{FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia.
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{FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia.

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MessageSujet: {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. Icon_minitimeMar 14 Fév - 2:07


All men must die,
*--_ but we are not men _--*
M A L I A  AND  S A R A ⋆ Carry on my wayward son, there'll be peace when you are done. Lay your weary head to rest, don't you cry no more. Carry on, you will always remember. The center lights around your vanity.





Je pense que je ne vais jamais m’habituer à tout ça. À vrai dire, depuis quelques jours, je me disais qu’il était peut-être temps pour moi de mettre les voiles. Déjà, à la base, je ne savais même pas pourquoi j’avais mis les pieds ici, ce n’était pas du tout mon genre de rejoindre des groupes et encore moins de cette ampleur. Depuis que j’y étais, j’entendais mon père me répéter sans cesse dans ma tête que j’étais une idiote, que ce n’était pas digne de moi. Pourtant, je ne me reposais pas sur mes lauriers, bien au contraire. Certes, je passais des nuits plus agréables, dans un lit et couvrit chaudement, mais je ne passais que très peu de temps entre ces murs, à part ça. À vrai dire, on me refusais même parfois de sortir, puisqu’il fallait que je mange et que je me repose, il paraît. Alors je faisais des tours de garde, à la place. En tout cas, si je n’étais pas à l’extérieur des grillages je n’en étais jamais vraiment loin. Heureusement qu’il y avait ce vaste terrain tout autour de la Zone, pas beaucoup de gens sortait, du coup c’était plutôt calme. Je passais le stricte minimum à l’intérieur, j’étouffais, là-dedans, et pas que métaphoriquement. Trop de gens, trop de bruit. Je me rendais compte que ce n’était plus pour moi, de sociabiliser. Avant, je n’avais aucun problème avec les foules, vraiment. Je ne sortais pas souvent, certes, mais j’adorais lorsque je me le permettais enfin. Ce n’était plus le cas. Je ne le savais pas avant d’atterrit ici, puisque je n’avais jamais été confronté à autant de survivant à la même place et en même temps. Je savais seulement que je ne pouvais pas faire confiance à des inconnus, de nos jours encore moins qu’avant et avant… La plupart des humains n’était déjà pas digne de ma confiance.

Aujourd’hui était un jour comme cela, où je n’avais pas été permis de rejoindre le groupe qui sortait pour des vivres. D’ailleurs, à chaque fois ça m’énervais un peu plus. Je commençais à en avoir marre de recevoir des ordres, le seul que j’avais réellement suivis c’était mon père et je savais que je n’allais jamais suivre personne d’autre. Il m’avait d’ailleurs, entre autre, appris à faire et suivre mes propres lois. Je ne l’avais pas toujours écouté il est vrai, mais j’avais toujours été têtue et ça je le retenais de lui, il le savait très bien. À chaque fois que j’avais décidé de suivre mon propre chemin, sans prendre en compte ces conseils, je l’avais amèrement regretté, alors j’avais appris ma leçon bien avant tout ça. La seule chose que mon père avait toujours désapprouvé mais que j'avais jamais regretté c’était d’avoir permis à Dominik d’entrer dans ma vie.

Je sors de mes pensées et m’arrête de marcher près de la clôture lorsque j’entends du bruit, des voix, plus précisément, et elles n’étaient pas très loin d'où j’étais. Cela ne me prend pas beaucoup de temps avant d’apercevoir une bande de trois hommes plutôt costauds, enfin sauf un, qui était, lui, un peu maigrichon. Au milieu du cercle qu’ils formaient grâce à leurs corps imposants, une femme, en mauvaise posture visiblement. Impossible de voir qui c’était, si je la connaissais, mais cela m’étonnerais. Tout ce que je pouvais voir c’était ces longs cheveux blonds. Je regarde autour, il n’y avait pas un chat, donc personne allait rien faire. Je souris en coin, passe mon fusil dans mon dos et fonce vers eux. Enfin, un peu d’action, de quoi me dégourdir les poings ! « Alors, on s’amuse par ici, on dirait » dis-je une fois que je suis assez proche pour qu’ils m’entendent, pleine d’assurance. Je ne me pensais pas invincible, je n’avais tout simplement pas peur des coups que je pourrais recevoir ici et là durant la bataille. « Tu veux t’amuser toi aussi ma jolie? » demande l’un d’eux, un sourire mauvais qui étirait ces lèvres. « Mais avec plaisir. » Qui aurait peur de la petite brune que j’étais, après tout ? J’avais de bonne épaule et des bras montés, mais je n’avais rien de très menaçant, au-delà de cela. Je lève déjà les poings, fixe mes adversaires maintenant que j’avais attiré leur attention. Ils avaient tous l’air de pensé qu’ils feraient de moi une bouchée… Gros bras, petites cervelles. « Bah alors ? Tu viens ou pas ? Montre c'que ta dans le ventre, si y'a autre chose que d'la graisse là-dedans. » Ma réplique ne sembla pas vraiment lui plaire, mais c’était parfait comme ça. C'est ainsi que la bataille éclata, pour mon plus grand plaisir. Je ne faisais plus vraiment attention à la blonde, pensant qu'elle était devenue, pour l'instant, inintéressante. De toute façon, je n'étais pas tellement du genre chevalière -enfin c'est ce que j'aimais me dire- alors même si elle recevait quelques coups, elle n'allait pas en mourir.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. Icon_minitimeMar 28 Fév - 16:06

La zone 51 était un endroit rêvé pour toi, pour pouvoir prendre le nouveau départ que tu avais tant espéré obtenir un jour. Tu n’étais plus à l’extérieur, tu n’étais plus isolée, tu n’étais plus seule. Cet endroit était un lieu inespéré que tu n’aurais jamais pensé trouver. Tu pouvais enfin être celle que tu voulais être mais que tu n’avais jamais pu. Ici tes choix passés n’avaient plus d’importance, tous le monde s’en foutait que tu ais fugué de chez toi à seize ans pour suivre ton grand amour. Tous le monde s’en foutait encore plus que tu ais fait partie d’un gang et que tu avais passé la majeure partie de tes journées à te battre et à casser la gueule d’autres jeunes, homme ou femme, baraqué ou non. Et tout le monde s’en foutait que tu ais été en prison, et que tu y ais tué trois personnes, que tu sois une tueuse avant même que cette apocalypse ne démarre parce que maintenant ça ne choquait plus grand monde. Et pourtant maintenant que tes anciens actes pouvaient être compris, tu avais décidé de les cacher et de ne plus être celle que tu étais réellement. Pour la première fois de ta vie, tu voulais être une femme normale, une vraie femme comme tu ne l’avais jamais été. Alors tu faisais semblant d’être fragile, d’être faible et de ne pas savoir te battre. Tu te contentais de faire la lessive et la cuisine au sein du camp alors que tu aurais pu aisément sortir en expédition avec les plus costauds du groupe. Tu t’en fichais que tu ressemble au parfait cliché de la blonde un peu potiche qui ne sait rien faire d’autres que s’occuper du camp, ce monde était ta seconde chance, l’apocalypse un renouveau dans ta vie qui te permettait de ne plus être la tueuse que tu avais toujours été et tu comptais bien t’en saisir.

Bien entendu, tes instincts te survies ne s’évanouissait pas totalement et souvent, la nuit, lorsque tous le monde dormait, toi tu te levais et tu rejoignais les barrière des camps. Tu n’étais plus toi-même, tu étais méconnaissable, tu portais un masque, ta tenue de cuir et ta perruque et là seulement tu quittais le camp pour partir seule en expédition. Tu y trouvais souvent de la nourriture et des armes différentes, tu continuais de préserver tes réflexes, tes instincts sans pour autant dévoiler aux autres qui tu étais vraiment. Et même si tu donnais la nourriture à l’inventaire commun en partie, tu avais prit l’habitude de cacher des armes chez toi, les plus intéressantes car les autres allaient à l’armurerie de la zone. Ainsi tu menais une double vie, tu ne te débarrassais pas totalement de la véritable toi et tu faisais bonne figure au sein du camp, te montrant douce et gentille, plus que tu ne l’étais même mais à force, tu finissais par t’attacher à certaines personnes.

Seulement, qui dit que tu paraissais faible, dit que l’on tente de t’intimider et de s’en prendre à toi. Tu n’étais pas moche comme fille bien au contraire, tu savais que tu avais certains atouts pouvant plaire pourtant, tu ne cherchais pas à te mettre en valeur. Ce n’est pas tes chemises à carreau plus grandes que toi et tes jeans qui te rendaient le plus sexy, pourtant les hommes restent des hommes et certains avaient tenté de te séduire. Ils ne t’intéressaient pas ces trentenaires, pas du tout même bien au contraire. Alors tu avais gentiment décliné leur proposition et c’est ainsi qu’une dizaine de minutes plus tard, tu t’étais retrouvé entouré de trois hommes souhaitant te forcer la main. Après tout même dans la zone 51, tous les hommes n’étaient pas des enfants de cœur et forcément tu apparaissais comme une cible facile. Mais tu ne te laissais pas impressionner et tu continuais de décliner leurs offres toutes moins alléchantes les unes que les autres. Ca te faisait rager de te dire que si tu avais été plus faible d’ici quelques minutes tu finirais surement par te faire violer dans un coin. Mais malheureusement pour eux, ils étaient tombé sur la mauvaise personne avec toi. Tu allais à nouveau ouvrir la bouge pour leur dire de dégager quand soudainement une personne arriva vers vous. Tu croisais les bras en l’apercevant. Tu n’avais pas tellement besoin d’un chevalier servant mais qui aurait pu le savoir. C’est alors que l’un d’eux s’approcha d’elle pour l’intimider ce qui ne fut pas le cas. Tu ne connaissais pas la jeune femme, bien sûr tu l’avais déjà aperçu dans le camp et sans doute décroché un ou deux mots mais sans plus. La jeune femme leva les poings à se battre, je soupirais doucement, j’allais devoir me lancer la dedans aussi, je ne pouvais définitivement pas la laisser se battre pour moi. Le gros qu’elle avait provoqué ainsi que le chétif se jetèrent sur elle. Pour ma part, j’allais vers le seconde barraqué qui semblait m’avoir oublié dos à moi, avant de lui placé un cou dans la jambe entre la cuisse et le mollet, le tirer par l’épaule vers moi, me prendre un bon coup dans le visage, puis de lui mettre mon genou dans le ventre, d’attraper son visage et de lui remettre un bon coup de genou dans le nez ce qui le sonna. Je l’enchainais ensuite de quelques coups de poings jusqu’à ce qu’elle tombe au sol, passant une main dans mes cheveux, je ne prêtais pas attention au sang qui coulait de mon nez. Je m’approchais des trois autres, tirant le plus chétif par la col pour le jeter au sol posant juste après mon pied sur son entre-jambe en guise de menace, le temps d’observer la façon dont ma chevalière se bat. Elle a voulu rentrer là-dedans, j’ose espéré qu’elle savait se défendre un tant soit peu.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. Icon_minitimeLun 13 Mar - 4:33


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Ce n’était pas le genre de gens avec qui je me battais normalement, mais bordel que ça faisait du bien de s’y remettre. C’était comme revivre, c’était comme une bouffée d’air frais, c’était comme respirer à nouveau, pleinement. Sur le ring, il y avait des règles et surtout, des catégories. On ne t’envoyait pas combattre n’importe qui, n’importe comment. En tout cas, c’était comme ça lorsqu’on pratiquait la boxe. Alors, que je me retrouve face à un homme et surtout, de sa taille et son poids, était absolument impossible. Seulement, aujourd’hui, il n’y avait plus de règles. C’était surement, en partie, la cause de mon engagement dans cette bataille, ça montait à la tête de certains ; sauf qu'il fallait bien admettre que mon sale caractère m’avait très certainement motivée aussi, en plus d’enterrer ma bonne conscience. En même temps, ce n’était pas tellement une mauvaise action, même que je jouais au chevalier, il ne me manquait plus que le cheval blanc, les cheveux d’or et l’armure. Ce n’était pas du tout mon genre, en plus de ça, mais j’imagine que mes poings me démangeaient depuis trop longtemps, que ça m’avait paru irrésistible. Il y en avait qui était accro à la bouteille, d’autre au sexe, moi mon vice était tout autre chose. La dernière fois qu’une pareille opportunité c’était présenté c’était avec grincheux, quand on avait été forcé de sortir en duo de la zone, mais il m’avait dit non, et depuis que j’étais ici une routine assez calme c’était installée, c’était presque bizarre, presque dérangeant, alors que je devrais pourtant me compter chanceuse d’avoir trouvé cet endroit. Peut-être que je n’étais pas comme le reste des gens, justement, peut-être que ce n’était tout simplement pas pour moi. Peut-être que ma place elle était dehors, que j’avais changé depuis et que la tranquilité n’était plus ce que je cherchais.

Je le ressentais dans tous les muscles de mon corps, ceux qui travaillait, ceux qui me brûlait de douleur ; le travail, l’adrénaline. Mes lèvres s’étirent, forment un sourire. Je m’amusais comme jamais. J'aimais prévoir les coups, les éviter de justesse, énerver davantage mon adversaire pour qu’il commette un peu plus d’erreurs. Parfois, on croyait que c’était quelque chose qui nous venait de nos pulsions, de notre rage et de nos tripes. Ce n’était pas faux, mais il fallait apprendre à la contrôler, à la dompter, il fallait se montrer plus malin que la personne qui nous faisait face, et surtout il fallait admettre nos faiblesses pour mieux se concentrer sur nos forces. Justement, je vois l’un de ces gros poings dodus se serrer plus que l’autre ; forcément il décidait de frapper à ma droite. J’arrive à éviter, à répliquer. Mon poing, beaucoup plus petit, s’écrase sur son gros nez. Crack. Ce bruit n’en était pas moins exquis. Il fait un pas en arrière, le chétif semble surpris, les yeux tout ronds. Le sang coulait déjà du nez de l’autre ; ça commençait bien pour eux. Ils m’avaient sous-estimé, comme la plupart des gens, ils en payaient désormais le prix. Les coups à l’abdomen me semblaient être une mauvaise option dans son cas, alors à l’aide de ma botte je lui donne un bon coup dans le genou, qu’il se retourne à l’envers. Sa gorge nous fait cadeau d’un cri de douleur. Plus à ma hauteur, je me permets de faire balancer mon arme vers l’avant. Je l’assomme avec la crosse, signant une belle marque contre le haut de son crâne. Je lui laisse un moment de répit, m’élançant vers le maigrichon alors que mon arme se glissait de nouveau dans mon dos d’elle-même. Encore un peu plus grand que l'autre, je décide maintenant de viser les côtes. Un violent coup s’y loge avant qu’il ne me prenne par surprise, attrapant mes cheveux d’une poigne de fer, visiblement agacé. Je plis la jambe après lui avoir souris, atteignant ces bijoux de famille. Ces doigts lousses un peu ma crinière, j’en profite pour donner un coup dans son épaule afin qu’il me libère complètement. Il m’insulte, me donne un coup sur le côté de ma mâchoire, puis un autre en-dessous. Je me force à garder l’équilibre, à rester concentrée. C’est ce qui me permet d’éviter son prochain coup qui était prévisible ; tellement peu d’imagination. Je m’attaque à nouveau à son épaule, ayant compris qu’il était plus habile de sa main gauche, je l’handicapais. Je goûtais le sang dans ma bouche, mais je reprenais le dessus. Malheureusement le plus enrobé des deux avait eu le temps de se relever, de m’attraper par derrière. J’en profite pour soulever les deux jambes, pousser le plus petit en frappant contre sa cage thoracique violemment. Je retourne ensuite deux doigts appartenant à mon assaillant, ce qui nous vaut un nouveau cri de douleur. Je suis de nouveau sur pieds. Je me retourne, mes cheveux forme une soucoupe dans le vent, je me donne un élan pour lui donner un bon coup de pieds dans le ventre. Lui faisant face, je plante le bas de ma paume entre ces pectoraux, frappant de ce fait contre ces poumons. Il se courbe un peu, un court instant, juste avant que je m’attaque de nouveau à son nez, le faisant regarder plutôt le ciel. Un coup contre sa mâchoire, puis un autre, le troisième lui faisant perdre un peu l’équilibre. Je me donne ensuite un deuxième élan, grimpe contre son dos, m’accroche à son cou en repliant le bras et en l’étouffant. Je sers les dents, tente de replier le plus possible mon bras, le sens qui vacille, puis retombe sur mes pieds avant qu’il ne m’entraîne dans sa chute.

Je souffle, l’une de mes mèches, celle qui me tombait maintenant dans les yeux, se soulève légèrement. Je me redresse un peu plus, les poumons en feu, puis remarque que la blonde avait déjà mis l’un des hommes à terre. Elle s’occupait maintenant du chétif à ma place, qui entre-temps avait surement eut le temps de se relever de mon dernier coup. Je m’approche, plutôt surprise. « Merci » dis-je alors, parlant du plus maigrichons des trois. Je donne un léger coup de pied contre celui auquel je n’avais pas pu me mesurer, il était complètement sonné. « Bon boulot » constate-je ensuite, souriant un peu, puis crachant au sol un peu du sang qui s’accumulait dans ma bouche et qui colorait mes dents. J’ouvre mes mains, les observe, mes jointures me brûlaient un peu, j’avais mal à la mâchoire et un peu à la tête, mais en somme je m’en étais mieux tirée que j’aurais cru, surement vu que, finalement, celle que j’étais venue sauver n’avait pas du tout besoin de mon aide… et il faut dire que c’était inattendu, mais que ce n'était pas une mauvaise surprise pour autant, bien au contraire.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. Icon_minitimeMer 26 Avr - 21:06

Ce genre de gars totalement macho, ressemblant d’avantage à des chiens en chaleur plutôt qu’à des être humain, considérant la femme comme un être faible, sans défense et sans droit, tu en avais vu toute ta vie. Et toute ta vie tu leur avais cassé la gueule. Depuis toute jeune tu te battais et lorsque tu avais fini par intégrer le monde de la rue, la bagarre était devenue ton quotidien. Et tu avais fini par vraiment aimer ça. Oui, tu aimais coller tes poings sur le visage de quelqu’un, tu aimais même en recevoir, tu avais aimé cette adrénaline, sentir des nerfs faire disparaitre la douleur, cette envie de faire du mal et même d’avoir mal. Tu n’avais rien d’une sadomasochiste, mais tu aimais te battre, c’était ton défouloir. Enfin ça et la drogue à l’époque, maintenant tu n’avais ni l’un ni l’autre. Tu tentais de vivre paisiblement, de ne pas t’attirer d’ennuis, de ne pas avoir à frapper, de ne plus être la meurtrière et la droguée que tu avais été. Néanmoins, cette fois-ci tu sentais que tu n’allais pas avoir le choix, parce qu’aussi paisible tu essayais d’être, jamais ô grand jamais tu ne te laisserais marcher sur les pieds ni même touché ni agressée par des hommes misogynes et sans cervelle. Même à quatre, ils ne te faisaient pas peur, tu trouvais seulement cela tellement idiot de devoir en arriver là simplement parce qu’ils ne comprennent pas le mot non. Mais une jeune femme était apparue pour te sauver comme le preux chevalier sur son fidèle destrier sorti de nulle part. Tu ne lui avais rien demandé, tu ne la connaissais pas et tu n’aurais rien attendu d’elle. Pourtant elle était là et elle allait précipiter les choses. Au moins c’était fixé, l’affrontement était inévitable mais les trois loustics idiots comme des manches à balai semblaient maintenant fixé sur la brune, se disant sans doute qu’ils n’en feraient qu’une bouchée. C’est le plus baraqué qui se dirigeait vers elle suivi d’un chétif, tu te décidais donc à entré dans la danse en te chargeant du troisième. Tu t’en étais occupé en tentant de le déséquilibrer mais il t’avait légèrement sonné en te mettant un coup de coude. Mais tu n’étais pas si frêle et tu étais loin d’être K.O. Tu n’étais pas resté sans rien faire et tu l’avais enchainé, d’abord d’un coup de genoux dans le ventre, puis dans le nez puis tu l’enchainais. Tu n’avais pas trop eu d e mal à te défendre mais son coup de coude n’avait pas fait du bien à ton nez et tu saignais. Tu avais remarqué que pendant ce temps, la jeune femme avait du s’occuper des deux autres et tu trouvais qu’elle s’en sortait bien. Tu te doutais bien que tu n’étais pas la dernière femme à savoir se battre sur terre mais tu trouvais sa façon de se battre précise et cadrée contrairement à la tienne qui semblait brouillon. Elle avait mit presque hors combat le premier et s’en prenait au second. Tu pensais même que tu n’aurais sans doute pas eut à agir si le premier ne s’était pas relever, l’attrapant dans le dos. Bien entendu, elle ne se laissait pas faire et avait repoussé le plus petit avec ses pieds avant de s’en reprendre au plus costaud. C’est là que tu t’étais décidé d’intervenir pour lui prêter main forte en retenant le second, histoire qu’elle finisse en beauté le plus idiot des trois. Tu n’avais pas trop eut à te foulé en réalité, elle te l’avait bien amoché. Tu t’étais contenté de le jeter au sol et de poser ton pied sur son entre-jambe en pressant légèrement dessus pour qu’il comprenne ce qui lui arrivait s’il tentait quoi que ce soit, et tu en serais parfaitement capable. Et finalement ton héroïne, après en avoir fini avec son adversaire vint vers toi pour constater ton travail en te remerciant. « Merci à toi, c’est toi qui est venu à ma rescousse » Tu souriais légèrement, levant les yeux au ciel. Tu aurais sans doute pu te charger de ces trois zigotos mais tu aurais été dans un état bien pire que le nez en sang alors tu ne pouvais que la remercier, même si habituellement tu n’appréciais pas que l’on interfère dans tes affaires. « J’adore ta façon de te battre, on a l’impression que t’as prévu chaque mouvement à l’avance. » Tu souriais toujours ne faisant même plus attention au gars que tu retenais en otage avant de finalement porté ton regard sur lui. « J’te déconseille de tenter quoi que ce soit si tu tiens à tes couilles. Occupes toi de tes potes aussi et n’essaye plus jamais de t’en prendre à qui que ce soit dans ce camp. » Tu te montrais autoritaire et dangereuse, bien loin de l’image de la jeune femme poli et simplette que tu donnais de toi habituellement. Tu l’avais relâché et tu l’avais observé, se redressant et reprenant ses esprits après ces quelques minutes intenses que nous avions tous vécu. « Je suis Malia au fait et toi ? » Tu ne la quittais pas des yeux, tu l’appréciais déjà, tu aimais les femmes fortes et tu aimais qu’elle ait foutu leur raclée à deux pauvres tâches.
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. Icon_minitimeVen 5 Mai - 4:12


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Je ne me rappelais pas l’avoir vu dans le coin depuis mon arriver, mais elle aurait tout aussi bien pu être à la zone depuis plus longtemps que moi qu’il aurait été possible que je ne l’aperçoive pas. Je ne faisais pas tellement attention aux gens qui m’entouraient ici, puisque je n’étais pas là pour me faire des amis ou pour me trouver une nouvelle famille, moi tout ce qui m’intéressais c’était le toit et la nourriture que me fournissait ce camp –pas que je ne participais pas en masse à l’approvisionnement, cela dit. De la bouffe, j’étais capable de m’en trouver toute seule, seulement, je n’avais pas tellement le don de cuistot, je ne l’avais jamais eu, donc c’était que des choses crues, simples et sans goût que je m’enfilais depuis le tout début. En tout cas, la blonde ne devait pas souvent montrer ce côté de sa personnalité, parce que là elle n’aurait pas du tout passé inaperçu, même pas pour quelqu’un comme moi, qui regardait les gens sans vraiment les voir. J’étais presque certaine qu’elle ne faisait pas partit de ceux qui sortait du camp et ça m’étonnais ; elle avait les couilles, le physique et les capacités pour, après tout, de ce que j’avais pu en voir. C’est donc ce qui me faisait penser qu’elle était nouvelle ici.

Je me doutais bien, après coup, qu’elle aurait très bien pu se débrouiller toute seule, mais comment j’aurais pu deviner que sous ce visage doux se cachait une vraie guerrière ? Maintenant que je la voyais de plus proche, je remarquais ces épaules et ces bras ; elle était bâtie. De loin, elle avait surtout eu l’air d’une pauvre fille en détresse et bien que je n’avais rien du super-héros ou du chevalier, je n’avais tout simplement pas un cœur de pierre et je détestais lorsque je voyais des survivants abusés du manque d’autorité et de lois que nous offrait l’apocalypse, qui en profitait pour s’en prendre aux plus faibles, qui tiraient profits de cet événement horrible en commettant des actes encore un peu plus horribles. C’était se montrer le plus faible, à mes yeux, c’était lâche. Alors je m’étais pointé, même si ce n’était pas de mes affaires et même si j’avais fini par réaliser que mon aide était en fin de compte inutile. Heureusement, la blonde ne semble pas trop mal réagir et ensemble, pendant quelques minutes, nous formons une sacrée équipe, surtout si on prenait en compte le fait qu’elle était absolument improvisé, pour le coup. C’était une énergie naturelle ; on s’accordait, c’était comme ça. Ça faisait longtemps, en plus, que je n’avais pas pu profiter d’un combat, alors je vivais chaque seconde à fond. De nos jours, c’était surtout contre les rôdeurs qu’il fallait se battre ; enfin, moi qui évitait, normalement, comme la peste les autres survivants, ça semblait logique, mais j’imagine que ceux qui n’arrivaient pas à être seuls rencontrait aussi beaucoup de problèmes même face à des humains. C’était la guerre. La guerre entre nous, la guerre contre les morts, la guerre pour survivre.

On s’en occupe sans grandes difficultés, rapidement deux d’entre eux se retrouvait complètement sonnés et le dernier avait le pied de ma coéquipière en pleins là où chaque homme se sent le plus vulnérable. Restant dans cette position, elle tourne la tête dans ma direction et me sourit, me remerciant en retour, même si on savait toutes les deux qu’en s’alliant contre ces hommes le combat était devenu tout bonnement injuste, sauf qu’il n’y avait plus de règles, et que nous n’étions pas sur un ring. Ça avait donc tout simplement été plus facile et rapide, on s’en sortait donc avec moins de blessures chacune. Elle complimente même ma façon de me battre et je ne peux que sourire davantage. Après tout, j’avais passé beaucoup d’heures au gym, à me perfectionner et à apprendre. « Merci, tu es pas mal non plus.  » La jeune femme avait une façon de se battre beaucoup plus sauvage que moi, mais ça avait son style. On voyait qu’elle ressentait à fond chacun des coups qu’elle portait, qu’en dessous se cachait une passion tordue mais tout de même époustouflante à regarder. Je m’attarde ensuite à notre dernière victime, laissant la blonde s’en occuper. On voyait bien qu’il avait maintenant compris que nous n’étions pas celles qu'il fallait faire chier, vu la façon dont il se lève lorsqu’elle décide enfin de retirer son pied de son entre-jambe. « Sara » répondis-je alors, pour présenter à mon tour. Elle changeait rapidement d’attitude, alternant naturellement son discours entre moi et l’homme, alors je comprenais que ce n’était pas du tout une situation dans laquelle elle ne se sentait pas dans son élément, mais sa façon de se battre me l’avait déjà un peu montré. « Tu ne lui as pas laissé une seule chance. » Je rigole doucement, alors que mon regard se porte sur le gringalet qui s’enfuyait déjà vers les bâtiments, abandonnant ses copains derrière-lui. « Tu es nouvelle ? » Ça ne ferais pas du tout de tort au groupe de gens qui sortaient de la zone, si elle se joignait à nous, ça manquait cruellement de femme et surtout de personne pas trop sympathique mais juste assez pour que ce ne soit pas désagréable non plus.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. Icon_minitimeSam 16 Sep - 17:25

Tu ne retenais quasiment jamais les noms, alors tu ne pourrais sans doute pas nommer la moitié des gens de la zone 51 mais en revanche tu étais plutôt du genre physionomiste et tu avais déjà remarqué la jeune femme venant à ton secours. Cependant, elle ne devait sans doute t’avoir jamais vu et ne te connaissais pas, tu te voilais derrière l’apparence d’une jeune femme fragile et faible, ne souhaitant pas faire face à nouveau à ton passé douloureux en ayant à tué de nouveau. Le pays entier t’avait vu comme une tueuse et tu étais passé dans les journaux. Tu ne voulais plus avoir à subir ce genre de regard alors tu te dissimulais véritablement derrière un masque lorsque tu sortais, sinon tu donnais l’image stéréotypée et agaçante de la femme qui reste à la maison et tu faisais partie du groupe de cuisine du camp. Tu étais toutefois reconnaissante à la survivante d’être venue à ton secours car si toi tu savais que tu n’aurais fait qu’une bouchée de ces trois misérables, elle devait avoir pensé le contraire tut comme eux. Dans tous les cas tu t’en serais sortie, mais sans doute avec un peu plus de bleu et un peu moins de mecs encore en vie. Tu aurais pu te le permettre, personne n’aurait douté de toi et tu aurais délivré le monde de trois crevures. Seulement tu ne voulais pas laisser aller tes vieux démons et elle t’avait permis d’éviter cela. A deux, les assommer devenait amplement suffisant. En revanche, s’il tentait encore une fois de s’en prendre à toi ou à n’importe quelle autre femme de ce camp, tu n’hésiterais pas. Tu ne comprenais pas ce besoin qu’avait les hommes à vouloir à tout prit soumettre les femmes et abuser d’elle. Ne savent-ils pas communiquer ? Apprendre à connaitre et charmer ? Non il fallait à tout prix passer par la violence et briser encore plus la vie d’une autre. Pourtant dans leur cas, hormis le gros tas dont s’était chargé ta coéquipière improvisée, ils étaient pas mal et aurait peut-être eut leur chance s’ils s’étaient montrés civilisés. Maintenant ils étaient par terre et le troisième selon ta décision risquait sans doute de perdre ses couilles, tu ne savais pas encore. Vous aviez fait une bonne équipe en tout cas et tu étais étonnée ? Tu te doutais bien que des femmes comme vous, il y en avait énormément dans le monde mais votre alliance avait semblé naturelle dès lors que vous aviez commencé à vous battre côte à côte. Tu profitais, maintenant que tout était fini, pour remercier celle qui était venue te sauver sans desserrer la pression que tu exerçais presque douloureusement pour lui sur  le service trois pièces de l’homme que tu avais retenu après qu’il ne tente de secourir son camarade. Malheureusement pour eux, ils étaient doublement mal tombés et le combat avait été perdu d’avance. Elle semblait tout autant que toi avoir l’habitude d’envoyer des coups et ça ne datait pas que du début de la fin du monde. Ca se voyait. Vous étiez faites depuis la naissance pour se battre et envoyer comme recevoir des coups. Tu ne pouvais t’empêcher de complimenter sa façon de se battre. Avec elle tu avais l’impression que tout était programmé et qu’elle parvenait à deviner les coups de ses adversaires pour en une fraction de secondes planifier une esquive et une contre-attaque. C’était structuré en tout cas, bien à l’opposé de ton style à toi basé sur… Rien du tout, tu improvisais et généralement tes réflexes te permettaient de t’en sortir. « Merci » avais-tu simplement répondu lorsqu’elle t’avait complimenté à son tour. Tu donnais des instructions au dernier type, finalement, afin de ne pas l’avoir littéralement dans les pattes éternellement. Il semblait avoir compris la leçon et avait finalement détalé comme un lapin après que vous vous soyez mutuellement présenté l’une à l’autre. Elle s’appelait donc Sara. Tu ne te perdais pas en forcément en politesse, inutile de dire que tu étais enchanté ou toute autre chose. C’était pour les p’tits riches et ici plus personne ne l’était. En revanche tu ne pouvais t’empêcher de sourire lorsqu’elle plaisantait en disant que tu n’avais laissé aucune chance au type. « Ils n’avaient aucune chance ! » ajoutais-tu pour désigner les trois types dont vous n’aviez fait qu’une bouchée, enfin ça finirait avec quelques bleus et une lèvre gonflée mais en soi, il n’y avait pas mort d’hommes. Tu fus surprise lorsqu’elle te demanda si tu étais nouvelle, principalement parce que tu étais l’une des plus ancienne. Enfin sans aller jusque là tu étais là depuis un bon moment. « Pas vraiment, j’suis là depuis un moment déjà » Tu reprenais une attitude très féminine riant derrière ta main que tu posais devant ta bouche. Tu étais un véritable contraste avec toi-même, mais c’était rare. En général, tu ne montrais la facette combattante de toi à personne, ne la gardant lorsque tu te dissimulais derrière ta tenue de cuir et que tu allais seule en expédition. « Toi ça fait pas bien longtemps que t’es là par contre ? » Tu te rapprochais maintenant d’elle. « Bon… On marche ? Histoire de laisser ces gros lourds se réveiller tranquille et réaliser qu’on leur à botter le cul ? »
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. Icon_minitimeMar 3 Oct - 20:22


All men must die,
*--_ but we are not men _--*
M A L I A  AND  S A R A ⋆ Carry on my wayward son, there'll be peace when you are done. Lay your weary head to rest, don't you cry no more. Carry on, you will always remember. The center lights around your vanity.





Bizarrement, même si nous étions très différentes, même si nous avions chacune notre façon bien à nous de nous défendre, ensemble on s’était très bien accordées. Même que les mots n’avaient absolument pas été nécessaire, nous avions su instinctivement les gestes à poser et quand il était mieux de laisser l’autre à son œuvre. Cette dynamique, je ne l’avais pas ressenti depuis longtemps et bon Dieu, je n’avais pas remarqué à quel point ça avait pu me manquer. Peut-être parce que je m’empêche catégoriquement de penser au passé et que dès que je sentais la nostalgie me gagner je faisais tout ce que je pouvais pour que ce sentiment disparaisse rapidement, sachant à quel point il pouvait être nocif. Surement aussi un peu puisque je refusais de m’allier, que je tenais dur comme fer à ma solitude, que je préférais vagabonder seule plutôt que d’avoir à faire confiance à quelqu’un, risquer la trahison. Durant quelques minutes pourtant, j’avais accordé ma confiance à la blonde, une parfaite inconnue qui aurait très bien pu en profiter, mais qui ne l’avait pas fait. Après tout, occupée avec ces types, il aurait été facile pour cette jeune femme de s’en prendre à moi, puisque je ne la voyais pas comme une ennemie mais comme une alliée, exceptionnellement, et que du coup je ne m’étais pas méfié d’elle l’espace d’un instant, alors que normalement, tout et n’importe quoi m’est suspect. J’étais toujours prête à réagir, à contre-attaquer, mais là, j’avais été vulnérable et même si tout c’était au final bien passé, j’avais pris un risque et comme c’était quelque chose que je ne faisais que très rarement, je ne pouvais pas m’empêcher d’en faire tout un cas. Ce qui me rassurait un peu, c’était le fait que je m’étais tout de même exposé pour une bonne cause, sur un coup de tête certes, mais j’avais bien fait. Bien que je n’avais pas l’âme d’un bon samaritain, je m’en aurais voulu si j’avais fait comme si je n’avais rien vu, que j’avais passé mon chemin et que je l’aurais croisé plus tard dans la Zone, croisant son regard brisée en milles pièces. Bon, maintenant je savais que ça n’aurais pas été le cas, que j’avais surement croisé un œil au beurre-noir et un regard de guerrière, mais ça ne n’aurais absolument pas pu le prévoir et je ne pouvais pas prendre le risque. La vie des gens n’étaient pas un jeu, j’en étais bien consciente même si ce n’était pas le cas de certaines personnes.

Suivant la bataille, même si l’adrénaline coulait toujours dans mes veines et que l’espace d’un instant, nous avions montré l’une à l’autre un côté de nous-même plutôt agressif, on sait redevenir quelque peu civilisées. J’apprends donc son nom et je me présente en retour. Elle se prénommait Malia. Je ne l’avais jamais aperçu et maintenant je pouvais affirmer que je n’avais aussi jamais entendu parler d’elle, alors que de mon côté, mon arrivé avait fait parler plusieurs personnes… Soit elle n’était pas nouvelle, soit je venais de voir une partie d’elle-même qu’elle ne montrait qu’à très peu de gens. Une femme avec des habilités pareilles ça rendait toujours les hommes quelques peu jaloux, ou alors ça les électrisaient et d’un coup, ils avaient cette envie fulgurante de te mettre au défis pour prouver qu’ils sont tout de même les plus forts. Je connaissais bien ça, moi qui avais traînée dans des milieux d’hommes durant toute ma vie. « Certes, en espérant qu’ils apprennent de leurs erreurs, mais j’y crois pas vraiment. » Je rigole à nouveau, croisant les bras et faisant gonfler, par la même occasion, mes biceps, alors qu’accompagné de la blonde, elle préfère de son côté mettre sa main devant sa bouche telle une jeune fille de bonne famille, ce qui détonnait carrément de ce que j’avais vu d’elle jusqu’à maintenant. Lorsqu’elle me dit qu’elle n’est pas nouvelle, je devine alors qu’elle ne montre pas ses capacités à tout le monde, du moins dans le moment c’était l’explication la plus logique qui me venait en tête. « Non effectivement, je pense que ça doit faire quelques semaines… » Ça faisait longtemps que je m’attardais plus au temps qui passait. « Ça me va, de toute façon il faut que je finisse mon tour de garde, tu me suis ? » propose-je en faisant passer mon arme à nouveau vers l’avant, la prenant de deux mains ferment et habiles. « C’est normal que je t’ai jamais vu dans l’équipe de sortie ou de garde ? T’es vachement qualifiée pourtant.. » finis-je par lui demander, trop curieuse, même si c’était peut-être déplacé comme question. Sauf que bon, même si elle ne le savait pas encore, c’était tout moi ; j’étais curieuse et je ne pouvais rien n’y faire, malgré de nombreuses tentatives dans le passé. Il y avait quelque chose d’étrange à son propos, de particulier, et mon instinct ne me trompait que très rarement, mais impossible de mettre le doigt dessus pour le moment. Il me faudrait être patiente.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. Icon_minitimeDim 29 Oct - 1:20

Le combat touchait maintenant à sa fin et votre alliance avait semble-t’il porté leur fruit. Tu restais assez étonnée pourtant, l’apocalypse avait certes changé tous le monde, homme comme femme, mais cette brune venue à ton secours, elle n’était pas changé elle avait le combat dans le sang comme toi et tu n’étais pas habitué. Tu avais eu l’impression de te voir toi, une technique et un style de combat élaboré en plus. Et c’est pour cela qu’il ne vous fallut pas bien longtemps pour venir à bout de ses trois mecs. Et heureusement pour toi d’ailleurs, car il aurait été facheux qu’elle doive s’occuper des trois zigotos si tu avais été réellement une petite faiblarde, et dans le cas contraire, agaçant que finalement elle se fasse ramasser et que ce soit à toi de lui sauver la mise. Heureusement, vous étiez toutes les deux fortes et tout se passa parfaitement comme dans le meilleur des mondes, du moins uniquement pour vous. Maintenant au moins, tu étais quasiment sure que ces trois crétins y réfléchiraient à deux fois, avant même de devenir simplement un peu insistant avec une femme. Ils étaient vraiment mal tombés.

Une fois le combat finie, tu changeais presque radicalement d’attitude, redevenant une simple femme et non plus une guerrière. Bien-sûr, tu ne pouvais masquer intégralement ton naturel et tu restais dans ta façon de parler un vrai garçon manqué, bien que tu rentre bien dans le rôle de la petite blondinette. Tu étais ainsi, tu ne voulais plus être dangereuse pour les autres et surtout tu ne voulais plus t’associer à un groupe ou un gang. Tu préférais naviguer en solo et pour cela le groupe n’avait pas besoin de connaitre tes compétences en matière de survie. La seule chose qu’ils avaient besoin de savoir, c’est que tu contribuais à la vie au camp d’une autre manière. Tu savais sinon, qu’on te forcerait la main pour que tu participe à leur expédition et tu n’en avais pas la moindre envie. Outre ce petit combat qui t’avait énormément plu, tu n’étais pas vraiment une adepte du travail d’équipe. Toujours est-il que les bonnes manières reprenaient le dessus et que vous vous présentiez. Tu avais appris qu’elle s’appelait Sara, mais contrairement à elle, tu l’avais déjà aperçu et surtout tu avais entendu parler d’elle. Après tout tu étais une membre assez ancienne de la zone que tu avais rejoint un peu plus d’un an après tout ce foutu bordel. Mais tu étais discrète et c’était parfait comme ça pour toi. Tu n’avais pas fait une entrée fracassante comme la jeune femme au sein du camp. « Y a pas de raison, maintenant dès qu’ils emmerderont une femme ils penseront à nous » disais-tu en riant de la correction que tu leur avais mise, que vous leur aviez mise. Tu étais plus calme et tu n’arborais plus du tout la moindre posture de combat, tu riais presque comme une jeune fille de bonne famille, alors que plus jeune ta mère ne parvenait même pas à te faire mettre la main sur la table.

Finalement Sara se questionnait quelque peu sur toi, et tu lui répondais sans te cacher, elle était l’une des seules à connaitre tes talents alors tu pouvais lui parler honnêtement. Tu lui apprenais que tu étais là depuis un moment avant de lui retourner la question en connaissant la réponse. Depuis quelques semaines pour sa part donc. Vous commenciez ensuite à marcher après que tu lui ais proposé de faire un petit tour ensemble ce qui semblait lui convenir puisqu’elle devait finir son tour de garde. « Je te suis. » avais-tu confirmé en entamant la marche après elle. Tu mettais les mains dans ton dos retournant dans les grandes rues du camp, tandis que Sara te demandait s’il était normal de ne pas t’avoir vu dans l’équipe de sortie ou de garde car tu étais pourtant qualifié. « Oui c’est normal.» Tu ne disais d’abord rien la laissant sur sa faim quelques secondes avant d’ajouter. « Je suis affecté au groupe de cuisine et du linge. » Tu passais une main sur l’une des mèches de tes cheveux que tu mettais en arrière. Tu te disais bien qu’elle se demanderait pourquoi mais tu attendais que le groupe de personne s’éloigne de vous pour reprendre la parole. « Tu dois sans doute te dire que je suis égoiste de pas sortir avec le groupe ? En fait c’est que j’aime pas tellement le grand travail d’équipe, je préfère n’avoir que moi à surveiller. Du coup, je sors le soir exploré les environs, en cachette et toute seule et ce que je ramène, je planque le plus intéressant au cas où, et je donne le reste au camp. » Voilà, tu lui avais tout expliqué car malgré tout, tu étais paré à toute éventualité en cas de départ en urgence du camp.
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. Icon_minitimeMer 10 Jan - 7:34


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Au début, j’avais vraiment cru trouver en Malia une alliée. Je pensais qu’on se ressemblait, elle et moi, rien qu’un peu, au moins. Mais alors que le combat était terminé et qu’on pouvait discuter tranquillement, elle me paraissait un peu bizarre. Tout d’un coup, je ne me sentais plus aussi à l’aise à ses côtés. Comme si je n’étais pas vraiment à ma place avec elle hors du ring finalement. Je ne devrais pourtant pas m’en étonner autant, des guerriers dans la boxe, doux comme des agneaux, j’en avais connu. Peut-être que c’était seulement moi qui avait trop espéré qu’elle soit un tant soit peu intéressante. Après tout, de loin, je l’avais prise pour une pauvre donzelle en détresse et finalement, elle s’était avéré tout le contraire, elle m’avait surprise et je ne pouvais pas dire que cela m’avait déplu. Ces dernières années, je les avais surtout passées en loup solitaire, cherchant toujours mon père, même si quiconque ne le connaissant pas penserait que je perds mon temps, et alors que je rejoignais enfin un camp, que je me mélangeais finalement à d’autres survivants, ça ne m’aurait pas déplu de trouver dans le lot quelqu’un qui n’avait pas soit la grosse tête ou absolument aucunes capacités. Ils étaient peut-être tous ennuyants finalement, et à cette constatation, je me sens un peu blasée. Pourquoi tout le monde cherchait tant ce que j’avais en ce moment ? C’était franchement ordinaire, à mes yeux. J’étais deux fois plus stressée que je l’étais à l’extérieur et ce n’était pas comme si je dépendais de ce groupe, moi, comme beaucoup de gens à l’intérieur de ses murs, alors vraiment, à part de la bouffe chaude et un petit lit plus ou moins confortable, je me demandais sincèrement ce que je pouvais foutre ici. Est-ce que ça en valait vraiment la peine ? « Tu as beaucoup trop foi en l’humanité… » répondis-je simplement. S’il ne fallait qu’une bonne raclée aux pires enflures de ce monde pour réaliser qu’ils avaient torts, tous les problèmes se seraient régler il y a bien longtemps de cela. Peut-être que j’étais trop pessimiste, aussi, mais comme radotait toujours mon père, il n’y avait pas de pessimistes et d’optimistes, seulement des réalistes et des cons.

Alors que nous nous éloignons de notre lieu de bataille et que nous nous approchons des clôtures afin que je puisse terminer mon tour de garde, je ne peux pas m’empêcher de lui poser la question ; pourquoi ne faisait-elle pas partie des équipes de sortie ? C’était légitime, comme question, non ? Après ce que j’avais vu… Elle était excellente, c’était instinctif. Je savais pertinemment que ce n’était pas depuis l’apocalypse qu’elle se battait, non, ça faisait beaucoup plus longtemps que cela. Je ne pensais sincèrement pas qu’elle était dans le milieu de la boxe, vu son style beaucoup trop rustique, je me disais que ça venait de la rue, ça, mais maintenant ça ne faisait plus vraiment sens, vu le rôle qu’elle jouait maintenant ; parce que ce n’était rien d’autre qu’un rôle, c’était certain. Ces vraies couleurs je les avais vu et elle ne pouvait plus, malheureusement, revenir en arrière et me faire croire qu’elle était une jeune femme douce, soignée et inoffensive. Affectée au groupe de cuisine et de linge ? Elle préférait sincèrement ce poste ? Avant même que j’ai pu la questionner à nouveau, elle s’avance sur ce que j’allais en dire, de tout ça, mais elle se trompait. Je la laisse pourtant finir et heureusement, puisqu’elle me fait retrouver mon sourire ; encore une fois, la blonde me surprenait. « En fait, c’était pas ce que j’allais dire. Je trouve pas ça égoïste, c’est ton choix si tu préfères préparer des petits plats et frotter le linge sale. Je comprenais tout seulement pas pourquoi, mais là, je comprends mieux. » Peut-être qu’on se ressemblait un peu, finalement. Elle aussi préférait la solitude plutôt que le travail d’équipe, et elle me semblait loin d'être stupide, tout compte fait, vu le plan de secours qu’elle avait prévue au cas où. « C’est pas con du tout… Mais moi, je pense que je deviendrais folle si je n’étais pas dans affectée aux sorties. Certes, il y en a des bien cons et je suis loin de leur faire confiance, crois-moi... mais le plus de temps que je passe dehors et le mieux que je me porte. Restée ici, et faire… du jardinage, ou je-ne-sais-quoi… » L’idée seule me répugnait au plus haut point. « Je serais pas capable. » J’hausse les épaules, puisque c’était tout simplement comme ça, on pouvait rien n’y faire. « Comment tu fais pour sortir sans que les gardes s’en rendent compte ? » demande-je ensuite, lui jetant un regard tout en continuant d’avancer et de surveiller les environs, mon arme en main. Si il y avait une faille, je voulais la connaître, puisqu’une balade ou deux sans avoir à me justifier, je n’étais pas du tout contre ça.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. Icon_minitimeMer 2 Mai - 17:57

« Bof, j'essaie d'y croire mais je me doute que ça sera peu concluant. Mais l'espoir fait vivre comme on dit non ? » Tu restais détaché de tout ça, vous aviez corrigé ses mecs et clairement l'euphorie d'avoir trouver une camarade de combat t'avait un peu emballé. Après l'humain reste humain et il n'évolue pas. Malheureusement on en restait au même stade malgré tous les combats de toutes ses personnes au fil des siècles. Alors que le monde tournait toujours rond alors que maintenant que la civilisation avait cessé, tous le monde laissait aller ses instincts primitifs, surtout ces hommes idiots réfléchissant plus à l'aide d'un cerveau sous la ceinture que celui dans leur boite crânienne. Il ne fallait pas stéréotyper tous le monde.

Maintenant vous marchiez ensemble, vous éloignant de votre lieu de bataille vous approchant lentement des clôtures. Elle devait remplir ses fonctions pour la zone au même titre que tu remplissais les tiennes. Même si tu avais fait le choix de tâches simples dans l'idée de t'éloigner de ton passé, il semblait te rattraper la nuit lorsque tu devenais cette autre fille qui naviguais avec le danger en solo. Tu ne t'éttonais finalement pas de sa question, il est vrai que tes compétences cachés serait utile au groupe d'exploration ou à la garde mais toi, tu n'avais pas envie de faire partie de ce genre de groupe. Quand ça fini mal tu souffres, tu avais perdu ton gang tu ne perdrais pas une autre de tes équipes puisque simplement tu n'en avais pas. Ta réponse ne semblait pas vraiment convenir à Sara qui ne te jugeait pas vraiment non, mais tu lisais parfaitement l'incompréhension sur son visage. Tu étais forte et indépendante et tu te contentais d'un rôle de bonnes ménagère, il était certain que la vérité en déconcerterait plus d'un. Sauf que personne ne savait la vérité, tu n'étais plus cette bagarreuse, tu n'étais plus cette prisonnière. Tu étais toi et tu essayais de te contenter d'une vie normale dans ce monde anormale. Tu avais un peu anticipé précipitamment ce qu'elle aurait pu te dire te prenant pour une égoïste qui ne voulait pas prendre de risque. Alors tu t'étais justifié lui avouant ton petit secret pour quitter la zone le soir et te balader tranquillement. Toutefois, elle répondait que ce n'était pas ce qu'elle allait te dire, acceptant ton choix en te faisant comprendre que ça n'avait rien de bien trépignant. Finalement elle te surprenait en te comprenant. Elle semblait ne juger que sa propre vie et paradoxalement s'intéresser avec désintérêt de celle des autres.

Tu souriais en l'entendant te dire qu'elle deviendrait folle à ne pas sortir, car elle se portait mieux dehors qu'ici à faire des boulots ingrats. « On ne sait jamais vraiment de quoi on est capable. » Tu haussais les épaules, après tout tu n'aurais jamais pensé tant apprécié si banalement cuisiner et gérer cete grande famille. Parce qu'elle ne l'avait jamais vraiment vécu. « Si je devais sortir avec tous les autres, je me sentirais le devoir de les protéger. Je ne veux plus perdre d'autres personnes par mon impuissance. Au moins ils ne peuvent dépendre que d'eux même. » Tu souriais simplement, continuant ta marche, en te confessant à la brune très naturellement. Après cela, elle s'interrogeait de savoir comment tu parvenais à sortir sans que les gardes ne te vois. « Un grand classique, une faille que les rôdeurs ne peuvent remarquer, que ceux qui ne connaissent pas nos barrières ne voient pas. Moi je le sais, je passe par là, je peux te montrer si tu veux ? Mais fais pas en sorte qu'on la bloque, je deviendrais folle enfermé entre quatre murs » Tu riais, c'était ton petit moment de relaxation, le soir face au danger.
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia. Icon_minitimeJeu 13 Sep - 0:25

Rp archivé suite à la suppression de Malia.
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