Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure.
Life finds a wayClaire & AaronShe wondered whether there would ever come an hour in her life when she didn't think of him -- didn't speak to him in her head, didn't relive every moment they'd been together, didn't long for his voice and his hands and his love. Ça faisait 3 jours, 3 jours depuis les bombardements. 3 jours depuis que mon monde s’était écroulé. Et j’avais l’impression que tout allait trop vite. Je n’avais pas arrêté depuis que le camp avait été réduit en cendre. J’avais marché sans arrêt, j’avais des ampoules sous les pieds et entre chaque orteil mais je ne pouvais pas m’arrêter. Lorsque les bombes étaient tombées, je n’étais pas au campement. Depuis un moment déjà j’avais commencé à m’éloigner par moment, comme pour me prouver que j’étais capable d’être dehors sans surveillance. Naël m’avait apprit à me défendre, il m’avait donné des conseils et j’avais voulu me prouver à moi-même que j’étais capable de survivre sans être materné constamment. Et je me rendais compte à présent que j’avais eu tord. J’étais incapable de survivre par mes propres moyens. Lorsque les bombes étaient tombées, j’étais à plus ou moins un kilomètre du campement, j’explorais les environs, me disant que tout allait bien aller. Que lorsque j’en aurais assez je pourrais retourner au campement et retrouver mon quotidien. J’allais recommencer à vacciner les survivants, soigner des blessures et discuter avec les autres membres du groupe, certains que je considérais comme des amis. Mais ce n’était pas arrivé. Je n’étais pas retourné à mon quotidien. J’aurais pu dire que c’était la pire chose qui m’était arrivé, mais je ne devais pas oublier le jour où on m’avait annoncé la mort de mon mari.
Avant de quitter le camp pour ma petite sortie, j’avais eu la bonne idée d’apporter un sac à dos avec une bouteille d’eau et quelques trucs qui auraient pu m’être utile. Le problème c’est que comme je croyais être de retour après quelques heures, j’avais apporté à peine assez de nourriture pour une journée. J’avais un couteau accroché à ma ceinture, une bouteille d’eau vide, pas de nourriture et aucun vêtement de rechange. Je n’avais quasiment rien en fait. Et je n’étais tombé sur aucune maison ou endroit où j’aurais pu trouver de quoi me nourrir. Je m’étais arrêté quelques fois pour me reposer et me masser les pieds mais je n’avais pas dormis. J’étais épuisé, je mourrais de faim et j’avais la bouche sèche. Si je ne trouvais pas quelque chose bientôt, la faim m’emporterait bien avant les rôdeurs. Et même si j’étais vacciné, une morsure de rôdeur pourrait m’être fatale. Je n’avais rien pour me soigner. Quand j’avais vu les bombes tomber du ciel, je m’étais dis que c’était la fin. Mais elles m’avaient raté de peu. J’étais retourné au campement en courant pour ne trouver que du feu et des débris. Y avait-il des survivants ? Si c’est le cas, je n’avais vu personne de vivant. J’avais trouvé des cadavres et en me rendant compte que mes recherches ne servaient à rien, j’étais parti le cœur lourd. Tous ces gens que je connaissais, ils étaient morts. À moins qu’ils n’aient réussis à partir avant les explosions ou qu’ils n’aient pas été au campement, comme moi. J’avais espéré trouver quelqu’un, n’importe qui. Parce que seule, je suis loin d’être la meilleure survivante, je n’ai pas grand chance.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Dim 10 Déc - 7:32
Life finds a wayLa vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles.Claire et AaronLe chaos. Partout, c’était le chaos. Certes, ce l’était depuis quelques années, mais depuis le bombardement c’était pire. Aaron et son groupe l’avaient vu de loin, ils étaient en route vers la ville attaquée. Ça avait un choc. Après plus d’un an de déplacement vers le Sud voir son objectif exploser devant ses yeux avait tué le moral du groupe. Les hommes s’étaient tout de même rendus à destination pour y trouver que des débris et des flammes. Aucun survivant. Le groupe avait fait le tour de la place pour récolter les rares ressources encore utilisables et ils s’étaient éloignés. « Bon. C’quoi le plan maintenant ? » Tous les regards se retournèrent vers le brun assis près du feu qui aiguisait son couteau. Aaron releva la tête et regarda chacun de ses amis. Ils avaient tellement traversé ensemble dans la dernière année que le vétérinaire n’était pas inquiet. C’était seulement le début d’une nouvelle aventure. Après, ses amis se fiaient beaucoup sur Aaron. Sans dire qu’il était le chef, il était la tête du groupe, le planificateur et le plus organisé. « Survivre ? » Il sourit affichant ses dents à ses amis. Celui en face de lui roula des yeux. « Franchement les mecs, pour le moment, on va faire ce qu’on fait de mieux. Survivre. Et nous allons chercher un nouvel endroit pour se poser définitivement. Ça doit bien exister encore, non ? » Il haussa les épaules. Il essayait d’être positif, mais il ne savait pas quoi en penser. Eux, dans la dernière année, ils n’avaient pas essayé de se poser. Ils avaient voyagé sans arrêt jusqu’à leur objectif. Mais ailleurs, des gens avaient dû se poser, se créer des murs et des petites villes, mais où ? Allaient-ils devoir revenir sur leurs pas pour trouver quelque chose ? Il était un peu trop tôt pour le dire. Ils allaient commencer par examiner la zone et trouver le maximum de ressources avant de réfléchir au prochain plan. En espérant que cette fois, ça soit le dernier. Par contre, c’était difficile d’y croire. Si des bombes avaient explosé ici, elles pouvaient exploser n’importe où à présent. Y avait-il encore un endroit totalement sécuritaire ? Était-ce de l’optimiste mal placé d’y croire ? « J’assure le premier tour de garde. Dormez. » Aaron hocha la tête et ne se le fit pas dire deux fois. Il avait trop peu dormi dans les derniers jours, ça paraissait sur sa vitesse d’action/réaction. S’allongeant au sol, l’homme n’eut même pas le temps de se perdre dans son esprit que le sommeil vint le chercher. Il était crevé.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Dim 10 Déc - 16:57
Life finds a wayClaire & AaronShe wondered whether there would ever come an hour in her life when she didn't think of him -- didn't speak to him in her head, didn't relive every moment they'd been together, didn't long for his voice and his hands and his love. J’étais sur le point de perdre complètement espoir, ma jambe perdait de sa force alors que le rôdeur lui ne semblait jamais vouloir s’arrêter. Jusqu’à ce que la porte de la maison s’ouvre et qu’un homme entre, armé jusqu’aux dents. J’eu une pensée pour les militaires du campement, me demandant s’il était l’un d’entre eux. Il s’approcha, écrasa de sa botte la tête du rôdeur sans aucune autre préoccupation et je me libérais sans plus attendre de l’emprise du mort sur ma jambe. Je me reculais jusqu’au mur le plus près et regardais le rôdeur avec appréhension, comme s’il allait se relever et tenter de me dévorer de nouveau. Puis je relevais les yeux et observais l’homme qui venait de me sauver la vie. Son visage ne me disait rien. Il ne faisait donc pas partit des Sauveurs. « Merci… » C’était tout ce que j’arrivais à dire. Alors qu’en temps normal j’aurais parlé sans m’arrêter. Je n’avais plus la force de dire quoi que ce soit. Et j’avais beaucoup trop peur de dire quelque chose de trop. J’avais l’habitude d’être au campement, d’être dans un environnement sécurisé, de ne pas avoir à me méfier de quoi que ce soit. Je pouvais exercer mon métier sans arrière pensée ou sans penser à devoir me nourrir et où j’allais dormir le soir venu. Mais en ce moment, j’étais tout sauf en sécurité. Même si cet homme venait de tuer le rôdeur et me sauver moi par le fait même, je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Dim 10 Déc - 20:56
Life finds a wayLa vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles.Claire et AaronAaron était inquiet. Ça ne lui était pas arrivé souvent dans la dernière année, mais il se demandait comment ils allaient pouvoir s’en sortir cette fois. Les réserves de nourriture descendaient très vite. Ils avaient des armes, mais plus aucune munition. La fuite ou le combat au corps à corps étaient leurs deux options. Heureusement chaque personne dans le groupe savait se battre. C’était l’une des règles pour intégrer leur petit groupe. Chaque personne devait être mesure de pouvoir survivre par elle-même sans compter constamment sur les autres. Et c’est pour ça que ça avait pris autant de temps avant que Aaron puisse accompagner le groupe à l’extérieur de laboratoire. Il avait fallu prendre le temps de le former et cette formation lui avait sauvé la vie plusieurs fois.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Dim 10 Déc - 23:32
Life finds a wayClaire & AaronShe wondered whether there would ever come an hour in her life when she didn't think of him -- didn't speak to him in her head, didn't relive every moment they'd been together, didn't long for his voice and his hands and his love. C’était si étrange de l’avoir devant moi. Je n’étais pas encore complètement certaine de ce qui arrivait. Même si je le touchais et que je le voyais, c’était comme irréel. Pendant combien de temps avait-il été mort pour moi ? Des années ? Et il apparaissait tout d’un coup, au moment où j’en avais le plus besoin. Au moment où j’étais laissé à moi-même, totalement seule pour la première fois de ma vie. Il refaisait surface. Je n’étais pas la femme la plus croyante, mais j’aurais pu croire à un miracle. Parce que c’est à quoi ça ressemblait. Je venais de tout perdre, mes amis, mes collègues, ma sécurité et je retrouvais Aaron. Mon mari, l’amour de ma vie. Que j’avais cru avoir perdu pour toujours. Une pensée me frappa, comment se faisait-il qu’il était toujours en vie ? Pourquoi m’avait on mentit ? J’aurais pu m’insurger, me mettre en colère mais je n’en avais pas l’énergie ni l’envie. À quoi bon. Je saurais bien tôt ou tard ce qui était arrivé. Et de toute façon, lorsqu’Aaron entoura mon corps de son bras, je n’eu qu’une envie et c’était de me blottir contre lui et de tout oublier. Oublier les événements des derniers jours et même oublier les dernières années. J’aurais voulu qu’on soit dans notre maison avec nos chats et notre chien, l’esprit vide de toutes frayeurs et angoisses. J’aurais voulu ne jamais entendre parler de rôdeurs, de vaccin et de survie. J’aurais préféré travailler à la clinique avec Aaron, fonder une famille et vieillir sans la menace d’une épidémie sur nos têtes. Mais la vie en avait décidé autrement. À la place, j’avais vu les pires horreurs, soignés des blessures inhumaines et vu mourir bien des gens. Mon travail était encore aujourd’hui au cœur de la survie de l’être humain. J’aurais préféré qu’il en soit autrement, mais au moins j’avais pu être utile. Jusqu’à aujourd’hui en fait. Jusqu’à ce que mon campement soit réduit en cendre et tout espoir de survie avec.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Lun 11 Déc - 3:51
Life finds a wayLa vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles.Claire et AaronSa douce dans ses bras, Aaron n’osait plus bouger. Il respirait à peine. Il avait cette peur de revenir à la réalité et de réaliser que cette scène était dans sa tête. Ça ne serait pas la première fois de toute manière. Mais cette fois ça lui semblait tellement réaliste qu’il ne pensait pas pouvoir se remettre de cette énième déception. Pourtant tout lui laisser croire qu’il n’était pas en train d’halluciner. Les sensations et les émotions n’avaient jamais été fortes. Aaron finit par murmurer son prénom. Ça sonnait tellement doux à ses oreilles. Il avait tellement évité de le prononcer dans les dernières années, car ça lui faisait trop mal. Il avait toujours été dans l’ignorance sur ce qui s’était passé avec Claire après sa morsure. Il avait posé des questions, mais deux ans trop tard. Le vétérinaire avait passé trop de temps sous sédatif pour réussir à poser des questions avant. Plus personne n’était là pour lui répondre. Il avait retrouvé ses esprits lorsque les médecins et scientifiques avaient décidé d’arrêter leurs tests. Ils auraient très bien pu le tuer, mais ils avaient préféré gardé celui surnommé Miracle en vie. Mais aujourd’hui, pouvait-il dire qu’il était bien un miracle ? Il avait plus l’impression d’être un survivant. Se détachant de leur étreinte, Aaron ne la lâcha et enroula ses doigts autour de ceux de sa conjointe. Il aimerait sentir la chaleur de ses doigts contre sa peau, mais le brun portait ses fameux gants de cuir depuis près de trois ans déjà. Ça faisait partie de lui.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Mar 12 Déc - 3:30
Life finds a wayClaire & AaronShe wondered whether there would ever come an hour in her life when she didn't think of him -- didn't speak to him in her head, didn't relive every moment they'd been together, didn't long for his voice and his hands and his love. Je remarquais son mouvement de recul lorsque je lui retirais son gant. C’était là qu’il avait été amputé, même mordu. Pour le moment j’allais laisser faire, essayer de ne pas y penser mais je savais que j’allais avoir à le questionner sur le sujet. Et il le savait probablement aussi. Rien ne passait sous mon radar. Surtout pas ce genre de comportement. Même si j’avais voulu poser des questions, il ne m’en laissait pas l’occasion. Il remarqua l’état dans lequel j’étais et me fit assoir par terre pour ensuite me donner à manger et à boire. J’entendis mon ventre grogner à la vue de la nourriture et ouvris l’emballage sans attendre. J’étais à sec depuis plus d’une journée et il était grand temps que je mette quelque chose dans mon estomac avant de perdre conscience. Juste le fait d’être assise me permettait déjà de me sentir plus à l’aise. C’était au moins ça. Parce qu’avec ce qu’il avait à me raconter, je sentais que j’aurais besoin d’être confortable. Bon, le plancher n’est sûrement pas l’endroit le plus confortable qui soit, mais c’est mieux que rien et je n’ai pas le droit de faire ma difficile, pas après les 3 jours d’horreur que j’ai vécu. Et surtout pas après avoir retrouvé Aaron. Il me raconta d’abord qu’il n’avait quasiment aucun souvenirs des deux années ayant suivit l’attaque et je fronçais les sourcils, encore plus intrigué par ce qui lui était arrivé. Les questions se bousculaient dans ma tête mais j’étais trop occupé à manger et à boire pour les poser. C’était vraiment le meilleur truc pour me faire taire en fait.
C’était difficile d’écouter sans rien dire. Lorsqu’il sourit après m’avoir parlé des militaires qui avaient eu l’ordre de l’amputer, je ne pu m’empêcher de lui sourire à mon tour même si le contexte ne s’y prêtait pas. Après tout, son histoire était plutôt tragique même s’il n’en était pas mort. Servir de rat de laboratoire pendant deux ans, c’était loin d’être amusant. Qu’est-ce qu’ils lui avaient fait subir là-bas dont il ne se souvenait même pas ? Et pour que son bras soit ainsi couvert de cicatrice de site d’injection ? Ils n’y étaient pas allés de main morte. J’aurais pu sentir la colère bouillir en moi si ce n’était de la fatigue qui me submergeait. Pourquoi lui ? Pourquoi est-ce que c’était tombé sur lui et pas quelqu’un d’autre ? C’était injuste qu’on me l’ai enlevé et fait croire qu’il était mort. Je n’arrivais toujours pas à le croire. Pendant toutes ces années j’étais persuadé qu’il était décédé alors qu’il servait de cobaye pour un groupe de scientifique. Si j’avais su, j’aurais probablement tout tenté pour le faire sortir de là. Ou au moins faire en sorte de faire partit du projet. Mais ce n’avait pas été le cas alors pourquoi me tracasser avec ça ? Parce que j’aime penser que j’aurais pu faire quelque chose. « J’imagine qu’on ne saura jamais. Maintenant que le campement a été bombardé, le seul moyen de savoir serait de retourner à New York, mais c’est hors de question pour tout de suite. » Et dire que j’avais cru retourner à New York après un séjour en Californie. J’avais été idiote de croire que tout se passerait pour le mieux. Je le vis remettre son gant mais ne passais pas de commentaire, tentant de le fixer le moins possible. Mais la subtilité ça ne me connait pas. S’il était inconfortable avec sa main amputé, ce n’était pas à moi d’aller lui poser des questions qui le ferait se refermer. Il en parlerait probablement de lui-même au moment opportun.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Mar 12 Déc - 4:30
Life finds a wayLa vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles.Claire et AaronAaron avait vu juste, Claire était affamée. Il put entendre son ventre grogner en voyant la barre-tendre. Il aimerait tellement pouvoir lui donner plus, mais ce n’était pas lui qui gérait la nourriture dans le groupe. Il avait le strict minimum avec lui, mais au moins, ça allait lui permettre de tenir un petit moment le temps de parler aux autres membres de groupe. Il craignait un petit peu leur réaction lorsqu’Aaron allait annoncer que Claire les rejoignait. En temps normal, ils étaient un groupe très fermé et ils prenaient les décisions de cette envergure ensemble. Mais cette fois, le brun ne laisserait pas le choix. Ses partenaires de survie allaient comprendre. Ce n’était pas à tous les jours qu’on avait la chance incroyable de retrouver sa femme complètement à l’autre bout du pays. Ça relevait du miracle. Pendant qu’elle mangeait et buvait, le vétérinaire en profita pour raconter sommairement son histoire. Certes, il restait des tonnes de détails, mais dans l’immédiat, le plus important était d’expliquer à sa femme comment il avait pu survivre. Il ne pouvait pas lui en dire plus, mais ça lui permettait de lui donner une bonne idée. De toute manière, il suffisait de regarder sa main pour comprendre qu’il avait été mordu et amputé. Autant dire qu’il avait été chanceux dans sa malchance. Il avait gardé sa main. Il aurait pu être mordu au niveau du poignet ou encore perdre une jambe. Deux doigts c’était mineur comme perte. Certes, il ne l’assumait pas. Ce n’était pas tant l’amputation qu’il ne mettait mal à l’aise, mais les réactions dont il avait eu le droit dans les dernières années. Plusieurs fois, certains avaient voulu le tuer en apprenant qu’il avait été mordu. Depuis, il n’en parlait plus. Il inventait des excuses farfelues à chaque fois. Il n’avait jamais la même version de l’histoire et ça même si c’était la même personne qui lui posait plusieurs fois la question. Mais généralement, il évitait d’en parler et le gant l’aidait à éviter des questions. Négativement, le brun secoua la tête quand Claire lui dit que la seule manière de le savoir était de se rendre à New York. « Tout le monde est mort. Nous avons été attaqués. Il reste que Kyle, Sebastian et Keith. » dit-il en pinçant les lèvres. L’équipe scientifique ainsi que toute la base avait été détruite. Certes, de base, ils avaient été plus que quatre, mais le temps et les rôdeurs lui avaient fait perdre des amis. En remettant son gant, Aaron put sentir le regard de Claire sur lui. Doucement il ferma les yeux et souffla un simple : « Ça va… Ce n’est rien. » Il ne savait pas qui il essayait le plus de convaincre. Elle ou lui-même ?
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Mer 13 Déc - 3:14
Life finds a wayClaire & AaronShe wondered whether there would ever come an hour in her life when she didn't think of him -- didn't speak to him in her head, didn't relive every moment they'd been together, didn't long for his voice and his hands and his love. Vous voyez quand je dis être la personne la moins subtile sur Terre. À moins qu’il ne me connaisse un peu trop. Mais la manière dont j’avais fixé sa main avait clairement montré mon intérêt. Il pouvait bien me dire que ça allait, je me contentais d’hocher la tête. Même si je n’étais pas convaincu, j’étais contente qu’il m’en ait parlé alors que je ne lui avais posé aucune question. Ça ne devait pas être très efficace d’être handicapé de la sorte mais j’imagine qu’il pouvait y avoir pire comme amputation. Puis vint le baiser qui me rappela ces moments heureux que nous avions partagés. J’espérais qu’il y en ait d’autres dans le futur même si je doutais. Que nous restions ensemble était une chose. C’était ce que nous allions vivre qui me faisait peur. Je ne voulais pas le perdre encore une fois, c’était hors de question. Mais si ça arrivait ? Est-ce que j’arriverais à l’accepter encore une fois ? Parce que j’avais fais mon deuil, j’étais passé par-dessus même si je ne l’avais jamais oublié. J’avais réussis à continuer ma vie et à faire partit d’un groupe. J’avais été utile, j’avais même sauvé des vies. Mais s’il disparaissait de nouveau, je ne pense pas que j’arriverais à l’accepter. Est-ce qu’on peut seulement faire deux fois le deuil de quelqu’un ? Ce n’était même pas techniquement possible.
C’était idiot mais lorsqu’il me dit ne plus vouloir passer une journée loin de moi, je me sentis soulagé, comme si par un quelconque hasard il n’aurait plus voulu de moi. Je ne l’avais pas pensé, j’ai ressentis du soulagement sans savoir pourquoi. Nous nous étions toujours bien entendu et avions toujours été un duo de vétérinaire difficile à battre. Je ne savais pas comment ça se passerait maintenant, nous le verrions bien avec le temps. Parce que les choses avaient bien changés depuis la dernière fois que nous nous étions vu. Qu’est-ce qu’il avait bien pu apprendre depuis qu’il avait été enfermé dans ce laboratoire ? Qu’est-ce qu’il avait vécu loin de moi qui l’avait fait évoluer ? Parce que tout le monde avait changé depuis le début de l’épidémie. Que ce soit en bien ou en mal. J’avais vu des survivants complètement dingues depuis que j’étais sortit du laboratoire de New York. Je n’aurais jamais pensé que des êtres humains puissent perdre le contrôle de manière aussi brutale. Certains avaient perdu le contact avec la réalité alors que d’autres étaient devenu sanguinaire, tuant tout sur leur passage en espérant récolter des vivres au passage. C’était un jeu de survie en fait pour plusieurs. Alors que dans mon cas, mon caractère avait à peine changé. Ou peut être que oui mais que je ne l’avais pas remarqué. Après tout, j’avais vécu des changements assez drastiques. Ça m’avait probablement changé sans que je ne m’en rende compte.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Jeu 14 Déc - 4:00
Life finds a wayLa vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles.Claire et AaronTellement de questions et trop peu de réponses. C’était frustrant. Aaron aimerait pouvoir en dire plus, mais une partie de lui ne savait pas s’il avait envie de savoir. Vivre dans l’ignorance était peut-être mieux… Avoir souvenirs de tout ce qu’on avait pu lui faire subir ? Non. Il avait sans doute passé deux années horribles où il avait souffert. Le fait d’être dans l’ignorance lui empêchait un traumatisme quelconque. Dans leur situation, ce n’était pas le moment d’avoir peur de choses futiles. Et peut-être même qu’il serait mort depuis longtemps qu’il avait eu conscience des traitements subis. Aaron n’avait jamais été du genre à se laisser faire, il aurait sans doute essayé de fuir et on l’aurait abattu, donc il n’y avait pas que des désavantages à être dans le néant. Le brun affirma qu’il ne voulait plus passer un seul jour loin de sa femme. Ça faisait déjà trop longtemps. Trop de temps perdu qu’ils ne pourraient pas récupérer, mais ça n’allait pas les empêcher de profiter du présent. Bon… Rien ne serait comme avant. Avoir une vie calme et posée c’était impossible, mais tant qu’il avait Claire près de lui, ça lui convenait. Il n’avait pas passé une journée sans penser à sa femme et maintenant qu’il l’avait retrouvé, rien ne pourrait l’empêcher de profiter d’elle. Et surtout de prendre soin d’elle. Il l’avait laissé à elle-même pendant tout ce temps et il s’en voulait tellement pour ça. Certes, elle était vivante et elle avait réussi à s’en sortir sans lui. Mais ça n’empêchait pas qu’il ressentait le besoin de la protéger.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Mar 19 Déc - 4:36
Life finds a wayClaire & AaronShe wondered whether there would ever come an hour in her life when she didn't think of him -- didn't speak to him in her head, didn't relive every moment they'd been together, didn't long for his voice and his hands and his love. Je sentais mes yeux se fermer maintenant que l’adrénaline avait quitté mon corps et que je me sentais en sécurité. Plus de danger immédiat et quelqu’un en qui j’avais totalement confiance. C’était le mélange parfait pour que mon corps décide de piquer un somme. Mais ce n’était pas du tout le temps. Je venais de retrouver Aaron que je croyais mort depuis cette horrible attaque de notre campement. Pourquoi est-ce que je m’endormais maintenant ? Le timing était vraiment très mauvais. Je tentais par tous les moyens de garder les yeux ouverts et de rester concentrer. Je venais de lui raconter sans trop de détails ce qui m’était arrivé depuis que nous avions été séparé. Je n’avais jamais cru devoir faire ça. Et j’avais depuis longtemps mit une croix sur bien des choses le concernant, sur tout en fait. Je n’avais jamais cru le revoir, ni le toucher ou lui parler. C’était invraisemblable. Mon cerveau ne semblait pas avoir tout a fait comprit encore ce qui était en train de m’arriver. De nous arriver en fait. Parce qu’à ce que je l’avais entendu dire, il avait également cru que j’étais morte. C’était sûrement la chose la plus logique à croire. Comme je n’avais jamais donné de signe de vie et lui non plus, il en était venu à la conclusion que je n’étais plus de ce monde. De mon côté, on m’avait confirmé avec tant d’assurance qu’il était décédé que je n’avais jamais pu en douter.
Je souris lorsqu’il déposa un baiser sur ma joue après m’avoir dit que ça lui avait manqué. Personne sauf lui aurait pu dire que mes nombreux monologues lui manquait. Il m’avait toujours écouté avec une certaine patience lorsque je partais à parler sans m’arrêter sur divers sujets tous plus étranges les uns que les autres. Ou que je m’intéressais un peu trop à quelque chose pour que ce soit sain. J’avais toujours fais dans l’extravagance. Du moins, côté sociale. Je m’intéressais à tout le monde et à tous les genres. Rien ne m’arrêtait vraiment. Je me rendais compte maintenant que ça pourrait me tuer maintenant que je n’étais plus protéger par les militaires des Sauveurs. Imaginez si je posais des questions indiscrètes à un survivant qui en avait assez et décidait de me tuer ? Il allait falloir que j’apprenne à me modérer. Lorsqu’il me dit que nous avions tout le temps maintenant, je ne pu que le regarder, me demandant si c’était vraiment possible. Possible qu’il soit revenu et qu’on puisse voyager ensemble dans un monde complètement transformé depuis que nous avions été séparé. Nous avions probablement changé tout les deux depuis, je me demandais à quel point. Je ne pu retenir une larme de couler lorsqu’il m’avoua ne pas avoir retrouvé de survivant en fouillant mon ancien campement. Tout ces gens que j’avais apprit à connaitre n’avaient même pas survécu à ces bombardements. Qui était suffisamment cruel pour perpétrer ce genre d’acte ? C’était horrible de vouloir tuer des innocents. Qu’avions-nous donc fait pour mériter cette horrible exécution. « Tant pis alors… » Fut la seule chose que j’arrivais à répondre sur le sujet. Qu’est-ce que j’aurais pu ajouter ? Ce qui était fait était fait.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Mer 27 Déc - 7:04
Life finds a wayLa vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles.Claire et AaronUne pause ne lui ferait pas de mal. Aaron avait l’impression d’avoir à peine arrêté dans les dernières années. Il dormait très peu et lorsqu’il ne dormait pas, il devait se battre pour survivre ou passer des journées à marcher peu importe les intempéries. Neige, pluie, vent, chaleur. Bref, il était passé par tout, il était toujours debout à jouer les braves ou les forts alors qu’il aimerait bien faire une pause également. Voir Claire fermer les yeux lui donnait uniquement envie de trouver un lit et de dormir avec elle comme ils avaient pu le faire si souvent avant. L’homme laissa le silence gagner la place quelques minutes. Ce n’était pas une bonne chose de s’arrêter, car c’était là que la fatigue prenait le dessus. Aaron demanda à Claire si elle se sentait de bouger. Malheureusement, ils n’étaient pas seuls et Aaron avait un groupe depuis plusieurs années, depuis la base militaire de Brooklyn.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Mar 2 Jan - 5:46
Life finds a wayClaire & AaronShe wondered whether there would ever come an hour in her life when she didn't think of him -- didn't speak to him in her head, didn't relive every moment they'd been together, didn't long for his voice and his hands and his love. Lorsqu’il me dit taire en posant un doigt sur mes lèvres, je su que je m’en faisais trop. Je m’en faisais toujours trop. Je voulais simplement être sûre qu’on m’accepterait. Que je ne voudrais pas trop m’intégrer parmi eux. Ou prendre trop de place en même temps. Il me dit refuser la compétition concernant les blagues et je me contentais de lui sourire en fronçant un sourcil. D’accord, il était plus drôle que moi, mais quand même. S’il croyait que j’en faisais une compétition il se mettait le doigt dans l’œil. Mais là n’était pas le problème. Savoir manier les armes était un critère pour rejoindre le groupe ? Je sentais à peine la main dans mes cheveux alors que je le regardais dans les yeux, plus déterminé que jamais. Je savais manipuler quelques armes et j’étais loin d’être une experte. J’arrivais à peine à m’en sortir. Tout à l’heure avec le rôdeur, j’avais voulu lui planter mon couteau dans le crâne et ma lame avait finit planté dans le plancher. J’étais à des années lumières de n’importe quel autre survivant. Et si cet homme tout à l’heure n’était pas venu à mon secours je serais très certainement morte à l’heure qu’il est. Je devais ma survie à la chance et à mes aptitudes médicales ayant fait en sorte que je sois protégé par les autres. C’était ce qui m’avait permis de me rendre jusqu’ici selon moi. Je ne me faisais pas de fausses idées. Et ma nouvelle résolution serait de m’améliorer le plus possible pour être en mesure de me défendre moi-même. J’avais une seconde chance avec Aaron. J’aurais pu y rester et je serais morte sans son groupe. J’allais devoir me reprendre en main et apprendre à devenir une survivante exemplaire ou au prochain coup dur s’en serait fini.
Lorsqu’il me dit lui avoir manqué, je lui fis un sourire sincère, oubliant immédiatement mes soucis. « Tu m’as manqué aussi. » Plus que je ne pourrais jamais le dire avec des mots. Les mots ne seraient jamais assez en fait pour décrire les émotions que je vivais en ce moment. Lorsqu’il me dit que tout allait bien se passer et qu’il ne me laisserait pas derrière, l’angoisse refit surface et je me crispais. Je ne savais pas avec qui il voyageait, je ne savais pas s’il voudrait de moi dans leur groupe et j’avais peur de me retrouver seule encore une fois. Je n’avais jamais été seule auparavant et ces quelques jours m’avaient fait découvrir une horrible réalité. Celle dans laquelle j’étais totalement dépendante des autres pour survivre. Et si Aaron finissait par disparaitre pour de bon et qu’on m’abandonnait ? Et si j’avais en m’en sortir pour plus que 4 jours ? Jamais je n’y arriverais. Je ne serai pas difficile à accepter. Je ne savais pas quoi en penser. Aaron s’en était plutôt bien sortit pour l’instant malgré les premières années de l’épidémie. Il devait être bien meilleur que moi dans cette nouvelle vie. Je me demandais comment il s’en sortait. Combien de rôdeurs il avait tué. Combien de survivants il avait pu tuer… Est-ce qu’il était du genre à tuer d’autres survivants maintenant ? Je ne le voyais pas comme ça. Il avait toujours été gentil et sympathique avec tout le monde. Mais j’avais vu des gens changer complètement de personnalité avec l’arrivée des monstres et des différentes péripéties posées sur notre route. Avait-il changé à un point tel qu’il s’en prendrait à d’autres pour s’en sortir ? Il m’aida à me relever et je tins sa main avec un peu plus de force que nécessaire. J’avais besoin de sentir sa présence. J’avais besoin de lui à mes côtés si je voulais m’en sortir. Même si je savais que c’était de moi-même que je devais dépendre en premier.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Dim 7 Jan - 5:10
Life finds a wayLa vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles.Claire et AaronAaron avait toujours été du genre positif et malgré les circonstances, il essayait de le rester. Certes, ce n’était pas toujours facile. Encore moins lorsqu’il se retrouvait devant une horde de rôdeurs, mais généralement, il s’en sortait bien. Donc contrairement à sa douce, il n’avait aucune crainte qu’elle serait acceptée dans le groupe. Et si ce n’était pas le cas, il ferait tout ce qu’il pouvait pour que ça se passe bien. Après tout, sa voix comptait pour beaucoup et généralement, on lui faisait confiance. Il n’avait jamais rien fait qui pouvait mettre le groupe en danger et ça n’allait pas changer. La survie avant tout et si Claire disait qu’elle savait se défendre, il allait la croire. La pauvre avait dû faire et voir des choses horribles dans les dernières années. C’était le cas pour tout le monde. Même Aaron n’était plus blanc comme neige. Il avait du sang sur les mains. Du sang de rôdeurs, mais également du sang humain. Lui, il n’avait pas l’impression d’avoir changé tant que ça, mais c’était différent pour d’autres. Certains étaient devenus des brutes assoiffées de sang qui n’hésitaient pas à tuer qui que ce soit pour quelques cannes de nourritures. Eux, ce n’était pas exactement ça. Ils ne tuaient pas. Mais ils n’étaient pas saints. Ils avaient dû voler et mettre d’autres groupes dans le pétrin pour survivre. Certes, Aaron s’en voulait toujours, mais pour la survie, il n’y avait pas d’autres choix.
Sujet: Re: Life finds a way | Aaron Dim 14 Jan - 22:05
Life finds a wayClaire & AaronShe wondered whether there would ever come an hour in her life when she didn't think of him -- didn't speak to him in her head, didn't relive every moment they'd been together, didn't long for his voice and his hands and his love. Et bien il n’avait pas la langue dans sa poche ce Kyle. Je compris très bien son allusion et me permis de rire à son insinuation. Par contre, il l’avait appelé Miracle non ? Qu’est-ce que ça voulait dire au juste ? Je regardais un instant Aaron d’un regard interrogateur mais me dis que ce serait préférable d’attendre que nous soyons seuls pour lui poser la question. Et ce n’était pas comme si j’avais le temps de me poser ce genre de question en ce moment. Avec tous ces yeux tournés vers nous, je voulais me concentrer sur les présentations avant d’aller plus loin dans l’interrogatoire. Le commentaire de mon mari concernant le message de Kyle tout à l’heure m’arracha un sourire. Et bien dites donc, s’ils étaient toujours comme ça ces deux-là, ça risquait d’être une vraie partie de plaisir. Du moins jusqu’à ce qu’ils en aient marre j’imagine. Pour l’instant ça allait, j’étais un peu nerveuse d’être entouré d’inconnus mais si Kyle continuait d’y mettre du sien, je me ferais ma place plus rapidement qu’autrement.
Aaron me présenta les autres membres de son groupe et je remarquais que certains d’entre eux semblaient moins heureux de me rencontrer que Kyle. Ce n’était pas la première fois que je faisais face à ce genre d’attitude. Et pourtant j’étais à me demander si on voudrait de moi dans ce groupe. Est-ce que j’avais ma place avec eux ? J’écoutais Aaron me dire leur nom en pointant chaque personne respectivement et j’hochais la tête à chaque fois, comme pour faire office de présentation. Ça aurait été étrange de se serrer la main après tout. Les politesses n’étaient pas complètement disparues, mais je préférais également garder mes distances. Je souris à la jeune femme m’ayant offert un signe de main, me disant qu’au moins je n’avais pas tout le monde à dos. Si j’avais 2 ou 3 personnes favorables à mon intégration, c’était au moins ça. Je n’eu même pas le temps de discuter avec qui que ce soit qu’Aaron décidait que nous devions trouver un endroit pour la nuit. J’imagine que la maison n’était pas assez sécuritaire pour qu’on y passe la nuit. Il attrapa ma main et je le suivis sans broncher. Je tournais la tête une dernière fois pour regarder la maison puis me concentrais de nouveau sur Aaron.