Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT-
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Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT-

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MessageSujet: Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Icon_minitimeJeu 31 Jan - 18:44

Spoiler:



Le grand soir... Celui qui faisait que la femme et l'homme s'unissaient dans un amour fou et délicat. Celui qui faisait tomber la pluie sur les pavés froids et délicats d'un monde en perdition, le grand soir était également celui qui faisait pleurer la femme au coin d'un feu lorsque son mari s'en allait faire la guerre contre des ennemis furibonds. C'était là, le Grand Soir celui qui causé les évènements, qui faisait et défaisait les vies avec la même monotone puissance, celui que l'on contait aux enfants dans quelques histoires tristes et celui qu'on faisaient briller dans les belles histoires.

Il prenait la forme d'un jour, d'une nuit, d'un mois, une année, un siècle, un millénaire mais il était là, le Grand Soir, celui qu'on ne pouvait éviter et qui frappait un peu comme il le souhaitait avec la force de condamner, avec la force de rendre l'homme plus méchant qu'il ne l'était.
Il pouvait également rendre l'Homme plus joyeux, il pouvait le rendre souriant et agréable, gentil, amoureux. Ca dépendait véritablement de sa force.

Croix de bois, il est beau le Grand Soir.

Mélodie dramatique au crépuscule, la magnificience des lieux était parfaitement bien indiquée ce soir. Les projecteurs éclairaient à la perfection l'endroit de ses froides trainées blanches et au delà des murailles, Chuck pouvait contempler les voûtes de fumées qui s'élevaient des alentours. Il se disait que sa chance était énorme, il avait pris la direction de ce groupe avant qu'un autre ne le fasse et il s'était ainsi assuré le pouvoir exclusif sur ces pauvres moutons.
Si certain avait tenté de le faire tomber, il s'était toujours relevé. On ne pouvait pas faire chuter un tyran en une journée, on ne pouvait pas le faire chuter tout simplement et il en était convaincu.

A la lune blafarde, Chuck savait que cette nuit n'allait pas être de tout repos, il en était convaincu. Il sentait ce genre de choses si bien qu'on le nommait "Irma" dans son ancienne unité, il avait souvent des présages qui pouvaient s'avérer exact et il ne se trompait que très rarement, si bien qu'on évitait de lui demander quoique ce soit quand on sentait que c'était déprimant. Chuck fumait un cigare sur le toit de sa pauvre demeure, en pleine centre de la ville, il avait choisi un point dominant, il pouvait ainsi voir tous les quartiers du complexe, de son complexe se dessiner à ses yeux ébahis. Il avait le luxe de pouvoir tout observer sans se faire traiter de dingue, il en profitait donc pour s'assurer lui-même que la garde faisait bien le boulot.
Il n'était pas question qu'on vienne troubler l'ordre public à l'intérieur de ses murs parce que le patron l'avait décidé et que c'était ainsi que ça se déroulerait, de façon complètement militaire...

Aux délices d'orient, Chuck était un roi. L'Irak avait métamorphosé l'homme en spécialiste de la cuisine du Moyen-Orient et il comptait en faire profiter son hôte de ce soir. Blueberry Parker d'après ce qu'il savait, c'était une jeune femme d'une grande beauté autant extérieure qu'intérieure. Ses seins parfaitement bien proportionnés, ce visage aux traits si doux et ce sourire un peu béat qui le faisait fondre en un millier de gouttelettes blanche. Il l'avait sauvé autrefois alors qu'elle était dans le plus grand des dangers au bord d'une route de campagne menant au complexe. A cette époque, il lui arrivait d'éprouver un peu de compassion mais c'était surtout parce qu'il la trouvé particulièrement bien roulée...

Aujourd'hui, elle ne savait toujours pas qui il était pour elle et il n'avait pas envie que ça change, peu de personnes étaient là et il valait mieux pour sa prestance, pour sa réputation de dégueulasse qu'on ne dise rien. Il n'avait pas de cœur, point. Un peu à la manière d'un chanteur trop connu, il était piégé dans son image et ne pouvait plus s'en défaire maintenant, c'était ainsi et pas autrement...L'homme avait terminé de cuisiner depuis quelques minutes et à la manière des émissions télévisées, il s'était changé pour se rendre plus beau. Il avait troqué l'uniforme militaire contre un parfait costume noir, chemise blanche et cravate aussi rouge qu'une tomate bien mure. Elle aurait l'unique privilège de le voir en costume car c'était très rare... Depuis le début de l'invasion, ça ne s'était jamais produit, il s'arrangeait pour avoir toujours un uniforme sablé de prêt à mettre et il ne mettait que ça, il lui arrivait de s'autoriser le luxe d'une chemise à fleurs de temps à autres et encore, c'était réservé aux grandes occasions.
Lorsqu'on frappa à la porte de sa demeure, puisqu'il était redescendu de son toit en prenant soin d'en camoufler la trappe, il se dirigea immédiatement vers la porte d'entrée, son cigare toujours au bec.

-Tiens, Blueberry ! Je t'en prie, entre donc !

Il la regarda rapidement, putain qu'elle resplendissait, ce sourire aux dents blanches fixé sur ses lèvres...




Dernière édition par Chuck S. Westerfield le Mer 6 Fév - 21:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Icon_minitimeJeu 31 Jan - 21:37





Le Grand soir



Son sourire s’effaça lorsqu’elle comprit qu’il était temps qu’elle quitte le centre médical. La nuit commençait doucement à tomber et si elle voulait avoir le temps de se préparer, il fallait impérativement qu’elle arrête de travailler. L’heure était idéale, puisqu’elle était seule, plus aucun patient, plus aucun aidant, seulement elle et sa conscience, c’était bien ça qui posait problème. Elle ne pouvait se donner aucune excuse pour refuser ce rendez-vous. La brunette soupira profondément et s’en alla enfin. Un nœud apparut dans son ventre quand elle ferma les portes du centre, dans quelques heures elle serait assise en face de lui et cela était très loin de la laisser indifférente. Blueberry avait subit des moqueries et des insultes de sa part, pourtant elle avait accepté un dîner. Elle avait été intriguée par cet homme depuis le début et le mystère n’avait fait qu’augmenter lorsqu’il avait montré qu’il tenait vraiment à la conquérir. La jeune femme ne pouvait s’empêcher d’être flattée, cela faisait de nombreux mois qu’aucun homme ne l’avait regardé ainsi. Pourtant, elle gardait toujours dans un coin de sa tête le visage de son défunt époux et c’était pour cela qu’elle n’envisageait Chuck que comme son chef.

Arrivée chez elle, elle jeta son sac sur son lit et s’y assit. Elle n’avait aucune idée quant à sa tenue, depuis le temps qu’elle vivait au complexe, elle avait eu le temps de récupérer quelques affaires ramené lors de sorties, mais n’avait, pour la plupart, jamais eu l’occasion de les mettre. La jeune femme se pencha sur l’armoire qui lui servait de garde-robe, elle sortit un à un les habits et les disposa sur son lit. Après mure réflexion, elle allait opter pour une robe noire assez courte, le temps le permettait. Elle ne voulait pas s’habiller trop sensuellement, mais c’était la seule tenue qui correspondait réellement à un rencard. « Rencard », ce mot la dégouta pendant un instant, elle ne pouvait pas faire ça ; allez chez un homme dont le seul but était de la mettre dans son lit, c’était honteux. Elle connaissait pertinemment ses intententions, néanmoins elle était seule depuis bien trop longtemps. Et cette solitude commençait sérieusement à lui peser.

Elle ne mit pas longtemps pour se préparer, bien moins de temps qu’elle en avait prévu en tout cas. La brunette s’allongea alors sur son lit parfaitement fait et resta là quelques minutes, pensives. Elle tentait d’éloigner sa tristesse, elle ne savait pas comme cette soirée allait finir et elle ne voulait pas que se reprocher quelque chose avant de vraiment l’avoir fait. Soupirant, elle décida de se relever et de s’admirer dans le bout de miroir qu’elle avait pu récupérer. Elle fût saisit, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas porté de robe et il fallait avouer que cela lui allait plutôt bien. Bien avant cette invasion, la jeune femme ne portait exclusivement que des jupes et robes pour aller travailler, mais depuis celle-ci, elle était passée dans une phase plutôt « garçon manqué ». Ce qui expliquait son étonnement encore plus grand quant aux avances de Westerfield.

Blueberry quitta la pièce encore plus stressée que quand elle y était entrée. Elle ferma la porte et se dirigea doucement vers sa destination. Elle était passée de nombreuses fois devant la maison de Chuck, mais n’y était jamais entrée. Une autre grande première. La brunette calma sa respiration avant de toquer à la porte. Elle revêtue son plus grand sourire lorsqu’on la lui ouvrit. « Tiens, Blueberry ! Je t'en prie, entre donc ! » Elle s’exécuta et entra gracieusement dans la demeure, elle fût émerveillée par le nombre d’objets qui s’y trouvaient. Chuck n’en avait pas l’air, mais il savait entretenir les choses auxquelles il tenait. « C’est presque irréel. Jamais je n’oserai te faire entrer chez moi maintenant ! » Elle rit doucement, mais croisa rapidement son regard ce qui l’obligea à baisser les yeux.


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MessageSujet: Re: Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Icon_minitimeVen 1 Fév - 16:44





Le Grand soir

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On jouait l’armistice à coup de canon. On s’amusait à la guerre, on jouait avec la Mort. Eternelle faucheuse aux éternelles habitudes de déraison. Lorsque s’amusait à l’Apocalypse, on ne touchait pas les enfants, on ne massacrait pas les vieux, les vielles, les femmes. Quand on s’amusait à enlever la vie, on le faisait dans les règles de l’art.
Art du spectacle, art de la vie, ne jamais faire mal aux autres. Mais la vie ce n’était pas ça et on le savait, lorsqu’une guerre survenait entre deux pays, deux états ou à l’intérieur d’un peuple, on s’embrasait au point de tout détruire, qu’on porte une arme ou non, que l’on est atteint la majorité ou que l’on soit nourrisson. Il s’agissait peut-être l’utopique qu’ils avaient voulu pour nous. Il s’agissait peut-être de ce que les Royaumes avaient envisagé pour les peuples, de la baston, de la guerre et un brin d’amour pour faire penser à la réalité.
Au rythme des chiffres, au rythme des moutons qui s’échinaient à vous faire porter des tops à la mode, on s’enlisait dans leur système, on se faisait la guerre pour un bout de pain, on s’atomisait pour un peu d’eau. On se rendait la vie horrible, les camarades n’existaient plus. Les soldats tombaient en sautant pour le bien commun, comme un héros, il sautait. Lorsqu’on lui disait de marcher, il marchait. Chuck n’était plus intelligent qu’un autre et il avait suivi les ordres fous d’un général pendant des années et il avait remercié le ciel pour ne pas avoir combattu en Indochine. Il n’en serait jamais revenu quand le général d’une grande folie avait ordonné aux hommes de sauter sur Diên Biên Phu, ils savaient qu’ils ne reviendraient jamais. Et ils avaient sauté quand même. Chuck en était admiratif. Westerfield aimait son pays, il avait été fier d’être américain et fier de s’être battu mais contrairement aux morts, son nom n’était marqué nulle part et au plus profond de lui, ça le faisait chier qu’on ne décore que les morts…

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Il revint à lui juste après le compliment de la jeune femme et il ne put s’empêcher de lui décliner un sourire dont lui seul avait le secret. Il était vrai qu’en comparaison des autres lieux d’habitations du complexe sa maison était d’une immense beauté. Il avait récupéré beaucoup d’objets lors de ses excursions avec la garde et il s’en était approprié l’unique propriété. C’était ainsi qu’on trouvait des tableaux de maitres dans son intérieur, une immense bibliothèque à l’entrée où Harry Potter filtrait avec de grands classiques de la littérature anglaise et étrangère. Il avait pris le temps de tout organiser pour avoir un intérieur qui lui ressemblait, de très beaux meubles, une décoration lourde mais épurée ainsi que de très nombreux rangements. Tout était ordonné, sa fibre militaire ressortait dans son matérialisme, tout devait être parfaitement orchestré, il n’y avait aucune place pour le hasard dans ses habitudes.


Un simple par exemple devait avoir une place bien précise, pas le tiroir du haut ni celui du bas, mais dans le second milieu, le bas milieu. C’était dans cet environnement qu’il souhaitait voir évoluer le complexe, dans un ordre parfait mais ce n’était pas possible avec le Conseil des Civils qui faisaient tout pour lutter contre la pseudo zone de non-droits qui fleurissait à l’intérieur. La milice assurait l’ordre de tous ceux-là, il était normal qu’ils bénéficient d’un traitement de faveur, le contraire aurait été d’une injustice criante de mauvaise volonté.
Westerfield avait opté pour ce côté-là de la politique, celui qu’il lui aurait été impossible d’établir si le monde n’avait pas perdu les pédales. Même s’il s’en secouait pas mal de faire de la politique à cette époque, aujourd’hui il avait l’impression de vivre pleinement sa vie. Dire qu’il aurait passé à côté de cette jouissance extrême qu’était celle de tout décider. Il avait invité la jeune femme chez lui pas simplement parce qu’il espérait que ça aille plus loin, même s’il le désirait, c’était plutôt pour lui montrer un autre côté de lui-même, celui qu’il ne pouvait dévoiler en la présence d’une autre personne.
Chuck était légèrement timide mais avec le temps, il avait appris à ne plus le montrer, à être sûr de lui comme pas possible. Du moins à le faire croire à tous. Il congédia son cigare dans le petit cendrier qu’il avait récupéré dans une maison puis s’intéressa à la jeune femme. Cette robe lui allait comme un gant, élégant et sexy à la fois. Il aurait pu lui sauter dessus si son savoir vivre s’était évanoui… Au lieu de cela, il se contenta de la regarder l’air béat.

Lorsqu’il vint à arrêter sa fixation d’une débilité profonde, il fut un peu déstabilisé, il ne savait plus trop ce qu’il devait faire, à vraiment dire il n’avait plus dragué quelqu’un depuis des lustres, même avec sa femme il n’avait pas trop eu à le faire puisque la donzelle était d’une insistance assez poussée. Avec Blueberry c’était différent, derrière ce sourire se cachait surement des traumatismes enfouis sous des montagnes de paraitre et il savait la tâche pas vraiment aisée. C’était ça peut-être qui lui donnait encore plus envie de l’avoir, de la faire se surpasser, surpasser ses blessures. Ouais, ça devait être ça.. Ou la naissance d'une admiration, d’un amour. Ca avait ce goût là l’amour ? Ce goût de se dire que plus rien ne pouvait compter sauf le sourire angélique à ses lèvres ? C’était ça, la beauté d’aimer ? Oui, ça devait être cela, des remous du Pacifique aux torrents d’Afrique, il se sentait invincible en sa présence, il se sentait exploser de l’intérieur, briller de milliers de feux. Il sentait le monde s’écrouler autour de lui mais il avait un repèr,e il avait la jeune femme pour le guider quand ça n’allait pas. Il l’aurait dévoré, il aurait pu imbriquer son corps dans le sien, il se sentait lion, rugissant, tonnant.


Sa peau blanche, ses seins parfaitement rebondis dans cette robe, ses cheveux longs et noirs, ses yeux électriques, ses fesses bombées. Il en était dingue et elle hantait ses nuits d’une certaine manière. Il avait aimé sa femme mais sa femme n’était plus qu’un tas d’os complètement rabougris, il l’avait tué de ses mains et c’était une preuve d’amour. Il ne pensait plus jamais pouvoir aimer, mais cette façon dont la jeune femme se tenait, c’était tellement attirant, c’était tellement ça, ce goût de perfection qui brillait dans les yeux de Chuck lorsqu’il la fixé. Il se sentait de tout faire, de partir loin d’ici si tel était le souhait de la jeune femme et jamais il ne pensait pouvoir se livrer ainsi. Et pourtant, des mains se levèrent sans qu’il puisse les arrêter, un visage s’approcha d’un autre et un baiser qui fit faire le silence aux mouches mêmes se prolongea. Il n’avait pas dit un mot, là dans le hall d’une maison de fortune, les odeurs d’épices qui se diffusaient vaguement au travers des murs et lorsqu’il décolla ses lèvres de celle de la jeune femme, il ne put réfuter qu’un mot.

« Désolé »




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MessageSujet: Re: Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Icon_minitimeSam 2 Fév - 9:45





Le Grand soir



La vie avait changée et la jeune femme était bien obligée de le reconnaître. Elle n’avait plus aucun repère depuis plusieurs mois ; plus de famille, plus de métier, plus de maison. Heureusement pour elle, Chuck avait, dès son arrivée, tenté de lui donner un semblant d’existence en la nommant responsable du centre médical. Blueberry avait pu, grâce à cela, se remettre petit à petit de ses blessures béantes. Elle s’était plongée corps et âme dans son nouveau boulot, c’était la seule chose qui se rapprochait le plus de son ancienne vie et qui lui permettait de s’évader. Durant les premières semaines de son arrivée au complexe, la brunette passait le plus clair de son temps au centre, il lui était même arrivée de dormir là-bas tellement l’idée d’en sortir l’apeurait. En effet, Blueberry voyait le reste du complexe comme une jungle effrayante dont elle n’avait aucune envie de s’approcher. Bien évidemment, elle avait réussi peu à peu à se faire à l’idée que sa nouvelle vie allait se faire ici.

Et maintenant, bien des mois en avant, Blueberry se trouvait plantée là, dans le couloir de la demeure de Chuck. Elle n’avait toujours réellement compris ce qu’elle faisait là, mais elle en profitait néanmoins pour admirer la décoration. Elle était particulièrement fascinée par le nombre d’objets assortis que Westerfield avait pu dénicher. Son regard se baladait d’étagère en étagère et ses yeux brillaient sous l’émerveillement. Cela faisait relativement longtemps qu’elle n’avait pas admiré de pièce comme celle-là et ça lui changeait radicalement de la petite chambre glauque dans laquelle elle vivait. Elle se disait depuis pas mal de temps qu’il fallait absolument qu’elle trouve un moyen de la rendre un peu accueillante, mais jamais elle n’arriverait à un tel résultat.

Blueberry arrêta à nouveau son regard sur Chuck, elle ne put s’empêcher de sourire lorsqu’elle remarqua qu’il l’observait depuis plusieurs secondes. Ses joues ne tardèrent pas à prendre une teinte légèrement rosée, elle n’avait aucune idée de conversation et apparemment Westerfield subissait le même problème. Elle se mit alors à contempler de nouveau ses chaussures, c’était la seul alternative qu’elle avait au regard lourd de sens du jeune homme. Elle fût saisie lorsqu’elle le vit s’approcher d’elle, il déposa ses mains délicatement sur ses joues et approcha son visage plus près du sien. Blueberry quant à elle restait complètement figée, aucun mouvement ni aucune parole n’arrivait à être formulé. Bientôt les lèvres du rouquin vinrent se poser sur les siennes. Chuck ne tarda pas à s’écarter et à s’excuser d’un air embarrassé. La brunette quand à elle ne savait aucunement comment agir, ce baiser l’avait surpris certes, mais ça avait été tellement doux et tendre qu’elle n’avait qu’une seule envie ; recommencer.

C’était comme si son esprit s’était totalement vidé, pendant un court instant, sa conscience l’avait quittée et son malheur aussi. Encore totalement déboussolée par ce baiser, elle ne put s’empêcher de s’approcher de Chuck à son tour. Elle passa sa main dans ses cheveux et colla sa bouche contre la sienne, pour lui délivrer un baiser passionné. Ils restèrent ainsi pendant de très longues secondes, faisant jouer leurs langues ensemble dans une valse endiablée. Blueberry du se forcer à retirer ses lèvres des siennes, elle s’éloigna et encra son regard dans celui de Chuck, un sourire aux lèvres. « Désolée aussi. »


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MessageSujet: Re: Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Icon_minitimeMar 5 Fév - 11:48





Le Grand soir

C’était peut-être la force, c’était peut-être une lutte acharnée. Chuck n’en savait rien, mais c’ét ait ainsi que le complexe s’était reconstruit sous ses ordres. Contrairement à beaucoup, il se vouait un mérite ultime. Il se considérait comme le chevalier blanc de ces âmes perdues. C’était lui qui prenait les devants et cela depuis longtemps… Qu’on le considère aujourd’hui comme le plus salaud des dictateurs était un déshonneur presque complet mais que voulez les gens ? Une apocalypse encore pire que celle qui venait de ravager leur monde ? On jouait l’Hallelujah aux enterrements, on vivait avec de la nourriture et ce brin de culture qui venait d’éclore.
Si l’Amérique n’avait jamais été une terre d’accueil pour les immigrés de toutes patries confondues, le complexe ne faisait aucune différence, que l’on soit allemand, russe ou mexicain, Chuck mettait un point d’honneur à accueillir tout le monde de la même façon…E t bien entendu le Conseil Civil avait trouvé à y redire, ces derniers voulaient de nouveau avoir des quartiers plus luxueux que d’autres, pour eux, il était normal que ceux qui bossaient dur possèdent plus qu’un autre. Pour Chuck, il s’agissait de faire la même chose mais à la différence que seuls les hauts gradés de la milice avaient le droit à des logements de qualité. Trop longtemps les militaires n’étaient pas assez héroïsés, on considérait souvent ceux-là comme des parias, fiers défenseurs de la patrie certes, mais surtout des moins que rien pouvant dormir sur de la terre battue dans un squat à Kaboul.

Aujourd’hui, Chuck voulait rendre cet honneur perdu à ses hommes en leur offrant un gîte potable, de la bouffe plus que de raison et un véritable lit. On ne pouvait s’assurer de la sécurité qu’une fois la peau du ventre bien tendue et une bonne nuit de sommeil paisible dans les pieds… Il était absolument impossible d’être vif et réactif quand on s’entassait à douze dans le même baraquement. Et les civils n’avaient qu’à bien se tenir, eux avaient le droit au traitement peu luxueux, celui dont les militaires ne voulaient plus mais qu’ils avaient subi des années durant. Westerfield s’était octroyé la plus belle maison et cela forcément, puisqu’il en était le chef. Sa maison était l’ancien bâtiment de l’Etat-Major de l’état. Le lieu était bâti sur trois étages, possédait un ascenseur vitré et jouissait de très grandes salles où l’homme avait installé un parcours de mini-golf, signe peut-être d’une démesure à la hauteur du personnage… Lui qui vivait dans une petite maison de banlieue avant l’épidémie avait trouvé ici le plus grandiose des logis et il en avait profité pour faire ses propres aménagements. Une salle était réservée à sa détente personnelle par exemple, une autre avait été transformé en salle de réunions privée où très peu de monde avait le droit de pénétrer. Il s’était octroyé les trois étages en laissant à sa fille le soin d’occuper la maison voisine à la sienne. Plus petite mais tout aussi agréable et charmante.

Quand on passait dans le quartier, les gens avaient la parole facile et il n’était pas rare que Chuck surprenne des brides de conversations, il entendait par exemple « c’est la maison du connard en chef ». Ce genre de choses dont il se fichait mais qui faisait toujours très plaisir. Qu’on parle de lui en bien ou en mal il s’en tapait tant qu’on parlait de lui… Il était comme ça, à aimer qu’on parle de lui, qu’on l’insulte, qu’on l’adule, ça c’était annexe mais il fallait que les gens débitent sur lui, c’était tellement bon de se sentir nombril de ce pauvre monde, ce monde qui perdait les pédales à une vitesse folle. Alors qu’on pensait que les zombies étaient le plus grave, c’était en réalité les relations humaines qui n’avaient plus rien de stable. Les amours se faisaient, se démontaient dans le plus grand des intérêts. On s’aimait trop vite, pour oublier peut-être, besoin de réconfort, besoin de bisous, besoin d’enfants.

Lorsque la jeune femme retrouva le contact chaud et délicat de ses lèvres ambrées, Chuck fut aux anges. Non pas qu’il soit gnantgant au point de s’extasier d’un baiser, mais il en mourrait d’envie depuis très longtemps et aujourd’hui, l’impensable était pensable. Les anges noirs deviendraient blancs, les colombes s’envoleraient au rythme de ce baiser. Les étoiles dans les yeux, l’amour d’un blanc éclatant. L’amour religieux, l’amour ahurissant. L’amour qui faisait le frisson, l’amour qui faisait simplement l’amour.
C’était mystique ce qui se déroulait ici. Le silence s’était fait complètement sur la pièce et les environs. D’habitude toujours bruyantes, les rues étaient mortes. Le silence était un peu lourd, pesant au point d’entendre le cliquetis régulier de l’horloge. Tic, tic, tic. Régulier, mélodieux, dramatique. Joie, pleurs, peines, rires. Chuck ne savait que dire, ses muscles étaient endormis, il n’osait plus même prendre la parole. Le silence était digne d’un mauvais film d’horreur. Tic, tic, tic. Mélodieux, régulier.

Westerfield n’était relativement pas doué pour ce genre d’exercices et il était entrain d’illustrer parfaitement son propre cas de débile mental. Il était là, la jeune femme à quelques centimètres de lui, tellement proche qu’il pouvait sentir son parfum. Enchanteresse créature. Il ne put que rester là quelques pauvres secondes. Au bout d’une minute de silence honteux, il tenta de prendre la paroles mais il ne s’en dégagea que quelques balbutiements d’une rare bêtise.

Il la fixa, yeux dans les yeux. Ses deux yeux électriques, son regard fixe. Mécaniquement ou presque, il lui attrape la main gauche, puis l’autre, les pose délicatement sur ses épaules et s’en approche. Il lui souffle presque sur le nez, et s’empare de ses lèvres. Tel l’aventurier solitaire, il engage la plus belle des horlogeries linguistiques qu’on put lui prêter sur toute la planète. Un nouveau baiser enivrant propulsa les deux amants dans un paradis éloigné, à des millions de kilomètres de leurs vies compliquées. Pendant un instant, rien ne pouvait arrêter la folie. Le baiser se prolongea et Westerfield tout prude homme qu’il fut autrefois descendit délicatement sa main sur les reins de la jeune femme et se mit à y faire des caresses à en donner des frissons. Il colla un peu plus son corps à celui de la jeune femme.
Lorsque le baiser se fut éteint, il ne bougea pas de sa position, et dans un murmure presque sensuel, il s’exprima avec la conviction d’un militant de green-peace lorsqu’on l’interrogeait sur le massacre des phoques.
« Blueberry, je crois que je t’aime. »
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MessageSujet: Re: Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Icon_minitimeMar 5 Fév - 21:19





Le Grand soir



Je n’avais aimé qu’une seule fois et connue qu’un seul homme, Danny. C’était grâce à lui que j’avais découvert le vrai sens du mot « amour ». Avant ça, je ne m’en étais fait qu’une idée vague qui n’avait pas franchement grand-chose d’attirante. A force de voir des déceptions tout autour de moi, j’avais préféré reculé le moment où il me serait venu, à moi aussi, de souffrir, le plus loin possible. Bien évidemment, c’est au moment que où on le désire le moins que les choses arrivent. C’était un constat que je pouvais renouveler à présent, car dans cette pièce chaleureuse, j’avais l’impression d’un renouveau. Je ne savais pas encore comment le qualifier, mais en tous cas, ces papillons dans le ventre et ce sourire béat n’avaient rien d’anodin. Inspirant profondément, je ne pus m’empêcher d’espérer que Chuck prendrait la parole. Je n’étais personnellement pas douée dans ce genre de situation et les mots avaient beaucoup de mal à sortir, bien que d’habitude j’étais un vrai moulin à parole. Les circonstances étaient cocasses, puisque Chuck, qui avait toujours rêvé de me faire taire, avait enfin trouvé le moyen.

Nous nous observâmes un court instant, ces yeux bleu océan contrastaient à merveille avec sa chevelure et ses dents d’un blanc éclatant. Ses lèvres lisses ne tardèrent pas à revenir en contact des miennes, je ne me fis d’ailleurs pas prier pour enlacer mes bras autour de sa nuque brulante. Westerfield, quant à lui, fît descendre délicatement ses mains le long de mon dos, ce qui me procura de nombreux frissons. Une sensation qui ne m’était pas arrivée depuis tellement longtemps qu’elle me semblait presque nouvelle.

Une fois le baiser arrêté, je redoutai qu’un silence ne s’installe une fois de plus. Bien sûr, le jeune avait décidé de me surprendre ce soir, il prit la parole. « Blueberry, je crois que je t’aime. » Cette phrase me scia en deux, je ne m’attendais pas à voir sortir de tels mots de la part de Chuck, encore moins à mon égard. Je le regardai quelques secondes, la bouche grande ouverte, il fallait absolument que je lui réponde quelque chose. Et moi qui avais cru toute la journée que son unique but était de me fourrer dans son lit, j’avais été bien loin de la vérité. Mes mains se mirent à trembler, j’avais honte de ne pas réagir mais un tas de penser se bouleversaient dans mon esprit. « Je...je n’arrive pas à qualifier ce que je ressens pour toi, c’est tellement fort mais en même temps tellement nouveau. Je ne sais même pas si j’ai déjà ressentis ça un jour et pourtant j’ai été mariée, mais ça n’était pas pareil. » J’étais gênée que ces mots sortent de ma bouche. J’avais follement aimé Danny, j’aurai été prête à faire n’importe quoi pour lui et jamais notre amour n’avait diminué. Pourtant, ce que je ressentais pour Chuck était bien plus passionnel et encore bien plus déroutant. Mes joues devinrent légèrement écarlates, mais cette fois-ci je me forçai à ne pas baisser le regard. Mes yeux était captivé par les siens et mes lèvres n’avaient qu’une seule envie ; rencontrer les siennes à nouveau. Alors pour une fois dans ma vie, j’arrêtai de réfléchir et profitai du moment qui m’était donné. Je m’approchai de lui et colla ma bouche contre la sienne une nouvelle fois. Ce baiser fût plus torride que les précédents. Sans me rendre compte, j’avais forcé Chuck à se retrouver dos contre le mur, ce qui ne m’empêcha pas de continuer à l’embrasser. Mes mains glacées glissèrent sensuellement sous son t-shirt, touchant son torse brulant pendant que mes lèvres caressèrent son cou. Je m’arrêtai soudainement, me rendant compte que je n’avais aucunement demandé la permission pour lui sauter ainsi dessus. « Désolée, je me suis emportée ». Je lui souris, m’écartant lentement et attrapa l’une de ses mains, j’entrelaçais ses doigts aux miens sans rajouter un mot.


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MessageSujet: Re: Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Le Grand soir.[PV BLUE] -HOT- Icon_minitimeMer 6 Fév - 20:31





Le Grand soir

Sentiment éternel. Charade amoureuse. Gloire personnelle et conquêtes infernales. La vie était un enfer, la vie était un paradis. Ca arrivait un beau matin, ça prenait aussi vulgairement qu’une envie de pisser, ça prenait un peu comme cette envie de tout quitter pour aller élever les loups dans un coin paumé de l’Alaska. A la manière de cet homme, brûler ses papiers, s’envoler loin de tout… Chuck avait pensé pendant longtemps à abandonner femme, enfant et surtout métier pour fuir loin, quelque part entre les ours polaires d’Antarctique et les soldats maliens. Il avait pensé à fuir, fuir ce quotidien morose puis la guerre était arrivée, laissant en suspens ses rêves d’ailleurs, ses envies du voyage avec l’autre. L’inconnu avait toujours attiré le militaire, il n’était pas de nature très casanière et il avait toujours soif d’autre chose.

Entre le rêve et la réalité, il n’y avait qu’un pas, alors que certains s’imaginaient roi d’un état, riche et plein d’une célébrité en constante provocation. Lui ne rêvait justement que de ce contraire là. Une vie simple, près de la nature, près des choses, sans aucun contact humain, juste celui d’une Nature sauvage où il pourrait évoluer tel un guerrier solitaire, un aventurier à la longue barbe sans qu’on le taxe de marginal. Il aurait voulu avoir une vie bien différente de la sienne dès le départ mais lorsqu’on avait un père militaire, la question marginale ne se posait jamais vraiment, on embrassait forcément une carrière comme celle du père, à manger militaire, à rêver militaire et à devenir militaire. Même si les possibilités de carrière étaient grandioses dans ce genre de carrière, Westerfield avait aspiré à autre chose étant jeune. Il n’avait pas eu le choix et peut-être qu’aujourd’hui ce n’était plus mal… La guerre avait forgé son caractère, il avait également appris les rudiments de survie dans l’armée et sans ça il n’aurait jamais pu bâtir cet empire dont il avait les clefs aujourd’hui. Il était bien conscient que sans l’armée, il ne serait pas le même homme avec ces valeurs qu’il s’échinait à défendre, sans l’armée, il n’aurait jamais eu le cœur assez endurci pour tuer sa femme, pour résister aux yeux de sa fille qui n’inspiraient plus que la pitié et l’amour à l’homme.

Sans l’armée, il aurait peut-être eu un cœur en revanche, il aurait été beaucoup moins impulsif qu’aujourd’hui et il avait conscience qu’Oncle Sam n’apportait pas que d’excellentes choses et que bien au contraire, il pouvait se montrer particulièrement incisif avec ses soldats. Oui, Oncle Sam n’avait aucune considération pour les survivants, non seuls les morts comptaient pour les nominations aux médailles à deux francs, celles qui n’avaient même pas le luxe d’être en véritable argent.

Ce que vivait actuellement Chuck était d’un étonnement assez grandiose, il avait renoncé à aimer depuis que sa femme était morte. Il n’avait même jamais pensé à se retrouver dans son lit avec quelqu’un. Jusqu’à ce qu’il voit Parker pour la première fois, il n’avait jamais eu la trique comme il l’avait eu. Westerfield n’avait pas cessé de repenser à cette femme abandonnée au coin d’une route. C’était peut-être un coup fatal d’un destin particulièrement salace qui venait de mettre Blueberry entre les mains de Chuck. C’était peut-être Dieu, ce connard qui avait décidé que le roux était resté seul bien trop longtemps et qu’il fallait qu’il s’éprenne pour quelqu’un… Même s’il ne le souhaitait pas particulièrement, il ne pouvait s’empêcher d’y penser toute la journée, toutes les nuits, c’était une pensée qui le hantait à chaque fois qu’il lui arrivait de connecter son cerveau. L’amour ? L’attirance ? Ca ne se définissait pas véritablement même si ça avait le goût de l’amour. Lorsque la jeune femme prit la parole, il lui répondit avec une rapidité fulgurante.
«Je ne peux définir ça également mais j’ai envie de nous donner une chance, j’ai envie de partager avec toi, j’ai envie qu’on s’aime ».

Lorsqu'elle lui tint la main en lui disant qu'elle s'était emportée, il lui déclina un sourire, mais pas ceux dont l'hypocrisie uniquement pouvait se dégager, non ceux qu'il déclinait en cas d'admiration, la plus complète. Lorsqu'il attrapa sa main pour l'attirer vers lui, il n'était plus le même, il était empli d'un désir adorateur, une folle envie d'elle. Une odeur l'attirant, un corps l'extasiant, il était vide de pensées, seulement un désir grandiose.

Alors qu’un autre baiser d’une grande passion se déchainait avec la passion des premières fois ardentes et trébuchantes, Chuck se retrouva complètement coincé contre le mur et il sentit les mains de la jeune femme sur son torse brûlant d’un désir inavoué. Ca n’était pas la seule partie de son corps à se bomber ainsi, son sexe était tendu, dégoulinant peut-être d’un désir très avoué le concernant… Westerfield fit fi de ses excuses, et colla ses bras sur les hanches de la jeune femme en continuant à faire jouer sa langue sur la sienne, horlogerie millimétrée, il en résultait l’expression de sentiments amoureux tant refoulés, d’un désir grandissant et omniprésent. Ce fut à son tour de passer ses mains sur le dos de la jeune femme. Le contact de ses paumes abimées par la guerre sur le dos nu de la dame lui procura un immense frisson. Il arriva à la bande de son soutien-gorge. Sa bouche glissa délicatement sur le cou parfumé de la jeune femme qu’il embrassa avec passion. Ses mains s’activaient à caresser le dos d’une rare perfection où la peau douce glissait parfaitement entre ses mains. Si le cristal était réalité, la plus belle pièce se tenait devant lui, dans un torrent de préliminaires d’une agréable douceur.
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Le Grand soir



Je remettais tout en question, ma vie, mes études, mes choix, mais s’il y avait bien eu une chose pour laquelle j’étais certaine d’avoir fait le bon choix, c’était mon mariage. Danny avait été mon premier amour, dès que j’avais croisé son regard j’en étais tombée amoureuse et c’est ce qu’il m’avait lui-même répété. Alors j’en avais été persuadée, c’était ça le grand Amour et rien d’autre. Quelques temps après notre rencontre vinrent les fiançailles et puis le mariage, tout avait filé à une allure folle, mais notre amour était resté intacte. Les copains de Danny me voyaient un peu comme la vierge M arie, lui qui avait toujours été un gros coureur de jupons avait été enfin apprivoisé par un petit bout de femme. Jusqu’au dernier jour, nous fûmes un couple calme. Nous ne nous disputions que très rarement, acceptant finalement que l’un ai le dernier mot et nous respections les choix de chacun. Finalement la sérénité avait amené la stabilité et notre couple donnait l’apparence de pouvoir braver tous les dangers.

Je n’avais jamais remis notre mode de vie en question jusqu’à ce jour. Cette soirée où, comme par magie, j’avais sentie une nouvelle flamme s’allumer au plus profond de mon être. Ce que je ressentais pour Chuck n’avait rien de calme, c’était de la passion. Nous étions le feu et la glace, l’été et l’hiver, tout nous différenciait, mais c’était aussi ce qui provoquait cette grandiose attirance. Ma peau avait besoin d’être en contact avec la sienne, mes lèvres sur les siennes et mes yeux ancrés dans les siens. C’était un sentiment que je ne pouvais expliquer, mais auquel je ne pouvais pas résister.

Après m’être légèrement excusée pour mon emportement, il me sourit et pour la première fois je su qu’il s’agissait d’un sourire sincère. Il ne faisait pas partie de ceux qu’il me servait auparavant, non, il était très éloigné de ceux-là. Alors je ne pus m’empêcher de sourire à mon tour. Nous restâmes là quelques secondes, avant qu’il ne décide de me tirer à nouveau vers lui. Nos baisers s’enchaînèrent plus passionnés les uns que les autres. Alors que plus tôt mes mains s’étaient glissées sous sa chemise, ce fût à son tour de passer les siennes dans mon dos. Ses paumes étaient en contact avec mon corps frissonnant, je me collais alors encore plus à lui de telle sorte que ma poitrine soit contre son torse. Ma respiration s’était accélérée, je sentais mon cœur battre à toute vitesse et avais l’impression qu’il allait sortir de ma poitrine. L’excitation était à son comble, de petits papillons apparaissaient dans le bas de mon ventre ce qui ne faisait qu’augmenter mon envie.

Mes doigts commencèrent à déboutonner délicatement sa chemise alors que mes lèvres s’apposaient sur son cou et le haut de son torse. Elles retrouvèrent rapidement sa bouche tandis que mes mains se baladaient sur son torse à présent nu. Il était brûlant tout comme mon être, ma bouche glissa vers son menton déposant de doux baisers et puis remonta vers son lobe d’oreille que je mordillai légèrement. « Je pense avoir assez vu ce couloir, si on passait au reste de la maison ? », lui susurrai-je à l'oreille, d’un ton assuré. D’ordinaire plutôt timide dans ce genre de situations, je me sentais enfin sûre de moi et de mes envies. Je n’avais pas eu l’intention de finir si vite dans ses bras, mais mon corps le réclamait depuis notre premier baiser, alors je n’avais d’autre choix que de lui obéir.

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