[Flashback] Coïcidence bienvenue [Pv : Heinrich]
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[Flashback] Coïcidence bienvenue [Pv : Heinrich]

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MessageSujet: [Flashback] Coïcidence bienvenue [Pv : Heinrich] [Flashback] Coïcidence bienvenue [Pv : Heinrich] Icon_minitimeMer 7 Mar - 12:01

Le soleil frappe généreusement depuis son zénith et je plisse les yeux malgré mes lunettes de soleil sur le nez. Nous progressons en couvrant une large zone sans pour autant se perdre de vue. Mes hommes, quatre militaires dont un capitaine, attendent mes ordres sans ralentir la cadence. Le coup de feu a été tiré près de cette maison isolée, j’espère que nous arrivons à temps pour venir en aide aux survivants.

Le monde a basculé, depuis près de deux ans maintenant, mais je ne parviens pas à remettre les éléments du puzzle dans l’ordre. Rien n’est logique ni acceptable dans ces horribles évènements. Et pourtant, il faut faire face. Obéissant à mes supérieurs directs, je pars en reconnaissance tous les deux jours afin de récupérer toutes les armes, les denrées, les citoyens non touchés par le virus.
Nous sommes partis hier matin et nous n’avons croisé aucune créature démoniaque. J’ai juste confié à deux soldats le rapatriement au camp d’une famille égarée. Alors que midi approche, un tir a résonné dans cette vallée.

A plat ventre pour progresser le long de cette semi-colline, nous finissons par avoir la vue dégagée sur la cible. Une maison robuste et massive visiblement barricadée, devant laquelle se tient un petit groupe de trois personnes, lourdement armées.
Ils ont un otage, apparemment. A leurs mouvements j’en déduis qu’ils rechargent leurs armes, au même titre sans doute que ceux qui s’abritent dans la propriété.

« Thompson, ces trois là tiennent quelqu’un. Il n’a pas l’air malade. Tentez une approche pour en être sûr. S’il s’agit d’un contaminé, dites leur de s’éloigner, et vite. »

« Oui monsieur. Et si c’est un non contaminé monsieur ? »

« … Qu’ils déposent leurs armes. M’bara, avec moi. »

Tandis que les trois autres avancent en direction du groupe visible afin de les dissuader de garder un mort-vivant, ou de les désarmer si nécessaire, je veux voir la maison de plus près. Ou plutôt, ceux qui s’y trouvent. Encore une fois si les survivants à l’extérieur s’acharnent sur des ennemis, je veux bien prendre leur parti ;
Néanmoins je n’ai encore aucune preuve et cet otage visiblement ‘normal’ ne m’inspire rien de bon.

Je lève mon poing dans un geste sec pour stopper les pas de M’bara. Nous ne sommes pas seuls. J’oriente mon arme en direction de ces fougères qui bougent dans le sens contraire au vent.

« …Qui va là ? Sortez. Mains en évidence. »

Je mets en joug la silhouette qui se détache sous ce soleil implacable. Fronçant les sourcils, je m’approche de l’homme, massif à l’allure calme, apparemment prêt à coopérer.

« Le coin n’est pas sûr. Il faut vous éloigner… vous avez besoin d’aide ? »

L’heure n’est malheureusement pas aux présentations, je dois m’assurer qu’il n’est pas dangereux et ensuite, vérifier son état de santé dans les grandes lignes. Pas le temps néanmoins. Les coups de feu un peu plus bas reprennent, les survivants planqués passent à l’assaut de la maison avant que mes hommes les aient rejoint ;

« Bordel ; A couvert ! »

J’apprécie le bon réflexe de l’inconnu qui se jette à mes côtés.

« Vous savez ce qu’il se passe ?! »

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MessageSujet: Re: [Flashback] Coïcidence bienvenue [Pv : Heinrich] [Flashback] Coïcidence bienvenue [Pv : Heinrich] Icon_minitimeMar 3 Avr - 22:31

---Coïncidence Bienvenue---
Heinrich - Tomas
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C'était un rôdeur. Peut-être était-il plus vivant que mort, mais au fond de lui, il n'était plus qu'un cadavre porté aveuglément par ses pas. Il ne savait même pas où il était. A vrai dire il ne savait même plus ce qu'il était, ni qui il était. Il n'était qu'une coquille vide. Il ne faisait même pas attention aux morts -les vrais- qui le suivaient quand il passait à côté d'eux. Le destin l'ayant choisit ainsi, les charognes finissaient toujours par se coincer quelque part -empalés par une branche, embourbé dans de la boue, se prenant la jambe dans un piège à loup- et ainsi jamais l'âme vagabonde ne fut en danger. Au fond de lui, ça l'aurait bien arrangé. Peut-être que c'est un peu ça qu'il cherchait, qu'un rôdeur vienne le bouffer, et vienne bouffer son chagrin avec. Mais le destin, encore une fois, avait choisit préférer le voir sombrer plutôt que le soulager de sa douleur. Une douleur intense qui avait pris Heinrich aux tripes, au cœur et dans tout le reste de son corps et de son âme depuis... depuis qu'elle... Un spasme souleva brutalement le corps de l'homme et une grosse larme coula sur sa joue. Ses yeux commencèrent à se noyer, et Heinrich ne prit même pas la peine de s'essuyer. S'il pouvait être aveugle et marcher aussi dans un piège à loup, ça l'arrangerait bien. Tout ce qu'il voulait au fond de lui, c'était la rejoindre.

Au début, il ne remarqua pas le groupe d'homme qui venait d'apparaître en même temps que la petite vallée qu'il venait de pénétrer. Mais une voix le tira de son absence au monde réel et il dirigea un regard hagard, humide et vide vers l'homme qui l'accosta. Il ne comprit pas ce que lui dit l'homme, mais il leva les mains, instinctivement sans même s'en rendre compte. L'homme parlait franchement et avec une certaine confiance. Revenant doucement à la réalité, Heinrich pu percevoir que cet homme -et probablement les autres aussi- étaient des militaires, ou peut-être des flics. Il aurait suffit à Heinrich de regarder leurs vêtements pour avoir sa réponse, mais il ne regardait rien, il voyait juste.

« Besoin d'aide....? »

Répéta t-il, sans expression, presque dans un murmure. Un coup de feu fut tiré, et avant même de comprendre ce qui se passait ou d'entendre son interlocuteur, Heinrich se retrouvait à plat ventre. Il faut croire que tu as toujours un peu d'instinct de survit, finalement... Cette fois-ci, la brume dans son esprit se dissipait significativement, il comprit qu'il était arrivé dans une fusillade, ou quelque chose du genre. Étrangement, cette fois-ci, prendre une balle perdue ne l'enchantait pas. Le militaire qui lui avait parlé depuis son arrivé ici posa une nouvelle question. Au début, Heinrich ne l'entendit pas, sonné par ce retour brutal à la réalité. Il était au bord de sombrer à nouveau de l'autre côté... Lola... Comme un murmure lointain qu'Heinrich chassa en répondant à l'inconnu.

« Comment vouslez-vous que je sache ? Je viens d'arriver. »

Il avait été brutal et impoli. Mais il ne s'en rendit pas compte. C'était la première fois qu'il prononçait des paroles sans même se rendre compte du ton qu'il avait employé. Il ne put donc s'excuser, mais Heinrich avait toujours été un homme juste et une petite voix très timide au fond de lui s'excusa. Il resta le regard fixé sur le militaire -maintenant il en était sûr, c'était un militaire- sans dire un mot de plus, attendant juste des ordres comme un instinct lointain.

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MessageSujet: Re: [Flashback] Coïcidence bienvenue [Pv : Heinrich] [Flashback] Coïcidence bienvenue [Pv : Heinrich] Icon_minitimeLun 16 Avr - 14:49


Arrivé de nulle part, l'inconnu semble totalement déboussolé, perdu. Il est peut être rescapé d'un massacre récent, mais il n' a pas l'air de saisir les évènements violents qui se déroulent à quelques mètres seulement.
Je suis ravi de voir qu'il a le parfait réflexe de se mettre à couvert à nos côtés. J'ordonne à mon subalterne de nous couvrir pour éclaircir un peu cette rencontre imprévue. L'heure n'est pourtant pas aux présentations, je veux simplement qu'il réponde à ma question :

« Vous allez bien ? Vous n'êtes pas blessé ? »

Priorité. Aucune blessure apparente sur sa silhouette robuste, mais sait-on jamais. Et puis à sa mine on comprend sans problème qu'il souffre. Pas nécessaire que ce soit physique.

« ... l'existence de ces monstres n'empêche pas les survivants de s'entretuer. Bordel. »

Plus bas, mes hommes ont mis en joug les assaillants de la ruine. Ils me décrivent la situation depuis la radio et la conclusion est aussi pénible que catastrophique. Pourquoi les Hommes s'entêtent-ils à se chercher des emmerdes quand il faudrait qu'on se serre les coudes ?
Je soupire, craignant d'avoir exposé les trois soldats envoyés à un risque imminent. Mortel.

« Ne vous laissez pas impressionner Thompson. Défendez-vous si nécessaire, et cherchez à comprendre pourquoi ils veulent tuer l'autre groupe. »

De ce qui nous vient de la conversation, il s'agit d'une querelle des plus stupides. Enfin, le prétexte pourrait paraître futile à quiconque ne vit pas la fin du monde dans laquelle nous sommes plongés. Le groupe barricadé dans la maisonnette aurait dérobé des vivres ;
Acte impardonnable pour les assaillants. Et leur avis ne se discute pas des masses. Je ne laisserai pourtant pas ces survivants tuer de sang froid une famille qui essaye, également, de survivre...

« M'bara, faites le tour et positionnez-vous dans leur dos pour apporter votre soutien à Thompson. Ca devrait les convaincre de ne pas tirer. »

Je prends un instant pour peser mes décisions, puis me tourne vers l'inconnu. C'est sans doute risqué, et je pourrais le regretter s'il est malintentionné. Qu'importe. Je n'expose aucun homme sous ma responsabilité.

« Vous. Venez avec moi. On va essayer d'aller parlementer avec les personnes dans la maison. »

De là où nous sommes, la porte arrière de la bâtisse est accessible et hors de la vue des autres acharnés. Oui, ce peut être une solution, leur conseiller de rendre les biens volés, leur permettre de s'échapper si besoin...
Je m'apprête à descendre mais interroge quand même mon binôme :

« C'est bon pour vous ? »

Il pourrait refuser, je n'ai pas le droit de le forcer. Pourquoi l'emmener, d'ailleurs ? Je ne veux pas qu'il représente un danger pour l'opération en cours, ni qu'il devienne victime par ricochet. Et puis, il dégage un calme appréciable.
Qui sait. Peut être une bonne recrue.

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MessageSujet: Re: [Flashback] Coïcidence bienvenue [Pv : Heinrich] [Flashback] Coïcidence bienvenue [Pv : Heinrich] Icon_minitimeVen 25 Mai - 11:14

---Coïncidence Bienvenue---
Heinrich - Tomas
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Est-ce qu'il allait bien ? Non. Est-ce qu'il était blessé ? Au plus profond de son âme et de son cœur, oui. Mais il marqua un temps d'arrêt pour analyser les sensations sur son corps et constater qu'il n'était pas physiquement blessé, non. Il sentit un soulagement étrange suite à ce constat. Il aurait voulu être mort, mais au fond il était rassuré de ne pas être en danger s'il avait été blessé. Un conflit immense l'habitait. L'envie de vivre, l'envie de mourir. Il ne savait pas que c'était le début d'un enchaînement de contradictions qui l'habiterait sans doute pour toujours.

« Non, rien de cassé. »

Il aurait aussi pu ajouter qu'il n'avait pas été mordu, au cas où c'était ce que le militaire sous entendait. Mais il se dit que ça ne servait à rien. Il ne réagit pas lorsque le militaire fit allusion à la nature hostile de l'Homme, même dans les pires moments. Il approuvait. L'Homme resterait un sauvage, et d'ailleurs l'absence de punition pour tout les crimes le rendrait encore plus sauvage. C'était un fait et il faudrait s'y habituer. Mais l'avantage dans un tel monde, c'est qu'on peut aussi se défendre sans avoir peur de devenir le meurtrier alors qu'on était la victime. Il n'y a plus de justice, de procès, de prison. Juste de la survie.

Heinrich fixait intensément le talkie-walkie du militaire, suivant la situation avec intérêt. Au fond, ce n'était pas son problème toute cette histoire, mais ça l'était devenu à l'instant où il s'était baissé et à l'instant où son instinct militaire commençait doucement à refaire surface. Il avait oublié ce que ça faisait, il avait peut-être même oublié qu'il avait un jour fait partit du corps militaire. Il comprenait tout de la situation, il aurait presque pu prendre des décisions pour aider le groupe qu'il avait rencontré. Mais son mal être l'empêchait d'agir physiquement, il ne se sentait pas de faire ça, de plonger dans l'action. Pas après ce qui venait de se passer...

A présent totalement conscient de ce qui se passait -son esprit semblait avoir chassé Lola temporairement- il entendit donc que c'était une histoire de vol de vivres. C'était crétin de se battre pour ça, d'aller jusqu'à tuer même. Et pourtant il comprenait à quel point cela pourrait très mal finir. Manger n'avait jamais autant été un besoin vital.
Le militaire invita Heinrich à le suivre. Inviter était un bien grand mot, il lui ordonna, avant de sembler se raviser et de lui demander s'il était ok pour participer à cette opération commando surréaliste. Contre toute attente, et à la surprise même de l'allemand, il se leva dans la seconde où l'inconnu le lui demanda, prêt à le suivre à agir. Il marqua un temps d'arrêt, surprit par les vieilles bonnes habitudes. Surprit d'obéir à cet inconnu avec tant d'instinct et d'aisance. Il glissa sa main à sa ceinture et dégaina sa Mare's Leg avec souplesse. Il la regarda un instant, vérifia qu'elle était chargée et opina.

« J'ai une formation militaire, je vous suis. »

Pourquoi faisait-il ça ? Se mêler d'une histoire aussi dangereuse alors que ça ne le regardait pas et qu'il avait ses propres problèmes à gérer. Mais Heinrich était un militaire, c'était un homme bon qui voulait aider son prochain, quelques soient les situations. C'était aussi un homme qui avait besoin de changer d'air, d'agir pour oublier, ne pas laisser le temps à son subconscient de revenir le faire délirer. Et puis, sans se mentir, s'il pouvait se déchaîner un peu sur un ou deux mecs, il ne dirait pas non. Il n'avait que fuit depuis les événements récents, et il prit à peine conscience que se défouler physiquement aurait pu être une bonne façon de faire fuir ses démons récents. Néanmoins, Heinrich savait être au bord de lâcher prise à tout moment. Il regarda le militaire droit dans les yeux, sachant qu'à tout moment il pourrait le mettre en danger, ainsi que tous ces hommes. Il décida néanmoins de le suivre, prenant des risques pour tout le monde. Il suffisait que son cerveau lui fiche la paix, juste temporairement, juste le temps qu'il agisse et tente de s'en sortir en faisant quelque chose d'autre de sa vie qu'errer dans la forêt, attendant de se faire mordre. Ou dévorer, ça va plus vite.
Il commença son approche de la bâtisse avec le militaire à ses côtés et une idée lui vint. Pacifique, parce qu'il ne voulait pas qu'il n'y ai de blesser. Pourtant, coller une balle ou deux dans le crâne de ces petits cons me ferait du bien.... Indécision, instabilité dans ses jugements, ce n'était que le début...

« On pourrait peut-être proposer à ces gens de partager leurs vivres s'il y en a assez... Chaque vie est précieuse. »

Il ne croyait pas beaucoup en ce qu'il disait -les assaillants refuseraient sans aucun doute- mais il se dit qu'il fallait tenter, que ça ne coûterait rien, et qu'au pire ça ferait gagner un peu de temps.

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MessageSujet: Re: [Flashback] Coïcidence bienvenue [Pv : Heinrich] [Flashback] Coïcidence bienvenue [Pv : Heinrich] Icon_minitimeJeu 5 Juil - 10:33



Sa formation de militaire tombe à pic et sa remarque me donne une impression de déjà vue. Cette intonation, ce regard. Pourtant le mec a l'air perdu. Comme beaucoup. Le genre traumatisé muet ou fou instable est plus courant qu'autre chose depuis l'épidémie. Qui peut encaisser toutes ces horreurs sans changer ?
Je pose sur lui un regard critique et sévère. Non, il n'a pas l'air totalement toqué. Et s'il l'est, ça ne dépend malheureusement pas de moi. Je ne peux pas cracher sur une aide supplémentaire. Ainsi, nous prenons tous les deux la direction de la maison dans laquelle sont réfugiés quelques survivants.

Il faudrait les faire sortir en douce. Si nous n'arrivons pas à raisonner l'autre groupe, au moins une tuerie pourrait être évitée. Rien n'est moins sûr, mais j'aimerai essayer.

L'inconnu émet alors une proposition. Mes yeux se replacent sur lui avec un rien de lassitude. Oui, effectivement, les vies sont précieuses et ces gens pourraient partager. Mais il faut croire que les monstruosités à moitié mortes n'ont pas permis à l'humanité de devenir meilleure. L'Homme est égoïste, violent, impulsif.
Je hausse les épaules dans un soupir navré :

« Je crains que l'option ait déjà été tentée, et refusée en bloque. »

Pourquoi s'entretuer autrement ?
Je l'incite à continuer jusqu'à la maison.

« Montrez leur que vous venez en paix. »

Je couvre ses arrières tandis qu'il entre par la porte arrière. Quelques voix s'élèvent à l'intérieur, je me précipite à mon tour pour constater l'étendue des dégâts... pas de blessé à première vue. Quatre personnes se tiennent les unes contre les autres, armées, méfiantes.

« Pas de panique nous venons vous aider ! Nous allons vous couvrir pendant que vous prenez la fuite par ici. »

C'est le seul moyen, les assaillants sont mieux équipés, plus nombreux. Les survivants de la petite maison ne semblent pas décidés à suivre mon conseil. Je soupire et chope par l'épaule celui qui s'apparente le plus au père de famille. Chef de groupe. Qu'importe.

« Vous ne pouvez pas rester, à moins d'accepter de partager vos ressources avec les autres. »

" Ils ont tué trois personnes de ma famille ! Ils ne veulent pas partager, ils veulent tout pour eux ! Ce sont des criminels de la pire espèce, et puis j'ai deux adolescents à protéger, cette maison est un refuge contre le froid... "

La mâchoire contractée, j'en viens à demander l'avis de Werner. Militaire, a-t-il dit, et sa voix familière continue de me trotter à l'esprit.

« Mes deux hommes derrière eux, plus vous, nous sommes quatre pour protéger ces civils. Vous en êtes toujours ? »

Il va falloir abattre ces types. Je n'aime pas cette idée, mais je ne les laisserai pas tuer une famille - encore moins sachant ce qu'ils ont déjà fait.
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