort ou quoi? Je me penche de nouveau au-dessus de lui. « T’es en vie p’tit gars? » J’hausse un sourcil, il semblait toujours un peu perdu. Eh merde…
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeMer 14 Oct - 22:37

Nightmare
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MON DOIGT DANS TON NEZ, MA LANGUE DANS TON ŒIL. CESSE DONC DE M'BRISER LES BURNES, SINON JE TE LÈCHE COMME UNE PRUNE. ÇA SERA MÊME PAS LA PEINE DE VENIR T’APITOYER, C'EST COMME SI T'ÉTAIS DÉJÀ ENTERRÉE.  Δ C'EST LA VIE MAGGLE... C'EST LA VIE.

Une première plainte s'échappa difficilement de ses lèvres tandis que son esprit lui, s’ouvrait une nouvelle fois au monde sombre et sans pitié dans lequel ils vivaient aujourd'hui. L'éveil fut si difficile qu'il lui fallut plusieurs minutes pour avoir la force d'ouvrir totalement les yeux. Ses forces semblaient l'avoir quitté depuis bien longtemps et pourtant, c'était comme s'il s'en rendait compte que maintenant... Maintenant qu'il se trouvait au pied du mur, impuissant, faible. Luke se sentait incapable de bouger le membre petit doigt, ses membres étant aussi lourd que son esprit aussi embrumé. Sa tête cognait de plus belle comme si une véritable fanfare était en train de lui jouer un concert privé et la première chose qu'il aperçu fut cette silhouette flou, imposante et penchée au dessus de lui, arme à la main. Sans doute s’apprêtait-il a le tuer, ou allait-il le faire sous peu ? Nombreuses étaient les questions laissées sans réponses. « P'pa..? J...Qu... ? » marmonna-t-il dans sa barbe toujours immobile et le teint plus livide que jamais. Ses lèvres bougeaient si vite... Pourquoi bougeaient-elles si vite ? Et ce flot de paroles qui s'échappait de ses lèvres était si agressant pour ses oreilles qui sifflaient encore. Il souffrait terriblement et à tous les niveaux. Il ne comprenait absolument rien à ce qu'il lui disait, même s'il se doutait que cela devait être grave au vu de la mine sérieuse et fermé qu'il semblait arborer derrière ce flou général qui l’empêcher de discerner quoi que ce soit. « Q..Qu..oi ? » Luke essaya de se redresser mais en vain, il voyait juste une masse se diriger vers la porte. Etait-il vraiment en train de partir ? Pourquoi partait-il ? Il ne pouvait pas le laisser là... Pas maintenant... C'était impossible, s'il partait, Luke était mort. Il était détruit et pourtant il avait su conserver une lueur de lucidité, ou alors était-ce son instinct de survie qui le poussait à agir de la sorte ? Puisant dans ses maigres ressources, il venu tendre une main dans sa direction comme s'il voulait l'attraper ou du moins le ralentir. Mais il était déjà trop loin... Tellement loin, tellement hors de portée. C'est alors qu'il eu la vision de sa main bandée, douloureuse et encore fraîchement imbibée de sang, son sang, ses doigts... S'il ne l'avait pas remarqué avant, les images lui revenaient peu à peu. Terrifiantes, abominables, insupportables. Il ne s'agissait pas d'un cauchemar non... Ce qui s'était passé était bien réel... Bien réel... Luke nageait en plein délire... La panique grandissait en lui, peut-être même un peu trop rapidement, car malgré son état de faiblesse actuel, Luke se mit à remuer dans tous les sens pour se dégager du lit sur lequel il était allongé. Il devait à tout prix le rattraper. Ils devaient rester ensemble, pour sa propre survie.

« Me..Me laisse pas. Me...laisse..Pa-- Pars pas. Pa--  Att- » Tentât-il vainement, la gorge serrée et les larmes se remettant timidement à couler le long de ses joues rosées, non pas par l'émotion, mais bien par le résidu de sang encore présent et sec sur son visage. Il bascula en avant puis s'écrasa lourdement tête la première sur le sol, lâchant peu de temps après sa chute une longue plainte entrecoupée de petits gémissements de douleur. Sous souffle s'était coupé sous sa chute ce qui le fit instinctivement se recroqueviller sur lui-même. Une position de défense, de protection mais qui retranscrivait également à la perfection le sentiment d'insécurité dans lequel il se noyait. Il eu alors droit une vision imprenable sur ses vêtements couverts de sang.. Du sang, partout. Il revoyait le zombie, ses dents, la machette, le sang, le sang, le sang, le sang, le sang... La peur qu'il revivait à travers des flash-back le fit convulser sur le sol très légèrement, emportant avec ces spasmes les dernières forces du garçon toujours étendu sur le sol. Il n'était resté conscient que quelques secondes, le temps de s'écraser sur le sol en essayant de l'arrêter, le temps de se blesser un peu plus et de faire du bruit. Ses yeux se refermèrent rapidement, replongeant la pièce dans son morbide silence habituel. Mais Fredricksen ne devait pas s'habituer à cette ambiance faussement paisible car bien vite, Luke revint une nouvelle fois à lui, plus brusquement que la première fois. Une grande inspiration, comme celle d'un noyé qui jouirait de nouveau d’oxygène, et ses yeux se rouvrirent aussi rapidement qu'il s'étaient clos. Il se retourna très légèrement sur la gauche pour se mettre à quatre pattes avant de vomir sur le sol le peu de nutriment qu'il gardait jalousement dans son estomac. Une main sur son ventre creusé par la sou-nutrition, bien vite plus rien ne s'échappa de sa bouche et pourtant, les toussotements bruyants ne semblaient pas vouloir cesser, bien au contraire. « J...Je. Veux pas... M.. Mourir. Je ve...P..Mourir.» Finit-il pas réussir à articuler, difficilement et entre de nombreux toussotements plus violents les uns que les autres.



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Fredricksen A. Hardwick

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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. {FLASHBACK} Nightmare #Luke | TERMINÉ. Icon_minitimeMer 28 Oct - 21:06


Luke & Fredricksen
Ah oui, visiblement il n’était pas là du tout. Luke semblait complètement perdu, il n’avait compris aucun des mots qu’il venait de prononcer ça c’est certain. Je souffle alors, je devrais rester plus longtemps que prévu. Je me pousse un peu pour poser mon sac près de la porte lorsque j’entends le petit tomber du lit. Je me retourne en sursaut, m’apprête à l’aider à se remettre au lit lorsqu’il se vida allègrement sur le sol. J’eus un geste de recul et une grimace, comme si cet endroit ne puait pas assez comme ça. Je retrousse alors les manches de ma chemise pendant que Luke marmonne quelques paroles qui n’avait n’y queue n’y tête. Je ne tente pas de les décrypter, puis tente d’attraper le brun sans m’approcher du dégât qui coulait entre les planches de bois pourrîtes : voilà ce qui éloignera quelques rats pour un petit bout de temps. À l’aide d’une maladresse et d’un chic rare, je finis par le soulever, l’apportant plus loin contre le fauteuil douteux ; malheureusement il n’y avait rien d’autre où je pouvais l'installer dans cette cabane. Je pose mes mains sur ses joues blêmes, tentant de le faire revenir à lui. « Hey, p’tit gars, tu m’entends ? » Je grimace devant son état, il faisait peur à voir, et malheureusement je n’y connaissais rien en médecine, même si j’avais vécu des années avec une cardiologue. Analyss et moi, on ne parlait jamais boulot ou presque, les voitures, ce n’était pas son truc, et pour ma part, je ne souhaitais pas vraiment l’imaginer les deux mains dans un torse ouvert, même si elle sauvait des vies chaque jours et que pour cela, je l’admirais. Moi je ne faisais que je remettre sur pied de vieilles bagnoles rouillées ; ça n’avait rien d’héroïque ou d’honorable, mais j’adorais. Ça me manquait, mais elle me manquait encore plus... Je finis par secouer de la tête, ce n’était pas le moment d’y penser. Je laisse quelque secondes le gamin afin de retrouver son sac, j’en sors une bouteille d’eau à moitié vide et le reste d’une vieille barre tendre aux arachides. De nouveau devant le gamin, je le fais boire un peu et agite la barre devant ses yeux. Je l’ouvre pour lui et lui fourre dans la main. « Mange un peu, t’en n’as besoin. » Je le fixe ensuite, je ne savais pas ce que je pouvais faire de plus. Il avait perdu beaucoup trop de sang, allait-il tenir le coup? Je commence à paniquer, rien qu’un peu, et surtout, le fais qu’il ne bougeait toujours pas me stressait. J’attrape alors son poignet et porte la barre à sa bouche. « Mange putain, Luke. » Mais oui, tout iras bien, tout iras bien... Il s’est coupé les foutus doigts et il a dû avoir la peur de sa vie, il ne peut pas péter le feu dès son réveil. Tout es normal, très normal, ça passera.

J’expire bruyamment, puis passe rapidement par la fenêtre pour m’assurer que le coin était toujours tranquille. Il y avait seulement cette vieille femme qui tournait en rond, donc rien d’alarmant pour le moment. Je ferme de nouveau le rideau puis me penche à la hauteur de Luke. « Allez, ça ira mieux. » Je disais plus cela pour me réconforter qu’autre chose, c’était quand même de ma faute, après tout, mais je n’aurais jamais pu prévenir que ça tournerait ainsi... Si, j’aurais parfaitement pu. J’avais agis en imbécile et je m’étais montré très imprudent, ça a presque coûté la vie à un gamin! Ok, il était fatiguant et presque aussi têtu que moi, parfois j’avais juste envie de le prendre et de le secouer un bon coup, mais je ne lui souhaitais pas la mort non plus, et puis c’était moi l’adulte bon Dieu... Je serre les mâchoires, marmonne dans ma barbe et retourne à la fenêtre. La bonne femme avait trouvé un copain : un homme dans ma tranche d’âge, les cheveux d’un roux électrique et hypnotisant. Putain de bordel de merde... S’ils ne se ferment pas la gueule, ils vont attirer tous les zombaques du coin en grognant à la tête des arbres. Je me penche et attrape ma machette, retournant vers Luke quelques secondes. « Je reviens dans deux minutes. Finis ça, je pose l’eau juste là ok? » Je coince la bouteille entre sa cuisse et le fauteuil crasseux, puis tourne les talons, passant la porte. Je ne peux que sourire à l’odeur du frais air, excellent si on comparait à celui que nous servait la cabane derrière-moi. Un bon massacre de zombies, c’est tout ce qu'il me fallait. J’ouvre les bras, souriant. « Steve mon pote! Fallait pas te déplacer, voyons! T’as apporté ta femme? Charmante je dois dire! » Les deux se retournent automatiquement vers moi alors que je descends les marches du perrons. « Alors comment ça va la vie? » Quelques mots d’adieu avant la fin, je plante ma lame dans son crâne, l’ouvrant en deux. « Oh, ça va, juste un peu mal au crâne! » me répondis-je à moi-même d’un ton plus aiguë, le regardant s’écraser au sol. Sa femme en demandait aussi apparemment, elle s’accrocha presque à mon bras. Je l’esquive juste au bon moment, reculant alors qu’elle tentait désespérément de m’attraper ; j’avais besoin de me taper la discute un peu. « Mais quels parents indignes tu avais! Faut dire le bénédicité avant de manger, t’auras pas de désert! » D’un coup sec, je lui tranche alors la tête, et elle s’effondre au côté de Steve ; elle n’était plus de ce monde, pour une deuxième fois d’ailleurs. Je me penche au-dessus de l’homme. « Je crois que ta femme a encore perdu la tête.. » Il avait une tronche ignoble, mais je ne devais pas être mieux ; j’avais terriblement faim et de grosses cernes s’étaient installés il y a longtemps de cela sous mes yeux noisette, elles n’étaient pas décidées à foutre le camp de sitôt ! Je souffle, m’essuie le visage contre ma chemise et essuie ma lame contre celle de Steve avant de rentré dans la cabane. Je dépose mon arme, vérifie que tout es ok à l’extérieur et retourne devant Luke. Je le fixe dans les yeux, plus joyeux que tout à l’heure, essayant de déterminer si son état s’était un peu amélioré ou s’il était toujours quelque part dans sa tête, dansant aux côtés de jolies ballerines. 
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