Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure.
Dans l'obscurité de mon nouvel abris de fortune que j'ai réquisitionné pour passer la nuit. Un souvenir me revint. C'était un souvenir un peu plus récent et c'était un moment que j'avais passé avec un homme. Un homme que je compte bien retrouver un jour ou l'autre, vu qu'il a quelque chose qui m'appartient et je compte bien le récupérer. Fermant à nouveau les yeux en étant sûre de ne pas être dérangée, je plongeais encore dans mon passé...
Lorsque le monde est partis dans un bordel pas possible, j'ai dû vite agir. Rester passive me conduisait vers une mort certaine et ça il était hors de question que je finisse comme tout ces cadavres ambulants et sans cervelles. Depuis quelques jours j'avais pris l'habitude de bouger le plus possible. Mes soirées se résument donc à trouver un endroit à peu près "safe", le nettoyant des indésirables s'il le fallait et mes journées sont alors consacrées faire des raids pour m'approvisionner au maximum des choses vitales à ma survie dans le nouveau monde des enfers.
Ce soir-là, je suis tombée sur une ridicule bicoque, abandonnée depuis bien avant l'apocalypse vue l'état de la chose, mais ce n'était pas le moment de jouer les princesses et puis mon corps endolori par toute cette marche me réclamait assez violemment ce repos tant attendu. C'est donc sans plus longtemps tergiverser que je me dirige vers cette cabane. Une fois devant la porte, ma méfiance naturelle me somme de faire extrêmement attention avant de tenter quelque chose qui pourrait me couter stupidement. Collant mon oreille à la porte, le son d'un grognement bien connu me parvient alors, avant qu'un grand coup se fait entendre derrière la porte. Plus surprise qu’apeurée, je me recule vivement. J'ai donc des colocataires improvisés...
Je soupire blasée en écoutant les macabhés s'acharner contre la porte en grognant à la mort. Je ne sais pas combien ils sont mais si je veux pouvoir passer une nuit sans encombre, je n'ai pas le choix et je dois m'occuper de nettoyer tout ça. Un nouveau soupir, avant de me diriger de nouveau vers la porte.
"Bon ok... 1...2...3 !"
Mon compte à rebours lancé, d'un geste j'ouvre en grand la porte avant de me reculer laissant une petite distance de sécurité. Ils étaient deux, le premier se rétama assez violemment, tandis que le second continue de grogner et de s'avancer maladroitement vers moi les bras tendus dans ma direction. Je sors donc mon poignard à ma ceinture et avance vivement vers pour aller me le faire, le chopant par le cou, je le fixe momentanément alors qu'il fait claquer ses dents menaçantes, puis lui plante ma lame dans le crane. Son copain qui peinait à se lever reçus le même sort sans aucun état d’âme .
Satisfaite de moi, je ne prends pas la peine d'enterrer ou au pire déplacer les morts, j'en avais ni l'envie, ni la force et une chance pour moi qu'ils étaient que deux. Sans plus attendre, je m'engouffre dans la bicoque qui rassemblait seulement un canapé miteux et une petite cuisine à l'ancienne. Refermant la porte derrière moi, je remarque alors que le verrou à dû être cassé, voilà pourquoi je n'ai pas eu trop de mal à ouvrir. Et c'est bien un problème que je ne peux pas mettre de coté mais il est beaucoup trop tard pour faire demi-tour et trouver un autre abri, les risques sont beaucoup trop élevés . Bah tant pis, je dormirais d'un oeil cette nuit et demain je reprendrais ma route. Mais pour cette nuit j'ai tout de même placé une chaise sur la poignée, histoire de minimiser au maximum les dégâts.
M'asseyant sur le canapé miteux, déposant au passage mon sac mais, gardant tout de même avec moi mon seul et unique flingue. Je fixais la porte septique de devoir passer une nuit sans être réellement enfermée. Mais le choix je ne l'ai pas vraiment et puis finalement au bout d'un moment, Morphée me rappelle à lui me plongeant dans les abysses d'un sommeil sans rêve.
Invité
Invité
Sujet: Re: Alliés malgré-nous Sam 4 Nov - 23:14
La batte en métal s’abattait verticalement du ciel vers le crâne d’un rôdeur qui s’écroulait au sol sous le choc du coup. « Et merde ! » Celui-ci devait être transformé depuis peu car malgré la force de l’impact et ce qui aurait sans doute été une énorme commotion cérébrale, le cerveau n’avait pas été touché et ce foutu mort finirait encore par se relevé. Cela n’aurait pu être qu’un détail s’il n’était pas accompagné d’une vingtaine d’autre. Comment avait-il fait pour se mettre dans une situation pareille ? C’était un parfait concours de circonstance, en réalité Graham venait de massacrer un groupe entier avec lequel il voyageait depuis des semaines. L’un d’eux avait un peu trop monté le ton avec lui et Graham lui avait de façon très souriante, enfoncé la lame de son couteau dans l’œil avant de s’éclater de rire en entendant les petits pleurs de fillette de ce type qui pourtant quelques secondes avant se prenait pour un homme. Les deux autres du groupe n’avaient pas vraiment apprécié et les deux autres s’étaient retrouvés avec une balle dans la tête avant qu’il ne vienne le déranger. Non c’était entre lui et Graham et personne d’autre. L’autre était au sol et avait continué à hurler jusqu’à ce que Graham lui envoie un coup de pieds dans le bide qui lui coupa le souffle. Graham était de bonne humeur, ainsi il ne comptait pas retirer la vie à son adversaire, il décida plutôt de lui enfoncer son couteau dans le second œil restant avant que l’autre hurle encore plus. « Chhhh, chhh, chhh, tu vas attirer les rôdeurs, voyons c’est une mauvaise idée avec ton handicap… » Graham souleva la tête de l’homme qui sanglotait en le suppliant de le tuer, il devait avoir mal. Oh qu’il n’aimerait pas être à sa place. Heureusement sa vue alla très bien. Graham fixait son visage, bordel que c’était dégueulasse. Et lui continuait à le supplier ce qui agaça Graham qui lui cracha au visage avant de jeter son adversaire au sol. C’est alors qu’il entendait un rôdeur s’approcher. « Je comprends que tu ais vraiment mal… Je ne suis pas un monstre, je vais abréger tes souffrances. » L’homme devait sans doute s’attendre à une balle dans la gueule mais c’était mal connaitre le tueur, qui préféra l’attraper par le col et le relever, le trainant jusqu’au rôdeur en approche. Se plaçant derrière lui, Graham lui souffla des dernières paroles au creux de l’oreille. « Adieu mon pote » A peine avait-il fini son mot que les dents du rôdeur s’étaient planté dans le cou de l’aveugle que Graham lâcha en riant. Fier de sa cruauté, il ne s’était pas mis sur ses gardes et s’était fait attrapé la manche. Merde ce rôdeur n’était pas seul et Graham n’avait pas sa batte sur lui. Evidemment. C’est alors que sans se démonter, il avait mis un coup de pieds dans le rôdeur qui avait reculé, pour pouvoir prendre la fuite jusqu’à sa batte et surtout son sac. Lorsqu’il les avait atteint, la horde l’avait suivi et voilà comment Graham était encerclé par tant de rôdeurs.
Voyant qu’il ne pourrait pas tous les éliminer, Graham devait se résigner à prendre la fuite. Et merde il aurait bien prit les armes des morts mais il n’avait plus le temps et il aurait aimé fini en entier. Envoyant un énième coup de batte, il parvint à se frayer un chemin lui permettant de prendre ses jambes à son cou, sac sur le dos et l’instinct aux aguets. C’est alors qu’il avait vu une sorte de vieille cabane. Ca ferait sans doute l’affaire pour se réfugier le temps que la menace ne s’arrête. Cependant il avait vu deux corps inanimés au sol et il avait énormément craint que la vieille bicoque ne soit habitée, cependant il n’avait pas tellement le choix. Au pire, il prendrait un air apeuré et avec son visage plutôt sympathique, il espérait pouvoir amadouer la personne. Sinon il serait obligé de la tuer et il était déjà assez emmerdé comme ça. C’est alors que sans prévenir, il entrait dans la vielle cabane qui ne lui semblait pas bien solide sans voir pour l’instant qui que ce soit à l’intérieur. Il s’appuya contre la porte pour la maintenir contre son dos alors que les rôdeurs s’enfonçait dessus dans le but de la faire céder. « Bordel ! » jurait-il avant de voir quelqu’un de redresser. Et merde manquait plus que ça. « Désolé, j’ne t’avais pas vu… J’ai quelques ennuis comme tu le vois… » La porte manqua de faire vaciller Graham qui pourtant tenait bon. Il ne devait pas céder mais il cherchait déjà une issue.