fear the undead, cheer the living (noah)
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fear the undead, cheer the living (noah)

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MessageSujet: fear the undead, cheer the living (noah) fear the undead, cheer the living (noah) Icon_minitimeJeu 5 Mai - 20:45

Fear the undead, cheer the living


Tout ça a comme une odeur de vivant. Elle a l’impression de ressentir autre chose que de la désolation. De la vitalité. L’herbe verte, les arbres fièrement dressés. Tout à l’heure, c’était peut-être même des oiseaux qui piaillaient.

Elle a atteint la vallée il n’y a pas quinze minutes et déjà elle en a peur. C’est beau, c’est verdoyant, protégé par des montagnes. C’est censé être sécurisant. Sauf que sans eux, son pessimisme refait surface, et elle ne peut s’empêcher de penser que sous cette belle peinture se cachent en réalité des rôdeurs, et au-delà de la menace râlante, d’autres humains. Pas comme elle, pas raisonnée – si tant est qu’elle le soit toujours –. Des brutes comme celles qu’elle a déjà tuées. Quelque part ça lui fait mal. De devoir tuer. Puis elle oublie et elle prend son pied à tabasser.

Sa montre est cassée. Elle est restée coincée sur 4:32, le onze juin. Alors pour compter les jours, elle trace un trait sur une page de son carnet à chaque tomber de soleil. Il y a quatre bâtons de ça, elle a commencé à ressentir une douleur à l’abdomen. Elle ne sait pas ce que c’est, s’en fout un peu, sait juste que ça la ralentit parfois. Elle se force à bouger rapidement pour oublier la douleur, et pour échapper aux éventuels… pour fuir. Et puis elle sent que sa vue baisse, ou en tout cas que ses yeux se brouillent. Les images se mélangent, les biches se dédoublent, les scarabées deviennent légions. C’est compliqué de viser dans ces conditions, surtout avec un couteau, alors elle a tendance à s’approcher de plus en plus. Tout ça sent le danger.

Selah ne s’en rend pas compte. Elle ne cesse d’imaginer la réaction des autres quand ils la reverront. La sienne aussi, d’ailleurs. Mais un œil extérieur dirait qu’elle tend à s’affaiblir de plus en plus. C’est l’espoir qui agit comme une espèce de placebo sur elle, et qui lui donne parfois assez d’adrénaline pour courir ou faire mouche avec une lame. C’est grâce à ces quelques succès qu’elle a l’impression que tout va bien, que son corps ne fait aucune carence.

En enfonçant ses pieds dans les feuilles elle se remémore un de ses matchs. Un match qu’elle a rejoué des milliers de fois dans sa tête, des milliards depuis l’épidémie. Coup de genou, coup de poing retourné, clé de bras, victoire. Elle sur les épaules de Jax. Quand elle se retourne elle sent un poing s’écraser sur son nez. Sortie de ses pensées elle laisse quelques secondes s’écouler avant que sa vision redevienne nette, et qu’elle identifie le connard qu’elle aurait dû prendre le temps d’achever trois jours avant. Le sang coule jusqu’à ses lèvres, son pied glisse jusque dans son tibia. Son cœur bat la chamade, elle enroule ses jambes autour de son cou et fait pression, tire sur sa tête pour que sa peau rougisse et que son cerveau manque d’oxygène. Soudain un grognement l’interpelle et elle a tout juste le temps de bouger qu’un rôdeur leur tombe dessus. L’homme se bat avec la créature, le temps pour Selah de grimper à un arbre, la face toujours peinturlurée. Elle regarde l’inconnu se faire dévorer, attend vingt minutes le temps de reprendre son souffle et tire deux balles. Un sifflement dans l’air pour chacun. Puis elle entreprend sa descente de son perchoir, mais loupe une aspérité du tronc et chute de haut. Atterrit sur le dos sur des pierres, dont une qui s’enfonce plus brutalement dans ses côtes. Le souffle coupé elle se tord et voit le sommet des arbres tourner en rond pendant qu’elle halète.

Marcher, toujours, ne pas s’arrêter. De plus en plus dur. Quelques secondes pour s’appuyer sur un arbre lui sont bien utiles. Elle en abuse peut-être, perd du temps, devient vulnérable. C’est ce qui trotte dans sa tête. Au loin les feuilles volent bercées par le vent. Une silhouette marche à un rythme régulier, un fusil entre ses mains. Selah se laisse tomber contre une roche, se cache. Cette fois, c’est une évidence. Elle est trop faible pour se battre. Trop faible pour courir dans tous les sens, pour grimper sur les gens et leur briser les os. Sans s’en rendre compte elle se retrouve derrière lui à tendre son flingue en direction de sa nuque. « Te retourne pas. Pose ton fusil » Elle a les mains moites. La sueur coule sur son front. Ses paupières papillonnent. Tout d’un coup le monde entier se met à tourner et lorsqu’elle voit un rôdeur elle lâche tout bonnement son arme et sort un couteau de son étui, le lance mais le voit s’écraser lourdement sur le sol à peine jeté. C’en est trop, elle abandonne, se laisse aller aux bouffeurs d’humains. De toute façon, il n’y a aucune chance pour que son groupe soit les parages.


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MessageSujet: Re: fear the undead, cheer the living (noah) fear the undead, cheer the living (noah) Icon_minitimeSam 21 Mai - 17:04


FEAR THE UNDEAD, CHEER THE LIVING
Encore une balade. Encore une errance. Noah inspire longuement, observant distraitement les feuilles sous ses pieds. Sa respiration est lente et régulière, alors qu’il s’éloigne progressivement du camp. Noah a rarement l’occasion de s’éloigner seul du refuge, et rarement l’occasion d’être en solitaire avec ses songes et ses pensées moroses. A vrai dire, l’occasion, on la lui laisse rarement ces derniers temps. Tous à l’affût autant qu’ils sont, à toujours vouloir le sortir de ses élucubrations. Noah sort, comme à son habitude, un fruit de son sac. Cette fois, c’est une orange. Un vrai miracle qu’ils puissent faire pousser ces merveilles. Et il y passe tellement de temps qu’il met un point d’honneur à toujours avoir sa collation journalière. Noah épluche tranquillement le fruit à l’aide son canif, ses rétines allant toujours de droite à gauche. Il n’est jamais à l’abris d’un rôdeur un peu traînard. Chaque morceau est comme une goulée d’air frais. Un petit plaisir simple qu’il s’accorde de temps à autre. Un petit plaisir qu’il aimerait s’octroyer, et ce, sans être dérangé. Mais alors qu’il avale une troisième bouchée, quelque chose éclate. Sa bulle de solitude explose soudainement et brutalement alors que des cris parviennent jusqu’à ses esgourdes. Des gémissements de femme. Une femme bien vivante. Noah range immédiatement le fruit dans la poche avant de son sac, avant d’agripper son arme. Fusil en joue, Noah marche lentement, fouillant l’espace du regard. Les grognements résonnent de gauche à droite, tandis qu’il n’entend presque plus que sa propre respiration.

Ses semelles lourdes brisent quelques brindilles, tandis qu’il pose un pied devant l’autre. Il jurerait que le bruit de bataille cesse, tandis qu’il s’arrête aux côtés d’un rocher. Par réflexe, le blond est à deux doigts de se retourner, tandis qu’une ombre plane dans son dos. Mais rapidement, ce dernier se fige. La voix glaciale et haletante de la femme qu’il a entendue lui ordonne de poser son fusil, et le cœur de Noah rate un battement. Ses mains tremblent au point qu’il en vient à laisser tomber son arme. Il n’y croyait plus. Il n’y croit toujours pas. C’est une coïncidence. Un timbre familier déformé par les cordes vocales rauques et douloureuses de son assaillante. Les pupilles de l’ancien militaire se rétractent, tandis qu’il lance d’une voix mal assurée :

« - … Selah ? …

Mains en l’air, ce dernier se retourne lentement, les membres tremblants et la respiration saccadée. Ce n’est que lorsque ses prunelles se posent sur la grande noire à la peau souillée de blessures et de crasse qu’un souffle effrayé s’échappe de ses lippes. C’est elle, c’est vraiment elle !

- Selah … répète-t-il encore une fois, la voix presque brisée par l’émotion.

Ce grand ours au regard polaire est complètement défait devant la vision de son amie. Vivante, elle est vivante, bordel. Ses bras retombent malgré la menace de son arme, alors qu’il approche légèrement. Ses mains légèrement levées vers elle, il aimerait l’atteindre. Il aimerait la toucher pour être sûre qu’elle est bien réelle.

- Comment … Tu … Bordel, j’en reviens pas. »

Peter, il doit annoncer la nouvelle à Peter, mais pour le moment, il doit rassurer la jeune femme. Elle semble affamée, blessée et encore farouche. Elle semble … Avoir traversé l’enfer.


FICHE PAR SWAN.
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MessageSujet: Re: fear the undead, cheer the living (noah) fear the undead, cheer the living (noah) Icon_minitimeJeu 14 Juil - 18:09

Fear the undead, cheer the living


Encore des hallucinations. Son couteau était tombé parce qu'il n'avait rien à creuser. Les rôdeurs qu'elle voit partout, les rôdeurs qui n'existent pas. Il n'y a qu'elle et cet homme dont la voix sonne comme une mélodie familière, une de celles qu'elle ne saurait identifier.

L'homme a le regard vide, le regard perdu dans la contemplation de sa beauté exotique. Elle est là, vautrée et effondrée, battant des pieds entre les feuilles mortes et sentant son souffle se faire plus saccadé encore. Elle est sa proie, la proie qu'il veut rapporter et qu'il ne laisserait gésir sur le sol sous aucun prétexte. Il la regarde avec les yeux de l'envie, une envie malsaine. Enfin, faut-il encore accorder du crédit à ce que Selah voit.

Elle se réfugie contre un arbre. Elle entend son nom, une fois, deux fois. Et l'instant d'après, elle est frappée d'un moment de lucidité. Son corps est inerte, son souffle étrangement calme, ses pupilles sombres considérant l'étranger avec grande attention. Ses cheveux blonds. Ses yeux. Sa taille. Un ensemble source de réminiscences. Sa main à elle brandit son arme, lui sommant de ne pas approcher. Son doigt presse la détente. Mais le magasin est vide. Ses yeux se ferment, sans prévenir. Elle soupire, pas pour la dernière fois, mais pour s'évanouir.

Puis quelques minutes plus tard, elle reprend connaissance. C'est comme si ces journées de galère étaient effacées par le fait d'avoir retrouvé un compagnon. Parce qu'elle l'a reconnue, finalement. C'est lui, c'est Noah. Alors lorsqu'elle ouvre les yeux elle ne peut retenir un rire nerveux qui ferait trembler les branches fatiguées des arbres environnants. Elle serre ses bras contre ses épaules, pour sentir quelqu'un contre elle, après avoir été seule pendant si longtemps. Trouver du réconfort. Même si elle se décolle vite et qu'elle efface plus rapidement encore le sourire sur les lèvres. « Bon, on va pas camper ici, aide-moi à me lever. » Le ton sec qui lui a manqué d'employer.

Soutenir les quelques dizaines de kilos affaiblis de Selah ne doit pas être un problème pour lui. De toute manière, elle ne pourrait plus avancer sans lui. « J'espère que je ne suis pas trop lourde. » C'est tout ce qu'elle trouve à dire. Il y a bien une question qui lui trotte dans la tête mais elle n'ose pas la poser. Parce que ça lui fait plaisir de retrouver Noah, forcément. De penser à retrouver les autres. Mais elle aimerait surtout savoir si Peter va bien. S'il ne s'est pas fait explosé par une grenade qu'il aurait lancée à des zombies. S'il s'était retrouvé sur la trajectoire d'un missile – la personne en serait capable. Elle se tait. Elle préfère profiter du fait de ne plus être seule. Elle pense à tout ce qu'elle a fait et elle a honte. Honte d'être redevenue cette personne.

Soudain elle s'arrête, lâche Noah et pose ses fesses sur un rocher. Elle a besoin d'une minute pour réfléchir. Un peu de temps pour penser aux vies qu'elle a dû prendre pour sauver la sienne, et au plaisir qu'elle y a trouvé.

« Seule, j'ai... j'ai fais des choses, dont je ne suis pas fière, Noah. » Selah regarde le sol, n'a pas envie de croiser son regard. « Et je ne suis pas sûre de pouvoir regarder les autres dans les yeux, ni même toi, en sachant tout ce que j'ai fais. » C'est tôt pour dire ça. Avec la chance qu'elle semble avoir, elle serait capable de tomber sur une horde qu'eux deux réunis ne pourraient abattre. Mais c'est une pensée qu'elle a ruminér pendant longtemps, et qu'elle a besoin de sortir.


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Nael S. Warrens

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MessageSujet: Re: fear the undead, cheer the living (noah) fear the undead, cheer the living (noah) Icon_minitimeLun 22 Aoû - 18:43

Rp archivé suite à la suppression de Selah. coeurrose
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MessageSujet: Re: fear the undead, cheer the living (noah) fear the undead, cheer the living (noah) Icon_minitime

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