Elle avait eu besoin de s’éloigner un peu du camp, des gens, de la survie. Elle avait eu besoin de se retrouver pendant un moment seule avec elle-même. Seule avec ses souvenirs, ses pensées. Elle avait besoin parfois de ces moments là. Avant aussi elle avait toujours eu besoin de ce genre de petit moment rien qu’a elle. Il faut dire que quand on est une super-star qui a besoin d’un garde du corps pour sortir juste acheter du pain, on a vite besoin de moment de solitude. Letizia avait beau être quelqu’un de très sociable qui aimait les gens, elle avait parfois la sensation d’étouffer auprès de ses congénère. Alors elle s’isoler, comme maintenant, elle rester un moment seule a ne rien faire de spéciale et puis retourner de là où elle venait pour reprendre sa vie au seins de la communauté de son groupe. Et quand les gens lui demander où elle était ou ce qu’elle faisait, elle répondait qu’elle était nulle part et ne faisait rien, ou parfois ne répondait pas du tout changeant de sujet. Parce que ces moment là, où elle était seule, c’était comme son jardin secret, la chose qu’elle ne veut partager avec personne. C’était peut-être stupide pour certain, mais elle était ainsi et avait toujours était ainsi. Et l’apocalypse avait beau changer les gens, faire ressortir en eux des choses qu’ils avaient enfouie ou jamais penser présent en eux, il y avait des chose qui ne changeait pas et ne changerais jamais, notamment chez Letizia , ce  besoin de s’isoler parfois.

Elle s’était installer tranquillement sur cette souche d’arbre, un arbre surement abattu depuis un moment,  en plein milieux de cette jolie clairière qui semblait couper du monde autour d’elle. C’était si calme et si paisible, qu’on aurait presque du mal a croire que de l’autre coté de ces barrière d’arbres et buisson, les morts se relever et essayait sans cesse de manger les vivants.  Mais c’était du coup l’endroit idéal pour la blonde qui cherchait calme, tranquillité, et surtout qui voulait oublier un peu l’apocalypse. Elle ferma les yeux et laissa tranquillement les doux rayons du soleil caresser son visage. Elle était bien là, mais aussi et surtout nostalgique. Elle n’avait pas envie de pleurer, mais elle avait des tas de souvenir qui lui revenait en mémoire et ca lui faisait autant de mal que de bien. Et sans vraiment qu’elle ne s’en rend compte, elle se mit a chanter. Pas n’importe laquelle de ses chanson, elle se mit a chanter cette berceuse qu’elle avait écrit pour endormie Loukas, le plus jeune de ses frère quand il était enfant. Avant, parfois elle lui la chanter encore, quand il le voulait. Et elle l’avait même enregistré sur un CD. Mais elle ne l’avait pas chanter depuis… Depuis la mort de Loukas.  Elle rouvrit les yeux, mais sans arreter de chanter quand elle senti quelque chose la toucher. Et elle tomba nez a nez avec… Une chèvre ?! Sans déconner une chèvre vraiment ?! Elle fut si surprise qu’elle arrêta de chanter et regarda un instant l’animal. Sa première pensé ne fut pas qu’elle pourrait la tuer et la manger, non ce fut plutôt «  Mais d’où viens cette chèvre ».  Elle souri a l’animal, sans vraiment savoir si cela servait a grand-chose, elle n’avait pas vraiment de connaissance sur les animaux, alors elle ne savait pas du tout si les chèvres étaient sensible au sourire ou non. Elle se pencha un peu en douceur et caressa la tête de l’animal «  Hey, salut toi » Dit elle doucement, avant de sursauté en entendant la voix de quelqu’un. Décidément son moment de solitude n’aurait pas duré très longtemps. Elle tourna la tête et vit cette fois un homme,  avec une hache. Elle eu comme reflexe de se tenir prête a sortir ses armes, mais se rendit vite compte qu’il n’était pas méchant. Elle se leva doucement toujours en le regardant et l’écoutant. « Je n’ai même pas envisager un instant de manger ce pauvre animal. » Dit elle simplement. Elle avait toujours son accent, en faite elle ne l’avait jamais perdu. Et lui aussi avait un drôle d’accent. Quelque chose lui disait, qu’elle n’avait pas affaire a un pur américain. Enfin elle ne dit rien la dessus et se contenta et sourire un peu. Le sourire, c’était quelque chose qu’elle avait de facile. « Enchanté Linko et Nanna » Elle tourna la tête et gratta la tête de l’animal qui semblait content. «  Moi c’est Letizia et… Je ne sais pas du tout ce que ton animal me veux, mais elle a l’air adorable » Dit elle en posant les yeux sur le ruminant.