Who said "It's just a bad day, not a bad life" ? It's a f*cking bad life mate. || Alyssa
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Who said "It's just a bad day, not a bad life" ? It's a f*cking bad life mate. || Alyssa

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MessageSujet: Who said "It's just a bad day, not a bad life" ? It's a f*cking bad life mate. || Alyssa Who said "It's just a bad day, not a bad life" ?  It's a f*cking bad life mate. || Alyssa Icon_minitimeJeu 5 Mai - 11:45

Who said "It's just a bad day, not a bad life" ?
It's a f*cking bad life mate.


Y'a des jours comme ça qui sont moins faciles que les autres. Y'a des jours comme ça où tout paraît encore plus infecte que d'habitude. Y'a des jours comme ça où on ne supporte rien parce qu'on a juste trop mal à l'intérieur. Ouais, y'a des jours comme ça et aujourd'hui c'est un de ces putains de jour. Aujourd'hui plus que les autres jours, j'ai besoin de me défouler. J'ai besoin de faire un carnage. Il faut que je puisse tuer un maximum de ces saloperies pour me vider un peu la tête, pour éponger un peu la douleur alors je prends mon sac, mes armes, et je m'éloigne jusque dans la pampa aux alentours mais c'est d'un tel calme que je me mets à prier (enfin, quelque chose dans ce goût-là) pour que des rôdeurs se pointent histoire que je puisse m'en donner à cœur joie et les massacrer. Tous. J'ai envie d'en faire de la bouillie d'os et de chair. Aujourd'hui, c'est le jour où j'ai tout perdu. Aujourd'hui, c'est ce jour où j'ai fait ce que ma femme a voulu que je fasse pour finalement perdre ceux qui m'étaient le plus chers en ce monde. Si tout n'avait pas foutu le camp, si ma femme ne m'avait pas obligé à jouer les héros, ils seraient encore à mes côtés. On aurait été heureux. Je sais bien que ça ne sert à rien de s'accrocher au passé de cette façon, de penser à ce qui aurait pu être mais qu'est-ce que j'y peux si je suis comme ça ? Le temps a beau passer, je ne peux pas tirer un trait sur eux, je ne peux pas. Ils feront toujours partie de moi. Du coup, si d'ordinaire j'ai déjà la main lourde avec les rôdeurs, des jours comme aujourd'hui, j'ai la main encore plus lourde. D'ailleurs, quand j'en croise un, je ne me contente pas de l'achever : je me défoule sur lui. Puis sur le second. Puis sur rien du tout car, comme d'un fait exprès, je ne crois pas d'autre pourriture. Pourtant, ils sont partout et il y en a beaucoup mais là, deux. Rien que deux et ce n'est clairement pas suffisant pour étancher ma soif de sang sauf qu'il arrive un moment où je dois me rendre à l'évidence : la journée ne se pas plus fournie en bain de sang, c'est comme ça.

Du coup, lorsque le soleil commence à descendre et que je rentre, je suis d'une humeur absolument terrible. Je suis une véritable boule de nerfs si bien que le peu de gens que je croise et qui peuvent se montrer polis avec moi, je me contente de les ignorer, fonçant jusqu'à cette caravane qui me sert de chez moi. Je claque la porte et une fois à l'intérieur, je pose mes affaires sur la petite table avant d'aller m'installer sur le lit. Me voilà allongé et hésitant. Je n'ai pas pu dégommer autant de rôdeurs que je l'aurais voulu, je n'ai pas pu rendre hommage à ma famille mais je veux le faire. D'une façon ou d'une autre je veux le faire. Je me redresse subitement et ouvre un placard. Je me saisis de l'unique bouteille de whisky qui traîne là et que j'ai réussi à récupérer il y a quelques semaines de ça lors d'une expédition. Je n'y ai presque pas touché, vraiment à peine. L'idée c'est d'avoir les idées claires au quotidien au cas où tout repartirait en couilles et qu'il faudrait quitter les lieux rapidement. Je récupère également quatre verres qui ont pris la poussière depuis le temps. J'ouvre la porte de la caravane et m'installe sur les parpaings installés devant qui me servent de marches. La nuit est presque complètement tombée, je n'aperçois pas grand monde aller et venir. Je pose tout mon barda au sol, me penche pour tirer vers moi une planche en bois et la mets au sol juste devant moi. J'entreprends ensuite de remplir les quatre verres que je pose sur la dite planche. Je prends une profonde inspiration et c'est la gorge nouée que je prononce le prénom de ma femme avant de boire le premier verre et de le poser, retourné. J'attrape le second verre, prononce le prénom de mon fils et le vide d'une traite avant de le poser, retourné également. Quand je récupère le troisième, ma main tremble légèrement et les larmes me montent aux yeux : c'est le plus difficile celui-ci, celui de ma fille dont je finis par prononcer le prénom la voix tremblante avant de boire le verre. Doucement, je le pose à côté de celui de son frère, retourné. Mes doigts toujours tremblants viennent attraper le quatrième verre et je le lève bien haut.

« A moi. »

Parce que moi aussi je suis mort ce jour-là. Le verre est vidé mais rapidement, je me saisis de la bouteille et le remplis à nouveau pour le vider tout aussi vite. Là, je m'éloigne de la prudence que je m'impose d'ordinaire, la prudence que je me suis toujours imposée mais c'est plus fort que moi. C'est davantage plus fort que moi quand mon regard se pose sur la montre que je porte à mon poignet, cette montre au cadran fissuré, cette montre qui ne fonctionne plus mais que je m'obstine à garder. Je fronce les sourcils, crispe la mâchoire : j'ai encore perdu après avoir perdu ma famille. Je l'ai perdu lui, comme j'ai perdu mes autres enfants. Alors la troisième salve de whisky est très rapidement bue. C'est quand je me sers le quatrième verre que j'aperçois une silhouette s'approcher un peu plus loin. Je relève mon regard, le verre s'arrête un instant aux portes de mes lèvres quand je reconnais Alyssa. Je l'observe quelques secondes tandis qu'elle continue de s'approcher puis vide le verre. Comme un con, je me suis accroché à elle aussi et il se passera quoi quand elle va m'abandonner à son tour ? Je viderai probablement une bouteille à ce moment-là. Lorsqu'elle arrive finalement à ma hauteur, je plante mon regard que je sais encore plus troublé qu'à l'ordinaire dans le sien. Il faut dire que je suis à la limite de chialer comme un gosse alors bon... Enfin, à la limite seulement. Je n'ai pas envie de m'effondrer ici, maintenant. Si je dois m'effondrer, je le ferai à l'abri des regards et oui : je suis assez fort pour me contenir de cette façon, faut pas croire.

Faut pas croire...

« Tu m'accompagnes ? » je lui demande en lui tendant la bouteille.

On pourrait s'offusquer de me voir lui proposer à boire de cette façon mais sincèrement, on a toutes les raisons de picoler, non ?

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MessageSujet: Re: Who said "It's just a bad day, not a bad life" ? It's a f*cking bad life mate. || Alyssa Who said "It's just a bad day, not a bad life" ?  It's a f*cking bad life mate. || Alyssa Icon_minitimeJeu 12 Mai - 17:10



       
❝ WHO SAID "IT'S JUST A BAD DAY, NOT A BAD LIFE" ?
IT'S A F*CKING BAD LIFE MATE. ❞

       Niall & Alyssa || Whiskey and cocaine.  


Musique Maestro ♫  

Cette fois-ci, pas d'escapade. Pas d'exploration des alentours, ni de vérification des barrières. Trop d'émotions dernièrement, trop d'action. Trop de rôdeurs. Et rien n'est plus reposant que… ne rien foutre, en fait. Se balader épaules nues, se poser au soleil, ne pas sentir le poids du sac sur les épaules ou de la bandoulière de son fusil à pompe. Elle a même laissé son holster en lieu sûr, ne gardant sur elle que son couteau, bien au chaud dans une de ses poches.
Rares étaient les jours où elle restait dormir le matin et qu'elle ne bougeait pas. Aujourd'hui faisait partie de ses exceptions. Elle avait attendu que le soleil soit bien haut pour émerger et sortir de sa tente. Non pas qu'elle dormait, mais elle profitait plutôt de ce doux moment de solitude, enfermée dans sa petite bulle de toile de polyester enduit, au chaud dans son sac de couchage. Pour quoi faire ? Penser. A tout, à rien. A lui. A eux. Ed'. Billy, Rachel…. Megan… A se ronger les sangs pour eux, à se maudire et s'en vouloir de ne pas dire merde à tout ceux qui se trouvent dans ce campement et se barrer, seule, ou avec ceux qui voudront bien la suivre. Pour les retrouver. Partir à leur recherche, même si c'est comme chercher une aiguille dans un hangar rempli de bottes de foin. Rien de plus dangereux et dont le résultat risque de ne pas être très satisfaisant, loin de là. Elle espère tout de même en retrouver au moins l'un d'entre eux. Vivant. Quand ressasser tout cela commença à l'ennuyer fortement, elle décida de se lever et de s'extirper de sa tente. Ronchon, grognon, elle ne salua personne sur le chemin qui la menait vers le cours d'eau le plus proche où elle irait faire sa toilette matinale. Assise au bord de l'eau, elle enlève ses chaussures et ses chaussettes pour remonter son pantalon jusqu'en haut des mollets, avant de plonger les pieds dans l'eau fraîche qui court. Elle frissonne, puis se mouille les avant-bras et les jambes en râlant.
« P'tain, qu'est-ce que je ne donnerai pas pour un bon bain chaud… »

Sa toilette finie, elle se relève et laisse le vent et le soleil la sécher. Elle ne sait pas trop encore quel sera le programme de la journée, mais les autres ne devront certainement pas compter sur elle pour aller se balader. Elle n'en avait vraiment pas envie et personne ne l'y forcerait. Tout d'abord, elle passe par la caravane de Niall, pour voir s'il est là et s'il accepterait sa présence pendant quelques temps. Mais visiblement, il est parti. Sans doute parti casser de la racaille se dit-elle en souriant. Comme d'hab', quoi. Son ami, qu'elle voit comme une sorte de figure paternelle dans tout ce merdier, est un type torturé, blessé, comme bien trop d'entre eux. Lui aussi, il a tout perdu. Tout. Pire encore, il y a assisté et même… participé. Quelle horreur cela avait du être. Et si ça lui était arrivé à elle ? Et si elle avait vu son père, sa mère, sa sœur se faire déchiqueter vivants sous ses yeux ? Et si elle avait du abattre Eduardo d'une balle dans la tête avant qu'il ne devienne comme eux ? Non, non… Alyssa secoue la tête, ne voulant même pas imaginer ce qu'avait vécu son ami. C'est trop horrible. Bien que son ignorance la torture, elle avait tout de même encore l'espoir de les retrouver vivants. Peut-être. Un jour…  Elle prie cependant pour ne pas avoir à les retrouver à marcher éternellement en quête de nourriture, de viande, fraîche. Elle n'ose même pas imaginer comment elle serait capable de réagir. Le pourrait-elle, même ? Elle n'en a strictement aucune idée, mais cette seule pensée la terrifie, tout simplement.

Elle passe donc son chemin, finit par retrouver les autres, ceux qui sont restés au campement pour la journée et reste en leur compagnie, pour une grande partie de la journée. Bien qu'elle ait peu parlé, se retrouver à nouveau dans un groupe la soulage un peu, bien qu'elle aime toujours autant se retrouver seule. La sûreté de ce camp, le fait d'être entourée de gens dont elle connaît plus ou moins les aptitudes de survie, car les ayant déjà croisés par le passé, tendent à la rassurer. C'est bien pour ça qu'elle se balade parmi eux sans ses armes fétiches. C'est, je pense, sa meilleure façon à elle de démontrer aux autres qu'elle croit en eux, qu'elle a un minimum de confiance, bien qu'elle parle peu et qu'elle ne soit pas forcément aimable à chaque fois qu'elle l'ouvre.
Le jour commence à décliner. 'Lyssa, à nouveau, tente sa chance chez Niall. De loin, elle le voit posé devant sa caravane, un bref sourire éclaircit ses lèvres et elle s'avance vers lui d'un pas décidé. Mais, en s'approchant, elle aperçoit les verres, la bouteille et la tête qu'il tire. Elle hausse un sourcil, ne ralentissant pas sa course.
Enfin, elle se plante devant lui et lui sourit, doucement. Il n'a vraiment pas l'air en forme et le nombre ( inconnu ) de verres qu'il a du s'envoyer dans le fond du gosier n'aide sûrement pas.

« Tu m'accompagnes ? » lui demande-t-il en lui tendant la bouteille. Elle hausse brièvement les sourcils et hoche la tête. « - Oh qu'oui ! »
Elle l'attrape et sans même prendre la peine de choper un verre, elle se balance une lampée brûlante dans le fond de la gorge. Elle grimace et secoue la tête avant de s'essuyer la bouche d'un revers de main, puis elle s'assoit à côté de lui. Un léger coup d'épaule et elle le regarde, lui rendant sa bouteille. « T'as une sale tronche, copain. Ça va aller ?  »
Tout dans la délicatesse, comme d'hab', quoi.





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MessageSujet: Re: Who said "It's just a bad day, not a bad life" ? It's a f*cking bad life mate. || Alyssa Who said "It's just a bad day, not a bad life" ?  It's a f*cking bad life mate. || Alyssa Icon_minitimeMer 1 Juin - 18:37

Who said "It's just a bad day, not a bad life" ?
It's a f*cking bad life mate.


Elle ne tarde pas à accepter de m'accompagner ce qui, au milieu de ma douleur et de tout le reste, parvient à me faire esquisser un petit sourire. La bouteille, elle la récupère et boit une bonne gorgée. Sa petite grimace me fait sourire un peu plus et lorsqu'elle s'approche, je me décale juste assez pour lui faire une petite place afin qu'elle puisse s'installer à côté de moi. Quand c'est chose faite, elle me donne un petit coup d'épaule avant de me rendre la bouteille que je récupère bien volontiers. D'ailleurs, je reprends sans attendre une gorgée quand Alyssa me balance que j'ai une sale tronche. Vrai, je ne vais donc pas m'en vexer. Elle ne fait jamais que dire tout haut ce qui est et oui, j'ai effectivement une sale tronche : pire que d'habitude quoi. Quand elle me demande si ça va aller j'ouvre la bouche puis la referme parce qu'en réalité, sur le moment, je ne sais pas quoi dire. Si ça va aller ? Non, ça n'ira sans doute plus jamais bien. Je veux dire, j'ai beau survivre, j'ai beau faire ce que j'ai à faire, j'ai beau m'être attaché comme un con à certaines personnes dont la demoiselle qui est assise à côté de moi, je ne pense pas être capable de dire que ça va aller. Ce que j'ai perdu, je l'ai perdu, je le récupérerai jamais alors ça ne peut pas aller, si ? Les années passent mais la douleur est la même alors ça ne peut pas aller. Est-ce que je lui réponds ça ? Est-ce que je dis l'inverse ? Est-ce que j'enjolive la chose au point de lui dire que oui, ça va aller ? A quoi bon lui mentir ? Alyssa me connaît bien maintenant, trop bien sans doute. Je laisse échapper un soupir et me décide à secouer doucement la tête de droite à gauche. Je baisse le visage, jette un coup d'oeil aux verres sur la planche en bois et fronce les sourcils alors que je sens mes yeux se mettre à piquer. Petit pincement de lèvres et crispation de mâchoire pour m'éviter de chialer.

« Non, ça va pas aller non. » je lui réponds finalement en continuant de fixer les verres. « Y'a des putains de jours qui sont difficiles à supporter et aujourd'hui est un de ces jours. » je lui explique avant de reboire une gorgée. Un petit silence. Mon pouce gauche glisse doucement sur mon alliance toujours accrochée à mon annulaire gauche. « Je bois à eux. » je révèle finalement à Alyssa et je n'ai pas besoin de préciser de qui je parle : elle connaît mon histoire, leur histoire aussi. « Pile trois ans aujourd'hui qu'ils sont morts et que j'suis mort aussi en fait. En grande partie. »

Pas totalement parce qu'un mort ne ressent pas tout ce que je peux ressentir. Je tourne mon regard vers Alyssa et l'observe un instant en silence.

« Par contre, c'est pas impossible que ça aille mieux après avoir vidé la bouteille. » je lui avoue en esquissant l'ombre d'un sourire avant de reboire une gorgée. « J'dois t'avouer que je trouve ça moins déprimant si on boit à deux. » Je lui propose de nouveau la bouteille. « Si tu veux boire à la santé de certains trucs c'est l'moment. Je sais pas quand je pourrai récupérer une bouteille de cette qualité là. »

Tant qu'on y est, si elle veut se mettre minable en même temps que moi... Si elle connaît mon histoire moi aussi je connais son histoire et rien de tel qu'une bonne bouteille d'alcool pour chasser les démons qui peuvent nous pourrissent la vie. Au pire, si elle ne veut pas trop boire, moi je ne vais pas me gêner pour le faire quitte à ce que je sois presque incapable de marcher après. Si d'ordinaire j'évite, aujourd'hui je vais me le permettre même si ça implique que ma langue se délie davantage, même si ça implique que je me confie davantage. Face à elle, j'ai pas honte de me laisser aller, j'ai pas honte d'être juste moi, d'être le père, le mari, le type complètement bousillé et pas juste le survivant prêt à tout pour survivre. Je me fous qu'elle puisse voir cette douleur parce qu'elle, elle ne prendra pas ça pour de la fragilité : je le sais. C'est pour ça que je rechigne pas à être moi face à elle contrairement à ce que je peux montrer aux autres. Elle a ma confiance.

Elle a absolument toute ma confiance.



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MessageSujet: Re: Who said "It's just a bad day, not a bad life" ? It's a f*cking bad life mate. || Alyssa Who said "It's just a bad day, not a bad life" ?  It's a f*cking bad life mate. || Alyssa Icon_minitimeSam 16 Juil - 12:37



       
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Musique Maestro ♫

« Non, ça va pas aller non. »

Elle le regarde et grimace. Puis, elle le pousse gentiment d'un coup d'épaule, comme pour l'encourager. « Y'a des putains de jours qui sont difficiles à supporter et aujourd'hui est un de ces jours. » Elle le regarde, les coudes appuyés sur ses cuisses. « Je bois à eux. » Sa famille. Sa femme. Ses enfants. Il lui avait raconté ce qu'il s'était passé, dans quelles circonstances, ça avait été dur. Dur à entendre et sans doute énormément plus à vivre. Elle n'ose même pas se mettre à sa place. Parfois, comme dans sa situation, il est peut-être préférable de ne rien savoir, d'être dans l'ignorance, plutôt que d'avoir de telles images inscrites au fer rouge dans ses souvenirs. « Pile trois ans aujourd'hui qu'ils sont morts et que j'suis mort aussi en fait. En grande partie. »
Ses sourcils glissent et s'arquent dans une position indiquant la compassion. Trois ans. Trois ans… Trois ans qu'il traîne sa carcasse, qu'il pleure ses pertes, qu'il souffre, peinant à avancer sans elle, sans eux. Forcément, ça fait écho à cette douleur qui pulse dans le fond du ventre d'Alyssa, mais il n'est pas question d'elle en ce moment. Il est question de Niall et de sa douleur si perceptible qu'on pourrait presque la toucher. Il lève les yeux vers celle avec qui il partage sa bouteille et elle glisse sa main sur sa jambe, lui caressant doucement la cuisse d'un geste maladroit du pouce, peu habituée à transmettre ne serait-ce qu'un semblant d'affection. Sa façon à elle de lui dire « Je suis là », de lui manifester son soutien, parce qu'elle n'est pas franchement douée avec les mots. Du moins, pas concernant ce genre de discours. De nos jours, on apprend à être dur, à être ferme, pas à être doux, bienveillant. On apprend à cacher ces capacités qui peuvent s'apparenter à de la faiblesse. Résultat : On devient maladroit et quasiment incapable de faire preuve d'un peu de compassion ou de consoler quelqu'un sans mettre les pieds dans le plat. Du moins, concernant Alyssa.

« Par contre, c'est pas impossible que ça aille mieux après avoir vidé la bouteille. »
Elle lui sourit. Y a pas de psy', y a pas de cabinet de thérapeute chez qui aller s'enfermer pendant une heure et demi tous les samedi aprem' pour parler des maux de l'enfance ou des problèmes érectiles de Môssieur. Les seules thérapies auxquelles ils peuvent avoir accès, ce sont les rares bouteilles d'alcool qu'ils trouvent et le temps qui passe. Sans parler de tout ce que l'on aimerait oublier… L'horreur est un quotidien, à présent. Ceux qui vivent sans Stress Post-Traumatique ne sont pas humains, ou alors ils ont perdu leur humanité en cours de route… « J'dois t'avouer que je trouve ça moins déprimant si on boit à deux. »
Elle lui sourit à nouveau et attrape la bouteille, buvant quelques gorgées, non sans grimacer sous la force de l'alcool qui vient lui brûler l’œsophage. « Si tu veux boire à la santé de certains trucs c'est l'moment. Je sais pas quand je pourrai récupérer une bouteille de cette qualité là. » Elle hoche la tête et lève la bouteille vers le ciel.
« A la santé de tous ceux qui ont croisé notre route et qui sont encore des nôtres. » Elle attrape deux verres qu'elle remplit d'une dose généreuse, en tend un à Niall et garde l'autre pour elle. Elle le lève en direction de son comparse. « Et à toi, Niall. »

Elle trinque avant d'aller envoyer le contenu de son verre au fond de son gosier. Puis, verre fini, elle le repose et lâche un soupir. Son regard se perd d'un coup au loin. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas eu l'occasion de boire de l'alcool. Le désespoir qu'amènent les jours qu'ils vivent depuis quatre ans tend à les inciter tous deux à consommer jusqu'à plus-soif ou jusqu'à ce qu'il ne reste plus une goutte dans le fond de la bouteille. Son esprit s'envole déjà, à nouveau, vers ceux qu'elle a perdu et dont elle ignore s'ils sont toujours vivants ou non. Elle boirait à leur santé. Et à la fortune, puisse-t-elle faire que leurs routes se croisent à nouveau. Mais prions, prions pour que leurs routes ne se croisent pas sous un signe funeste, accompagné de l'odeur putride de corps en décomposition. Mais sincèrement ? Ça la tuerait. Voir sa famille. Son père, si fort. Sa mère, si douce. Et sa sœur… Inimaginable. Elle ne pourrait se résoudre à continuer à vivre sachant que leurs jours à eux sont maudits à jamais.
Elle lève les yeux vers Niall. Comment fait-il ? Réponse : il ne fait pas. Il erre autant que ceux qui meurent deux fois. Mais son sang parcourt ses veines, il ne mange pas d'humains et ses morsures ne contaminent pas les vivants avec cette foutue infection. Elle attrape la bouteille et s'enfile une autre gorgée. Au diable les verres. C'est juste fait pour trinquer, après tout.
Mais une lueur scintille dans son esprit, allumée par les vapeurs d'alcool. Un petit brin d'espoir, de folie peut-être aussi. Elle pose à nouveau sa main sur la jambe de son ami et lui sourit.

« - J'veux pas t'mentir en t'disant que ça va aller. Mais… Faut y croire ? Elle serre un peu plus sa main, affectueusement.On s'en sortira pas si on croit pas en un lendemain meilleur. Tu crois pas ? Et j'veux pas t'dire ''C'est rien, ça passera''. Y a rien de moins sûr. Faut juste réussir à se servir de toute cette douleur pour la transformer en force. C'est pour eux que t'dois t'battre et survivre. Parce qu'avec toi, vivent le souvenir de leur existence. »







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