Ok, j'écris ces lignes en cette soirée de janvier 2017. J'ai besoin d'écrire, de raconter les bribes de ma vie, les choses vont de plus en plus mal dehors, et si jamais il venait à m'arriver quoi que ce soit, j'aimerai qu'il y ai quelques traces de qui j'étais. C'est la que je vais commencer à écrire ma vie, enfin, jusqu'à aujourd'hui pour le moment.

Je suis Matthew Caulfied, né le 21 décembre 1992 à Oakland, en Californie. J'ai eu une enfance traditionnelle, rien de bien fou, j'étais bon élève, et ce jusqu'à la fin de mes études supérieures. Ma mère était vétérinaire et mon père instituteur, c'est sûrement grâce à cela que j'étais bon élève.  Enfin bon, passons mon enfance et avançons directement à la fin de mes études supérieures. J'avais alors 19 ans. L'été sonnait la fin de l'année scolaire, j'en avais désormais terminé avec les études. J'étais maintenant libre d'aspirer à ce que je souhaitais vraiment être. Et pour être le plus franc du monde, je n'en savais rien du tout. Enfin, si j'avais quelques idées, je souhaitais rentrer en tant que soldat dans l'armée ou bien dans l'armée, mais en tant que pilote d'hélicoptère. J'ai choisis la deuxième option.

Mes classes pour devenir pilote ont durées deux ans, puis, à mes 21 ans l'armée m'a déployé, j'étais sous les ordres de Daniels, le père de Blake. La mission à durée six mois, j'étais le « taxi » de l'unité au sol de Daniels. J'ai pu sympathiser avec lui, et à notre retour un Gala était organisé par les Généraux pour notre fin de mission et pour la commémoration de mes frères tombés au combat. C'est à cette soirée, que j'ai rencontré Blake, cette belle brune. Enfin, je devrais pas noter ça sur mon carnet, si elle le lisait, elle finirait par prendre un petit peu trop la confiance, je commence à la connaître.

Lorsque j'étais en permission, je passais beaucoup de temps à la voir, enfin, à essayer de la rendre jalouse, ou bien de la séduire. Je sais pas trop. Je me souviens bien de cette fois, ou je me suis pointé à son travail, elle qui était guide touristique, faisait découvrir la ville aux touristes, j'en ai profité, je m'y suis pointé, une jolie demoiselle sous le bras, un grand sourire aux lèvres. Elle ne l'a pas mal pris, je suppose, cela fait parti du « jeu » après tout. Blake m'a fait la même chose lors d'un autre Gala, elle y est venue avec un homme, pour ne rien cacher, j'étais un petit peu mal, mais au fond de moi, j’espérais que cela fasse parti du jeu.

Puis, tout est parti complètement n'importe comment. Les gens ont commencés à se bouffer les uns les autres. Au quartier général, certains disaient que c'était une variante de la rage. Que tout cela allait se terminer aussi vite que c'était venu. Tous avaient tords, ça fais maintenant presque trois ans que tout cela dure. Trois ans de trop dans cette apocalypse. Blake était déjà à mes cotés à ce moment la. Je ne pouvais pas l'abandonner. J'étais assigné au transport en hélicoptère de personnes infectées, rien de bien méchant, je transportais les mordus au centre de soins (Enfin, les récents mordus, pas ceux qui se sont déjà transformés). Mais au fond de moi, je savais que tout cela ne servait à rien, que transporter des gens potentiellement atteints de la « rage » était plus dangereux qu'autre chose. Mais bon, les ordres sont les ordres.

Puis un jour, comme d'habitude, tout s'écroule, tout ce que vous avez pu bâtir s'écroule d'un seul coup. La en l’occurrence, la faute à une femme, n'ayant pas déclarée sa morsure. Elle a d'abord contaminé le centre de soins, puis les marcheurs se sont déployés dans la base, les tirs des soldats contre ceux présents dans nos murs ont attirés d'autres marcheurs extérieurs, tous piégés. Tous encerclés.
Aux premiers marcheurs, je me situais sur la piste de décollage, je faisais le ravitaillement de ma machine. L'alarme résonnait soudainement dans toute la base. Au loin, j’apercevais Blake, courant vers moi. Je dois bien l'avouer, j'étais soulagé de la savoir en vie je me souviens avoir hésité à la saisir contre moi, mais au final, non.
On avait peu de temps devant nous. Les marcheurs arrivaient de plus en plus rapidement, on devait fuir. Maintenant.
Le bon point de travailler sur les pistes, c'est que plein de matos est à disposition, et la, en l’occurrence, un soudeur j'ai décidé de l'utiliser pour chauffer suffisamment le grillage pour y faire une percée, et nous enfuir comme il se le devait. Seulement, il y avais un problème. Blake n'avait jamais tiré de sa vie avec un 9mm. On c'est vachement gueulé dessus à ce moment la d'ailleurs, mais c'est l'un des meilleurs moments que j'ai pu passer avec elle.
D'une part, moi je lui hurlais dessus de tuer les marcheurs et elle criait à son tour qu'elle ne savait pas tirer, cette scène à du durer une dizaine de minutes. Après quoi, le grillage cédait, j'ai eu le temps de récupérer mon 9mm, et mon arme de service, un Hk416. Et c'est d'ailleurs l'arme que j'utilise encore, trois ans après, qualité allemande, si je puis dire ainsi !

Après les années en survie furent les plus compliquées. Trouver de quoi manger, un abris, des armes, des gens de confiance. Dans le lot, on a eu que les munitions et un peu de nourriture. L'abris changeait le plus régulièrement possible
Mais je pense pas détailler chaque jour de ces trois dernières années, je vais surtout raconter ce qui m'a marqué.
Ah, oui, une fois, on cherchais à se ravitailler avec Blake, mais on c'est fait prendre au piège par des mordeurs, enfin, elle pas moi, c'est son genre les emmerdes (La j'espère qu'elle ne va pas lire mon carnet, sinon je vais en entendre parler deux mois au moins). Enfin, passons, la récolte se passait bien, puis un marcheur était dans la salle, un manque d'observation sûrement, et de ce fait, Miss Blake se retrouvait aux prises d'un marcheur, je la voyait se débattre, mais il fallait profiter de notre petit « jeu » Je me suis donc adossé a la porte, regardant la belle brune se débattre, puis couteau en mains, je m'approchais du crâne de ce mort, pour finalement lui planter d'un coup sec, dans le haut de sa tête. Le corps tombait au sol, je m'approchais de Blake, déposa un baiser sur sa joue et je me souviens lui avoir dis deux petits mots « Attention, c'est dangereux ici ». Évidemment, elle l'a mal pris et m'a décoché une baffe. Mais, j'étais fier de ma blague. J'ai eu peur au début, puis je sais qu'elle est suffisamment forte pour le repousser quelques temps.

Oh, je sais, je n'ai pas parlé d'un truc ultra important, enfin inutile, un truc que Blake et moi, détestons au plus au point. Les groupes. On a eu deux groupes, l'un au tout début de l'apocalypse, des anciens militaires tout aurait du se passer pour le mieux, non ? Non. Forcement, qui dis groupe, dis qu'une personne souhaite passer chef de ce groupe. Et bien c'est ce qui a détruit ce groupe. Puis trois mois à errer sur la route. Puis un nouveau groupe. On s'y sentait bien, on est restés six mois avec eux. Mais la chose que nous ne savions pas, c'est qu'ils avaient des « rivaux » qui, un beau jour sont venus incendier, tuer, piller le campement, on a pu s'enfuir juste à temps avec Blake. Depuis, nous sommes sur les routes, nous établissons un campement au jour le jour, entre deux récoltes de vivres et de munitions.

Désormais, c'est la survie au jour le jour, je compte sur elle, et elle compte sur moi, je crois du moins. Et malgrès le fait que je sois vachementjoueur avec elle, je sais très bien que rien ne serait possible sans elle.