It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou.
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It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou.

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Conrad Williamson

Conrad Williamson
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× Âge du perso : : Trente-six ans, et toujours aussi sexey.

× Caravane + colocataires : : Caravane 7A, en compagnie d'Anissa, Ambroisie, Apolline et Matthew.

× Poste assigné : : Il ne sait pas trop ce qu'il fout là, mais bon... Il est assistant au vignoble.

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MessageSujet: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeDim 8 Mai - 7:41


*--_ IT'S CLEAR NOW _--*
WE ARE CURSED TO THE BONES
AILEEN AND CONRAD ⋆ Don't shead a tear now, stand near to me, don't look, be brave. Through all the dust it becomes clear, you will always be my heart. There's no death, no end of time when I'm facing it with you.





Il commençait à faire vachement chaud à San Francisco, et depuis le temps j’avais perdu le compte des jours et des mois, mais il n’y avait qu’un mois de juin pour nous envelopper de cette chaleur collante. Au moins, l’hiver était passé, bien qu’on eût trouvé beaucoup de couvertures et qu’au final, c’est plutôt moi qui grelotait, la blonde étant habitué à plus froid, elle qui vient du nord. Je me délaisse de la fenêtre, lui lançant un regard, elle dormait toujours et semblait paisible ainsi. Ça m’arrache un doux sourire, avant que je ne me tourne à nouveau pour regarder à l’avant. Il y avait deux infectés contre les grilles qui  ne se fatiguait pas à foncer dedans depuis au moins deux bonnes heures et c’est seulement là que je me décide à descendre du rebord de la fenêtre, sortant de la chambre d’Aileen en essayant de faire le moins de bruit possible, empruntant le grand escalier et atterrissant dans le hall. Je passe rapidement la porte, essayant toujours d’être silencieux. Cette grande maison silencieuse rendait le moindre faux pas plus bruyant qu’une horde d’éléphants. Elle était impressionnante et gigantesque, mais après toute ces semaines je m’y était  habitué et j’avais d'ailleurs déjà visiter toutes les pièces de la maison. On s’ennuyait de plus en plus, et l’idée que tout s’arrangerait, qu’on entendrait une voix à la radio qui nous dirait que les autorités ont repris la situation en main, devenait de plus en plus improbable, illusoire. L’ambiance devenait triste alors qu’on perdait doucement espoir d’un jour retrouver nos familles, nos amis, et notre vie, mais au moins, nous n’étions pas seuls, on s’avait l’un l’autre, et on avait également cette maison et ce grillage, qui nous empêchait de faire de mauvaises rencontres.

Je me dirige à l’arrière de la cour, récupérant la hache que j’y laisse pour le bois, retournant à l’avant et m’approchant des grillages. Je m’occupe du premier, un homme d’une soixantaine d’année, les cheveux sel et poivre, portant un t-shirt jaune abordant ce que je crois être le logo des scouts du coin, les grupo. Je ne pourrais jamais oublier cette souris-loup, vachement flippante, qui a été désigné comme mascotte pour le petit groupe de gamin. Mon cousin en avait fait partit plus jeune et ne voulait plus se séparer de ce foutu t-shirt, il l’avait porté pendant trois bons mois consécutifs, avant de changer de passion comme il le faisait sans cesse. Empoignant la hache de mes deux mains, je la plante sèchement dans le crâne de l’homme, posant mon pied sur la grille pour ensuite la retirer. Une fois les deux rôdeurs à terre, je décide de faire le tour de la propriété, m’assurant qu’il n’y en avait plus aucun autour pour l’instant. Je m’arrête ensuite à l’arrière, coupant un peu plus de bois même si on n’en manquait pas spécialement, surtout que les nuits étaient de moins en moins fraîches et qu’on n’allumait plus vraiment de feu à la cheminé du salon principal. Je rentre donc les deux bras pleins de bûches que je dépose prêt de la cheminé sombre. Je me déplace vers la cuisine et cherche dans les tiroirs la dernière boîte d’allumette qu’on avait pu trouver, allumant une chandelle pour me promener, au risque de m’emmêlé les pieds autrement.

D’ailleurs, les conserves se faisaient de plus en plus rare également, on avait même décidé de faire plus attention et d’économiser maintenant, malgré les protestations de mon estomac. Parlant de bouffe, je tuerais pour des biscuits et un grand verre de lait, mais il ne restait plus rien pour en faire depuis longtemps, bien que j’en avais profiter pendant les premières semaines. Elles avaient d’ailleurs été plutôt joyeuses, trouver cette immense maison vide qui en plus était entouré de grillages protecteurs avaient été très encourageant, vu les événements qui avaient précédés, mais plus les jours avançaient et plus les messages radios se faisaient rares, s’espaçaient et n’annonçaient plus que des mauvaises nouvelles. On s’était battu longtemps contre le désespoir, mais aujourd’hui ça serait presque être irrationnel de toujours croire qu’une solution tomberait du ciel ou qu’on pourrait rester ici éternellement… L’idée de sortir, d’aller au-delà de ces grillages, me faisait peur, d’autant plus si la blonde m’accompagnait et je savais qu’elle ne laisserait pas me laisser y allez seul, et ce moment était inévitable malheureusement, à moins qu’un message miracle ne soit diffusé,  annonçant un refuge sécuritaire pour survivants ou des mesures de sécurité mise en place par les autorités, nous serons forcés de sortir pour se rapprovisionner, un jour ou l'autre…

Je fais un petit tour du rez-de-chaussée, montant ensuite à nouveau à l’étage, je passe proche de la chambre d’Aileen, mettant ma main devant ma bougie pour ne pas la réveillé à cause de la lumière que celle-ci projetait, mais je suis surpris de voir que son lit est vide. Je fronce les sourcils, marchant vers la mienne. Je pousse doucement la porte, mais elle était tout aussi vide que la précédente. Je me retourne, passant près des escaliers mais m’éloignant plus loin vers les autres pièces du deuxième étage. « Aileen? » appelle-je, projetant ma voix sur tout l'étage et poussant la porte d’une autre chambre qu’on n’utilisait pas, ne tombant toujours pas sur la blonde.


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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeLun 16 Mai - 1:51

It's clear now, we are cursed to the bones

Il n'y a pas à dire, leur nouvelle vie est contraignante. Mais comment pourrait-elle ne pas l'être ? Ils sont obligés de rester confinés. Ils n'ont plus de contact avec l'extérieur. Ils ne sont plus les mêmes non plus. Plus les jours passent, et plus Aileen se sent perdre patience. Elle sait, pourtant, qu'il lui faut attendre ; ils ne peuvent tout simplement rien faire d'autre. Chaque jour, elle écoute la radio, essaye de capter un message qui serait synonyme d'espoir. Mais c'est à chaque fois un immense sentiment de déception qui l'envahit. Parce que rien ne vient, parce que rien ne change. Leur routine s'est installée, et elle est on ne peut plus reconnaissante de pouvoir la partager avec quelqu'un. Avec quelqu'un qui lui est cher, qui plus est. Elle n'aurait pas pu espérer meilleur colocataire que Conrad. Elle aimerait, bien sûr, être auprès de ses proches, mais Conrad se révèle être un fabuleux compagnon d'infortune. Ils n'avaient, finalement, jusque-là partagés que peu de têtes-à-tête. Et les voilà qui passent désormais chacune de leurs journées ensemble. Cela pourrait devenir lassant mais ils sont dans une telle situation qu'ils n'ont pas d'autre solution que celle de se serrer les coudes ... Qu'importe les difficultés qui se présent à eux, qu'importe les moments de déprime, et les pertes d'espoir. Ils sont ensemble, et c'est tout ce qui compte. Sauf que cela ne suffit pas. Parce que, au-delà du mental qui déraille, du désespoir qui s'empare d'un un peu plus à chaque jour qui passe, il y a aussi tout le reste. Il leur faut manger, boire, essayer de se doucher comme il peut. Ils récupèrent l'eau de pluie quand ils le peuvent, et ils puisent dans toutes les ressources qu'il y a dans cette baraque immense.

Pour l'instant, ils s'en contentent. Mais cela s'ajoute au désespoir. Et Aileen se voit maintenant trop souvent stresser, être nerveuse. Comment feront-ils quand leurs réserves ne seront plus ? Comment feront-ils pour rester vivants quand la pluie cessera de tomber sur de trop longues durées, faute à l'été qui pointe le bout de son nez ? Elle ne sait pas. Et cela lui pèse. Cela impacte sur ses nuits devenues trop courtes. Son sommeil est perturbé, et elle vient d'ailleurs de se réveiller après un cauchemar. Elle n'aura que trop peu dormi, cette nuit. Il faut vraiment qu'elle discute avec Conrad de ses inquiétudes à propos de leurs réserves. Il faut qu'elle discute avec lui de ce qu'il convient qu'ils fassent. Rester là ? Partir à la recherche de bouffe ? Elle ne sait pas comment ils peuvent faire, et cela l'inquiète. Elle verra plus tard, elle en parlera avec lui. Pour l'instant, il faut qu'elle le retrouve. Le sujet principal de son cauchemar, ce n'était pas les réserves - bien que cela aurait très bien pu l'être -, c'était sa famille. Ses amis. Le monde entier. Ils ne peuvent quand même pas être les seuls à avoir survécu à tout cela, hein ? Elle ne parvient pas à y croire, elle ne veut pas y croire. Et pourtant, l'inquiétude est là, plus présente que jamais avec les images de son cauchemar qui défilent encore derrière ses paupières lorsqu'elle ferme les yeux. Sa mère se faisant attaquer par le rôdeur tué par Conrad, dans la voiture il y a quelques mois en arrière. Sa sœur se faisant attaquer par leur mère, défigurée et transformée en l'une de ces ... choses.

Conrad. Il faut qu'elle trouve Conrad. D'un pas rapide, Aileen descend au rez-de-chaussée. Elle fouille les pièces une à une, ne le trouve pas. Est-il possible qu'elle l'air raté ? Ou, pire, qu'il soit parti sans la prévenir ? L'idée, saugrenue et sortie du nul part, fait son chemin. Alors qu'elle n'a aucune raison de penser ainsi ; cela fait des mois, après tout, qu'ils sont là, il n'y a pas de raison pour que cela change en un claquement de doigts. Alors elle tend l'oreille, le cœur battant la chamade malgré tout. Mais non, il n'aurait pas fait ça. Et s'il lui était arrivé quelque chose ? Non, bien sûr ... Son inquiétude grandissante la fait avoir des mouvements plus précipités, moins organisés. Et c'est avec un infini soulagement que, finalement, elle entend la voix de Conrad, à l'étage. Au niveau des chambres, et notamment de la sienne. Visiblement, ils se sont ratés de peu - à croire que c'est vraiment leur truc -. Toujours un peu angoissée - le trop plein commence à la submerger -, elle le rejoint à pas rapides. « Conrad. » Elle se rapproche de lui, jusqu'à, finalement, être à sa hauteur. « Je ne te trouvais pas en bas. » Pas besoin d'en dire plus, il doit deviner à quel point elle s'est inquiétée. Et, d'ailleurs, elle lit dans ses yeux que c'est son cas, à lui aussi. Il s'est inquiété. Il ne la trouvait probablement pas, de son côté. Alors, pour se rassurer, pour essayer d'effacer les quelques minutes qui viennent de s'écouler, elle le prend dans ses bras, enroulant ses bras autour de son torse et y posant sa tête par la suite. « Cauchemar. » Là encore, pas besoin d'en dire plus : il comprendra. Parce qu'ils se comprennent.


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Conrad Williamson

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeVen 27 Mai - 8:27


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Rien ne peut lui arriver Conrad, il y a les grillages, elle est quelque part dans la maison, elle s’est réveillée, elle t’a peut-être cherché, relaxe, respire. C’était censé m’aider? Peut-être, mais finalement pas vraiment. C’était peut-être con, mais mon cœur s’emballait malgré-moi, même si ma tête me répétait que c’était impossible, que je venais tout juste de faire le tour du grillage en plus de ça, sauf que je n’aimais pas ne pas savoir où elle était… Avec toutes ces mauvaises nouvelles qu’on a entendues ces derniers mois et l’espoir qui peinais à rester présent, qui était plus faible de jour en jour malgré à quel point on souhaitait bercer nos craintes dans les illusions, se dire que tout s’arrangerait, que ce n’était qu’une mauvaise passe, que nos familles étaient en sécurité et en vie. La blonde était la seule chose qu’il me resterait si nos pensées sombres avaient raison, que le monde avait disparu, que toutes les personnes qu’on connaissait n’étaient plus, c’était à elle que je me raccrochais, je ne pouvais pas la perdre, c’était impensable, je ne survivrais jamais seul, je le savais. Alors je continue à la chercher, paniquant un peu plus à chaque pièce que je retrouve vide de vie. J’allais la rappeler à nouveau lorsque j’entends finalement sa petite voix me répondre. Je sens tous mes muscles se détendre immédiatement, même si je sens qu’elle s’était autant inquiété que moi. Je me sens donc moins seul et moins stupide, c’était encore là la preuve que je ne pourrais jamais continuer sans elle, et de toute façon je ne voyais pas pourquoi j’aurais envie de continuer de vivre si je n’avais plus personne, si c’était pour vivre dans la douleur, la solitude et marchant parmi les morts.

La blonde m’enlace et ce simple geste me permet de chasser toutes ces pensées de ma tête. Je ferme les yeux, l’enroulant de mes bras dans un cocon protecteur, posant une de mes mains contre ces cheveux blonds et l’autre sur son dos après avoir déposé ma bougie. Je l’avais vu pendant si longtemps sur un écran d’ordinateur, j’avais pendant si longtemps entendu sa voix d’un téléphone, et pourtant on c’était rapprocher si facilement, si naturellement. On n’avait même pas à se poser des questions, à hésiter. J’avais l’impression qu’on avait déjà passé toute une vie proche ainsi l’un de l’autre, dans la même ville. On avait une relation profonde mais, la distance graphique l’obligeant autrefois, on ne s’était rapproché que d’âmes. Au début, c’était spécial d’être enfin capable de l’enlacer, ce n’était pas l’envie qui manquait avant. Ça faisait maintenant quelques mois que j’en était capable, mais c’était toujours aussi bon, toujours aussi réconfortant. C’était elle qui avait voulu du réconfort en se collant contre moi, mais elle m’en offrait pourtant elle aussi en retour. « Cauchemar. » Je grimace un peu, n’aimant pas la savoir malheureuse, mais malheureusement je ne pouvais pas y changer grand-chose, c’était compréhensif au vu de la situation… Alors le mieux que je pouvais faire c’était être là pour elle et l’écouter dans ces moments difficiles, tenter du mieux que je le peux de les rendre moins douloureux. Je me sépare un peu d’elle, juste assez pour plonger dans son regard bleu. « Chocolat? » lui propose-je, lui souriant tout de suite. Mon rôle c’était de lui remonter le moral, pas de lui montrer que ça me rendait triste tout ça ; même si elle le savait déjà, bien évidemment. C’était ce que ma mère faisait pour moi lorsque j’étais jeune et que je faisais des cauchemars. On descendait toujours en bas et elle me faisait un chocolat chaud, je finissais par m’endormir à nouveau, la tête sur ces genoux et ces doigts dans mes cheveux. Lorsqu’elle avait fait son premier cauchemar, j’avais donc tout de suite eut le réflexe de lui proposer la même chose, sachant que c’était ce qui me faisait me sentir mieux avant. J’en faisais aussi, mais je n’inquiétais pas Aileen avec ça, pas lorsque ce n’étais pas nécessaire, qu’elle ne s’en rendait pas compte. De toute façon, très souvent, j’ouvrais les yeux et la simple image de la blonde endormit me rassurait et me calmait, même si ça n’effaçait en aucun cas les images horribles qui avaient défilé derrière mes yeux.

Je récupère ma bougie et l’entraîne en bas, je pose celle-ci contre la cheminée et attrape la couverture qui traînait sur le canapé, l’ouvrant et la posant sur les épaules de la blonde, passant ensuite mes mains prêt de son cou pour tirer sur ses cheveux délicatement et les faire tomber à nouveau par-dessus la laine, lui souriant un peu. Je ne savais pas exactement pourquoi je jouais constamment avec ces mèches blondes, mais heureusement Aileen ne s’en plaignait pas. « Je vais chercher ce qu’il faut, installe-toi » propose-je avant de me diriger vers la cuisine avec ma chandelle, en allumant une autre au passage dans le salon pour qu’elle ne se retrouve pas complètement dans le noir. Je récupère la bouilloire et la remplis d’eau, posant ensuite la main sur la poudre de cacao. Il n’en restait pas beaucoup, seulement pour une tasse, et c’était l’avant dernier pot, déjà… Après, je serrais forcé de trouver quelque chose d’autre, puisque même si on sortait pour se rapprovisionner, ce n’étais même pas sûr qu’on tomberait sur plus de cacao et même si c’était triste à dire, ce n’était malheureusement pas dans nos priorités, c’était du luxe et rien d’autre.


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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeMar 31 Mai - 11:26

It's clear now, we are cursed to the bones

Le cauchemar que vient de faire Aileen n'est pas différent de ceux qu'elle fait habituellement. Beaucoup de sang, de cris, et surtout ses proches. Tous morts, sauf sa petite sœur qui s'avance vers elle les yeux livides et des grognements terrifiants s'échappant de sa gorge. Elle vient pour la bouffer et, plutôt que de la tuer, Aileen s'éloigne. Mais où qu'elle, quoi qu'elle fasse et dise, Aelisia la poursuit toujours. Elle a beau grimper, escalader, changer de direction, il n'y a rien qui puisse l'empêcher de rester derrière elle. Heureusement, elle se réveille toujours avant d'avoir pu être mordu mais rien ne dit que cela se passerait ainsi dans la réalité. En fait, dans la réalité, Aileen ne sait même pas si sa soeur est toujours en vie, ou bien si elle est devenue l'une de ces choses. C'est peut-être cela, finalement, le plus dur : ne pas savoir. Et se sentir impuissant. Parce qu'Aileen, ainsi que Conrad, n'ont plus le choix : ils doivent rester dans cette maison. S'ils se risquaient à tenter leur chance ailleurs, rien ne dit qu'ils s'en sortiraient sur le long terme. Aileen aimerait savoir si sa famille est en vie, mais elle sait que c'est également le cas de Conrad. Ce serait égoïste de sa part de trop se lamenter, ou de tenter l'impossible en sortant pour les retrouver. Elle ne le fera pas. Mais pour le coup - et comme cela lui arrive de plus en plus souvent à mesure que l'espoir s'atténue -, elle a besoin de Conrad. De son soutien, de sa présence. Et, comme toujours, il ne lui en tient pas rigueur. Il se montre bel et bien à l'écoute. Elle ne dit pourtant pas grand chose, mais c'est ainsi entre eux : ils n'ont pas besoin de parler. Ils se comprennent quoi qu'il advienne. A la question du jeune homme, elle hoche la tête vivement. Un chocolat, voilà exactement ce dont il a besoin.

C'est assez ironique, quand même, de se dire que Conrad la comprend mieux que personne. Ils ont, certes, passé pas mal de temps ensemble dans cette maison, mais avant cela ils ne s'étaient vus qu'une fois ... En chair et en os en tout cas. Parce qu'ils se voyaient à travers des webcams, des photos. Ils se parlaient via leur téléphone, via tous les réseaux sociaux sur lesquels ils étaient. Et tout s'est rapidement, et tout naturellement, mis en place entre eux. Ils se comprennent si bien que c'en est effrayant parfois. Ou rassurant. Ou un peu les deux. C'est sans se poser de question qu'Aileen se laisse entraîner dans les escaliers, puis dans le couloir qui les mènera, elle le sait, au salon. C'est dingue, comme elle lui fait une confiance aveugle. C'est dingue, comme il est devenu le centre de son univers en si peu de temps. Bon, il l'était déjà un peu - voire même beaucoup - autrefois, il est vrai. Mais c'est pire encore depuis qu'ils sont installés dans cette maison. Elle est faible sur bien des points, et elle ne sait franchement pas comment elle s'en sortirait sans lui. Voyez comme il prend soin d'elle, l'enroulant dans une couverture pour qu'elle se sente plus à l'aise - en même temps c'est vrai qu'il ne fait pas chaud ces temps-ci -. Il se montre même très précautionneux, allant jusqu'à refaire passer ses cheveux par dessus la couverture. C'est agréable, trop agréable peut-être, d'être ainsi aidée. Mais Aileen ne s'en plaît pas, elle a de la chance de l'avoir. Beaucoup de chance. « Merci. » Elle lui offre un sourire tendre, qu'il verra peut-être à la lueur de la bougie qui les éclaire légèrement. Même ça, c'est devenu un luxe. Sauf erreur de sa part, il ne leur en reste pas énormément ...

Mais elle ne veut pas y penser pour le moment. Elle veut juste profiter, et se détendre. Est-ce trop demandé ? Quoi qu'elle y a tout de même un accès assez simple. La question des zombies ne se pose pas trop, dans cette maison. Il faut tout juste s'inquiéter de trouver de quoi manger, boire, se réchauffer. Les couvertures se font nombreuses, puisque la maison est assez grande, ils ont une chance dingue. Et elle s'en rend compte, même si elle a parfois le sentiment de jouer les ingrates, de ne pas en profiter assez ... Mais c'est que le temps lui semble passer extrêmement vite, et, paradoxalement, parfois une heure lui paraît durer des jours. Tout dépend, en fait, de la présence de Conrad. Et de ce qu'ils font de leur temps. Ils trouvent généralement le moyen de s'occuper, de garder leurs esprits focalisés sur une tâche bien précise plutôt que de se laisser aller à divaguer sur des sujets délicats. Il n'y a que la nuit, quand Aileen se retrouve seule dans sa chambre, que ses pensées prennent des tours dangereux. Parce que Conrad n'est pas là, à n'en pas douter. Elle a développé une dépendance à lui qui pourrait lui faire sacrément peur s'ils n'étaient pas à l'abri entre ces quatre murs ... La question ne se pose pas pour l'instant mais il lui paraît très clair qu'elle ne peut plus se passer de lui et de sa présence. Son absence lui est inconcevable, et lui serait insupportable. « Tu t'en sors ? Besoin d'aide ? » Elle ne crie pas, mais parle juste assez fort pour qu'il l'entende, depuis la pièce voisine. Voyez un peu comme la dépendance qu'elle a développée pour Conrad est très forte - comment fait-il pour ne pas s'en rendre compte d'ailleurs ? -, elle n'est pas capable de supporter une absence pourtant courte. Heureusement qu'elle sait jouer les impatientes, cela lui évitera d'avoir à trop se poser de questions sur la réelle nature de ce qu'elle ressent pour Conrad en plus de le voir, lui aussi, s'en poser. Leur vie est très bien comme ça, il faut qu'elle continue sans changer d'un iota.


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Conrad Williamson

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeJeu 9 Juin - 5:37


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La bouilloire se met à crier rapidement et je la retire du feu, fermant le rond et posant l’objet chaud plus loin. J’ouvre le pot de cacao et laisse tomber les dernières miettes dans la tasse que j’avais sorti pour elle, laissant ensuite l’eau bouillante couler et faire fondre doucement la poudre, prenant sa couleur. « Tu t'en sors ? Besoin d'aide ? » Je souris un peu, secouant le liquide chaud à l’aide d’une cuillère. « J’arrive ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. J’attrape la tasse, ne prenant même pas la peine de ramasser tout de suite le bazar que j’avais fait à la cuisine et retournant au salon. Ma mère avait essayé de m’apprendre à cuisiner d’une façon productive, mais ça n’avait jamais vraiment marché. Je savais cuisiner, mais pas proprement, même quand je me faisais que de simples toasts je foutais le bordel comme si je venais de faire un repas pour trente personnes ! Alors n’imaginer pas lorsque je me décidais à faire du gâteau, on retrouvait de la farine partout pendant une bonne semaine. Ces pensées me font premièrement sourire mais me rendent ensuite plus nostalgique qu’autre chose, je pouvais être maladroit parfois, mais ça restait de bons souvenirs… Je ne tarde donc par à rejoindre mon amie qui m'attendait dans la pièce voisine et à qui je manquais visiblement déjà, lui tendant le chocolat en lui souriant. « C’est chaud » l’avertis-je, même si elle le savait déjà, évidemment. Je vais ensuite poser ma chandelle à quelques mètres de la première, créant une ambiance plus homogène, même si cela n’était rien si on les comparait aux anciennes lumières de plafond, mais je commençais doucement à m’habituer à cette noirceur constante la nuit, Aileen aussi, j’imagine.

Un petit silence s’installe ensuite, mais il n’était pas désagréable, loin de là, il n’y avait jamais rien eu de désagréable lorsqu’on était tous les deux, si on ne comptait pas les moments où on était à l’extérieur et qu’on a dû affronter les rôdeurs ensembles. J’observe mon amie en silence, souhaitant lui remonter un peu le moral même si un chocolat ne pouvait pas tout lui faire oublier, malheureusement. Ça marchait peut-être pour les cauchemars à monstres poilus de gamins, mais pas ceux où on voyait nos proches mourir sous des mâchoires destructives, sachant que c’était aujourd’hui possible, ayant vu ces grogneurs de nos propres yeux, bien qu’on les évite depuis quelques mois maintenant, miraculeusement. J’allais toujours m’occuper d’eux près du grillage, je ne voulais pas laisser la blonde s’en approcher, pas si ce n’était pas nécessaire. Elle n’avait pas que les cauchemars à oublier, du coup… Mais ça aussi, le chocolat ne pouvait rien n’y faire, tout comme moi, personne ne pouvait rien n’y changer, que la situation s’améliore ou non, on ne pourrait jamais effacer ces derniers mois, ces dernières horreurs, même si on retrouve nos proches sains et saufs, ça nous avait marqué au fer rouge, mais comment tout cela aurait pu ne pas nous affecter autant après tout ? Ce n’était pas un jeu vidéo, c’était la vraie vie. D’ailleurs si le monde s’en remettait, je sentais que les jeux et les séries sur les zombies seraient bizarrement beaucoup moins populaires…

Je secoue finalement doucement de la tête puis m’approche de la blonde, l’encourageant à poser sa tête contre mon épaule et caressant son bras, posant moi-même ma tête contre la sienne. « Il est bon? » demande-je finalement. Il n’avait rien de plus que les anciens, mais l’entendre dire que c’était bon, que j’avais fait quelque chose de bien pour elle, était toujours réconfortant, alors pourquoi m’en priver? Surtout que le réconfort qu’elle pouvait m’apporter était tout ce qu’il me restait pour l’instant, et je ne savais pas encore si je devais m’attendre à ce que cela change de sitôt, vu les nouvelles de plus en plus rares et de moins en moins positives… « Il en reste plus, c’était la dernière portion.. Désolé si ça goûte un peu trop l’eau. » Je grimace légèrement, me rendant ensuite compte que je l’inquiéterais plus qu'autre chose alors que ce n’était vraiment pas le but, elle venait tout juste de se réveiller à cause d’un cauchemar, pas besoin de l’effrayer un peu plus avec la triste réalité de notre état et du monde extérieur qu’on devrait bientôt retourner explorer à nos risques et périls, mais malheureusement c’était nécessaire, soit on s’essayait à l’extérieur, soit on se laissait mourir de faim dans cette vieille maison. Ça ne me dérangeait pas de sortir pour la blonde, au contraire, le seul problème c’est que je savais qu’elle voudrait m’accompagner, que ça ne serait pas discutable, et c’est le fait que elle soit forcée d’être du mauvais côté du grillage qui me faisait peur… Et si je n’arrivais pas à la protéger? Je me pince la lèvre, puis me rappelant que je serais mon amie dans mes bras, étant censé la réconforter, je penche doucement la tête pour la regarder dans les yeux. « Tu veux en parler? » lui demande-je finalement, sachant qu’elle comprendrait ce à quoi je fais allusion. C’était pas toujours plaisant d’en parler, mais parfois ça faisait du bien, alors je lui proposais une oreille si elle en voulait, si elle en avait besoin, même si ça me brisais toujours le cœur de la voir malheureusement, mais là il était pas question de moi, il était question d’elle.


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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeLun 13 Juin - 17:00

It's clear now, we are cursed to the bones

Aileen n'a bien sûr pas oublié son cauchemar. Il lui semble toujours très présent, dans sa tête. Mais elle est prête à passer à autre chose, et Conrad lui sera d'une très grande aide pour cela. Depuis qu'ils se sont retrouvés, ils ne se sont pas lâchés d'une semelle, et ne sont pas prêts de le faire. Aileen n'ose même pas imaginer dans quel état elle serait si sa route n'avait pas croisé celle du jeune homme ... Cent fois pire que celui dans lequel elle est actuellement, voire même plus. Bien plus. Conrad est devenu, en quelques jours à peine, son ancre. Il a toujours eu une place importante et toute particulière dans sa tête et dans son cœur, mais c'est maintenant du concret. Et l'environnement n'est pas là pour la soutenir, alors tout repose désormais sur Conrad. C'est une lourde tâche qu'elle lui impose là, mais elle ne le dit pas clairement, dans l'espoir de l'alléger un peu, et de ne pas trop encombrer Conrad qui doit déjà assez se faire de soucis comme ça. Après tout, ils n'ont plus beaucoup de nouvelles de l'extérieur. Il y a bien longtemps que plus rien n'a été divisé à la télévision, et quant à la radio ... et bien, c'est très difficile d'entendre quoi que ce soit. Alors ils sont restés ici et, jusque-là, cela leur va bien. Aileen refuse tout bonnement de penser au moment où ils devront sortir, ne serait-ce que pour se ravitailler. Ils ont de quoi faire chauffer quelques aliments - et de l'eau pour le coup -, c'est déjà très bien. Il faut la nourriture qui va avec, il est vrai, mais elle préfère généralement penser à autre chose. Tout comme elle évite, en journée, de songer à sa famille et au destin funeste qui les a probablement tous anéantis ... C'est trop cruel, d'y penser en étant conscient. « Merci beaucoup. » Elle sourit, prend la tasse entre ses mains tremblantes. C'est, en effet, chaud. Mais loin de la brûler, cette chaleur la rassure et la remet d'aplomb. Pas autant que l'odeur qui lui chatouille les narines, et qui vient directement du liquide dans la tasse. Décidément, elle a de la chance d'avoir Conrad. Il est très doué pour plein de choses, et ce serait stupide de sa part de le nier. Conrad ajoute une chandelle à celle qui trônait déjà quelque part dans la pièce, permettant à leurs yeux d'y voir un peu plus clair. Un peu, ce n'est pas encore trop ça. Mais Aileen s'y est fait, tout comme lui. Ils n'ont plus trop le choix, maintenant. Et c'est déjà très bien qu'ils aient pu trouvé des bougies. Le mec qui habitait ici en stockait pas mal dans ses placards.

Mais cela aussi est futile et éphémère. Qui sait combien de temps cela durera avant qu'ils se retrouvent sans rien ? Sans rien pour s'éclairer la nuit, sans rien pour se chauffer, sans rien pour se nourrir plus ou moins convenablement ... Brr. Elle ferait mieux d'éviter d'y penser. Il fait nuit, mais elle ne dort pas ; alors les cauchemars ne doivent pas prendre le pas sur tout le reste. Heureusement pour elle, Conrad ne tarde pas à s'installer à ses côtés. Sa tâche toujours entre ses mains, et la couverture enroulée autour d'elle, elle s'autorise à se laisser aller. Elle n'a aucun problème à le faire, quand il s'agit de lui. Et il en a toujours été ainsi. Aussi pose-t-elle sa tête sur l'épaule de Conrad, juste avant de sentir un léger poids par-dessus la sienne. Elle sourit, malgré tout contente qu'ils soient si proches, tous les deux. Elle a de la chance, et c'est rien de le dire. « Tu veux rire ? Il est délicieux. » Il manque peut-être un peu de chocolat, mais elle sait que les temps sont durs, et elle n'est pas du genre à jouer les fines bouches. Elle se contente donc de déguster ce qu'elle a et d'en profiter comme il se doit. « Oh c'était la dernière ? Il n'y en a plus du tout ? » Elle fait une moue boudeuse, alors qu'elle est plus triste qu'autre chose. Mais ce n'est rien, elle ne va pas non plus s'en formaliser et en faire toute une histoire. C'est juste qu'elle s'en veut un peu de prendre la dernière portion et de ne, peut-être, pas en profiter autant que si elle l'avait su dès le départ. Bon, elle va trop loin là. Clairement. « Je sais pas ... c'est comme d'habitude tu sais, il n'y a pas grand chose à ajouter. » Parce qu'ils n'en savent pas plus. Parce qu'ils sont, l'un comme l'autre, dans l'incapacité de savoir ce qui se passe dehors. Ils en ont eu un bref aperçu, et ils en ont eu quelques autres depuis mais cela s'arrête là. Et Aileen est à des milliers de kilomètres de sa ville natale alors avant qu'elle sache quoi que ce soit, il s'en sera passé du temps ... si elle sait quelque chose un jour. « Je ne peux pas m'empêcher de me demander si on est les seuls survivants ... Je sais, c'est super égoïste de penser comme ça, et je sais aussi que j'ai beaucoup de chance qu'on soit tous les deux. Mais et nos familles ? Et nos amis ? On ne sait même plus ce qui se passe, là dehors ... » Pour le coup, elle n'a même pas besoin de l'entendre essayer de la rassurer. Quoi qu'il peut toujours essayer, mais elle n'est pas certaine que cela aura l'effet escompté ... Après tout, ils n'ont jamais été aussi seuls au monde que maintenant.


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Conrad Williamson

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeLun 27 Juin - 20:09


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Je savais bien qu’il n’était surement pas aussi bon qu’il avait l’habitude d’être mais Aileen ne s’en plains pas, heureusement. Elle n’avait jamais été vraiment capricieuse alors ça ne me surprend pas venant d’elle, bien que cela reste agréable à entendre. Cela faisait quelques semaines que je ne me permettais plus de m’en faire en même temps que la blonde mais cela avait le mérite de sentir bon, alors malgré notre situation de plus en plus critique et étant sans nouvelles de nos familles depuis trop longtemps, je me permets tout de même un sourire, petit et temporaire, mais aujourd’hui si rare qu’il ne peut être ignoré, même si trop rapidement il disparut devant la moue boudeuse de mon amie. Ce n’était pas de ma faute, je le savais, mais ça n’empêche pas la culpabilité de m’envahir. C’était stupide pourtant, ce n’était que du chocolat, sauf que durant ces derniers mois il n’y a pas grand-chose à part ça et la présence de l’autre auprès de nous qui pouvait nous apporter un tant soit peu de réconfort, bien qu’il n’était que de passage lui aussi. On faisait ce qu’on pouvait avec ce qu’on avait, mais bientôt on n’aurait plus rien… J’hésite à en parler à Aileen tout de suite, même si elle se doute certainement que cette conversation ne pourrait être ignorer encore très longtemps… Sauf que ce n’était pas tellement le bon moment, bien que je doute qu’il y aura un jour un bon moment pour aborder ce sujet, ce n’était jamais le bon moment, après tout, à moins que miraculeusement une voix à la radio ne nous dise que la situation est de nouveau sous contrôle, qu’ils ont exterminé jusqu’au dernier rôdeur. Bien que je sois l’optimiste entre nous deux, j’en doutais fortement. J’avais quand même décidé de lui en parler plus tard, d’y allez un problème à la fois. Alors je lui demande plutôt si elle veut discuter de son cauchemar. Qu’elle refuse ne m’étonne pas tant que ça, après tout ça n’aidait pas toujours, d’en parler. Parfois on voulait tout simplement oublier, sauf que ce genre d’images désagréables s’imprimaient dans nos esprits et ne disparaissent jamais vraiment… Je caresse un peu son bras et la sers contre moi pour lui répondre, parce que je ne pouvais pas tellement faire plus. J’aimerais être capable de tout régler en un claquement de doigts, mais je ne pouvais pas, je n’avais rien de spécial, je n’étais pas magicien, je n’étais qu’un simple humain, remplis de bonne volonté certes, mais cela ne changeait pas grand-chose, malheureusement.

Elle ne voulait pas discuter de ce qui l’avait réveillée mais elle avait bien besoin de discuter, finalement. Je grimace à ces paroles bien qu’elle avait mis des mots sur ce que je pensais moi-même depuis quelques semaines déjà. Ça m’arrivait à moi aussi de désespéré, ça arrivait aux meilleurs d’entre nous, aux plus forts aussi. Qu’est que je pouvais bien répondre à cela? Qu’est que je pouvais lui dire pour la rassurer? Je n’en savais pas plus qu’elle, j’avais tout aussi peur qu’elle, je m’inquiétais pour ma famille moi aussi et on avait attendu ici, attendu d’avoir des nouvelles mais rien de très réjouissant n’était jamais arrivé… On entendait que des camps avaient coulé, que la situation s’empirait, et depuis quelques temps nous n’entendions plus rien du tout… On voulait croire que tout s’arrangerait, que nos proches étaient tous en sécurité comme nous l’étions nous-même, mais ça devenait de plus en plus difficile d’y croire sincèrement, les doutes gagnaient doucement la bataille et bientôt, si rien ne changeait, si tout empirait, le désespoir prendrait toute la place. Je sers de nouveau un peu plus mon amie contre moi, lui montrant que je suis là, moi, même si ce n’est pas suffisant pour faire taire la peur et la peine. « Il y a eu beaucoup de mort, ça je ne peux pas le nier… » commence-je sur une note pas très joyeuse, penchant la tête pour attraper le regard de la blonde. Après tout ce n’était pas une enfant, elle l’avait compris d’elle-même et mentir ne la rassurerait pas, rien ne pourrait la rassurer totalement mais je me devais d’essayer. « Mais je suis persuadé que beaucoup de gens ont aussi réussis à s’enfuir, comme toi et moi » poursuivis-je, attrapant son menton délicatement et lui souriant un peu, espérant être rassurant. « Ils ont trouvé des abris, tu dois y croire. » Sans ça, sans y croire, c’était finis, après tout, alors même si ça pouvait paraître fou il fallait continuer de se battre contre les doutes, il fallait résister. Je la serre ensuite de nouveau, brisant le contact visuel. « Ils attendent comme nous, ça prend du temps mais tout s’arrangera, tu verras. » Ça, je n’étais pas sûr d’y croire vraiment. Qu’il y ait eut d’autres survivants ça je me le devais, mais que tout s’arrange un jour? Je n’en étais plus aussi sûr qu’au début, je l’étais de moins en moins, à vrai dire. Ce n’était pas pour rien que j’avais détourner le regard, parce qu’elle me connaissait et que voir le doute dans mes yeux en l’aiderait en rien. Je n’avais jamais été un très bon menteur, lorsqu’on me connaissait on savait lire dans mon regard même si mon visage était de marbre, même si je disais tout le contraire de ce que je ressentais, on le voyait, c’était quelque chose que je ne savais pas contrôler. Je dépose un baiser sur le dessus de sa tête, une main se mêlant à ces mèches dorées avec délicatesse. « Tout iras bien » répète-je, presque pour me convaincre moi-même aussi un peu en même temps. Je ne savais pas ce qui allait se produire demain, ou dans une semaine, mais je savais que je prendrais toujours soins d’elle, au risque d’y perdre même jusqu’à ma propre vie.


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Dernière édition par Conrad Williamson le Mer 9 Nov - 1:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeLun 4 Juil - 12:22

It's clear now, we are cursed to the bones

Le rêve d'Aileen n'a pas vraiment été différent de d'habitude. Il est plus ou moins toujours le même, et a plus ou moins toujours les mêmes conséquences. Le soir, elle a toujours un peu peur d'aller se coucher, parce qu'elle sait très bien quel genre d'images l'attendent derrière ses paupières clauses. Des images pessimistes, auxquelles elle essaye désespérément de ne pas croire. Mais les refouler est plus facile à dire qu'à faire, et il est rare qu'elle y parvienne. Conrad seul a la technique pour lui changer les idées et la réconforter. Pourtant, elle ne ressent pas, à ce moment précis, le besoin de parler en détails de ce qu'elle a vu, dans son cauchemar. Pas parce qu'elle refuse d'en parler à Conrad, mais parce que cela ferait remonter trop de choses en elle. Et, surtout, parce qu'il n'y a pas grand chose de changé par rapport à d'habitude. Conrad l'a déjà entendue parler de tout cela ... Au lieu de ça, de s’appesantir là-dessus, Aileen décide d'aborder un sujet tout aussi épineux et douloureux. Un sujet qu'elle aurait préféré éviter, mais ce n'est malheureusement pas possible. Cela plane au-dessus de leurs têtes depuis trop longtemps et ils le savent aussi bien l'un que l'autre ... « Humm ... j'espère. » Il n'est pas possible d'en dire beaucoup plus. Conrad essaye de la rassurer, et Aileen essaye sincèrement de l'être. Mais elle détourne de nouveau la tête. Elle est, bien sûr, reconnaissante de ce qu'il essaye de faire, mais aussi consciente qu'il dit ce qui lui passe la tête, et ce qu'il pense être suffisant pour la rassurer. Malheureusement, cela n'a pas vraiment l'effet escompté. Plus vraiment. Des semaines qu'ils sont enfermés ici et des semaines qu'ils n'ont plus la moindre nouvelle de l'extérieur. C'est effrayant pour elle. Et elle sait que ça l'est aussi pour Conrad, il essaye juste de remplir son rôle d'ami en restant positif.

Il n'a pas besoin de cela, pourtant. Il suffit qu'il soit à ses côtés pour qu'elle se sente en sécurité, c'est un fait. Mais ce n'est pas assez pour lui faire oublier tout le reste. Malheureusement. La blonde boit une gorgée de son chocolat chaud - sur le point de passer de tiède à froid, d'ailleurs -, puis une autre. Finalement, elle la termine et la pose sur la table calée devant le canapé sur lequel ils sont assis. Elle se recale ensuite plus confortablement contre les coussins derrière eux, et contre Conrad. Ses yeux se posent sur une des bougies qui leur permet d'être plus ou moins éclairés, avant qu'elle se décide à reprendre la parole. « J'espère qu'on finira par en savoir plus, par avoir des nouvelles ... » Peu importe à quel point elle tient à Conrad, et peu importe à quel point elle a besoin de lui, ce n'est pas assez. Ce ne sera jamais assez. Parce qu'elle a ce besoin impérieux et incontrôlable de savoir ce qui est arrivé à sa famille, à ses proches. Elle ne sait pas si ce souhait s’exaucera un jour, mais elle ose y croire ... C'est ce qui lui permet, en partie et parmi d'autres choses, de tenir. De croire qu'un jour, peut-être, elle retrouvera ses proches. Assez utopique tout ça, mais il faut bien qu'elle s'accroche à quelque chose. Si Conrad ne lui dit pas explicitement, elle se doute qu'il est plus ou moins dans le même état d'esprit. Ils ne peuvent pas se contenter l'un de l'autre et de cette maison solide. Du moins, pas éternellement. Et, d'ailleurs, ils sembleraient que leur temps ici soit sur le point de s'écouler. Après tout, ils ont beau essayer de rester aveugle à tout ce qui ne tourne pas rond, leurs stocks s'amenuisent de jour en jour ...

Aileen se perd quelques secondes, peut-être même minutes, dans ses pensées, les rouages de son cerveau tournant à toute allure. Comme la discussion a déjà pris un tournant des plus déprimants - cela faisait longtemps qu'ils n'en étaient pas arrivés là -, elle se dit que c'est peut-être le moment ou jamais d'aborder les sujets fâcheux. Autant tout faire d'un coup pour en être ensuite débarrassés - ou pas. Délicatement, Aileen s'écarte un peu de Conrad, de sorte à pouvoir le regarder plus facilement. La distance entre eux est raisonnable, juste ce qu'il faut pour leur permettre de discuter calmement, et normalement. Pas besoin de crier ni même de chuchoter. Ici, ils peuvent parler sans se soucier du volume sonore de leur voix. Mais celle d'Aileen est naturellement douce, et elle n'a aucune envie de forcer sur ses cordes vocales alors ce n'est pas très fort qu'elle s'exprime. « Le moment ne pourrait pas être mieux choisi ... » Peut-être que si, en fait. Mais s'ils cherchent le moment parfait, ils n'arriveront jamais à lancer cette discussion. Or, c'est exactement ce dont ils ont besoin. C'est urgent, à vrai dire. « Nos stockes s'épuisent de jour en jour ... Je crois qu'il va falloir qu'on sorte, qu'on aille renflouer tout ça. » Du moins, qu'ils essayent. Aileen n'est pas pessimiste par nature mais dans cette situation en particulier, elle préfère rester réaliste et ne pas avoir des idées de grandeur surdimensionnées. Mieux vaut se préparer au pire pour avoir une excellente réception du meilleur. Si meilleur il est possible d'atteindre ...


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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeJeu 21 Juil - 5:21


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Qu’est que j’aurais pu lui dire de plus ? Pas grand-chose, malheureusement. J’avais essayé mais cette soirée était celle de trop. Plus les jours passaient et moins on y croyait, même si je pensais m’approché avec un peu plus de force à l’espoir que certains des miens -et des siens bien entendu- ai été capable de s’en sortir. Après tout Aileen et moi étions loin d’être des soldats ou des guerriers, alors comme serait-il possible qu’on soit les seuls à avoir été capable d’échapper aux rôdeurs? Peut-être que j’essaye de me trouver des excuses, des raisons de croire que nous n’étions pas seuls au monde. J’aimais à croire que ça ne s’était pas étendu jusqu’à New York, mais pour ce qu’il était de ma famille… C’était peu probable qu’ils n’y aient pas goûté eux aussi, et comment réagiraient-ils lorsqu’ils apprendront que j’ai dû abattre celui qui avait été un père pour moi mais qui était également celui de ma mère… Si Aileen rêvait de perdre sa famille, les images qui me hantaient plus particulièrement étaient celles du matin où tout avait commencer. Comment pourrais-je oublier ? Et si on apprenait plus tard qu’il y a un remède ? Je ne me le pardonnerais jamais. En fait, peu importe s’il aurait pu être sauvé ou non, je m’en voulais et je savais que ce sentiment ne disparaîtrait pas de si tôt, loin de là. J’aurais dû être là pour le protéger, comme il avait été là pour me défendre et me soutenir tout au long de mon enfance et même encore après, alors que mon horaire chargé de pratique et de match m’empêchait de plus en plus de lui rendre visite…

Je me rend compte du silence qui c’était installé lorsque la blonde bouge, s’étirant pour poser la tasse vide contre la petite table devant le canapé dans lequel nous étions installé, se calant à nouveau presque aussitôt après, ce que je fais également, ne sachant que dire maintenant, mais le seul fait d’être prêt d’elle me soulageait un peu. Si j’avais été coincé seul dans cette maison, sans nouvelles, j’aurais finis par devenir fou, avec que pour seul compagnie mes pensées sombres. J’avais des intentions honnêtes envers elle, mais je ne pouvais me mentir à moi-même ; alors que je m’efforçais de l’aider elle, j’en oubliais de penser à moi, à mes problèmes, à mes peines et à mes pertes, et ça, inconsciemment, ça me faisait déjà beaucoup de bien, en tout cas ça m’aidait considérablement à garder la tête hors de l’eau. Sans ça, je ne sais pas où j’en serais à l’heure qui l’est et il valait mieux ne pas y penser d’ailleurs… Alors que je m’étais à nouveau égaré dans mes pensées, Aileen brise finalement le silence. À ces paroles, je la serre un peu plus, passant une de mes mains contre ces cheveux blonds en une tendre caresse. « Je l’espère aussi… » On attendais depuis trop longtemps, et c’était une torture. Nous étions coupés complètement du monde et tout ce qu’on savait c’était que ces choses continuaient d’arrivé et de plaquer leurs mâchoires contre les grillages qui nous protégeaient, sans me jamais s’épuiser, jusqu’à ce que je ne passe les abattre une bonne fois pour toute, et ça n’avait rien d’amusant, c’était une corvée pénible bien qu’elle faisait maintenant partie de mon quotidien, aussi sordide soit-il de me l’avouer, sauf que je ne m’y habituait pas pour autant. C’était dégueulasse et dur, puisque je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu’ils étaient des gens comme elle et moi, avant, qu’ils n’avaient seulement pas eu de chance, et le pire c’était de me dire que peut-être quelqu’un, quelque part, se disait la même chose de ma mère, de mon frère, ou de l’un de mes amis, transformé en l’une de ces choses qu’il aurait fini par abattre parce que ça paraissait être la chose à faire alors qu’en réalité nous ne savions pas du tout ce qu’il fallait faire.

J’avais décidé d’évité le sujet jusqu’ici, Aileen eut pourtant le courage de l’aborder avant moi, et j’étais mitigé entre un sentiment d’angoisse à l’idée de sortir et le soulagement de ne pas être forcé de chercher le bon moment pour qu’on en discute finalement ; puisqu’il était une évidence depuis quelques semaines que nos provisions s’essoufflait mais aucun de nous deux n’avait voulu concrétiser le problème en le prononçant à voix haute, sauf qu’il n’était plus possible de remettre cette conversation à plus tard, notre situation devenait de plus en plus critique et elle avait donc eut raison d'en parler. « Malheureusement, il le faudra… Je ne connais pas ce coin aussi bien que celui dans lequel j’ai grandi, de l’autre côté du parc, mais avec la carte je me retrouve assez facilement » lui avoue-je, lui montrant que j’y pensais depuis un moment -il le fallait bien, on en avait pas parler ensembles mais c’était inévitable, alors valait mieux être bien préparé. « Le coin semble plutôt tranquille, mais je pense qu’il ne faut pas compter là-dessus.. Donc je propose qu’on commence par fouiller une demeure plutôt imposante plus vers l’Est » dis-je en pointant dans cette direction même s’il y avait les murs de la maison autour de nous. « Peut-être qu’on y trouvera déjà beaucoup de choses, si on a de la chance… Sinon, je pense que ça serait mieux qu’on revienne ici et qu’on s'accorde sur un nouveau plan avant de sortir à nouveau. » Je préférais qu’on soit très prudent, et donc ne pas trop s’éloigné de notre planque si ce n’est pas nécessaire. Il n’était pas certain qu’on y trouverait autant de chose qu’on en avait trouvé dans cette maison, mais il y avait très certainement quelques réserves, de quoi refoulé nos vivres pour quelques jours voire quelques semaines si on sépare bien le tout, ce qui nous laisse amplement le temps de chercher ailleurs si besoin est, mais j'espère bien que non.


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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeLun 25 Juil - 13:07

It's clear now, we are cursed to the bones

Difficile de faire abstraction du reste du monde. Peu importe à quel point ils sont dans leur cocon, enfermés et - en théorie - en sécurité. Le reste finit toujours par leur sauter aux yeux, et surtout par leur revenir en pleine face. Comme s'ils pouvaient oublier leur famille, leurs proches ... Non, c'est impossible. Ils ne peuvent qu'éviter d'y penser en journée, en s'occupent comme ils le peuvent. Mais une fois la nuit venue, une fois toutes les lumières éteintes et chacun retourné dans sa chambre de substitution, tout revient à la surface. Ils ne peuvent pas l'éviter, c'est comme ça. Et ils ne peuvent pas non plus éviter de songer à tout ce qui pourrait leur tomber dessus à tout moment. S'ils se demande fréquemment - chacun de leur côté de toute évidence - si d'autres personnes ont survécu - dans le coin ou ailleurs -, se pose également la question de ce qu'il convient de faire. Combien de temps doivent-ils rester enfermés ? Vaudrait-il mieux, pour eux, quitter cet endroit et partir à la conquête d'un espace occupé par plus de survivants ? C'est difficile, d'y réfléchir et de se sentir ainsi coincés. Parce que c'est le cas, ils sont coincés. Dans l'incertitude, le doute et l'ennui. Faire un choix n'est pas ce qu'il y a de plus simple, alors ils ont laissé de côté, laissé ça pour leurs insomnies passées en solitaire. A présent, tout remonte à la surface en plein jour - ou presque - ; parce qu'ils manquent de vivres. Leurs ressources se sont peu à peu épuisées et s'ils ont vécu jusque-là dans l'ignorance, prétendant ne pas le réaliser, il est peut-être temps de se sortir pleinement la tête du trou dans lequel ils étaient enfouis. Il est temps pour eux de sortir. De renflouer leur stock. Et pour cela il faut réfléchir à un plan, ce qui signifie évidemment qu'il faut aborder le sujet. C'est la première fois qu'ils le font de manière aussi concrète, et c'était franchement nécessaire. Aileen est celle a initié la conversation, et elle ne le regrette pas.

Bien sûr que c'est difficile d'en discuter et de faire ne serait-ce qu'envisager l'hypothèse de sortir de cette maison qui a été leur abri pendant si longtemps. C'est effrayant, surtout. Mais c'était nécessaire. Il le fallait. « Je suis d'accord, il faudra que l'on revienne ici avant de prendre de nouveaux risques. » Parce que risqué, ça l'est. Aucun d'entre eux ne peut le nier, ce serait se voiler la face. Et ils n'ont pas besoin de ça. Ils ont besoin de savoir où ils vont, et d'y réfléchir avant toute chose. Foncer tête baissée dans l'inconnu, et surtout dans les ennuis, ne leur serait pas de la moindre utilité. Ils sont forcés, à présent, de les prendre, ces risques. Mais ils n'ont pas à y aller à l'aveugle, ce serait suicidaire. « Tu crois que tu pourrais tracé un petit quelque chose sur la carte ? Et créer un petit schéma sur un autre papier ? Ça serait bien qu'on ait chacun un petit quelque chose pour nous guider ... Au cas où. » Parce que, après tout, elle a besoin autant que lui de savoir où ils vont. Elle ne veut pas jouer les pessimistes, mais si leur chemin venait à être séparé, elle aimerait beaucoup avoir la possibilité de le retrouver, et d'aller jusqu'à cet endroit dont il parle. S'il n'est plus à ses côtés pour la guider, il faut au moins qu'elle ait un petit bout de papier indicatif. Elle n'est pas pessimiste, juste réaliste. Et il vaut mieux pour tous les deux réfléchir à toutes les possibilités, et envisager le pire. « Il faut qu'on le fasse ... » Comme pour se convaincre elle-même, elle dit cela sur un ton déterminé. Elle sait qu'il n'est plus question de choix, mais d'obligation. Ce qui ne l'empêche pas le moins du monde d'appréhender et d'être terrifiée de mettre un seul pied hors de la propriété. Elle ne sait pas vraiment ce qui les attend dehors, et c'est sans aucun doute cela le pire.

Comme Conrad l'a dit, le coin semble plutôt tranquille. Mais le sera-t-il vraiment ? Là aussi, il est préférable pour tous les deux d'envisager le pire, pour être paré au meilleur. Enfin, au meilleur ... C'est difficile d'appeler tout cela ainsi. Mais faute de meilleur terme ... S'écartant légèrement de lui, Aileen tourne la tête dans sa direction et l'observe quelques secondes. C'est difficile, compte tenu de l'obscurité ambiante, mais elle voit des ombres, et les traits de son visage. A présent que ses yeux sont habitués à la pénombre, c'est plus aisé pour elle. Elle ne peut empêcher la peur de broyer ses intestins, mais elle peut au moins faire l'effort de ne pas trop le montrer. Conrad doit s'en douter, mais c'est mieux de ne pas en discuter. Du moins, pas de cela. Du plan, oui, bien sûr. Mais pour le reste ... Garder le silence n'a jamais été aussi préférable. « Je propose qu'on se rendorme pour être en forme. Quand le jour se lève, on prépare notre expédition et puis on décolle ... Ça te va ? » Elle ne voit pas de solution plus acceptable. Celle-là lui semble être parfaite, parce que cela leur permet de bien se préparer, tant sur le plan psychologique que sur le plan physique. Ils doivent être en forme pour sortir. Aileen sait, pourtant, que si le sommeil veut bien réussir à la happer - ce qui relèverait déjà du miracle, cela va sans dire -, ce ne sera que sur une durée très courte. La peur la tenaille, mais elle a aussi les rouages de son cerveau qui tournent à toute allure. Qui réfléchissent, déjà, à toutes les possibilités. Et qui la préparent à ce qui suivra. Cela lui semble évident qu'il en va de même pour Conrad.


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Conrad Williamson

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeDim 21 Aoû - 3:50


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L’idée de sortir ne m’enchantait pas du tout, mais il était impossible de retarder plus longtemps cette sortie, Aileen, tout comme moi, le savait, bien que durant quelques jours nous avons décidé de fermer les yeux, de voir nos réserves s’épuiser mais de ne pas essayer d’y mettre des mots, de rendre la situation plus réelle qu’elle ne l’était. Nous avions déjà eu un bref aperçu de ce qui se passait à l’extérieur et vu les nouvelles qui nous étaient parvenus cela n’avait pas été en s’arrangeant… Comment ne pas craindre le pire ? Mais ce n’est pas comme si nous avions vraiment le choix, c’était bien beau de resté caché, à l’abri dans cette grande maison, mais il nous fallait manger et la nourriture se faisait de plus en plus rare, de jour en jour… On avait encore de quoi tenir deux bonnes semaines en séparant bien les restes, et la suite serait bien pénible… Sauf que nous pouvions nous permettre d’attendre aussi longtemps, rien ne nous disait que la demeure que j’avais proposé s’avérerait être une sortie fructueuse, et ensuite il fallait se risquer vers des endroits beaucoup plus dangereux, selon-moi, soit en se rapprochant de plus en plus du centre-ville, il n’était pas écrit que demain déjà on rentrerait des sacs pleins les bras, alors il nous fallait avoir encore un peu de temps devant nous. J’hoche alors de la tête à sa suggestion, trouvant que c’était une bonne idée même si ça n’avait rien de très rassurant, bien qu’elle avait malheureusement raison ; valait mieux être préparé à toute éventualité afin que ce approvisionnement se passe au mieux, enfin, dans la mesure du possible. Nul doute qu’il faudrait fracasser quelques crânes, mais espérons que ce nombre ne soit pas trop élevé, puisque ces grillages nous avaient offerts la sécurité, mais aussi l’ignorance. Depuis le début de tout ça, nous avions passé que très peu de temps parmi les rôdeurs, ce n’était pas nécessairement une mauvaise nouvelle, mais malheureusement nous en savions pas beaucoup sur eux en conséquence, bien que la façon de les éliminé n’était plus un secret et sans ça je ne nous aurais pas vu faire plus de deux pas à l’extérieur… C’était triste à dire, mais si cette situation persistait, il nous faudrait devenir habile avec eux, puisque cette sortie ne serait pas notre dernière hélas… « Oui je peux, je te donnerais la carte, tu connais moins bien le coin que moi, je me retrouverais facilement avec un schéma. Il y aura surement des crayons valides et des feuilles dans le bureau à l’étage, je ferais ça demain matin, là il fait trop sombre et je risque d’écrire n’importe quoi... » C’est un petit rire timide qui éclate au sein du silence de la grande demeure, même si il n’y avait pas grand-chose de drôle à propos de notre situation, mais c’était ma façon à moi d’éviter de sombrer un peu trop, de laissé les battements de mon cœur s’affolé plus qu’il ne fallait. « Si on voit que c’est trop risqué rien ne nous empêche de rentré et de tenté un autre plan le lendemain » répondis-je, tentant à nouveau de la rassuré après les quelques mots qu’elle avait ensuite prononcé, essayant moi aussi de me convaincre que tout irais bien, que nous avions la situation sous contrôle, alors que je n’avais, tout comme elle, honnêtement aucune idée de ce qui nous attendait à l’extérieur à part peut-être la certitude de croisé des rôdeurs, un point loin d’être rassurant, déjà.

« Je propose qu'on se rendorme pour être en forme. Quand le jour se lève, on prépare notre expédition et puis on décolle ... Ça te va ? » J’hoche à nouveau de la tête, même si je ne croyais pas être capable de trouver le sommeil après la décision que nous venions de prendre ensembles, soit de braver les grillages pour la première fois depuis le début de tout ça. Elle pensait certainement comme moi, mais nous devions au moins essayer de dormir un peu, un minimum, une grosse journée nous attendait dans quelques heures à peine et sortir épuiser était une très mauvaise idée, peu importe combien de démons nous hantaient la nuit et à quel point les affronter de nouveau était une tâche toujours plus pénible que le jour précédent. Je me lève du sofa à contrecœur puisque j’y était bien installé, en sécurité et sachant mon amie l’être également, et que si seulement cela était possible j’y serait resté volontiers pour le restant de mes jours, que le soleil ne se lève plus jamais et que le temps s’arrête. Je prends sa tasse entre mes mains et c’est dans l'air sombre que je me dirige vers la cuisine, connaissant assez bien la demeure maintenant pour m’éviter quelques coups désagréables sur les petits orteils. Je dépose sa tasse dans l’évier puis retourne rapidement au salon, attrapant les deux chandelles et en tendant une à la blonde, sachant qu’on se dirigeait tous les deux dans des chambres séparées et qu’un peu de lumière pour nous y retrouver ne serait pas de refus. Je la suis en silence jusqu’à l’étage avant de reprendre la parole. « Si tu as besoin de quelque chose tu sais où me trouver.. » Je lui souris un peu. Nous séparé le soir venu m’était toujours désagréable, je détestais la solitude, aujourd’hui encore plus qu’avant, et sans elle c’était tout ce qu’il me restait. « Dors bien. » À nouveau un sourire étire mes lèvres avant que je ne m’approche d’elle pour les poser délicatement contre son front, offrant une dernière caresse à sa crinière blonde, puis je fais un pas en arrière et lui tourne le dos, me dirigeant à quelques pas de la chambre de mon amie vers la porte qui menait à la mienne et pourtant je passais beaucoup plus d’heures dans celle d’Aileen, me retrouvant souvent sur le bord de sa fenêtre à la surveiller, elle et le grillage, comme si j’avais peur qu’elle ne disparaisse un beau matin comme par magie…


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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeLun 29 Aoû - 13:37

It's clear now, we are cursed to the bones

Voilà, la décision est prise. Le lendemain, ils sortiront, partiront à la recherche de vivres. Espérons qu'ils aient de la chance et qu'ils trouvent de quoi leur offrir satisfaction. Enfin, ce n'est même pas la satisfaction qu'ils cherchent ... c'est la survie. De quoi tenir encore des semaines, des mois, peut-être même des années. Mais non, Aileen refuse d'envisager cette possibilité. Vivre avec Conrad n'est évidemment pas désagréable, c'est même une chance inouïe. Néanmoins, l'idée de devoir rester cloîtrée là - avec quelques sorties occasionnelles et aussi rares que possibles bien sûr - sans nouvelle aucune du monde extérieur - et donc de leurs proches, entre autres choses - ne peut lui apporter le sourire. Au contraire, cela la met dans des états pas possibles. Et c'est en partie ce qui l'a réveillée au beau milieu de la nuit, poussant Conrad à se lever aussi et à lui préparer un chocolat chaud en usant de leurs dernières réserves. La jeune femme préfère donc songer à l'instant présent, et pas même à leur plan qui commence à faire jour dans leurs esprits. Ils vont devoir retourner dormir, autant dire que c'est mieux si son cerveau accepte de lui offrir un peu de paix. Elle ose espérer qu'il en ira de même pour Conrad et qu'ils réussiront à se reposer un peu avant leur première vraie sortie ... Ce ne sera sans doute pas leur dernière en plus, alors il y a plutôt intérêt à ce que ce soit réussi. Plutôt que de s'attarder plus longtemps sur les détails de cette expédition - ils auront, après tout, tout le temps de le faire le lendemain, au réveil -, Aileen hoche la tête à plusieurs reprises, acceptant les propositions de Conrad et montrant son accord avec lui. A son tour, elle lui fait part de son idée ; beaucoup plus terre-à-terre et focalisée sur l'instant présent, elle dit qu'ils feraient sans doute mieux de retourner dormir un peu. Conrad est d'accord avec elle, et il prend sa tasse avant de la rapporter dans la cuisine. Elle le remercie à demi-mots, puis se lève. Elle laisse la couverture derrière et c'est ensemble qu'ils se dirigent vers les escaliers, qu'ils montent dans le plus grand des silences. La bougie qu'Aileen tient lui permet de ne pas se prendre les pieds dans une marche ou où que ce soit ailleurs. Et c'est aussi ce qui leur permet de se guider jusqu'aux chambres voisines qu'ils occupent ... A moins que ce ne soit tout simplement parce qu'ils connaissent les lieux par cœur. Après tout, ils passent tout leur temps dans cette maison. « Merci, toi aussi. » Elle lui sourit et lui fait un rapide signe de la main, pas sûre qu'il ait vu quoi que ce soit. Mais c'est le geste qui compte. Elle entre dans la chambre, referme la porte derrière elle et prend soin d'éteindre la bougie - économie, économie - avant de s'effondrer sur le lit. Bon ... Elle ne trouvera peut-être pas le sommeil aussi vite qu'elle l'avait espéré.

Et, en effet, elle avait vu juste ; il lui aurait fallu une bonne heure avant de réussir à rejoindre les bras de Morphée. C'est loin d'être parfait, mais c'est satisfaisant. Et cela aura eu le mérite de la requinquer ... Rien qu'un peu. En ouvrant les yeux, elle constate avec mécontentement qu'un mal de tête lancinant a profité de sa fatigue pour s'installer. Grr. Et ils n'ont plus de cachets pour qu'elle essaye de le soulager, tant pis. Elle fera avec. Non pas qu'elle ait le choix de toute façon. C'est assez rapidement et en tâchant d'ignorer le malaise et le mauvais pressentiment qui s'est d'ores et déjà installé en elle, qu'elle se lève du lit et entreprend de se changer. Quitte à sortir, autant mettre autre chose que son jean "fétiche" - qui n'est plus de première jeunesse m'enfin -. Persuadée que ce sera plus gérable de porter une tenue de ce genre, elle enfile un legging et un long tee-shirt qu'elle avait trouvé dans l'armoire de cette même chambre, des semaines plus tôt. S'il faut courir, au moins, elle sera habillée en conséquence. D'ailleurs, elle mettra aussi des baskets, tant qu'à faire. Mais en attendant, elle doit aller voir si Conrad est réveillé et, surtout, prêt à décoller. Ils doivent encore en discuter un peu mais le mieux est quand même de partir avant d'y réfléchir de trop. Elle se sent déjà très nerveuse à l'idée de quitter cette maison hautement sécurisée, inutile de faire trop traîner les choses ... Il n'y a que comme ça qu'elle parviendra à se dégonfler. Et ils ne peuvent pas se permettre d'en arriver là. S'ils le faisaient, ce serait la catastrophe. Ils trouveraient sans doute le moyen de tenir quelques semaines de plus mais après ... ? Après, ce serait pire que tout. Ils n'auraient plus ni nourriture, ni eau, ni vêtement portable, ni rien en fait. Ils doivent sortir, point. Elle rejoint la chambre de Conrad à pas rapides, et se poste devant sa porte. Elle frappe quelques coups contre celui-ci, avant d'ouvrir la bouche. « Conrad ? » Ils ont beau être dans une situation précaire, elle le respecte quand même assez pour ne pas ouvrir la porte et le réveiller comme une bourrin. Elle préfère y aller en douceur, il vaut mieux qu'il soit bien tiré de son sommeil pour éviter de tout faire chavirer, tout à l'heure. Ils ont besoin d'être de bonne humeur et dans un bon état de manière général pour affronter ce qu'il les attend. Elle n'a plus qu'à attendre, donc.


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Conrad Williamson

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeMer 5 Oct - 3:55


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Il n’y avait pas grand chose qui pouvait me tenir éveillé la nuit, à part les cauchemars, mais ça c’était tout nouveau. Habituellement, je trouvais assez bien le sommeil, malgré tout ce qui pouvais se passé durant la journée, j’avais toujours eu besoin de beaucoup d’heures de repos. C’était assez paradoxale, vu à quel point je bougeais une fois le soleil levé. Pourtant, cette nuit, je me roulais constamment dans mon lit. Je ressentais la fatigue dans tout mon corps, même si je n’avais pas fait quoi que ce soit de très épuisant aujourd’hui ; depuis que nous étions enfermé dans cette maison après tout la variété de nos activités avait considérablement diminuée. Ce qui m’empêchait de me reposer c’était ces pensées qui me tambourinaient le crâne depuis que j’avais rejoint ma chambre. La sortie de demain me rendait nerveux, mais ces inquiétudes ne m’étaient même pas adressé, la survie d'Aileen était celle qui comptait le plus à mes yeux. Ces monstres je ne les avais pas côtoyé très longtemps, je me savais relativement débrouillard face à eux, mais sans plus. Si il y avait en plus la fatigue pour tirailler mes muscles et me rendre un peu moins rapide nous n’étions pas du tout gagnant. C’est pourquoi je me force à rester immobile contre le matelas et à ignorer les fourmis dans mes jambes qui me demandaient de sauter sur mes pieds et allez courir un peu. C’est ce qui m’avait toujours fait du bien, courir. Je le faisais parfois autour du manoir même si ce n’était pas très intelligent de brûler les maigres quantités de calories que je pouvais avaler durant la journée. D’ailleurs depuis qu’on commençait à manquer de vivres je le faisais de moins en moins souvent, seulement lorsque j’en avais vraiment besoin ; ces moments où je sentais que le trop pleins d’énergie me ferrais littéralement exploser. Heureusement c’est une recette qui finit par me réussir ; je m’endors après je-ne-saurais combien de temps, même si il est loin d’être réparateur mentalement parlant. Je me suis sentis obligé d’imaginer le pire concernant la journée qui m’entendait, alors c’est un peu avant que le soleil ne se lève que je finis par sortir de mon lit, un peu secoué et loin d’être rassuré ; très loin même. Je passe une main sur mon visage tout en sortant de ma chambre, essayant de faire le moins de bruit possible puisque ça serait quand même bête de réveiller Aileen avant l’heure. Je descends en bas, ma bougie en main, pour un peu d’eau. Après quoi, je récupère la carte et je remonte, cherchant le bureau dans lequel je n’avais que très peu mis les pieds ces dernières semaines et comme prévu il y avait encore quelques stylos fonctionnels et des feuilles sur lesquelles je pourrais dessiner un schéma ; heureusement qu’il me serait destiné, parce que je dessinais comme un pied.

Je souffle sur ma bougie une dizaine de minute plus tard alors que le soleil se levait doucement. La lumière beaucoup plus présente dans la petite pièce je peux finalement me mettre à l’œuvre. Une fois fait, je plie soigneusement la carte et le schéma, retournant à ma chambre comme Aileen dormait apparemment toujours. Je ne me risquais pas à aller dans sa chambre, je me connaissais, je savais que la discrétions et moi ça faisait deux et son repos était aujourd’hui beaucoup trop important pour que je le gâche à l’aide de ma maladresse légendaire. Une fois prêt, simplement habillé d’un t-shirt noir, d’une veste cargo et d’un jeans délavé, je quitte à nouveau l’étage mais cette fois je me retrouve à l’extérieur. Je vais à l’arrière de l’imposante demeure puis je franchis le seuil de la petite cabane au fond de la cour où était rangé les outils, c’était d’ailleurs là que j’avais récupéré ma hache quelques jours après notre arrivé. Il y avait également un fusil de chasse, mais il semblait plus exposé qu’autre chose, très vieux et de toute façon je n’étais jamais tombé sur aucune cartouche ; si on en trouvait durant notre sortie ça pourrait toujours servir par contre, si seulement ce truc fonctionnait encore, je ne m’y connaissais pas vraiment en arme. Mon grand-père chassait autrefois mais cela ne m’avait jamais vraiment intéressé d’apprendre, ce qui nourrissait nos conversations c’était surtout le football. Je finis par choisir un marteau, me disant que ce n’était pas trop lourd et assez facilement maniable, puis je vais récupérer ma hache et je décide de faire déjà le ménage devant le grillage. Il fallait partir et revenir sous le soleil, nous n’avions donc pas une seule minute à perdre. « Conrad ? » Je lève la tête, passant à peine la porte de la maison et montant les escaliers, du coup. Ce qui était quand même bien ici, c’est qu’il n’y avait que très peu de bruits. En tout cas, pendant les premiers jours c’était plaisant, maintenant c’était plus oppressant qu’autre chose, nous donnant un peu plus l’impression d’être coupé du monde. « J’étais dehors. » Je lui souris un peu, arrivant face à elle et semblant décontracté et confiant. La hache contre l’épaule je soulève le marteau de mon autre main. « J’ai pensé que ça t’irais. » Je fixe l’outil un moment puis il retombe le long de mon corps alors que mes yeux se posent sur la blonde. « Bien dormis, sinon? » Je me doutais bien qu’elle avait connu beaucoup plus apaisante comme nuit, mais c’était pour faire la conversation, parler m’empêchait de trop penser à ce qui nous attendait, le moment qu’on redoutait tous les deux depuis un petit moment déjà et qui arrivait finalement, sans qu’on ne le souhaite vraiment… De mon côté, elle avait surement deviné que le sommeil m’avait rapidement quitté, mais au moins j’avais déjà tout préparé, on perdait moins de temps, il ne restait plus qu’à avalé un petit quelque chose, histoire de ne pas sortir le ventre vide, ce qui serait franchement une mauvaise idée, et on serait fin prêt à braver ces hautes clôtures qui nous protégeaient pourtant si bien.


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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeDim 9 Oct - 22:05

It's clear now, we are cursed to the bones

Aileen n'a pas très bien dormi, mais c'est presque devenu une habitude, avec le temps. Rares doivent être les personnes à pouvoir se vanter de profiter de longues et bonnes nuits de sommeil. En fait, elle ne sait même pas s'il y a encore des personnes pour ne faire ne serait-ce que le penser ... Sont-ils les seuls survivants ? C'est assez difficile à croire. Mais c'est aussi difficile de s'imaginer que d'autres personnes sont dans une situation semblable à la leur. Pas tant qu'elle ne l'a pas vu de ses propres yeux. Aileen a bien du mal à ne pas se sentir mal quand elle pense à ce genre de choses. Ce n'est pas franchement plaisant d'avoir l'impression d'être seule au monde - de manière assez relative, puisque Conrad est bel et bien à ses côtés, lui -. Alors, généralement, c'est tout à fait le genre de pensées qu'elle s'empresse de chasser de son esprit, qu'elle évite de laisser traîner dans sa tête déjà trop encombrée. A quoi bon laisser une charge supplémentaire peser sur ses épaules ? Pour son plus grand désarroi, Aileen en ressent déjà trop, de la pression. Du stress, aussi. Là, par exemple, c'est la première émotion qui la gagne, quand elle n'entend pas la voix de Conrad venir répondre à la sienne. Se pourrait-il que ... ? Qu'il soit parti sans elle, par exemple ? Non, bien sûr, il ne lui aurait pas fait un truc pareil. Et même si cela avait dû arriver, il lui aurait laissé un mot ... Au moins. Malgré tout, malgré les hypothèses qu'elle met sur pieds pour se rassurer, les battements de son cœur sont frénétiques. Sa respiration, elle aussi, commence à lui faire défaut. Elle frôle le malaise cardiaque là, c'est sûr. Cela ne dure probablement que quelques secondes, ce qui est suffisant pour la mettre dans tous ses états. Et c'est peu dire à côté de ce qu'il se passe réellement dans sa tête.

Pourtant, c'est vite balayé : elle vient d'entendre des bruits de pas. Ce ne peut être que Conrad. Elle se tourne en direction de la provenance de ces bruits, et sent le soulagement s'abattre sur elle en le voyant arriver. Evidemment, que tout allait bien. Comment aurait-il pu en être autrement ? « D'accord. » Réponse fort concise, il est vrai. Elle aurait pu mieux faire. Mais il n'y a rien à ajouter. Il doit avoir vu, à l'expression de son visage, qu'elle s'est inquiétée pour rien - et de manière très rapide - avant de le voir débarquer. Et il doit déjà assez stresser lui, pour cette sortie qu'ils ont prévu la veille, et qui est bien évidemment toujours d'actualité. Alors, vraiment, ce n'est pas nécessaire d'en rajouter une couche. De toute façon, elle aurait dû se douter qu'il serait dehors, sans doute à se dépenser parce que trop énergique pour une raison ou une autre. Il est comme ça, Conrad. Cela ne date pas d'hier, et ce n'est sans doute pas près de changer. Elle lui sourit, un peu gênée car consciente qu'il ne pourra pas être dupe. Heureusement pour elle, il passe vite à autre chose. Il lui montre un marteau, sans doute l'une des raison de sa sortie d'ailleurs, qu'elle attrape. C'est un peu lourd, mais finalement pas tant que ça. « Oui, ça fera l'affaire. Merci. » De toute façon, ce n'est pas comme si elle avait réellement le choix. Il faut bien qu'elle ait une arme elle aussi, là, dehors. Elle fait confiance à 200% à Conrad, tout en ayant conscience qu'elle ne peut pas totalement se reposer sur lui. Ce serait invivable. Autant pour lui que pour elle, d'ailleurs. Elle a encore un peu de mal à s'imaginer achever un rôdeur avec ça, mais c'est le cas quelle que soit l'arme utilisée alors ...

La question de Conrad, qui vient ensuite, lui semble n'attendre qu'une seule réponse. En même temps, elle s'imagine mal lui raconter à quel point elle a passé une mauvaise nuit ; c'est d'une évidence affligeante. Il ne doit pas avoir envie de l'entendre se plaindre ce matin, alors que lui-même doit n'avoir que très peu dormi. C'est une question de pure politesse ou, en tout cas, Aileen la saisit ainsi. « Pas plus mal que d'habitude. » Elle hausse les épaules, consciente de ne pas pouvoir en dire plus sans jouer les pleurnicheuses. Ce n'est pas la bonne journée pour ça ... Il y a tant qui les attend qu'elle doit se montrer forte pour une fois. Décidant de passer à autre chose sur le champ, Aileen entame la descente des escaliers. C'est au rez-de-chaussée que tout se trouve. Au premier étage, il n'y a rien d'autre que leurs deux chambres et d'autres pièces qu'ils n'ont pas cherchées à occuper. « Bon, on va voir ce qu'on peut manger avant de terminer nos préparatifs ? » Aussitôt, ou presque, Aileen arrive dans la cuisine et ouvre un premier placard. Celui-ci est pratiquement vide. Elle trouve néanmoins un paquet de cacahuètes entamé de la veille, et une boîte de carottes déshydratées. Ils ont déjà vu mieux comme petit-déjeuner mais ça fera l'affaire. Ça doit le faire. Elle sort aussi une bouteille d'eau qu'ils partageront. Sans vraiment se tourner en direction de la porte mais se doutant que Conrad n'est pas loin de toute façon, elle reprend la parole. « Ce n'est pas fameux, mais ça devrait nous suffire. » En attendant que Conrad donne son avis sur ces mets fort peu alléchants, Aileen, elle, attrape un sac à dos dans un autre placard plus bas. Avant cela, bien sûr, elle dépose son marteau sur une chaise voisine. Dans le sac, elle fourre trois bouteilles d'eau encore non entamées et quelques barres de céréales. Elle verra après s'il convient de rajouter autre chose ... Pour l'instant, ils doivent se remplir l'estomac. Ils aviseront après pour la suite.


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Conrad Williamson

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeMer 2 Nov - 4:17


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Arrivé en haut, je me rend compte que je venais d’inquiéter Aileen, simplement en observant les traits de son visage. Je me sens mal d’avoir quitté la maison sans lui dire, puisque moi aussi, surtout aujourd’hui, je pense que je me serais inquiété en me réveillant et en ne trouvant pas la blonde. Sauf que je n’avais pas réussis à trouver le sommeil très longtemps et elle me connaissait, je ne pouvais pas rester en place. Alors je m’étais occupé l’esprit et les mains, évitant ainsi de construire des scénarios plus horribles les uns que les autres concernant le déroulement de notre sortie d’aujourd’hui, ce que j’avais fait une bonne partie de la nuit d’ailleurs et c’est surement en partie à cause de cela que je n’avais pas réussis à dormir plus que quelques heures. Elle revêtit rapidement un sourire mais je sens qu’il n’est pas tellement sincère, mais aucun de nos sourires ne l’étaient vraiment depuis qu’on était tous les deux coincés ici sans aucune nouvelle du monde extérieur. Je remarque également qu’elle ne semble pas particulièrement reposée, mais j’imagine qu’elle avait essayé de rester le plus longtemps possible dans son lit, tout comme moi. Il était nécessaire de faire tout ce qu'on pouvait pour être en forme aujourd'hui, mais parfois le corps ne suivait tout simplement pas l’esprit. Je lui rends son sourire tout en lui tendant l’arme que j’avais dénichée dans la remise à l’arrière de la demeure. J’aimerais tant qu’elle n’ait pas à faire ça, à sortir, mais nous avions besoin de ces vivres et je savais qu’elle ne m’aurait jamais laissé sortir tout seul pour nous nourrir tous les deux, et si j’avais essayé de le faire derrière son dos ça aurait surement très mal fini. C’était la seule solution, le danger était là et nos ressources se faisaient de plus en plus rares, il fallait sortir et tous les deux.  

Il était évident qu'aujourd'hui on se connaissait beaucoup trop bien pour réussir à se cacher des choses et pourtant on s’obstinait à faire tout notre possible pour refouler tout à l’intérieur. Dans la mesure du possible, puisque parfois ça sortait sans qu’on puisse rien n’y faire. Le pire, c’est qu’on le savait, qu’on se regardait dans les yeux et qu’on devinait également que l’autre aussi le savait, mais ça ne changeait rien du tout, on se racontait toujours des conneries auxquelles personnes ne croyaient vraiment. Peut-être que ne pas le dire à voix haute rendait tout simplement la situation, le sentiment, beaucoup moins réel. « Tant mieux » répondis-je alors avant de la suivre dans les escaliers, la hache pointant à nouveau le sol. Heureusement, nous arrivons rapidement au rez-de-chaussée et Aileen enchaîne, ce qui empêche un silence de s’installer et par conséquent les pensées d’affluer. J’hoche de la tête même si je me doutais que le repas serait tout sauf appétissant, mais il fallait faire avec ce qu’il nous restait. Même si il n'y avait plus grand chose qui traînait dans nos placards, comme l'était dormir un peu cette nuit, se nourrir était important afin d’emmagasiner encore un peu plus d'énergie, il fallait mettre toutes les chances de notre côté, peut-être qu'on aura à beaucoup courir aujourd'hui. J’arrive peu après la blonde dans la cuisine et je la vois qui sort un paquet de cacahuètes et une boîte de carottes déshydratées du placard. J’hausse les épaules à la réplique qui s’en suit ; pas la peine de lui dire que j’aurais préféré qu’elle sorte miraculeusement des pancakes chaudes de ce foutu placard, puisqu’elle pensait certainement comme moi et que me plaindre n'était pas dans mes habitudes. D'ailleurs, j'avais faim, un peu comme tout le temps, voilà ce qui ne changeait pas d'avant. Alors peu importe ce qu'il y avait, ça rentrerait. Depuis qu’on était ici, de toute façon, on ne mangeait pas grand chose qui était digne d'un restaurant cinq étoiles alors il fallait s'y faire, surtout que j'avais le mauvais pressentiment que ce n'était pas une situation qui risquait de changer de sitôt.

Alors que je m’installe à la table et que je prends quelques cacahuètes à grignoter, je sors la carte et le plan que j’avais préparé quelques heures plus tôt de la poche de ma veste. Je déplie le papier et attend d’avoir de nouveau l’attention d’Aileen pour commencer. « Je me suis levé un peu en avance alors j’ai déjà tracé notre parcours sur la carte et je me suis fait un schéma aussi. » Je pousse le papier sur lequel j’avais gribouillé pour lui montrer la carte comme c’était elle qui la posséderait une fois dehors, au cas où. « Comme tu peux voir c’est pas très loin, alors tout devrais bien se passer… » Normalement, tout se passerait bien. On le souhaitait, en tout cas, mais en réalité nous n’avions aucune idée de ce qui nous attendait dehors. Enfin, on avait passé un peu de temps à l’extérieur c’est vrai, mais très peu et c’était assez loin maintenant. On savait qu’il fallait viser la tête, qu’ils étaient un peu débiles, voir sacrément cons, mais surtout qu’ils étaient imprévisibles… C’est ce qui faisait le plus peur, on ne pouvait rien prévoir venant d’eux. Ils ne semblaient pas suivre de plan en particulier, ou même penser, ils se promenaient et dès qu’ils sentaient quelque chose de bon, entendaient un bruit, ils s’y dirigeaient, tout simplement. En tout cas c'est ce que j'avais pu observer. « Si on voit qu’il y a trop de rôdeurs, on reviendra ici et on cherchera ailleurs. » C’était logique, je n'avais pas besoin de lui rappeler, j’avais seulement besoin de me convaincre qu’il n’y avait pas de quoi paniquer autant. J'avais besoin de me rappeler qu’on était bien préparé et cela à toute éventualité et qu’on serait prudent, de plus que notre refuge n’allait pas disparaître comme ça, qu'il nous resterait toujours la possibilité de revenir sur nos pas si ça ne se passait pas bien. On avait réussi à s’échapper des griffes des rôdeurs une fois après tout, alors pourquoi pas deux ?


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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeVen 11 Nov - 22:04

It's clear now, we are cursed to the bones

Ils vont dans la cuisine dans le silence le plus total. Ce n'est pas un silence gênant. C'est plutôt un silence de ... oui, de concentration. D'anticipation, même. Chacun de leur côté, ils se préparent mentalement à ce qui les attend. Rien ne dit que cela se passera mal, mais rien ne dit non plus que tout se passera bien. Aileen est inquiète. Mais c'est ce qui lui a permis de se préparer à à peu près toutes les éventualités. Elle est dans le flou le plus total quant à la suite des événements, et c'est sans doute ce qui lui cause d'être dans un tel état. Ce n'est pourtant pas faute de s'être préparés autant que possible ... Mais ce ne sera jamais assez suffisant. Ils ne sont pas voyants, ils ne peuvent pas deviner comment se passera telle ou telle chose. L'imprévisible, l'inconnu, voilà ce qui les attend. Rien d'autre. Ils peuvent bien sûr essayer de se préparer, d'anticiper, mais cela restera superficiel et ils le savent tous les deux. Alors, dans la cuisine, Aileen tente de mettre toutes les chances de leur côté. Ils ne peuvent pas vraiment compter sur une bonne nuit de sommeil pour les mettre sur pieds ... Et en pleine forme. Ils vont donc devoir se contenter de manger un peu pour avoir un regain d'énergie. Le tout, en continuant d’échafauder leur plan bien sûr. Aileen s'installe sur la chaise face à Conrad, ramenant avec elle deux assiettes assez propres. Ils ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient. Mais, très franchement, ce n'est plus le moment de jouer les fines bouches. Elle partage en deux parts égales la boîte de carottes et pioche à son tour dans le sachet de cacahuètes. C'est vraiment superficiel tout ça. Ça n'a rien d'un repas normal. C'est tout, sauf normal, en fait. Mais ils font avec ce qu'ils ont, c'est comme ça. « Bon appétit. » Elle manque d'enthousiasme, c'est clair maintenant plus que jamais. Mais Conrad ne lui en tiendra pas rigueur. Elle aurait aimé qu'ils aient quelque chose de plus consistant à manger, surtout avant une sortie pareille. Mais c'est justement pour cette raison qu'ils doivent aller dehors, alors ...

Comme elle l'avait déjà deviné, c'est maintenant qu'ils peaufinent leur plan. Pas bien construit, soit dit en passant. Elle regarde attentivement les plans - ou plutôt le plan et le schéma - que lui montre Conrad. Bien ... Tout se concrétise alors. Tout lui semble nettement plus réel tout à coup et elle sent son estomac se serrer un peu plus encore. L'appréhension ? La peur ? Ou bien ... L'instinct ? L'instinct que quelque chose va mal se passer, contrecarrant tout leurs jolis petits plans ... Non, elle ne doit pas y penser. Elle ne doit pas songer au pire. Il n'y a que comme ça qu'elle précipitera leur perte. « Bien sûr que tout va bien se passer. » Voilà ce qu'il faut : faire preuve d'optimisme. C'est ce qui leur manque cruellement ces derniers temps ; et bien elle fera tout ce qui est nécessaire pour que cela revienne. Enfin, c'est plus facile à dire qu'à faire et elle a franchement du mal à prétendre. Elle sait que, quoi qu'elle fasse, Conrad n'est de toute façon pas dupe. Mais trop poli pour lui faire remarquer. Et trop concentré lui aussi pour accepter de se laisser entraîner là-dedans ... Cela n'aurait rien de bon, d'évoquer leurs peurs. Pas à voix haute, et pas ensemble. Mieux vaut que chacun garde tout ça pour lui en prétendant. Et, comme ça, tout ira pour le mieux. Elle veut y croire coûte que coûte, envers et encontre tous. « OK ... On fait comme ça. » Ils reviendront si la voie est trop bouchée, alors. Mais Aileen espère vraiment que ce ne sera pas le cas. Elle angoisse déjà beaucoup en ce moment - évidemment -, mais cela a atteint des sommets depuis la veille, quand ils ont décidé d'aller faire une excursion. Elle ne veut pas que tout cela ait été vain. Elle veut des résultats, et des résultats très positifs tant qu'à faire !

L'air absent, Aileen termine les carottes qui traînaient dans son assiette. Elle a eu du mal à les manger, et ce doit bel et bien être la première fois depuis le début de toute cette merde. Sa gorge est nouée à l'image de son estomac et elle réfléchit à toute vitesse. Son cerveau fonctionne vite, presque trop. Elle songe à toutes les hypothèses, à toutes les possibilités. Impossible de chasser de sa tête la peur sous-jacente et incroyablement puissante qui sommeille ... « Allez ... j'imagine qu'il faut qu'on y aille. » Difficile de se faire à l'idée qu'ils vont laisser la maison vide pour un temps. C'est devenu rapidement le refuge, presque leur chez eux. Si l'on passe outre qu'ils y passent de très longues journées, et de très longues nuits depuis des semaines déjà. Aileen n'a pourtant aucune envie d'en partir. Elle se disait que ça ne pourrait pas lui faire de mal de quitter un peu cet endroit, de voir autre chose. Mais maintenant que cela se concrétise, elle n'en a plus envie. Elle voudrait pouvoir rester là jusqu'à ... Jusqu'à quoi ? Jusqu'à ce que les secours arrivent ? La blague ... il y a longtemps qu'elle a perdu espoir que cela arrive un jour. Bref, Aileen se met sur ses pieds et emmène son assiette jusqu'à l'évier. Elle a laisse là, décidant de la laver à leur retour uniquement. Comme une façon d'achever de se convaincre qu'ils reviendront quoi qu'il arrive ... Elle laisse quelque chose en suspens, ce qui a de quoi la rassurer d'une certaine façon. En tous les cas, il faut qu'ils y aillent, ça y est. Ils ne peuvent pas se permettre de traîner plus longtemps, au risque de ne plus partir du tout à la fin. Elle récupère ses affaires, se prépare. En un rien de temps, elle est parée. Il n'y a plus qu'à attendre Conrad maintenant ... Nul doute qu'il se motivera vite, lui aussi.


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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeVen 20 Jan - 6:32


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Tout était fin prêt. C’était peut-être sensé me réjouir mais au contraire, maintenant que tout prenait forme devant nos yeux, que le moment inévitable approchait, je me sentais encore un peu plus mal. Sauf qu’il fallait passer au travers, je devais me dire que c’était un mauvais moment à passer et qu’ensuite on se retrouverait à nouveau ici et ensembles, sains et saufs, et si possible avec de nouvelles réserves. Le manoir allait alors surement nous paraître beaucoup plus confortable ensuite. Le seul problème c’est que banaliser la situation ne m’aidait pas vraiment au final, ça m’aidait seulement à prendre encore un peu plus conscience de tous les risques qu’on prenaient en sortant, même si je savais que c’était loin d’être un choix stupide, c’était un choix nécessaire. Cependant, Aileen se sentait surement aussi mal que moi ce matin alors je préférais faire mon possible pour paraître détendu, lui partager mes craintes et pensées ne lui ferait aucun de bien et donc affecterait le moral de l’équipe par la même occasion, ce que je ne jugeais pas nécessaire. Je m’installe donc et lui souris lorsqu’elle sépare la conserve de carottes dans deux assiettes. De mon côté je lui partageais que j’avais bien accomplis les tâches qu’il m’avait été assigné et cela du mieux que je l’avais pu. Je lui remets donc sa carte et garde de mon côté le schéma, puis je me penche au-dessus de mon assiette. Je mangeais doucement et sans grande conviction, même si mon estomac était douloureusement vide. Ce n’était pas parce que je faisais le capricieux mais bien parce que je savais qu’après ce repas il ne nous restait plus qu’à se diriger vers la grille et à la traverser. Nous n’échangeons que quelques mots, en ne sachant surement pas quoi dire maintenant que tout était régler. Il y avait parfois des silences entre nous mais ils étaient normalement plutôt agréables, alors qu’en ce moment il était plutôt stressant. Vu que les mots nous manquaient nous n’échangions plus que l’électricité presque palpable dans laquelle nous plongeait tous les deux l’appréhension de cette expédition. Heureusement Aileen se lève finalement tout en annonçant qu’on ferait mieux de partir. J’hoche de la tête, sachant qu’elle avait raison, qu’il était temps et que si nous ne partions pas tout de suite nous n’allions jamais le faire. Je me décide donc à avaler les deux dernières carottes qu’il me restait et je me lève à mon tours. Je la rejoins près de l’évier et je pose mon assiette au-dessus de la sienne. Elle semblait penser à quelque chose, juste-là, en fixant son assiette et peut-être qu’en venant poser la mienne je l’avais quelque peu sortit de ces pensées. Je lui souris à ce moment, lorsque je suis en mesure de croiser à nouveau son regard. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je sentais qu’il me fallait la rassurer, alors c’est ce que je fais, mais comme toujours je ne peux être sûr à cent pourcent que cela avait été efficace, surtout en ce jour, je me doutais bien que rien ne pourrais la rassurer complètement.

Je n’aurais pas été contre l’idée de la regarder dans les yeux toute la journée mais nous avions malheureusement d’autres plans. Je retourne donc à ma chaise, enfile de nouveau ma veste puis le sac que la blonde avait préparé un peu plus tôt. Je préférais le porter même si pour l’instant il n’était pas encore très lourd. Finalement, j’attrape ma hache et nous sommes tous les deux prêts. « Soldats, soyez près à attaquer » dis-je ensuite sur le ton de la blague, rendant ma voix un peu plus grave qu'elle ne l'était déjà et tout en faisant semblant d’entendre quelque chose à mon oreille. La nervosité venait de parler, c’était sorti comme ça, en une minable tentation de détendre l’atmosphère un peu. Je voulais juste la voir sourire un peu, même si ce n’était qu’un sourire polis, puisqu’il fallait avouer qu’à chaque fois que je tentais de faire le con dans ce genre de situation -moins critiques normalement c’est certain- ça n’avait fait que rendre les gens autour de moi encore un peu plus mal à l'aise, moi y compris. Je la suis ensuite en silence jusqu’à la porte d’entrée après avoir détourné le regard et dès qu’on franchit le seuil de celle-ci j’ai l’impression que tout mon courage et ma volonté se sont évaporé et qu’ils sont resté derrière-moi au manoir. Je respire donc un bon coup puis me ressaisit, puisqu’il le fallait bien. Un rôdeur avait trouvé son chemin jusqu’ici durant le repas et je m’en occupe avant de regarder un peu autour. La voie était libre alors je m’accroche au grillage, grippe et passe de l’autre côté de la barrière. Mes pieds atterrissent sur quelques cadavres qui traînaient-là depuis quelques jours et j’entends quelque chose craquer sous mes souliers. Je baisse le regard et grimace, me retirant de la pile. C’est con mais j’ai ensuite le réflexe de nettoyer un peu mes souliers en les frottant au sol. J’attends que la blonde me rejoigne et je me dis que bientôt il faudrait que je m’occupe de tous ces corps. Ça empestait et en plus elle ne cesserait pas de s’accroître au fil des jours ; il fallait mieux dégager l’entrée avant qu’on puisse jouer au roi de la montagne devant celle-ci. « Par-là » annonce-je ensuite en pointant à ma gauche à l’aide de ma hache qui retombe presque aussitôt le long de mon corps. Normalement la marche vers la demeure voisine ne serait pas très longue mais je préférais rester vigilant et prêt à toute éventualité. Je me doutais qu’Aileen en faisait de même de son côté. Pour l’instant tout semblait plutôt tranquille et c’était presque trop beau pour être vrai. C’était donc plutôt angoissant puisqu’on observait autour de nous comme si on attendait le moment où quelque chose sortirait furtivement du bois et nous sauterait dessus. Il ne manquait plus que la petite musique flippante en fond et on se retrouvait coincé dans une scène de film d’épouvante, sauf qu’on ne craignais pas un timbré armé d’une impressionnante tronçonneuse, on craignais des foutus zombies. Ça faisait maintenant des semaines et je ne m’y étais toujours pas habitué, la situation était bien réelle j’en avais conscience mais j’avais toujours la vague impression que ce n’était qu’une foutue blague.


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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeSam 28 Jan - 11:44

It's clear now, we are cursed to the bones

Ça y est, il est temps. Aileen a du mal à s'en convaincre et elle sent qu'elle tire sur la corde autant que possible. Elle traîne devant l'évier. Elle prend son temps pour mettre sur son dos son sac. Elle marche lentement jusqu'à la porte d'entrée. A tel point que Conrad finit par la rattraper. Il passe devant elle et, d'une certaine façon, c'est tant mieux. Parce que dehors, il y a un rôdeur à tuer. Il s'en charge, Aileen restant à une distance raisonnable de cette scène. Elle prend soin de fermer la porte derrière eux tout en ayant conscience que c'est aussi ridicule qu'inutile, puis le rejoint. Mais là encore il est plus rapide qu'elle, et franchit la barrière quelques longues secondes avant elle. Elle le fait elle aussi, bien sûr. Ils n'ont pas d'autre option pour sortir, de toute façon. Le portail principal étant électrique ... il est tout bonnement inutilisable dans l'immédiat. Bref, elle passe par-dessus en faisant attention à ne pas s'accrocher et à ne pas tomber non plus. Ce serait dommage de se blesser alors qu'ils ne sont pas encore allés bien loin ... Elle se retrouve aux côtés de Conrad, qui lui pointe une direction du doigt. « Ça marche. » Elle ne va pas le contredire ... C'est lui qui sait mieux qu'elle où ils sont censés aller. Non seulement parce qu'il s'est chargé de tirer de la carte un espèce de schéma pour lui, mais aussi parce qu'il a longtemps - si ce n'est pas toujours - vécu dans le coin. Il doit connaître pas mal d'endroits ... même si ce n'était pas précisément ici qu'il habitait. Ironie du sort, Aileen n'aura même pas eu le temps d'en voir plus sur son lieu de vie, alors qu'elle avait fait le trajet depuis New-York justement pour ça. Enfin, ce n'est pas le moment d'avoir ce genre de pensée déprimante. Elle doit se concentrer pleinement sur l'endroit où ils sont, et sur ce qui les attend. Elle s'autorise tout de même à songer quelques instants à ce qu'ils ont laissé derrière eux, à savoir une grande maison qui n'attend plus que leur retour. Il y a de la vaisselle à faire là-bas, après tout.

Tout ça semble tellement dérisoire ... alors qu'elle a le sentiment que c'est tout ce qui lui permet de continuer à marcher. Tout ce qui lui permet de continuer à aller de l'avant. Alors que, bordel, elle crève d'envie de faire demi-tour et de retourner en courant jusqu'à la maison. Impossible, ils doivent effectuer cette sortie qu'ils le veuillent ou non. Ils n'ont plus rien à manger ou à boire, là-bas. Ils n'ont vraiment plus le choix, à ce stade-là. « Alors, tu vivais dans le coin ? » C'est peut-être une grave erreur que d'aborder un sujet tel que celui-ci. Le passé n'est pas simple à appréhender et à évoquer, quand il a disparu, ainsi que tous les acteurs qui l'ont constitué. Mais Aileen ne voit pas trop comment ils pourraient supporter cette expédition s'ils ne parlent même pas. Elle, elle a besoin de parler. Elle ne sait pas ce qu'il en est du côté de Conrad mais elle le sait compréhensif et attentif aux besoins d'autrui. Alors il ne lui en voudra pas d'ouvrir la bouche, et d'essayer d'alléger l'atmosphère actuel. Il fera peut-être même des efforts pour satisfaire ses attentes et ne pas laisser le silence s'installer de nouveau entre eux. Pour Aileen, il serait tout bonnement insupportable. En espérant que ce soit plus ou moins la même chose du côté de Conrad. « Ça ne devait pas être désagréable, la vie ici. » Bien au contraire, même. Aileen n'a malheureusement pas eu le temps de voir grand chose de San Francisco - sacrilège - mais ce qu'elle a vu lui a été suffisant pour se faire cette opinion. Peut-être qu'elle changera d'avis si elle y retourne un jour ou l'autre - peut-être même qu'ils vont passer dans la ville même aujourd'hui -. Mais pour l'instant, c'est plutôt positif. Elle ne peut pas être assez objective cela dit. Tout a été altéré par les regrettables incidents qui ont eu lieu pendant qu'elle était cloîtrée dans sa chambre d'hôtel. Elle aurait aimé que tout soit différent, bien sûr. Qu'elle ait le temps de découvrir la ville en compagnie de son ami. Qu'ils aient le temps de profiter l'un de l'autre pour de vrai, et sans la distance pour les séparer.

Evidemment ... tout est foutu à l'eau. Et Aileen se sent particulièrement stupide de penser à ça alors que, l'un comme l'autre n'ont pas de nouvelles de leur famille. Pour autant qu'elle sache, ils sont sans aucun doute tous morts ... et elle se permet de se dire qu'elle aurait aimé que tout se passe bien. Non ... sans blague ? Elle se mord la lèvre pour se ramener à la réalité, et arrêter de penser à tout ça. C'est vraiment une mauvaise idée de poser de telles questions à Conrad. Autant pour elle que pour lui ... mais surtout pour lui. Alors, avant qu'il ait pu lui répondre, elle reprend la parole. Encore. « Laisse tomber ... on devrait plutôt parler d'autre chose. » De choses plus pratiques, pourquoi pas. Comme ... « Tiens, qu'est-ce qu'il nous faut de toute urgence ? De la nourriture déjà, c'est sûr. Du cacao aussi, sinon on ne s'en sortira pas ... » Un petit rire lui échappe mais c'est de courte durée. Elle sait qu'elle peut facilement plaisanter avec Conrad parce qu'il est compréhensif et toujours le premier à lancer des conneries, mais elle ne peut pas non plus se permettre de rire à tout va comme si tout était normal. Rien n'est normal, voilà tout. « Ça serait bien qu'on trouve des bougies aussi, je crois qu'on n'en a plus beaucoup ... » Ce qui est dérisoire, dans tout ça, c'est qu'elle a presque l'impression qu'ils vont faire des courses. Sauf qu'ils sont tous les deux armés - plus ou moins -. Sauf que les rues sont désertes, et que c'est même le bordel dans celles-ci. Des voitures à moitié cabossées traînent sur le bas-côté des routes, si ce n'est sur les routes mêmes. Elle croit même avoir vu à plusieurs reprises du sang sur le sol ... autant dire que c'est la débandade et que ce qu'ils sont en train de faire, ça n'a rien d'une petite sortie providentielle. Ils sont en mission. Et Aileen se doit de rester concentrée sur leurs objectifs premiers.


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Conrad Williamson

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeLun 6 Mar - 18:28


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Au début, tout est plutôt calme, autour de nous mais entre nous, aussi. En fait, je n'étais pas vraiment en état de parler, de trouver quelque chose à dire pour meubler le silence. Nous avions appréhendé cette sortie pendant tellement longtemps que tout avait été dit, que ce soit dans notre tête ou à voix haute. Alors je regardais autour de nous et je m’inquiétais, surtout. C’était trop calme. Je ne voulais pas voir débarquer une vingtaine de zombies non plus mais un ou deux ça m’aurait peut-être rassuré. C’était bizarre, non ? Ne devrais-je pas me réjouir du fait que ce petit coin semblait épargné plus ou moins du désordre du monde ? Le truc, c’est que j’étais septique à l’idée qu’on ait autant de chance, qu’on ne croise aucun rôdeur et qu’on rentre sains et saufs, sans embûche aucune. C’est certain que ce serait l’idéal, mais rien n’était jamais idéal, aujourd’hui ou avant ; la vie n’était pas comme ça, elle s’amusait sans cesse à nous mettre des bâtons dans les roues. Alors malgré le fait que ce soit silencieux pour l’instant, je décide de rester sur mes gardes, tellement que tous les muscles de mon corps me paraissaient horriblement tendus, presque jusqu’à m’en faire mal. Bon, j’étais peut-être aussi un peu sur les nerfs. Ce qui était tout à fait normal. D’ailleurs, lorsque mon amie ouvre la bouche je sursaute presque et donc, je souffle un peu pour me détendre. Calme-toi nom de Dieu. Aileen avait apparemment une approche différente que la mienne pour apaiser sa nervosité ; elle voulait parler, elle. C’était évident, elle parlait presque toute seule même si elle me posait des questions. J’ouvrais sans cesse la bouche mais n’arrivait pas à placer un seul mot. Alors finalement je la laisse allez, je la laisse finir. De toute façon, je ne savais pas quoi lui répondre. Oui, la vie était agréable ici, elle l’avait toujours été, enfin, même si il y avait eu des jours moins bien que d’autres, mais comme tout le monde, finalement. Il est vrai que depuis que j’avais entamé ma carrière de footballeur j’avais beaucoup voyagé, mais je ne m’en aurais pas du tout plains. C’était assez plaisant, de voir le monde, de courir sur des terrains différents et devant des foules différentes -même lorsqu’elle souhaitait très fort que ton équipe laisse la leur gagner. Sauf qu’il n’y avait rien comme la maison, rien comme notre terrain, et ça me manquait. Ma mère et mon frère me manquait aussi. Mon grand-père, surtout, parce que j’étais sûr que je n’allais jamais le revoir, lui. Enfin, je le voyais souvent dans certains de mes cauchemars, quand je revivais ce moment où je fus forcé d’appuyer sur la gâchette, de tuer l’homme qui avait toujours été comme un père pour moi. Alors quoi lui dire ? Je ne sais pas. Elle savait déjà tout ça, au fond, parce que même si elle n’avait jamais mis les pieds ici avant, je lui avais déjà tout raconté parce que je lui racontais toujours tout. Elle était l’une des rares personnes avec laquelle je me sentais suffisamment à l’aise pour parler, il y avait elle et ma mère et pour l’instant ma mère était je-ne-savais-où…

« Laisse tomber ... on devrait plutôt parler d'autre chose. » C’était une excellente idée. Je secoue donc la tête, essayant moi aussi de me concentrer sur le présent, ce n’était pas le moment pour penser à tout ça, pour l’instant il fallait rester objectifs. Je lui lance un regard, lui souris un peu, puis continue d’observer l’horizon, alors qu’elle se met à nous rappeler à tous les deux ce qu’il faut en priorité trouver. J’hoche de la tête d’une façon affirmative aux objets qu’elle nomme en premier et qui étaient indispensables. Enfin, le cacao ne l’était pas tellement, il est vrai, mais c’était quelque chose qui nous aidait tous les deux à continuer d’avancer, ou d’attendre, plutôt. Ça pouvait peut-être paraître con, mais parfois c’était des petites choses dans ce genre qui changeaient la donne. Alors si je tombais sur un pot de cacao j’allais très certainement trouver une petite place, là où il n'y en avais pas, dans mon sac pour l’y cacher. « Oui, on a presque finis nos réserves… et sans bougies la nuit c’est pas très pratique. » On voyait rien du tout lorsque le soleil se couchait, rien, et c’était assez étrange, en même temps. Avant il nous suffisait d’allumer la lumière et la nuit était le jour, tout simplement. « Peut-être aussi des briquets et des allumettes, ça nous ferait pas de mal » ajoute-je, maintenant que j’y pense, il ne nous en restait que très peu, des allumettes. Une chance qu’on les avait économisé en allumant ensuite les bougies entre elles, sinon on aurait fini la petite boîte depuis longtemps… « Sinon, si on trouve des bouteilles d’eau ou quoi… Vaux mieux être prévenants, je me rappelle pas très bien mais j’ai appris un truc sur les puits y’a longtemps il me semble, comme quoi après un moment, je sais plus exactement combien de temps, fallait changer d’endroit et tout parce qu’il y avait plus d’eau ou je sais pas… » Comme on ne savait pas encore combien de temps il tiendrait, depuis combien de temps il tenait déjà… C’était plus prudent comme ça, et ça nous empêchera de sortir à nouveau trop rapidement. D'après-moi on avait maintenant nommé le plus urgent à trouver, mais tout ce qui pouvait être utile était à mettre dans nos sacs, bien évidemment, même si il fallait, en priorité, garder un maximum de place pour les vivres, c’était de loin le plus important pour l’instant, parce qu’on pouvait vivre dans le noir et sans cacao, mais pas sans nourriture. C’est sur la vie sera plus agréable si on trouve certaines choses, mais c’était toujours mieux de vivre une vie désagréable que de ne pas vivre, non ? Je finis par m’arrêter lorsqu’on arrive enfin à la maison dont je parlais. « C’est ici » que je dis, même si ce n’était surement pas nécessaire ; elle s’en doutait surement, mais bon. Maintenant, il ne nous restait plus qu’à souhaiter que la récolte serait fructueuse, parce qu’on en avait besoin, que je n’avais pas envie qu'on soient sortis pour rien et encore moins qu'on soient forcés de recommencer demain, mais ce n'était pas nous qui faisaient les règles et du coup, il faudrait faire avec ce qu’on trouvera, s’adapter et ne jamais abandonner.


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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeDim 12 Mar - 18:39

It's clear now, we are cursed to the bones

Quelle idée elle a eu, franchement, de parler du passé ! Rien de direct, rien de très concret mais le sous-entendu est là et Conrad l'a aussi bien compris qu'elle. Heureusement, elle se rattrape assez vite et part sur un sujet nettement plus léger. Enfin, léger ... Il n'y a rien qui puisse véritablement l'être aujourd'hui. C'est néanmoins préférable de planifier leur trajectoire, les objets, diverses ressources qu'ils doivent récupérer. Ce n'est ni le moment ni le lieu de lui demander à quel point c'était bien, de vivre ici. Tout ça, ça appartient à son histoire, à un passé plutôt lointain qui n'a plus guère de raison d'être. Et, surtout, c'est un sujet associé à beaucoup de tristesse et de désespoir ... C'est lui rappeler que non, ça ne peut plus être bien. Et, non, sa famille n'est plus dans le coin, assez près pour qu'il puisse leur rendre visite et passer du temps avec eux. L'air de rien, elle liste vite fait ce qu'il est le plus urgent pour eux de ramener. Au milieu de tout ça, elle glisse le cacao puis laisse la parole à Conrad ; après tout, il doit avoir des choses à rajouter là-dedans. Des choses auxquelles elle n'a pas forcément pensé. En même temps, elle se dit qu'ils prendront surtout ce qu'ils trouvent, puisqu'il n'est pas normal de faire les fines bouches par les temps qui courent. Mais elle ressent le besoin de combler le silence, de parler pour éviter qu'il ne devienne trop présent, trop pesant. Elle ne sait pas pourquoi, mais son instinct lui souffle que c'est la bonne chose à faire et elle l'écoute ... Pour une fois. Mais à son instinct, se joint un mauvais pressentiment qu'elle n'apprécie guère.

Elle le chasse, bien décidée à ne pas se miner le moral plus qu'il ne l'est déjà. « Ça me va pour les bougies et allumettes, faut vraiment qu'on en trouve. » Sans ça, les bougies ne serviraient tout bonnement à rien. Mais inutile de le dire à voix haute ; Conrad l'a deviné autant qu'elle. Et il est de toute façon déjà passé à autre chose : il a parfaitement raison de l'avoir fait, puisqu'ils sont sans doute bientôt arrivés à destination. Enfin, il le sait mieux qu'elle, ça c'est certain. « Hum ... des bouteilles d'eau, c'est noté. » Ils pourraient peut-être s'atteler à récupérer de l'eau de pluie aussi. Mais Aileen n'a jamais eu d'intérêt assez grand pour les méthodes de survie en terrain inconnu, face au manque d'objets du quotidien. Elle le regrette bien aujourd'hui, puisque cela les aurait bien aidés. Conrad a déjà cette info sur les puits, c'est déjà un bon début. En tout cas, elle a mentalement noté toutes ces petites choses qu'il leur faudrait ramener - et, oui, le cacao toujours compris là-dedans -, et elle se concentre un peu plus précisément sur la route qu'ils effectuent. Ce serait bien qu'elle sache se repérer sur le retour elle aussi, même s'il lui semble que son sens de l'orientation ne soit pas si mauvais. Elle y arrivera. Conrad ne tarde pas à s'arrêter devant une maison, et Aileen en fait de même. Elle prend quelques secondes - peut-être même une minute - pour l'observer. Elle regarde aussi vaguement autour d'eux, s'assurant qu'aucun danger imminent ne pourra leur tomber dessus. Normalement, tout est bon.

Tout en regardant Conrad, elle prend une profonde inspiration, comme pour se donner du courage. Il va lui en falloir, leur en falloir. Sans ça, ils ne réussiront pas à mener à bien leur mission et ce serait fort dommage. « Allez, quand faut y aller ... » Ils n'ont plus le choix, maintenant qu'ils y sont. Et ils ont du pain sur la planche. Rien que pour ça, Aileen s'élance la première. Elle n'aime pas trop ça, mais elle sait pertinemment que si elle n'y va pas dès maintenant, elle n'ira jamais. Alors c'est le moment. Elle ouvre la porte, et donne quelques coups contre la chambranle. Elle attend quelques temps, l'oreille tendue. Mais aucun son ne parvient à ses oreilles. Aucun rôdeur ici, donc. Du moins, c'est ce qu'elle suppose mais elle garde tout de même les yeux ouverts. Tout en tournant la tête en direction de Conrad, elle souffle - suffisamment bas pour ne pas être entendue au cas où - : « On devrait partir chacun de notre côté, ça nous permettra d'économiser du temps. » Aileen sait que cela peut sembler comme une bien piètre idée, mais c'est tout ce qu'ils ont à leur portée pour l'instant. Et cela lui paraît être un gain de temps non négligeable. Qui sait, avec ça, ils auront peut-être le temps de fouiller plus d'une maison et donc de doubler leur chance de trouver ce dont ils ont besoin ... et ce dont ils n'ont pas besoin aussi. Parce que, elle ne l'oublie pas, ils sont là avec un objectif précis mais assez élargissable. Après tout, ils ne peuvent pas avoir pensé à toi.


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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeMar 21 Mar - 3:45


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Ça y est, nous étions devant la maison, et notre petit trajet c'était passé sans embûche. Souhaitons que le reste de l’expédition se passe de la même manière, même si je pensais toujours que ce serait trop beau pour être vrai. Sauf qu’il me fallait être optimiste, maintenant plus que jamais. Je m’arrête devant celle-ci, la blonde à mes côtés. On l’observe comme si c’était une œuvre d’art durant un moment, alors qu’elle n’avait rien de très spectaculaire, qu’elle ressemblait un peu à celle dans laquelle on était installé, mais elle n’avait pas ces clôtures imposantes tout autour qui rendaient sa voisine aussi pratique et attrayante. Pendant quelques longues secondes, aucun de nous deux ne prononce quelque chose, même si Aileen m’avait fait part de son besoin de parler pour combler le silence qui s'imposait. On c’était rendu jusqu’ici, alors qu'est ce qu’il y avait d’aussi dur dans le fait d’entrer là-dedans, alors que la voie était libre et que ça ne devait pas être tout le temps aussi calme ? Après tout, nous étions déjà à l’extérieur, nous avions déjà laissé derrière-nous la protection que nous offrait notre toute nouvelle maison, qu’on espérait tous les deux temporaire. Où était le problème ? Je n’ai pas le temps de répondre à cette question, puisque mon amie se décide à parler à nouveau, à faire un pas en avant et à s’élancer vers la maison. Décidément, elle avait plus de volonté que moi. C’était elle aussi qui nous avait fait nous lever tous les deux de la table tout à l'heure... Je la suis alors, parce que je n’allais surement pas rester planté là, dans la rue, quand même. Nous avions des chambres et des placards à fouiller, des vivres à trouver. C’était l’heure. Je laisse Aileen faire ce qu’elle avait à faire, nous attendons un moment sur le pas de la porte et cette fois c’était par prudence, pas parce qu’on n’était pas prêt à avoir le courage de faire ce qu’on savait devoir faire pour le mieux. Suite aux coups de la blonde, aucun ne s’en suivit. Cette maison semblait donc vide, mais inutile de lui rappeler qu’il était mieux de rester prudent quand même. J’hoche de la tête lorsqu’elle propose qu’on se sépare. Une idée qui ne me plaisait pas beaucoup, mais il est vrai qu’on allait surement économiser du temps, et plus on allait vite, moins de temps on passait dehors, en danger, et plus rapidement on rentrait à la maison. « Tu prends l’étage et je m'occupe du rez-de-chaussée ? » Ça me semblait être le meilleur moyen de nous séparer pour être le plus efficace possible. Je ne pouvais pas dire que j’avais proposé qu’elle aille à l’étage rien que pour le plaisir, ou par pur hasard, je pensais que c’était plus sécuritaire. N’importe qui ou n’importe quoi pouvait débarquer n’importe quand…

Je me retrouve donc en bas et seul. Je commence par le salon où je trouve masse de petites chandelles dans une armoire. Elles seraient moins pratiques que celles qu’on utilisait, plus massives, au manoir, mais nous n’avions plus le luxe de choisir ce qui nous convenait le plus. J’en profite pour prendre deux porte-chandelles -n’étant pas sûr qu’on en avait nous-même- afin qu’on puisse les porter dans la maison sans que la cire chaude ne nous coule sur les doigts, et deux paquets d'allumettes. Sinon, il n’y a rien de très intéressant dans le salon, à part du bon whisky, mais je me retiens d’en prendre une bouteille. Ça serait lourd et ça prendrait de la place… Donc je me dis que si mon sac n’est pas trop plein je reviendrais peut-être plus tard. Je me dirige ensuite à la cuisine et je fouille chaque armoire méticuleusement. Je prends tout ce que je pense encore comestible. Je trouve du riz, quelques boissons gazeuses, de la farine, de la levure, sept conserves de fruits et de légumes… « Des cœurs de palmier ? » Je regarde celle-ci avec un peu de dégoût, mais j’hausse les épaules et finit par la mettre dans mon sac elle aussi. J’y rajoute de la réglisse noire et trois petits paquets de nouille instantanée passé date, mais comme je me dis que ça devait quand même être comestible, je les prends, au cas où. Je suis quand même assez déçu de ne pas avoir trouvé de cacao… Alors que je refermais mon sac pour le remettre sur mes épaules, prêt à me rendre à la salle à manger, je lève les yeux trente secondes à la fenêtre qui était placée au-dessus de levier et je fige sur place. Une bonne vingtaine de rôdeurs sortaient des bois derrière la demeure, s’engageait sur le terrain. Après m’être remis du choc, je mets rapidement mon sac sur mon dos, vérifie que la porte à l’arrière est verrouillée, puis celle d’en avant. Je monte ensuite le plus rapidement possible, en essayant de ne faire aucun bruit. Une fois en haut, je sens que mon cœur se met à battre frénétiquement mais je tente de rester calme tout de même. « Aileen ! » l’appelle-je en chuchotant, espérant qu’elle m’entende, après tout, les grognements des rôdeurs commençaient à se faire entendre... Si on avait de la chance, si on ne faisait pas trop de bruit, ils passeraient surement leur chemin sans même se rendre compte que nous sommes ici. Je préférais ne pas penser tout de suite à l'autre possibilité, celle où nous n'avions pas de chance...


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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeMer 29 Mar - 0:45

It's clear now, we are cursed to the bones

Tout ça, c'est risqué, Aileen le sait. Pour autant, elle n'a aucune envie de reculer. Elle s'engage la première, s'assure qu'ils ne craignent rien - ou en tout cas pas grand chose - dans cette maison. Ils ne peuvent pas se permettre de juste foncer tête baissée et aviser ensuite. Quand Aileen comprend que c'est bon pour eux, elle propose qu'ils se séparent. Ce n'est pas la solution idéale, mais c'est ce qu'ils ont de mieux à faire ... Cela leur permettra de couvrir plus de terrain et donc d'en finir plus vite. Elle lui lance un dernier sourire - faible, mais un sourire tout de même - avant de s'élancer dans les escaliers. Elle s'occupera donc de l'étage. Rapide et efficace, la jeune femme fait un premier tour pour faire des dernières vérifications. Aucun rôdeur ne lui saute dessus, ne l'attaque par hasard. Parfait. Sa détermination n'en est que renforcée. Enfin, elle peut se permettre de prendre un peu plus son temps, de fouiller chaque placard et d'inspecter chaque pièce de A à Z. Elle se montre méticuleuse et organisée. Elle ne peut pas fouiner au hasard, ne peut pas non plus commencer dans une pièce, continuer dans une autre et finir dans une troisième. Elle commence donc par celle qui est le plus près des escaliers. Une chambre qui était déjà grande ouverte. Elle comprend vite que c'était une chambre conjugale, en témoigne le grand lit deux places qui trône au centre de celle-ci. Ses yeux se plissent, sa concentration se renforce. Dans l'armoire, quelques vêtements traînent encore. Elle récupère un pull qui lui a l'air chaud en plus d'être confortable, mais laisse le reste. Les pantalons ne sont pas à sa taille, et le reste ne lui sera pas utile le moins du monde.

De toute façon, ils ne sont pas vraiment là pour cela. Ils sont surtout là pour la bouffe. Elle doute d'en trouver ici, à l'étage, mais elle peut toujours essayer. Sous le lit, rien d'intéressant ; que des cartons contenant des papiers et photos qui ne l'intéressent pas. Par pudeur, aussi, elle ne s'y penche pas plus longtemps que nécessaire. La table de nuit est quasi vide, ne contient qu'un livre qu'elle fourre dans son sac et des stylos plus papiers. Bref, rien qui ne puisse l'intéresser plus que ça. Elle vient d'atterrir dans le placard incrusté dans le mur quand la voix de Conrad lui parvient aux oreilles. Elle fronce les oreilles, en réalisant qu'il a chuchoté. Pourquoi ? Evidemment, la panique la gagne immédiatement ; elle se doute qu'il ne s'agit pas là d'une bonne nouvelle. Bien au contraire, elle sent que ça ne va pas lui plaire. Plutôt que de le rejoindre, elle décide de lui signifier sa présence. « Je suis là ... » Elle ne chuchote pas, mais ne parle pas très fort. Juste assez pour se faire entendre de Conrad, qu'elle devine pas très loin d'ici. Non, au lieu de partir à sa recherche, elle se laisse glisser jusqu'à la fenêtre de la chambre. Les rideaux sont à moitié tirés alors il lui faut se pencher pour regarder ce qui se passe dehors. Des rôdeurs. Des dizaines de rôdeurs. Ils grognent, elle les entend maintenant. Sans doute s'était-elle inconsciemment bouchée les oreilles afin de ne rester sourde à tout ça, histoire de rester dans sa bulle. Regrettable erreur. Les voilà maintenant cernés. Elle peste.

Sans faire de bruit, elle sort de la chambre et rejoint Conrad. Il n'est pas loin de là. « Qu'est-ce qu'on fait ? ... » Quelle idiote ! Il ne saura pas lui-même ce qu'ils doivent faire. Tout ça, c'est aussi nouveau pour lui que ça l'est pour elle. Il ne peut pas deviner la chose à faire, et la chose à ne pas faire. Elle passe sa main droite sur son visage, fermant les yeux et essayant de réfléchir à tout ça. Ils sont dans un sacré pétrin, et son inquiétude doit se lire sur chacun de ses traits, et même dans sa façon de se tenir. Elle est dépitée, fatiguée tout ça. Ils n'ont pourtant encore rien fait, et elle n'ose pas imaginer ce que cela donnera si ces rôdeurs décident de s'arrêter par cette maison ... Certains étaient un peu en avant, mais elle se dit qu'ils les ont peut-être suivis sans qu'ils s'en rendent compte, en fin de compte. Et merde, hein ! « J'imagine qu'on peut essayer de rester silencieux et attendre ... mais s'ils nous repèrent, je crois qu'il faudra trouver une autre solution. » Ils sont trop nombreux pour qu'ils osent se confronter à eux de front, et Aileen n'a pas, à ce sujet, beaucoup d'expérience. C'est trop nouveau, trop récent. Elle ne sait pas comment ces foutus zombies pensent, elle n'a pas les techniques nécessaires à leur évasion. De cette maison, ils vont pourtant devoir partir à un moment ou un autre. Mais comment ? Et surtout, quand ? Ils ne peuvent pas se permettre d'y rester trop longtemps ... Leur maison les attend, bordel. N'est-ce pas là une justification nécessaire pour qu'on les laisse y retourner sans plus attendre ?


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Conrad Williamson

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeMar 4 Avr - 4:48


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J’avais surement l’air débile, là, tout juste en haut des escaliers, les genoux un peu pliés, comme si j’avais peur que quelqu’un ne bondisse de quelque part, où qu’on me voit par les fenêtres peut-être, ou que-sais-je encore… En tout cas, ça c’était fait automatiquement, sans que je n’y pense vraiment, l’instinct de survie peut-être… Malheureusement, celui-là, il n’avait pas été tellement sollicité au cours de ma vie, et il ne semblait pas vraiment au point, bien malheureusement. Alors oui, j’avais surement l’air débile, mais qu’est que ça pouvait faire, là, maintenant ? Il y avait plus important, beaucoup plus important même ; une masse de rôdeurs avaient décidés que ce petit coin de paradis était trop calme à leur goût et que notre première sortie se passait trop bien. Bordel ! Le pire, c’est que je me disais que c’était peut-être de ma faute, alors que ça ne l’était pas, je le savais au fond. T’en voulais des rôdeurs ? En voilà ! Pas autant ? Tant pis ! Bien entendu, il fallait que quelque chose se passe mal. Rien n’était aussi beau et facile dans la vie, même avant. C’est pourquoi j’avais été septique alors que nous marchions vers cette maison il y a peut-être à peine vingt minutes de cela et dans un silence de mort, si on ne prenait pas en compte notre petite conversation avec la blonde. C’était avec raison que j’avais douté, je m’en rends compte maintenant que les rôdeurs avaient décidé de faire leur apparition, et pas qu’une petite.

J’ai à peine le temps de paniquer lorsqu’elle sort enfin d’une chambre au fond du couloir. Je me redresse et je marche vers elle, en essayant toujours d’être silencieux au maximum. C’était stupide mais j’avais finis par me demander où elle était, si elle était sortie… Sauf qu’elle fouillait l’étage, alors il y avait très peu de chance qu’elle ne soit pas dans le coin, en plus, elle venait de me répondre qu’elle était là. Sauf que mon cerveau ne semblait pas être capable de penser de façon très rationnelle en ce moment. Je suis donc tout de même largement rassuré de la voir. « Qu'est-ce qu'on fait ? ... » J’ouvre la bouche, alors qu’elle passe une main sur son visage, mais je la referme rapidement. Je n’avais aucune réponse à lui donner, je n’aurais jamais cru qu’on croiserait autant de rôdeurs en même temps, ou j’avais préféré ne pas penser à cette possibilité. Apparemment, elle non plus n’en avait aucune idée, ce qui n’arrangeait pas du tout notre cas, mais est-ce qu’on pouvait vraiment s’en vouloir ? Après tout, comment prédire une pareille situation ? Nous étions à peine familiarisé avec ce nouvel environnement, nous qui étions cachés dans ce manoir depuis le tout début, depuis trop longtemps peut-être. Nous avions été en sécurité, certes, mais maintenant je me rendais compte qu’en ayant été bénéfique, ça nous avais aussi, en même temps, été néfaste, en quelque sorte.

Attendre était surement la meilleure option que nous avions. Il n’y avait aucun moyen de quitter cette maison tout de suite, et j’avais bien abattu quelques rôdeurs avant de croiser la route d’Aileen, en plus de m’être souvent occupé de ceux qui grognaient contre notre clôture protectrice, mais ça s’arrêtait là, et je me doutais bien que mon amie n’était pas non plus une experte. Au moins, nous savions qu’il fallait viser la tête, mais c’était la base. Je ne m’étais jamais mesuré à une horde et je pensais -surement tout comme la blonde- qu’il serait bien stupide de se lancer dans le tas, avec seulement cette hache et ce marteau. Alors rester ici et attendre -prier aussi peut-être, rendu-là- que les rôdeurs passent simplement leur chemin était ce qui semblait être le plus sensé de tous les plans qui m’avaient traversés l’esprit. D’ailleurs, c’est ce qu’Aileen propose alors. J’hoche donc de la tête, étant d’accord avec elle. Je n’osais plus parler, les grognements des rôdeurs nous parvenaient maintenant très bien, ils étaient autour de la maison, je pouvais le sentir, ou je pensais le sentir. C'était peut-être juste mon cœur qui s’emballait encore un peu plus, qui se serrait, qui me donnait l’impression d’être coincé dans un petit endroit restreint. Je glisse donc contre le mur du corridor, me disant que cela prendrait peut-être un peu de temps, et ne cessant pas de me répéter qu’il n’y avait aucune raison que les rôdeurs ne s’intéressent plus que cela à la maison si nous restions silencieux. Je lève ensuite les yeux vers Aileen. J’aurais voulu lui sourire, ou lui dire quelque chose, j’aurais voulu être en mesure de la rassurer, mais les mots ce n’étaient pas tellement mon truc, et ce l’était encore moins en ce moment, alors que j’étais moi-même en panique. J’essayais pourtant de me contenir et j’espérais que cela fonctionnait un minimum, mais seule mon amie pourrait le dire, amie vers qui je tends la main en une mince compensation aux mots qui me manquaient, et même aux yeux qui la regardaient et dans lesquels il lui serait impossible de manquer que je m’inquiétais, que j’étais insécure, quelque chose qui ne devait pas beaucoup aider la blonde à se contenir elle-même, mais je voyais la même chose dans ces yeux à elle, alors je savais qu’elle comprenait.


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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeJeu 6 Avr - 21:13

It's clear now, we are cursed to the bones

L'incertitude, c'est peut-être le pire. Là, tout de suite, Aileen n'a pas la moindre idée de ce qu'il lui faut faire ... Attendre ? Se terrer dans un coin ? Dans la chambre la plus reculée ? Ou partir au front et essayer de fuir avant qu'ils ne soient arrivés à hauteur de la maison ? Non, il est trop tard pour ça : elle les entend déjà. Conrad aussi doit les entendre. Comme c'est encore assez lointain, elle s'autorise à parler. Rien qu'un peu. Juste pour essayer de savoir si lui a une idée miracle pour les sortir de cette situation pourrie. Visiblement pas : il ne répond pas. Et quand elle propose qu'ils se contentent d'attendre silencieusement, il se contente de hocher la tête. Avant de lui tendre la main. Elle n'hésite pas : elle l'attrape. Elle réussit même à lui offrir une ébauche de sourire. Rien de trépidant, rien de trop extravagant ou voyant. C'est léger, à peine visible. Mais elle ne peut pas faire mieux et, au vu du regard que lui lance Conrad, lui non plus. Elle tire légèrement sur son bras pour le tirer à sa suite. Elle le guide jusqu'à la chambre qu'elle avait fouillé il y a quelques secondes à peine. Ces secondes lui semblent avoir duré des heures ... Malheureusement, ce n'est pas prêt de s'arranger. Les rôdeurs avancent trop doucement, leur libération n'est pas pour tout de suite. Avec un peu de chance, ils se contenteront de passer devant la maison et ne s'y attarderont pas du tout. Elle l'embarque donc avec elle jusque dans la chambre. Elle a repérer un peu les lieux, et elle se sentira par conséquent plus en sécurité là-bas. C'est mieux que de rester là, plantés au milieu du couloir, de toute façon. Ils vont déjà être passifs pour les prochaines minutes, inutile d'en rajouter. Une fois qu'ils sont dans la chambre, elle ferme la porte derrière eux en prenant soin d'y aller doucement. Quasiment aucun bruit, voilà qui est préférable. Maintenant, ils n'ont plus qu'à attendre. Alors qu'elle venait juste de la quitter, elle a l'impression de redécouvrir la pièce. Ce sera leur geôle pour les minutes à venir. Minutes qui vont s'étirer, s'étirer et s'étirer encore ... Elle balaye donc l'espace du regard, avant de porter toute son attention sur le lit. Elle lâche la main de Conrad pour aller s'y installer. Au départ, elle a l'air trop rigide, le doit bien droit et les mains posées sur ses cuisses. Mais elle doit faire un effort pour que ce soit un peu plus confortable ; inutile de rajouter à la tension déjà palpable.

Tout en délicatesse et en lenteur histoire, encore une fois, d'éviter de les faire repérer, elle remonte ses jambes. Ses talons posés sur le bord du lit, ses genoux repliés, elle peut ainsi poser son menton et enrouler ses bras autour de ses tibias. Là, elle ne peut pas faire mieux. Elle évite de se balancer d'avant en arrière alors qu'elle en crève d'envie ; ça ne rajouterait qu'à l'atmosphère lourde. Et ça stresserait sans doute Conrad ... voire même elle. Elle regarde dans sa direction, faisant un geste du menton quand elle capte son regard. Elle l'invite à le rejoindre. Il vaut mieux qu'il évite de rester debout au milieu de la pièce de toute façon. Pas parce qu'il risque de faire du bruit ou de se faire voir par les rôdeurs -qui sont trop cons pour ça de toute façon- mais parce qu'ils risquent d'en avoir pour un moment. Par mesure de sécurité, ils vont sans doute rester ici un sacré bout de temps. Aileen, perdue et apeurée, laisse son regard vagabonder à droite et à gauche. Elle regarde dans le vide plus qu'autre chose. Mais un bruit au rez-de-chaussée la fait se redresser et lever les yeux plus franchement. Là, pour le coup, elle est sacrément alarmée. Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Elle plisse les yeux, écarquille les yeux ... Et se tourne en direction de Conrad. Elle n'ose rien dire, mais elle se doute qu'il l'a entendu, elle aussi. Son coeur bat déjà à vive allure, elle est plus que terrifiée à ce niveau-là. Elle sent que quelque chose de grave est en train de se passer, et les bruits en bas n'aident pas à la rassurer. Bien au contraire, elle sent son sang battre à ses tempes avec violence. Ce sont des bruits de pas. Elle en est certaine, maintenant. Pour autant, elle n'ose pas parler, elle n'ose pas essayer d'obtenir l'avis de Conrad : ils ne peuvent pas se le permettre. Si ce sont des rôdeurs - et ce sera probablement ça -, il vaut mieux pour eux continuer à jouer sur l'aspect du silence. Mais il se pourrait bien qu'en réalité, ils aient été suivis jusqu'ici par cette horde. Et, dans le fond, ni Aileen ni Conrad ne savent quoi que ce soit du fonctionnement des rôdeurs, de leur logique et de leurs comportements. Il faut viser leur tête, voilà tout ce dont ils sont sûrs. Autant dire que ce n'est pas grand chose ... et que ce n'est pas ce qui les aidera face à tous les rôdeurs qui se trouvent là, dehors.


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Conrad Williamson

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MessageSujet: Re: It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. It's clear now, we are cursed to the bones | Ailou. Icon_minitimeVen 14 Avr - 7:40


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Aileen finit par attraper ma main, ce qui me rassure un peu, curieusement. Ça ne changeait pas grand-chose après tout, mais ça me rappelais que nous étions toujours ensemble, qu’à deux il nous était forcément possible de trouver une solution et de s'en sortir. Elle me tire ensuite et je comprends qu’elle veut que je me lève du sol, alors je l’aide un peu, me sachant quand même assez lourd, en tout cas pour la blonde. Elle me traîne dans l’une des chambres de l’étage -celle de laquelle elle avait sorti lorsque j’étais monté, maintenant que j’y pensais- et je la suis docilement. C’était tout de même, j'imagine, plus intelligent que de rester dans le corridor, qui était la première pensée que j'avais eue. Sauf que de toute façon, où qu’on soit, la situation restait la même et le danger n’était pas plus ou moins présent. Peut-être que je n’osais pas trop bouger non plus, donc m’installer juste-là, à même le sol, m’avait paru la meilleure idée sur le coup. Cela dit, je décide de suivre celle de mon amie, plutôt. Une fois dans la chambre, elle ferme la porte doucement derrière-nous, puis s’installe sur le lit qui se trouvait dans la pièce sans faire de bruit. Je la vois qui se recroqueville sur elle-même après quelques secondes, ce qui ne fait que me donner l’impression que la situation est encore un peu plus grave. Je sentais mon cœur s’affoler, puisque je m’inquiétais, pour ne pas dire que je paniquais, mais il se tordait aussi à la vue d’Aileen dans cet état. C’était frustrant de ne pouvoir rien faire pour la rassurer, même que pour l'instant, je ne savais pas si je pourrais seulement lui sauver la vie, lui faire retrouver la sécurité que nous offrait notre toute nouvelle demeure. Ce qui était, il faut dire, plus important que son bien être mental pour le moment. Après tout, pour qu’elle se sente bien psychologiquement, il fallait avant tout qu’elle soit encore vivante. Je m’avance vers le lit après un petit moment, et je m’installe en essayant de ne faire aucun bruit. Plutôt proche d’Aileen, j’arrive facilement à poser l’une de mes mains contre son dos. Je monte et je descends quelques fois avant de glisser sous ces cheveux et atteindre sa nuque. Toujours en faisant preuve de délicatesse, je l’attire contre moi, puis en posant ma main contre son épaule en étirant le bras, je la sers encore un peu plus. C’était tout ce que je pouvais faire pour l’instant, maintenant il nous fallait attendre.

Sauf que, bien entendu, ça ne serait pas assez amusant si les rôdeurs ne faisaient que passer sans entrer, sans se rendre compte qu’il y avait deux brochettes saignantes et ambulantes par ici. Un bruit en bas nous fait tous les deux nous redresser. Je tourne la tête vers la porte et me fige pendant un instant. Dans ma tête, en boucle, je me répétais que ce n’était pas la porte d'entrée qui venait d’être défoncée. Pourtant, je savais pertinemment que c’était ce qui avait fait ce bruit. S’en suit des pas, encore un peu plus proche mais pas assez pour qu’on puisse dire qu’ils étaient à l’étage. Est-ce qu’ils pouvaient nous sentir même d’aussi loin ? Les pas se multipliaient, jusqu’à ce qu’il soit impossible de compter combien de rôdeurs avaient décidé de nous rendre visite. Moi et mes idées stupides, on décide de se tourner vers la fenêtre. Est-ce qu’en ouvrant celle-ci, en aérant la pièce, l’odeur se dissiperait un peu, même, les attirerait peut-être de nouveau à l’extérieur… ? Par contre, ça ferait nécessairement un peu de bruit. Je n’ai pas le temps de penser plus longtemps à ce plan que je croise le regard d’Aileen, qui semblait complètement alarmée, et avec raison. Je lui prends à nouveau la main et je la sers alors que je me tourne encore une fois vers la porte. Pour l’instant, les pas étaient toujours au rez-de-chaussée, attendre était donc encore l’option la plus sûr… Ils se promèneraient, s’ennuieraient, puis partiraient. Bien sûr. Personne y croyait, et rapidement on finit par entendre des pas dans les escaliers, des pas qui semblaient se rapprocher peu à peu. C’est à ce moment que je décide de faire quelque chose de surement très con, mais quoi faire d’autre ? Je me lève, puis je vais pousser sur la commode qui se trouvait un peu plus loin à la droite de la porte, ce qui fait un sacré vacarme, et sans m’en rendre compte, en voulant bloquer la porte à l’aide du meuble, j’en arrache la poignée qui rendait maintenant la porte de la chambre quasi-inutile. « Monte sur le toit ! Le toit ! » Il serait surement un peu difficile de si hisser, puisqu’il n’y avait rien du tout sur lequel s’appuyer lorsqu’on sortait par la fenêtre, il fallait étirer les bras, attraper la gouttière et tirer en poussant contre le cadrage de celle-ci pour monter. À peine ai-je dis cela que quelque chose donne un coup dans la porte derrière moi, qui me fait bouger beaucoup plus que je ne l’aurais cru, alors que je poussais contre celui-ci avec mon dos, mes bras et mes jambes de toute mes forces. C'est à ce moment que je vois la poignée rouler sur le plancher, et que je me rends finalement compte de la connerie que je venais de faire. Je ne savais pas si j’allais avoir le temps de la rejoindre en haut, ou si elle aurait le temps elle-même de monter, mais je savais que tous les rôdeurs s’amassaient maintenant derrière la porte vu le bruit et les coups qui devenaient de plus en plus dur à contrer ; mes pieds glissaient, le meuble aussi. Je lève les yeux vers Aileen, tout dans mon regard lui disait de se dépêcher et que je n’allais plus tenir très longtemps…


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