Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure.
Sujet: No one's gonna take me alive | Swick & Swick Dim 10 Sep - 18:00
No one’s gonna take me aliveJuste avant d’aller se coucher, Oliver a succombé à une rage de sucre et à dévoré tous les petits gâteaux dans la salle d’attente pour le vaccin. Peut-être en a-t-il trop mangé, peut-être étaient-ils périmés, peu importe. Le résultat est un rêve étrange dont Oliver a bien hâte de se réveiller…L’horloge de l’hôtel de ville sonne les douze coups de midi, annonçant que les hostilités peuvent officiellement commencer. La journée est chaude et sèche. Malgré mon chapeau qui me protège des rayons du soleil aride, une goutte de sueur descend tout le long de ma tempe jusqu’à la ligne de ma mâchoire. Mon frère et moi sommes face à face dans la rue principale d’un village du far west, les mains près de nos pistolets, mais aucun de nous n’ose encore dégainer. Les habitants sont tous collés aux fenêtres, prêts à assister au duel du siècle entre ces deux frères ennemis. Oprah est dans le saloon et se prépare à interviewer le vainqueur, Miguel Ángel Silvestre fume un cigare dans le salon de barbier, le visage encore barbouillé de crème, et Lana Del Rey est au balcon d’un édifice, munie de jumelles d’opéra pour mieux voir la scène. « Alors cowboy, tu es sûr que tu ne veux pas abandonner ? » Mon frère a le choix : ou il meurt sur la terre poussiéreuse et brûlante de cette bourgade, ou il peut s’enfuir la queue entre les jambes et vivre avec la honte jusqu’à la fin de ses jours. C’est aujourd’hui que je me vengerai de tout ce que Charlie m’a fait subir. Tous les clichés d’un western spaghetti sont présents, puisque derrière mon frère, un virevoltant (ces étranges boules de foins) défile vers l’horizon.
Sujet: Re: No one's gonna take me alive | Swick & Swick Dim 10 Sep - 21:11
no one's gonna take me aliveMon stetson sur la tête, une cigarette en bouche et mon Colt navy accroché à ma ceinture que je m’apprêtais à décrocher, rien ne pouvais m’arrêter. Sauf peut être mon imbécile de frère qui se targuait de pouvoir me tuer. C’était pas mon premier duel. Donc conséquemment, j’avais gagné tous mes duels. Mes éperons tintèrent alors que je tapais du bout de ma botte sur le sol terreux et sec de la ville. Oliver me nargua en me demandant si je ne préférais pas abandonner et un coin de ma bouche se releva en demi-sourire. Il avait du culot, je ne pouvais pas lui enlever. « Plutôt mourir. » Que je lui répondais alors que la fumée s’échappait de ma bouche. Et c’était justement le cas. Soit je mourrais, soit je vivrais et tuerais mon frère. Un fratricide dans les deux cas. Nous sommes entourés d’une foule assez hétéroclite. Des vedettes de cinéma, des chanteuses, bref tous ces gens que j’avais cru mort après l’épidémie. Mais en fait, je ne croyais pas qu’ils avaient assez de cervelle pour que les zombies s’intéressent à eux. J’avais la gorge sèche. Le climat était extrêmement sec et j’avais la peau du visage qui fendillait à quelques endroits. J’crois tout de même que je fais un cool cow-boy quand même. « TUE LE OSCAR ISAAC ! » Que j’entends hurler depuis un balcon. Je ne détourne pas les yeux de mon opposant mais prend le temps de répondre à ce stupide encouragement. « Non mais ferme ta gueule ! » Et c’est qui ce Oscar Isaac ?
Sujet: Re: No one's gonna take me alive | Swick & Swick Lun 11 Sep - 23:47
No one’s gonna take me aliveJuste avant d’aller se coucher, Oliver a succombé à une rage de sucre et à dévoré tous les petits gâteaux dans la salle d’attente pour le vaccin. Peut-être en a-t-il trop mangé, peut-être étaient-ils périmés, peu importe. Le résultat est un rêve étrange dont Oliver a bien hâte de se réveiller…Tandis que je trucide les zombies à coup de feu d’artifice, mon frère préfère employer son lasso pour ligoter les rôdeurs afin de les immobiliser et faciliter leur mise à mort. Son cheval s’en donne également à cœur joie en donnant des coups de sabots sur tout ce qui bouge. Les deux font un bon duo : le psychopathe sanguinaire et sa monture hystérique. Je me tourne de nouveau vers l’avant pour poursuivre le combat et tirer une nouvelle fusée. À mes côtés, l’un des assistant du shérif semble éprouver des difficultés avec un rôdeur particulièrement imposant, notamment parce que l’homme lui tire en plein cœur plutôt qu’en pleine tête. J’aimerais venir à son secours, mais je dois d’abord recharger mon pistolet. Tandis que je remplis le barillet de balles, un nouveau monstre s’approche de moi. Alternant mon regard entre mon ennemi et mon arme, je recule lentement afin de le garder à distance. Comme je ne peux pas avoir des yeux tout le tour de la tête, je me prends les jambes dans le lasso de Charlie, tendu entre lui et le rôdeur qu’il vient d’attraper, et je m’étale de tout mon long dans l’abreuvoir à chevaux. Je crache une gorgée d’eau sale et odorante et me relève maladroitement. Comble de malchance, je pile dans un crottin de cheval et je me retrouve une nouvelle fois sur le dos, au sol cette fois.
Le rôdeur à mes trousses approche dangereusement et j’ai laissé tomber mon pistolet durant ma chute. Ma dernière heure semble venue… du moins jusqu’à ce que le zombie glisse sur une pelure de banane et embrasse le plancher des vaches lui aussi. J’en profite pour me relever et lui défoncer le crâne à coups de pied. Une fois la menace écartée, je cherche mon pistolet des yeux et je le trouve juste à côté de la bouse qui m’a fait glisser. Je replace mon chapeau et je cours en direction de l’adjoint du shérif. À l’endroit où il se trouvait auparavant, je ne vois que l’énorme rôdeur, couché sur le ventre, et en dessous des membres qui gigotent. Fermant un œil pour mieux viser, j’explose la tête du mort-vivant d’un feu d’artifice violet, puis je pousse le cadavre avec difficulté pour extirper l’homme coincé en dessous. J’arrive trop tard. Le cou de l’homme est déchiqueté et maculé de sang. Sa bouche s’ouvre et se ferme, mais les paroles ont de la difficulté à sortir. J’approche mon oreille de ses lèvres. «Le mec... Il s'appelle On ! Donc c'est le phare-à-On ! Le pharaon ! » Eh bien ! L’adjoint meurt sur ces dernières paroles.