Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure.
Sujet: Heinrich • you only live once, once is enough Lun 13 Mar - 23:09
Heinrich Max Werner
PRÉNOM(S) † Heinrich, Max. Vous pouvez l'appeler Max, pour lui c'est comme un surnom. NOM † Werner. ÂGE † 38 ans. DATE DE NAISSANCE † 11 mars 1979. LIEU DE NAISSANCE † Berlin, Allemagne. ANCIEN LIEU D'HABITATION † Boston, Massachusetts. ANCIEN MÉTIER † Pilote dans l'US Air Force. STATUT FAMILIAL † Veuf et orphelin d'enfant. ORIENTATION SEXUELLE † Hétérosexuel. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR † Michael Fassbender. GROUPE QUE TU SOUHAITES REJOINDRE † Yosemite. CRÉDIT AVATAR † moi-même.
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Bonjour à tous, moi c'est Pathy. Je vis en France et ai 24 ans. J'ai fais du RP pendant toute mon adolescence et je me réveille d'une longue hibernation d'un peu plus de 5 ans. Je suis toute rouillée, mais cela faisait longtemps que j'avais envie de revenir dans le monde du RP. J'ai connu ce forum grâce à quelqu'un qui n'est pas encore inscrite, mais ça ne saurait tardé. Je connais les deux admins, Myers et Schizophrenic puisque je viens de PO Concernant mon activité, c'est plutôt aléatoire, en général je passe tous les jours mais j'ai souvent des imprévus. Dans tous les cas j'essais de passer au moins une fois par semaine. Et on oublie pas de "code validé par Fredou"
Décris ton caractère d'avant l'épidémie puis de maintenant.
C'est bien simple, Heinrich est quelqu'un de distant. Il n'apprécie pas forcément la compagnie, et pourtant il déteste être seul et écouter le silence. Oui, il aime, un peu, la compagnie. Et oui, il aime, un peu, être seul. C'est un conflit immense dans son esprit et on ne le comprend pas toujours et, la plupart du temps, ses relations finissent en embrouilles. C'est parce qu'on reproche aussi à Heinrich d'être trop direct, qu'il ne connaît pas le mot « tact ». Mais pour lui, passer par quatre chemin pour exprimer un malaise (ou un truc cool, ça marche aussi) ne l'intéresse pas. C'est du temps perdu, et parfois ça peut durer des années. Et donc, les gens ont apprit à y aller à reculons avec lui. Parfois, on a juste l'impression qu'il se fou de la gueule de tout le monde. La triste vérité concernant son besoin d'être seul et accompagné à la fois, c'est qu'il ne sait pas ce qu'il veut. Si ce n'est qu'on ne se rapproche pas trop de lui. Ses relations s'arrêtent à « je peux vous aider ? » « oui » « voilà » « merci » « au revoir ». Il ne s'attache pas. Que vous soyez une jeune femme en danger, une petite mamie mignonne, un mec marrant. Nope. Pour lui, tout le monde reste des connaissances. Il a fermé son cœur depuis si longtemps qu'il en a oublié de comment agir avec les gens. Il lui arrive de briser le cœur des gentils, de sympathiser avec les méchants, mais c'est parce qu'il est resté tellement longtemps enfermé dans sa bulle qu'il en a oublié d'analyser les gens, de prendre le temps de les regarder, de les connaître. Pour lui, tout le monde est pareil. Dans son comportement général, il est plutôt calme et doux malgré que c'est un bon déconneur s'il est lancé. Il n'aime pas vraiment s'exhiber, faire des histoires et participer aux potins. S'il se passe quelque chose, il observe et agit uniquement en cas de nécessité absolue (càd. danger de mort imminente de quelqu'un). Car oui, il ne s'attache pas aux gens, mais une vie est une vie et tout le monde a le droit à sa chance. Un merci suffira, ne vous prenez pas le chou avec lui. Il est important de savoir que si, par miracle, il s'attache à quelqu'un, c'est jusqu'à la mort. Il se révélera présent pour écouter ses amis et les protéger quoiqu'il en coûte. Il préfère passer son temps sur la route au milieu des rôdeurs plutôt qu'en intérieur, à l'abri, au milieu des vivants. Il est d'ailleurs plutôt bon chasseur et revient souvent avec une boite de fayot ou de litchi (avec le jus). C'est un homme traumatisé et fragile. Il supportera difficilement que vous lui fassiez du mal. Essayez, et vous réveillerez le vrai survivant qui sommeille en lui. S'il déteste se servir d'une arme à feu sur un vivant, il n'hésitera pas à se jeter corps et âme sur vous. Il reste en effet tendu et peut se révéler agressif s'il se sent menacé. Il est parfois, un peu souvent, grognon.
Avant l'apocalypse : Avant l'apocalypse, c'était un homme doux et au service des autres. Il n'aimait déjà pas particulièrement être entouré de personnes, mais il était toujours là pour écouter les tracas des autres. Avant, comme aujourd'hui, il a toujours été courageux et à toujours aimé l'aventure. Anecdotes : + Il a façon très crue de parler, en plus de ne pas avoir de tact. Et parfois il parle de sa plus belle langue. On ne sait pas sur quel pied danser. Au début ça peut faire bizarre, mais vous vous y ferez. + Il intègre parfois quelques mots allemands dans ses phrases. Ja et Nein étant les plus utilisés. Il possède donc un accent allemand lorsqu'il parle. + Il a une licence de pilote, il peut donc piloter des avions. Très utile dans un monde sans essence et où les avions ont un peu disparu du radar.
Que ressens-tu quand tu vois un zombie ? Est-ce que tu les tues ? Si oui, que ressens-tu ?
Ce qu'il ressent devant un rôdeur, c'est une très bonne question. A première vue, rien de particulier. Au début, tout est passé tellement vite qu'il n'a pas vraiment réalisé ce qui arrivait. C'est une fois qu'il a perdu sa femme qu'il s'est posé et s'est rendu compte que le monde était partit en couille. Aujourd'hui, il les tue sans vraiment se poser de question. Sauf lorsqu'il tombe face à des enfants rôdeurs. Là, c'est dur. Trop dur. Il ne tue jamais de rôdeur âgés de moins de 15 ans. Il ne peut pas. C'est tout. Alors vous le ferez à sa place, et après vous le laisserez tranquille. Voir des enfants, ça le change. Il devient encore plus silencieux et de mauvaise humeur.
As-tu perdu beaucoup de proches et les pleures-tu encore ?
Il a perdu toute sa famille. Femme et enfant, c'est sûr, il était là. Les autres, il le suppose juste. Il n'est pas affecté par la perte de sa femme, elle l'avait prit pour un con depuis bien trop longtemps pour mériter qu'on la pleure. Elle, elle n'aurait pas pleuré si Heinrich était mort à sa place. En revanche, il vit très mal le deuil de sa fille. Ils étaient en effet très proche, et il a perdu une partie de lui-même ce jour là, littéralement.
Penses-tu avoir évolué depuis le début de l'invasion ?
Oui, il a évolué. C'est une évidence. L'arrivée des morts qui reviennent à la vie, la perte de sa famille, de son logement, la vie sur les routes, dans un véhicule qui ne lui appartient pas avec, parfois, des inconnus ; ça change forcément les gens. Après, est-ce qu'il a évolué en bien ? Ce n'est pas sûr. Il est devenu plus débrouillard et plus courageux que jamais. Mais il est aussi devenu renfermé et tendu, et ça, on ne peut pas dire que ce soit très positif.
Dernière édition par Heinrich Werner le Lun 5 Mar - 22:00, édité 1 fois
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Sujet: Re: Heinrich • you only live once, once is enough Lun 13 Mar - 23:33
To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all.
Avant l'épidémie Heinrich est né à Berlin, Allemagne. Il vécu dans une famille modeste sans problème, sans secret, sans rien qui puisse rendre son enfance excitante. C'est pourquoi, ayant une soif d'aventure intense à assouvir, il s'envola pour les Etats-Unis dès ses 18 ans. Arrivé dans le Massachusetts, il intégra rapidement l'US Air Force. Il se révéla être un très bon pilote et monta rapidement en grade. C'est sur le tarmac qu'il rencontra sa petite amie, Liz, qui s'occupait de la maintenance des appareils. Ils se marièrent et de leur union naquit la petite Lola.
Heinrich et sa petite famille quittèrent le bled pommé dans lequel ils vivaient pour s'installer à Boston sept ans plus tard.
Octobre 2011
Cela faisait deux mois qu'il n'avait pas volé. Cela faisait deux mois que John était mort et que son genoux était en mille morceau. Enfin, plus qu'une dizaine après le passage des chirurgiens. Le restant se recollerait tout seul, avaient-ils dit. Cela mettrait trois mois, avaient-ils dit. Mais trois mois sans tenir le manche d'un avion, c'était comme trois ans. L'accident s'était produit un matin d'Août. A la radio, son partenaire de conneries, aux commandes de son propre avion, s'était soudain tue. Ce qui n'était pas rassurant. Lorsque John était silencieux, c'est qu'il s'apprêtait à faire une boulette. Et quelle boulette. C'est sans prévenir qu'il était venu tailler un short à l'aéronef d'Heinrich, le faisant perdre un mètre d'altitude, sous la surprise. Un mètre qui suffit à créer la collision entre les deux avions. Une explosion. Un atterrissage merdique. Un réveil à l’hôpital. Seul. C'était tout ce dont il se souvenait. Si ce n'est l'erreur monumentale de s'être laissé prendre par la surprise et d'avoir redressé son avion, signant l'arrêt de mort de John. Maintenant, il était bloqué dans son petit appart' de Boston, passant ses journées à jouer avec Lola qui était bien la seule arrangée par la situation. Elle adorait son père, et son père l'adorait. Entre eux existait un lien encore plus fort que le lien maternel. C'était comme si Heinrich avait mis lui-même Lola au monde. Ils étaient des âmes sœurs, ils ne se quittaient plus. Naturellement, Liz était jalouse de cette relation. C'était aussi parce que Lola n'avait jamais été proche d'elle, comme si elle était une inconnue. Lola semblait lui en vouloir pour quelque chose, elle ne lui souriait jamais, la regardait de travers et n'aimait pas la voir joyeuse. Heinrich su pourquoi cette après-midi là. Liz avait beau être en congés depuis deux semaines, elle n'était jamais là. Lola était venue voir son père, un petit avion en plastique dans la main droite, l'air penaude. - Qu'il y a t'il, Commandant Lola ? Silence. Il s'était levé tant bien que mal de son fauteuil. Les douleurs des dix morceaux d'os luttant pour se recoller lui avait tirer une grimace. Il aurait voulu s'agenouiller face à sa fille, mais c'était impossible. Alors, lentement, il s'était assis par terre, imité par sa fille qui attendit sereinement que son père soit installé. - On en parle ? - C'est maman. Elle avait toujours été comme lui. Pas de chichi, pas de suspens. Non, on allait droit au but, cash. Même si c'était dur. - Qu'est-ce qu'elle a maman ? - Elle n'est jamais là. - Je sais ma puce. Elle a des réunions, elle vois ses copines, elle te l'a déjà dit tout ça. Ce n'est pas de ta faute. Hein ? - Je sais que ce n'est pas de ma faute et je m'en fou. - Ton langage. - Je ne me sens pas concernée. Heinrich avait sourit. Tendrement. Il est vrai qu'il se souciait peu de la relation qu'avait Lola avec sa mère. En fait, lui-même n'était plus aussi proche d'elle depuis des années. Peut-être que l'arrivée de Lola les avait séparés. Avait cassé l'excitation de leur jeunesse. Mais il n'y avait pas que ça et c'était sa petite fille de sept ans qui allait lui dire, du haut de sa sagesse et de son innocence, tout ensemble. - Elle va voir l'autre monsieur. Silence. - Je suis désolée. Ce n'est pas de ma faute... Hein ? Dit ? - Non, je sais. Ce n'est pas de ta faute, Commandant. Viens là. Et il serra sa fille aussi fort qu'il le pu. Bien-sûr que Liz se tapait l'autre débile de la tour de contrôle. Il le savait depuis toujours. Mais il n'avait jamais rien dit tant que Liz ne partait pas définitivement. Il ne voulait pas que sa fille voient ses parents déchirés. Il ne voulait pas partager sa garde. La nouvelle ne fut pas un choc pour lui. Mais que Lola mette finalement les choses à plat le poussa à quitter Liz le soir venu. Liz ne se fit pas prier et quitta l'appartement le soir même. S'en suivit les procédures de divorce, le partage de la garde de Lola, les joyeusetés du genre.
Décembre 2012 .
Après 1 an d'avocats et de paperasses, Liz décida de partir pour San Francisco, où son débile de la tour de contrôle était parti vivre. Heinrich avait eu la décence de l'accompagner à l'aéroport. Cette épidémie qui était apparue dans les pays orientaux ne rassurait personne et Lola voulait dire au revoir à sa mère. Il était prévu qu'elle la rejoigne dans un mois, et fasse le trajet tous les deux mois. Sa scolarité se ferait à domicile, ce n'était pas un problème avait dit Liz, l'égoïste en chef. Seulement, l'avion ne décolla jamais.
Après l'épidémie
Janvier 2013
La famille Werner quitta la maison, leur voisin disparaissant petit à petit. Ils ne savaient pas exactement vers où ils se dirigeraient, leur but n'étant que d'être en mouvement constant. Dès qu'ils se posaient, des hommes et des femmes en sang, à l'air hagard, les agressaient. Il avait même dû en tuer deux une fois. Jusqu'à ce qu'il se rende compte que ces mecs étaient bien vivants avant de se prendre une balle dans la tête. Ils étaient juste devenu fous. Une nuit, alors qu'ils venaient de perdre leur véhicule après avoir roulé sur des cadavres ayant bloqué la voiture, la femme d'Heinrich se fit mordre par un rôdeur sortit de nul part. Effrayée, sa fille fuit, contraignant Heinrich à laisser sa femme se faire dévorer pour éviter le même sort à la petite. Il la rattrapa rapidement, et aucun des deux ne voulu faire demi-tour. Parce qu'au fond, aucun des deux n'était réellement triste pour Liz. Ils continuèrent donc à deux. Au bout du troisième jour de marche, et alors que toute énergie quittaient les deux survivants, un splendide Dodge Ram 3500 Dually noir se dressa sur leur chemin, tel un étalon sauvage n'attendant qu'on le dompte. Les clés étaient sur le siège conducteur, il y avait assez d'essence pour faire un petit bout de chemin. Ils roulèrent avec quelques heures avant de s'arrêter à un garage où Heinrich remit de l'essence et changea quelques pièces. Il en profita pour ré-hausser les suspensions d'environ 40cm, de quoi éviter de mauvaises surprise au prochain tapis de rôdeur. Ils repartirent tous les deux une fois les modifications apportées et le réservoir plein d'essence. Ils roulèrent ainsi un moment.
Janvier 2015
Kentucky. Heinrich et Lola Werner avaient fait un sacré bout de chemin en l'espace de deux ans. Certes, mettre deux ans pour faire Massachusetts, Kentucky, c'était un peu long. Mais quand vous n'avez aucun hôtel d'ouvert, aucun restaurant, aucun super-marché, l'essence qui se fait rare et qu'il y a des rôdeurs qui veulent vous croquer les fesses, les deux ans sont justifiées. Les deux derniers Werner vivants (ils avaient supposés depuis déjà quelques semaines que tous les autres membres de leur famille étaient définitivement morts (ou mort-vivants, on ne sait pas)) étaient arrivés un soir dans une petite ville que des survivants avaient fortifiés. Cela ne sert à rien de vous donner le nom, Heinrich l'a oublié et ne veux, de toutes façons, jamais s'en souvenir. S'il doit y remettre les pieds, il s'est juré de tout brûler, de tout rayer de la carte et de la surface de la Terre. Les survivants les avaient accueilli à bras ouverts. Parce qu'ils étaient sympa, qu'ils ne crachaient pas sur des bras supplémentaires, et parce que Lola était vraiment trop mignonne pour qu'on la laisse dans la nature. Ils restèrent un mois au sein de la communauté. Heinrich avait commencé à se faire une place et même à sympathiser avec quelques gars avec qui il partait chercher des vivres et quelques munitions. Parce que même si la ville était fortifiée, il arrivait que des rôdeurs trop curieux s'approchent un peu près. Il fallait parer à l'éventualité que l'un d'eux pénètre un jour dans l'enceinte de leur abri. Et c'est ce qui arriva. Ils n'arrivèrent pas en pleine nuit. Ni au milieu d'une tempête ou d'une pluie diluvienne. Non. Ils réussirent à faire tomber une barrière un matin. Un matin doux et ensoleillé d'ailleurs. Heinrich était dehors avec Lola, la petite fille faisait des pieds et des mains pour sortir avec son père qui devait se rendre dans une ferme repérée quelques jours plus tôt. - Mais y aura peut-être des chevaux, je veux voir les chevaux papa ! Lola avait été tellement insistante qu'Heinrich s'apprêtait à accepter (il fallait bien qu'elle se confronte un jour au nouveau monde après tout) quand un énorme fracas retentit dans toute la ville. BOUM. Suivit d'un silence. Un silence long et pesant. Graaaww. Greeeww. Ce sont les premiers mots qui eurent raison du silence. Des rôdeurs avaient pénétrés dans leur campement. Une des si solides barrières avait cédé. Personne n'avait vu la horde s'approcher pendant la nuit. Il était rare que l'ont monta la garde à cette période (hiver, froid, c'était logique). Quelle erreur. La panique s'empara de tout le monde. Et c'est à cet instant que le système du chacun pour soi refit surface. Heinrich pris Lola dans ses bras et se dirigea en courant vers son Ram qui n'avait pas quitté sa place de fidèle destrier. Il s'approchait de la portière, il la voyait courir vers lui, lorsqu'un rôdeur déboula de derrière le véhicule. Il se dirigea vers Heinrich, ne lui laissant pas la moindre chance. Heinrich et Lola tombèrent en arrière tandis que le rôdeur tombait sur eux. Un filet de sang coula sur le visage d'Heinrich, puis une vraie giclée. Il hurla, couvrant la voix de Lola. Elle venait de se faire mordre. Et même de se faire arracher une partie du bras gauche. Les larmes ne tardèrent pas à brouiller la vue d'Heinrich. Celui-ci ne réfléchit plus. Toute raison l'avait quitté. Il lâcha sa fille, la laissant rouler sur le côté en se tordant de douleur (il entendait enfin ses cris). Il attrapa le couteau qui fainéantais depuis trop longtemps à sa ceinture et transperça le crâne du rôdeur une dizaine de fois. Il était inutile de lui marteler le ventre, la gorge, ou où que ce soit pour faire passer sa rage. Écarter le danger était la priorité. On se défoulerait après. Deux minutes éternelles s'écoulèrent et Heinrich lâcha le cadavre mort une deuxième fois. Il se tourna vers sa fille. Elle avait perdu connaissance. Il la prit et l'installa à l'arrière du pick-up. Se plaçant lui-même au volant, il quitta définitivement la ville, sans se retourner, sans chercher à voir si ses amis avaient besoin de lui, sans chercher à savoir s'il y avait ne serait-ce qu'un survivant.
La fin de matinée qui suivit fut la pire de toute sa vie. Il s'arrêta sur le bas côté d'une route quelconque et rejoint sa fille sur la banquette arrière. Elle s'était réveillée et gémissait. Mais ce n'était pas de la douleur, c'était de la tristesse. - Je n'ai pas peur de mourir. - Je sais. - Papa, j'ai peur de te laisser tout seul. Heinrich aurait voulu la rassurer, mais il fondit en larme. Il serra sa fille aussi fort qu'il pu, tachant sa chemise de sang. Le sang de sa propre fille. Un petit ange de dix ans qui était en train de devenir une jeune femme un peu plus tôt que prévu. Et qui finalement restera à jamais que sa petite fille. Elle était beaucoup plus courageuse que lui, il s'en rendait compte à présent que la vie la quittait. Il s'écarta d'elle, la froideur de son corps mourant doucement lui devenant insupportable. Il plongea alors son regard dans le siens pour la toute dernière fois. - Tu es la femme la plus courageuse que je n'ai jamais connu. Et jamais je ne connaîtrais plus courageuse que toi. - Je (tousse) sais. Il sourit. Elle tenta de l'imiter, mais c'était comme lui demander de soulever le Ram comme superman. - Papi. - Ich weiß. Oui, il savait ce qu'elle allait lui demander. Parce qu'elle était courageuse. Il détacha son regard de celui de sa fille, pour la dernière fois, et pris son arme qui attendait sagement son heure de gloire à sa ceinture. Il la fixa un instant. Il se promit de jeter cette arme sur le bord de la route. Avec le restant des balles dedans. Elle servira à quelqu'un. Mais pas à lui, pas après ça. Sans regarder sa fille, qui le fixait intensément, il déposa délicatement le canon sur sa tempe, comme on dépose la dernière pièce d'une tour de cartes à jouer qui a, enfin, atteint le plafond sans tomber. Il ferma les yeux, les larmes le piquant comme jamais cela lui était arrivé. BANG.
Il jeta l'arme et pleura.
Octobre 2016
Il avait salement vieilli. Pourtant, il était encore relativement jeune. Mais quand vous ne prenez pas soin de vous pendant des années, que vous pleurez pendant des années, que vous êtes seul pendant des années, vous prenez vite 20 ans dans la tronche. Ce n'était pas dans son habitude, mais il devait vraiment trouver de quoi se changer et se laver. Et c'est ainsi qu'il se retrouva à Yosemite. Il avait toujours eu envie d'aller là-bas avec Lola. Mais aujourd'hui, il s'en foutait. C'était juste le premier endroit qu'il avait trouvé. Certaines personnes l'avaient accueilli, lui expliquant le fonctionnement du camp, d'autres l'avaient regardé de travers et d'autres ignoraient sans doute encore sa présence. Des gens généreux lui avaient donné quelques vêtements. Il avait pu se laver rapidement et se changer. Maintenant, il vivait dans son Dodge qu'il avait aménagé, même il n'y avait rien d'autre qu'un endroit pour dormir. Il partait régulièrement à la chasse pour manger et ramener le restant de ce qu'il trouvait. Il vivait une vie assez pénarde (aussi pénarde qu'on le pouvait dans un monde post-apocalyptique).
You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.
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Sujet: Re: Heinrich • you only live once, once is enough Lun 13 Mar - 23:56
Bienvenue! Bonne chance parmi nous, barbe rousse.
Fredricksen A. Hardwick
Fredricksen A. Hardwick
× Âge du perso : : Trente-et-un ans, un peu vieux le petit.
× Caravane + colocataires : : Caravane 4A en compagnie d'Alliyah, Théa et Seth.
× Poste assigné : : Mécanicien au garage, ce qui lui fait très plaisir.
× Messages : : 2841
× Points de vie : : 139
× Copyright : : MYERS. (signature & avatar)
× Avatar : : Paul Wesley.
× Et ton p'tit pseudo ? : : MYERS.
Sujet: Re: Heinrich • you only live once, once is enough Mar 14 Mar - 1:52
Te voilà désormais un membre à part entière de Born !
Fredricksen A. Hardwick a l'immense plaisir de te valider ! Félicitations, tu rejoins le groupe de Yosemite
Bon bah premièrement ; bienvenue. Contente de te voir ici coupine de PO. J'aime beaucoup ton personnage, très contradictoire, c'est fun, puis torturé, bien construit... Son histoire était super triste. povre beybey ! En tout cas, amuse-toi bien & si tu as des questions n'hésite surtout pas chou.
Tu peux dès maintenant te lancer dans l'aventure Bornienne :
→ Lance-toi dans le RP en t'amusant ici ou cherche des partenaires de jeu par là ! → Recense ton avatar en postant dans ce sujet. → Prends connaissance du système de points et ce qu'il implique (en plus d'autres informations nécessaires à la compréhension du forum) par ici (cf INFO N°3). → Viens poster tes fiches de liens et de RPs. → Crée tes propres scénarios ou de simples liens qui pourraient t'être utiles. → Vote régulièrement pour gagner des points et nous faire connaître ! De même en postant sur Bazzart et PRD → Et surtout amuse-toi !
Rebekah Fitz-Williamson
Rebekah Fitz-Williamson
And in that moment, i swear we were infinite
Conreb
les récompenses !:
Award 2018:
× Âge du perso : : 36 ans mais elle préfére se dire qu'elle n'a jamais passer la trentaine
× Caravane + colocataires : : Caravane 12C avec son mari Conrad
× Poste assigné : : Assistante des spécialiste au centre d'entrainement
Sujet: Re: Heinrich • you only live once, once is enough Mar 14 Mar - 15:42
Mooooh je savais paaaas que tu venais de PO Je suis contente de te voir ici (même si je ne sais pas du touut qui tu es là-bas, faudra que je mène mon enquête ) Bienvenue à toi en tout cas, et puis excellent choix de vava, Fassy est pas mal du tout du tout du tout Je viendrai te demander des liens aussi
Heinrich Werner a écrit:
J'ai juste un petit soucis, impossible d'avoir accès à mes préférences dans mon profil
Alors, je viens de tester et moi non plus je n'y ai pas accès Je viens de vérifier via le panneau d'administration et normalement tu as l'essentiel Mais c'est embêtant, je vais me pencher dessus dès que possible !
Invité
Invité
Sujet: Re: Heinrich • you only live once, once is enough Mar 14 Mar - 17:29
Merci
Aileen : Je ne voudrais pas te spoiler, mais Pathy et TWD sont de bons indices Merci, je ne me voyais pas jouer quelqu'un d'autre. Ca fait 5 jours que je bosse ce personnage et Fass était une évidence dès le début
Beh en fait je voudrais juste pouvoir changer le format des dates des messages (oui oui xD), décocher les trucs comme quoi j'accepte de recevoir 300 mails par jour parce que je suis tous les sujets où je passe. Les trucs basiques du genre qu'ils feraient mieux de ne pas mettre par défaut mébon
Sujet: Re: Heinrich • you only live once, once is enough Mar 14 Mar - 18:40
Du coup je t'ai mis non à "toujours m'avertir des nouveaux messages" (mais moi c'est le genre de trucs que je trouve pas inutile du tout ) & pour le format de la date tu veux quoi ?
Invité
Invité
Sujet: Re: Heinrich • you only live once, once is enough Mar 14 Mar - 20:01
Beh j'aime bien pouvoir choisir les sujets que je veux plutôt que ce soit de base pour tous en fait Pour le format de la date la deuxième possibilité, avec l'année en plus Je te remercie