Jessy  & Dylan

We are shooting in the legs to drive the other in a fall that could prove fatal.  Je suis encore mal au point. Pourtant la blessure est soignée, elle ne saigne plus et n’est plus infectée. Cependant, j’avais encore besoin de calment, mais nullement je pouvais m’en gaver, alors je supportais la douleur, pour cela, il était préférable que je sorte de ce village. Pour me vider l’esprit et surtout m’évader de ce monde trop illusionniste à mon goût. Un fourvoiement sur la vie de nos jours. La vie n’était pas un nuage de bonheur et de joie, j’avais un mal fou à me laisser controverser de la sorte pour le coup. Je n’y parvenais pas à vrai dire. Je ne pouvais pas oublier les rôdeurs qui étaient autrefois les notre, notre famille ou que sais-je encore. Alors, j’avais pris mes affaires pour aller me balader, mais ça ne sera pas forcément très simple. Je souffrais encore le martyr, mais j’avais appris à faire avec la douleur, c’était comme un rappel, que j’étais en vie et cela était comme un cadeau. La souffrance était devenue une offrande que me faisait le destin. J’avais des souvenirs plus coloré au niveau des cadeaux, mais la vie, le monde changeait. J’avais fini par m’évader de mon lit, j’avais besoin de sortir, alors, j’avais trouvé un moyen de m’extirper de ce camp qui était devenu le mien. Moi qui étais une solitaire avec ma petite sœur, j’avais su abandonné ma méfiance pour faire confiance, ou alors ce n’était que la seule solution que j’avais eu en tête ? Sans doute. Je voulais que Danny soit en sécurité, mais comment pourrait-elle l’être si j’étais mourante dans une ruelle avec elle à mes côtés ? Je tentais d’être discrète, pour m’échapper, même si nous n’étions pas enfermé, je ne voulais pas croiser Nikolaï ou encore Luke. Tous deux me diraient sans doute de retourne me coucher, j’étais censée être enrhumée, mais c’était tout autre chose, j’avais juste tenté d’échapper à une horde de rôdeur, cette peuplade de mort n’avait pas réussi à me tuer ou me blesser, mais je n’en dirais pas autant des barbelés que j’avais croisé, c’était ma sœur ou moi. Et j’avais promis de sauver et prendre soin de ma jeune sœur, quand je dus enfoncer la lame de ce couteau dans le crâne de mon père pour le tuer et l’empêcher de se transformer. Les cauchemars n’étaient pas encore partis et c’était bien pour cela que je ne parvenais pas à dormir longtemps, je ne laissais pas le temps de la rêverie d’atteindre mon esprit pour ne pas perdre pied. Enfin, niveau discrétion, je m’en sortais assez bien jusqu’à avoir Lobow qui venait de japper à mon encontre. Il voulait jouer, mais il faisait surtout n’importe quoi me faisant sans doute remarquer. Alors, je saisissais sa gueule venant embrasser le museau du jeune chien loup pour qu’il se calme, le laissant par la suite me suivre. Je continuais de marcher pour trouver une sortie non surveillée, chose que je ne pensais pas possible, mais au changement de garde, il y avait une bonne minute sans surveillance, alors, j’en avais profité avec le chien pour m’enfuir. La rue dans laquelle je me retrouvais était assez calme, le cabot me suivait au pas, courant de temps à autre en avant pour finir par revenir, comme si il devait gérer un troupeau de mouton. La sérénité de ce quartier en était presque inquiétante, trop de silence, comme si quelques choses allaient nous tomber dessus. Pourtant, cette peur venant s’ancrer dans mon être, me faisait un bien énorme, je me sentais comme si ce trouble en moi venait m’apporter une sorte d’aplomb qui me laissait prête à tout, mais c’était facile d’y croire, moins de l’être. Je suivais du regard le chien, oubliant presque de surveiller les alentours, mais après tous mes oreilles seraient parfaitement me mettre en garde ? Sans doute. Je glissais ma main dans mes cheveux, quand une légère brise de vent chaud vient taquiner mon visage. Je ne m’attendais sans doute pas à entendre une voix menaçante juste après ce petit moment de tranquillité ? Non, mais cette voix n’était pas la seule chose qui venait de me faire sursauter, alors que je tentais de cacher cette peur, mais j’avais beau me débattre pour m’échapper cela était comme impossible. Hurler ? Hors de question, même si cela pourrait juste alerter le camp, cela aurait aussi le don d’ameuter le second peuple des alentours qui ne voulait pas que du bien. Les rôdeurs. J’écrasais avec mon pied le pied de la personne qui m’avait agrippé par le coup. « Lâchez-moi ! » Je me retournais, alors que je tenais encore une bretelle de mon sac et l’homme face à moi aussi détenez entre ses mains la seconde bretelle ! « Lâche ce sac ! » disais-je d’une voix menaçante. J’étais sans doute effrayée, mais je n’irais pas le montrer, puis je savais me défendre, bon avec mes propres moyens bien sûre, je n’étais pas superwoman. Avec tout cela, Lobow regardait la scène en grognant, j’espérais qu’il n’allait pas aboyer et faire plus de bruit qu’il ne fallait.



LUCKYRED