[FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara.
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[FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara.

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MessageSujet: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeMar 7 Juin - 21:58

One call away

Tous les jours, c'est la même rengaine, les mêmes habitudes qui se sont installées. Il se lève tôt, plie bagage, et puis le reste de la journée se passe en extérieur. Il marche, il fouille, et une fois que le soleil lui semble décliner, dans le ciel, il se cherche un nouvel abri pour la nuit à venir. Rien de bien folichon. Le pire, c'est sans doute qu'il a choisi cette vie-là, il a choisi d'être seul, de voyager sans arrêt. Il ne reste jamais plus de deux jours maximum dans un même endroit. Il préfère continuer de marcher coûte que coûte. Il prend une voiture quand il en trouve. Il prend un vélo s'il tombe sur un vélo. Il prendra un cheval si, un jour, il venait à tomber sur un cheval. Qu'importe son moyen de locomotion. Tout ce qui importe, pour lui, c'est d'avancer, de ne jamais s'arrêter. Et de ne jamais regarder en arrière, aussi ... mais ça, c'est plus facile à dire qu'à faire. Il ne peut pas contrôler ce à quoi il pense, il ne peut pas tirer un trait sur tout ce qu'il a vécu, sur ce que sa vie était autrefois. Il essaye de s'adapter à ce nouveau monde, mais cela ne se fait pas sans conséquences. S'il n'écoutait que lui, il vivrait en ermite au fond d'une cave, ou même se tirer une balle dans la tempe. Mais il n'y parvient pas. Ce n'est pas de la lâcheté ... Ou si, peut-être un peu. Quoi qu'il en soit, il est toujours là. Et il continue à se battre ... sans trop savoir pourquoi. Pour lui ? Pour quelqu'un ? Par pure peur de presser la détente ?

Trop de questions. Il faut qu'il arrête là avant d'arriver à saturation. Le problème, ce qu'il n'a pas grand chose d'autre à faire que de penser, ruminer et s'interroger sur divers sujets. Il est seul par choix. Et être seul signifie n'avoir personne à qui parler. Il pourrait bien discuter avec lui-même - et c'est un peu ce qu'il fait, parfois - mais il a toujours dénigré ce genre de personnes. Dwight est un homme de conviction et, par-dessus tout, un homme de principes. Il les sort de sa "famille" ceux-là, et ils ne l'ont jamais quitté. Peu importe à quel point il s'est installé auprès d'eux tard, peu importe le nombre de mois qui le séparent des derniers instants passés avec eux. Il se souvient de chaque conseil apporté par son mentor, il se souvient de chaque discussion qu'il a pu avoir avec lui. Sa mémoire est grande et, dans sa solitude, il s'assure toujours de ne rien oublier. Il peut tout retourner en boucle dans sa tête, encore et encore, comme une litanie sans fin, comme une chanson sans saveurs. Les yeux inquisiteurs de Dwight se posent sur une voiture, abandonné sur le bas-côté de la route. Il marche depuis une heure au moins. Il ne sait pas où il va, ni même s'il y a quelque chose devant lui. Ce qu'il sait, c'est ce qu'il quitte. Une maison plutôt luxueuse mais qui manquait de protections. Des vivres fort peu nombreux, et une ferme - annexe à la maison principale - abandonnée. Il ne loupe rien, mais il ne sait pas s'il aura trouvé quelque chose d'ici à ce que la nuit tombe. Jusque-là, la chance lui a toujours sourit ; alors il ne voit pas pourquoi cela changerait aujourd'hui.

Il ne va quand même pas prendre de risques inutiles et ne laissera pas passer la chance qui s'offre à lui. A pas rapides, il rejoint la voiture - un 4x4 -. Il en fait le tour en observant attentivement les sièges avants, puis la banquette arrière puis il va ouvrir le coffre. Dedans, deux couvertures soigneusement pliées et empliées et deux sac à dos. Il en vérifie rapidement le contenu - des vêtements et deux boîtes de conserve - puis le referme. Il mangera plus tard. Il est doué, pour se restreindre. Sans doute parce que, avec le temps, c'est devenu une habitude. Pour l'instant, il doit avancer un peu, se rapprocher le plus possible d'une ville voisine. Enfin ... dans l'hypothèse où la voiture accepte de démarrer bien sûr. Miracle : les clés sont sur le contact. Et c'est le cas : elle démarre. Elle ne fait pas de siennes, le moteur se met rapidement à ronronner et Dwight se félicite pour sa trouvaille exceptionnelle et rarissime. Mais il n'a pas trop le temps de s'auto-congratuler - surtout que ce n'est l'oeuvre que du hasard -, il se met au route sitôt installé - et ses affaires posées sur le siège à côté de lui -. Il regarde le compteur : relativement peu d'essence dans le réservoir, et un élément visiblement assez dysfonctionnel. Mais il veut se rassurer et ne peut s'empêcher d'espérer que cela puisse - au moins - le conduire jusqu'à un endroit sûr. Dans le pire des cas, il passera la nuit dans la voiture, ce n'est pas un problème pour lui. Alors qu'il a démarré depuis quelques minutes à peine, un détail, sur la route, l'interpelle. Là, marche quelqu'un - ou quelque chose -. Il est rapidement capable de faire la distinction, et s'aperçoit que c'est bien un être vivant, une personne en chair et en os. Sa silhouette lui semble, dès le départ, familière, mais il ne s'en soucie pas plus que ça sur le coup. Dwight arrive bientôt à sa hauteur à bord de sa voiture mais a le temps, avant cela, d'attraper une arme à feu qu'il avait posée sur le siège à côté. Un petit dérapage et bloque le passage à la personne - une femme, le devine-t-il rapidement. Et pas n'importe quelle femme ... « Sara ?! » Il s'agit de Dwight, tout de même. Il se remet donc très vite de sa surprise. « Besoin d'un chauffeur peut-être ? »




Dernière édition par Dwight R. Milkovich le Ven 17 Juin - 20:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeMar 14 Juin - 22:13


*--_ One Call Away _--*
DWIGHT AND SARA ⋆ Carry on my wayward son, there'll be peace when you are done. Lay your weary head to rest, don't you cry no more. Carry on, you will always remember. The center lights around your vanity.





Depuis le début de tout ça, je n’avais encore jamais été aussi mal en point. Je n’avais plus d’arme, plus rien sauf ce vieux tuyau rouillé qui n’était bon à rien finalement, mais mieux que rien. J’avais épuisé mes ressources de vivres il y a un moment de cela déjà, j’aurais pu rester dans ce supermarché mais je n’aurais jamais été capable d’y dormir, c’était beaucoup trop risqué, tous les survivants qui passeraient par là s’y arrêteront et je n’étais pas du tout en état de me battre, contre des rôdeurs peut-être, s’ils ne sont pas trop nombreux -je n’avais qu’une arme blanche, alors je devais m’approcher de ma cible un minimum, donc impossible de me faire une petite horde de zombie, et même si j’avais une arme à feu je n’avais pas du tout la force de défoncer quelques crânes, seule la marche me fatiguait déjà, et heureusement que depuis quelques temps la température était agréable, il faisait n’y trop chaud, n’y trop froid, sans ça je serais surement morte il y a un moment déjà, morte de froid ou assommée par le soleil. Je n’avais même pas de sac, alors c’était assez dur de me faire des petites réserves, j’avais une petite bouteille d’eau dans l’une de mes poches et les autres avaient été pillé depuis quelques jours déjà. L’eau gouttait le plastique et était chaude, mais j’avais perdu le luxe de me plaindre depuis l’apocalypse, et même avant ça je n’avais jamais été du genre à me plaindre beaucoup, ça passait pas avec mon père ce genre de comportement digne d'une princesse, il m’avait élevé comme un homme, comme un soldat pour l’armée, alors j’avais rapidement appris qu’il fallait que je ferme ma gueule et que j’encaisse. C’est d’ailleurs durant ce genre de moments durs que je le remercie de m’avoir montré à être forte, il n’y a pas beaucoup de gens qui continuerait à mettre un pied devant l’autre, même si ceux-ci te crient de t’arrêter sur le bord de la route et de dormir, peut-être pour ne plus jamais te réveiller vu ton estomac qui cris famine depuis trop longtemps, ou alors pour tomber sur quelques zombies qui te boufferont jusqu’à la moelle, ou encore être retrouvée par quelques survivants malintentionnés qui profiteront du fait que tu es faible, affamée et plus fatiguée que jamais. Dans ces moments pénibles on se dit qu’on en a plus rien à foutre, enfin c’est ce que la plupart des gens ferraient mais pas moi, j’étais une battante, une survivante, j’allais surmontée cette épreuve d’une manière ou d’une autre, le plus honnêtement possible. Oui puisque si je tombais sur un groupe qui avait plus à manger qu’il ne le fallait je ne me gênerais pas pour voler un peu, ce n’était pas du tout mon genre de dépouiller les gens, mais là c’était nécessaire, je n’avais pas de réserve, je n’avais rien du tout bordel, c’était urgent, je ne pouvais pas attendre de trouver autre chose comme je l'aurais fais normalement.

Mes yeux se ferment d’eux-mêmes mais je m’efforce à les garder ouverts, je marche doucement mais je bouge, espérant trouver quelque chose au bout de cette route, c’est à peine si j’entends le moteur d’une voiture rouler dans ma direction et lorsque je m’en rends compte il est déjà trop tard, les occupants m’avaient vu, impossible de m’enfoncer dans la forêt et de le laisser passer, au risque de me faire tirer dans le dos. Espérons seulement qu’ils ne soient pas beaucoup et relativement saints d’esprit -ce qui était rare de nos jours- qui sait peut-être que je tomberais sur des survivants plus ou moins bons sur qui je pourrais temporairement m’appuyer le temps de reprendre des forces, mais je ne comptais pas là-dessus, parce que je comptais que sur moi-même, mon père me l’avait appris et c’était une des choses qui m’avaient le plus souvent sortit du pétrin et qui avait surement été la cause de la perte de plusieurs d’entre nous. Je m’arrête, glissant une main dans mon dos, mimant la détention d’une arme à feu et fixant la voiture s’avancer, ralentissant ensuite. Une boule dans mon estomac se forme, le rendant un peu plus douloureux qu’il ne l’était déjà. J’étais forte, oui, mais ça ne voulait pas dire que j’étais immunisé contre la peur, je l’utilisais et la digérait tout simplement mieux que la moyenne. Sauf que la peur ne fut pas la seule chose qui m’animait lorsque je fus finalement en face du chauffeur du 4x4. Bonne nouvelle ; il n’était qu’un seul. Mauvaise nouvelle ; c’était ce con de Dwight. Putain, qui aurait cru que je recroiserais un jour la route de cette pourriture? Surtout pas en ce moment bon Dieu, surtout pas lorsque j’étais au plus faible, lorsque je ne pouvais même pas lui faire payer, regretter de m’avoir laissé tomber et trahis, alors qu’il était l’un des seuls à qui j’avais accordé un semblant de confiance. Je ne savais même pas pourquoi j’avais fait ça, ça c’était fait tout seul, inconsciemment, alors que je savais pertinemment qu’il n’était rien de plus qu’un sale type louche. « Besoin d'un chauffeur peut-être ? » Quel idiot. Je serre les dents, serrant même mon pistolet imaginaire. Qu’est que je ne ferais pas pour avoir en main mes couteaux, ou mon arbalète, comme ce serait bon de lui tirer dans la jambe et de le voir agoniser contre le sol, lui faire ravaler ce petit sourire stupide qui persiste sur ses lèvres depuis que je le connais. « Ou j’pourrais tout aussi bien te tirer une balle entre les deux yeux, tu penses que j’en suis pas capable ? » Il ne me prendra surement pas au sérieux, même si je pensais mes mots et que mon visage ce voulait menaçant -le plus qu’il pouvait l’être vu les trous dans mes joues qui démontraient un sérieux manque de nourriture et donc de force pour mettre mes plans à exécution- surtout qu’il me connaît un minimum maintenant et sait surement que si j’avais vraiment une arme celle-ci serait déjà pointé dans sa direction. Je commençais à me sentir soudainement assez étourdis mais je tente de l’ignorer. Pas maintenant, pas maintenant. J’avais fait toute cette route et j’avais tenu bon, pas question de me retrouver toute impuissante face à Dwight, hors de question. « J’ai pas besoin de toi, dégage avec ton beau camion. » Bien entendu que j’avais besoin de lui, mais je n’allais certainement pas demander, je préférais crever que de me faire aider par lui. Sauf que ce n’était pas moi qui décidait et mon corps n’en pouvait tout simplement plus, c’est donc quelques secondes après avoir formulé ces mots que je tombe au sol, mes jambes ayant été dans l’obligation de ne plus m’obéir. Au moins, maintenant dans les vapes, la situation ne pouvait plus me frustrée d’avantage, pour l’instant du moins.. Il n’avait pas finis de m’entendre parler, celui-là, oh ça non.


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Dernière édition par A. Sara Perceval le Mar 17 Jan - 3:06, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeVen 17 Juin - 20:28

One call away

S'il s'était attendu à ce que cette personne en question soit Sara ? Absolument pas. Comment l'aurait-il pu ? Cela fait des mois qu'ils ne se sont pas vus. Des mois qui se sont écoulés depuis qu'il l'a quittée un beau matin, sans même la prévenir. Il est comme ça, Dwight. Mais la connaissant un peu maintenant, il se doute qu'elle ne l'a pas bien pris et que son accueil sera glacial. A la base, il s'est arrêté parce que la silhouette lui semblait familière, et que son instinct lui soufflait qu'il devait le faire. Visiblement, il a bien fait. A la façon dont son corps et sa tête réagissent à la vision de la jeune femme, il comprend qu'elle lui a manqué. En réalité, il le savait déjà ; mais c'est maintenant du concret, et il est difficile de ne pas le noter, même pour lui. Il se remet assez vite de sa surprise et emploie, comme il en avait déjà l'habitude à l'époque, un brin d'humour. Comme il s'en doutait déjà, la réaction de Sara est aussi rapide que virulente. Il rigole, tout en sachant parfaitement qu'elle le prendra mal, ça aussi. Et répond, lui aussi, du tac au tac. « Tout de suite les menaces ... Enfin, pour ça encore faudrait-il que tu aies une arme et un peu de courage, tu ne crois pas ? » Son ton ironique ne la trompera pas : il la taquine. Les vieilles habitudes ont la peau dure et ne l'ont, visiblement, pas quitté. Quand bien même ils ne se sont pas vus depuis des mois. Et dans les faits, il ne sait pas si elle a une arme ou pas - elle pourrait d'ailleurs mettre à exécution ses menaces pour la simple moquerie qu'il vient de lui offrir -, il y va au bluff. Un peu comme elle, en fait. Parce que c'est une pro dans ce domaine-là, Dwight aurait beaucoup de choses à apprendre à ses côtés. Pour cela encore faudrait-il qu'il ne soit pas partie, car trop froussard pour accepter toute la confiance et ce qu'il ressentait déjà pour elle à l'époque. Comme cela remonte à des mois en arrière, il se dit que c'est du passé et qu'ils peuvent, maintenant, construire de nouvelles bases. Ouais, il joue les naïfs, c'est bien ça.

Pas une seule seconde il ne lâche la jeune femme du regard. Son coude désormais posé sur le contour de la vitre grande ouverte, et son menton dans sa main, il l'observe. Et, bien sûr, son sourire ne le quitte déjà plus. Il sait qu'elle le déteste, raison de plus pour l'arborer fièrement. En parlant de fierté ... Sara en tient une sacrée couche. Elle refuse son aide, tout simplement. En soit, cela ne l'étonne pas. Mais elle a clairement besoin d'aide, quoi qu'elle dise. Il croit même la voir, d'ici, trembler. Ses jambes ont l'air d'avoir des difficultés à la soutenir, et son teint est livide. Sans parler de ses joues creuses qui ne doivent pas avoir eu la chance de tenir de la nourriture depuis des lustres ... « Mais oui ... » Pas le temps de terminer sa phrase, Dwight s'interrompt brusquement en voyant Sara chuter. La situation pourrait prêter à rire - et l'aurait fait rire - si la raison de sa perte d'équilibre n'était pas aussi dramatique. Elle n'a pas trébuché, elle n'a juste plus de forces. Soudain plus sérieux, Dwight se penche sur le siège passager, et fouille dans la boîte à gants. En un rien de temps, il en sort une barre énergétique. Puis il ouvre la porte de son 4x4, en récupérant au passage les clés - on n'est jamais trop prudent - et il sort de là. Il rejoint Sara très rapidement. « Pas besoin de mon aide hein ... ? Je me disais aussi, que t'avais l'air particulièrement en forme aujourd'hui. Tu savais que t'allais me retrouver ? T'as fait un peu de sport ? » Bordel, il parle trop. C'est en décalage total avec la personne qu'il est au plus profond de lui-même mais il est devenu comme ça : il comble les vides et masque sa personnalité sombre derrière des paroles très souvent obsolètes. Sara doit le haïr pour cette raison - en plus de tout le reste -. Il aide tant bien que mal Sara à se redresser, avant de lui tendre la barre. « N'en prends pas l'habitude, tu veux. » Et voilà qu'il la taquine encore ... Ah non, en fait, il ne s'est jamais arrêté. C'est exactement ça, en fait : comme si les derniers mois n'avaient pas existé, comme s'ils n'avaient jamais été séparés - de son propre chef, d'ailleurs -.

Pour le coup, il est un peu - beaucoup - en position de supériorité. C'est lui qui a la bouffe. Lui qui a de l'eau. Et lui qui a une voiture. Sara, elle, a besoin d'aide. Très clairement. Elle ne l'admettra peut-être jamais, mais c'est le cas. Vient maintenant le problème de la convaincre de, pour une fois, accepter de se laisser aller, et accepter son aide. Comme Dwight est ce qu'il est - c'est-à-dire un con de première catégorie - il ne veut pas lui rendre les choses trop faciles. Vous croyez qu'elle le fera pour elle ? Qu'elle se montrera courtoise et adaptative ? Ne rêvez pas trop. Surtout que, en l'espace de quelques minutes, elle a déjà montré qu'elle a vraiment un caractère de merde. Dwight n'étant pas en reste, bien sûr. « Donc si je me fie à ce que tu m'as dit y a encore quelques secondes, je prends ma 4x4 et je me barre en te laissant là ? Bien sûr, tu peux garder la barre ... » Lui, vouloir l'entendre dire qu'elle a besoin de lui ? Non, voyons il n'est pas si ... Ouais, si, en fait c'est exactement ce qu'il cherche. Exactement. Marchera-t-elle droit en direction de son piège ? Probablement pas. Sara n'est pas comme ça. Et c'est peut-être pour ça, justement, qu'il l'apprécie autant. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et elle ne s'est jamais laissée faire, alors qu'il faisait tout pour lui rendre la vie dure et la faire fuir. Bon, son accueil n'est pas des plus chaleureux, mais c'est on ne peut plus logique. Sara est une femme libre et indépendante, et elle l'a prouvée plus d'une fois au cours de leurs périples à deux ...


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeLun 4 Juil - 23:03


*--_ One Call Away _--*
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Dwight devine tout de suite que je ne possède pas d’armes, ou peut-être qu’il est fou et qu’il n’a pas peur des risques. Il me connaissait pourtant, j’en avais dans le ventre et après ce qu’il m’avait fait je n’aurais aucune difficulté à lui tirer dessus. J’avoue n’avoir pas le force de l’abattre, par contre, je n’étais pas comme ça. Après tout, il était parti mais m’avait laissé mes armes et quelques vivres, il ne m’avait pas fait de crasse, il était juste parti parce que c’était un con, et être con ne voulait pas dire qu’il méritait d’être tué. En tout cas, ça ne serait pas de ma main, je ne pouvais pas. J’avais tué, c’est vrai, et pas que des rôdeurs, mais je n’avais eu aucune autre échappatoire, dans ces moments-là ça avait été eux ou moi, et le choix avait rapidement été fait. Peut-être que je devrais laisser tomber, laissé mon bras retomber le long de mon corps et lui confirmer qu’il a raison, que je n’ai pas d’arme et que là, dans son beau camion et semblant en pleine forme, je ne pouvais rien faire contre lui, à part lui balancer mon tuyau à la gueule mais il y a peu de chance qu’il passe au travers de la fenêtre même si celle-ci était ouverte. Pourtant, je n’en fais rien, le fixant et le défiant du regard bien que je ne devais pas me montrer très menaçante malgré-moi, vu mon état. Du courage j’en avais, pas assez pour l’abattre c’est sûr, mais pour lui tirer dessus sans aucun doute, sauf qu'il me manquait l’arme et cela m’empêche de rendre ma menace concrète, malheureusement. Alors je finis par lui dire tout simplement de dégager, bien que je savais avoir besoin de lui et que lui aussi, le savais forcément, mais je ne pouvais pas me résoudre à lui demander de l’aide, à courber l’échine, pas devant lui. Pourtant j’allais bien être forcé d’accepter qu’il m’aide, étant à bout de force. Impossible de faire semblant maintenant que je m’étais effondré devant lui, voyant noir pendant quelques longues secondes, n’entendant plus que la voix agaçante de Dwight et ne me réveillant que lorsque celui-ci m’aida à me redresser, me tendant une barre qui en ce moment semblait plus belle et précieuse que de l’or. J’hésite un court instant mais je ne peux m’empêcher de m’emparer du cadeau qu’il m’offrait, la déballant rapidement et croquant dedans. Elle goûtait un peu le plastique et pourtant on aurait dit que je n’avais jamais manger quelque chose d’aussi délicieux. Je ferme les yeux, appréciant pleinement cette nourriture même si elle venait d’un homme que je méprisais -ou que j’aimerais bien mépriser- mais à qui finalement je tenais énormément sans me l’avouer puisque je n’étais pas sensé me permettre de m’attacher aux gens, ça me rendait vulnérable et ça leur permettait de me blesser comme l’avait si bien fait le brun d'ailleurs.

J’en avais presque oublié sa présence, mangeant ma barre les yeux fermés, savourant chaque bouchée comme si c’était la première. Elle disparue donc bien rapidement et Dwight en profita pour ouvrir à nouveau sa grande trappe, voulant visiblement que je lui dise que j’avais besoin de son aide. Pff, c’était bien mal me connaître. Qu’il essaye, voir, je préférais mourir que lui dire que j’avais besoin de lui. Il le savait, je le savais, c’était déjà assez humiliant comme ça, y mettre concrètement des mots ne servaient à rien, juste à lui faire plaisir et dommage pour lui ce n’était pas dans mes plans. « J’espère bien que j’peux garder la barre, crétin » lui répondis-je en ignorant la première partie des conneries qu’il venait de me balancer, oui parce que tout ce qui sortait de sa bouche n’était que conneries et ça avait toujours été ainsi, je ne m’attendait pas à ce qu’il change. Sans lui demander sa permission, je m’appuie ensuite sur lui pour me relever et me remettre sur mes pieds. Maintenant c’était clair je n’avais pas d’arme, rien sauf ce tuyau rouillé. Je serre justement celui-ci entre mes petits doigts au teint pâle, l’envie de l’assommer et de le laissé ici, m’enfuyant au volant de son camion étant très tentante. Je jette d’ailleurs un regard par la fenêtre de celui-ci, mais me rend compte avec désolation qu’il avait pensé à retirer les clefs du contact, mais si je l’assommais bien, juste là prêt de son œil droit, je savais à coup sûr qu’il serait sonné, assez pour que je puisse fouiller ces poches et trouver les clefs de l’engin, sauf qu’il fallait de la force pour ça et je n’en avais pas tellement, hélas. Mes yeux fixent alors un instant la boîte du camion dans laquelle j’espère se trouve quelques vivres et armes, j’en avais cruellement besoin. « Et tu as quoi ou juste? Inutile que je supporte ta sale gueule plus longtemps si cette barre était une de tes dernières réserves. » Cette fois mon poing se serre et c’est l’envie de lui en foutre une en pleine gueule qui me démanche, d’ailleurs, je décide de ne pas me retenir, bien que je savais que le coup ne serait pas aussi fort que je l’aurais souhaité, pas assez pour lui briser le nez mais surement pour le faire saigner. Mon poing part et s’écrase en pleins milieu de son visage. C’était une mauvaise idée, je me fais mal en même temps, mes membres n’étant pas suffisamment en forme pour supporter le choc. J’étais habitué à avoir mal aux mains, pourtant, puisque je frappais tout ce qui bougeait, tout le temps. « Merci pour ça, d’ailleurs. » Cette phrase n’aurais jamais eu lieu d’être si je n’avais pas pu le cogner avant tout. J’aurais pu tomber sur pire c’est vrai et peut-être que j’allais pouvoir survivre grâce à lui, je n’avais pas tellement le choix, mais il n’allait pas en ressortir tellement gagnant vue que la gratitude il savait où il pouvait se la mettre, même si apparemment il préférait jouer à l’innocent, blaguer et en demander, c’était lui tout cracher d’ailleurs. Je pouvais me dire que je resterais avec lui juste le temps de me remettre sur pied, que je partirais comme une voleuse un beau matin comme il l’avait lui-même fait mais c’est également ce que je m’étais dit la première fois que je l’avais rencontré et je n’étais jamais partie, j’avais pris tellement de temps que s’est lui qui avait finit par fuir dans mon dos… Alors comment pouvais-je savoir que cette fois j’arriverais à lui faire faux bond? Il avait cet effet sur moi, et Dieu sait que ça m’énervait, mais je ne pouvais pas le nier ou y changer quoi que ce soit, c’était plus fort que moi et hors de mon contrôle. J’aurais préféré ne jamais revoir sa sale tronche…


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Dernière édition par A. Sara Perceval le Jeu 5 Jan - 3:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeLun 11 Juil - 14:53

One call away

Alors que Sara essaye de jouer les durs - visiblement, cela n'a pas changé depuis la dernière fois qu'ils se sont vus -, Dwight ne peut s'empêcher d'éclater de rire. Comment est-il possible d'être aussi ... Bornée ? Elle est têtue comme pas permis. Et elle n'accepte pas qu'elle a besoin de son aide. C'est pourtant évident, elle s'est écroulée au sol comme une merde. Et elle n'est visiblement pas sur le point de se relever, encore moins seule. Bien sûr qu'elle a besoin de lui. Pour autant, Dwight n'est pas étonné qu'elle soit encore en vie. Elle est maligne, en plus d'être forte et déterminée. Elle sait survivre, pas de doute là-dessus. Mais elle ne sait pas admettre quand elle a besoin des autres - et là, c'est de toute évidence le cas - et ça le flingue. Quoi qu'il n'est pas vraiment différent d'elle, sur ce point-là. « Oh, mon cœur. » Marmonne-t-il dans sa barbe - qu'il lui faudra bientôt exterminer, d'ailleurs -. Pour la jouer bien théâtral, il pose une main sur son coeur, affichant une mine faussement attristée. Non mais, qu'est-ce qu'il ne faut pas faire ! En plus de cela, il ne sait même pas si elle l'a vu ou non. Elle est trop occupée à dévorer la barre de céréales qu'elle a finit par accepter. En même temps, ça se voit qu'elle en avait besoin. Elle aura beau essayer de prétendre le contraire, son corps, lui, ne trompe personne. Et c'est quasiment écrit sur son visage, qu'elle n'a pas mangé depuis une éternité. Au moins, maintenant, elle va peut-être pouvoir tenir debout. Peut-être. Même si ce n'était pas le cas, de toute façon, elle jouera les vaillantes et prétendra en être capable.

A l'aide de son corps - puissant, cela va sans dire -, Sara se relève. Il la regarde alors faire sa ronde, et observer le 4x4 comme si elle vérifiait s'il lui était possible de s'enfuir avec. Pfff, elle lui ferait ça ? Quand il est parti, lui, il lui a tout laissé. Enfin, presque. Il a juste pris de quoi manger pour la journée, et il a laissé sur place tout le reste. Elle ne peut quand même pas le priver de sa voiture, et de tout ce qu'elle contient. Enfin, pour cela encore faudrait-il qu'il ait laissé les clés sur le compteur ... et il n'est pas assez bête pour l'avoir fait. Elle va soit devoir supporter sa sale gueule - ce sont ses mots, snif -, soit retourner d'où elle vient. A pieds. « Tu me vexes ... » Il jette un rapide regard en direction du 4x4, puis retourne sur Sara. Il hausse les épaules, un air faussement peiné collé au visage. « Tu crois vraiment que je n'ai que ça ? Enfin, je pensais que tu me connaissais mieux que ça. » Après tout, ils ont voyagé un long moment ensemble. Dwight a finit par y mettre fin mais ils ont voyagé ensemble longtemps, avant qu'il ne prenne la poudre d'escampette. Elle le connaît. Ou, en tout cas, elle le connaît suffisamment pour savoir qu'il se débrouille toujours pour avoir de bonnes réserves. Ne pas en avoir, c'est signer son arrêt de mort. Et Dwight ne se laissera pas mourir aussi facilement. Il préfère en avoir trop que pas assez, ce n'est pas nouveau. Sara le sait. Elle essaye juste de le blesser - et elle est mal barrée pour y arriver - parce qu'elle est en colère.

Cela se lit sur chacun des traits de son visage. Cela se voit dans sa façon de se mouvoir. Cela s'entend dans sa façon de s'adresser à lui. Elle a toujours été quelque peu virulente, mais elle est en train d'atteindre des sommets. Et il était loin du compte, en pensant cela. Une nouvelle fois, elle vient de le surprendre. Mais pas de la bonne façon. Sans doute trop occupée à la fixer - ou à la dévorer du regard, allez savoir -, il n'a pas vu venir son coup de poing. Il n'a pas eu le temps de l'anticiper et, par la suite, de l'éviter. Elle a visé juste, pile sur le nez. La surprise, le choc, empêchent d'abord Dwight de réagir. Il lui faut quelques secondes pour porter ses doigts jusqu'à son visage. Il le tâtonne rapidement, vérifie que son nez n'est pas cassé ... puis se retourne dans sa direction - sa tête ayant été totalement déviée par le coup reçu -. Son regard est noir, son sourire envolé. Il lève sa propre main - suffisamment rapidement pour ne pas la laisser anticiper quoi que ce soit - et attrape son menton entre ses longs doigts. « Ne t'avise plus jamais de me frapper. » Il veut bien être sympathique - toujours en restant raisonnable -, et se montrer patient, mais il a ses limites. Et il ne peut pas accepter qu'elle le frappe. Elle est trop violente pour son propre bien, elle ferait mieux de se méfier. Aussi rapidement qu'il s'était approché d'elle, il la lâche et recule de quelques pas. « On est parti ? »

Il a retrouvé tout son calme - ou en tout cas, il prétend que c'est le cas -, et il est prêt à oublier la douleur qui vrille son visage. Parce que, après tout, il l'a laissée tomber sans jamais prendre la peine de la prévenir. Il peut accepter sa colère, mais il n'acceptera pas ses coups. Du moins, plus maintenant. Pour ce qui est du reste, c'est du passé et elle ferait bien mieux de tout laisser derrière elle. Il n'y a que comme ça que l'on avance, c'est un fait. Sans véritablement attendre de réponse de sa part - ou de réaction à tout ce qu'il vient de se passer -, Dwight monte dans le 4x4, côté conducteur. Hors de question qu'il la laisse conduire. Il met les clés sur le compteur, et baisse la vitre pour s'y pencher, en direction de Sara. « A moins, bien sûr, que tu ne préfères que je te laisse là. Ce n'est pas un problème pour moi. » Et un sourire carnassier de plus, pour bien lui faire comprendre que ses options sont limitées. En même temps, il prétend qu'il la laissera là si c'est nécessaire, mais il sait qu'il n'en fera rien. Il n'en est pas capable. Pas de ne pas l'abandonner - il l'a, après tout, déjà fait - mais de la laisser ici alors qu'elle est faible, et en piteux état de manière générale.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeSam 6 Aoû - 6:29


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Je laisse un long soupir s’échapper d’entre mes lèvres gercées, comme son caractère avait le don de me taper sur les nerfs parfois, et pourtant j’avais réussis à le supporter durant des mois avant qu’il ne s’enfuît comme un lâche dans mon dos. Je l’avais retrouvé depuis quelques minutes et j’avais déjà envie de m’arracher les cheveux, ou encore de le taper jusqu’à ce que l’épuisement totale ne m’arrête de force, alors je me demandais comment j’avais bien pu faire pour rester avec lui durant des semaines entières… Je croise alors les bras, lançant à nouveau un regard dans la direction du pick up et Dwight à tour de rôle. Je n’aimais pas avouer qu’il avait raison, mais là je ne pouvais pas dire le contraire, il était con, agaçant, arrogant et narcissique, mais il savait survivre -surement pas à l’aide de moyens très honnêtes la plupart du temps… mais il savait survivre, et même qu’il était beaucoup plus prévoyant que moi, alors que pour ma part je faisais avec ce que j’avais, je me concentrais sur le présent et le lendemain c’était toujours trop loin. Une chance que je savais m’extirper des situations les plus délicates, d’ailleurs, sans ça je serais morte depuis longtemps maintenant. « Je pensais te connaître, tu veux dire » lui crache-je presque au visage. Oui, j’allais lui rappeler pendant longtemps ce qu’il m’avait fait, parce que pour moi c’était impardonnable même si il aurait pu faire bien plus pire si il l’aurait voulu, mais je ne pouvais pas m’empêcher de lui en vouloir énormément -et de m’en vouloir à moi aussi d’avoir été aussi conne pour avoir une seule seconde cru ce qu’il me disait, mais ça n’avait pas d’importance puisque la colère et le blâme je les jetais entièrement sur ses épaules et ça surement pour toujours, ou alors aussi longtemps que je vivrais et qu’il vivra, même si nous étions à nouveau séparé à un moment ou à un autre.

D’ailleurs, plus les minutes passaient et plus ça me démangeait de l’assommer un bon coup -depuis le temps que j’en rêve. Ce n’était pas tellement une bonne idée vu mon état, mais je ne peux m’empêcher de le faire quand même et d’en sourire, même si Dwight ne semble ne pas du tout l’avoir pris à la rigolade -pour une fois. Lui qui est sarcastique à souhait dans toutes les situations qui soit. Je sursaute légèrement lorsqu’il m’attrape le menton, perdant à mon tour le sourire, mais je n’avais rien d’une petite fille terrorisée, je ne l’avais jamais été, devant Dwight ou n’importe qui. Bien que je le savais en position de force, surtout puisque j’étais plus faible que je ne l’avais jamais été et que sans son aide je savais que je pourrais bien y resté -lui aussi le savais-, je décide de le défier du regard et de serrer les dents sous la colère qui revenu presque aussitôt, même si ce coup m’avait fait vachement de bien. Tout juste lorsque j’allais me débattre pour que celui-ci me libère il le fait de lui-même, ayant retrouvé son calme au contraire de moi. « On est parti ? » me demande-t-il comme si il ne c’était rien passé du tout. Je m’en tirais plutôt facilement, mais j’imaginais que ça serait différent si je recommençais et je ne pouvais rien lui promettre. Je ne frappais jamais gratuitement mais il ne pouvait pas dire qu’il ne l’avait pas cherché. Il proclamait que je le connaissais maintenant, mais lui aussi devrais me connaître un tant soit peu, assez en tout cas pour savoir qu’en partant je n’allais pas le pardonner aussi facilement et que s’il recroisait ma route j'allais lui en faire baver. Il avait de la chance d’ailleurs, puisque si j’avais été au top de ma force nul doute que je lui aurais cassé le nez sans aucun scrupule.

J’hésite un moment devant la porte, mais finis par monter sans rien lui répondre au risque de rendre la situation plus réelle qu’elle ne l’était déjà, mais je devais me rendre à l’évidence… Je claque la portière et boucle ma ceinture, restant silencieuse un moment. « Sinon quoi ? Tu vas répliquer ? Tu crois que je suis pas capable d’encaisser ? » répondis-je finalement avant de détourner le regard vers l’avant à nouveau. « Si tu savais le nombre de coup que j’ai reçu dans ma vie… Et tu serais surement pas le plus pire. De toute façon faut pas faire comme si tu l’avais pas mérité » conclus-je avant d’ouvrir le coffre à gant et de le fouillé sans aucune gêne, n’ayant pas jugé nécessaire de lui adresser un seul regard de plus. Déçue, je le referme presque aussitôt, glissant ma main sous le banc passager puis sous le sien, étant durant quelques secondes dans une position plutôt douteuse. Je lève enfin les yeux vers lui une fois redressé et toujours les mains vides, ne trouvant pas ce que je cherchais. « Elle est où ton arme de rechange ? Je sais que tu en as une. » Maintenant il regrettait surement un peu plus le fait que je puisse le connaître, mais rien ne l’obligeait à me la donner après tout. Sauf que si il ne m’en donnait pas une, j’allais tout faire pour mettre la main sur celle qu’il avait sur lui à la première occasion ou alors de trouver l’autre le plus rapidement possible, alors on en revenait au même dans tout les cas. Je refusais d’être en position de faiblesse plus longtemps face à lui, je détestais cela et Dwight le savais pertinemment, alors peut-être qu’il insistera pour que cette situation persiste, mais ça n’allait arranger en aucun cas notre relation, bien qu’elle n’allait jamais plus être comme avant. Enfin, c’est ce que j’aimais croire, mais au fond de moi je savais très bien que si je ne m’étais pas autant attaché à lui dans le passé je ne serais pas aussi en colère aujourd’hui même après tout ce temps…


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 14:13

One call away

Ils sont repartis sur les chapeaux de roue tous les deux. C'est presque comme si ces derniers mois n'avaient pas existé. Mais alors vraiment presque. Parce que la rancune que ne tente même pas de cacher Sara, elle est bien là. Et elle n'existait même pas quelques mois en arrière. Elle était parfois quelque peu en colère contre lui - deux caractères pareils, difficile de les associer sans provoquer des étincelles -, mais jamais au point de se montrer si ... piquante. Des petites remarques cinglantes, il en ramasse à la pelle depuis qu'il s'est arrêté sur le bas côté de la route, pour mieux la récupérer et lui venir en aide. Parce que de son aide, elle en a besoin. Elle peut prétendre le contraire autant qu'elle veut, ils savent aussi bien l'un que l'autre qu'elle n'aurait plus fait long feu, s'il ne s'était pas arrêté ... Enfin bref, la rancune est donc très présente. Chez Sara, parce que Dwight, lui, est plutôt soulagé de la savoir en vie. Et relativement calme aussi. Jusqu'à ce qu'elle lui assène une gifle. Ceci étant dit, il se reprend bien vite et monte dans le 4x4 l'air de rien. Elle veut ramener le sujet sur le tapis, c'est son choix. Mais Dwight n'en démordra pas, et ne perdra pas son sourire pour ses beaux yeux. « Quelle importance ? » Bien sûr, il parle là de ce qu'il ferait si elle répliquait. Très franchement, il ne pense pas qu'il la frapperait à son tour ; l'idée de lever la main sur elle lui est insupportable. Mais pour être tout à fait sincère, il n'est pas certain lui-même de savoir quelle réaction il aurait. Autant dire que cela vaut mieux pour tous les deux ne jamais le découvrir, et en rester là avec toute cette histoire. D'ailleurs, Dwight a d'ores et déjà mis tout cela de côté.

Ce qui n'est pas le cas de Sara. En est-il surpris ? Non, pas vraiment. « Que je l'ai mérité ou non ne change rien. Tu l'avais mérité, toi ? » Il jette un rapide coup d'oeil dans sa direction, incertain quant au bien fondé de sa question. Il la connaît assez pour savoir qu'elle pourrait mal réagir, mais pas assez pour connaître à l'avance sa réaction réelle. C'est un réel charabia, et il n'est pas sûr de comprendre comment s'en extirper. Sara est passée Reine dans l'art de le rendre dingue et de le faire tourner en bourrique. Mais il n'est pas en reste, et ne compte pas se laisser marcher sur les pieds. Sara peut parfois se comporter comme une gamine, mais une gamine qu'il apprécie un peu trop. Alors qu'il se concentre sur la route, ce qui en soit n'est pas le plus important ni le plus intéressant, Sara, elle, s'agite de son côté. Elle fouille dans la boîte à gant, laisse traîner ses mains à droite et à gauche. Bon sang, elle ne veut pas la boucler et se caler au fond de son siège une bonne fois pour toutes ? « Plutôt que de t'agiter dans tous les sens, tu ferais mieux de te reposer. Je n'ai pas de quoi te redonner toute l'énergie que tu es en train de dépenser. » Et ce n'est pas une simple question de volonté, la bouffe se fait tout simplement plus rare, et Sara est en train d'épuiser toutes les maigres forces qu'il lui restait. Pourquoi a-t-elle besoin d'une arme d'abord ? Lui foutre une gifle ne lui a pas suffit, elle veut maintenant lui mettre une balle dans le genou à défaut de pouvoir la caler entre ses deux yeux ? Elle est irrécupérable, cet enfant. Et Dwight sait qu'il doit manier les mots avec précaution avec elle, elle serait capable d'ouvrir la portière et de sortir du 4x4 en marche sans se soucier des dégâts qu'elle provoquera.

Bien sûr, s'il peut éviter qu'elle en arrive là, il le fera. Ce n'est pas dans son intention de la tuer, après tout. Là, c'est certain, il s'en voudrait trop. Il va donc éviter d'en arriver là. Et pour cela, rien de mieux que de parler ... Ah non, cela ne fonctionne jamais avec elle. Elle est trop têtue pour écouter ce qu'il a à dire, et trop bornée pour y prêter de l'attention. « Pourquoi donc je te la donnerai ? Elle est peut-être planquée pour une raison. » Ben oui, si un type arrêtait la voiture maintenant et lui demandait de lui donner son arme, il en aurait toujours une sous son siège pour le prendre par surprise et se débarrasser de lui ... La donner à Sara, c'est mettre en danger sa sécurité. Leur sécurité, puisqu'elle est pour l'instant de retour à ses côtés. Difficile de dire si cela durera, d'ailleurs. Elle a l'air de lui en vouloir à mort. Et vu les regards qu'elle lui lance -en plus de tout le reste-, c'est probablement un euphémisme. « Sérieux, calme-toi un peu. Je te donnerai une arme du coffre quand on sera à l'arrêt mais pour le reste, tu laisses mon arme de rechange là où elle est. T'en as pas besoin, t'as juste besoin d'arrêter de t'agiter et surtout d'économiser un peu tes forces ... » Traduction : ferme-la un peu que je puisse nous conduire dans une planque. Sara a assez traîné avec lui pour connaître la vraie teneur de ses propos, et deviner les sous-entendus qui traînent par-çi par-là ...


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeDim 25 Sep - 17:59


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Retrouver Dwight avait quelque chose d’extrêmement frustrant, bien que je savais que pour le coup, il me sauvait les miches, quelque chose que je n’allais pas avouer de sitôt, d’ailleurs, et si il s’attendait franchement à ce que je me montre un tant soit peu reconnaissante avec lui il rêvait en couleur, ce con, ne devrait-il pas en être pleinement conscient depuis le temps ? Trop débile pour ça, peut-être. Pas concrètement, puisqu’en réalité il était réfléchi, Dwight, je l’avais bien vu durant ces mois ensemble sur la route, mais quand il le voulait vraiment il pouvait être… Il n’y avait même pas de mot suffisamment dévalorisant pour le décrire dans ces moment-là. En ne comptant pas ma santé qui s’essoufflait et l’aide qu’il m’apportait et dont j’avais besoin, quelque chose de sacrément frustrant déjà au départ, je m’attaquais à un mur de pierre. Mes répliques sanglantes s’y brisaient la nuque alors qu’il haussait les épaules et répondait sur un ton nonchalant, comme si nous étions un couple de vieux parlant de la météo du samedi après-midi qui s’annonçait beau, alors qu’on abordait un sujet beaucoup plus important, enfin, il l’était pour moi. Apparemment, pour lui, laisser quelqu’un derrière sans un mot c’était acceptable, normal. Bordel ! Comme s’il n’avait pas compris que la confiance c’était une notion délicate pour moi. Il ne me fera pas croire qu’il ne savait pas à quoi s’attendre en me retrouvant sur le bord de la route, et qu’il était surprit que même si j’étais au bout de mes forces j’utilisais les quelques miettes qu’il me restait pour lui en foutre une en pleine poire. « Ouais, quelle importante voyons ! » dis-je d’un ton sarcastique à souhait. « Va t’faire foutre, Dwight. » Je n’avais encore jamais été autant honnête sur ce que je ressentais, et bien que c’était des mots qui n’avait pas grand-chose à dire en général, ça exprimait beaucoup de chose venant de ma bouche et dit sur ce ton, qu’il le comprenne ou pas.

Tentant de chercher son arme de rechange et abandonnant finalement, je souffle et me cale dans mon siège, croisant les bras. Il avait raison de toute façon, inutile de m’épuiser. Parfois j’oubliais que j’avais mes limites moi aussi, mais après tout j’avais passé ma vie à pousser mon corps à bout pour m’améliorer, puisqu’avec un père comme le mien il n’y avait pas place à la régression, avec le temps pourtant, sans m’en rendre compte, j’étais devenu comme lui. Inutile qu’il se trouve derrière-moi pour m’encourager, la tape dans le dos je me la faisais moi-même. Je me calme un peu plus lorsqu’il me promet une arme du coffre une fois arrivé je ne sais où, d’ailleurs. Bien que je ne l’avais pas en main encore, je me sentais déjà un peu plus en sécurité, un peu plus rassuré. Ces dernières semaines avaient été dur sans armes, sans couteaux, sans rien, sauf mes poings, mais même ça, dans l’état où j’étais, ça ne m’aidait pas beaucoup, surtout devant des rôdeurs… Courir était une option, mais limité, rapidement je voyais le décor tourner autour de moi et ma vision se brouillait d’énorme points blancs, et s’évanouir c’était mourir, avec des rôdeurs au cul… Je lance un bref regard dans la direction du brun, regardant tout de suite après par la fenêtre, enfin silencieuse, alors qu’il en profite. Je me dis que j’ai quand même eut de la chance que ce soit été lui, dans ce camion, je savais qu’il pouvait partir dans mon dos sans scrupule, mais il n’avait encore jamais essayé de me faire du mal, physiquement, et il m’avait laissé mes armes et un peu de vivres, en partant, je savais donc que j’allais pouvoir, au moins, me sortir de cette mauvaise passe, quelque chose dont je ne pourrais être sur si je me trouvais sur la banquette de la voiture de quelqu’un d’autre. Je le connaissais un peu, au moins, ça faisait moins peur, sachant que je n’étais pas en moyen de me défendre autant que je pouvais au début de l’épidémie, armée et en forme.

« On va où comme ça ? » demande-je finalement sur un ton un peu plus calme, regardant droit devant moi. Il savait que ce silence ne pouvait durer éternellement, je parlais beaucoup, c’était plus fort que moi, j’avais toujours quelque chose à dire ou à demander, même si je savais me la fermer quand il le fallait vraiment. Pour le moment, nous n’avions rien de mieux à faire, et j’étais curieuse. Avait-il une planque concrète ?  C’était-il installé quelque part depuis quelques temps ? Ou on improvisait ? Toutes ces heures passées en cage m’avait fait perdre la notion du temps, et en m’échappant la géographie avait été le moindre de mes soucis, tout ce que je voulais c’était allez le plus loin possible de tout ça, des survivants et des rôdeurs, même s’il était impossible d’échapper à l’un comme à l’autre. Finalement j’avais laissé un peu de côté ma colère, ça me frustrait moi-même plus qu’autre chose, mais je restais tout de même froide. J’agissais comme s’il était mon collègue et rien de plus, professionnellement, voilà. Puisque s’il avait été un semblant d’ami, dans le passé, je dis bien un semblant, puisque je n’avais pu lui faire entièrement confiance et j’avais eu raison au final, il ne l’était plus du tout, désormais, même s’il représentait toujours quelque chose de plus pour moi, et qu’il en sera surement ainsi pour toujours, bien malheureusement, même si je ne le désirais point.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeDim 2 Oct - 15:18

One call away

Mais c'est qu'elle est malpolie, la petite. Plutôt que de lui répondre, et donc de l'encourager sur cette voie-là, Dwight lâche un léger rire. Il ne regarde pas dans sa direction, et n'ouvre pas la bouche une seule fois pour lui répondre. A quoi bon ? Elle est en rogne, et il n'a jamais été doué pour apaiser les tensions. En fait, il a même l'impression qu'à chaque fois qu'il dit quelque chose, avec Sara, cela tourne au pugilat. Alors il ne dit rien, et il attend. Qu'elle se détende d'elle-même, que le temps fasse son oeuvre, ou un truc du genre. Si elle se plaît énervée, c'est tant pis pour elle. Dwight, lui, ne lui doit rien. Bon, il se sent quand même un peu coupable d'avoir trahi sa confiance de la sorte, bien des mois auparavant. Mais elle n'est pas obligée de le savoir, ça. Et Dwight préfère laisser cette idée bien enfouie quelque part dans les méandres de son esprit. Aucune utilité à s'auto-flageller. Aucun besoin d'empirer une situation déjà bancale. Il n'était pas certain, en se montrant si direct avec Sara, que cela ferait effet. Il ne lui a, après tout, pas indiqué l'endroit où se trouvait son arme de rechange - en même temps c'est à se demander si elle ne serait pas capable de lui tirer dans le bras ou dans le pied pour se venger dans l'état où elle se trouve -. Pourtant, cela semble fonctionner. Elle se détend un peu et, surtout, arrête de fouiner partout. Bien. Ils vont peut-être pouvoir avoir une discussion normale à présent ... Quoi que parler n'a jamais été dans leurs cordes. Ils ne sont pas du genre, l'un autant que l'autre, à se poser pour discuter paisiblement de leurs émotions et sentiments. Il ne sait pas quel genre de personne était autrefois Sara, si elle était déjà comme ça ou non, et il ne le saura sans doute jamais. Mais ça lui va très bien ainsi.

Il n'a pas envie d'avoir, lui aussi, à se confier. Il ne veut pas qu'elle ait à savoir quel genre de personne il était autrefois, ce qu'il faisait. Alors il ne lui pose pas de questions, et elle en fait de même. Ils parlent de sujets plus pragmatiques, en général. Enfin, c'était le cas avant qu'il l'abandonne ... il ne sait pas s'il en ira de même aujourd'hui. Visiblement, si. Alors qu'il la pensait définitivement silencieuse, voire même le point de s'endormir pour se reposer de manière plus concrète, sa voix s'élève. Dwight tourne brièvement la tête dans sa direction. L'air penaud, il hausse les épaules. « J'en sais rien, en fait. » Le pire, c'est que c'est vrai. Avant de la croiser, il ne savait pas vraiment où il allait. Et cela ne s'est pas arrangé maintenant qu'elle est là. Il sait pourtant qu'il doit leur trouver un endroit où passer la nuit qui suivra. Un endroit où Sara pourra se reposer. Quoi qu'elle peut très bien avoir une planque. Non, quelle idée idiote ! Vu l'état dans lequel elle se trouve, c'est impossible. Evidemment, il ne lui fera pas part de cette constatation ... Elle pourrait mal le prendre. Après tout, c'est sous-entendre qu'elle est sale, repoussante, et compagnie. Enfin, pour elle. Parce que lui ne trouve pas qu'elle soit repoussante. Sale, en revanche, c'est une autre histoire. « J'imagine que t'as pas de planque, toi. » Bien joué Sherlock ! C'est drôle, il anticiperait presque ses réactions. Elle pourrait se moquer de lui pour dire des choses aussi stupides. Peut-être bien qu'elle le fera dans un avenir proche, voire même très proche. Il attend ... ou pas.

Ils vont bien trouver un endroit où se poser, de toute façon. Ce n'est pas ce qui manque dans la région. Quoi que tout semble être à présent infesté de rôdeurs, ou de survivants mal lunés qui n'accepteront pas leur arrivée. « Va falloir qu'on s'trouve un endroit où s'poser. » Bien joué Sherlock, again ! Décidément, il est de plus en plus fin et réfléchi. Non, en réalité, il se contente de dire à voix haute ce à quoi il pense. Ces banalités qui font qu'il est encore là, et qui font, probablement, que Sara est encore là elle aussi. D'ailleurs, il a encore du mal à y croire. Pas au fait qu'elle est encore en vie ; ça, ce n'est pas étonnant, elle est débrouillarde. Ce qu'il a du mal à croire, c'est que leurs routes se soient encore croisées. Ce n'est pas un hasard, il n'aurait jamais dû la laisser tomber au départ. Evidemment, cela non plus il ne le dira pas à voix haute. Elle risquerait d'avoir une furieuse envie de le castrer, et il aimerait, si possible, d'éviter de la voir en arriver là. Elle est peut-être en piteux état, mais elle reste une combattante impitoyable. S'il peut éviter de se confronter à elle ... « Donc ben ... on roule, et on verra bien. On devrait croiser quelque chose à un moment ou un autre. » De plus en plus réfléchi, le petit Dwight ! En attendant, il arrive enfin au terme de sa réflexion. « En attendant, tu peux t'reposer. Promis, j'ouvrirai pas la portière pour te pousser dehors en pleine marche. » Et voilà le retour de son crétin de sourire ! Elle va le tuer, c'est sûr. Mais c'était trop tentant ; impossible, pour lui, de s'en empêcher. Il va falloir qu'elle s'y ré-habitue, de toute façon. Il n'a pas l'intention de changer. Et puis, pour ce que ça vaut, il n'a pas non plus l'intention de l'abandonner. Pas cette fois.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeSam 29 Oct - 16:44


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J’avais finis par vider mon sac, ou alors je n’avais plus la force de lui crier dessus, tout simplement. En tout cas, même si ma main me faisait toujours mal et même si tout ce qu’il avait répondu n’était que pur connerie, ça avait fait du bien de le revoir, rien que pour lui cracher tout ça au visage. Après tout, cela faisait des mois que je ruminais là-dessus. Il y a de nombreux rôdeurs qui en avaient bavé à cause de lui, d’ailleurs, mais ça n’avait été rien niveau satisfaction si on comparait à maintenant. Ça ne voulait pas dire que j’étais désormais calme, que j’étais prête à tout lui pardonner. Non, j’étais encore en colère, mais pour l’instant, maintenant que j’avais pu lui crier un peu dessus, l’important c’était que je pense un peu à moi. J’avais épuisé mes dernières et faibles batteries, avec tout ça. Il était rare que je ne pense pas avant d’agir mais il était également rare que j’accorde un semblant de confiance à quelqu’un, donc décidément Dwight était une sorte d’exception à la règle et j’avais décidé, depuis son départ, que ce n’était pas une bonne chose. Sauf que j’avais également réalisé depuis un moment, plus récent que je ne voudrais me l’avouer, que je ne pouvais rien n’y changer du tout. Alors que je lance un bref regard dans la direction du brun, je remarque la cicatrice que je lui avais laissé contre son oreille gauche et je ne peux m’empêcher de sourire un peu tout en regardant à nouveau droit devant moi. C’est vrai qu’on était bien, avant qu’il fasse le con comme toujours, qu’on formait une bonne équipe, mais bon, j’avais toujours l’intention de rester que quelques jours avec lui, hein. Le temps de me remettre sur pied, de faire le pleins de réserve et de remettre la main sur une arme à feu qui était toujours très utile.

Alors je finis par mettre de côté nos différents, demandant où nous allions -si seulement il y avait une destination. Une question tout à fait légitime à laquelle Dwight répond d’une façon stupide et décevante. Il n’avait pas de planque lui non plus, alors on allait improviser, j’imagine. D’ailleurs, je le laisse déblatérer un moment sur ce sujet et dire tout haut ce que nous pensions tous les deux, pour ma part tout bas. Si la première fois qu’il m’avait fait ça, j’avais trouvé ça franchement bizarre et m’était même demandé si il n’était pas retardé, ou un truc du genre, aujourd’hui ça ne me faisait plus rien du tout. Avec le temps, on s’habitue à l’entendre penser tout haut. J’avais d’ailleurs établis plusieurs théories, sur ce sujet, mais je me disais souvent que ça n’avait certainement rien de profond à cacher, finalement. Peut-être parce que je connaissais surtout Dwight en surface, d’une façon un peu superficielle. La seule chose de vraie qu’il avait laissé transparaître c’était sa colère, lorsque mon poing c’était écrasé sur son nez tout à l’heure, et ça n’avait duré que quelques secondes. On finissait par croire qu’il n’y avait pas de fond. Même moi, je n’arrivais pas à rester aussi froide avec lui. Je l’étais en général c’est vrai, il m’arrivait d’agir comme lui, mais je devais bien me l’avouer ; personne ne pourrais gagner la médaille d'or à sa place. À mesure que mes pensées se suivaient, mes paupières commencent à devenir lourdes un peu, surtout que cette route était ennuyante, longue et infinie. Vous savez lorsqu’on vous dit que le truc pour ne pas s’endormir au volant c’est de ne pas attraper le fixe ? Eh bien, ce n’est pas du tout un mythe.  

Pourtant, comme je le faisais lorsque je venais à peine de le rencontrer, je sursaute finalement en entendant les mots, toujours plus stupides, de Dwight et regarde autour de moi, un peu pris de panique. Si j’en avais eu la force, je l’aurais cogné, ce crétin. Ouvrir la portière et me pousser dehors, hein ? Voilà une image rassurante, quoi. Je grogne un peu et détache ma ceinture, sautillant légèrement sur le siège pour me déplacer plus au milieu de la banquette. « Tu sais quoi ? Ça serait trop facile de m’endormir et te foutre la paix. » Je boucle la petite ceinture du centre autour de ma taille, pas du tout sécuritaire mais tant pis, puis je pose d’une façon brusque ma tête sur son épaule, juste au niveau de l’os de son articulation. Je savais à quel point ça pouvait blesser à la longue d’avoir une tête lourde contre l’épaule parce que Dominik s’endormait toujours en voiture et finissait, immanquablement, par me tomber dessus à chaque fois. « J’espère que tu trouveras rapidement une planque. » Je souris un peu alors que mes yeux se ferment à nouveau. Au moins comme ça j’étais loin de la portière et je l’emmerdais un peu. C’était parfait, en somme. Si il essayait de me pousser, de toute façon, vu à quel point j’étais stressée à l’idée de dormir, je savais que j’allais me réveillée facilement et donc, me placer à nouveau de façon à l’écraser de ma grosse tête. J’essaye de trouver une position confortable et heureusement cette route était calme et allait encore en ligne droite, donc il ne bougeait pas trop. C’était déjà mieux qu’une vitre froide sur laquelle on ressentait le vrombissement du moteur. N’empêche que vu à quel point j’étais fatiguée j’aurais pu m’installer sur n’importe quoi et ça aurait fait amplement l’affaire, quoi que ça aurait peut-être été mon dernier repos, du coup… Sauf que je sentais que la barre protéinée m’avait fait un peu de bien, malgré le fait que ce n’était pas grand-chose, et la protection de cette voiture m’assurait que je n’avais pas à craindre les rôdeurs, du moins, pour un moment…


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Dernière édition par A. Sara Perceval le Jeu 5 Jan - 3:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeVen 4 Nov - 10:05

One call away

C'est vrai que c'est compliqué, entre eux. Ça l'a toujours été, et ça le sera probablement toujours. Enfin, toujours ... Dwight a du mal à se projeter. Il n'a jamais vraiment apprécier le faire, c'est se créer trop d'illusions qui ne sont pas faites pour durer. Il n'aime pas ça. Il préfère vivre dans le présent, rester ancré dans la réalité, et surtout ne pas se laisser distraire. Sara, pourtant, a su se faire sa place à ses côtés sans qu'il sache trop comment et pourquoi. Bien sûr, il a finit par se barrer comme un lâche et tout cela a volé en éclats. Mais le cours habituel des choses semble avoir repris toute sa place entre eux. Enfin, presque. Elle est plus énervée que jamais contre lui. Mais il y a toujours eu cette petite tension, ces piques balancées à la gueule de l'un et de l'autre. C'est comme ça, ils ne parviennent qu'à être vaches l'un avec l'autre. Dwight y prend beaucoup de plaisir, et ne s'en prive jamais. A quoi bon ? Même là, alors qu'il devrait être empli de regrets, de remords, ou avoir envie de se barrer au plus vite une nouvelle fois, il le fait. Il la cherche, la taquine. Peut-être parce qu'il est masochiste. Ou peut-être parce que ça l'amuse un peu trop de la voir s'énerver. Finalement, se dit-il en la regardant brièvement, c'est sans doute surtout un mélange des trois. Et ça pourrait être exaspérant pour lui. Sauf que ça ne l'est pas. Parce qu'il s'évertue à ne pas y songer assez pour que ça le devienne. Il préfère se comporter aussi naturellement que possible, sans se poser ses sempiternelles questions. La dernière fois qu'il l'a fait, cela l'a mené à partir. Et voilà où ils en sont aujourd'hui ; Sara lui en veut à mort alors qu'il vient probablement de lui sauver la vie.

Parce qu'elle n'était sans doute plus très loin de l'épuisement, ce qui aurait indubitablement conduit à sa mort. S'endormir à même le sol quand le coin grouille de rôdeurs et de survivants de retour à l'état sauvage, ce n'est pas la meilleure des idées. Evidemment, elle ne l'admettra jamais, Sara. S'il y a bien quelque chose qu'il sait à propos d'elle, c'est qu'elle est fière. Très fière, trop fière. Et il est franchement mal placé pour la juger. « Oh, je t'ai dit que je n'allais pas[i] le faire, t'abuses ! » Il se retient d'ajouter un petit [i]merci pour la confiance, conscient que ce serait aller trop loin trop vite. Là, elle ne serait pas juste en colère, elle serait tout bonnement ... hors d'elle. Et il n'a pas envie de réitérer l'expérience d'un peu plus tôt, si vous voyez ce qu'il veut dire. En attendant, elle vient de poser sa tête sur son épaule, s'éloignant sans doute le plus possible de la portière. Et il se surprend à apprécier un peu trop ça ... « En voiture, ça va toujours plus vite il paraît. » Vaine tentative d'oublier les pensées qui viennent de l'envahir au simple contact de la jeune femme - pas même direct -. Pourquoi est-ce qu'il l'a laissée tomber, bien des mois plus tôt, déjà ? Il ne sait plus. Il ne parvient plus à réfléchir correctement. Et pourtant, il le fait bien. Non sans difficultés, Dwight parvient à recouvrer toute sa concentration - enfin plus ou moins -. Ses yeux se focalisent sur la route qui défilent. Un virage s'amorce à droite, le forçant à prendre une décision. Il décide d'emprunter cette voie-là, plus petite et qui semble mener à la campagne environnante. Rester sur cette route principale n'est pas la meilleure option, il tourne donc le volant sur la droite, et s'engage par là.

Ils verront bien ce que cela donnera, après tout. Il tâche de ne pas rouler trop vite dans le cas où Sara finirait par s'endormir pour de bon. Mais ça, bien sûr, il ne le dira jamais à voix haute tout comme il ne se l'avouera jamais. La route continuant de défiler, Dwight finit par plisser les yeux à la vision de quelque chose qui pourrait s'avérer vraiment intéressante. « Un vieux moulin désaffecté, ça te dit ? » Ce n'est pas l'idéal ; il fera probablement froid là-dedans. Sans compter que l'endroit sera vide. Mais c'est aussi cela qu'il faut prendre en compte : s'il n'y a rien à l'intérieur, alors ils pourront y aller sans trop d'état d'âme. Tout ce dont Sara a besoin, pour l'instant, c'est de se reposer. A la suite de quoi, peut-être qu'ils pourront envisager une expédition plus poussée, et une recherche plus hardie de réserves, de nourriture, etc. Mais pour l'instant, ce ne doit pas être leur préoccupation première, surtout que Dwight a de quoi les faire tenir quelques heures au moins. « Enfin, je crois qu'on n'a pas trop le choix. Tu m'excuseras, mais je n'ai pas l'intention de te laisser dormir sur mon épaule. Alors c'est maintenant ou jamais. » Est-il nécessaire de préciser qu'il ne trouvera pas ça si dérangeant de la laisser dormir sur son épaule ? Certes, dans une voiture, ce n'est pas l'idéal. Ça ne serait pas confortable pour elle en plus d'être carrément douloureux pour lui, mais il pourrait presque s'en contenter. Presque. Dwight n'a plus qu'à attendre que Sara se décide à bouger. Peut-être qu'elle dormait et qu'elle ne s'est rendue compte de rien, qui sait ?


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeMar 17 Jan - 3:43


*--_ One Call Away _--*
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À ce moment je me rends compte à quel point j’étais épuisée. Dès que je ferme les yeux, j’entends tous les muscles de mon corps me remercier de me détendre un peu, enfin. Je bouillonnais toujours de rage mais j’avais bel et bien gaspillé tout ce qu’il me restait en énergie pour l’instant. Qu’est que ça pouvait faire du bien, ce silence, cette sécurité, cette chaleur… L’idée qu’elle pouvait me venir de Dwight me donnait envie de le pousser, de rester le plus loin possible de lui dans le froid où je ne recevrais plus rien de lui, parce que après ce qu’il avait fait je n’avais plus envie de rien venant du brun, sauf que la situation était critique, j’avais besoin d’aide et il était là. Je me le répétais sans cesse puisque sans ça c’était trop difficile d’accepter que j’étais dans cette voiture, sa voiture. Heureusement, bien rapidement, le silence tombe dans l’habitacle puisque je ne trouve pas utile de lui répondre, tout ce que je voulais pour l’instant, maintenant que j’avais pu lui crier un peu dessus, c’était me reposer. Je ne me rappelais plus le dernier moment où je m’étais sentie autant en sécurité, ces derniers mois avaient été horribles et ces dernières semaines encore plus. Si au début la liberté avait bon goût, je m’étais ensuite bien assez tôt rendue compte que survivre dans ces conditions physiques, après m’être fait dépouillé de tout ce que j’avais en nourriture et en arme, était tout un défi… J’osais espérer que ce temps était derrière-moi maintenant, que j’allais réussir à supporter Dwight un moment, juste le temps de me remettre sur pieds et de retrouver des forces, des armes même. Après être partit comme ça, il me devait bien un pistolet.

Après un virage à droite, la route se fait plutôt tranquille et je sens mon corps s’engourdir agréablement, mais malgré la fatigue et le calme, j’étais toujours sur mes gardes et toutes ces pensées m’empêchaient de m’endormir complètement, mais au moins je pouvais me reposer et j’imaginais bien que Dwight se disait la même chose. Ça faisait même un peu bizarre, carrément, que le silence puisse régner dans cette voiture. Entre nous ça avait toujours été la guerre et je ne pensais pas que cela changerait de sitôt. Ça ne m’étonne donc pas que celui-ci ne dure pas. Je sens la voiture s’arrêter et Dwight m’adresse à nouveau la parole. Je grimace, le silence me manquait déjà. Certes il y avait le ronronnement du moteur et parfois quelques bosses mais ça avait été, tristement, le plus agréable des moments que j'avais passé depuis des mois et bien entendu, rien ne pouvait être parfait, alors il fallait que je doive tout cela au brun. Après m’être enfin permis de fermer les yeux je ne savais pas comment j’allais faire pour trouver le courage de les ouvrir à nouveau et de sortir de cette voiture. Pendant un bref instant j’ai presque envie de faire semblant d’être endormie pour que Dwight se décide à me porter jusqu’à l’intérieur, ça ne serait pas difficile puisque je l’étais déjà presque à moitié. Cette pensée mielleuse me fait grimacer à nouveau et je me redresse en le poussant un peu, comme si tout était de sa faute. Je devais rester concentré. Je passe une main contre mon visage et ouvre finalement les yeux. J’observe par la fenêtre le moulin qui ne me donnait franchement pas très envie, mais je n’allais certainement pas me plaindre. Ce n’était pas mon genre avant et encore moins maintenant que j’avais été affamé pendant des semaines et presque cuisiné par des psychopathes sanguinaires.

Je me glisse doucement sur la banquette jusqu’à la porte et je l’ouvre. Une fois descendu du camion je fais quelques pas vers le moulin mais m’arrête. Je préférais attendre le brun et le suivre plutôt que ce soit le contraire. Bizarrement, même après tout ça, je ne l’imaginais pas s’enfuir et me laissé sans rien et dans cet état, mais vu que je m’étais déjà trompé à son sujet peut-être que je ne devais plus écouter ce genre de pressentiments, agir en pensant qu’avec ma tête. Dans le passé, j’avais appris que mes instincts n’avaient jamais été aussi pourris qu’avec lui et comme je savais avoir besoin de lui pour l’instant je préférais ne prendre aucune chance, pas avant d’être sûr de pouvoir me débrouiller sans lui. Jusque-là je l’avais fait, c’est vrai, mais je savais pertinemment que je n’aurais pas pu continuer ainsi encore longtemps, il le savait aussi et ça flottait au-dessus de nos têtes même si personne ne le disait concrètement. Enfin, ce n’était pas comme si il y avait déjà eu quelque chose de dit concrètement entre nous deux de toute façon… Je lui lance un regard et je me demande si il aura quelque chose de chaud à me prêter, une couverture ou alors un vêtement plus chaud que ce pull fin en flanelle que je portais depuis trop longtemps maintenant. Il ne faisait pas particulièrement froid mais je frissonnais pourtant et l’allure austère de ce vieux moulin ne le rendait pas tellement chaleureux, même si, je l’espérais, il nous protégerait un peu du vent de cette nuit. Il ventait souvent de ces temps-si, je le savais bien puisque j’avais passé la plupart des dernières nuits à grelotter sous des arbres, à essayer de me faire des couvertures plus ou moins acceptables avec les feuilles mortes que je trouvais au sol et qui n’étaient pas trop humides… Tout compte fait, ce moulin sera parfait.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeDim 22 Jan - 19:42

Dwight a bien conscience que ce silence, c'est un quasi miracle. Il est rare qu'il tienne, entre eux. Parce que, très souvent, leurs vieilles habitudes refont surface et ils se gueulent dessus dès qu'une occasion se présente. Que voulez-vous ... Ils sont comme ça. Evidemment, il se dit aussi que bien des choses ont changé depuis la dernière fois. Le début de toute situation a prouvé le contraire, mais maintenant qu'ils se sont jetés leurs deux-trois vérités à la gueule - enfin surtout Sara -, c'est réglé. Et le calme est revenu. Bizarrement, l'ancien mafieux se doute que ça ne durera pas et que, à un moment ou un autre, le naturel reprendra toute sa place. Mais il refuse d'y penser, et profite plutôt de tout ça pour se concentrer sur la route. Le tout, en lançant de temps à autre quelques coups d'oeil en direction de Sara. Ce n'est pas qu'il a peur de la voir s'enfuir - pas vraiment -, c'est surtout qu'il a besoin de la regarder. Pour s'assurer que ce n'est pas un mirage, une hallucination causée par son subconscient détraqué. Ce n'est pas le cas. Elle ne disparaît pas. Et Dwight, lui aussi, est toujours là. Paré à toute éventualité, ou presque. Pour l'instant, il observe attentivement les alentours et essaye de rouler à vitesse mesurée, de sorte à ne pas prendre avec trop de brusquerie les trous et bosses. Il a beau agir comme un salaud la majeure partie du temps, il n'a quand même pas envie de causer l'énervement de Sara plus que nécessaire. Il a vu ce que ça pouvait faire il y a encore peu de temps ... et elle a vraiment besoin de se reposer.

Sauf que c'est impossible de réellement le faire dans cette voiture, et Dwight finit par repérer une planque potentielle. Un moulin construit totalement en pierres. C'est original, et il n'a encore jamais tenté l'aventure. Après tout, pourquoi pas ? Sara ne lui répond pas, mais elle sort de la voiture dès qu'il s'est garé. Il lève les yeux au ciel, un demi-sourire aux lèvres. Il ne sait pas si elle est encore hyper énervée ou si elle est juste trop fatiguée pour dire quoi que ce soit, alors il ne dit rien. Il récupère ses affaires, le nécessaire en tout cas, et en sort à son tour. Il prend son unique arme chargée, un petit flingue de poing qu'il garde toujours sur lui, et rattrape Sara, qui avance de plus en plus doucement de toute façon. Sans doute l'attendait-elle. Quoi qu'il en soit, elle est trop faible pour entrer avec lui dans le moulin alors, sans vraiment regarder plus longtemps dans sa direction, il dit : « Reste là, je fais un tour à l'intérieur. », et cela juste avant de s'avancer dans cette direction. Il ne sait pas si elle le suit ou non, il ne cherche même pas à le savoir. Il se concentre plutôt sur ce qu'il y a devant lui, en espérant qu'elle reste où elle est et qu'elle attende sagement. Il sait ce qu'elle vaut, il sait qu'elle est parfaitement capable de se défendre par elle-même. Mais pour l'instant, elle est épuisée et affaiblie comme jamais, alors il faut qu'elle se repose un peu sur lui ... si elle le veut bien. C'est à elle de voir après tout. Si ça ne lui plaît pas, elle n'a qu'à venir avec lui.

Sans plus réfléchir à tout ça, donc, Dwight entre dans le moulin. La vieille porte était fermée, mais pas à clé. Il n'est donc pas difficile pour lui d'entrer à l'intérieur. Avant de franchir totalement le seuil, il prend dans sa poche une petite lampe torche, qu'il allume et braque devant lui, ainsi que son arme à feu. On n'est jamais trop prudent quand on entre dans un espace comme ça. Les lieux sont sales, c'est indéniable. Mais, surtout, vides. Il y a d'abord une sorte de grande pièce circulaire - logique, c'est un moulin. D'un côté, tout le mécanisme de ce qui est à l'extérieur et de l'autre, une échelle qui mène à une mezzanine en bois assez bien aménagée. Il reste prudent et, à l'aide de sa lampe, s'efforce de faire un premier tour du "rez-de-chaussée". Personne à l'horizon. Quelques babioles de ça et de là, peut-être qu'ils pourront trouver quelques trucs intéressants. Il monte ensuite, très prudemment et délicatement, sur l'échelle. Elle a l'air résistante, alors il la franchit totalement avant de monter sur la mezzanine. Elle aussi, a l'air de tenir bon. Mais avoir l'air, ce n'est pas suffisant. Dwight essaye donc se sécuriser le coin, et de s'assurer que ça tiendra bon. Et il vérifie aussi qu'ils auront une autre solution si l'échelle venait à les laisser tomber ; il saute de la mezzanine et atterrit sur ses pieds sur le sol. Parfait, ce n'est pas trop haut. Il rejoint Sara rapidement pour lui annoncer la bonne nouvelle. « C'est bon, on va pouvoir rester là. Va juste falloir s'installer sur la mezzanine et remonter l'échelle histoire de ne pas avoir de mauvaises surprises si quelqu'un avait la même idée que nous. On devrait aussi cacher la voiture derrière et la recouvrir de terre et de feuilles. » Là aussi, pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Sur ce, Dwight range son arme, sa lampe et se met à la tâche. Il faut récupérer des couvertures - il en a quelques unes sur la banquette arrière - et des vêtements plus chauds aussi. Sinon, ils vont mourir de froid là-bas dedans.
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeLun 27 Fév - 23:51


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Je pose mes mains contre mes bras, les croisant, en une vaine tentative de me réchauffer un peu. L’habitacle de la voiture me manquait déjà un peu et je sentais que mes jambes aussi m’en voulaient de m’être à nouveau levée, mais maintenant que nous avions trouvé un abri j’imagine que je pourrais bientôt me reposer, enfin, si seulement je réussis à faire un peu redescendre le stress, mais rendue à ce stade-là, je savais que j’allais surement m’endormir que je le veuille ou non, j’espérais seulement qu’il allait toujours être là à mon réveil, ou du moins, qu’il me laisse un peu de ressources et qu’il sécurise l’endroit derrière-lui avant de partir. Après tout la dernière fois il ne m’avait pas laissée pour morte, alors je me disais qu’il ne me voulait pas nécessairement du mal, qu’il avait seulement voulu partir. Pourquoi ? Ça je ne le savais pas et je n’allais certainement pas lui demander, parce que je m’en foutais de toute façon. En tout cas c’est ce que je voulais qu’il croit. D’ailleurs, il me rejoint enfin, juste pour me dire de rester là où j’étais, qu’il faisait un tour de la place pour s’assurer avant tout qu’on étaient seuls. Mon premier réflexe est de lui dire d’aller se faire foutre, que j’ai pas besoin de son aide pour m’assurer que l’endroit est sécuritaire, que je peux très bien me défendre si il s’avère que nous sommes tombé sur la planque de d’autres survivants, mais je savais que c’était faux, alors même si ça me déplaît beaucoup de le laisser y allez seul, c’est ce que je fais. Je m’installe au sol et plis mes jambes vers moi-même. Je l’observe un moment, puis j’observe ensuite les alentours. J’essaye de toujours être un minimum en mouvement, je n’étais pas armée et j’étais au plus faible, alors somnoler ici c’était une très mauvaise idée, même si Dwight n'était pas loin de là, sauf que mes jambes ne tenaient tout simplement plus.

Lorsque je le vois sortir du moulin, je comprends qu’il n’y a personne et je souffle un peu, soulagée ; pour une fois que j’ai de la chance. Il faut dire que la vie ne m’a pas fait beaucoup de cadeaux ces derniers temps. Je me lève et hoche de la tête avant de me diriger de nouveau vers la voiture. Cette fois, il était hors de question que je le laisse tout faire seul, de toute façon sachant que la mezzanine m’attendait sagement, je réussissais à me motivée un peu plus. J’embarque côté passager et attend que Dwight la stationne de façon un peu plus discrète. Je descends à nouveau et je l’aide à sortir les choses du camion. J’embarque à l’arrière et je lui en lance quelques-unes, les moins lourdes. Je commençais à fatiguée pour de vrai, mais comme il ne restait plus qu’à recouvrir la voiture de feuillages et de terre, je me forçais à suivre, même si j’allais moins vite que le brun, forcément. Une fois la voiture bien camouflée, j’essuie mes mains contre mon pantalon beige, ce qui y laisse de belles traces de terre, mais bon, ce n’est pas comme si ils n’étaient pas déjà horriblement sales. Je récupère le plus de chose que je peux et je laisse Dwight traîner le reste jusqu’au moulin. Je le laisse, encore une fois, passé devant moi, comme il avait la lampe torche, mais c’était une excuse pour ne pas avoir à lui tourner le dos. Bon, il est vrai qu’il y avait vraiment très peu de chance qu’il ne s’enfuit, là, alors que j’avais beaucoup trop de ces choses en mains… Sauf que c’était plus fort que moi, j’imaginais toujours ce genre de scénario, et je refusais de le laisser m'avoir une deuxième fois. J’avais vraiment été déçue et blessée, certes, mais je m’en avais aussi beaucoup voulu à moi-même. Dwight ne le remarquait surement pas vu que j’avais tout jeté le blâme, la frustration et la colère que j’avais emmagasinés contre lui, contre moi et contre le monde entier sur lui, mais je me tenais en partie responsable de mes malheurs. J’avais été idiote de lui faire un tant soit peu confiance au départ, de m’être trop reposée sur lui.

Une fois dans le moulin, je ne peux m'empêcher de me dire qu'il faisait vachement sombre là-dedans. Je m’en étais douté, certes, mais c’était quand même assez surprenant. C’était rare aujourd’hui qu’on pouvait décider de si il faisait sombre ou clair, on travaillait avec le soleil, il s’imposait. Ça pouvait ne pas être très pratique en même temps, mais pour l’instant je trouvais que c’était très agréable et mes yeux semblaient être totalement d’accord avec ça. En un dernier effort, j’aide du mieux que je peux Dwight à tout monter sur la mezzanine, puis je le laisse ensuite monter l’échelle. Là, je n’avais vraiment plus l’intention de bouger avant très longtemps. Une fois assise, je tâtonne un peu autour de moi, cherchant les couvertures. Il faisait froid et ça c’était moins drôle, mais j’imagine qu’il aurait fait encore un peu plus froid à l’extérieur cette nuit, et même si je détestais l’idée, je savais que la présence du brun aiderait à réchauffer un peu la place. Sauf que la seule chose que je trouve c’est lui, justement. « Mais pousse-toi ! Où t’as foutu les couvertures encore ? » Voilà, j’étais de retour. J’aurais vraiment essayé, en tout cas. « Et puis crois pas que j’ai oublié ta promesse, à mon réveil je veux un flingue. En fait, non, je préfère l’avoir tout de suite, si ça te dérange pas. » Je ne savais pas si c’était horriblement sarcastique ou si j’essayais d’être un tant sois peu polis, peut-être que c’était un mélange des deux, mais j’étais trop fatiguée pour réfléchir à la question de toute manière, alors peu importe.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeMar 7 Mar - 15:12

One call away

Une fois le camion caché autant que possible, Dwight et Sara prennent la direction du moulin. Ils ont pris tout ce qu'il y avait à récupérer, avec eux, le jeune homme s'assurant de ne pas trop lui en laisser non plus. Elle est faible, il ne l'oublie pas. Elle a quand même l'air toujours en colère, et il ne peut pas s'empêcher de remarquer qu'elle ne cesse pas de regarder dans sa direction. C'est furtif, discret, mais il n'est pas dupe ; pas lui. Il fronce les sourcils, ne s'autorisant néanmoins pas à dire quoi que ce soit. Telle qu'il la connaît, elle le prendrait mal et s'énerverait. Elle serait même capable de lui foutre une deuxième gifle, tiens. Et cette fois, il ne sait pas s'il aurait le self control pour ne pas la gifler lui aussi, en retour. Bref, la question ne se pose pas puisqu'elle n'en fait rien. Sara étant montée la première, Dwight se débrouille ensuite pour en faire de même. C'est bien, une telle mezzanine. Ils vont être plus en sécurité qu'ils ne l'ont été depuis une éternité, mais monter là-haut, c'est ... compliqué. Dwight n'a pas peur du vide ni même des hauteurs mais il n'est pas fou non plus ; il n'a pas envie de chuter de là. Ce ne serait pas mortel, et c'est justement ce qu'il faut craindre ; que ça ne le soit pas. Avoir une jambe cassée par les temps qui courent, c'est presque pire que tout. Non, en fait, si c'est compliqué, c'est uniquement parce qu'il a les mains pleines. Alors il s'arrange comme il peut, il en accroche à sa ceinture, à son cou même. Il glisse aussi sa lampe torche éteinte dans sa bouche, et s'efforce de monter comme il peut. Quand il arrive en haut, il se sent à bout de souffle. C'est qu'il n'est plus de première jeunesse, le petit.

Alors qu'il pensait trouver calme et sérénité là-haut, c'est face - ou presque - à une Sara hors d'elle qu'il se retrouve. Il soupire en l'entendant faire il ne sait trop quoi, puisqu'il ne la voit pas, ses yeux ne s'étant pas encore totalement habitués à la pénombre. Quand elle le frôle et s'agace tout de suite de ne pas trouver les couvertures, il lève les yeux au ciel. Putain, elle n'a pas changé ! Quoi que, elle s'est peut-être bien empirée maintenant qu'il y pense. Elle est hors de contrôle, et de mauvaise humeur naturellement. Il attend qu'elle ait terminé de bavasser pour essayer d'en placer une à son tour. « J'peux te servir de couverture si tu veux ! » Son instinct de survie le pousse à se reculer assez d'elle pour ne pas être touché par un coup éventuel. Il en profite pour laisser tomber tout ce qu'il a dû porter jusque-là à la sueur de son front, calant tout dans le coin. Puis, à tâtons, il part à la recherche d'une couverture. « Là ! » Il balance la couverture dans sa direction, sans chercher à savoir s'il ça l'a percuté au passage. Elle est tellement chiante que ce serait mérité, bordel ! Il se décide enfin à allumer sa lampe torche pour qu'ils puissent s'installer plus ou moins convenablement. Ils ont laissé pas mal de trucs en bas, il faut qu'il y retourne ... Au moins une fois. Mais pour l'instant, il veut qu'elle se mette dans un coin et qu'elle lui foute la paix. Sans tout sortir, Dwight s'assure toutefois de tout regrouper - hormis les couvertures et Sara cela va sans dire -. C'est ce qui leur permettra de ne rien oublier en partant le lendemain. Parce que, oui, ils ne resteront pas là plus d'une nuit.

Avant de retourner en bas pour récupérer les deux-trois derniers trucs - notamment une couverture pour lui et quelques bouteilles d'eau -, Dwight décide de répondre à sa requête agaçante - et harassante -. « T'es tellement une emmerdeuse fatiguée que ça attendra demain pour ton arme, comme convenu. Tu serais capable de me tirer dessus pendant mon sommeil par pur esprit de contradiction ! » Et non, ça ne se discute pas. Sans réellement attendre la réponse - de toute façon virulente - de Sara, Dwight prend de nouveau l'échelle. Ce dernier voyage se passe un peu mieux que le premier, parce que la couverture est plus petite et qu'il est quand même moins chargé. Une fois en haut, il attrape l'échelle et décide de la retirer de là. C'est une mesure de sécurité à laquelle il ne pouvait pas échapper. Il n'a pas très envie d'être réveillé au milieu de la nuit par des visiteurs impromptus qui décident, eux aussi, de s'installer sur la mezzanine. Pas d'échelle, pas de curieux. Une fois l'échelle calée de sorte à ce qu'ils puissent la récupérer sans problème - tout en s'assurant qu'elle ne tombera pas pendant la nuit -, Dwight éteint la lampe torche et s'allonge sur le sol froid, la couverture sale et poussiéreuse sur lui. « Dors, tu seras peut-être moins chiante demain. » Peut-être. Mais rien n'est moins sûr. Avec Sara, il faut s'attendre à tout.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeJeu 16 Mar - 0:23


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Ça pourrait me paraître étrange, d’être autant en colère que soulagée de me retrouver ici, sur cette mezzanine, avec Dwight, mais ça ne l’est pas du tout. C’était même absolument normal, vu la compagnie que je m’étais déniché. Même avant qu’il ne s’enfuisse, ce que nous partagions était quelque chose de contradictoire, quelque chose entre la haine et l'affection. Je ne parlais pas pour le brun mais il me semblait que c’était un peu pareil pour lui, après tout même si il le faisait d’une façon désagréable, il prenait soins de moi en ce moment, et le connaissant, ce n’était pas tellement dans ces habitudes, surtout lorsqu’il n’avait rien à gagner en retour. Enfin, peut-être que je me trompais. Je n’étais pas non plus une Dwigthstorienne. Je ne le connaissais que très peu en vrai, on n’avait même pas passé tant de temps que ça ensemble de toute façon, on était presque des inconnus, en plus, je m’en foutais, de qui il était, au fond. C’est ce que je me dis en essayant de chercher les couvertures et je peine à y croire quelques minutes. Je savais que ce n’était pas totalement vrai, mais cette réalité est dure à accepter même si je ne la dis même pas à voix haute, encore. Après tout, je n’ai jamais voulu m’attacher à lui, ce con. Alors que je l’ai fait, malgré-moi, m’énervait. J’avais perdu le contrôle et c’était seulement signe de faiblesse, surtout vu ce qu’il a fait, ensuite, puisque ça prouvait que j’avais eu tout sauf raison de me laisser berner. « J'peux te servir de couverture si tu veux ! » Quel débile ! Je roule des yeux et je suis tellement agacée que ça m’en fait presque mal. Je lui montre ensuite sans aucune gêne à quel point il m’énerve en laissant s’échapper d’entre mes lèvres un long -très long- soupir d’exaspération, et vu le silence qui régnait on l’entend plus que bien. Il finit tout de même par m’en balancer une par la tête, ce qui me fait souffler à nouveau longuement, mais je ne réplique rien ; j’avais ce que je voulais et j’étais trop fatiguée, de toute façon, alors peu importe.

Alors je finis par m’étendre, finalement, alors qu’il me dit qu’il ne me donnera pas d’arme avant demain matin, ce qui me fait serrer les dents. Je détestais qu’il commande. Il n’était pas le chef, ici. Enfin, vu mon état, il l’était forcément, que je le veuille ou non. Lui tirer dessus était tentant, mais je savais que je n’allais pas le faire. Je n’étais pas une tueuse. Enfin, si, je l’étais, comme nous tous, mais je ne tuais pas les innocents. Dwight n’en était pas tellement un. Je ne connaissais pas son passé à la lettre mais je savais qu’il n’était pas, avant, un petit aux fesses serrés, qui se tenait à carreau et loin des problèmes. Oh ça non. Sauf qu’à part avoir été un enfoiré avec moi sans aucune raison valable, ou presque… puisque je lui avais tout de même fait un peu la vie dure… Je n’avais pas tellement d’autres raisons de lui en tirer une entre les deux yeux. En partant il m’avait tout de même laissé des vivres et mes armes. Ce n’était donc pas suffisant pour que je me permettre de lui enlever la vie. J’avais tout de même des principes, même si ce n’était peut-être pas tellement son cas. Je le vois qui descend, je reste silencieuse. Il avait allumé la lampe torche alors je voyais ce qu’il faisait et je le voyais lui, très peu mais je savais au moins où il était, et je voyais le tracé de sa silhouette. Il avait toujours été bien bâti, il ne me faisait pas peur pour autant, mais c’était difficile de ne pas l’apprécier, aujourd’hui, alors que l’ombre traçais ces muscles d’une façon délicieuse. J’étais toujours en colère, je le détestais toujours autant, mais permettons nous les petits plaisirs de la vie qu’il nous reste. Peut-être que vu les récents événements, et vu dans l’état dans lequel ils m’ont mise, je me rends encore un peu plus compte d’à quel point la vie ne tiens qu'à un fil. Je le savais déjà avant, mais j’étais aussi arrogante, comme mon père. Convaincue que je savais comment m’y prendre, comment survivre, comment me défendre. Je ne me croyais pas invincible, mais si quelqu’un m’avait dit qu’un jour on allait réussir à m’enfermer dans une cage pour un éventuel repas, j’aurais surement rigolé. Je me serais dit que c’était absolument impossible, que j’étais plus futée, trop bien entraînée, pour ça. Finalement, entraîné ou non, n’importe qui pouvait se retrouver au plus bas, tout comme moi en ce moment. Tout le monde pouvait se faire prendre, mourir d’une façon ridicule. On ne pouvait être sûr de rien du tout, nous n'étions plus propriétaire de notre destin, nous ne l'avons jamais été, finalement.

Je reste donc silencieuse un long moment, même lorsqu’il était remonté, qu’il avait rangé l’échelle et qu’il avait fermé la lampe torche. « Dors, tu seras peut-être moins chiante demain. » Je souris finalement en coin lorsque Dwight se décide à briser le silence, et je me le permets seulement puisqu’il faisait sombre et que personne ne le saurais jamais à part moi. « J’te le souhaite pas » répondis-je alors sur un ton plutôt calme, presque taquin, vu celui que j’utilisais un peu plus tôt. Peut-être que la fatigue me montait à la tête. Pour remédier à cela, je me tourne, lui faisant dos -il me semble- et je ferme les yeux après m’être installée le plus confortablement possible et bien enveloppée dans ma couverture. Elle sentait le brun à pleins nez, et je ne peux pas m’empêcher de la monter, de me couvrir presque jusqu’à la moitié du visage, profitant de cette odeur dont je ne me rappelais plus que vaguement et qui risque de disparaître à nouveau ; je n’attendais plus rien de lui, aujourd’hui. Seulement, ce ne fut que bref, puisque si j’étais fatiguée avant de le croiser, je le suis d’autant plus maintenant, avec cette énervement constant et ce sport, je m’endors donc rapidement et en oublie ce petit détail.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeMar 21 Mar - 22:17

One call away

Il aura beau prétendre le contraire cela saute aux yeux : Sara lui a atrocement manqué, à Dwight. Il ne peut s'en prendre qu'à lui-même, pourtant. C'est lui qui est parti, lui qui l'a lâchement fuit. Dans l'espoir, sans doute, de la mettre dans un coin de sa tête et d'oublier jusqu'à son existence. Evidemment, cela n'a pas fonctionné et il s'en rend compte maintenant plus que jamais. La retrouver lui fait tout drôle, mais surtout lui procure une drôle de satisfaction, accompagnée d'un sentiment d'euphorie auquel il n'est plus habitué. Et qu'il s'efforce de mettre dans un coin de sa tête. Baisser sa garde n'est pas au programme, quand bien même il doit admettre n'avoir aucune envie de s'éloigner d'elle encore une fois, en disparaissant du jour au lendemain de son champ de vision. Il sait qu'elle est énervée, elle ne se prive pas pour le montrer et le lui faire comprendre en se montrant vive et piquante dans ses répliques. Il s'en amuse, Dwight. Il ne sait pas où demain, et les jours suivant, les mèneront ... Resteront-ils ensemble ou l'un d'entre eux décidera-t-il de prendre la tangente comme il l'a déjà fait ? Il doute franchement de réitérer l'expérience. Être seul ces derniers mois l'a fait réaliser à quel point elle lui manquait, à quel point être en compagnie de quelqu'un - qui qu'il soit - apporte du baume au cœur et évite de s'enfoncer dans une mélancolie dont il devient vite impossible de s'extirper. Dwight n'a jamais été un enfant de chœur, mais un solitaire ça oui. Cela n'a pourtant jamais été semblable à ce qu'il a traversé ces derniers temps. Dans des conditions pareilles, il ne s'agit plus de croiser des gens plus que de leur parler. A présent, les survivants se font rares, les rôdeurs font office de compagnons de route la plupart du temps. Autant dire qu'ils ne répondent pas aux questions qu'on peut leur poser, et qu'ils ne parlent pas tout court en fait. Il a cru devenir fou, plus fou qu'il ne l'a jamais été. Retrouver une présence humaine, même si la jeune femme semble le détester pour le coup, lui redonne un élan dont il ne se serait plus cru capable.

C'est assez bizarre à expliquer, tout ça, en fait. Mais fidèle à lui-même, Dwight ne s'empêche pas pour autant de lui lancer des piques, de l'emmerder autant que ça lui est possible. Il se fiche bien de savoir si ça lui plaît ou non. De toute façon, le mal est déjà fait : elle est furax après lui, et lui en veut sans doute même à mort. Elle ne va pas le tuer pour autant, mais Dwight reste méfiant et décide d'atteindre -au moins- le lendemain pour lui refiler une arme. Evidemment qu'il n'est pas stupide au point de lui donner de quoi le tuer là, tout de suite, alors qu'elle semble vraiment à bout de nerfs. La fatigue n'aide pas, sans doute. Mais Sara n'a jamais été très patiente de toute façon. Il l'embête encore un peu et puis, un sourire aux lèvres suite à la dernière répartie de la jeune femme, il s'allonge à son tour. Pas besoin de tour de garde ici. Il s'estime assez en sécurité ; en hauteur, et l'échelle suffisamment bien calée pour ne pas leur échapper. Personne ne pourra monter ... et de toute façon, il faudrait qu'ils soient franchement malchanceux pour que qui que ce soit débarque. Et les rôdeurs, quant à eux, il doute qu'ils puissent les sentir d'en bas. Tout va bien, donc. Dwight s'allonge sur le sol dur et froid, et remonte la couette jusqu'à hauteur de ses épaules, les bras par-dessus. Il n'aime bizarrement plus - et n'a jamais vraiment adoré ça de toute façon - trop s'enrouler, et se bloquer de tout mouvement. Son arme est posée à côté de lui, la lampe torche également - et éteinte bien sûr -, tout est parfait. Il attend quelques longues minutes, qui lui semblent s'étirer sur des heures, que la respiration de Sara, non loin de lui, se fasse plus lente. Là, elle doit s'être endormie. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il s'autorise lui-même à fermer les yeux. Comme toujours, il lui faut un certain temps avant de, enfin, tomber dans les bras de Morphée. Il en a toujours été ainsi, et ça ne s'est pas arrangé avec l'épidémie. Evidemment. L'adrénaline semble couler à flot dans son organisme en permanence. Pourtant, il réussit enfin à se laisser aller, persuadé de pouvoir passer les prochaines heures dans le plus grand des calmes.

Et pourtant. Il est réveillé par des chuchotis qui lui semblent lointains ... Mais de plus en plus près. Trop à son goût. Bordel ! Ils n'ont vraiment pas de chance, ces deux-là. Dwight fait le calcul mental dans sa tête, se rappelle de l'emplacement exact du camion, de ses allers et retours jusqu'en haut, avant de se débarrasser de l'échelle. Il n'y a plus grand chose là-bas. Les couettes sont avec eux, le sac de nourriture aussi, et son sac de sport à lui également. Ce sac, Sara n'y a jamais eu accès ... et pour cause, avec ce qu'il renferme. Ils ont la plupart des armes avec eux aussi et les clés, de toute façon, sont dans sa poche. Ils ne pourront donc pas démarrer la bête à moins de s'y connaître. Dwight tend l'oreille, les entend tourner à l'extérieur, sans doute à proximité du camion. Mais ils ne s'arrêtent jamais vraiment, et il finit par entendre leur pas venir dans le moulin. Par réflexe, il pose sa main sur son arme et roule sur le côté jusqu'à atterrir non loin de Sara. Il pose sa main sur sa bouche, au cas où elle serait prise d'envie de hurler et chuchote : « Y a quelqu'un en bas, bouge pas. » Ils sont deux, rajoute-t-il mentalement. Mais comme ils viennent d'entrer dans le moulin, il ne s'autorise plus à dire quoi que ce soit. L'échelle ainsi placée va leur paraître suspect, ça, c'est certain. Pourtant, arrivés en bas les deux pestent pour le manque de lumière. Ils n'ont pas de lampe torche, ces crétins ... Ils ne verront donc pas l'emplacement exacte de l'échelle, l'un d'eux se contentant de faire le tour du rez-de-chaussée. Bien, si Sara et lui restent silencieux comme ça pendant quelques minutes, tout se passera bien. S'ils partent avec le camion, ce sera bien sûr dommage - et notamment pour les vêtements et quelques armes, pas à feu - qui y traînent, mais pas suffisant pour les faire se bouger. Dwight préfère ça à la prise de risque inutile. Il attend donc dans le noir, et le silence le plus complet. Avec un peu de chance, ils ne penseront pas à vérifier si le camion est utilisable ... Ils l'ont plutôt bien enlaidi normalement.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeLun 27 Mar - 18:40


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Peu importe ce que tu en penses, lorsque tu étais épuisé au point où je l’étais, c’était la nature qui parlait et on n’y pouvait pas grand-chose. Je m’endors dur comme fer, et plonge dans un sommeil profond et, je l’espère, réparateur, même si de la nourriture aussi était indispensable pour me remettre totalement sur pieds. Je ne rêve de rien du tout, d’ailleurs, mon esprit trop fatigué n’avait aucune image à pondre et c’était tant mieux. Inutile qu’un cauchemar ne me dérange alors que je réussissais à dormir comme je n’avais encore jamais dormis depuis le début de l’apocalypse. J’étais toujours sur les nerfs, toujours prête à bondir sur qui était assez suicidaire pour s’approcher de moi de trop près, même lorsque j’avais les yeux fermés. Ce n’était pas vraiment moi, de dormir aussi dur que ça, et de ne pas me rendre compte lorsque le danger me guette. Heureusement que Dwight était là, et qu’il s’était réveillé, lui, parce que moi, je n’avais pas du tout entendu les pas, même pas lorsque les intrus étaient maintenant dans le moulin. En fait, j’ouvre à nouveau les yeux seulement lorsque je sens une main se poser sur ma bouche. Mon premier réflexe est de mordre, de frapper, de me débattre, mais en entendant Dwight à mon oreille je m’arrête dans mon élan et me calme. Je tends l’oreille et me rend finalement compte des pas qui résonnaient dans le moulin, quelqu’un se promenait… Non, deux personnes se promenaient. Concentré sur les sons et essayant de respirer le plus silencieusement possible, j’oublie d’enlever la main de Dwight de ma bouche, même si mes deux mains étaient déjà contre la sienne, prêtes à me dégager de son emprise. Ce n’était pas comme si j’allais crier maintenant, non plus, et que c’était utile qu’on reste dans cette position, de plus qu’il était beaucoup trop proche de moi et que ça me donnait seulement envie de lui foutre un coup de pieds dans le genou, par-derrière, mais je me retiens, bien évidemment. De toute façon, au moindre mouvement, on risquait de faire du bruit, et chaque bruit résonnait, ici. Inutile de donner plus de raison à nos curieux de rester dans les parages. Je ne pensais pas que le brun voulait qu’on reste ici quelques jours, même si cette planque avait fait amplement l’affaire pour cette nuit, mais il était quand même préférable qu’ils repartent sans qu’on ait à se battre ; nous avions quand même assez de ressources et c'était tentant pour d'autres. Surtout que je n’étais pas encore tout à fait remise de ces dernières mauvaises expériences.

Heureusement, ils finissent par sortir en maugréant qu’il n’y avait rien d’intéressant ici. Lorsque j’ai l’impression que les pas sont trop loin pour qu’ils entendent quoi que ce soit, je pousse finalement la main de Dwight et lui en même temps. « Tu penses qu’ils ont vu le pick-up? » demande-je alors toujours à voix basse, nous n’étions jamais assez prudent. C’était énervant, il n’y avait aucun moyen de savoir ce qui se passait à l’extérieur, et la seule chose qui nous permettait de savoir qu’il faisait maintenant jour était le faible filet de lumière qui sortait d’en-dessous de la grosse porte du moulin, mais il fallait vraiment s’y attarder. Habituellement, je ne ferais pas ma princesse au sujet d’une voiture, puisqu’on pouvait toujours marcher, mais il faut dire que je ne me sentais pas vraiment de faire de longues randonnées pour le moment. S’il le fallait vraiment, bien entendu, j’allais marcher, mais j’avais déjà mal aux pieds de toutes ces heures à courir et de tous ces kilomètres parcourues pour m’éloigner le plus possible des gens avec qui j’avais partagé des cages et de ceux qui nous y avaient enfermés. De toute civilisation, finalement. « J’espère que t’as pas été assez con pour laisser mon arme là-dedans ! » Oui, c’était déjà mon arme. Qu’il s’y fasse. Ça m’étonnerais beaucoup qu’il ait fait ça, Dwight n’était pas un incapable bien au contraire, sinon je n’aurais pas passé autant de temps avec lui, mais bon, j’avais peut-être juste envie de lui rappeler qu’il me devait une arme, ou alors que je lui en voulais toujours, ou, encore, c’était purement et simplement gratuit. Ce n’était pas comme si il ne le méritait pas. D’ailleurs, je parlais toujours à voix basse, mais on sentait très bien, malgré-tout, que j’étais loin d’être calme. De toute façon, je ne l’étais presque jamais avec lui. Il était très bien placé pour le savoir du coup. Je ne pouvais plus attendre d’avoir une arme en main. Mon python me manquait plus que tout, mais je n’avais plus aucune idée d’où il était, surement quelque part dans les débris de la zone, ou dans les mains de quelqu’un d’autre… Impossible de savoir. Tout ce qu’il me restait c’était espérer que Dwight en avait une de bonne qualité, mais le connaissant, il c’était surement assuré d’avoir une deuxième arme efficace. Il s’y connaissait plutôt bien, bizarrement, en arme à feu, je ne savais pas trop pourquoi et je ne voulais pas tellement savoir, pour être honnête.

Ils semblent encore tourner un moment autour du moulin, un peu plus loin aussi. Je ne savais pas trop ce qu’ils cherchaient. Peut-être qu’ils avaient trouvé le pick-up et qu’ils se disaient que les clefs ne devaient pas être trop loin. Je ne les avais même pas vus et j’avais déjà l’impression qu’ils étaient bien cons. Nous avions bien caché la voiture mais qui sait. Tout en attendant que le bruit de leurs pas disparaissent, je me détends un peu à nouveau et je me couvre aussi. Il faisait froid dans le coin depuis un moment. Enfin, j’avais connu plus froid c’est vrai, mais je m’étais doucement habituée à la chaleur du sud. Je ne savais pas exactement quel mois nous étions mais j’espérais que le soleil fasse de nouveau son travail correctement prochainement. Entre temps, il me fallait me trouver quelque chose de plus chaud pour me couvrir. De toute façon, je commençais vraiment à en avoir marre, de ce pull. Il me rappelait trop de mauvais souvenirs, j’avais besoin de changement et vite. Enfin, pour l’instant je ne pouvais pas faire grand-chose à ce sujet. Peut-être que Dwight avait déjà d’autres vêtements à me passer, en plus, donc je n’allais surement pas avoir à aller bien loin. Ça n’avait pas besoin d’être beau, ou féminin, ça avait juste besoin d’être chaud et pratique, et comme le brun pensait surement comme moi à ce sujet, j’allais facilement trouver mon bonheur. Je me sentais un peu mieux qu’hier, le sommeil m’ait fait du bien, j'avais l'impression d'être de nouveau d'attaque, même si mon estomac me faisait toujours mal. La barre tendre d’hier ne me suffisait déjà pas et me suffit encore moins ce matin. Une fois le silence retombé depuis quelques secondes, je me permets d’ouvrir à nouveau la bouche. « Ils sont surement partis. » Ils n’avaient pas l’air d’avoir pris la voiture, ce qui était une bonne nouvelle. Je me redresse, même si j’aurais bien voulu rester au sol encore un peu. Il était un peu froid, malgré le fait que j’avais dormis dessus toute la nuit, et pas très confortable, mais je ne m’étais pas posé depuis tellement longtemps que j’étais un peu nostalgique à l’idée de devoir le quitter. Sauf qu’il le fallait bien, la guerre était loin d’être finie et nous avions des choses à faire.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeVen 31 Mar - 19:24

One call away

C'est vrai que c'est surprenant, de se dire que Sara n'a pas été réveillée par le bruit qu'ils foutent là, en bas. Mais il comprend aisément que c'est la fatigue qui veut ça, qu'elle dort si profondément que rien ne peut la tirer de là. Il ne sait pas si c'est rassurant ou non ; mais il est là, lui, alors la question ne se pose pas. Il l'empêche de hurler comme il peut, comprenant vite qu'elle l'aurait mordu, ou même frappé, si elle n'avait pas d'emblée eu l'oreille tendue. Si elle ne les avait pas entendu, ces types, elle aurait sans doute pensé le pire de lui, Dwight, qui ose la réveiller en plaquant sa main sur sa bouche de la sorte. D'ailleurs, cela les considérablement rapprochés tous les deux. Mais ce n'est pas le moment de penser à ça, à cette proximité à laquelle ils ne sont finalement que trop peu habitués. Ce sont deux sauvages, deux sauvages qui apprécient cette distance instaurée naturellement entre eux et qui ne feront peut-être jamais rien pour la briser. Tout sourire a déserté le visage de Dwight, alors qu'il pourrait trouver amusant de savoir tant de choses sur elle. De deviner comment elle aurait réagit si les choses s'étaient passées de telle ou telle façon. La situation s'y prête pas, la dangerosité de celle-ci étant plus que présente à leurs côtés. Ils restent silencieux, tous les deux. Seules leurs respirations se font entendre. Mais les types en bas ne semblent pas les entendre, trop occupés qu'ils sont à inspecter - plus ou moins - les lieux. Quand ils commencent à s'éloigner, et que Sara estime qu'ils sont assez loin, elle ouvre la bouche. Comme d'habitude - le brun aurait pu s'en douter -, elle en profite pour lui glisse une petite méchanceté. Comme ça, en passant. Il sourit, sans doute un peu masochiste sur les bords. « J'pense pas. Et l'arme n'est pas encore à toi, dois-je te le rappeler ? » Ça le titille presque de lui dire qu'elle ne l'aura finalement pas, mais c'est une mauvaise idée de déclencher une bagarre alors qu'ils ne sont pas très loin. De là où ils sont, Dwight et Sara peuvent les entendre fureter, à la recherche d'on ne sait trop quoi.

Comme elle ne lui en a pas laissé le choix, Dwight s'est écarté d'elle. Mais pas trop quand même. C'est tellement drôle de l'emmerder qu'il met toutes ses chances de son côté pour y parvenir. Il glisse ses mains sur le sol, s'installant un peu plus confortable sur ses fesses. Il fixe un point invisible devant lui, tendant toujours l'oreille. Rares sont les bruits à leur parvenir de dehors, mais quand ils le font, ils comprennent qu'ils sont toujours là, dans le coin, à rôder. Sauf que eux sont bien vivants, et donc bien plus intelligents que les zombies, les vrais. Ils pourraient les trouver, voir le pick up ... Dwight refuse d'y penser. Ce pick up ne représente pas grand chose à ses yeux, du moins n'a-t-il aucune valeur sentimentale. Mais dans le fond, c'est une grande chance que d'avoir pareille voiture. Elle pourrait leur sauver la mise, elle l'a d'ailleurs déjà fait pour lui dans le passé. Alors il s'inquiète un peu, sans jamais le dire, sans jamais non plus le montrer. Sara, à ses côtés, refuse probablement de se rendormir et il peut la comprendre. De toute façon, il a l'air de faire jour dehors. L'horloge interne est toujours là. Quelques minutes s'écoulent sans qu'aucun d'entre eux n'ose faire du bruit. Il se pourrait que, finalement, les deux types soient moins bêtes qu'ils ne l'espéraient, et qu'ils soient revenus. Mais non, rien du tout. Le pick up n'a pas été démarré, et aucun pas ne s'est approché - de nouveau - du moulin. Alors, au bout d'un certain temps, Sara parle de nouveau. Toujours elle ! Dwight pince les lèvres pour s'efforcer de ne rien dire là-dessus - elle finira par le tuer s'il ne retient ses boutades souvent moqueuses -. « Oui, sûrement. » Mais Dwight ne veut pas qu'ils se précipitent. Ce serait prendre de trop grands risques, et il n'a pas envie d'y laisser sa peau. Pas aujourd'hui. Pas demain non plus, d'ailleurs. Il a toujours été très prudent jusque-là, ce n'est pas une habitude qu'il a envie de laisser derrière lui. Pas aussi vite, et pas comme ça.

Il ne se met donc pas en mouvement tout de suite. Il sent que, à côté de lui, Sara bouge un peu. Elle vient de se couvrir, il le devine. Du moins, de se recouvrir. Avant de se redresser. Que doivent-ils faire, à présent ? Dwight n'a pas envie de donner des ordres supplémentaires à Sara. Maintenant qu'elle s'est reposée, la donne a changé. Elle est, de nouveau, parfaitement capable de prendre soin d'elle-même ... Par elle-même. Mais qu'est-ce que cela signifie ? Qu'elle va repartir de son côté et lui du sien ? Il n'en a pas la moindre envie, sans bien sûr oser se prononcer là-dessus. Au lieu de cela, il agit comme si c'était l'évidence même qu'ils allaient continuer à avancer main dans la main. Il fait comme si de rien était, prêt à tester les limites de Sara afin d'en apprendre plus sans avoir à poser de questions plus directes. « Si tu veux te reposer encore, tu peux. Je peux monter la garde en évitant de m'endormir cette fois-ci. » Il a facilement été réveillé par l'arrivée des deux loustics, mais rien ne dit que ça en ira de même la prochaine fois. En fait, il préfère qu'il n'y ait tout bonnement pas de prochaine fois. Cela leur évite bien des désagréments, et des risques pris inutilement. Sara sera sans doute d'accord avec lui. « Je ne suis pas d'avis de partir trop vite, sait-on jamais qu'ils se soient installés près d'ici. » Il n'y a pas grand chose dans les alentours. Mais c'est 1) une façon comme une autre de rester là plus longtemps - et donc de n'avoir pas à se poser la question de savoir quand est-ce qu'elle va partir de son côté - et 2) la certitude de ne pas prendre de risques. Du moins, pas tout de suite. D'autant que, avec tout ça, ils ont un peu de nourriture avec eux. Que demander de plus ? Ils sont bien installés là-haut, si ce n'est qu'il fait froid, bien sûr ... Mais elle ne veut pas de son chauffage naturel, tant pis pour elle !


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeDim 9 Avr - 8:33


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Putain ! Qu’est qu’il pouvait m’énerver ! Heureusement pour lui, nous n’étions pas seuls, alors je n’osais pas m’emporter comme je l’aurais fais normalement. Peut-être en prenait-il d’ailleurs avantage. Pourquoi retardait-il à ce point le moment où il me donnerait cette arme ? Si j’avais voulu le tuer, je l’aurais fait depuis longtemps -du moins j'aurais essayé-, avec une arme ou sans arme, il le savait très bien ; j’aurais trouvé un moyen, d’une façon ou d’une autre. Est-ce que c’était parce qu’il ne voulait pas que je sois, tout de suite, indépendante ? Il était vrai qu’avec une arme, un peu de ses vivres et un vêtement plus chaud, j’étais paré pour reprendre la route de mon côté. Je n’avais plus tellement besoin de lui, physiquement parlant… Pourtant, c’était lui qui était partit, alors pourquoi il voudrait maintenant que je reste ? C’était ridicule. Tout ce qu’il voulait, c’était m’énerver, comme d’habitude, son grand plaisir de la vie. Peut-être qu’il avait fini par s’ennuyer de nos tirades une fois sur la route et seul. Elles m’avaient manqué, à moi, en quelque sorte. C’était compliqué. « Arrête de te foutre de ma gueule, Dwight » dis-je alors sur un ton plutôt sérieux, mais toujours à voix basse, quand même. Je ne rigolais plus. Il devait se douter que ce qui m’avait mis dans cet état n’avait pas été facile. Je ne m’étais jamais sentie aussi impuissante, et comme il le savait très bien, je détestais dépendre des autres. Il avait donc du beaucoup s’amuser ces dernières heures en sachant que je l’étais entièrement de lui. Je ne pouvais plus supporter ce sentiment. Je voulais me sentir à nouveau capable de m’occuper de moi-même et de me défendre. Je refusais de laisser à nouveau quelqu’un me traiter aussi mal. C’était finir de jouer. Que ce soit avec Dwight ou avec qui que ce soit. Si je pensais que mon père était un peu trop méfiant avant, aujourd’hui ça avait entièrement sa place. On ne pouvait plus faire confiance à personne. Pourtant, j’étais là, dans ce moulin, sur cette mezzanine, avec lui, qui m’avait déjà laissé tomber, attendant et croyant dur comme fer qu’il tiendrait sa promesse et qu’il me donnerait une arme. Pourquoi il fallait toujours qu’il soit l’exception à la règle ? Pourquoi je me sentais aussi bien, avec lui ? Pourquoi j’avais l’impression que c’était ma place ? Je ne me rappelais pas m’être aussi mal entendu avec quelqu’un de toute ma vie, et il n’avait rien d’une personne de confiance, tout me disait de fuir, tout sauf mon instinct, qui déraillait complètement, visiblement. Je ne le comprenais pas du tout, mais c’était là, je ne pouvais rien n’y faire et je pouvais me battre aussi longtemps que je le voulais, je savais que ce n’étais pas quelque chose que je pouvais atteindre, mes poings frappaient dans le vide. Finalement, c’était un sentiment que je savais permanent, même si je ne l’acceptais pas encore tout à fait.

Nous attendions alors, en silence, le temps que nos visiteurs ne se désintéressent de l’endroit. Après de longues minutes, ils semblent s’être éloignés puisque plus aucun bruit ne nous venait de l’extérieur. C’est à ce moment que je me redresse, déjà prête à bouger, à recevoir mon arme, à manger et à me changer. Prête à me remettre, pour de bon, sur pieds. Dwight m’arrête pourtant dans mon élan et je ne peux que souffler, puisque d’accord avec lui. C’était imprudent de sortir tout de suite, il valait mieux attendre encore un peu, juste pour être sûrs. Normalement, j’y aurais surement pensé, mais sur le coup, j’avais seulement voulu me remettre enfin sur pieds et ne pas avoir l’impression que mes jambes me lâcheraient d’une minute à l’autre. « Tu as raison. » Il n’y avait pas tellement plus à dire. C’était plutôt rare qu’on ne se lançait pas de piques, même durant les moments les plus critiques on trouvait le moyen de s’énerver l’un et l’autre, la situation par laquelle nous venions de passé le prouvait. « J’aimerais juste me changer avant. Tu as des vêtements de rechange ? » Il est vrai que si il fallait resté-là, je pouvais toujours en profiter pour dormir encore un peu. Je me sentais mieux, mais je savais qu’il me faudrait encore beaucoup d’heures de sommeil pour m’en remettre complètement. Je n’avais qu’à peine dormis pendant des semaines durant, je tombais seulement de fatigue quelques fois et ça ne durait pas longtemps. En tout cas, je n’en avais pas l’impression. Je me réveillais toujours en sursaut et je clignais des yeux ; rien n’avais bougé et on aurait toujours dis que j’avais seulement fermé les yeux quelques secondes. Il avait été impossible de se détendre, alors il m’avait été impossible de dormir vraiment par la même occasion. Je n’allais donc pas cracher sur cette opportunité. On ne savait pas ce que nous réservait l’avenir et peut-être que nous n’allions pas trouver un endroit aussi calme où se poser avant un moment. J’attends donc que Dwight me passe quelque chose -n’importe quoi- pour me changer puis m’allonger à nouveau, de toute façon on ne se voyait que très peu. Je ne pouvais plus attendre de lancer ce pull quelque part devant moi, en espérant ne plus jamais le revoir. Ça n’allait pourtant pas effacer tous les souvenirs que je gardais des cages, et de ces gens qui passaient sans cesse devant nous, comme si nous étions que des poulets d’élevage, et qu’ils en choisissaient un au hasard qu’ils apportaient et qui ne réapparaissaient jamais. Au début, je m’étais montré agressive, mais j’avais rapidement compris que c’était le meilleur moyen de se faire bouffer plus rapidement. Plus le temps passait, et plus j’avais finis par perdre espoir que quelque chose ne se passe, plus je commençais à me dire qu’un jour ils allaient tout simplement me choisir et que ce serait la fin. J’avais peut-être même voulu, durant les derniers moments, en finir pour de bon. C’était surement quelque chose que je n’allais jamais avouer à personne, mais je savais que ça m’avait changé, et peut-être que Dwight lui-même le remarquerait.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeMar 11 Avr - 23:20

One call away

Pfff, s'il ne peut même plus se foutre de sa gueule en paix, franchement ... Mais Sara n'a pas tort : faut qu'il arrête, au moins un peu et pour un temps, de jouer les clowns. Cela a beau être amusant pour lui, ça ne l'est pas pour la jeune femme. Qui doit se morfondre dans son coin et pester contre lui. Nul doute qu'elle l'a déjà traité de tous les noms, mais dans cette situation en particulier il vaut mieux qu'ils évitent de trop se faire remarquer. Les types sont partis, mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils peuvent se permettre de se hurler dessus. C'est pourtant leur passe-temps favori, à tous les deux. Ils l'ont prouvé maintes et maintes fois. Au lieu de ça, et pour cette fois, Dwight baisser les armes le premier. « OK, OK. » Lâche-t-il dans un marmonnement faussement dépité. Bon, il l'est pas. Qui dit donner une arme à Sara, dit prendre des risques. Elle lui en veut toujours, elle l'a déjà suffisamment prouvé. Et si elle décidait carrément de lui tirer une balle dans le pied, voire même dans la tête ? Non, quand même, elle ne ferait pas ça ... Il refuse d'y penser. Il refuse de se monter la tête à ce point et de la croire capable d'un truc pareil. Alors, s'étirant après avoir roulé un peu sur lui-même, il tend le bras au maximum et attrape l'arme, qui était bien caché dans un petit sac. Il la pousse ensuite en direction de Sara. « Voilà pour madame. » Il ne lui rappelle pas que le but n'est pas qu'elle lui tire dessus ; ce serait l'inciter à la débauche. Pas la peine d'éveiller ses plus bas instincts, Sara a tout du genre de personne à vouloir - et pouvoir - se venger. D'à peu près tout et n'importe quoi. Mais pour le coup, ce n'est quand même pas n'importe quoi ... Dwight l'a abandonnée. Il est parti, juste comme ça, un beau jour. Y a de quoi être rogne. Et comme il connaît assez bien Sara, il sait qu'elle l'est, en rogne. Ce n'est pas qu'il lui en faut peu ... Mais presque.

Comme il n'y a plus de bruit, Sara semble décidée à descendre de là. Mais il lui expose son point de vue. Lui préférerait qu'ils restent encore un peu. Qu'elle se repose si c'est ce qu'elle veut ... Mais au moins qu'ils restent ici, ils sont à l'abri. Pour combien de temps impossible de le dire, mais ils sont vraiment bien ici. La preuve, ils n'ont pas été repérés par les deux crétins d'en bas. Du coup, autant qu'ils profitent du filon aussi longtemps que possible. Cela ne pourra pas leur faire de mal, notamment à Sara qui était vraiment au bout du rouleau tout à l'heure. Dwight sait qu'elle n'aime pas montrer ses faiblesses et tout ça, alors il ne le fera pas remarquer à voix haute. Mais il sait. « Tiens, regarde là-dedans. Mais je ne suis pas sûr qu'il y ait quoi que ce soit à ta taille. » Il lui jette à moitié, en faisant attention de ne pas lui balancer directement dessus bien sûr, un sac où sont fourrés quelques vêtements. C'est aussi là qu'était l'arme, d'ailleurs. Bon, en tout cas, il doit avouer qu'il trouve un peu bizarre cette soudaine envie qui lui prend de se changer. Non mais sérieux, c'est quoi cette lubie ? Il s'abstient évidemment de tout commentaire. Sara n'est pas femme sur laquelle on plaisante trop, et encore moins trop longtemps. Elle ne se laisse pas faire. Et Dwight n'a pas envie de déclencher une énième dispute. Sérieux, ils viennent de se retrouver et ils se sont déjà assez pris la tête pour l'année à venir. C'est en grande partie de sa faute à lui, il le sait, il en a tout à fait conscience. Mais pour autant, c'est son comportement, et Sara semblait l'avoir accepté avant qu'il ne décide par lui-même d'aller voir ailleurs. Il n'aurait pas dû, il le sait maintenant plus que jamais. Mais il l'a fait, et Sara lui en veut furieusement. Bah, les choses finiront par s'arranger, non ? Avec un peu de chance. Ou alors, elle partira dès qu'elle en aura la possibilité, assouvissant une vengeance qu'elle doit ruminer depuis trop longtemps.

Les minutes s'écoulent, lentes et affreusement interminables. Aucun bruit ne provenant de l'extérieur ne lui indique que qui que ce soit est de retour. Avec Sara, ils sont restés silencieux. Dwight pour la laisser dormir, et elle sans doute pour dormir. Justement. Il lui semble qu'elle y ait parvenu parce que sa respiration est calme, mais dans ce noir ambiant il ne peut être sûr de rien. Alors quand il lui semble qu'au moins deux heures se sont écoulées, il décide de chuchoter : « Sara ? » Il n'a pas envie de la réveiller en sursaut ; Dieu seul sait de quoi elle serait capable dans une situation pareille. Mais ça y est, il ne tient plus en place. S'il reste là, il finira par s'endormir ou par se jeter du haut de cette mezzanine sous un accès de colère. Autant qu'ils s'en aillent et, si elle le souhaite, qu'elle termine sa sieste dans la voiture. Mais faut que Dwight bouge, descende de là. De toute urgence. « Ça te dit on se met en mouvement ? Tu dormiras dans la voiture si ça te chante mais je ne peux pas rester là à m'efforcer de rester éveillé, c'est au-dessus de mes forces. » Au point où il en est, il emploie presque un ton suppliant. C'est qu'il sait comment faire pour obtenir ce qu'ils veut ... Enfin, presque. Et il l'espère surtout. Avec Sara, on ne peut pourtant être sûr de rien.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeMar 18 Avr - 4:17


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Dwight qui abandonne ? On ne voyait pas cela tous les jours ! Ça me paraît tellement étrange que je lui demande presque de répéter, mais je savais que ça allais seulement l’énerver et pour l’instant je préférais profiter de cette trêve temporaire. Plus tard peut-être, je relancerais la guerre… Pas vraiment parce que j’en ai envie, mais parce que j’en ai besoin. Quand j’étais avec lui, c’était plus fort que moi, j’avais souvent la soif de gueuler. C’était comme ça, et vu tout le temps qu’on avait passé ensemble il l’avait surement compris maintenant. De toute façon. lui, de son côté, il nourrissait d’avantage mon agacement. Il le faisait surement exprès la plupart du temps, il ne devait donc pas être surpris que je réagisse avec autant d’ardeur. Je ne savais donc pas trop quoi répondre, là, tout de suite, puisque j’avais tellement l’habitude de répondre à des piques plus qu’à autre chose avec lui… Heureusement, je n’ai pas à le faire ; j'entends Dwight bouger et je tends donc plutôt l’oreille. Juste avant de m’énerver pour de bon, trop curieuse de savoir ce qu’il pouvait bien faire, il pousse quelque chose dans ma direction. Je suis surprise de sentir l’arme qu’il m’avait promise contre mes doigts. Ma parole, qui était cet homme ? Je la prend et comme je ne pouvais pas la voir, je la palpe un instant. Elle me semblait très bien et il me tardait de la démonter pour voir tout ce qu’elle pouvait cacher. Je vérifie tout de même si elle est chargée, et lorsque je sens les balles dans le chargeur que je venais de retirer je le remets en place, satisfaite. « Merci. » C’était bien rare que je lui disais ça, mais là je croyais vraiment que c’était de mise. Il avait fait des efforts après tout, alors autant en faire de même de mon côté.

Comme l’envie de lui tirer dessus était un peu passé, et je dis bien un peu, puisque forcément elle reviendra, je range mon arme. Je la glisse entre ma ceinture et mon jeans, vers l’avant. Pour le moment, je préférais qu’elle reste le plus proche possible de mes mains. Je me sentais déjà plus en sécurité, moins vulnérable. Le brun ne se doutait surement pas d’à quel point il venait de se rendre utile, pour une fois, ou peut-être qu’il s’en doutait. Forcément, il commençait à me connaître plutôt bien, s’il portait un minimum attention, et il devait très bien se souvenir de toutes ces nuits passés où je manquais un peu trop souvent de le descendre, trop stressée et ne lui faisait que trop peu confiance. Je passe donc à autre chose et maintenant que la décision de rester un peu plus longtemps ici avait été prise, je demande d’autres vêtements. Qu’on soit descendu ou qu’on reste, j’aurais enlevé ce pull. Maintenant que j’avais assez d’énergie pour vouloir autre chose que manger et dormir, il m’était insupportable de toujours porter cette chose. Je le balance donc dès que je le peux, et le troque pour quelque chose de doux. Je ne savais pas trop quoi, je le devine surtout une fois enfilé ; c’était un sweat, un grand sweat. Je roule donc un peu les manches, mais je me sens ensuite très confortable, malgré la taille du vêtement qui était trop grande pour moi. Il me semblait bizarrement familier, mais comme le sommeil m’appelait déjà à nouveau, je décide d’en rester là pour l’instant. « Réveille-moi si il y a quelque chose » dis-je juste avant de m’étendre à nouveau et de me couvrir. L’une de mes mains se pose contre la crosse de mon arme et l’autre se glisse sous ma tête en guise d'oreiller improvisé. Il m’est facile de me rendormir encore une fois, me sentant plus en sécurité que je ne pensais plus jamais l’être.

J’aurais bien dormis encore pendant des heures, mais Dwight finit par me réveiller à nouveau, cette fois un peu plus gentiment et c’était tant mieux pour lui, puisque maintenant que j’avais mon arme je n’aurais pas donné cher de sa peau si il aurait fait autrement. J’ai envie de geindre un peu mais je me retiens de le faire et je me redresse ; tout pour ne pas paraître faible, pour ne pas paraître humaine. « Okay, on bouge » répondis-je finalement après un petit moment, juste le temps de me réveiller complètement et de rassembler mes idées à nouveau. « Descend en bas, j’te balancerais les sacs d’ici. » Si on restait tous les deux en haut on risquait de toujours se foncer dedans, de déranger l’autre et de finir par s’entre-tuer, je proposais donc une méthode que je pensais beaucoup plus efficace. N’attendant pas tellement sa réponse, puisque je ne voyais pas pourquoi il refuserait ce plan, je me mets déjà en mouvement. Je me déplace vers le fond de la mezzanine, là où Dwight avait décidé de s’installer, surement pour protéger son butin comme protège une maman ours ces bébés, et je prends déjà un premier sac. Je me sentais toujours un peu faible, en tout cas beaucoup plus que d’habitude, mais je me sentais assez en forme pour tout remettre dans le camion et pour reprendre la route. De plus qu’une fois tout cela fait, il allait surement être possible que je mange enfin, et je ne pouvais plus attendre de remplir cet estomac qui avait trop été maltraité ces derniers mois…


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeJeu 20 Avr - 13:19

One call away

C'est vrai que c'est étonnant - même pour lui -, mais Dwight a bel et bien baissé les bras face à Sara. Il est épuisé, alors une trêve ne leur fera pas de mal. Elle accepte son arme sans rechigner, allant même jusqu'à le remercier. Il reste parfaitement immobile pendant quelques secondes, en entendant son merci murmuré. Ça non plus, pour le coup, ça ne se produit pas souvent. Sara est une guerrière, une dur à cuire qui n'a besoin de rien ni de personne. Bon, cela a été très différent aujourd'hui, mais Dwight sait d'avance que dès le lendemain, quand elle sera reposée et plus ou moins de nouveau en forme, les choses reprendront leur cours normal. Plus de remerciements et d'armistice. Seulement eux, et leurs grandes gueules. Pour l'instant, Sara se prépare à se reposer. Elle prend le sac qu'il lui tend et il croit deviner, aux bruits qu'elle fait, qu'elle est en train de changer le pull qu'elle portait. Lui, s'installe confortablement dans un coin, toujours proche de ses vêtements. Puis il lui propose de dormir pendant que lui monte la garde. Elle lui demande de la réveiller s'il se passe quelque chose, il se contente d'un petit grommellement signifiant son approbation. Faut pas trop lui en demander non plus, hein. Les minutes s'écoulent, lui semble se transformer en heure. A ses côtés, Sara s'est endormie. Lui, la fatigue l'assomme à moitié. Mais pas seulement ça, aussi le fait qu'ils soient dans le noir le plus complet. Il pourrait bouger et aller regarder l'entrée du moulin pas fermée par une porte, mais il aurait trop peur de la réveiller pour rien. Alors, il patiente. Encore et encore. Il joue avec ses doigts, avec tous les trucs à sa portée. Mais très vite, la patience l'abandonne. Et il décide de réveiller Sara. Tant pis si elle a envie de le frapper de nouveau, si elle le déteste pour l'avoir tirée de son sommeil. Il faut qu'il bouge. Il en a besoin ... Ou alors il risque fort de devenir dingue. Enfin, plus dingue qu'il ne l'est déjà. Sa réaction est pour le moins étonnante. Elle accepte sans rechigner, sans même grogner un peu pour la forme. Elle dit oui tout de suite. Et propose même une solution efficace pour descendre toutes leurs affaires. « Ça me va. » Il se met tout de suite à exécution. D'abord, remettre l'échelle en place. Là, il se fait précautionneux. Il n'a aucune envie de faire tomber l'échelle avant d'avoir, au moins lui, pu descendre. Ce serait une catastrophe.

Il ne fait pas d'erreur, réussit sans trop de mal à s'y agripper. Avant d'entamer sa descente, il regarde le coin où il lui semble que Sara est, sans grande conviction. « Je te laisse la lampe torche, pour que tu vérifies à la fin qu'il ne reste rien. » Ce serait dommage d'oublier bêtement un sac, ou une arme. Dwight s'en rendrait sans doute compte trop tard, qui plus est. Et se connaissant comme il se connaît, c'est sans doute à Sara qu'il en voudrait ... A tort, parce qu'elle ne peut pas être responsable de tout. Lui aussi doit combien de sacs et couvertures il a montés. Enfin bref, c'est réglé de toute façon : il fait glisser la lampe torche jusqu'à elle, sans pousser trop fort dessus pour qu'elle puisse la retrouver rapidement. Et puis, enfin, il descend par l'échelle. Son premier réflexe, en arrivant en bas, est de vérifier qu'il n'y a personne vers l'entrée. Heureusement, c'est le cas. « Au pire, tu peux tout rassembler pendant que je fais une rapide vérification dehors. Ménage juste les piles de la lampe torche, elles commencent à se faire vieille. » Parce qu'il n'a pas très envie d'être pris par surprise par les gars de tout à l'heure. Suffit qu'ils reviennent à un moment critique - soit quand ils sont en train de faire descendre leurs affaires petit à petit - et ils seront dans une merde intersidérale. Lui le premier. Alors, il se précipite dehors et prend largement le temps de regarder aux alentours. Rien à signaler. Pas de voiture, pas de survivant aguerri, pas non plus de coin où ils auraient pu se cacher en attendant que les deux du moulin sortent de là. Ils ne savent pas, de toute façon, qu'ils étaient à l'abri sur la mezzanine. Dwight revient rapidement en bas de cette dernière, convaincu qu'ils sont tranquille. Ils auront même largement le temps de sortir sa voiture et de se barrer. D'ici là, les deux types ne seront pas revenus. Peut-être même qu'ils ne reviendront jamais, ce qui est un sacré avantage pour eux. « C'est bon, tu peux y aller. » Il se met bien en bas, là où il est visible grâce à la lumière de l'extérieur. Si certains trucs - comme les couvertures et sacs éventuels de vêtements - ne craignent pas trop s'ils touchent le sol plutôt que ses bras, d'autres sont plus délicats. Comme les armes, par exemple. Mais Sara pourra descendre avec certaines directement. Inutile de prendre des risques comme ça.




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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. [FLASHBACK] ONE CALL AWAY ; ft. Sara. Icon_minitimeSam 29 Avr - 20:07


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DWIGHT AND SARA ⋆ Carry on my wayward son, there'll be peace when you are done. Lay your weary head to rest, don't you cry no more. Carry on, you will always remember. The center lights around your vanity.





Dwight accepte rapidement mon plan. De toute façon, je ne voyais pas pourquoi il aurait refusé. Il se met donc lui aussi rapidement en mouvement. Il prend l’échelle et la replace avant de descendre en bas. De mon côté, j’essayais de trouver la lampe torche qu’il venait de glisser dans ma direction. Une fois fait, je me penche doucement pour voir -difficilement- le brun qui, arrivé en bas, s’était remis à me parler ; il voulait faire un tour dehors, surement pour s’assurer que nos petits curieux de tout à l’heure s’était bel et bien barré, ce qui n'était pas du tout con comme idée. Il ne manquerait plus qu’ils se pointent à nouveau alors qu’on aura toutes nos provisions et armes dans les bras. « Ok ! » lance-je dans la pénombre comme il ne pouvait pas me voir hocher de la tête. Alors que je l’entends sortir du moulin, je me retourne et j’ouvre la lampe torche. Je compte rapidement les sacs avant de la fermer, la glissant à ma ceinture. Je vais au fond de la mezzanine et je prends tous les sacs pour les apporter plus sur le devant. Je les compte à nouveau à l'aide de mes mains et de mon sens du touché, puis j’ouvre la lampe torche pour vérifier les alentours ; j’avais oublié une couverture, surement celle de Dwight. Je vais la récupérer et je la mets dans un des sacs aléatoirement. Je les palpe ensuite, me disant que lui balancer un sac d’arme à la gueule n’était pas une très bonne idée. Je pousse donc deux sacs pour les mettre de côté et c’est juste à ce moment que le brun revient dans le moulin. Je sous soulagée d’entendre que c’était bon, que nous étions bel et bien seuls. J’attrape donc le premier sac. « Bon, j’t’en lance le premier ! » l’avertis-je avant de le balancer de la mezzanine. Au moins, grâce à la lumière qui passait par la porte du moulin, je pouvais savoir où il se trouvait et du coup ne pas lancer les sacs un peu n’importe où. On continue donc comme ça jusqu’au dernier de ceux que je pensais sécuritaire d'envoyer en bas. « C’est bon, je descends. » Je mets les deux derniers sacs sur mes épaules, puis je me glisse sur l’échelle avant de faire une dernière et rapide vérification. Comme il ne restait définitivement plus rien, je le rejoins en bas. Ensemble, on transporte tous les sacs jusqu’au camion. Il ne nous restait plus qu’à le dégager de là, à ranger toutes nos affaires dedans puis on était paré.

Après tout ce boulot, je finis par être enfin capable de m’installer sur la banquette du camion. Je claque la porte puis je souffle. Tous ces efforts me montraient que je n’étais pas tout à fait remise de ces mois dans cette cage dans laquelle on m’avait affamée, mais je comptais bien l’être le plus tôt possible. Ayant un peu de temps pour moi, je sors finalement mon arme de sous ma ceinture pour l’observer à la lumière du jour ; c’était un colt 1911 chromé et à la crosse ivoire. Il me plaisait beaucoup et c’est ce qui me fait sourire. Alors que je m’apprêtais à la démonter, je me rends compte de ce que je portais et je grimace en me rappelant ce sentiment confortable de sécurité qui m’avait envahis lorsque je l’avais enfilé dans le moulin. Je savais que ça devait être à Dwight, forcément, mais celui-là, il l’avait porté souvent et je me rappelais l’avoir vu dans ce vêtement trop de fois à mon goût. Ça me donnait seulement envie de le balancer lui aussi, mais je me retiens. Notamment puisqu’il y avait aussi cette envie de ne plus jamais le lui rendre. Je n’en pouvais plus de moi-même parfois… Je chasse donc ces pensées de mon esprit alors que Dwight me rejoins dans la voiture, se glissant derrière le volant. « Faudra bientôt qu'on mange, ou mon estomac risque de s'en prendre à toi » lui dis-je alors, me penchant de nouveau sur mon arme que je me met à démonter soigneusement. Putain que ça faisait du bien de pouvoir à nouveau faire ça, depuis le temps... « Au fait, Dwight… » Je lève rapidement les yeux vers lui, même si il devrait bientôt se concentrer sur la route. « Si tu fou le camp de la même manière que la dernière fois… » Oui puisqu’il avait le droit de partir, mais qu’il y avait tout simplement une façon de le faire et que ce n’était certainement pas celle qu’il avait choisis, il y a de cela un long moment, mais qui me restait pourtant toujours coincée dans la gorge. « Tu regretteras de m'avoir filé cette arme » lui promet-je, me penchant sur celle-ci. Je vérifiais chaque pièce avec attention, puis je les nettoyais à l’aide du sweat du brun. « Roule maintenant » finis-je par lui dire, ne voulant pas qu’il tourne cela en blague, puisque je ne rigolais pas, n’y même qu’il ne réponde tout court. Je venais de lui dire, sans vraiment lui dire, que je restais, mais à une seule condition ; il n’était plus question qu’il se fasse la malle derrière mon dos. S’il voulait tailler la route de son côté, très bien, mais qu’il me le dise en pleine face comme un homme le ferais. On me trahissait une fois, mais certainement pas deux, et j’espérais qu’il venait de le comprendre. Maintenant que cela était dit, il n'y avait plus rien à dire ; il ne nous restait plus qu'à rouler.


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