I want something just like this | Malia & Valentina

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My savior | Malia & Valentina

La chaleur était assez pesante, elle n’était pas vraiment agréable, même pour la colombienne qui normalement était habituer. Surement parce qu’elle n’avait pas de ventilo ou de piscine pour se rafraichir. C’est dans ces moment là que sa maison, celle qu’elle occupait avec Eric, lui manquer, surtout la piscine ou le ventilateur à coté de leurs grand lit. Au fond ce qui devait lui manquer le plus dans cette maison, c’était Eric. Malgré tout elle l’aimait, il parait qu’on n’oublie jamais son premier amour… Eric était son premier véritable amour, son premier tout, et depuis 2012, son mari. Elle savait pourtant tout ce qu’il avait fait dans son dos, et elle n’avait jamais réussi à le quitter, et puis, un divorce dans la famille ? C’était tout bonnement hors de question. Elle se prit a penser a son mari, accouder a la fenêtre de sa maisonnette. Elle se demander ce qu’il était devenue, es ce qu’il était encore en vie ? Ou es ce qu’elle était veuve ? Son regard foncé se déporta de l’horizon pour se poser sur l’anneau qui ornait son doigt. Il était beau, il en jeter ca c’est sur, mais es ce qu’il voulait vraiment dire quelque chose ? Etait-ce un mariage d’amour ou juste pour faire beau en société ? Es ce qu’il l’avait épousé par amour ou juste pour faire plaisir a ses parents qui adorait Valentina ? Elle secoua la tête, elle ne devait pas se polluer la tête avec ces questions, elle n’aurait de toute façon jamais de réponse, sauf si elle retrouvait Eric. Ou peut-être qu’elle pourrait demander a Fred, il en savait peut-être quelque chose lui. Elle soupira et se dit qu’elle avait besoin d’air, elle attrapa son fouet qui était poser sur son lit et l’accrocha a sa ceinture. Elle allait s’aérer la tête pour arrêter de penser a des choses inutiles.

Quand elle sortie de sa cabane, elle se dit qu’elle allait se rafraichir a la rivière non loin du camp, et au moins là bas elle serait tranquille et a l’ombre grâce aux arbres. Elle commençait en plus a avoir mal a la tête, foutu vaccin et ses effets secondaire. Mais qu’es ce qui lui avait prit d’accepter de s’injecter ce truc dans le corps, si elle pouvait revenir en arrière, elle ne referait pas deux fois cette erreur. Elle devait vite arriver a la rivière, il lui fallait absolument de la fraicheur. Elle était en train de marcher, quand elle senti quelqu’un lui attraper le poignet. Elle s’arrêta et se tourna pour voir la personne qui la déranger. Elle roula des yeux en voyant que c’était un des gros lourds du camp. « Hey Jennifer Lopez, tu me chante une petite chanson ? » Elle soupira et se dégagea tant bien que mal l’emprise de l’homme « Jennifer Lopez est porto-ricaine, je suis colombienne. Et je chante pas » dit elle simplement. Elle vit le sourire de l’homme devenir inquiétant « Alors tu danse comme Shakira ? Vas y fait moi la danse du ventre. » Elle le regarda et soupira « C’est ca, tu ne veux pas aussi une pipe et un mars pendant que tu y es non ? » Dit elle en tournant les talons. Elle ne comptait pas parler plus longtemps avec lui, ça ne servait à rien. Visiblement lui voulait encore lui tenir compagnie, il l’attrapa a nouveau, mais par les hanches cette fois. « Reste avec moi Shakira » Dit il en l’attirant un peu contre lui. Par reflexe elle se tourna pour lui mettre un coup de poing dans la figure, il la lâcha prit par surprise. Elle se recula de quelque pas en position de combat prête a l’affronter. L’homme cracha par terre et lui lança un regard furieux « Normalement j’frappe pas les jolies femmes, mais toi t’as l’air d’avoir besoin qu’un homme te corrige ! Salope » Elle serra un peu les dents, elle détestait les machos dans son genre. Elle s’apprêtait a esquiver le coup de poing assez lent de l’homme, quand elle eu un vertige. Elle eu l’impression d’être au bord du vide, c’était horrible comme sensation. Elle se prit donc le coup en pleine figure, demain elle aurait un sacré bleu sur la pommette, et tomba a la renverse. Maudit soit ce vaccin ! Elle avait fait des art martiaux, elle était même plutôt bonne dans ce domaine, sans sa migraine et ses vertiges elle aurait fait qu’une boucher de l’homme. Sauf que maintenant elle était a terre et le chauve s’était mit sur elle, et lui tenait les bras pour la garder immobile. Et le pire, a part que c’était humiliant, c’était le rire et le regard sadique de cet homme. Voila, il allait lui arrivé des bricoles, elle avait beau se débattre comme une furie elle n’arrivait pas a se dégager, en plus l’homme était une montagne, il faisait au moins dix fois son poids, elle commençait a étouffé sous lui. Elle avait beau lui hurler de la lâcher, il continuait a rire, elle n’avait plus qu’a prié pour que quelqu’un lui vienne en aide. Le plus vite possible !

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Si survivre n’était déjà pas quelque chose d’aisée, survivre avec la chaleur l’était encore moins d’autant plus que Malia n’y était pas habituée, elle qui se contentait de températures moyennes au alentours de dix-sept degrés dans son état de Georgie était réellement dépaysée en Californie, même après tant d’année passé là-bas. Et ça encore ce n’était rien mais la chaleur rendait l’air encore plus irrespirable avec toutes ces odeurs de pourritures de cadavre qui se rependait dans l’air. Non la jeune femme préférait encore l’hiver car l’été ce n’était pas pour elle. Pourtant Malia ne comptait pas quitter la région pour autant, elle était forte et affrontait tellement de danger que ce n’était pas un peu de chaleur qui allait la terrasser. Bien-sûr et heureusement pour elle, Malia avait renoncé à sa tenue de cuir pour ses déplacements assumant complètement qui elle était et ne se cachait plus derrière un masque. Elle devait être honnête avec elle-même, elle était une survivante bien avant-même que cette apocalypse ne commence, dans un milieu inconnu du grand public qui pourtant frappait ici et là dans tous le pays. Sortant de ses pensées, accoudé contre ce même bar dans lequel elle se rend souvent et se bat tout aussi souvent contre les mêmes idiots, Malia se reconcentre sur son interlocuteur qui venait de faire un choix dans tout le matériel qu’elle avait à lui proposer et écoutait sa proposition de retour. Ce qui intéressait Malia c’était des vivres, si elle voulait autre chose, c’est surement plus vers Angel Camp qu’elle se rendrait. Mais elle variait un peu pour toujours entretenir l’offre et la demande même si ce qui payait le mieux les armes qu’elle pouvait trouver, c’était bien ces gros connards de Bodie. Non Malia ne les appréciait pas vraiment, elle n’aimait pas ce qu’il représentait ni leur objectif et pourtant, elle était ici dans ce camp à troquer avec un haut placé de cette ironique mafia improvisée. Une fois finie et la besace remplit de ce qu’elle avait durement dû marchander, Neil étant aussi bon négociateur qu’elle, elle quitta l’enceinte de ce bar miteux dans lequel se rassemblait les plus cons du camp pour boire un coup de temps en temps Malia fut interpellé par un bruit ou plutôt par des voix. Généralement, elle ne trainait pas trop dans le coin et avait tendance à immédiatement reprendre sa route vers Yosemite mais ce qu’elle entendait là ne lui plaisait guère. Son arme fétiche à la main, Malia n’avait pas hésité une seconde avant d’aller voir ce qu’il s’y passait. Et effectivement, son ouïe ne l’avait pas trahi lorsqu’elle aperçu un peu plus loin un homme et une femme dans une scène qui ne lui plaisait guère dans laquelle la femme était dans une mauvaise posture. Malia n’était même pas étonnée de voir cela, les types vivant ici n’avaient ni foi ni loi, alors il n’était pas étonnant qu’ils harcèlent et agressent sexuellement leur propre camarade. Malia n’avait pas mis longtemps à se décider sur le rôle qu’elle allait jouer dans la suite des événements et c’est dans le plus grand des calmes, qu’elle était allée poser son sac derrière une cagette pour ne pas abimer ses vivres fraichement gagné. Une fois prête, elle accrochait ses cheveux dans un chignon grossier sans quitter la scène du regard, face à cette pauvre femme qui se débattait et qui devait sans doute perdre espoir en attendant qu’une âme charitable vienne la sauver. Elle avait de la chance, si Malia ne s’était pas retrouvée par pur hasard au même moment au camp, elle n’aurait sans doute eu personne pour la sauver. Malia se dirigea derrière l’homme et lui flanqua un bon coup avec sa barre métallique ce qui le fit chavirer sur le côté. « T’as du mal à comprendre le non hein grosse merde ? » Le sourire aux lèvres, Malia aurait pu l’assommer mais ce genre de type était sans doute une des choses qu’elle détestait encore plus que les rôdeurs. Elle le laissait se relever, ce genre de macho elle aimait les humilier et lorsqu’il tenta de bondir sur elle pour la frapper, elle lui asséna un nouveau coup en s’amusant. Elle posa momentanément son regard sur l’autre femme, la victime qui semblait affaiblie quand elle se décida à lui parler. « Ca va aller ? Tu arrive à b-… » Elle croyait que le type aurait compris sa leçon mais non, il avait à nouveau bondit sur elle, la faisant tomber en arrière. Pourquoi diable ne finissait-elle jamais ses adversaires avant de penser à la victime. Se prenant un coup de poing, elle na paniquait pas et lui laissa lui en mettre un second tout en l’insultant. Une fois qu’elle en eut assez, elle lui asséna des coups de genoux dans le dos lui faisant perdre équilibre pour se dégager, une fois debout elle se lança dans un combat à main nu comme à l’époque. Elle frappait et recevait des coups mais gardait néanmoins le dessus tout en gardant son sourire. Son combat l’amusait tant l’adversaire était pitoyable. Elle se demandait même comment la brune avait fait pour se laisser avoir. Lorsqu’enfin elle en eut assez elle lui laissa le choix. « T’as deux options maintenant, soit tu te casses et on se revoit plus, soit tu reste et tu crève. » Sans doute blessé dans son égo, le gros nigaud fonça bêtement sur elle encore une fois ne comprenant pas que la minceur de la blonde jouait sur sa vitesse et son avantage. Attrapant son poignet qu’elle tordit jusqu’à entendre un bruit sonore ainsi que les hurlements de rage de l’homme, elle passa sous son épaule, agrippa ses cheveux et dégaina l’un de ses nombreux couteaux pour trancher la gorge de l’abruti qu’elle laissa finalement s’écrouler. Une fois abattu, elle se dirigea vers la brune qui s’était sans doute redressée depuis. « On a été interrompu, ça va ? » Elle souriait à pleine dent en attendant qu’elle se remette.

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My savior | Malia & Valentina

La latina était en train de suffoquer sous le poids de l’homme, surement croisé géant, qui se tenait sur elle. Elle était en plus en train de perdre ses forces en se débattant et comme elle n’était pas au mieux de sa forme autant dire qu’elle avait déjà bien moins de force que quand elle était dans son état habituel. Elle était prête a renoncer a se débattre, même si mourir étouffé par un gros con était une mort vraiment bidon, elle était en train de se dire que ca ne servait a rien de lutter, et que personne ici ne viendrait l’aider. Ici c’était un peu chacun pour soit, alors pourquoi quelqu’un viendrait l’aider ? Elle ferma les yeux alors que l’homme semblait s’amuser de la voir perdre son souffle. Cependant alors qu’elle était en train de se laisser aller a l’étouffement, elle entendit une voix, elle semblait a la fois très loin et très proche. Une drôle de sensation, surement a cause de se vertige qui ne l’avait toujours pas quitté, et qui était devenue encore plus intense depuis qu’elle avait fermé les yeux. Elle les rouvrit et vit qu’une femme était venue lui porter secours. Une blonde, qui se battait drôlement bien, avec des barres en fer comme arme. Elle savait tout de suite que ce n’était pas quelqu’un du camp, c’était donc quelqu’un venue de l’extérieur, mais pourquoi ? Réfléchi Val, son visage te dit quelque chose, même si tu ne le vois que par petit instant comme elle est en plein combat. Tout s’éclaira dans sa tête quand la femme blonde vint ver elle s’inquiété de savoir si elle allait bien. La colombienne n’eu pas le temps de la prévenir que l’homme revenait a la charge qu’il avait déjà bondit sur elle. Elle savait qui était cette femme. C’était celle qui venait parfois négocier avec des mecs du camp. Elle l’avait une ou deux fois aperçut entrer et sortir du camp, toujours avec un sac plein.

Elle se redressa un peu, pour se mettre en position assise, elle avait toujours le vertige, donc elle allait y allait en douceur pour se lever. Elle était toujours assise et étourdit quand elle senti l’ombre de la jeune femme au dessus d’elle. Le combat était fini, rapidement les yeux de Valentina cherchèrent l’homme. Et ils tombèrent assez vite sur le corps de celui-ci. Visiblement la blonde l’avait égorgé. Mince, Val l’aurait bien fait elle-même. Enfin tant pis ce n’était pas vraiment comme si elle était en état de le faire. Elle releva ses grands yeux noirs sur la blonde et hocha doucement la tête.« Ou-oui, merci de ton aide… Il ne t’as pas blesser ? » Dit elle en la regardant de la tête aux pieds pour voir si elle n’était pas blesser. Elle aurait surement des bleu, comme la latina, mais elle ne semblait pas saigner d’où que ce soit. Elle se releva assez difficilement, eu besoin d’un court instant pour rester sur ses jambes sans avoir l’impression que le monde autour d’elle tourne. Elle reposa ensuite ses yeux noirs intense sur la jeune femme.« Moi c’est Valentina… Et je t’en dois une. Normalement j’en fais qu’une bouché, mais là, le vaccin a préféré encore une fois me jouer des tours.» Elle ne savait même pas si la blonde avait entendu parler de ce vaccin, mais si elle ne se l’était pas encore fait, Valentina essayerai de la dissuadé de se le faire injecter. Valentina regarda ensuite le corps de l’homme qui avait faillit l’étouffé et s’approcha. Elle y flanqua quelque coup de pieds, juste pour se défouler un peu. Elle l’aurait bien trucidé elle-même, mais bon, elle avait quand même eu justice, l’homme était mort et c’était bien fait pour lui.

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que la jeune femme plaqué au sol par un type tout aussi inconnue avait eu énormément de chance que Malia ne passe par-là. Les chances étaient minces et peu de gens extérieures au camp n’avait le privilège de trainer par ici, en toute liberté du moins. D’autant plus que peu de gens serait tout de même intervenu mais Malia avait horreur de ce genre de scène, de voir des hommes profités de leur avantage physique pour s’en prendre à des femmes ainsi. D’autant plus que là, il tentait tout simplement de la tuer, et pour la jeune femme s’en était déjà trop à voir. En même temps, Malia se disait que c’était des choses à prévoir si l’on se mettait en tête de trainer dans ce camp de pourritures et détraqués, elle qui ne venait que de temps en temps avait déjà eu tellement de fois des mecs à remettre à leur place à la force de ses poings qu’elle ne les comptait plus. Elle s’était alors préparé au combat avant d’entrer en scène, s’alarmant légèrement en voyant la femme laisser retomber ses bras au sol sans doute à bout de force. Malia n’y allait pas par quatre chemins et lui flanqua un bon coup de barre en métal le faisant chavirer sur le côté. Elle n’y avait pas été de main morte et pourtant, hormis un bon gros bleus et des douleurs aux côtes, le type n’avait sans doute rien de casser. Et elle se lança dans un petit combat humiliant pour l’homme avant de s’inquiéter pour la victime croyant qu’il avait eu sa dose. Elle se demandait même s’il ne faisait pas déjà partie des cons l’ayant emmerdé lors de sa dernière visite avec Ophélia. Et il avait profité de son moment d’inattention pour jeter la blonde à terre et lui envoyer des coups de poing dans la figure. Malia sentait sa lèvre saigner et sa pommette douloureuse et pourtant elle ne s’inquiétait pas. Ce genre de bagarre, elle en avait depuis sa plus tendre enfance et ne craignait même plus la douleur. Après quelque coups échangés et un dernier avertissement, Malia mit fin au jour de l’homme en lui tranchant la gorge après avoir effectué une clé de bras. Il était au courant et avait souhaité continuer et elle ne lui avait laissé aucune chance. Ne prêtant même plus la moindre importance au mec se vidant de son sang. D’ici la minute suivant il serait sans doute mort. Mais Malia ne l’achevait pas totalement, elle laisserait son corps réanimé au camp, histoire de leur rappeler qu’il vaudrait mieux gérer les enflures qui tentent d’abusé de leur physique. Malia en preux chevalier était retourné vers la victime qui s’était assise pour lui demander comment elle allait. Celle-ci en retour s’inquiéta pour la blonde ce qui l’a fit sourire. « Non ça va, rien que des égratignures. » Malia avait peut-être un physique très féminin mais son mental et son caractère était bien pire que certains hommes alors quelques bleus et des coups de poing reçu, pour elle ce n’était décidément rien. Malia observait celle qu’elle venait de sauver se relever, elle n’avait vraiment pas l’air dans son assiette et la blonde se préparait à devoir la rattraper au cas où la brune se mettrait à tourner de l’œil. Finalement, elle semblait parvenir à tenir sur ses deux guiboles et en profita même pour se présenter. Valentina… Plutôt sexy comme prénom à l’image de la belle femme face à elle, qui avait en effet un sacré charme. Pourtant Malia ne tenterait rien avec elle, elle ne ressentait pas d’attirance particulière, elle n’était pas vraiment son style. De toute façon, elle ne l’avait pas sauvé pour attendre la même chose que le type maintenant mort à côté d’elles. « Je suis Malia… Je me disais aussi que ce n’était pas possible de perdre face à lui. » Au moins Malia se disait qu’elle avait raison de ne pas avoir fait ce fameux vaccin, si elle perdait ses forces, il n’y avait pas d’intérêt. « J 'ai bien fait de pas m’le faire ce foutu vaccin en tout cas ! » Malia observait sa nouvelle amie s’approcher du cadavre qu’elle se mettait à frapper. Malia lui aurait bien dit de faire attention, mais le corps commença à se réanimer et attraper la botte de Valentina. Cette fois-ci qu’elle se débrouille, Malia la regardait faire en détachant ses cheveux qui lui tiraient sur le crâne. « Round deux ! »

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My savior | Malia & Valentina

La brune aurait put avoir honte de devoir se faire secourir ainsi. Mais non, elle n’avait pas honte, elle n’y pouvait simplement rien, elle ne contrôlait pas encore les effets secondaires de ce fichu vaccin. Sinon, croyez bien qu’elle aurait choisi de ne pas avoir ces fichu effets secondaires plus qu’handicapant. Enfin, heureusement que cette femme était venue a son secours, sinon a l’heure actuelle elle serait surement morte étouffée sous le poids de ce crétin fini. Ce qui aurait vraiment était stupide, elle avait survécut a tellement d’épreuves qu’elle espérait une fin un peu plus glorieuse que celle là. Elle se redressa en position assise d’abord et demanda à la jeune femme si elle n’était pas blesser. Non, visiblement d’après elle, elle n’avait que des égratignures. Cette femme était un bonhomme en fait, elle se battait et se comportait comme un homme. «Laisse moi au moins nettoyer tes égratignures. C’est la moindre des choses.»Dit elle en prenant son courage a deux mains pour se relever. Ce fut un peu une épreuve, elle eu pendant un instant l’impression qu’elle allait tomber, mais non, heureusement qu’elle était plus forte que le vertige. Elle avait un peu honte encore une fois, elle devait offrir un spectacle bien pathétique à cette jeune femme. Enfin elle se présenta et justifia le fait qu’elle avait perdu face à ce blaireau. Elle souri quand elle se présenta, elle répondait au nom de Malia, un prénom qui sonnait plus doux que la personne, mais ça lui allait plutôt bien au final. Elle rit un peu quand Malia dit qu’elle avait bien fait de ne pas faire le vaccin. Alors ça, elle ne lui faisait pas dire. «Oui, un conseil ne fait jamais cette merde. J’me suis dit que c’était que des avantages. Bah en faite c’est plus handicapant qu’autre chose. » Dit elle simplement avant d’aller vers le corps de son agresseur.

Elle y mit quelque coup de pieds pour se défouler. Elle n’avait pas encore retrouvé toute ses forces, mais elle en avait bien assez pour mettre des coups de pieds dans les côtes de ce con. Elle soupira quand elle vit que l’homme commençait à devenir un marcheur. Elle n’avait pas put le tuer la première fois, mais au moins elle avait le droit a la deuxième fois. Même si c’était moins marrant car il n’allait pas souffrir. Elle regarda le corps se mettre a bouger et réfléchi une seconde a comment l’achever. Elle décida d’y aller avec le talon. Elle abattit donc trois grands coups de talon sur la tête de l’homme déjà mort, réduisant son crâne en bouillit. Elle soupira en voyant l’état de sa chaussure pleine de cervelle, et se dit qu’elle aurait dut y aller a la dague, c’était moins chiant a nettoyer. Elle se tourna ensuite vers la blonde. «Vien dans ma cabane, je vais nettoyer tes égratignures et je t’offre du café ou de l’eau ou un truc a boire…» Dit elle sans vraiment lui demander son avis. C’était selon la colombienne la moindre des choses. Après tout, cette femme lui avait sauvé la vie, elle lui en serait a tout jamais redevable. Une fois a sa cabane, l latina ouvrit la porte et alla chercher sa trousse de premier soin.«Fait comme chez toi.» Dit elle a la blonde, c’était sa façon de lui dire de s’installer confortablement. Elle revient ensuite avec de quoi nettoyer la lèvre de la jeune femme qui saignait. «Tu veux boire de l’eau ou du café ? J’peux faire chauffer de l’eau si tu veux du café.»Dit elle doucement en s’accroupissant face a elle après avoir imbibé un coton d’alcool à désinfecter. Elle alla doucement le poser sur la coupure de la lèvre de la blondinette. Elle se disait qu’elle n’aurait surement pas mal, Malia était une dur à cuir après tout.

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Malia avait finalement perdu patience avec ce gros connard qui avait continué à vouloir s’en prendre à elle malgré ses avertissements et elle l’avait tué. Elle s’en remettrait, elle n’avait reçu que quelques coups de poings, rien qui l’empêcherait de marcher ou qui la mettrait en état de choc. A présent, ce qui l’intéressait c’était la jeune brune, celle qui avait failli suffoquer sous le poids de ce gros lard. Malia n’était en rien un chevalier servant, cependant ce qu’elle détestait par-dessus tout, c’était ces crevures qui pensait que toutes les femmes devaient être à leur pieds de gré ou de force. Et elle prenait un malin plaisir à les agenouiller devant elle à son tour, jusqu’à ce qu’il la supplie ou meurt. Et lui était mort. Toutefois l’attitude de la blonde changeait du tout au tout et maintenant qu’elle s’adressait à celle qu’elle venait de sauver, Malia employait un ton plus calme et surtout plus doux, bien loin de la provocatrice froide et sarcastique qu’elle pouvait-être. « Si tu veux » capitula Malia sans grande résistance lorsque la jeune brune répondant au prénom de Valentina lui proposa de nettoyer ses égratignures. Ca lui éviterait au moins les risques d’infections, après tout on ne savait pas où les mains de ce gros porc avaient pu trainer. Malia l’avait observé se relever en espérant que tout aille bien pour elle, alors que celle-ci lui expliquait que son impuissance était dû au vaccin, ce qui confortait bien Malia dans son idée de ne pas le faire. Elle ne l’avait jamais senti ce truc et elle ne s’en plaignait pas. Si ça rendait les survivants aussi mous que les rôdeurs, ils n’étaient pas aidés. « C’est noté ! J’espère pour toi que les effets disparaitront vite parce qu’ici t’auras vite besoin de tes forces. » Malia s’en fichait au fond, elle se disait que si Valentina restait à Bodie c’était qu’elle devait avoir ses raisons, mais Malia ne se sentirait pas en sécurité si elle était aussi bien foutue qu’elle et sans défense.

Et elle l’avait observé enchainer le cadavre entachant le sol d’une grande flaque de sang de coups de pieds. Elle n’y allait pas vraiment de mains mortes mais il ne sentait plus rien alors qu’elle se lâche. Et puis même s’il avait senti après tout. Toujours est-il que le corps avait commencé à se réanimer assez rapidement. C’est fou comment la vitesse de transition variait d’un individu à l’autre. Toujours est-il que cette fois-ci Malia ne bougeait pas laissant la brune avoir sa revanche. C’est alors avec surprise qu’elle a vu la brune s’acharner sur le visage du réincarné à coup de talon. Et quelques coups plus tard, le corps ne bougeait à nouveau plus et le visage du type n’était même plus reconnaissable. Malia trouvait alors la belle brune beaucoup plus sexy que dans son rôle de princesse en détresse. « Tu vas en chier pour ravoir tes chaussures. » Malia prenait un air faussement compatissant avant que la brune ne lui propose d’aller dans sa cabane pour la soignée et lui offrir un truc à boire. « Ca me va » Toute souriante et tellement opposé à son image de guerrière, elle marchait joyeusement en sa direction pour la rejoindre, puis pour aller jusque dans la fameuse cabane. Malia alla s’asseoir en attendant que Valentina ne revienne, avec ce qu’elle reconnaissait être une trousse de premier secours. « Oh juste un peu d’eau, j’ai plus l’habitude du café, je risque de pas dormir pendant des jours si j’en bois » Elle riait, Malia ne tenait que rarement en place, même au camp il lui arrivait de participer aux tâches quotidiennes. Il fallait dire qu’au fond, elle était presque heureuse. Elle se plaisait dans ce monde et devait bien être la seule. C’est alors que sa nouvelle amie vint lui désinfecté la lèvre qui la brula légèrement. Faut dire que l’alcool ça faisait pas du bien. « Aie… Aie… Aie » râlait Malia à chaque fois qu’elle tamponnait son coton sur sa lèvre. Ca faisait mal son bordel et maintenant que l’adrénaline redescendait, Malia râlait comme une enfant. En réalité elle en rajoutait énormément. « Je peux te poser une question ? » demanda Malia de but en blanc à l’infirmière improvisé avant de poursuivre sans même avoir l’accord de la brune. « Tu fous quoi dans ce camp ? J’veux dire t’es plutôt jolie et t’es dans un camp de gros crevard. Plus de la moitié essayera un jour de te draguer, un tiers voudra même te violer voir te tuer. J’suis souvent ici et du peu que j’en vois il me viendrait même pas à l’esprit de m’attarder dans le coin. »

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My savior | Malia & Valentina

La latina avait remercier comme il se doit sa sauveuse. Enfin non pas vraiment en faite car elle ne pourrait surement jamais la remercier assez. Si la blonde n’était pas intervenue elle serait surement morte asphyxiée sous le poids de l’homme a l’heure qu’il était. Alors, une fois debout elle était allée se défouler un peu sur le corps qui ne s’était encore pas réanimé de l’homme. Il fini par se remettre a bouger, c’est fou elle aurait pensé qu’il mettrait plus de temps avant de revenir. A moins que ce ne soit une question de taille de cerveau. Dans ce cas vue que cet homme n’en avait surement pas un très gros, il revenait plus vite que les autres. Elle l’acheva pour de bon en lui piétinant littéralement la gueule. C’est à coup de talon et assez violement qu’elle s’acharna sur la tête de son agresseur. Son visage fut rapidement en bouillie et les chaussures de la colombienne était pleine de bout de cervelle et de sang. Ouf, les effets secondaire était passé, pour l’instant, elle n’était pas à l’ abri qu’ils reviennent en force. Elle se tourna vers la blonde qui lui dit qu’elle allait en chier pour nettoyer ses chaussures et rit un peu. «Tant pis, ca en valait la peine. Et en plus les effets secondaires sont passé pour l’instant.» Elle était heureuse d’être tombé sur quelqu’un d’aussi sympathique, elle l’avait donc vite mise en garde contre ce fichu vaccin. Elle invita ensuite la blonde dans sa cabane pour la soigner, après tout c’était la moindre des choses que de la soigner après que Malia ne lui ai sauvé la vie

Une fois dans la cabane de la brune, elle lui dit de faire comme chez elle et lui proposa à boire. Elle souri amuser quand Malia lui demanda juste de l’eau en lui disant qu’elle n’était plus habitué au café et donc que si elle en prenait un, elle pourrait dire au revoir a son sommeil pendant des jours. Elle revint donc rapidement auprès de la blonde avec une bouteille d’eau, qu’elle lui tendit et une trousse de secours qu’elle posa a côté d’elle. Elle l’ouvrit, imbiba un coton d’alcool et se mit a coté de la blonde.«Bouge pas.» Dit-elle simplement avant de désinfecter la lèvre coupée de la blonde. Elle explosa de rire quand elle vit que Malia agissait comme une enfant qui s’est fait mal en disant « aie » a chaque fois que le coton touchait la plaie. «Tu viens de te battre avec un homme beaucoup plus grand et costaud que toi et tu as mal a cause d’un simple désinfectant ? Fait pas ta chochotte.»Dit-elle en se moquant un peu d’elle bien sur. Après tout comment ne pas le faire. C’était tellement drôle de voir ce contraste. Ensuite, Malia lui demanda si elle pouvait lui poser une question mais n’attendit pas l’approbation de la latina, elle la posa directement la question. La brune aux yeux noir souri et lança un «Merci» Quand la blonde dit qu’elle était jolie. Un compliment c’est toujours agréable à entendre. Elle réfléchi un instant a la question de la blonde, pourquoi elle était ici alors que c’était risquer pour elle ? Elle ne voulait pas paraitre illogique dans sa réponse, alors elle cherchait comment l’expliquer a la blonde. «Ils ont déjà essayer, je suis ici depuis plutôt longtemps mais… C’est justement parce que c’est dangereux ici que je me dis que c’est aussi l’endroit où c’est le moins risquer…Enfin maintenant que j’ai ton point de vue je me sens un peu bête et pas très logique de penser comme cela.» Mince, d’un coup c’était bien moins logique que ca l’avait était dans sa tête. Enfin, elle était entourée des pires raclures de ce bas monde, donc maintenant elle ne craignait plus personne en dehors du camp.

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Malia était amusé de voir la jeune femme qu’elle venait de sauver reprendre du poil de la bête en assénant quelques coups à l’homme qu’elle venait elle-même d’assassiner de sang-froid quelques secondes plus tôt. Et voilà qu’il se réanimait, à croire que l’envie de faire chier de certains les suivait jusqu’à la mort, puisqu’il était tout de même revenus assez rapidement. Ca arrivait, Malia l’avait vu plus d’une fois et il est vrai que généralement elle s’occupe de ce détail bien plus tôt. Mais elle devait avouer ne pas y avoir pensé, surtout soucieuse de savoir si la brune était blessé ou non. Et la façon qu’employait la brune pour s’en débarasser une nouvelle fois ne manqua pas d’étonner Malia mais surtout de lui plaire. C’était peut-être bien crade mais c’était classe, même si finir le rôdeur à coup de talon dans la gueule avait totalement ruiné ses chaussures plutôt pas mal, ce que faisait remarquer Malia à Valentina qui lui avait répondu simplement que ça en valait la peine. Elle n’avait pas tord, Malia hochait la tête reconnaissant volontiers que la raison était du côté de la brune. Après cela, la blonde accepta de se faire soigner en remerciement de son sauvetage. Elle se demandait alors si la survivante de Bodie savait à quel point Malia avait prit plaisir dans ce combat. Après tout, elle aurait pu aisément tuer cet homme mais avait choisi de se battre avec. Certes, elle ne comptait pas mettre fin à ses jours mais juste le ridiculiser, aussi, mais c’était une autre histoire et sa conscience n’en était absolument pas touchée.

Une fois dans la cabane, Malia s’était installé après l’invitation de la brune en attendant l’eau que lui proposait son hôte. Elle préférait nettement ça que du café, déjà qu’elle tournait toujours à fond et était difficile à suivre, si en plus elle se mettait à la caféine, la jeune femme n’allait plus dormir pendant des jours et des jours. « Merci ! » Malia bu quelques gorgées de l’eau que lui avait proposé Valentina avant de se faire soigné la plaie à l’alcool. Et évidemment que ça la brulait, surtout dans une zone sensible comme celle-ci. Et faisant sans doute l’enfant, Malia ne cessa de râler et de geindre chaque fois que le coton d’alcool se posait sur sa petite plaie ce qui ne manqua pas d’amuser la brune qui lui faisait remarqué qu’elle venait de terrasser un homme plus grand et costaud qu’elle mais qu’elle se plaignait pour un simple désinfectant. « Ca n’a rien à voir ! » Répondait-elle sur un ton faussement vexé. Certes Malia râlait pour rien, mais l’adrénaline était redescendu et sa vie n’était pas en jeu, alors elle pouvait prendre en compte des facteurs secondaires comme la douleur. Et puis y pouvait-elle quelque chose si ce coton la faisait souffrir le martyre ? Absolument pas. « Ton truc me brûle à mort, j’crois que là tu aurais même désinfecter une morsure de rôdeur ! » exagérait volontairement la blonde.

Une fois plus ou moins raccommodée Malia posa une question à la brune qui lui taraudait un peu l’esprit. Pourquoi diable restait-elle dans un camp de gros crevards qui allait sans doute vouloir sa peau, tenté de la violer et de la soumettre et ne la respecterait pas. Elle était plutôt jolie et semblait même assez civilisée alors elle ne comprenait pas ce qu’elle fichait ici. Dans un premier temps, Valentina ne fit que la remercier sur le compliment qu’elle avait fait sur son physique. Malia le pensait sincèrement mais n’en faisait pas une affaire d’état. Si elle trouvait Valentina jolie alors elle le lui disait, sinon elle n’aurait rien dit, toujours est-il qu’elle attendait avec intérêt la réponse à sa question. Valentina lui expliquait alors qu’elle était ici depuis longtemps, et que ce genre d’incident c’était déjà produit ce qui n’étonnait pas Malia mais que c’était pour ça qu’elle se sentait en sécurité. Car justement ici, c’était risqué. Malia comprenant dans ce sens qu’elle partait du principe que son camp était horrible mais par conséquent intouchable, contrairement à l’Angel Camp qui avait pratiquement été décimé ou encore la zone 51. « En gros, tu pars du principe que parce qu’ils sont dangereux, tu es en sécurité car il y a moins de risques qu’ils soient attaqué. Selon moi ça se tient mais je crois que je me sens quand même plus en sécurité entourée de rôdeurs qu’auprès d’eux. » Elle riait, elle ne craignait pas ses gros lourds individuellement mais à quatre, cinq, six, plus malgré ses compétence elle ne pourrait rien faire. « Mais je respecte ton choix, c’est juste que ça me questionnait. » Concluait Malia, alors qu’autant elle n’avait juste rien compris des explications de la brune et qu’elle était à côté de la plaque.

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My savior | Malia & Valentina

L a blonde qu’elle était en train de plus ou moins soigner était en train de se plaindre que l’alcool la brulait. Elle faisait l’enfant, ce n’était pas rare ce genre de situation, parfois, quand elle soignait Eric il faisait cela aussi. Valentina se souvint d’une fois où son homme était revenu avec une grosse balafre, mais rien qui ne méritait des points de suture. Elle l’avait désinfecté, et il avait hurlé a la mort, alors que même pas cinq minute avant il lui raconter la bagarre dans laquelle il avait écopé de cette balafre. Il s’était battu avec plusieurs types et pourtant c’était un pauvre coton plein d’alcool qui lui faisait mal. Les hommes étaient vraiment tous des bébés. Et pourtant, là, c’était une femme qu’elle était en train de soigner, certes elle se comportait un peu comme un homme, mais elle n’en restait pas moins une femme. Surement que c’était en faite les bagarreur qui était des bébés. Elle rit très légèrement quand la blonde se défendit en disant que le fait qu’elle ai terrasser un homme bien plus grand et costaud qu’elle n’avait rien a voir avec le fait que le désinfectant la piquer. Et puis, elle ne put s’empêcher d’exploser de rire quand la blonde surenchérie en disant que le désinfectant était assez fort pour désinfecter une morsure de rodeur. Ca lui fit d’ailleurs le plus grand bien de rire comme cela. Voila longtemps qu’elle n’avait pas rit de si bon cœur. Elle était pourtant une personne plutôt joyeuse, une vrai boule de joie et d’énergie, mais quand elle avait était séparée de son frère jumeaux, elle avait comme arrêter de l’être. Elle avait l’impression que cette apocalypse lui avait enlevé l’envie de vivre, et c’était en faite un peu le cas, elle ne voulait pas d’un monde sans son frère, hors, elle était en train de vivre une vie sans lui. Voila bien longtemps qu’elle ne l’avait pas vue, et il lui manquait atrocement. Alors là, la blonde était un petit rayon de joie dans sa vie devenue si triste. Son rire de cristal raisonna dans toute la cabane en bois. Elle fini par se calmer et tapota une dernière fois la lèvre de la blonde avant de pose le coton en secouant la tête.«Oh merci, ca faisait longtemps que je n’avais pas rit comme ça !» Dit-elle en souriant à la blonde. «C’était tellement drôle, tu en a d’autre des comme ça ?» Elle se leva ensuite pour aller jeter le coton tacher d’un peu de sang et revint vers la blonde qui lui posa une question pour le moins… Logique en y pensant bien.

Elle essaya de lui fournir la meilleure réponse possible, elle ne savait pas vraiment comment expliquer son raisonnement car mit en mot il semblait vraiment stupide. Aller dans le camp le plus dangereux pour être le plus en sécurité. C’était au final assez stupide dit comme cela. Et pourtant dans la tête de la brune ca avait du sens. Elle souri quand la blonde reformula son raisonnement pour voir si elle avait bien comprit. Et elle avait bien comprit, c’était tout a fait ce qu’elle avait dit. «Oui c’est ça. » Elle haussa doucement mes épaules quand la blonde dit qu’elle se sentirait plus en sécurité entourer de rôdeurs que de ces hommes qui peuplait le camp.«Ils sont pas tous comme celui que tu as tuer. Il y en a des gentil.» Là elle pensait a Fred et certaine autres rencontres qu’elle avait put faire.«Et les trois quarts des autres sont plus abruti que dangereux. J’en ai humilié quelques un, donc ils viennent rarement se frotter à moi. Même si je ne suis pas folle, je bloque la porte de ma cabane la nuit. » Dit elle en regardant la chaise qui était poser a coté de la porte. Chaise qui servait à bloquer la porte, jusqu'à présent ça avait toujours marché. Elle ne tenait pas à avoir des visites nocturnes surprise. «Et toi. Tu viens d’où comme ça ?» Dit-elle d’un coup curieuse d’en savoir plus sur sa sauveuse. Elle se rassie sur le lit prêt d’elle pour l’écouter avec beaucoup d’attention.

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Malia avait beau être une guerrière, savoir se battre et même être la première à vouloir se lancer au combat, elle n’était pourtant pas insensible à la douleur. Et une fois l’adrénaline redescendu, elle sentait enfin chaque bleu sur son corps, son pouls tapé dans sa lèvre ensanglanté que sa nouvelle amie essayait de soigner. C’était un peu le revers de la médaille et quoi qu’on en dise, ça la brulait à mort. On ne parlait pas d’antiseptique mais bien d’alcool à désinfecter, et ça désinfectait bien comme il faut. Malia en rajoutait certes un peu, mais c’était aussi pour détendre l’atmosphère. Elle était toujours d’un naturel simpliste, sans gêne et de bonne humeur, avoir tué un homme quelques minutes plus tôt n’y changeait rien bien au contraire et même dans cette situation, elle ne pouvait s’empêcher de faire des blagues ce qui fonctionnait plutôt bien puisque la brune s’éclatait de rire. Et ça faisait plaisir à Malia, elle trouvait que les gens se prenait trop la tête pour rien et oubliait qu’outres la survie, il fallait être heureux d’être en vie. Il fallait simplement s’adapter et apprendre à vivre en même temps, avec quelques changements certes mais rien n’empêchait de garder le sourire et de profiter des autres. C’était sans doute un peu naïf de sa part mais elle survivait très bien ainsi. « J’ai comme l’impression que tu te fou un peu de ma gueule non ? » Malia levait les yeux au ciel mais ne le prenait absolument pas mal. En effet, elle était vraiment satisfaite d’arriver à faire rire la jeune femme. Après ne disait-on pas qu’une femme qui rit était à moitié dans son lit. Ce n’était pas forcément vrai, mais Malia l’avait pensé en riant. « J’sais pas ça me vient comme ça, peut-être plus tard, si j’recharge mon taux de connerie. » Malia lui souriait, loin d’avoir des arrières pensées envers elle, elle appréciait énormément Valentina.

Cependant, Malia était aussi une personne très naturelle et transparente qui disait souvent ce qui lui passait par la tête, parfois en y mettant les formes, parfois non, toujours est-il qu’elle s’était questionner sur sa présence ici. Une si jolie fille à Bodie, revenait à déposer une poule dans un terrier de renard. Mais Malia ne jugeait pas forcément et avait écouté jusqu’au bout son raisonnement. C’était assez spécial elle devait l’avouer mais chacun survivait à sa manière. C’était sûr qu’ici elle était à l’abri de menaces extérieures, mais pas en sécurité pour autant, la menace étant à l’intérieur. « Ca se tient » Elle n’était personne pour juger, sans compter que sa méthode à elle la mettait souvent en danger aussi. « Des gentils ? J’irais pas jusque là mais ouais, y en a des plutôt sympas. Dommage que tu les remarques à peine derrière l’armée de gros boulet. » Tel était sa conclusion et sans appel. Malia ne crachait pas sur ce camp avec lequel elle tenait de nombreuses affaires, mais à choisir, elle ne serait jamais venu s’installer ici et n’allait jamais le faire. « T’as bien raison. J’ai aussi dû en calmer quelques uns lors des premières fois où je venais ici, sinon je les aurais encore après moi. Y a des hommes tellement intelligents, c’est dommage que tu les oublies derrière tous ces gros lourds. » Valentina s’était alors renseigné sur la blonde à son tour pour en apprendre plus sur eux. « Je vis à Yosemite… je suis souvent là pour marchander des armes et des objets. Heureusement que j’suis venue faire mes courses aujourd’hui » Elle souriait, s’installant en tailleurs sans quitter des yeux. « T’es toute seule ici ou t’as un groupe d’amie ? » Elle souriait observant la cabane. « Je vais devoir partir… Je voudrais rentrer avant la nuit… J’évite d’être dehors quand il fait nuit. »

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La blonde l’avait fait bien rire, et ca lui faisait un bien fou. L’hispanique lui fit un grand sourire, son grand sourire dont elle avait le secret, en faite son sourire naturelle. Elle mit un dernier petit coup de désinfectant sur la petite plaie de la blonde, juste pour la taquiner un peu. «J’oserais pas me foutre de la gueule de ma sauveuse» Dit elle en lui faisant un petit clin d’œil complice. Elle lui demanda ensuite si la blonde en avait d’autre des bêtises comme cela a sortir. Non parce que c’était vraiment très marrant. Elle l’écouta lui fournir une réponse tout aussi marrante. Décidément cette blondinette était vraiment très drôle. Exactement ce que Valentina avait besoin en ce moment : Rire. Ca faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas rie de bon cœur, elle savait toujours rire elle avait même déjà rit depuis le début de tout cela, mais pas avec autant de joie. Avant elle riait plus ou moins du malheur des gens, ou elle riait d’une situation pas banale. Et là, elle était face a cette blonde qui disait des choses qui la faisait rire, et elle oubliait presque grâce a cela que dehors c’était la misère et qu’elle était dans un camp remplis de fou dangereux. C’est surement une des choses qui faisait qu’elle continuait a parlé a la blonde, elle se sentait bien avec elle, presque en sécurité. Il faut dire qu’elle venait de lui sauver la vie, alors forcément la latina se sentait en sécurité. Et puis l’aura que la blonde dégager était presque apaisante pour elle, elle ne saurait pas l’expliquer. Et de toute façon ce n’était pas la peine, il était des choses qu’on n’explique pas et qu’il est inutile de chercher a le faire. Une fois la plaie désinfecter elle rangea sa « trousse de secours » qui n’en était pas vraiment une et revint vers la blonde.

Elle était donc toujours assise vers sa nouvelle connaissance et le sujet vint sur le pourquoi elle était dans ce camp. C’est vrai qu’elle était ce qu’on pouvait qualifier de très jolie fille, donc c’était presque insensé de la voir dans un tel camp. Un camp rempli d’homme aussi dangereux que bête –alors autant dire beaucoup – une fille « normal » l’aurait surement fuit. Mais elle avait un raisonnement bien a elle, et puis Val’ savait très bien se défendre, elle avait déjà connue des hommes pas très tendre, alors elle savait les gérer. Elle l’expliqua a sa nouvelle amie et fut ravis de voir que la blonde avait compris et qu’elle trouvait presque son raisonnement logique. Bien sur, Malia lui expliqua qu’elle aussi avait du remettre quelques hommes a leurs place, ce qui n’étonna pas du tout la brune. Malia était plutôt charmante il faut dire, il était donc évident qu’a un moment ou un autre certains hommes ai essayé de profiter d’elle. Enfin elle dit qu’elle n’était pas sur d’en rencontrer des gentilles. Si pourtant, Valentina en avait vue des pas si méchant que cela, le tout c’était d’essayer de les connaitre un peu. La latina était assez sociable pour le faire, mais c’es vrai que souvent la première impression qu’on avait c’était que tout le monde ici était méchant«C’est vrai qu’ils sont noyaient dans la masse de sale type qu’on a ici, mais vraiment certain son très gentil.» Elle pensait notamment a son ami et cousin de son mari : Fred. Elle souri un peu en apprenant que la blonde venait de Yosemite, elle avait déjà entendu parler de ce camp et elle envisageait d’aller y faire un tour pour voir si Danielo n’y était pas. On ne sais jamais,ce n’était pas bien loin en plus. Elle rit un peu quand la blonde qui avait expliquer qu’elle venait marchander ici, avait bien fait de « venir faire ses courses aujourd’hui » «Oui c’est sur, je t’en suis redevable.» Elle lui fit un nouveau sourire, avant d’être un peu surprise de la question de Malia. Si elle avait des amis ici ? Non pas vraiment, quelques uns mais sans plus. Elle était sociable, mais comme les temps avait changer, elle ne voulait plus se faire un groupe d’amis qui lui serait cher. Tout simplement pour ne pas avoir mal en les perdant.«J’en ai quelques un, mais pas trop. Et je suis à la rechercher de deux personnes qui me sont cher, donc pas trop le temps de faire du copinage.» Dit elle en souriant un peu. Même si elle n’était pas sur qu’évoquer les personnes qu’elle cherchait était bien, elle n’avait pas spécialement envie d’en parler. Elle regarda la fenêtre quand la blonde dit qu’elle devait partir parce qu’elle ne voulait pas trainer la nuit ici.«Comme tu voudra.» Dit elle simplement. Elle aurait bien proposer qu’elle reste et dorme ici, mais ce serait peut-être un peu étrange après tout elle ne se connaissait pas autant que cela.

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« Y a intérêt ! » Malia prenait un air faussement vexé. Elle espérait bien qu'elle ne se foutrait pas de sa gueule, elle lui devait littéralement la vie. Enfin dans tous les cas Malia n'attendait pas d'elle une gratitude éternelle mais tout de même, un peu de respect. Bon juste un peu quoi. Toujours est-il que les deux jeunes femmes étaient assises et Malia, sans doute avec une curiosité un peu trop mal placé essayait d'en apprendre plus sur la jeune latina en face d'elle, principalement sur les raisons de sa présence dans un tel camp de gros porcs. Parce qu'elle était plutôt jolie et qu'ici les jolies femmes étaient rapidement perçues comme de vulgaires bouts de viande. Malia se rappelait encore de la fois où elle était venue avec Ophélia… Ensemble elle avait dû remettre tous ces mecs en chaleur un tantinet trop machos à leur place. A croire que même après cinq ans d'apocalypse total, les clichés ne changeait vraiment pas.

De toute façon Malia ne jugeait pas les choix des autres et acceptait que celui de la brune tienne la route, qui favorisait en somme sa sécurité générale à sa sécurité rapprochée. Enfin Malia comprenait sa pensée même si elle ne vivait pas de la même façon. Il ne fallait que voir dans quel état le crevard qui avait agressé Valentina avait fini pour savoir que Malia aurait sans doute dépeuplé le camp. Et puis Valentina expliquait à la guerrière qu'au final, ils n'étaient pas tous si méchant dans ce camp, ce qui laissait la blonde assez perplèxe. Certes elle n'avait pas prit le temps d'apprendre à connaître chaque personne ici, mais de ce qu'elle savait du groupe en général lui suffisait et si elle n'avait pas eu à sauver Valentina, alors peut-être qu'en d'autres circonstances la brune n'aurait pas mieux vallu que les autres. Ce qui laissait Malia penser que finalement, Valentina devait avoir raison, ils ne pouvaient pas tous être horrible, si elle l'affirmait. « Après tout tu dois avoir raison, t'es pas comme tous ces crétins et tu cohabites avec eux tu dois pas être la seule ! » Malia laissait souvent le bénéfice du doute aux autres, sans le faire naivement bien évidemment. Le sujet de conversation continuait et Malia appréciait vraiment la brune, qui encore une fois lui disait lui être redevable. « Mais non tu n'me dois rien j't'assure ! Invite moi la prochaine fois que j'passe par ici et on est quittes. » Et la blonde continuait d'en apprendre plus sur sa nouvelle amie dans ce monde violence et de rôdeur. Elle apprenait que Valentina était à la recherche de deux proches. La pauvre, elle espérait vraiment qu'elle les trouverait. Malia, elle au moins, n'avait personne et le vivait bien, ne vivant justement que pour elle même. « J'espère que tu les trouveras alors ! » C'était bateau comme réponse mais Malia ne savait pas vraiment quoi lui dire d'autre après tout.

Après cela, Malia qui avait trainé plus que de raisons dans le camp réalisait que la nuit allait bientôt tombé. Et si elle appréciait vraiment Valentina elle ne se voyait pas passé la nuit ici, d'autant plus que ses amies de Yosemite risqueraient de s'inquiéter de son absence. Elle la prévint de son départ, elle préférait tout de même voyagé de jour, afin de mieux pouvoir repérer les mouvements. Ainsi elle allait devoir partir. « J'espère vraiment te revoir la prochaine fois que je passe par ici en tout cas ! » Elle se levait, prenant amicalement Valentina dans ses bras, la gratifiant d'une tape amicale dans le dos. « Fais attention à toi surtout ! » Elle lui souriait, attrapant son sac à dos et son arme. « Merci encore pour les soins ! A la prochaine » Et Malia qui n'aimait pas les au revoir, disparut aussitôt pour reprendre sa route, passant vers l'endroit où le corps avait été retrouvé maintenant entouré de quelques spectateurs. Avis aux amateurs comme on dit.

Fin de ce superbe rp avec toé

» Malia + You don't know who I am, not really.
» VALENTINA ~ Beauty hispanique
» [flashback] Une mission, le début d'une belle amitié | Alliyah & Valentina
» {FLASHBACK} All men must die, but we are not men | Malia.
» The fire on the Ice [Valentina Hendrix-Gomez]

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