[TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie)
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[TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie)

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MessageSujet: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeDim 29 Jan - 0:06


THE LEFTOVERS

Bien des choses ont changé depuis la chute de la zone. Et pas seulement autour d'Auregan. Auregan elle-même est très différente. Elle a été forcée de s'adapter de nouveau à la vie sur les routes, à la vie hors des murs protecteurs de la zone. Elle ne le vit toujours pas très bien, mais elle fait ce qu'elle peut pour ne pas sombrer complètement dans la démence. Elle a petit à petit retrouvé des habitudes qu'elle espérait ne jamais avoir à user de nouveau. Elle s'est réhabituée au fait de devoir des tuer des morts-vivants, elle s'est de nouveau faite à l'idée que la sécurité n'est jamais qu'éphémère. Elle reste optimiste malgré tout, et Yosemite lui apporte ce qu'elle pensait avoir perdu pour de bon, au Nevada. Elle y est avec tout son petit groupe aussi, il y a de quoi se réjouir et en profiter pleinement. Mais tout est bien différent quand elle se retrouve de nouveau seule. C'est le cas aujourd'hui. Noah n'est jamais vraiment d'accord pour qu'elle se promène en solitaire de cette façon, mais elle ne lui laisse pas trop le choix. Elle sait que ça ne lui plaît pas et, à vrai dire, ça ne lui plaît pas à elle non plus. Mais il le faut. Pas seulement parce qu'elle est la seule à pouvoir trouver et ramener certains médicaments nécessaires, aussi parce qu'elle ne peut pas se permettre de se reposer sans arrêt sur autrui. Elle s'en voudrait trop s'il leur arrivait quelque chose. Du coup, elle essaye de se débrouiller par elle-même de temps à autre. Cette sortie en solitaire n'est que la seconde depuis son arrivée à Yosemite, et elle l'appréhende beaucoup. C'est pourquoi cela s'est fait au dernier moment. Sur un coup de tête, en quelque sorte.

Elle a prévenu une ou deux personnes, et a filé sans demander son reste. C'est sur ses gardes à fond qu'elle s'aventure à quelques mètres de Yosemite, son parc et ses quelques grilles mises en place afin de les garder en sécurité. Elle n'aime pas trop ça mais, encore une fois, c'est nécessaire. Elle ne veut pas revivre la même situation que dans la zone. Elle ne veut pas se reposer complètement sur la sécurité qu'on lui offre et prendre tout ça pour acquis. Elle doit se battre pour survivre, se battre pour ceux auxquels elle tient. Les épaules relevées afin de se donner un air de conquérant, une arme à la main et les yeux un peu de partout à la fois, elle avance. Sa destination finale, elle ne la connaît pas. Mais elle a repéré les alentours et elle sait plus ou moins où elle va. Surtout, elle sait comment faire demi-tour et rentrer au bercail si les choses se gâtent. Mais il n'y a pas de raison pour qu'elle en arrive là, n'est-ce pas ? La jeune femme, habillée aussi confortablement que possible, soit un jean trop grand pour elle et un large pull qu'elle peut enlever s'il s'avère qu'il fait trop chaud, et des baskets en plus ou moins bon état. Sur son dos, un sac contenant l'essentiel, de quoi la faire tenir pour les quelques heures à venir. Elle a aussi un autre sac, bien rangé dans une poche du premier, qu'elle pourra sortir si jamais elle trouve pas mal de vivres. Elle n'y va pas vraiment confiante mais elle y va, et c'est déjà pas mal.

Elle vise une pharmacie un peu plus loin, en se disant que c'est peut-être l'endroit où elle a le plus de chance de trouver des trucs qui n'ont pas déjà été récupérés. Elle se doute bien qu'elle n'est pas le seul médecin encore en vie sur cette foutue Terre, mais elle espère qu'ils ne sont pas trop nombreux dans le coin. Et, surtout, qu'ils n'ont pas tous eu l'idée d'aller par ici. Ce n'est pas sur une pharmacie qu'elle tombe dans un premier temps, mais sur un cabinet vétérinaire. Bon ... Si la porte avant est complètement fermée, Auregan fait le tour et passe par celle de derrière. Elle sort sa lampe torche, l'allume et braque son arme devant elle. Normalement, il n'y a personne. Parce qu'il paraît évident qu'elle n'est pas la première à venir ici - tout étant retourné dans tous les sens - et parce qu'elle n'est pas encore très loin de Yosemite. Quelques kilomètres tout au plus. Elle fait un rapide tour du propriétaire, consciente de ne pas pouvoir se permettre d'y traîner au risque de se faire surprendre par un potentiel visiteur qui repérerait sa lumière. Hormis les croquettes pour chiens et chats, il n'y a plus grand chose à l'intérieur. Mais en fouillant bien, elle trouve quelques doses d'anesthésiants. Pour animaux, à la base, mais qui pourront aussi fonctionner sur les êtres humains s'ils veulent bien tenter l'expérience. Ils doivent faire avec ce qu'ils ont, de toute façon et Auregan est habituée à ça ; user des ressources secondaires. Quoi qu'il en soit, elle a tôt fait de sortir de là. Il y a quelques maisons, dans le coin, comme c'est un petit quartier résidentiel - sans doute vivaient ici les personnes travaillant à Yosemite -. Elle peut en faire le tour et vérifier dans les salles de bain diverses boîtes à pharmacie. Elle fait quelques pas dehors, sa lumière désormais éteinte et ... campe bien solidement sur ses pieds en entendant des bruits de pas. Elle pointe son arme dans cette direction, soudain moins confiante. Ce n'est pas un rôdeur, de ça elle en est sûre. « Bouge pas. » Elle voit une silhouette à présent mais, de là où elle se tient, pas grand chose de plus.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.



Dernière édition par Auregan B. Heathcliff le Dim 16 Avr - 23:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeVen 3 Fév - 2:27

THE LEFTOVERS
Charlie Swick et Auregan B. Heathcliff
Ce qui est encore plus débile que d’attirer l’attention de deux rôdeurs qui me poursuivent depuis plusieurs kilomètres déjà, c’est de grimper une clôture en croyant se débarrasser d’eux pour me prendre le bras dans un fil barbelé. Je marche dans cette fichu ville depuis au moins une heure, essayant de trouver un endroit qui pourrait posséder le matériel dont j’ai besoin pour me faire un bandage. Ou juste désinfecter cette plaie. Parce que oui, je n’ai pas que déchiré ma veste tout à l’heure en sautant la clôture. Il fallait que je me blesse d’une quelconque manière. Et c’était quoi l’idée de faire une virée aussi loin de Bodie ? J’avais besoin d’un moment en solitaire mais sérieux, j’étais à l’autre bout du monde. Je ne me retrouverais jamais. Mais dans un sens est-ce que ça me dérangeait tant que ça ? Je ne ressentais même pas l’angoisse de m’aventurer loin. C’était devenu une habitude d’explorer sans l’aide de personne d’autre. En temps normal je me débrouillais plutôt bien. Et ça aurait été comme sur des roulettes si j’avais pu éviter de m’ouvrir le bras sur du barbelé. J’allais attirer les rôdeurs avec cette odeur de sang et ma veste souillé. Mais je ne pouvais pas la retirer, la température ne le permettait pas vraiment. J’arriverais peut être à trouver un vêtement chaud quelque part, peut être dans l’une de ces maisons.

Il fallait que je m’arrête un peu. J’avais besoin d’une pause. Je me dirige vers une ruelle où on retrouve quelques petits commerces au centre du quartier résidentiel. Je m’installe entre deux bennes à ordure et m’installe sur le sol. Je grimace en retirant ma main droite de mon bras gauche. Depuis tout à l’heure j’essaie de calmer l’hémorragie et surtout la douleur, mais c’est peine perdue. Je n’en mourrais pas, mais j’espérais arriver à me planquer quelque part pour un jour ou deux. J’allais devoir attendre que ça s’atténue de soi même. Parce que je ne pourrais pas retourner à Bodie avec ce genre de blessure, j’allais attirer tous les rôdeurs du coin. Je savais aussi que je ne pourrais pas rester éternellement dans cette ruelle. On finirait par me trouver et je n’étais pas en état de me défendre. En temps normal, je pouvais foutre une raclée à n’importe qui. Essayer de voler n’importe qui et sortir le grand jeu. Mais en ce moment, j’allais éviter de faire des rencontres inattendus et surtout, de me faire croquer vivant par un rôdeur. J’ouvris mon sac à dos, sortant un t-shirt qui y était stocké et le déchirais en lambeaux. J’essayais de me faire un bandage des morceaux que j’avais fais et serrais le tout le plus possible. Les lambeaux furent rapidement imbibés de sang mais peut être que ça ralentirait l’afflux sanguin. Il le fallait. J’avais quelques antidouleurs aussi. Il ne me restait que 3 comprimés. J’en pris 2 et les fis passer avec une gorgée d’eau. Je commençais à être plutôt confortable assis ici, caché par les bennes à ordures, mais il allait falloir que je me bouge. Je ne savais plus trop quelle heure il était mais si je me fiais à la lumière qui filtrait dans l’allée, le soleil allait bientôt se coucher. Et je n’avais pas l’intention de continuer à me balader dans le noir. Surtout avec les rôdeurs que j’avais vu dans les environs.

Je me relevais lentement, ressentant un léger étourdissement lorsque je fus bien droit sur mes jambes. J’avais perdu beaucoup de sang. Ma blessure était plutôt profonde mais je ne pouvais plus faire comme avant. C’est-à-dire, me rendre à l’hôpital pour faire fermer ma plaie à l’aide de point de suture. C’était dans ces moments là que je regrettais le temps d’avant. Celui où tout était clairement plus simple. Mais dans un sens, si l’épidémie ne s’était jamais déclarée, je serais probablement en prison en ce moment. Pour un meurtre que je n’avais jamais commis. Je m’avançais lentement dans la ruelle, réfléchissant à ma prochaine destination. Ça aurait pu être sympa de trouver une pharmacie. J’aurais pu refaire le plein d’antidouleur et me trouver de vrais bandages. Et surtout du désinfectant. Ce serait le comble du malheur de mourir du tétanos alors que c’est la chose la plus improbable à attraper. J’ai l’esprit complètement ailleurs lorsque j’entends « Bouge pas. »Je pousse un soupir d’agacement et m’arrête sur place. On me fait marcher. C’est une blague. C’est clairement quelqu’un de Bodie qui m’a suivit jusqu’ici et qui a décidé de me faire chier. Je lève les yeux vers mon assaillant et reste immobile. « Je peux pas bouger moins que ça. J’ai pas l’intention de faire quoi que ce soit. J’ai juste besoin que tu ne me tues pas. » Est-ce que ça fonctionnerait ? Ça restait à voir. C’était qui au juste ? C’était une femme à la voix que j’avais entendu. Elle était plutôt à une bonne distance. Est-ce qu’elle arriverait à me toucher de là ? Mes deux jambes n’étaient pas endommagées, je pourrais toujours m’enfuir en courant. Ma réserve d’énergie était presque à sec par contre. Me tenant le bras gauche, je tentais de me tenir le plus droit possible. Je n’avais jamais vraiment eu peur de la mort, mais je dois avouer qu’en ce moment, j’avais presque l’impression que mon moment était arrivé. Putain de merde…
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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeDim 5 Fév - 15:13


THE LEFTOVERS

Prendre le risque de s'aventurer seule hors de Yosemite, c'est quelque chose qu'Auregan ne fait que très rarement. Elle n'est pas folle. Et, surtout, consciente de ses limites. C'est pourtant exactement une excursion en solitaire qu'elle a mise en place aujourd'hui, et elle le regrette déjà. Non seulement elle n'a trouvé que des anesthésiants pour animaux dans le cabinet vétérinaire, mais en plus la voilà qui se retrouve avec quelqu'un dans son viseur. Elle n'a jamais tué un être humain. Les rôdeurs, elle s'y est presque -de nouveau- habituée, mais les êtres humains ... c'est tout à fait autre chose. Elle a toujours été la personne à soigner les blessures et à maintenir en vie les cas les plus désespérés, elle ne cause pas la mort de qui que ce soit. Alors, elle essaye de rester maîtresse de ses émotions sans se montrer trop faible. Elle ne peut pas se le permettre. Qui sait sur ce qui elle est tombée ? Elle s'approche de quelques pas, restant tout de même à une distance raisonnable afin de ne pas se mettre en position dangereuse. C'est elle qui a le dessus, pour l'instant en tout cas, autant le garder aussi longtemps que possible. Elle plisse les yeux, l'observe de la tête aux pieds quand bien même il est de dos. Ses mains ne sont pas évidences, mais elle remarque vite qu'il ne se tient pas très droit. Ce qu'elle remarque, aussi, c'est que quelques gouttes de sang tombent de ce qui doit être son bras et s'échouent sur le sol. Ce n'est pourtant pas un rôdeur, ça, elle le sait. Il marche trop bien pour en être un, en plus d'avoir su parler sans montrer trop de signes de faiblesse. Elle ne baisse pas encore son arme, mais elle s'interroge plus sur ce qui lui est arrivé que sur ce qu'il pourrait lui faire. C'est stupide, elle le sait.

C'est pourtant exactement ce qu'elle fait. « C'est ton bras qui saigne ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Avant toute chose, elle doit s'assurer qu'il ne va pas se transformer en rôdeur d'ici quelques minutes. Elle ne peut en être certaine parce qu'il pourrait lui mentir sans problème, mais c'est déjà un bon pas en avant. Avant qu'il n'ait pu répondre, pourtant, elle reprend la parole. « Tourne-toi et montre-moi ! » Donner des ordres, jouer les femmes capables de se défendre face à quelqu'un, elle n'aime pas trop ça. Surtout qu'elle ne sait toujours pas à qui elle a à faire et qu'il pourrait facilement être le pire des enfoirés. Pour autant qu'elle sache, il pourrait très bien s'agir de Pierce, une des pires brutes qu'elle ait jamais connues. Mais non, quelques détails lui indiquent que ce n'est pas lui. Ses cheveux, à cet homme qui se tient là, sont plus foncés. Et il a l'air légèrement plus petit aussi. En tout cas, elle se méfie toujours autant et elle n'a pas l'intention de baisser sa garde aussi facilement. Mais son naturel revient au galop, et un peu plus à chaque seconde qui s'écoule, et elle a très envie de voir si elle peut faire quelque chose pour son bras. De toute façon, même s'il représentait un danger réel et qu'elle le découvrait par hasard, elle ne serait pas capable de le tuer. Ça, bien sûr, il ne peut pas le savoir. Et c'est une chance pour elle ; cela lui évitera de se mettre dans une position trop délicate. Oh, remarquez, il est peut-être déjà trop tard pour elle. C'est elle qui a toujours son arme pointé dans sa direction, mais elle n'est pas à l'abri d'un retournement de situation aussi soudain qu’inattendu. C'est si vite arrivé.

Et, surtout, Auregan n'est pas préparée à ce genre de situation. Au début de l'épidémie, elle a voyagé un moment seule, dormant dehors voire pas du tout, et mangeant ce qu'elle pouvait trouver. Et puis, assez rapidement, elle est arrivée dans la zone et elle n'en est plus sortie pendant près de deux ans ... Elle s'est ramollie, là-dedans. Et elle le regrettait déjà à l'époque, mais ce n'est rien à propos de ce qu'elle a ressenti en se trouvant de nouveau dehors, une fois la chute de la zone totalement effective. Elle avait Noah, bien sûr. Et Lucy. Et c'est tous ensemble qu'ils sont allés jusqu'à Yosemite, après quelques mois de voyages forcés. Elle n'est donc pas habituée à se sortir seule des situations les plus délicates. Quand ça ne touche pas à la médecine pure et dure, de toute façon, elle est perdue. Complètement paumée. Elle sait que certaines personnes sont devenues infâmes, égoïstes et atrocement dangereux, mais elle ne sait pas encore les reconnaître. Elle ne le saura peut-être même jamais ... il lui faut toujours un peu de temps, et de dégâts commis autour d'eux, pour le réaliser pleinement et se mettre réellement sur ses gardes. Pour l'instant, elle fait des efforts avec cet homme ... mais rien ne dit qu'elle ne basculera pas rapidement dans l'incohérence la plus totale, et un aveuglément dangereux. « Est-ce que tu es armé ? » C'est peut-être par là qu'il faut commencer, non ? S'il a une arme à feu, il peut présenter un risque pour elle, c'est certain. Mais s'il n'a qu'une machette ou un couteau, par exemple, c'est déjà amoindri ... Il est, après tout, blessé. Elle, ne l'est pas. Elle est même en presque pleine forme. Quoi qu'il se passe, elle devrait avoir le dessus, non ? Elle l'espère en tout cas.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeVen 10 Fév - 2:11

THE LEFTOVERS
Charlie Swick et Auregan B. Heathcliff
J’étais à me demander si c’était la pire journée que j’avais vécu depuis le début de l’épidémie. Mais je me souvenais de cette escapade dans un centre commercial où j’ai manqué me faire bouffer à plus de deux reprises dans la même heure. Ouais, ça avait été une mauvaise journée. Je me disais que si j’arrivais à retourner à Bodie sans me vider complètement de mon sang se serait déjà ça de gagner. Mais au rythme où le sang s’enfuyait de ma blessure, je risquais d’y rester. Les gouttes de sang se dispersaient à un rythme soutenu sur le sol et quelqu’un m’avait dans le radar. J’étais dans une mauvaise posture. Ce n’était pas la première fois que ce genre de chose m’arrivait. J’arriverais peut être à m’en sortir, mais tout dépendait de la personne qui venait de s’adresser à moi d’un ton incertain. Je distinguerais à qui j’avais à faire en discutant. Si elle voulait discuter. Sinon bah elle aurait qu’à m’achever comme tous les autres. Elle me demanda ce qui était arrivé à mon bras. C’était bon signe. Elle m’avait demandé ce qui m’arrivait avant de venir me coller une arme contre la tête. Elle ne s’était justement pas rapprochée. C’était encore un autre excellent bon signe. Je tournais la tête de côté pour que ma voix porte plus. Je n’eu pas l’occasion de lui répondre tout de suite par contre. Elle m’ordonna de me retourner et de lui montrer. Je décidais de ne pas jouer avec ses nerfs et me retournais lentement pour ne pas provoquer une réaction exagéré et désignais ma blessure de la tête.

« Je me suis écorché le bras après du barbelé tout à l’heure. Rien de bien grave… J’ai survécu à pire. » Répondis-je, utilisant un ton de voix plus faible qu’à mon ordinaire.

Mon cerveau avait décidé avant que je ne me décide. La jouer franc jeux ou essayer de m’accommoder à mon interlocutrice. J’avais décidé de m’accommoder et de voir jusqu’à où ça me mènerait. Après tout, c’était mon premier moyen de défense. Si je jouais la victime, il y avait moins de chance pour qu’elle ait envie de me tirer une balle dans la tête. Parce que oui, elle avait bien une arme pointée sur moi. Comme je m’en étais douté. Je la détaillais rapidement du regard pour ensuite reprendre un air vague. Je la regardais dans les yeux, sachant qu’elle risquait d’avoir plus confiance ainsi. Ne jamais faire confiance à une personne qui a le regard fuyant. Elle cache toujours quelque chose. Mais je connais ces petits trucs. Je suis devenu un expert dans l’art de cacher ma vraie nature. Et ça personne ne le sait. On ne le sait pas jusqu’à ce qu’on se fasse piquer tout ce qu’on possède. Je fronce les sourcils, resserrant le garrot de fortune que j’ai enroulé autour de mon bras tout à l’heure. Je hisse de douleur et je n’essaie pas de le cacher. Par contre, l’effusion de sang ne se calme pas et je panique légèrement. Juste assez pour rehausser mon jeu. Aujourd’hui, c’est un mélange de jeu d’acteur et de réalité. Parce que j’ai terriblement mal et que pour une fois ça peut me servir. Elle me demanda si j’étais armé et je répondis immédiatement tout en réfléchissant sagement à ma réponse.

« Oui. J’ai des armes à feu dans mon sac. » Je déposais mon sac au sol en disant les mots. Je pouvais être franc là-dessus. Ça ne changerait rien au jeu. « J’ai aussi un pistolet et un couteau accroché à ma ceinture. » Les deux armes rejoignirent mon sac par terre.

Je relevais les yeux vers la femme me menaçant de son arme, espérant sincèrement que la première impression que je m’étais fais d’elle était bonne. Pendant ce temps là, je continuais à me vider de mon sang. J’espérais qu’elle ne me ferait pas poiroter ici pendant des heures. Il fallait que j’essaie de me soigner d’une manière ou d’une autre. Sinon je servirais de viande à zombie dans quelques heures. Soit elle m’aidait, soit elle me laissait partir. Ou elle me tuait. Mais elle ne me semblait pas être le genre de personne à tuer. Encore là, j’avais déjà administré l’étiquette non tueuse à une autre survivante auparavant et elle s’était montré être la plus fière combattante que j’avais jamais rencontré. Mon pif n’était pas parfait.

« S’il vous plait ne me tuez pas… »

Je relâchais les épaules, tenant toujours mon bras de ma main libre. Je devais faire tout un spectacle. Le sang qui coulait de mon bras. Mon air piteux et mes yeux pleins d’eau. J’étais sûr que j’avais l’air plus que convaincant. Parce que la moitié de ce qu’on voyait était vrai. J’avais foutument mal au bras. J’avais pas envie de brailler ni de m’effondrer sur le sol, mais si ça pouvait ajouter à l’effet dramatique, j’étais prêt à le faire.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeDim 12 Fév - 12:40


THE LEFTOVERS

Auregan se retrouve dans une situation qu'elle n'apprécie guère. Elle est partagée entre l'envie de jouer les bons samaritains au risque de se mettre en danger, et celle de prendre la fuite pour mieux se protéger. Ce n'est pas aussi simple, malheureusement, et d'autres facteurs sont à prendre en compte. Comme la blessure qu'elle croit apercevoir de là où elle est, et qu'elle lui demande de lui montrer un peu mieux. Ses explications ne la surprennent pas, et elle hoche la tête. Elle voit bien qu'il est salement amoché - son bras, en tout cas -, et elle devine que ce doit être douloureux. De là, néanmoins, elle ne voit pas grand chose de plus. Elle n'ajoute rien à cela, se contentant de se rassurer comme elle peut. A-t-il une arme à portée de mains ? Visiblement, oui. Et pas qu'une ... Evidemment, elle sent le sang battre à ses tempes avec plus de vigueur encore à cette idée. Ce n'est pas la panique qui la gagne, c'est une forme d'adrénaline qu'elle n'avait jamais connu jusque-là. Il y a un peu de peur dans le lot, il est vrai. Elle ne voit pas l'intérêt de mentir sur ça. Au moins, il a l'air sincère. Il ne s'est pas contenté de l'informer pour celle qu'il a à la ceinture, il lui a tout dit ... du moins, c'est ce qu'elle se dit. Pour se rassurer, et parce que c'est le seul moyen de garder foi en l'humanité par les temps qui courent. « Alors pose ton sac, ton arme à feu et ton couteau sur le sol et décale toi à gauche jusqu'à toucher le mur. » Bon, pour le coup, elle va peut-être passer pour une voleuse ou un truc du genre.

Alors, il faut qu'elle rectifie le tir tout de suite. Éveiller sa méfiance, plus qu'elle ne doit déjà l'être s'entend, c'est elle-même se mettre en péril. « Je veux juste les garder le temps de regarder ton bras. » Mesure de précaution élémentaire. Sa décision est prise : elle va faire ce qu'elle peut pour l'aider. Néanmoins, elle ne peut pas se permettre de multiplier les risques encourus. Autant prendre des mesures dès maintenant. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit, n'est-ce pas ? Plus elle l'observe, et plus elle se dit que c'est bête d'avoir toujours son arme braquée sur lui. Il est toujours à une distance raisonnable, et il est blessé. Elle s'en voudrait franchement de s'en prendre à un type en aussi piteux état. Suffit de regarder son visage larmoyant ... Sa supplication, c'est la dernière chose dont elle avait besoin. Toute sa méfiance ne s'éteint pas, mais elle baisse son arme et décide de le rassurer là-dessus de vive voix. « Je n'en ai pas l'intention. » Elle aurait peut-être dû dire je n'en ai pas le cran, mais cela aurait été trop risqué. Elle ne sait pas, après tout, comment les choses vont se passer à partir de là. Il pourrait prendre cela pour argent comptant et prendre tout ce qu'elle a avant de se barrer. Elle en a entendu des histoires et, croyez-le bien, elle n'a pas envie de prendre des risques démesurés. Pourtant, elle sait que Noah la tuerait s'il la voyait dans cette posture. Non contente d'avoir baissé son arme, elle a maintenant fait glisser son propre sac sur une de ses épaules pour fouiller dedans.

Evidemment, elle garde tout de même un œil distrait sur l'homme toujours à quelques mètres de là, s'assurant qu'il ne fait aucun mouvement en direction d'une arme ou un truc de ce genre. Mais elle ne peut pas le laisser se vider de son sang là, sous ses yeux. C'est une évidence. De son sac, elle ne sort pas sa trousse de secours. En revanche, elle se débrouille pour réussir à en sortir juste ce dont elle pourrait avoir besoin : un peu d'alcool pour désinfecter sa plaie, une aiguille, du fil et des compresses stériles. Rien de plus. Elle lève ensuite le visage dans sa direction. « Je peux prendre cinq minutes de mon temps pour regarder ça si vous voulez. Je sais que vous avez survécu à pire, mais vous allez vous vider de votre sang à cette allure. » Malgré les mesures prises, il vaut mieux suturer pour de bon la plaie. Il a de la chance, il est tombé sur un médecin ! Bon, il ne le sait pas encore. Mais vu comme les choses évoluent, il ne devrait pas trop tarder à le savoir, à le deviner. Elle a toujours des gestes précis quand il s'agit de ce genre de tâches, donc ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Pas sûr que ce soit très malin de laisser un parfait inconnu le savoir, mais elle verra bien. Sa bonne conscience l'empêchera, de toute façon, de lui tourner le dos, et de s'en aller sans regarder derrière elle. Tant pis pour les risques, elle avisera en temps voulu si nécessaire.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeMar 21 Fév - 3:05

THE LEFTOVERS
Charlie Swick et Auregan B. Heathcliff
Plus les secondes s’écoulaient et plus je me demandais si ce que je faisais était la bonne chose à faire. Est-ce que je n’étais pas mieux de juste déguerpir et me trouver un abri pour essayer de me soigner ? Est-ce qu’elle avait le pouvoir de me tirer dessus ? J’avais l’impression que non. Mais si je partais à courir, je n’avais aucune idée de comment elle pouvait réagir. Elle pourrait me tirer dessus par peur ou surprise. Et je savais qu’une balle faisait beaucoup plus mal qu’un fil barbelé. J’avais pas l’intention de me prendre une balle, je n’y survivrais probablement pas. Et je ne voulais pas la sous estimer même si c’était la première chose que j’avais fais en la voyant. Elle ne semblait pas l’avoir en elle et son visage la trahissait. Ce n’était pourtant pas le temps de jouer au fin psychologue. J’avais laissé mes choses sur le sol comme elle l’avait dit et m’étais tassé jusqu’à toucher le mur. Je m’y adossais légèrement pour ne pas perdre pied. Elle allait faire quoi au juste ? Me voler mes trucs et repartir ? C’est ce que j’aurais fait. Ça ne m’aurait même pas surpris. Mais lorsqu’elle me dit qu’elle voulait les garder le temps qu’elle regarde mon bras je fronçais les sourcils.

« Regarder mon bras… ? » Lançais-je sans réfléchir.

J’avais été surpris par sa réplique. Elle voulait faire quoi au juste ? Me soigner ? C’était complètement illogique. On était à découvert ici. Et elle ne me connaissait pas. Et je ne la connaissais pas. Et c’était la dernière chose que n’importe qui aurait fait. J’avais déjà préparé tout un plan dans ma tête pour me soigner moi-même et retourner à Bodie en vie. Et voila que la demoiselle voulait regarder mon bras. Elle sortait d’où comme ça ? J’étais craintif tout à coup. C’était pas le genre de comportement à lequel je m’attendais. J’avais l’impression que mon cerveau ne savait pas analyser ce genre d’information, ni comment y répondre. Alors je fixais la femme d’un drôle d’air, tenant un peu plus fort mon bras. Je ne l’entendis même pas me dire qu’elle n’avait pas l’intention de me tuer. J’avais perdu trop de sang, c’était sûrement ça. J’étais confus parce que je n’avais plus beaucoup d’énergie, aussi simple que ça. Je la regardais fouiller dans son sac et me disais que si j’avais été en parfait état, j’en aurais profité pour lui mettre un coup derrière la tête et lui piquer tout ce qu’elle avait, mais ça m’aurait servit à quoi ? Mourir un kilomètre plus loin avec tout un tas de vivres qui ne m’auront servit qu’à crever au bout de mon sang ? C’était complètement illogique. C’était extrêmement tentant, mais ça ne rimait à rien. Je la regarde sortir le matériel de son sac et me retrouve plus confus que jamais lorsqu’elle m’offre de me soigner.

« Vous êtes quoi au juste ? Médecin ? Infirmière ? Vétérinaire… ? Je fais pas mon difficile, c’est juste que… vous avez l’air de vous y connaitre. » Ou je me plantais complètement et elle était bibliothécaire. Mais j’avais rarement vu quelqu’un avec justement le bon matériel médical pour une blessure en particulier. Et le fait qu’elle voulait me soigner, c’était pas n’importe qui qui m’aurait proposé ça. « On serait mieux d’entrer dans un bâtiment avant. Juste pour éviter d’être surpris par des rôdeurs. J’en ai justement rencontré tout à l’heure et… » Et c’était quoi ces points noirs devant moi ? « Et… ils doivent pas être bien loin… » Je clignais des yeux plusieurs fois, n’arrivant pas à faire disparaitre les points qui dansaient. Je me sentais glisser contre le mur. « D’accord… allez y… » Bien assis sur le sol, je lui présentais maladroitement mon bras. C’était une situation merdique. C’était de la merde. Je serrais les dents et essayais de regarder la femme dans les yeux. Elle était mieux de pas m’avoir mentit. On était à découvert et j’étais complètement vulnérable. Est-ce que je pouvais lui faire confiance ? Je n’avais plus vraiment le choix. Le fil barbelé s’était frayé un chemin plutôt profond dans mon bras et j’espérais qu’il n’y avait pas fait de dégât irréparable. Si j’avais été en parfaite santé, peut être qu’une blessure de ce genre ne m’aurait pas fait grand-chose. Mais avec la malnutrition et la mauvaise hygiène de vie des dernières années, personne ne pouvait se sauver d’une situation désastreuse du genre.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeSam 25 Fév - 19:48


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C'est vrai que ça peut paraître complètement absurde, insensé même. Par les temps qui courent, quelqu'un qui propose comme ça, gratuitement, de venir en aide à une autre personne, c'est surprenant. Inattendu. Elle voit, sur le visage de l'homme en face d'elle, qu'il l'est, surpris. Il est même abasourdi et complètement perdu. Elle comprend, mais elle ne change pas d'avis pour autant. Tant pis si elle prend des risques inconsidérés, tant pis si elle se ferait taper sur les doigts si Noah était dans le coin. Elle veut le faire. Pas uniquement pour lui, surtout pour elle. Parce qu'elle s'en voudrait, si elle ne faisait rien alors qu'elle en a bien évidemment les capacités. Il est mal en point, elle va lui donner un coup de main pour arranger ça et voilà. Ensuite, ils partiront chacun de leur côté et tout ira pour le mieux. A son air incrédule s'ajoutent bientôt quelques mots qui montrent à quel point il ne comprend rien à ce qui est en train de lui arriver. Elle se contente de hocher la tête, sans montrer quoi que ce soit d'autre. Elle a baissé son arme, il va peut-être pouvoir, lui, diminuer sa tension et accepter cette main qu'elle lui tend. Il n'a pas trente-six choix, de toute façon. Avant qu'elle ne se soit approchée de lui, il lui pose une question à laquelle elle n'est pas certaine de vouloir répondre. Elle veut bien prendre des risques afin de ne pas laisser sa conscience être obstruée de regrets, elle refuse en revanche de trop en dire. Elle sait que son ancien métier est un atout dans ce monde de merde. Et elle n'ose imaginer ce que certains seraient prêts à faire rien que pour avoir un médecin à leurs côtés. Alors, elle minimise. Autant qu'elle peut. « Un truc de ce genre, ouais. » Elle reste vague, surtout. Parce qu'elle ne sait pas mentir, et aussi parce qu'elle n'aime pas ça. Sur ce point-là, au moins, elle devrait peut-être essayer d'évoluer, puisque c'est nécessaire. Mais pour l'instant, elle n'y est pas encore parvenue et elle s'en accommode. Elle apprend de ses erreurs, surtout. Alors le jour où ça tournera mal pour elle, peut-être qu'elle se mettra à évoluer. Elle n'en est pas encore là.

Sans le dire clairement, il a l'air d'accepter sa proposition. Elle ne s'est pas encore approchée, mais elle se sent prête à le faire maintenant. Après tout, ses armes sont loin de lui et ... Il n'a pas le temps de finir son plaidoyer en faveur de la recherche d'un abri avant de procéder à quoi que ce soit, il a l'air trop au bout du rouleau pour continuer. Il a perdu beaucoup de sang, elle sait que ça vient de là en majeure partie. Alors elle s'approche de lui, laissant son sac derrière elle afin de n'apporter que le nécessaire. Elle ne sait pas si c'est la meilleure idée, mais elle n'avait pas très envie de tout amener auprès de lui. Il n'est peut-être pas en état, mais elle ne sait pas s'il est seul, s'il a une autre arme cachée, si ... Les possibilités sont infinies, et elle refuse d'y penser plus longtemps. Ce n'est pas en ressassant et en se mettant à envisager le pire qu'elle va s'en tirer. Elle doit se concentrer. Ce qu'elle fait en prenant quelques profondes inspirations. « Faut d'abord que je nettoie, ça va piquer. » Elle se retient à temps de lui dire d'éviter de crier. Il a l'air d'être tout à fait au courant de ce genre de choses, et elle ne sait pas si c'est vraiment pour la rassurer. Méthodique et rapide, Auregan attrape deux compresses et les imprègne d'alcool, dans une petite fiole qu'elle garde toujours avec elle, en compagnie de tout le reste du nécessaire de survie. « Et c'est assez profond, je vais donc devoir faire quelques points. » Ce n'est pas des plus agréables pour lui, ni même des plus pratiques pour l'après, mais c'est nécessaire s'il ne veut pas perdre plus de sang. Alors elle se met à la tâche, en restant totalement focalisée sur la plaie. Sans doute est-ce là une grave erreur mais elle refuse de croire qu'il pourrait s'en prendre à elle après ça. Et encore moins pendant qu'elle le fait. Elle a du fil et des aiguilles avec elle, ce qui lui permet de recoudre tout ça. C'est sommaire, mais ça fera amplement l'affaire ... au moins jusqu'à ce que ça se referme plus naturellement. « Comment vous vous êtes fait ça ? » Parler pour éviter de penser, la voilà la solution.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeLun 6 Mar - 1:35

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Charlie Swick et Auregan B. Heathcliff
Je détestais ne pas être en contrôle de la situation. Pourtant ça avait bien commencé. J’avais laissé mes armes par terre pour qu’elle croit que c’était sans danger. J’étais resté poli et calme. Du moins, c’est ce que je croyais. En temps normal j’aurais fais appel aux sentiments de la jeune femme. Parfois ça fonctionnait, parfois ça tournait mal. Il y avait encore beaucoup de survivants à qui l’appel à la pitié faisait quelque chose. Ils changeaient complètement d’attitude et baissait suffisamment leur garde pour que je leur pointe une arme contre la tempe et leur vole tous ce qu’ils possédaient. Mais en ce moment, de un je n’avais plus aucune arme sur moi (est-ce que j’étais con ou quoi ?) et de deux je ne survivrais jamais à une course de un ou deux kilomètres. Je ne savais même pas si j’avais l’énergie pour me mettre debout et marcher jusqu’au bâtiment voisin. Et elle semblait être la victime parfaite. Je la regardais s’approcher avec du matériel dans les mains, ne sachant plus vraiment comment réagir. J’étais en dehors de ma situation naturelle. J’étais un foutu voleur. C’était ce que je faisais pour survivre. Et tout de suite je ne pouvais rien faire. J’avais de la difficulté à avaler qu’elle m’aiderait sans rien demander en retour.

Elle m’informe que ça va piquer pour ensuite m’annoncer qu’elle devra me faire des points. Je n’avais pas quitté son visage des yeux, me disant que c’était probablement du bluff et que sa troupe allait rappliquer, me dépouillant de tout ce que j’avais et me laisser pourrir ici. Ça serait un scénario beaucoup plus plausible selon mes propres expériences. Je m’apprête à lui demander il est où le piège quand elle se met au travail, nettoyant ma plaie d’une compresse imbibé d’alcool. Je me retins de crier, ayant quand même le réflexe de ne pas ameuter tous les rôdeurs du quartier. Mais un grognement m’échappe et je fronce férocement les sourcils. La douleur vive de l’alcool à friction contre une plaie, c’est comme un souvenir d’enfance. Quand j’étais enfant, je passais mes journées à jouer dehors et à m’érafler les genoux contre le bitume ou à me faire gifler les bras par des branches d’arbres, je connaissais très bien cette sensation. Mais c’avait toujours été ma mère qui avait prit le temps de nettoyer mes blessures. C’était bizarre de repenser à ça. Je serrais les dents et recommençais à respirer lorsqu’elle eu terminée.

Elle me demanda comment je m’étais fais ça et je haussais les sourcils. Je m’étais tue depuis tout à l’heure. J’étais beaucoup plus bavard normalement. « J’avais des rôdeurs plutôt tenaces au trousse. Et j’avais le choix entre grimper une clôture pour les semer ou essayer de déverrouiller la porte d’une maison en moins de 30 secondes. J’ai choisis la clôture. » Est-ce que j’avais besoin de préciser que la clôture était munie d’un magnifique fil barbelé ? « J’ai un certain talent en ce qui concerne le crochetage de serrure, mais faut pas pousser non plus. J’ai grimpé cette fichu clôture et je me suis pris le bras dans le fil barbelé. Je sais pas ce qui c’est passé pour qu’il m’arrache le bras comme ça, il a du se coincer quelque part. » Bla bla bla. Avec moi, c’est soit le silence total, soit je n’arrête pas de piailler. Mais quand je regarde l’aiguille qu’elle tient d’une main, je ne peux m’empêcher de déverser un fiel verbal sans fin. Pas que j’ai jamais eu de points de sutures, mais c’était toujours sous anesthésie. « Vous avez déjà fait ça avant ? Je peux jouer au cobaye mais j’aimerais être avertit avant. » Ta gueule Swick. Ta gueule si tu veux pas qu’elle remballe ses affaires et dégage avant même d’avoir fait quelque chose pour ton bras. C’était vraiment les deux mots que j’avais le plus entendu dans ma vie je crois. Ta gueule. Parce que pour vendre une vieille voiture à peine fonctionnelle à un client exigeant, il faut savoir parler et trouver les bons mots immédiatement. Mais quand ce n’était pas de la vente ou des mensonges, on me priait carrément pour que j’arrête. À Bodie, on connaissait mon petit manège. Je ne pouvais pas embobiner personne. Je commençais à me dire qu’on m’y connaissait beaucoup trop justement…

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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeSam 11 Mar - 17:17


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Elle a conscience, Auregan, qu'elle prend là des risques démesurés. Mais elle ne peut pas laisser ic ce pauvre type et se barrer en sachant qu'il va se vider de son sang. Elle a de quoi l'aider, elle a de quoi arrêter le saignement, elle s'en voudrait trop de ne pas le faire. Tant pis pour la dangerosité du truc. Il propose d'abord qu'ils aillent s'installer dans un endroit moins à découvert, mais il n'est pas en état de faire le trajet ; l'affaire est réglée. Elle se contente donc de se poser à ses côtés, et de sortir de son sac tout ce dont elle aura besoin. Elle ne réfléchit plus au reste, elle se contente de redevenir la Auregan à l'époque de la guerre. A l'époque où elle avait un sac à dos et les trucs rudimentaires pour soigner les pires blessures. Pour le reste, elle verra après. Et comme c'est toujours plus rassurant pour elle, elle le fait aussi parler. Elle ne s'attendait pas à une réponse aussi détaillée, mais elle s'en contente sans poser de questions. En fait, c'est même plutôt utile pour elle d'en savoir plus. La chair est carrément ... déchirée, par endroit. Ce n'est pas beau à voir et ça risque de prendre du temps pour guérir complètement. Mais première mesure à prendre : lui éviter une infection. Elle utile donc de l'alcool et des compresses, et essaye de nettoyer tout ça. Elle sent bien qu'il souffre, et que ce n'est pas très agréable. Mais elle n'a pas mieux à sa portée, et il lui faut s'assurer qu'aucun germe ne va profiter de la situation. Il le sait sans doute, puisqu'il ne dit rien pour la faire arrêter et se contente de serrer les dents pour ne pas hurler de douleur. De son côté, Auregan reste concentrée sur ce qu'elle fait, tout en s'efforçant de lui répondre. C'est assez suspicieux de l'entendre dire qu'il est doué dans le crochetage des serrures mais elle ne dira rien là-dessus. « Je comprends mieux pourquoi la blessure est dans cet état. Le fil barbelé, ça ne pardonne pas. »

Bon, là, c'est quand même un cas particulier il a dû sacrément bien s'accrocher pour que son bras soit dans cet état. Mais elle ne va pas en rajouter une couche en lui disant ça, et doit de toute façon passer aux points de suture. Ce qui va lui demander nettement plus de concentration. Avant qu'elle ait pu se lancer pour de bon, il lui fait part de ses inquiétudes. « Bien sûr que je l'ai déjà fait. » Sinon, elle ne se lancerait pas avec autant d'entrain, si ? Enfin, elle peut comprendre ses soupçons mais il devrait plutôt accepter la chance qui se présente à lui. « Maintenant, si vous préférez, je peux ne pas le faire. Mais ça signifie laisser ça ouvert et non seulement ce sera encore plus long à guérir, mais en plus une infection finira par arriver quoi que vous tentiez. Sans compter que vous pourriez vous vider de votre sang d'ici à ce que vous arriviez à destination. » Elle parle trop, sans doute. Ce n'est pas dans ses habitudes. Mais quand ça touche à la médecine, à son boulot - ancien boulot -, elle peut très vite s'enflammer. Là, c'est le cas. Les bras toujours suspendus, elle reprend tout de suite la parole : « Qu'est-ce que vous choisissez ? » La décision repose à présent entre ses mains. Quoi qu'il décide, il a plutôt intérêt de le faire vite. Auregan n'a pas l'intention de traîner ici plus que nécessaire, et ça pourrait aussi se remettre à saigner sous peu, l'empêchant donc de faire ses points de suture dans de bonnes conditions. Elle pourrait re-nettoyer tout ça, mais cela signifierait gâcher plus d'alcool et une compresse supplémentaire ; faut pas déconner non plus, son stock est quand même assez maigre. En tout cas, elle respectera sa décision quelle qu'elle soit. Si elle fait tout ça, elle, c'est pour ménager sa culpabilité. S'il refuse, elle aura proposé et n'aura donc plus rien à se reprocher. A lui de voir.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeDim 19 Mar - 18:12

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Charlie Swick et Auregan B. Heathcliff
Et si elle mentait ? Je ne sais pas trop ce que ça changerait au final. J’imagine que j’étais mieux de la laisser faire et retrouver Bodie par la suite. Ou errer en Californie jusqu’à ce qu’un zombie me croque. Mais si elle arrivait à me réparer comme il faut, je serais en état pour retourner d’où je venais sans problème. J’aurais qu’à me reposer une nuit ou quelques jours si c’était pas assez et je serais en état de faire le chemin inverse. En espérant que ça ne s’infecte pas. Ce serait bien la pire chose qui pourrait m’arriver. Disons que je ne croulais pas sous l’équipement médical. Je n’avais que quelques bandages, de l’alcool à friction et un tube de crème antibiotique presque vide. Je trainais toujours une petite trousse sur moi dans mon sac mais justement, elle était beaucoup trop vide pour que je soigne une telle blessure par moi-même. Et j’avais jamais appris à faire des points. C’était une bonne chose à savoir et si l’inconnue disait vrai, elle avait de la chance d’avoir de telles connaissances. Si elle était médecin ou un truc dans le genre, c’était impossible qu’elle voyage seule. Les médecins faisaient tous partit d’un groupe ou était protégés par d’autres individus. Ils étaient les ressources les plus importantes post apocalyptique.

Je l’écoutais me dire qu’elle n’était pas obligé de le faire mais que ça risquait de s’infecter ou pire, je risquais de me vider de mon sang. Je savais bien les risques que j’encourais si je refusais ses services. J’étais pas con non plus. Et à l’entendre parler comme ça, je voyais bien qu’elle s’y connaissait réellement. Je la détaillais du regard, une moue incertaine plaqué sur le visage pour finir par hocher la tête. « Allez-y docteur. » Dis-je en évitant de la regarder directement dans les yeux. Je redoutais un peu le moment en fait. J’étais pas un fan des aiguilles et tout le tralala. Et pourtant j’avais passé mon adolescence à l’urgence. Quand on est menteur compulsif, c’est là que les autres vous envoie après vous avoir foutu une raclée. J’y avais fais quelques tours par le passé et ce serait pas mes premiers points de sutures. J’avais toujours détesté ça. En fait, j’imagine que personne aime ça… Ça ne m’aurait servit à rien de chercher à éviter la douleur, de toute manière je ne crois pas pouvoir avoir plus mal qu’en ce moment. Je me suis fais une sacré blessure. Si ça avait pas été de ces foutus rôdeurs qui me suivaient… J’aurais eu le temps de crocheter la serrure de la bâtisse et d’y entrer sans me risquer à escalader la clôture. Je suis pas le meilleur grimpeur dans ce bas monde. Je suis meilleur pour me cacher dans l’ombre, ne pas trop me faire remarquer et frapper au bon moment. Je suis un rusé. Peut être pas le plus rapide, mais j’arrive normalement à obtenir ce que je veux.

J’aurais aimé continuer à discuter mais je savais que c’était loin d’être le temps. Je voulais qu’elle commence le plus rapidement possible pour qu’on en finisse. Elle était généreuse d’offrir de soigner mon bras, mais je ne pouvais pas dire que je lui faisais entièrement confiance. Pas encore du moins. J’avais appris à me méfier de tout le monde. Je savais que n’importe qui pouvait me flouer, me voler et me tuer. Elle autant que les autres. Elle ne me semblait pas être quelqu’un de violent ni de manipulateur, mais ils étaient souvent les meilleurs pour cacher ce qu’ils étaient réellement. Je parle en connaissance de cause. Je lui jette un dernier coup d’œil avant de positionner mon bras afin qu’elle puisse y avoir un meilleur accès. Je me relève un peu pour être mieux assis et détourne le regard de ma blessure. Je veux bien qu’elle s’en occupe, mais pas question que je regarde. Ça ne m’intéresse pas du tout de savoir comment elle s’y prend. Je vais me passer de surveiller les manœuvres médicales. Elle a dit qu’elle l’avait déjà fait et je voyais bien qu’elle savait de quoi elle parlait, ça ne me servait à rien d’en rajouter.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeMar 28 Mar - 10:43


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Très franchement, Auregan en est encore à se demander ce qu'elle fout là, pourquoi elle fait ça. Elle aurait mieux fait de tracer sa route, de partir sans regarder une seule fois derrière elle. Mais cela ne lui ressemble pas, ce n'aurait pas été elle. Elle vaut mieux que ça, elle attend elle aussi mieux que ça de ceux qu'elle rencontre. Evidemment, c'est illusoire que de s'imaginer que d'autres, à sa place, en auraient fait de même. Mais n'est-ce pas ainsi que l'on évite de perdre toute humanité ? En gardant un certain optimiste, une certaine foi en autrui ? C'est ce qu'elle se dit, c'est ce qu'elle s'efforce de faire. Alors elle vient d'essayer de le convaincre de se laisser soigner par elle, ici même. Et il accepte, non sans arborer un air quelque peu réticent. Elle attend encore un peu, après, qu'il daigne tendre son bras. Ce qu'il fait, tournant la tête de l'autre côté. Sans doute ne veut-il pas voir le "massacre". Qui n'en est pas un, loin de là. Auregan est soigneuse mais rapide. Efficace, cela lui va bien. Elle s'occupe de son bras avec précaution, sans discontinuer dans ses mouvements. Elle le recoud rapidement, consciente que le temps leur ait compté. Il se pourrait que, à un moment ou un autre, ils soient interrompus par l'arrivée inopinée de rôdeurs, voire même d'autres survivants. A cette idée, elle redouble ses efforts pour en finir au plus vite. Il faut qu'elle parte. Il faut qu'elle finisse ça et qu'elle s'en aille, qu'elle retourne à Yosemite. Si cela lui est permis, elle évitera de discuter de cette rencontre avec Noah. Il est suffisamment inquiet et tendu comme ça, ces derniers temps. Il a la tête de ceux qui en ont trop vu, trop fait. Autant lui éviter de traverser cela en plus de tout le reste. La jeune femme accapare toute son attention pour la finalisation de son oeuvre. Mieux vaut lui laisser quelque chose de propre.

« Voilà. » Elle emballe son matériel dans des serviettes, des torchons qu'elle n'utilise que trop peu. Il faudra qu'elle stérilise tout ça, mais l'endroit n'est pas idéal pour parvenir à ça. Elle le fera une fois de retour à Yosemite, loin de lui, loin des dangers qui rôdent. Dans un autre tissu, elle enroule tout ce qui est bon à jeter, à savoir les compresses le surplus de fil. « Je panse juste ça et on peut repartir chacun de notre côté. » C'est finalement ce qu'elle attend le plus, avec pas mal d'impatience. Qu'est-ce qui lui est passé par la tête quand elle a décidé de quitter Yosemite de cette façon ? Sans réellement prévenir quelqu'un ? C'était idiot de sa part et elle s'en rend compte maintenant plus que jamais. C'est en réfléchissant à tout ça, et à tout ce qu'elle fera une fois de retour dans le parc - pour oublier cet épisode -, qu'elle dispose une compresse stérile - une nouvelle - sur la blessure désormais recousue. Elle l'accroche comme elle peut avec du scotch prévu à cet effet. « Il ne faudra pas hésiter à changer régulièrement le pansement si cela vous est possible. Et il faudra aussi retirer le fil d'ici une semaine ou deux, suffira de tirer en haut. » Ce n'est pas la partie la plus agréable de tout ça, mais Auregan sait que c'est un passage inévitable. Il pourra sans doute le deviner lui aussi ; garder un corps étranger comme un fil sous sa peau - pour la majeure partie -, ce n'est pas l'idéal. Et surtout, cela ne doit pas durer. « Si vous n'avez pas d'autre pansement, il faut au moins nettoyer régulièrement les points. » Comme toujours, il faut faire avec les moyens du bord. Auregan a été entraînée pour ça, à l'armée. Et elle ne peut que s'en féliciter aujourd'hui, parce que cela lui est de toute évidence très utile. Plus qu'elle ne le dira jamais.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeMer 5 Avr - 4:37

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Charlie Swick et Auregan B. Heathcliff
Malgré ma réticence, je me laisse faire sans dire un mot. J’ai l’habitude de cacher mes vraies émotions de toute manière, c’est pas entièrement nouveau. On fait un peu comme les animaux, on ne laisse pas transparaitre notre douleur. Et c’est mieux comme ça. Je voudrais pas avoir l’air d’une chochotte non plus. Ça fait foutrement mal mais je garde mes commentaires pour moi. Je jure dans ma tête et je sers inconsciemment les mâchoires. Si je continue de les crisper comme ça, j’arriverai plus à manger ce soir. Est-ce qu’on peut se casser les dents à force de serrer les dents ? J’imagine que non. Je tourne la tête une nano seconde pour observer le travail mais la détourne presque aussitôt. C’est drôle comme je n’ai aucun remord à blesser les autres, à leur affliger d’horrible blessures souvent assez dégueulasse et que j’arrive même pas à regarder mes propres plaies. Le sang s’est remit à couler sous la pression qu’elle met en cousant le tout, mais je sais que ça ne devrait pas durer longtemps. Je vais y survivre, encore une fois. Et j’ai eu une sacrée chance de tomber sur elle. Parce que j’y serais probablement resté. C’aurait vraiment été une mort stupide et facilement évitable. Je préférais grandement mourir d’une morsure de rôdeur ou d’une balle dans la tête qu’une infection après avoir grimpé une clôture. R.I.P Charlie Swick, mort du tétanos et bouffé par des rôdeurs passant dans le coin.

Une fois qu’elle a terminé le travail, je la regarde ranger ses trucs et tente de me relever pour n’arriver qu’à me mettre à genoux. Bon allez, lève toi. J’allais pas passer la journée par terre quand même. J’étais la cible parfaite pour n’importe quel zombie si je décidais de rester là. Lorsqu’elle a finit de panser la blessure et de s’être assuré que tout soit bien en ordre, je m’encourage mentalement et me relève difficilement, prenant appuie contre le mur derrière moi. J’essuie la sueur qui me coule sur le visage et m’adosse contre le mur. C’est au moins ça. Je l’écoute me dire que je devrai changer le pansement régulièrement et qu’il allait falloir que je retire le fil d’ici deux semaines. Je hochais la tête de haut en bas, ne pensant pas vraiment à ce que j’allais devoir faire pour entretenir cette fichu blessure.

« Je vais essayer de faire de mon mieux. J’ai pas vraiment le même genre d’équipement que vous trainez avec vous, mais je devrais survivre. Je commence à être habitué. »

Habitué de me faire vivre et d’éviter de me faire tuer. Tout était un danger de nos jours. Un rôdeur pouvait apparaitre n’importe où à n’importe quel moment. On avait tellement l’habitude que nos réflexes s’étaient grandement améliorés. Je devais avouer que j’avais encore un peu de difficulté à remarquer immédiatement les rôdeurs lorsque je me promenais en terrain inconnu. Un petit défaut qui pourrait me coûter la vie un de ces jours.

« Je devrais arriver à trouver quelque chose pour garder ça propre le temps que ça guérisse. Je croule pas sous les ressources mais ça devrait aller. » Dis-je en réponse à son commentaire sur le fait de nettoyer régulièrement la plaie.

C’est moi où je reprenais déjà du poil de la bête. J’avais omis de parler de Bodie ou même du fait que je faisais partie d’un groupe. Pas question que le mot circule dans les environs qu’un tueur se baladait dans le coin. Si elle avait une bande d’amis tout près, ils me retrouveraient en un clin d’œil et je n’avais pas envie que ma tête finisse au bout d’une pique ou pire. Depuis l’attaque de l’Angels Camp, je gardais toujours mon lieu de vie secret.

« Et bien je crois que je vous dois des remerciements doc. Sans vous je me serais probablement vidé de mon sang derrière une poubelle là-bas. Je sais pas si c’est une bonne nouvelle ou pas en fait. Me reste plus qu’à éviter les morts, les vivants et les clôtures. »

J’esquissais un sourire, trouvant ma propre blague assez drôle. Mais à part la blague, mes remerciements étaient sincères (pour une fois). Elle m’avait peut être pas carrément sauvé la vie, mais elle m’avait évité un tas de problèmes qui auraient pu survenir suite à cette blessure. Une infection, me vider de mon sang ou le foutu tétanos.

« Je sais pas d’où vous venez mais si un jour vous avez besoin d’un mécano pour réparer un moteur de quoi que ce soit, je suis votre homme. Même si j’ai pas l’impression qu’on va se revoir de si tôt. » J’haussais les sourcils et fis quelques pas vers l’avant ayant comme intention de retrouver mon sac et les armes que j’ai laissé trainer par terre. J’ai assez trainé ici.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeSam 8 Avr - 13:21


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Auregan a conscience, maintenant plus que jamais, du caractère incrédule de leur situation. Ils sont là, tous les deux, avachis par terre. Et elle recoud comme elle peut sa plaie, alors qu'ils ne se connaissent pas le moins du monde et que le simple fait de lui venir en aide la met peut-être en danger. Qu'importe, de toute façon. Elle fait ce qu'elle a à faire, parce que c'est le meilleur moyen pour elle de ne pas avoir de regrets dans un futur proche. Il aurait sans doute finit par crever, vidé de son sang, si elle n'avait pas pu lui faire ces points de suture. Quoi qu'elle ne sait pas, il est peut-être plus débrouillard encore qu'il n'en a l'air. Alors qu'ils se redressent l'un et l'autre, elle essaye de lui donner quelques conseils. Nettoyer sa plaie, changer le bandage d'ici quelques jours. Eviter de trop forcer sur son bras. Ça, ça relève de la logique alors elle le garde pour elle. Et puis, elle ne sait pas d'où il vient. Si ça se trouve, il n'aura pas les moyens de mettre tout ça à exécution. C'est ce qu'elle devine, quand il lui explique qu'il n'a pas tout ce matériel, lui. Si elle ne lui répond rien sur le coup, son cerveau, se met à fonctionner à toute vitesse. Comment pourrait-elle le laisser partir sans rien ? Autant ne pas le recoudre, s'il n'a pas de quoi veiller à ce que ça tienne et à ce que ça ne s'infecte pas ... Pas le temps d'ajouter quoi que ce soit, qu'il la remercie. Elle se contente de hocher la tête, pas très à l'aise quand il s'agit de se faire complimenter. C'est ce qui était bien, de travailler dans les urgences : il n'y avait pas vraiment de gratitude de la part des patients, ni même des familles. Les patients étaient, le plus souvent, inconscients. Et les familles trop sur les nerfs pour penser à ça. Ça l'arrangeait bien. Un hochement de tête, donc, et le tour est joué. Un petit sourire aussi, histoire de ne pas passer pour la pire des enflures. Il ne sait pas d'où elle vient et ... Elle ne sait pas non plus d'où il vient. S'il est seul, ou dans un groupe.

Elle ne sait pas si cela a une grande importance. Probablement pas. De toute façon, ça ne change rien au fait que cette rencontre risque de rester unique. Alors, plutôt que de tergiverser plus longtemps, elle fait glisser son sac devant elle et fouille dedans pendant quelques instants. Pendant que lui est en train de récupérer ses affaires - elle garde un œil sur lui, d'ailleurs, toujours un peu méfiante -, elle sort de son sac les anesthésiants pour animaux trouvés un peu plus tôt. Elle lui tend son unique boîte. « Prenez ça. Si la douleur se fait trop forte, vous pouvez prendre une moitié de cachet. Mais pas plus d'un complet par jour, vous seriez dans un sale état. » Mieux vaut ne pas trop lui en dire là-dessus, il refuserait peut-être ne serait-ce que de s'essayer à une moitié de cachet. Enfin, c'est peut-être mieux comme ça, parce que ça craint réellement d'en prendre trop. « Et voilà de quoi vous refaire un pansement d'ici quelques jours. Pour les points de suture, vous saurez comment les retirer ? » Peut-être bien qu'il aura quelqu'un pour l'aider, s'il est dans un groupe. Mais de ça, elle ne peut pas être sûre. Il n'a pas l'air décidé à s'étendre sur le sujet et elle non plus, par extension. Son instinct, heureusement, ne la laisse pas tomber et ne la laisse pas faire n'importe quoi. S'il ne dit rien là-dessus, c'est qu'il a ses raisons. Et elle n'est pas certaine de vouloir savoir lesquelles. Quoi qu'il en soit, elle lui donne deux compresses stériles et un petit flacon de désinfectant. Elle ne veut pas imaginer qu'elle est en train de faire diminuer ses réserves, juste qu'elle exerce ce pourquoi elle est encore là. Un boulot qui n'en est plus un, mais qui a le mérite de lui permettre de se rendre, et sentir, utile. « Je n'ai pas de voiture actuellement, mais merci pour la proposition. » N'est-ce pas une information sur l'emplacement de son campement, qu'elle vient de lui donner ? Sans doute. Il saura qu'elle n'est pas installée loin d'ici. Mais elle chasse cette idée de sa tête sitôt formulée. Il va repartir de son côté, et elle aussi. Et elle lui est venue en aide, fidèle à ses principes. C'est tout ce qui compte.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeMer 12 Avr - 0:37

THE LEFTOVERS
Charlie Swick et Auregan B. Heathcliff
J’ai presque l’impression de reprendre du poil de la bête juste en ajustant mon sac à mon dos. J’avais cru que ma dernière heure était arrivé tout à l’heure. Je finirais par me vider de mon sang et me transformer en rôdeur à mon tour. C’était peut être pas si mal en fait. De mourir et de se transformer en mort vivant je veux dire. Ce serait un peu comme jouer dans le vidéoclip Thriller de Michael Jackson. Mais comme l’a dit Aristote ; entre deux maux il faut choisir le moindre. Donc je choisis d’endurer quelques points de suture et revoir la lumière du jour demain matin en me réveillant. C’est pas si mal en fait. J’ai encore bien des gens à faire royalement chier, des trucs intéressants à voler et des crânes de rôdeurs à fracasser. C’est une vraie passion dans ma vie, leur défoncer le crâne. Ils ont bien ce qu’ils méritent après avoir passé des années à dévorer tous les survivants qu’ils rencontraient. Je crois que je déraille. Ça doit être tout ce sang que j’ai perdu. Bref, je secoue un peu la tête pour remettre mes idées en ordre et me penche pour reprendre des armes que j’ai laissé trainer par terre. Je suis en train de me demander si je ne pourrais pas lever mon arme et la pointer sur le toubib. La menacer gentiment de me refiler tout ses trucs et repartir tranquillement d’où je viens. J’évalue cette option dans ma tête, les yeux fixés sur le sol, une arme en main. Je suis encore en pleine réflexion quand elle s’approche et me tend une boite de médicament. Interloqué, je regarde quelques secondes la boite qu’elle me tend, pour finir par la prendre de ma main libre. Je ne sais pas trop ce que ça dit ni ce que c’est réellement mais je dois bien pouvoir lui faire confiance maintenant non ? Et moi qui avait voulu les lui prendre de force. Est-ce que ce serait aussi facile ? Est-ce qu’elle donnait souvent des trucs comme ça à des étrangers ? Je me demandais d’où elle venait pour être aussi peu méfiante. Sourcils froncés, je levais les yeux vers elle. Non mais sérieusement elle venait d’où ? Un docteur qui apparait de nulle part, soigne ma blessure et m’offre des médocs ? C’est Noël ? Parce que je me souviens plus vraiment de la date.

« J’vais faire attention promit. » Répondis-je en rangeant les médicaments dans mon sac à dos. Manquerait plus qu’à ce qu’on me les vole. Puis elle me refile également des pansements propres que j’accepte sans rechigner. Je suis qui pour dire non à des trucs gratuits ? Et c’est même pas du vol ! J’hoche la tête à sa question concernant les points de sutures. « J’dois avouer que je l’ai jamais fait. Mais j’ai vu quelques personnes le faire. J’imagine que je devrais arriver à le faire moi aussi. Ça me semble pas bien compliqué. » C’était que des points de suture après tout. J’aurais qu’à tirer vers le haut et ça sortirait tout seul non ? Et c’est pas comme si ça pouvait faire aussi mal que lorsqu’elle les avait mit en place. Elle me donne également des compresses et du désinfectant. Une fausse expression de gratitude s’affiche sur mon visage. Comme si je n’y avais pas accès à Bodie. Comme si j’étais un idiot survivant seul contre tous avec presque rien. J’enfournais le tout dans mon sac et le refermais précipitamment. « Merci beaucoup doc. C’est pas souvent que j’ai de l’aide comme ça. Normalement j’évite les autres survivants. Y’a des fous furieux là dehors et je préfère pas les rencontrer. Et vous m’avez été d’une aide précieuse. Merci. » C’est bon, t’en as assez dit. Pas besoin d’en faire trop non plus.

La jeune femme me répondit qu’elle n’avait pas de voiture. Ça ne me fit pas particulièrement tilter, je me dis seulement qu’elle devait voyager avec un groupe ou quelque chose dans le genre. Mais ne m’aurait-t-elle pas avertit que possiblement d’autres survivants nous auraient rejoint pendant qu’elle me soignait ? Ou qu’elle devait les retrouver bientôt ? Je remettais mon sac à dos en place, faisant attention de ne pas frôler ma blessure. Je rangeais les armes que j’avais laissé par terre tout à l’heure et mon regard se fixa sur elle de nouveau. « De toute façon, y’a pas moyen d’être discret quand on se promène au volant d’une bagnole. Ça fait longtemps que j’ai abandonné la mienne. Question d’essence aussi… C’est pas très évident à trouver. » Je ne sais pas si elle m’avait mentit concernant la voiture ou concernant autre chose qu’elle m’avait dites. Mais il y avait une chose qu’elle ne saurait probablement jamais. C’était que si elle ne m’avait pas refilé elle-même le stock, je lui aurais fais les poches moi-même. Heureusement pour elle, je savais rester civilisé quand on me donnait ce que je voulais, même sans le savoir.

« Et bien doc. Je crois que s’est ici qu’on se quitte. Malheureusement, je peux que vous remerciez pour vos services. J’aimerais bien vous le rendre un jour, mais y’a de bonnes chances pour qu’on ne se revoit jamais. » Je grimaçais comme démonstration de ma fausse déception au fait de ne jamais pouvoir lui rendre la pareille. Comme c’est dommage. « Adios ! Faites attention à vous ! » Lui dis-je en lui faisant un signe de la main pour faire quelques pas de reculons et reprendre mon chemin comme si de rien n’était. Mais cette fois je ne me vidais plus de mon sang et j’arriverais à Bodie dans le temps de le dire. À moins que je ne décide d’investiguer davantage les environs et peut être découvrir d’où le doc venait. Peut être se terrait-elle tout près d’ici. Encore là, ça pourrait prendre des jours avant de voir quelque chose d’intéressant. Ce serait mieux pour moi de rentrer au bercail et de me reposer un peu après cette aventure.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) [TERMINE] THE LEFTOVERS (ft. Charlie) Icon_minitimeDim 16 Avr - 23:41


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Très franchement, Auregan ne sait toujours pas quoi penser de tout ça. A-t-elle bien fait ? Aurait-elle dû agir autrement ? S'il y a bien une chose dont elle est certaine, c'est qu'elle ne le regrettera pas. De s'être arrêtée, de lui être venue en aide. C'est si elle s'en était allée l'air de rien, que ça l'aurait longuement travaillé. Mais non. Elle a fait ce qu'elle pensait juste, et tant pis pour le reste. Elle n'arrive pas à dire, cependant, s'il a l'air méchant ou non, ce mec. Se pourrait-il que, finalement, il trouve un moyen de lui faire regretter sa compassion et l'aide apportée ? Non, elle ne veut pas y croire. Et encore moins y penser. Ce serait se rendre dingue en se basant sur des suppositions sans queue ni tête. Elle ne peut pas se le permettre. A ce qu'il lui dit, elle se contente de hocher la tête la plupart du temps. Puis elle lui demande s'il saura retirer les points de suture, d'ici quelques jours. Sa réponse est loin d'être satisfaisante, mais Auregan saura sans contenter. L'aider, pourquoi pas. Mais en faire trop, faut pas rêver non plus. « Si nécessaire, faudra pas hésiter à couper le fil avec un couteau ou des ciseaux. » C'est toujours mieux que de tirer dessus comme un barbare jusqu'à ce que les points cèdent. M'enfin, elle a fait ce qu'elle avait à faire, à lui de se débrouiller avec ça à partir de là. La conscience d'Auregan la laissera tranquille, c'est l'essentiel. Auregan lui tend ce qu'il lui semble nécessaire de lui donner : des pansements, et aussi quelques cachets pour calmer la douleur si celle-ci devient trop intense. Elle ne peut pas faire mieux, mais c'est déjà pas mal. Elle sait, dans le fond, que beaucoup se seraient contentés de détourner le regard et de repartir d'où ils venaient. Il y en a même certains, c'est sûr, qui auraient profité de la blessure de ce type pour prendre tout ce qu'il a sur lui, ses armes y compris. Auregan n'est pas de ces personnes là. Elle est droite, et correcte. C'est sans doute un défaut qui pourrait lui coûter cher mais elle est comme ça, et elle refuse de changer.

Du moins, de trop changer. A quoi bon ? Tant qu'elle prend un minimum de précautions - genre ne pas dévoiler où se trouve son camp, combien de personnes sont là-bas, ce qu'ils y possèdent, etc -, elle ne voit pas où est le problème. Bon, elle en a peut-être trop dit en lui dévoilant qu'elle n'a pas de voiture. Mais il ne lui semble pas lire quoi que ce soit sur le visage du brun qui lu signifie qu'il a pris bonne note de cette information. Elle refuse, de toute façon, de devenir paranoïaque. « C'est sûr qu'il n'y a pas que du positif à avoir une voiture. Parfois, marcher est préférable. » Souvent, même. Elle se rattrape comme elle peut, tout en ayant conscience que c'est trop tard pour ça. A l'heure qu'il est, il doit déjà se douter que son campement n'est pas loin. Parce qu'elle n'a rien de la première venue qui traîne seule. Cela doit se lire sur son visage, et jusqu'aux habits qu'elle porte. Enfin, qu'importe. Elle ne veut pas croire qu'elle le regrettera, et que ce mec deviendra une menace potentielle pour Yosemite. C'est peut-être stupide, mais c'est comme ça : elle a gardé sa foi en l'humanité. Enfin, un peu de sa foi en l'humanité. Et, croyez-le bien, c'est déjà beaucoup. « Faites attention à vous également. » Comme adieux, cela suffit amplement. Auregan n'a jamais été démonstrative avec qui que ce soit, alors encore moins avec un parfait inconnu. Qu'elle vient de tirer d'une piteuse situation, mais un inconnu tout de même. Elle reste quelques secondes immobile, Auregan. Le temps de s'extirper de ses pensées, et le temps aussi de s'assurer qu'il part bien de son côté. Puis elle tourne les talons et s'éloigne à pas mesurés, l'oeil et l'oreille aux aguets. Autour d'elle, aucun bruit. Et les pas du mec s'éloignent pour de bon. Un dernier regard autour d'elle, et elle se met à trottiner. Vite, retourner à Yosemite. Et tout oublier de cet épisode. Il ne lui semble pas avoir quoi que ce soit à se reprocher dans cette histoire, de toute façon.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.



RP terminé. cara
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