Madness in the wood [PV ALEC][+18 violence]

FORÊT CALIFORNIE

Spoiler:

Madness in the wood

Une balade dans les bois, entends tu le fou ?

Avoir à nouveau l'habitude de se lever le matin pour aller prendre son petit déjeuner, croiser Alec et lui offrir un sourire, avant de discuter de notre programme pour la journée. Faire les tours de garde, aider aux cultures, partir pour trouver des vivres ... Un petit coin de paradie dans ce monde apocalyptique, puis tu te lève un matin, et la réalité revient te coller une gifle. Tout était calme, les habitants de l'angels camp allaient et venaient au grès de leurs occupations, puis il y eu un premier sifflement strident, suivi ensuite d'une explosion. La terre trembla sous mes pieds ... Javais jeté un regard apeuré en direction de Alec, celui-ci avait courus en dehors de la maison, pendant que je suivais celui-ci. Tout le monde c'était réuni au même endroit, puis à peine une minute plus tard, ce fut plusieurs sifflements stridents qui virent nous percer les tympans, le sol trembla à nouveau et des maisons explosèrent. A nouveau ce fut le chaos, j'avais l'impression de revivre l'arrivée des rôdeurs, sauf que cette fois-ci, des bombes tombaient du ciel pour anéantir le camp et ses alentours. A nouveau je pus entendre des hurlements, à nouveau je pus voir des personnes courir, le camp prenait feu petit à petit et Alec fut plus rapide que moi pour réagir, celui-ci me pris la main pour fuir à travers les bois. Choqué, je courais derrière Alec comme une automate, ce matin encore tout était tellement calme ... J'avais prévu d'aller pêcher avec un groupe, seulement je pouvais mettre une croix dessus, cette vie paisible que j'avais trouvé dans ce camp venait de prendre fin.

Heureusement que Alec avaient été présent, il m'avait ramené à la réalité, ont avaient fuit ensemble, puis ont avaient passé nos premières nuits en dehors du camp ensemble. Je cherché à me secouer, mais tout avait tellement été rapide, j'avais pris mes habitudes dans ce camp, à présent, je devais tout recommencer, mais comme je le disais, Alec était bien présent, et quelque chose nous unissait. Traversant des villages abandonnés, tout deux ont finit par se retrouver dans une forêt qui avait aussi souffert des bombes. Alors comme ça, il n'y avait pas eu que l'angels camp qui avait été touché ... Mais qu'est ce qui avait bien se passer ? C'était vraiment à se poser des questions, à croire qu'il y avait vraiment une main puissante pour anéantir toute vie sur terre. Alors que j'étais en train de marcher dans les bois avec Alec, j'aperçus des cratères, les arbres étaient pratiquement brûlés, tout dans cette forêt était pratiquement mort, c'était à donner des frissons. Puis voilà que j'entends des bruits, des rires plus exactement ... Qui est-ce qui pourraient bien trouver cette situation amusante ? Me retournant vers Alec, je prends doucement la parole.

-Il y a quelque chose qui ne va pas ici ...

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Alec & Alicia

« We need, at least, one friend who understands what we do not say. »

Quinze jours plus tôt.
S'éveillant après avoir dormi du repos du juste, Alec s'étira de tous ses membres. Une nouvelle journée l'attendait, et il avait hâte de découvrir ce que celle-ci lui réservait comme surprise. En effet, Alec s'occupait de divers boulots - gestion des stocks de nourriture, jardinage, tour de garde et expéditions de survie, ainsi que divers petits boulots touchant à la mécanique - et il était tellement crevé le soir qu'il ne se voyait pas s'endormir et qu'il voyait encore moins les nuits défilées tant il en avait besoin et qu'elles étaient réparatrices. Loin de s'en plaindre, Alec aimait cette vie et le rôle important qu'il occupait à l'Angels Camp. Il faisait maintenant partie des personnes de confiance vers qui on se tournait lorsqu'on avait un problème ou un service à demander. Après des années à vivre dans la solitude et l'indifférence, il avait enfin trouvé sa place, il avait enfin trouvé la paix. L'ex-militaire partageait désormais ses matins avec Alicia, ses journées avec les autres survivants dans une ambiance agréable proche du paradis, avant de retrouver son chez soi le soir en compagnie de la belle brune, ou de manger chez des amis, à moins que ce ne soit lui qui invite. Bref, à l'intérieur de l'Angels Camp, c'était comme si l'apocalypse n'existait tout simplement pas. Qui eut cru que ce serait en plein désespoir qu'Alec trouverait enfin la sérénité et un sens à sa vie ? C'était complètement irréaliste ! Et ça allait aussi finir par s'arrêter, pas plus tard que ce matin. Le monde est imparfait, les utopies ne durent jamais. Il fallait déjà se réjouir d'avoir eu la chance de les avoir connues. Habillé en treillis, Alec prenait son petit-déjeuner avec Alicia, parlant de leur emploi du temps respectif lorsqu'un sifflement dans le ciel fit lever les yeux de l'ex-Navy SEALs. Ne connaissant que trop bien ce son, priant pour qu'il se trompe, il accourut dehors pour se rendre compte que son angoisse était fondée. Apercevant un avion qui volait haut, son regard fut rapidement happé par la bombe qui se dirigeait droit sur l'Angels Camp. D'autres, survivants étaient sortis, cherchant à comprendre d'où provenait ce bruit et qu'il signifiait pour eux. Alec fut le premier à répondre à leurs questions. « BOMBES !!! NE RESTEZ PAS LÀ !!! » hurla-t-il pour faire réagir tous ceux qui continuaient de regarder en l'air. Alec voulut ensuite aider un maximum de personne, mais il était complètement désarmé et surtout, il fut projeté en arrière à l'impact de la première bombe qui toucha le sol. Les oreilles sifflantes, complètement sonné, ce fut son instinct de survie qui prit le dessus. Alec retourna chercher une arme dans la maison, puis il attrapa Alicia par le bras, la mettant à l'abri pour la faire sortir de sa torpeur. S'il devait sauver une seule personne de ce camp, son choix était déjà fait. Il était même prêt à sacrifier sa vie pour la belle-brune, elle le méritait amplement après tout ce qu'elle avait fait pour lui. Néanmoins, il n'eut pas besoin d'en arriver là car ils parvinrent à sortir du camp tous les deux, fuyant l'endroit qui était visiblement visé.

Maintenant.
Deux semaines qu'Alec et Alicia parcouraient les environs. Depuis la destruction de leur camp et pour éviter les zombies qui avaient été attiré par le bruit des explosions, le duo ne cessait de se déplacer, réapprenant à vivre au jour le jour en dehors de leur paradis. La transition avait été brutale, mais Alec était solide comme un roc et il était déterminé à prendre les rênes de cette nouvelle aventure pour que son ex-colocataire puisse entièrement se reposer sur lui. Bien qu'elle ait été agent du FBI, Alec en avait vu bien plus qu'elle de toute sa vie, suffisamment pour devenir le pilier de leur duo, d'autant qu'Alicia semblait vraiment souffrir intérieurement de ce qui était arrivé. Devenu protecteur envers elle, l'ex-militaire était inquiet pour son amie. Il ne voulait surtout pas qu'elle perde cette joie de vivre et cette fraicheur qui lui faisaient tant de bien. Alicia était un rayon de soleil et elle devait le rester, coute que coute. Alec s'occupait donc de presque tout, espérant par là lui enlever le maximum de tracas possible. Mais en choisissant cette route plutôt qu'une autre, le hasard avait décidé de ne pas l'aider à prendre soin de la jolie brune.

Regardant le sol et les environs, ceux-ci avaient visiblement souffert d'un bombardement tel que l'Angels Camp en avait connu un lui-aussi. Mais pourquoi s'en prendre spécifiquement à cet endroit de la forêt ? Plus bizarre encore, des bruits de pas s'élevèrent, avant qu'un rire sinistre ne se fasse entendre. Autant dire qu'entre le paysage et l'ambiance, Alec comprit directement ce que devait ressentir un personnage de film d'horreur. « Il y a quelque chose qui ne va pas ici... » Non, ça c'était sûr et certain. « Non, et je n'aime pas ça du tout. » confirma Alec en s'armant de son arc et d'une flèche. Observant les rôdeurs à moitié empalés sur des arbres, il était évident qu'un type complètement dingue s'amusait à fiche la trouille aux survivants qui passaient par là. Mais dans quel but ? Était-ce un piège ? Sur ses gardes, Alec se mit à avancer sans faire de bruit, en mode défensif. C'est alors qu'il aperçut quelqu'un plus loin. Il s'arrêta pour le regarder de plus près, mais comprend que ce n'est pas ce survivant-là qui s'esclaffe comme un décérébré. Peut-être son complice ? Ou peut-être pas. Alec fait signe à Alicia de rester derrière lui pendant qu'il s'approche de l'inconnu. Il s'arrête ensuite à environ cinq mètres de lui et le vise. « Eh ! Toi-là ! Pose ce couteau doucement et tourne-toi vers moi. » C'est alors que le rire reprend, comme si la situation était amusante, mais surtout comme une menace qui plane. Le type en question, lui, s'il a entendu le rire, ne semble pas aussi désarçonné qu'eux. En revanche, il obéit docilement et se tourne vers eux tout en laissant son couteau à terre. Son visage est fendu d'une balafre, mais ce qui frappe surtout Alec, c'est son regard où l'on peut y lire à la fois sa fatigue et sa dangerosité. « OK, maintenant dis-moi si tu es seul et surtout... qu'est-ce qui se passe ici ? Tu connais le mec qui se marre depuis tout à l'heure ? » demanda l'ex-militaire sans ciller ni se laisser impressionner. Après tout, il avait déjà vu pire à l'armée et... ailleurs.

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Madness in the wood

Une balade dans les bois, entends tu le fou ?

Quand ton monde s'écroule, il te reste deux chois, ne rien faire et rester ... Puis finir par dépérir, ou finir par se bouger, avancer et aller de l'avant pour construire quelque chose de nouveau. Avec l'aide de Alec, j'avais choisi cette seconde option. Certes au début il avait du me traîner dans les bois, j'étais tellement hébété, paralysé par la chagrin et la colère, que je n'arrivais même plus à réagir. Heureusement que Alec était présent, il m'avait en quelque sorte, je dirais même qu'il m'avait sauvé la vie. Un lien très fort venait de se former entre l'homme et moi. Ont avaient tout deux parcourus les bois pendant plusieurs jours, puis voilà qu'ont se retrouvaient en plein milieu de la forêt, celle-ci ayant sans doute souffert des bombes. Les arbres étaient à moitié brûlés, le sol était noir, on pouvait aussi sentir l'odeur du brûler ... La nature avait été complètement ravagé par les bombes. M'accrochant à Alec, j'entendis des bruits étranges, de suite j'en fis pars à l'homme auprès de moi, visiblement lui aussi n'était pas rassuré d'être en ces lieux. En voyant le blond préparer son arc, j'en fis de même avec mes deux poignards, prête à me battre en cas de danger. Suivant Alec, je reconnu ses aptitudes à rester calme et sur la défensif en cas d'attaque, j'avais aussi appris à me montrer discrète grâce au FBI, on pouvait dire qu'ont faisaient la paire. Voyant un homme surgir, de suite Alec pris les choses en main, lui ordonnant de lâcher son couteau ... Puis à nouveau un rire se fit entendre,, cet abrutis allait se faire entendre par les rôdeurs! l'homme écouta Alec, celui-ci ne cherchant pas les ennuis ... Du moins je l'espère. Qui était cette personne qui été en train de se fendre la poire ? Tout en restant méfiant, l'homme à la balafre pris la parole.

-Je sais juste que ce type prends plaisir à tuer, il est complètement cinglé ...

-D'où tu viens ?

Repris-je.

-Des bois, mon groupe est mort sur les bombes et vous ?

Je ne lui répondis pas, préférant me préparer à une éventuelle attaque, les rires de l'homme était bien loin de me rassurer. Un cinglé était en train de rôder en forêt ...

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Alec & Alicia

« We need, at least, one friend who understands what we do not say. »

Une fois que l'homme qui venait de surgir posa son couteau en guise de bonne foi, ou par peur de se faire tuer de sang-froid par un Alec totalement indifférent au fait de donner la mort, ce fut le tour d'Alicia d'agir. Celle-ci inspirait davantage confiance que l'ex-militaire - ce qui n'était guère étonnant - dont le regard comme la posture ne dégageait absolument aucune chaleur bienveillante. Au premier faux pas, il tirait. Attentif à la conversation entre sa compagne de voyage et l'étranger, le quarantenaire n'en était pas moins concentré sur tout ce qui les entourait. Tel un ressort compressé au maximum, il était fin prêt à réagir au quart de tour. Ainsi, l'homme qui ricanait et dont le rire effrayant était transporté par le vent serait une sorte de psychopathe. Possible en effet, mais il était troublant de tomber sur cet inconnu au même endroit, au même moment. Parce que franchement, quelle était le pourcentage de "chance" qu'Alec et Alicia tombent à la fois sur un étranger et un taré qui ne se connaitraient pas ? L'ex-mercenaire n'était pas convaincu par les paroles de l'homme. Alicia ne semblait pas l'être particulièrement non plus, si l'on considérait qu'elle ne lui répondit pas non plus, s'attendant plutôt à se faire prendre par surprise. Que cette situation soit un coup fourré, on ne ferait pas plus suspect. « Très bien. Si tu dis vrai, quand tu te réveilleras, tu dégageras d'ici le plus vite possible. Mais si on te recroise sur notre chemin, je te bute direct. » le prévint-il. Et avant que l'homme n'ait le temps de comprendre ce qu'il entendait par "quand tu te réveilleras" ou qu'il proteste, Alec l'assomma d'un puissant coup de pied en pleine figure. Il le tira ensuite contre les restes noircis d'un arbre et lui laissa son couteau pour se défendre à son réveil, si aucun mort-vivant ne lui arrache ses tripes d'ici-là. « Et maintenant, allons régler son compte à ce connard. On verra s'il a encore envie de rire avec un ka-bar qui lui sépare les deux hémisphères du cerveau. » Sur ces mots, Alec reprit la marche tout en se servant de son ouïe pour tenter de déceler vers quel côté se tourner en premier. Il chercha ensuite des pas ou des traces susceptibles de l'aider dans sa traque puis, en en repérant qui menaient vers le nord-est, l'ex-militaire se dirigea silencieusement dans cette direction. Les rires continuaient de se faire entendre par intermittence, mais ce n'était pas ça qui allait arrêter le blond. Au contraire, la chasse humaine était toute sa vie, au point qu'on pouvait affirmer que c'était gravé dans sa chair et dans son sang. Concentré, Alec sentait le Navy SEALs, le mercenaire et le chasseur de prime remonter à la surface, tous les trois à la fois. Il devenait ainsi un prédateur qui n'avait soif que de trouver sa proie et de la dominer, d'avoir le pouvoir et le droit de vie et de mort sur elle.

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Une balade dans les bois, entends tu le fou ?

Je n'avais pas confiance en cet homme, de plus, entendre les rires de cette autre personne, avait le don de me stresser. Avec tout ce qui venait de se passer, les bombes par exemple, j'étais pas mal sur les nerfs, alors je m'en remettais beaucoup à Alec. De plus, j'avais la lame facile ... Il était toujours préférable de ne pas m'avoir pour ennemie, évidemment ça ne se voyait pas, merci à ma formation d'agent du FBI. Me reculant pour laisser place à Alec, celui-ci revint vers l'homme, le menaçant avant de l'assommer. De mon côté, j'avais envie d'afficher un sourire en coin, Alec était vraiment le genre d'homme qui savait se faire respecter ... Bref ... Ce n'était pas le moment de baver sur mon compagnon de route, il y avait un cinglé dans les bois, et j'espérais de tout mon coeur que ce n'était pas un piège. J'aurais bien pris le couteau de l'homme, mais Alec lui avait laissé ... Une légère moue au visage, je fini tout de même par suivre celui-ci, tout en restant attentif au moindre bruit. Oui il y avait les rires de cet idiot heureux, mais on devait aussi se méfier des autres bruits, comme ceux des rôdeurs par exemple. Avec Alec, ont se dirigeaient en direction des rires, on pouvait appeler ça, une véritable chasse à l'homme. J'avais toujours mon arme en main, suivant Alec de très près. Alec était concentré, un véritable caméléon, oui il y avait sans doute sa condition d'ex militaire, mais en regardant davantage celui-ci, je pouvais ressentir autre chose ... C'est un nouveau rire qui réussi à me sortir de mes pensées, le rire était proche, je mettais retourné prête à tirer, il était derrière nous.

-Ce c*nnard joue avec nos nerfs!

Dis-je grognon. Cette fois-ci je pris les devants, peut-être même un peu trop ... J'aperçus une silhouette furtif, un rire s'échappant avec des bruits de course, cette fois-ci je n'allais pas le laisser s'échapper.

-Alec par la!

Courant le plus rapidement possible, poursuivant cette silhouette, je déboulais à nouveau dans une clairière, c'est la que je me rendis compte que j'avais tourné en rond. Prenant une profonde inspiration, je serrais des dents. Comment avait-il fait pour s'évaporer ?

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Alec & Alicia

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L'homme qu'il venait d'assommer leur avait donné un élément intéressant. Selon ses dires, et Alec n'avait pas flairer d'embrouille donc il avait tendance à le croire, le malade qui riait comme un dément était seul. En soi, c'était déjà une bonne nouvelle. A deux contre ce dingue, ils avaient plus de chance pour le trouver et l'arrêter en mettant leurs capacités en commun. Même si, sans vouloir être méchant, Alec savait qu'il pouvait parfaitement s'en sortir seul. Traquer des gens pour les tuer, c'était un peu l'essence de ses anciens métiers. Et lorsqu'il les avait, il lui était déjà arrivé de tomber sur des fous qui ne se laissaient pas faire, donc cette situation n'était pas inédite pour lui. A la limite, ce qui pouvait l'être, c'était que cette fois-ci on le prenait pour une proie et pas simplement à contrer le prédateur qu'il était. Mais peu importe, l'issue de cette étrange rencontre ne serait différente de ce qu'il avait l'habitude de faire. Il allait trouver ce malade, l'égorger comme un animal avant de le vider de son sang et de lui faire les poches. Agenouillé à la recherche de traces, l'ex-militaire commençait à remonter la piste de l'homme lorsque le rire se fit entendre une nouvelle fois. « Ce c*nnard joue avec nos nerfs ! » fit Alicia, visiblement très mal à l'aise par cette situation. Il faut dire que l'épisode des bombes qui avaient détruites l'Angels Camp l'avait déjà bien secouée, alors tomber sur un psychopathe la rendait encore plus nerveuse. Alec sentait bien qu'elle n'était plus la même depuis l'attaque, mais il se promettait d'être là jusqu'à ce que les choses aillent mieux, si toutefois on pouvait attendre du mieux dans ce monde. En tout cas, il ne l'abandonnerait pas, elle pouvait en être sûre, et il porterait ses doutes et ses fragilités jusqu'à ce que le traumatisme de l'attaque commence à cicatriser. Il pourrait même l'aider à le faire. Après tout, il connaissait le processus... Les traumatismes, ce n'était pas ça qui avaient manqué dans sa vie. « Alec par la ! » s'exclama-t-elle soudainement. Sans réfléchir et lui faisant confiance, Alec la suivit lorsqu'elle se mit à courir après une silhouette. Mais au bout d'à peine cinq cent mètres, l'ombre avait disparu aussi vite qu'elle était apparue. Ce chien jouait vraiment avec eux, et à bien y réfléchir, il était sûrement plutôt une araignée en train de tisser sa toile autour d'eux. En lui courant après sans réfléchir, il les avait probablement amené à l'endroit exact où il le souhaitait. « Ne bouge plus. » souffla simplement Alec à la belle brune. Arc en main, flèche prête à être lancée, le militaire mit tous ses sens en alerte pour éviter un éventuel danger, et trouver où était le malade. Ce dernier les observait, et il ne devait pas être loin. Quand soudain... « ATTENTION ! » cria Alec en plongeant sur le côté, poussant Alicia avec lui et la protégeant en mettant au-dessus d'elle, son corps en bouclier humain. Ce cinglé avait érigé des pièges et venait d'en déclencher un pour les tuer, ou les blesser pour pouvoir les torturer après ? Difficile à dire mais ça n'avait guère d'importance, ils l'avaient éviter. Se relevant prudemment, il s'inquiéta d'abord pour Alicia sans pour autant oublier le danger. « Ça va ? » demanda-t-il, parlant davantage de sa santé mentale que physique. Alec décida ensuite de revenir sur leurs pas pour contourner le danger. Alicia sur ses talons, il avança doucement pour repérer d'autres pièges éventuels. Il en détecta certains, les montrant à sa compagne de voyage pour qu'elle les passe sans difficulté. Mais à ce rythme-là, ils n'étaient pas prêt de mettre la main sur eux. Alec eut alors une idée. Il se tourna vers la trentenaire. « Je ne pense pas que tu vas aimer mon plan, alors je vais te poser une question : est-ce que tu as confiance en moi ? » Entre les bombes et cette tentative de meurtre, pas sûr effectivement que la jolie brune accepte de servir d'appât dans son plan. Mais à vrai dire, c'était la solution la plus rapide qu'il avait pour mettre la main sur ce taré et lui ôter toute envie de rire. Sur ce coup-là, il fallait qu'il agisse en solo, mêlant ses capacités de mercenaires à celles de chasseur de primes.

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Une balade dans les bois, entends tu le fou ?

Il n'allait pas jouer avec mes nerfs longtemps le coco, car j'avais des grosses envies de meurtre la. Après la destruction de l'Angel Camp, j'avais comme pris un coup sur la tête, je pouvais aussi bien devenir triste, lasse ou complètement enragé et d'humeur massacrante. Alors que l'autre idiot venait de se montrer, j'avais de suite prévenu Alec avant de poursuivre celui-ci, déboulant dans une clairière, personne, à croire que je devenais folle et que tout été dans ma tête. Lorsque Alec me rejoignit, j'étais à l'affût du moindre mouvement et du moindre bruit, alors que j'allais faire un pas de plus, celui-ci me dit de ne plus bouger, ce que je fis aussitôt. Je pouvais voir que Alec avait de l'entraînement, il s'y connaissait sur le terrain, alors j'avais confiance en lui. Puis tout bouscula très rapidement, un hurlement de Alec et je me retrouvais au sol, avec le soldat pour bouclier humain, pour le coup, je n'allais pas me plaindre de la tournure de cette situation. Hébété, je croisais son regard, celui-ci m'aidant à me relever, tout en me demandant si j'allais bien, encore sonné, je me contentais de hocher de la tête, ne quittant pas celui-ci des yeux, avant de secouer la tête, pour me remettre les idées en place. Je partais rapidement dans mes pensées, et vue le danger qui était en train de rôder, ce n'était pas le moment de s'évader. Suivant Alec, j'aperçus des pièges dans la clairière, à présent je pouvais voir ou ce dingue voulait en venir ... Nous attraper ... Pourquoi pas nous torturer et nous manger ? Bien oui, ça pouvait être sa façon de gagner son casse croûte et c'était ... Ecoeurant. La personne devait vraiment avoir quelque chose au plafond, car si c'était vraiment pour manger, c'était du cannibalisme ... Bon, en ces temps, disons que plus rien n'arrivait à m'étonner, bref, si il voulait jouer à ce jeu, dans ce cas la, c'était moi qui allé le bouffer! oui, comme je le disais si bien, je dois perdre la tête quelque part. Alec me montré les pièges et j'hochais la tête.

-Oui ... Peut-être qu'il se nourrit comme ça ... J'avoue que j'en serais pas étonné

Puis Alec se stoppa avant de reprendre la parole, ce qui me fit arquer un sourcil. Si j'avais confiance en lui ? J'avais une envie folle de capturer ses lèvres, mais c'était loin d'être le moment, alors je croisais son regard, lui affirmant qu'il m'avait déjà sauvé plusieurs fois, et que oui, j'avais toute confiance en lui.

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Alec & Alicia

« We need, at least, one friend who understands what we do not say. »

L'attaque esquivée et la frayeur passée, Alec décida qu'il allait très vite mettre fin à l'existence inutile de ce taré avant qu'il n'arrive à blesser Alicia. Car s'il se moquait bien de ce qui pouvait lui arriver, en revanche il était un véritable pit-bull pour tout ce qui concernait sa brune. Le premier qui attentait à sa vie ou qui venait l’enquiquiner d'une manière ou d'une autre, Alec était là pour lui faire passer l'envie d'être un con, ou pour lui faire passer l'armer à gauche, selon son humeur du jour et la gravité du problème. Or là, clairement, le militaire avait fait son choix. Ce psychopathe ne méritait pas de vivre, et il allait l'achever vite fait bien fait. Qu'il soit fou soit une chose, personne ne le choisissait. En revanche on était tous maître de ses décisions et buter des gens lâchement et sans raison, c'était tout simplement inacceptable. Ses neurones et ses synapses se branchèrent ainsi sur ses connaissances et son expérience de la stratégie militaire. S'il avait déjà traqué des mecs aussi dangereux que lui, ce n'était pas pour se rater sur un cinglé qui courrait probablement nu dans les bois en activant des pièges et en ricanant comme le diable. Mais avant de mettre son idée en marche, il avait besoin de s'assurer qu'Alicia allait bien, et surtout qu'elle avait suffisamment confiance en lui pour accepter qu'il s'éloigne d'elle. « Oui... Peut-être qu'il se nourrit comme ça... J'avoue que j'en serais pas étonnée. » confia-t-elle tout en faisant allusion au fait que le fou à lier en question était probablement cannibale. « Alors je me ferai un devoir de lui faire avaler ses propres tripes. » promit sinistrement Alec, concentré sur la situation et préparant déjà son arc. Ayant ensuite l'aval de la jolie brune qui lui fit comprendre d'un regard et d'un hochement de tête qu'elle lui faisait confiance, le militaire eut une hésitation. En principe il ne faisait jamais d'erreur tactique, mais face à un dingue on était jamais assez prudent. Et puis surtout, il ne supportait pas l'idée d'utiliser Alicia comme appât. « OK, alors avance dans cette direction en faisant bien attention où tu marches. Pendant que ce malade sera concentré sur toi, je vais le pister. Et s'il me cherche, alors tant mieux. » Mais une chose était sûre, le mec ne pourrait pas les avoir à l’œil tous les deux et il y avait fort à parier qu'il aurait au plus facile. Après une dernière hésitation, observant sa belle brune et lui frôlant la main à la fois pour la rassurer et à la fois pour se donner du courage, Alec tourna les talons et disparut. Habitué à se camoufler, il ne mit pas longtemps à trouver de quoi se fondre dans le décor. Puis, tout en gardant un œil sur Alicia, le militaire se mit à traquer sa proie. Il remonta silencieusement et rapidement les traces, jusqu'à tomber sur un homme qui se planquait derrière un gros arbre mort avec des buissons calcinés tout autour. L'endroit parfait pour voir sans être vu. Et comme il l'avait supposé, ce cinglé observait Alicia tout en grommelant qu'il en manquait un et en se demandant où il pouvait être là. « Je suis juste derrière toi. » répondit Alec en sortant de sa propre cachette, arc bandé et tirant sur l'homme avant même qu'il ne puisse réagir. Il s'approcha ensuite tranquillement de lui, rangeant son arc et s'armant de son K-Bar. « Alicia, par ici ! » l'appela-t-il tout en posant la lame contre la carotide de l'homme. « Tu veux lui poser des questions ou je l'achève tout de suite ? » lui demanda-t-il, tel Skurge qui serait au service d'Amora l'enchanteresse. A moins que ce ne soit parce qu'il ne se faisait pas confiance dès lors qu'il s'agissait de faire preuve d'humanité, et qu'il préférait donc s'en référer à l'ex-agent du FBI.

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Une balade dans les bois, entends tu le fou ?

Qui que soit ce malade, il avait besoin qu'on lui remette les idées en place. Je n'étais pas du genre à y aller dans la dentelle, surtout qu'il m'avait bien énervé cet imbécile heureux. J'étais passé par plusieurs phases, oui je l'admettais parfaitement, limite on pouvait être plusieurs dans ma tête, que j'en aurais rien à foutre. Puis comme on dit "c'est l'union qui fait la force", alors pourquoi pas dans ma caboche ? Bref ... J'étais passé de la Alicia petite peste, celle qui pouvait faire toute les c*nneries possibles, voir inimaginables! à la Alicia qui choisi de rentrer dans les forces de l'ordre, ça avait bien fait rire ma famille, mais j'y étais arrivé. Lorsque l'apocalypse est arrivé, disons que j'ai dévié de façon assez psychopathe. Je sais me défendre et si quelqu'un vient m'embêter, je trouvais rapidement le moyen de lui faire regretter, faire souffrir avant de tuer, tel un chat qui joue avec sa proie, avant de la dévorer. A l'Angel camp j'étais devenu plus sage, bien sur j'avais toujours des envies de tuer, mais pas des humains, non, des rôdeurs! et j'avais pus m'en donner à coeur joie, vue que je faisais parti de ceux qui protégé le camp. Puis il y a eu les bombes ... J'avais comme fondu dans une sorte de dépression, heureusement Alec m'avait aidé et à cet instant présent, je redevenais la Alicia du début de l'apocalypse, sauf que cette fois-ci, j'avais un compagnon de route (avec un magnifique arrière-train, très agréable à regarder, bien oui je reste une femme avec des envies). Pour en revenir à ce malade, Alec fini par se stopper, croisant mon regard et me demandant si j'avais confiance en lui. Arquant un sourcil, j'aurais pus avoir plusieurs mode de réponse, comme l'embrasser, l'embrasser ou l'embrasser ... Seulement j'avais choisi de rester sage et d'hocher la tête. A ma suggestion que l'homme était sans doute cannibale, ce que répondit Alec me fit sourire ... D'accord, ce qu'il vient de me dire est affreux, mais ça me plaisait, n'allait pas chercher plus loin. Revenons au plan de celui-ci ... Hum ... Je devais carrément me jeter dans la gueule du loup ... Bon ... Il avait intérêt à ne pas rater son coup, après quand on regarde Alec, on ne peut s'empêcher de lui faire confiance, du moins c'était mon cas, il avait quelque chose d'unique, quelque chose qui faisait, que j'avais envie de lui dire "amen" pour tout. Écoutant celui-ci, je marchais à découvert, pendant que Alec faisait le tour en toute discrétion, se fondant dans la nature. A la limite je pourrais danser la zumba, tant qu'à être cinglé, autant l'être jusqu'au bout, mais à la place, je fini par jouer le jeu, de la pauvre fille qui sait pas ou aller ... (Hum que c'est triste). Pauvre petite elle est perdue, la proie parfaite, je devais avoir un côté masochiste vraiment, j'allais vraiment me remettre en question, j'étais vraiment pas nette comme femme. Puis entendant Alec m'appeler, j'eu un sourire, avant de courir dans sa direction. Me rapprochant de Alec, celui-ci avait son couteau proche de la carotide de l'autre fou, et à nouveau, j'eu un grand sourire.

-Ouahou! c'est ce qu'on peut nommer, le chasseur chassé

Dis-je en me rapprochant de l'homme, sortant mon couteau de chasse.

-Je l'aurais cru plus grand ... En tout cas moi! j'ai bien envie de jouer un peu et toi Alec ?

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Alec & Alicia

« We need, at least, one friend who understands what we do not say. »

Ça faisait un petit moment que le militaire n'avait pas tiré sur autre chose qu'un zombie. Et à vrai dire, ça avait quelque chose de très jouissif, même pour lui dont les émotions étaient aux abonnées absentes depuis déjà des décennies. En même temps il avait pu, l'espace de quelques instants, retrouver la joie de l'adrénaline de ses années de mercenariat. Peut-être avait-il un côté sociopathe dont il ignorait l'existence... Quoi qu'il en soit, s'approchant de sa proie, Alec ne put s'empêcher d'afficher un air sadique. Il appela ensuite Alicia pour qu'elle le rejoigne et se mit à jouer avec la flèche fichée dans l'épaule de l'homme. Bah quoi ? Depuis que la Constitution était tombée avec l'ordre social, on ne pouvait pas appeler ça de la torture, si ? Enfin bref, se ressaisissant à l'arrivée de son ex-colocataire, Alec avait lâché la flèche pour menacer d'égorgement ce sadique - même si, pour le coup, il était difficile de dire qui était le plus dangereux entre eux. « Ouahou ! C'est ce qu'on peut nommer le chasseur chassé. » s'exclama la belle brune, satisfaite de cette prise et se délectant de ce moment. De toute évidence, elle-aussi possédait sa part d'ombre vu son sourire assassin. Alec et Alicia devraient songer à changer de nom et à se faire appeler Bonnie & Clyde. « Je l'aurais cru plus grand... En tout cas, moi, j'ai bien envie de jouer un peu. Et toi Alec ? » l'interrogea-t-elle en sortant son couteau à son tour et en se penchant sur le fou. « Oui, quand on tombe sur quelqu'un de menaçant, on a souvent tendance à l'imaginer plus flippant qu'il ne l'est réellement. J'imagine aussi que c'est pour ça qu'il ne se montrait pas. Sinon, il aurait clairement eu moins de crédibilité. » constata Alec comme si cette conversation et cette situation étaient on ne peut plus banales. Dans une autre vie, ils auraient fait de parfaits criminels, quoique pour Alec c'était déjà un peu le cas vu qu'il avait été mercenaires et que chasseur de primes n'était pas non plus le genre de boulot qui était hyper légal. Du moins le statut l'était, les méthodes beaucoup moins. « Tu comptes lui faire quoi ? » demanda-t-il finalement avec indifférence, se moquant du sort de cet homme qui n'avait plus toute sa tête et de ce que pourrait lui infliger Alicia.

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Madness in the wood

Une balade dans les bois, entends tu le fou ?

Si au début j'avais été plus qu'en colère à cause de ce malade, à présent je m'amusais comme une folle. Mais qui était le plus malade des deux en faite ? Cet homme ou moi ? Hum, j'aurais le temps de me poser la question plus tard, Alec venait de capturer celui qui m'avait fait grincer des dents, alors je m'empressais de le rejoindre, pour "rencontrer" cet étranger. Arrivé auprès d'Alec, je ne pus m'empêcher de plaisanter tout en affichant un immense sourire. Bizarre, je l'aurais vue plus grand ce gars, d'ailleurs je partagé cette remarque avec Alec qui me répondit. Aux paroles de mon compagnon, j'explosais de rire avant d'en rajouter une couche.

-Ah oui la côté crédibilité c'est foutu ...

Je regardais de plus près la tête de l'homme, celui-ci avait arrêté de rire, heureusement pour lui, sinon je l'aurais de suite égorger ... Non, pas heureusement car ce qui l'attendait risqué d'être bien pire que la mort. Bien quoi ? C'est pas comme ci dans ce monde j'allais être arrêté par le FBI ... Puis comment allait réagir Alec ? C'est vrai après tout, il ne connaissait pas ce côté assez ... Barbare en moi ... Puis finalement, aux paroles de Alec, je repris confiance en moi, tant pis si il n'appréciait pas, moi, j'avais besoin de m'amuser! et surtout de faire payer à ce type ce qu'il avait faillit nous réserver.

-Hum je ne sais pas trop ... Au début je me disais lui couper la langue, parce que vraiment, son rire était affreux mais maintenant qu'il ne rigole plus ... D'ailleurs il ne parle même pas ... Hum ... On peut jouer au Blackjack ? Le blackjack de la muerte ... Il manque juste des cartes et un autre affreux comme lui ...

Dis-je avec un sourire en coin imaginant déjà la scène, mais réfléchissant aussi à comment trouver des cartes, ce qui était assez illogique ... Parfois il y avait quelque chose qui ne tourné vraiment pas rond dans ma tête ... C'était sans doute de famille.

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Alec & Alicia

« We need, at least, one friend who understands what we do not say. »

Désabusé qu’importe la situation, Alec commentait la situation comme si tout ce qu’ils vivaient et tout ce qu’il venait de faire étaient on ne peut plus normal. Quoique, lorsqu’on connaissait son passif, on se disait que, oui, pour lui c’était le cas. Ainsi, après avoir neutralisé l’homme au rire sadique, force fut de constater qu’il n’avait physiquement rien de menaçant. C’était même carrément le contraire. Petit, dégarni, ossature moyenne, il n’était pas le genre de personne devant laquelle on se sentirait menacée si on tombait dessus par hasard. Néanmoins, la dangerosité d’une personne ne dépendait évidemment pas de ça. Ou du moins pas que de ça. Le mental jouait énormément, et cet homme devait être aussi instable que son jeu pervers le laissait supposer, ça se lisait dans son regard. Malheureusement pour lui, Alec était bien trop habitué à ce genre de rencontre pour se sentir surpris, mal à l’aise, haineux ou compatissant. Il se sentait juste indifférent, laissant à Alicia le plaisir de s’occuper de leur nouvel ami. Après tout, c’était elle qui en était la plus agacée et, apparemment, elle avait besoin de se défouler sur quelqu’un pour extérioriser sa frustration des dernières semaines. Si ça pouvait l’aider à aller mieux, Alec comptait bien le lui servir sur un plateau d’argent. « Ah oui ! Là, côté crédibilité c'est foutu... » renchérit-elle en explosant de rire aux explications du soldat. Puis celle-ci observa le fou enfin capturé et sembla se perdre dans ses pensées. Que pouvait-elle être en train de s’imaginer ? Mystère. La lame du couteau toujours posée sur la jugulaire de l’homme, Alec finit par lui demander ce qu’elle comptait en faire. Pas que son sort l’intéresse spécialement, simplement il voulait connaître ses projets pour évaluer au mieux la situation. « Hum, je ne sais pas trop... Au début je me disais lui couper la langue, parce que vraiment, son rire était affreux. Mais maintenant qu'il ne rigole plus... D'ailleurs il ne parle même pas... Hum... On peut jouer au blackjack ? Le blackjack de la muerte... Il manque juste des cartes et un autre affreux comme lui... » Alec avait déjà entendu parler de ce fameux blackjack. Mais de sa longue et douloureuse vie, il n’y avait jamais assisté. Quand au fait qu’Alicia propose ce genre de chose avec des étoiles dans les yeux, ça ne choqua étrangement pas le soldat. Peut-être à cause de son côté sombre ou de son passé, mais plus rien ne semblait le surprendre. A moins qu’il n’ait déjà compris inconsciemment que son ancienne colocataire possède un côté obscur comme lui ? Peut-être était-ce pour ça qu’ils s’entendaient si bien… Quoi qu’il en soit, Alec lui répondit très sérieusement, aussi sérieusement qu’était la proposition de la belle brune. « J’aime beaucoup l’idée, vraiment. Et franchement, je voudrais te faire plaisir. Mais je n’ai aucune envie de trainer cette raclure sur des kilomètres jusqu’à trouver un autre naze de son acabit. Sans compter que même si ce s’est facile d’en trouver un, on n’aurait quand même pas les cartes. » fit-il remarquer tout en observant distraitement le fou qui ne mouftait plus sous la pression de la lame glacée contre son cou. « Après, si c’est vraiment ce que tu veux, on peut le faire mais il faudra fabriquer les cartes soi-même et ça demandera un peu de temps. » ajouta-t-il, soucieux de satisfaire les lubies de sa compagne de route, aussi glauques soient-elles. Car au final, qu’elle soit folle ou non, la jolie brune restait Alicia et il aimait qui elle était, avec son côté lumineux et sa face cachée.

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Madness in the wood

Une balade dans les bois, entends tu le fou ?

Je m'amusais comme une folle! sans doute l'étais-je devenu ? Il faut dire que j'ai toujours eu un esprit assez dérangé. Bien oui, vouloir devenir agent du FBI, alors qu'on déteste les ordres, il faut vraiment être tordu. La formation d'agent aurait pus être une immense corvée, bien pour moi, ça avait été la colonie de vacance! bon d'accord, il y avait eu des moments difficiles, mais c'était toujours ainsi, rien ne peut rester rose bien longtemps. Puis j'étais devenu agent et il y avait eu les premières personnes que j'avais tué ... A l'aide d'un psychologue, j'avais réussi à garder le contrôle de moi-même, car il y avait des agents qui venaient souvent à craquer, ça n'avait pas été mon cas. Maintenant c'était "l'apocalypse", tout les jours je faisais face à la mort, tout les jours j'étais confronté à des ... C'était du délire ... Après des années à vivre parmi les morts vivants, sans oublier l'angel camp ou j'avais fait la rencontre de Alec, je mettais retrouvé face à un autre danger, l'humain lui même ... Des bombes ? Maintenant un gars complètement dingue ? Oui il y avait de quoi perdre la tête et pour une fois depuis bien longtemps, je riais aux éclats. Fuir, tuer, se dissimuler, chercher à manger ... J'avais envie de m'amuser, de me détendre et si je ne pouvais pas faire des galipettes avec mon compagnon de route, j'allais trouver autre chose ... Comme ... Jouer avec ce malade ... Je venais d'en faire part à Alec, comme par exemple couper la langue à ce dingue, puis j'avais eu l'idée du "blackjack de la muerte", j'eu un sourire en coin, en voyant que mon compagnon de route connaissait aussi ce jeu. Seulement, ce que me dit Alec était complètement logique ...

-Non tu as raison, je peux toujours faire des cartes sur la route, je pense que des cocos comme lui, on peut en trouver partout de toute façon ...

Dis-je en haussant les épaules et croisant les bras.

-Hum ... Pierre, papier, ciseaux et soit on le tue, soit on le ligote ici et on lui ramène des copains ? Haaan mais attends! il a sans doute un camp et peut-être même des armes!

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Alec & Alicia

« We need, at least, one friend who understands what we do not say. »

Ils devaient passer pour des timbrés encore plus dingues que celui qu’ils avaient attrapé. Et ce dernier devait vraiment regretter de s’en être pris à eux. Malheureusement pour lui, dans ce monde post-apocalyptique, il n’y avait pas de seconde chance. On ne pouvait pas se le permettre, surtout pas quand la personne en question était dangereuse. Heureusement, Alicia était d’accord avec lui là-dessus. Ils avaient la même façon de voir, étaient sur la même longueur d’onde. Ce type, quel que soit son passif, ne passerait pas la journée. Il avait déjà du tué – comme tout le monde – et il valait mieux le neutraliser définitivement pour qu’il cesse ses activités de psychopathe. Les survivants n’étaient déjà pas légion, ce serait une bonne chose d’éviter leur extinction. Du moins Alec le supposait, mais sans grande conviction. Après tout, serait-ce si triste que cela que les humains disparaissent ? D’autant plus maintenant que les morts se repaissaient des vivants. Enfin, peu importe. Si cela devait se faire, alors ça se ferait. Et s’il y avait une solution, un retour possible à la vie d’avant, alors sûrement que ça se ferait aussi. En attendant, Alec et Alicia allaient simplement continuer leur route et à prendre les décisions qui leur semblaient les plus sensées. Et les plus drôles pour Alicia. « Non, tu as raison. Je peux toujours faire des cartes sur la route. Je pense que des cocos comme lui, on peut en trouver partout de toute façon... » finit par se résoudre la jolie brune, après que le militaire lui ait expliqué pourquoi ils ne pouvaient pas, pour le moment, organiser ce genre de jeu. De son côté, Alec hocha la tête à la fin de sa phrase. Des dingues, ça ne manquerait effectivement pas sur la route. La preuve, ils étaient bien là… « Oui, et le temps qu’on en trouve d’autre, ça te laissera le temps de te fabriquer un jeu de cartes. » renchérit-il, comme s’il tentait de faire patienter une petite fille boudeuse. « Hum... Pierre, papier, ciseaux et soit on le tue, soit on le ligote ici et on lui ramène des copains ? Haaan mais attends ! Il a sans doute un camp et peut-être même des armes ! » Oui, aussi bizarre cet homme semblait être, il devait néanmoins avoir un petit pied-à-terre pour se protéger et planquer les affaires qu’il récupérait sur les cadavres de ses victimes. Par contre, pas sûr qu’il se montre coopératif. Clairement, le type savait que, quoi qu’il fasse, il y passerait. Alors pourquoi leur faciliter la vie ? Et puis, était-il réellement seul dans ce campement hypothétique ? Voilà qui posait encore plus de questions ! Néanmoins Alec s’y connaissait en termes de torture pour faire parler les gens. Alors même si en principe il aurait préféré éviter d’en venir là ou de le faire devant Alicia, vu ce qu’elle venait de proposer, le militaire supposa que ça ne la dérangerait pas. « Je vais le faire parler. » affirma-t-il. Il descendit ainsi sa lame d’un coup dans la cuisse de l’homme, avant de faire glisser celle-ci vers lui, lui entaillant méchamment le muscle. Prévoyant qu’il allait hurler, il lui plaqua sa main sur la bouche. Ils n’avaient pas besoin de spectateurs lancinants pour venir troubler leur tête-à-tête. « Bon, tu vas nous dire si tu as un camp et où il est. Tu vas aussi nous dire si tu œuvres seul ou si tu as tout un groupe de tarés de ton espèce là-bas. Et je te préviens, si ce que j’entends ne me plaît pas, je te fais hurler comme un porc jusqu’à ce que tu en puisses tellement plus que tu préfères te faire bouffer par les rôdeurs plutôt que d’être entre mes mains. Maintenant réponds : où est-ce que tu planques ce qui t’appartient ? » La lame toujours plantée dans la cuisse de l’homme, l’entaille suppurant du sang, Alec en avait même oublié la présence d’Alicia à ses côtés, complètement concentré qu’il était sur sa tâche et une partie de son monstre intérieur commençant peu à peu à se libérer.

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Une balade dans les bois, entends tu le fou ?

Mon côté "folle" avait repris le dessus, il m'avait manqué et ça faisait du bien de le retrouver. Parfois il m'arrivait de me demander si je n'étais pas réellement "folle", puis je réfléchissais, je lisais Alice aux pays des merveilles, et je me disais que tout le monde était fou à sa façon. Encore heureux que j'ai fini comme agent du FBI, parce que j'aurais sans doute fait une très bonne psychopathe ... Bon la je m'égare vraiment ... Mais oui avec tout ce que je savais, j'aurais fait une bonne tueuse. Pendant que j'étais en train de réfléchir, à ma façon de faire des cartes, je pensais aussi à mes prochaines victimes ... Non la j'allais trop loin, Alec finirait par comprendre qu'il fait voyage avec une personne de pas très nette, au moins, il était d'accord pour que je fabrique un jeu de cartes. Alors qu'est ce qu'ont allaient faire de ce gars ? Je réfléchissais à haute voix, puis je me dis qu'il avait sans doute un camp, il était normal de faire un détour par chez lui, c'était normal d'ailleurs, on fait toujours un petit détour chez une autre personne pour la "remercier". Alec me dit qu'il allait le faire parler, oh ... Plus je connaissais ce mec, plus je devenais dingue de lui. Alors que Alec venait d'entailler le muscle de la cuisse du gars, je ne pus m'empêcher de rajouter.

-Attention à l'artère, faut pas qu'il se vide de son sang maintenant, se serait bête

Maintenant entant que profileuse, je pouvais deviner que Alec n'avait pas été qu'un simple militaire, mais ça ferait parti d'une autre conversation. Je me rapprochais de l'homme en question, pour être sur qu'il n'allait pas se mettre à hurler, une fois que Alec aurait fini de lui plaquer sa main devant la bouche du type en question.

-Ecoute bien ce que dit mon chat du cheshire gars, sinon ça va durer très, très, très longtemps, bon nous ont a de la patience, c'est pas comme ci ont étaient attendu quelque part

Dis-je avec un rire

-Bref ... Tu peux parler de ton camp et tout ira bien, quand même, tu as voulais nous tuer, c'est normal qu'ont soient assez fâchaient, donc le mieux serait de coopérer, après si tu ne veux pas, bien comme je te disais ont a notre temps, puis c'est pas comme ci les flics allaient débarquer, d'ailleurs, j'étais agent du FBI, tu me crois pas je peux te montrer ma plaque tu sais, maintenant tu répond ou je te fais rencontrer le chapelier

Dis-je avec un sourire en coin.

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Alec & Alicia

« We need, at least, one friend who understands what we do not say. »

L’opération était maintenant lancée. Après avoir attrapé le cinglé qui les chassait et dont les rôles s’étaient inversés, le couple diabolique voulait savoir où se trouvait son campement. Car clairement, l’homme n’en était pas à ses prémices et il devait avoir déjà tué et volé pas mal de personnes sur cette route désolée. Or, là ou Alec et Alicia allaient l’envoyer, il n’en aurait plus besoin. Eux en revanche, ça leur servirait très certainement. Cependant, il était évident que l’homme n’allait pas coopérer si facilement. Comme la brunette et l’ex-militaire à ce moment précis, il était aussi dérangé qu’eux et préfèrerait les défier plutôt que de leur faciliter la tâche. Mais ça, ça n’allait pas durer longtemps. En moins de cinq minutes, il était clair que le duo était plus dangereux et fou à lier que lui. Pour preuve, Alec se mit à lui ouvrir un muscle pour lui faire comprendre qu’ils n’étaient pas là pour plaisanter, et Alicia renchérit. « Attention à l'artère. Faut pas qu'il se vide de son sang maintenant, ce serait bête. » Une précaution que le militaire avait prise, car en tant qu’ancien mercenaire, il avait acquis une bonne connaissance du corps humain pour être un excellent tortionnaire. Il était décidément tombé bien bas, et alors que la présence d’Alicia était sensée le sortir de là, il y retournait. Elle avait une grande influence sur lui, ses humeurs déteignant sur lui. Or, comme elle était actuellement en mode psychopathe, il redevenait monstrueux. « Écoute bien ce que dit mon chat du Cheshire, gars, sinon ça va durer très, très, très longtemps. Bon, nous, on a de la patience, c'est pas comme si on était attendu quelque part. » reprit-elle dans un rire sadique. « Bref... Tu peux parler de ton camp et tout ira bien. Quand même, tu as voulu nous tuer, c'est normal qu'on soit assez fâché. Donc le mieux serait de coopérer. Après, si tu ne veux pas, bien comme je te disais on a notre temps, puis c'est pas comme si les flics allaient débarquer. D'ailleurs, j'étais agent du FBI, si tu me crois pas je peux te montrer ma plaque tu sais. Maintenant tu réponds ou je te fais rencontrer le chapelier. » Oui, très clairement, Alicia n’avait pas toute sa raison. Mais Alec ne la jugeait. Au contraire, il trouvait ça normal et mettait son comportement sur le compte du choc des bombardements. Il était bien placé pour savoir que ce genre d’évènements laissait toujours des séquelles. Et puis quand bien même elle avait un côté sadique, ça avait tendance à le rassurer. Au moins, elle ne le regarderait pas de travers le jour ou elle apprendrait son passé. En fait, c’était peut-être même pour ça qu’ils s’entendaient si bien ? Quoi qu’il en soit, face à ce couple Bonnie & Clyde version post-apocalypse, le type leur raconta tout ce qu’ils voulaient savoir. L’emplacement du campement, qu’il y était seul, et où était caché ce qu’il avait de plus précieux. S’il se sentait tout-puissant caché derrière les arbres calcinés, il était désormais recroquevillé comme une loque. « Tu veux en faire quoi maintenant ? » demanda alors Alec à sa compagne de route. Il n’avait plus rien d’intéressant à leur dire, mais le militaire n’était pas certain de vouloir lui laisser la vie sauve. Après tout, pourquoi le ferait-il ? Mais tels Amora et Skurge dans la mythologie nordique, elle commandait, il exécutait.

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Madness in the wood

Une balade dans les bois, entends tu le fou ?

J'avais toujours eu un côté sombre, c'était sans doute de famille car il n'y avait qu'à voir ma soeur, sous nos airs de poupées ont pouvaient retrouver des véritables pestes. Ce trait de caractère, on le voyait très peu sur mon visage, mais quand celui-ci venait pointer le bout de son nez, je me faisais un plaisir de montrer celui-ci. Peut-être étais-je folle ? Seulement, comme il est dit dans Alice au pays des merveilles, la plupart des personnes biens le sont, je parle de folle évidemment, alors je n'avais pas à m'inquiéter, surtout que Alec n'était pas en train de me fuir, c'était même tout le contraire. Il était délicat dans ses gestes, hum c'est qu'il devait vraiment s'y connaitre, Alec devait avoir encore pas mal de secret, se serait un plaisir, de relever le défi de découvrir les secrets du beau blond. Reprenant la parole, avec un rire sadique, ne cachant pas ma folie au fond de mes yeux, l'homme raconta tout! j'eu alors un sourire, lui tapotant la tête.

-Brave petit

Je me relevais, m'étirant, alors que Alec me demandé ce qu'on pouvait bien faire du corps ... Je regardais l'homme un instant, réfléchissant, celui-ci avait tout de même voulut nous tuer, bon c'était quelque chose de normal à présent, mais ne jamais s'en prendre à Alec et Alicia, il avait mal choisi ses cibles. Me rapprochant à nouveau de Alec, je vins poser ma tête sur son épaule.

-Ce que tu veux mon chat ... Tout ça ... Je suis fatigué, j'aimerais manger et me reposer

J'étais comme dans un demi-sommeil, voir entre deux mondes, je ne savais plus comment penser correctement, j'avais ce besoin d'être rassuré et Alec était vraiment un amour, je lui avais offert toute confiance, alors que d'habitude je pouvais me montrer très sauvage, mais Alec n'était pas comme les autres, il m'avait sauvé la vie.

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Alec & Alicia

« We need, at least, one friend who understands what we do not say. »

Ils détenaient maintenant toutes les informations utiles dont ils avaient besoin. A moins bien sûr que l'homme ne leur mente, mais Alec avait suffisamment torturer de personne pour déceler ceux qui mentaient des autres. Or là, l'homme avait beau avoir un côté cinglé, il ne faisait pas le poids face au couple qui lui faisait face, et qui était carrément plus dingue que lui. Le fait qu'il soit seul n'étonna pas Alec, mais il fut satisfait d'entendre ça. Au moins pour ce soir, ils auraient un refuge. Car pour que l'homme ici présent soit encore en vie après tout cela, c'est qu'il avait su aménager son camp pour échapper aux rôdeurs. Alicia et lui pourront ainsi en profiter, pour une nuit ou pour plusieurs jours, histoire de se retourner avant de décider quoi faire. Une fois qu'il eut fini son récit, la jolie brune lui tapota la tête. « Brave petit. » fit-elle, ce qui ne faisait que confirmer son côté sadique. Alec se tourna alors vers elle pour savoir ce qu'il devait faire avec leur... ami. « Ce que tu veux mon chat... Tout ça... Je suis fatiguée. J'aimerais manger et me reposer. » reprit-elle en se relevant et en venant poser sa tête sur l'épaule d'Alec. Lui-même se tenait toujours face à l'homme, son couteau à la main. « Bien, je termine notre discussion avec monsieur et j'arrive. » fit-il en hochant la tête. Il attendit ensuite qu'Alicia face quelques mètres et il acheva l'homme en l'égorgeant. Il observa ensuite le sang s'échapper de sa gorge et s'épandre sur le sol, puis il nettoya la lame et tourna les talons. « Je nous emmène au camp. Ça va aller ? » s'enquit-il, une certaine douceur retrouvée dans le ton de sa voix. La belle brune lui ayant fait part de sa fatigue, il voulait s'assurer qu'elle était en état de faire le chemin. Il passa d'ailleurs un bras autour de sa taille pour qu'elle puisse s'appuyer sur lui et continuer d'avancer. Ce n'était pas la première fois, ils avaient fonctionné ainsi pendant des jours après le bombardement. Étrangement, les mauvaises choses avaient tendance à rapprocher les gens au point de rendre leur relation fusionnelle. Du moins c'était ce qui était en train de se passer pour eux. Pourtant, Alicia comme Alec étaient des êtres solitaires à la base... Il faut croire que rester trop longtemps loin des autres fait naître le besoin de les retrouver.

Quoiqu'il en soit, le couple finit par trouver le campement de l'homme désormais mort. C'était petit, mal rangé, mais il y avait suffisamment d'espace pour eux-deux. De toute façon, Alec dormait peu. Il devait veiller sur Alicia et prévenir d'éventuels importuns, humains comme zombies. Trouvant la couche de l'homme, le militaire y installa la brunette. « Je vais voir ce que je peux trouver à manger. » l'informa-t-il. Puis il fouilla dans les quelques sacs qui trainaient, tombant parfois sur des choses dont il ne voulait même pas savoir ce que c'était, mais parfois aussi sur des choses intéressantes, comme cette gourde en inox ou ces vêtements propres. Le cinglé avait du les voler il y a car il n'avait pas encore eu le temps d'y mettre son odeur putride dessus. Finalement, il trouva la réserve de nourriture. Ce n'était que quelques conserves, mais c'était plus qu'espéré. En effet, vu le phénomène, Alec avait pensé qu'il était cannibale et qu'il ne tomberait que sur des os et des carcasses en tout genre. Allumant un feu, il trouva une grille à placer par-dessus afin de réchauffer la boîte d'haricots verts. Une fois que ça commença à sentir bon, il enleva la boite grâce à un chiffon puis éteignit le feu pour éviter qu'ils se fassent repérer. Il attendit aussi que les haricots ne soient pas brûlant, puis il trouva ce qui ressemblait le plus à une fourchette et emmena le tout à Alicia. Il la regarda manger, s'assurant qu'elle allait bien et fermant ensuite les yeux pour se reposer un peu. Puis, lorsqu'elle n'eut plus faim, il termina la boite de conserve et mit sa belle au lit. Dans un premier temps, il s'installa à ses côtés, la laissant se pelotonner contre lui le temps de trouver le sommeil. Un moment qui lui faisait du bien, durant lequel il avait la sensation qu'il était un homme à nouveau et non pas juste un monstre sans âme. Un instant qui lui redonnait espoir à nouveau. Alicia, par sa seule présence, lui donnait tout ce qu'il avait l'impression d'avoir perdu. Puis, lorsque la fatigue l'eut emporté au pays des merveilles, Alec la couvrit d'une couverture et partit surveiller les environs.

FIN du RP

(c) DΛNDELION

» MADNESS EVERYWHERE (Lori, Rose)
» Tel père, tel fils [PV Alec]
» [FLASHBACK] what are you gonna do about it ? (ft. Alec)
» La surprise qui donne la force de vivre [PV Alec]
» YOU AND ME, WE'RE SO DIFFERENT NOW Ft. Kath - Alec

Madness in the wood [PV ALEC][+18 violence]

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