it's all about knowing what you're worth (hunter)
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it's all about knowing what you're worth (hunter)

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J. Hunter Pandarvas

J. Hunter Pandarvas
J. Hunter Pandarvas
ADMINISTRATOR
it's all about knowing what you're worth (hunter) Tumblr_inline_pfoc1aQycU1ricaxd_540

× Âge du perso : : Trente-cinq ans.

× Caravane + colocataires : : Sous les étoiles du bon côté des murs.

× Poste assigné : : King.

× Effets du vaccin : : Plus grand appétit, boost d'énergie et de motivation, se fond plus facilement dans la masse.

× Messages : : 1539

× Points de vie : : 91

× Copyright : : MYERS. (avatar&signature)

× Avatar : : Michael B. Jordan.

× Et ton p'tit pseudo ? : : MYERS.




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MessageSujet: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeLun 12 Aoû - 23:12

fiche #000

† NOM : Pandarvas
† PRÉNOM(S) : James, Hunter
† ÂGE : 35 ans
† DATE DE NAISSANCE : 3 février 1984
† LIEU DE NAISSANCE : Boston (MA)
† HABITAIT : Boston (MA), Paris (FRA)
† ANCIENNE OCCUPATION : Escroc h24, money maker
† STATUT FAMILIAL : Célibâtard
† ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel
† GROUPE : Suspects/Déviants
† AVATAR : Michael B. Jordan
Observations
Depuis qu'il est tout jeune, Hunter est quelqu'un d'optimiste. C'est-à-dire que malgré les hauts et les bas, il finira toujours par trouver et se concentrer sur les points positifs, peu importe la situation. C'est ce qui lui a permis de toujours se relever lorsqu'il tombait et de devenir un homme très déterminé, qui n'abandonne que très rarement. Fût un temps où il était un petit rêveur, qui voyait grand, ce qui s'est plus transformer en une confiance en lui-même inébranlable, avec le temps. Il est même trop confiant, difficile de le faire changer d'avis et difficile de lui sortir une idée de la tête lorsqu'elle s'est bien logée. Il a la tête dure et est aussi une incroyable tête brûlée! Téméraire à souhait, il lui est bien arrivé quelques fois de se casser la gueule, ce qui l'a fait grandir et apprendre bien des choses. Pas toujours facilement, mais très souvent, il obtient donc ce qu'il veux, fait pour être une étoile montante, grâce à son charisme mais à ses talents d'escroc et de menteur également. Finalement, c'est un leader, mais surtout puisqu'il aime que les choses soient faites à sa manière... S'il était magouilleur bien avant l'apocalypse, il se montre, depuis, de plus en plus sauvage et sadique, favorisant les massacres à un travail vite fait, bien fait. Il en retire également beaucoup plus de plaisir qu'avant.
Questions posées lors de l'entrevue
QUEL EST TON AVIS À PROPOS DU VACCIN QUI A CIRCULÉ PENDANT UN MOMENT ? ES-TU VACCINÉ TOI-MÊME ? Il avait ses doutes au début, étant donné qu'il n'est pas du tout du genre à faire confiance au premier venu. En fait, il ne fait confiance à personne, alors ça te donne déjà une petite idée. Au final, il s'est dit, fuck it. Si ça fonctionnait pas, ça ne pouvait pas faire plus de mal, qu'il s'est dit. Ça valait la peine d'essayer, dans tous les cas. Il acceptait de tomber un jour, possiblement... mais devenir l'une de ces choses? Non, merci ! Il n'y a rien de plus triste, vraiment. Ironiquement, s'injecter la mort dans les veines à eu l'effet de le rendre plus vivant que jamais, du moins c'est ce qu'il pense. Il a bien eu quelques maux de tête au début, mais ils sont vite passés et ont laissés place à un plus grand appétit et un plus petit dédain. Il mange presque de tout maintenant ! Résultat? Il a beaucoup plus d'énergie et il est plus motivé. Il se fond également beaucoup plus dans la masse, peut-être à cause de l'odeur? Dans tous les cas, que des points positifs pour lui.

QUE RESSENS-TU LORSQUE TU VOIS UN ZOMBIE ? EST-CE QUE TU LES TUES ? SI OUI, QUE RESSENS-TU ? S'il les tue? Bah oui, qu'il les tue! Il n'a pas hésité. De toute façon, appuyer sur la gâchette ça ne lui était pas inconnu, même avant, alors dès qu'il s'est rendu compte qu'ils étaient un danger pour lui... De sang froid, il a tiré, peu importe s'il reconnaissait le visage de ces choses, ou non. Il ne ressentait pas grand chose. Ils sont devenus de plus en plus répugnant avec le temps, c'est vrai, mais bon on s’habitue... Il n'est pas vraiment princesse et il avait les mains sales bien avant l'apocalypse. Mettre à terre des rôdeurs, pour lui, c'est une bonne action. Avant tout, c'est parce qu'il protège son petit cul, mais ça veux aussi dire qu'ils ne blesseront personne d'autre, après tout... alors tout cela veux bel et bien dire que c'est loin d'être ce qu'il a fait de pire dans sa vie.

AS-TU PERDU DES PROCHES ET LES PLEURES-TU ENCORE ? C'est pas la fin du monde qui lui a fait perdre le plus... Il est de ceux qui pense que le monde était déjà partit en couilles. Il le détestait, ce monde. Ça n'enlève rien au fait que c'était déstabilisant, que tout change d'un coup. Il a fallu s'adapter, mais avec le temps il a appris à apprécier cette nouvelle version, à en voir les avantages. Il y a eu des mots chez les innocents mais il y en a aussi un paquet qui ont eu tout juste ce qu'ils méritaient... et ce système qu'il méprisait tant, qu'il a contourné presque toute sa vie, est finalement tombé. Alors il ne va pas s'en plaindre. C'est dur, mais il n'y a rien de donné dans la vie et peu importe comment le monde est construit, ça sera toujours dur et seuls ceux qui savent se battre se rendront jusqu'à la ligne d'arrivée. C'est comme ça. Du coup, il fait ce qu'il a à faire et comme toujours, il tire son épingle du jeu...

QUE PENSES-TU DU CAMP ELLIA ET DE SON PROPRIÉTAIRE ? COMPTES-TU COOPÉRER ? Malheureusement, il n'est pas du genre à se plier ou à mettre le genou à terre. Il est un leader et il a depuis longtemps fait qu'à sa tête. Il aime avoir le contrôle de sa propre vie et il ne laisse rien au hasard, alors encore moins à un guignole à la grosse tête. Il ne peux le nier, il n'est pas trop con, mais il a fait une erreur fondamentale en forçant des gens à rejoindre son groupe, il est allez trop loin, il voyait trop grand. Il se revoyait un peu en lui, lorsqu'il n'avait qu'une quinzaine d'année et qu'il voulait trop, trop rapidement. La seule différence, c'est qu'il avait grandit, lui, compris, appris, que ça ne fonctionnait pas comme ça, qu'on se cassait rapidement la gueule lorsqu'on avait trop d'étoiles dans les yeux. Il compte bien partir en tout cassant sous son passage et bien entendu, les poches pleines! Suffit simplement d'avoir un bon plan et quelques amis...


NOTES PERSONNELLES
PETITE PRÉSENTATION DU JOUEUR DERRIÈRE L'ÉCRAN † C'est MYERS. qui fait un petit changement de personnage coquin J'espère que vous aimerez détester mon petit newbie yeux J'ai actuellement 20 ans, j'ai vieillis un peu depuis la dernière fois que j'ai fais un nouveau personnage..  walker Sinon, pas grand chose de nouveau ! Hasta la vista.  gangnam style

N'OUBLIE PAS DE CRÉDITER TES AVATARS/ICÔNES/GIFS † Schizophrenic (avatar) & TUMBLR (gifs)


Dernière édition par J. Hunter Pandarvas le Dim 18 Aoû - 21:12, édité 1 fois
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J. Hunter Pandarvas

J. Hunter Pandarvas
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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeLun 12 Aoû - 23:12

fiche #000
That's what happened and made me who I am. I can't fight it, even if I wanted to. Things are exactly what they are supposed to be
Je n'ai pas toujours été sage.
J’avais besoin que ça s’arrête. C’était toujours la même histoire, toujours la même merde, la même routine ennuyante. J’en pouvais plus. Aujourd’hui, ça avait été une mauvaise journée, et je marchais le long de Norfolk Street vers Mattapan pour rentrer chez moi. Si ma situation s’était améliorée à ma dernière école, cette première année au secondaire n’avait pas du tout été fameuse. J’étais à nouveau tout en bas de la chaîne alimentaire… de la chair fraîche. Je savais comment me défendre et je n’hésitais pas à le faire, c’est juste que c’était épuisant, de tout recommencer, surtout en sachant que ça allait être la même histoire, encore et toujours, lorsqu’une nouvelle étape de ma vie commencerait. Je n’allais pas laisser personne me marcher sur les pieds pour autant, aujourd’hui je rentrais à nouveau à la maison avec les poings en sang et une belle arcade sourcilière fendue. Je m’en fichais un peu, mais combien de fois encore il me faudrait m'écorcher les mains? Trop de fois, sans jamais que cela ne change réellement quelque chose. J’allais finir comme mes parents, j’allais grandir, vivre et mourir dans le quartier pourri de Mattapan, qu’avec quelques sous en poche puisque tout le reste, je l'aurais sois dépensé sur de la bouffe, sois donné à des gens riches qui ont besoin de tout sauf de plus de billets en banque, et tu vois, ça, ça me décourageait. À mi-chemin de la maison, une belle voiture passe dans la rue à une vitesse peu recommandable. Les quatre fenêtres de la bagnole étaient descendues desquelles une musique trop forte jouait. Droit devant eux ; un dos d’âne, censé les empêcher de rouler aussi vite, mais ils s’en fichaient, bien évidemment, puisqu’ils passent par-dessus comme si de rien n’était et la carrosserie gratte contre l’asphalte alors que la suspension de la voiture en prend tout un choc. Quelques minutes plus tard et ils étaient déjà disparus. Je souffle et je tourne sur Fessenden Street. Une vingtaine de minutes plus tard, j’étais à la maison. Je laisse mon père me faire la morale quelques minutes à propos de mon sourcil ; encore, qu’il avait soufflé avant de retourner à ses casseroles. Maman allait bientôt rentrer et papa allait bientôt partir travailler. Je me rends rapidement à ma chambre et heureusement, mes frères n’étaient pas encore là. Je me laisse tomber sur mon lit, fixant une grosse tâche jaune sur mon plafond. Il ne me restait que quelques minutes à moi, avant que Jordan et Brandon n’envahissent les lieux, et j'étais là, dans ce trou à rêver comme un enfant stupide d’une vie meilleure, une vie qui n’était pas possible pour des gens comme nous. Mai 1998, 14 ans.


Si j’avais eu mes doutes au début, ils s’étaient bel et bien évaporés depuis quelques semaines. Je ne m’étais jamais autant amusé, je ne m’étais jamais senti aussi libre. C’était la peur qui m’avait fait hésiter, rien d’autre, puisque j’avais toute confiance en Jordan. Depuis tous petits, on était toujours ensemble, soudés et, peu importe, nous étions toujours du même côté, dans la même équipe. On s’entendait bien, beaucoup mieux qu’avec Brandon même si celui-ci était le cadet, né après Jordan et juste avant moi. Il ne voyait tout simplement pas les choses comme nous. Il était peut-être un peu imprudent de se promener aussi tard dans les rues de Mattapan pour rentrer à la maison après une soirée plus qu’arroser, mais nous n’avions rien à perdre, ou du moins c’est ce qu’on pensait. On était stupide, ça, c’est certain, mais c’était surement la meilleure soirée de ma vie. Il avait son bras sur mes épaules et on parlait d’un peu n’importe quoi, on riait beaucoup, surtout, lorsque cinq hommes, pas beaucoup plus vieux que Jordan qui avait dix-sept ans, nous ont arrêtés. Rapidement, des armes, bien qu’elles n’étaient pas pointées sur nous, pas encore, nous ont été montrées et je savais que mon frère en avait une aussi sur lui, mais qu’il n’avait aucune envie de l’utiliser. « On veut pas de problème les gars » avait rapidement dit mon frère, calmement, agissant même un peu comme si on se connaissait, comme si on était amis. Après tout, nous n’avions rien fait de mal et nous n’avions pas grand-chose sur nous, mais ils pouvaient tout avoir si s’étaient ce qu’ils voulaient, rendu là, on s’en fichait un peu.
On avait ramassé un petit paquet d’argent, avec les quelques vols et arnaques qu’on avait faits ces trois derniers mois. Les affaires allaient bien et tout nous semblait rose spécialement depuis qu’on avait trouvé ce sac bourré d’argent -qu’on savait surement sale, mais ça aussi, on s’en fichait un peu- dans le coffre d’une voiture ouverte. Il avait été laissé là, comme un petit pain chaud qui n’attendait qu’à être mangé. « Joue pas au malin avec nous, tu sais très bien pourquoi on est là. Tu sais qui on est. Et nous… » Il avait regardé les autres avant de poursuivre. « … on sait qui vous êtes. On laissera pas les bizuths des D&R nous baiser comme ça. » Voilà, voilà ! Il mettait la main sur son flingue avec un air mauvais. J’avais plutôt l’habitude de la violence, on ne vivait pas dans un quartier très recommandé de Boston… et habituellement, je gérais bien, mais j’avais carrément trop abusé de la bouteille ce soir et apparemment ça ne m’aidait pas. Tout cela, il l’avait dit en créole, d’ailleurs, ayant surement reconnu l’accent jamaïcain de mon frère. « Wouah… je vous assure qu’on ne sait pas du tout de quoi vous parlez… » Au moins, Jordan restait calme, lui, semblant avoir ravalé tout l’alcool qu’il avait ingurgité bien rapidement. « Peacevale Road, jeudi passé, vers 2am. » Il avait sorti son pistolet, doucement, tout en parlant. « Ça te dit toujours rien? » « Hé qu’est-ce qu’il a l’autre? » « Ouais qu’est-ce que t’as! » On m’avait poussé, je ne savais pas trop qui, mais c’était ce qui avait alarmé mon frère, alors que moi je ne comprenais rien et n’arrivais même pas à faire le lien entre ce dont il parlait et le sac qu’on avait trouvé la semaine passée… « C’est bon, c’est bon. On se calme... C’était nous. » Il avait pris une grande respiration. « Écoute. On savait pas c’était à qui et on à même pas eu le temps de sortir un seul billet de ce sac. » Là, il mentait, on avait payé l’entrée au club, une quinzaine de cocktails et une caisse de bière sur la route, juste là, avec un peu de cet argent, mais c’était pas bien grave. « On va tout te rendre. » Celui qui semblait être le leader avait serré les dents, mais rangé son fusil. « Bien entendu que tu vas tout nous rendre, et bien plus encore. » Il nous fait un signe de tête et il ne fallait pas être sorcier pour comprendre qu’il voulait qu’on embarque dans la bagnole, que je n’avais même pas remarquée avant cet instant précis. J’avais lancé un regard en direction de Jordan et j’avais tout de suite compris qu’il pensait que c’était mieux qu’on fasse comme ils voulaient, alors on était monté, on avait attendu, et pour ma part, j’avais surement sué plus que de mesure, en plus de retenir des hauts-le-cœur aux cinq minutes, sans me douter que ce qui nous attendait était en fin de compte, une petite mine d’or. Octobre 1999, 15 ans.


Je n’avais jamais été aussi silencieux de toute ma vie. Tout cela me paraissait tellement irréel, comme si c’était une mauvaise blague ou un cauchemar, comme s’il allait m’appeler d’une seconde à l’autre pour se foutre de ma gueule, pour me dire qu’il m’avait bien eu. Je n’arrivais toujours pas à y croire, ça, c’est vrai, même si je l’avais vu de mes propres yeux, même si c’était moi qui avais été là lorsque ça c’était produit, même si je ne pouvais pas me résoudre à jeter ou à laver le chandail que je portais cette nuit-là, pleins de son sang. Je ne regrettais pourtant pas tout ce qu’on avait fait et je savais que s’il était toujours quelque part, lui non plus, il ne regrettait rien. Ça faisait presque cinq mois déjà qu’on avait rejoint les WILDS, rivaux des D&R, initialement pour nous racheter de l’argent qu’on leur avait volé. On avait finalement pris goût à tout l’argent qu’on pouvait se faire en tant que dealers et les revenus étaient beaucoup plus stables que lorsqu’on volait quelques trucs ici et là… Les D&R nous avaient approchés avant, séparément, même avant que les WILDS deviennent comme une deuxième famille pour nous, mais on avait dit non, forcément. On était rendu là parce qu’on savait très bien que dans l’autre monde on se ferait avoir, il était donc hors de question que la même chose nous arrive ici, on avait le choix et notre choix avait bien vite été fait, à nos risques et périls. Nos refus à répétition n’avaient pas plu aux D&R qui étaient bien décidés à mettre la main sur le quartier de Mattapan occupé par les WILDS, même s’ils avaient déjà le contrôle sur Dorchester et Roxbury. Jordan avait donc été un exemple, selon eux. Sa sale gueule, son petit sourire et cette phrase qu’il m’avait dite après avoir tiré sur la gâchette me hantait depuis : « Fais pas les mêmes erreurs que lui, petit. » Ils avaient bien eu tort de me laisser en vie, en croyant que j’allais tout bonnement faire ce qu’ils voulaient, par peur ou je-ne-sais-quoi. Ils ne connaissaient pas du tout les Pandarvas.
J’avais suivis le rythme, suivis les autres, entendu de loin, en échos, les condoléances et autres bêtises que tout le monde me servait et qui ne changeaient absolument rien. Mon frère était mort et peu importe à quel point ils étaient tous désolés, il resterait mort, alors je m’en fichais bien. Les parents n’avaient pas dit grand-chose. La mère pleurait dès qu’elle essayait d’en parler et le père n’avait jamais eu les mots pour rien. Bien entendu, de son côté, Brandon me condamnait. Il savait à quoi on jouait et il nous avait toujours dit que c’était une mauvaise idée, qu’on ne devrait pas, mais toujours et encore, il ne comprenait rien. Il y avait bien Alex, qui étaient là, qui n’avait pas trop changé. Il y avait cette tristesse dans ces yeux, mais je voyais surtout des étincelles, de la colère. Alex me ressemblait, plus que Jordan, mais nous n’avions pas les mêmes intérêts et pas forcément la même vision des choses non plus, mais je savais qu’elle comprenait. Les choses allaient changer pour elle, je le savais.
J’étais resté au cimetière bien après que les connaissances soient parties, bien après que mes parents soient partis, bien après que Brandon soit partis, puis même si Alex était restée plus longtemps que tout le monde, elle avait bel et bien finie par partir elle aussi, me laissant seul devant la tombe Pandarvas, avec comme seul nom gravé Jordan Thomas Pandarvas. « Je sais ce que je dois faire, ne t’inquiète pas. » Mars 2000, 16 ans.


Je cogne dans la porte de Keegan avec énergie. « Allez mon pote, faut y allez ! » Qu’est-ce qui pouvait lui prendre tellement de temps? On allait être en retard avec ces conneries, et ce n’était pas comme si c’était un rendez-vous fixe et que le gars qu’on allait voir nous attendrait, il ne savait même pas qu’on se pointait ce soir. Je m’installe dans le canapé de notre salon, évêché comme pas possible et je sors mon cellulaire. « À moins que Roxbury, ça t’intéresse plus… » le taquine-je pour qu’il sorte de sa chambre au plus vite. Je ne pensais vraiment pas qu’il avait les couilles pour prendre ma place au quartier rouge, mais bon, c’était le boss qui décidait, même s’il ne bougeait pas souvent de Mattapan. J’avais bien une place de choix chez les WILDS, on me respectait, même si j’étais encore jeune, mais tout le monde savait que j’avais passé le stade de bizuth après avoir réussi à prendre de force Dorchester aux mains des R&B il y a un an de cela. Aujourd’hui ils n’existaient même plus, les quelques derniers membres qui ne s’étaient pas enfuis ou qui n’avaient pas été tués se cachaient dans des trous à rats, c’était chose certaine. Les WILDS occupaient désormais les trois quartiers convoités par les R&B dans mes débuts et j’avais convaincu le Tigris qu’il était maintenant temps de voir plus grand, beaucoup plus grand, que ces trois quartiers pourris… South End. Il m’avait premièrement ri à la gueule, mais pas pour très longtemps, vu le plan que j’avais en tête, et à part lui, personne n’osait rire, puisque personne n’en avait l’autorité. Les deux autres Pardus me succédaient, tous deux à la tête, respectivement, de Mattapan et de Dorchester. Keegan n’avait pas encore ce statut, mais bientôt, lorsqu’il sera prêt à prendre les rênes de Roxbury, s’il était un jour près… et moi, je savais que je pouvais être le Leo si je le voulais vraiment, mais je n’étais pas un bureaucrate, je voulais faire partit de l’action, alors même lui, qui techniquement me précédait, n’osait rien dire. Tout le monde savait que de toute façon, le prochain Tigris, c’était moi. Pour l’instant, je m’amusais, et je savais, je savais, que je pouvais mettre la main sur South End.
Finalement, il sort, et je roule les yeux bien haut vu ce qu’il portait. Il n’avait absolument aucun goût. Je ne savais vraiment pas ce que le boss lui trouvait, à part le fait qu’il était obligé de se taper un fou rire de temps en temps avec lui. En tout cas, peu importe, je ne dis rien et nous partons. Il apprendra bien vite de ses erreurs, comme un grand garçon. On prend sa voiture, pour qu’il serve à quelque chose, et peu de temps après, nous sommes à South End, sur la rue la plus achalandée de toutes. Du moins, à nos yeux ça l’était, pour ceux qui ne connaissaient pas bien Boston… C’était une autre histoire. « Reste ici. » Je sais, je sais. Il devait apprendre. Sauf que cette première impression auprès du premier membre des GDIG qu’on approchait était beaucoup trop importante pour que je le laisse tout gâcher. Je sors de la voiture et je place mon veston bien comme il faut. Du haut de mes dix-huit maigres années, je pouvais facilement en faire vingt-deux, avec mon assez imposant 1m86 et l’assurance monstre que j’avais en moi depuis quelques années. Je marchais tranquillement vers l’entrée du club lorsque je le vois, dehors, être mi-ennuyé, mi-intéressé, par une jeune prostituée. Très jeune, même. « Monsieur Lopez » dis-je en abordant mon plus beau sourire, sans me soucier de la jeune femme à sa droite. Il semble confus pendant un instant, mais je n’avais pas l’intention de lui laisser le temps de comprendre quoi que ce soit. J’ouvre la bouche pour poursuivre, pour tirer ma ligne, pour lui faire mordre l’hameçon... « Mais qu’est-ce que tu fous toi? Tu vois pas qu’on est occupé là? » Surpris, j’ouvre bien grand les yeux et me tourne plutôt vers la jeune femme au caractère bien trempé et au décolleté beaucoup trop plongeant pour que cela soit élégant. J’aurais pu me mettre en colère, mais, au contraire, je souris. Je lui sers même un beaucoup plus grand sourire qu’à l’homme que j’étais initialement venu rencontrer. Celle-là n’avait absolument rien à faire sur les trottoirs… Ça, c'était certain. Novembre 2002, 18 ans.


Voilà, les affaires reprennent ! J’avais bien cru pendant un instant que la conquête et que l’expansion des WILDS allait prendre fin, puisque je ne savais plus où allez, jusqu’à très récemment… C’était Anissa, qui m’avait mis cette idée en tête. Elle était complètement folle, beaucoup plus folle que je l’étais, moi, puisqu’il faut dire que j’étais devenu prudent, avec le temps. Disons seulement que je savais bien jouer mes cartes. Ça ne faisait pas de mal, cela dit, d’avoir quelqu’un d'un peu plus téméraire à ses côtés, histoire de ne pas non plus devenir comme l’ancien Tigris, qui avait presque fait couler les WILDS avant mon arrivée. Anissa n’était pas toujours là, elle avait pris son envol bien rapidement comme je l’avais prédit lorsque j’avais posé mes yeux sur elle pour la première fois. Je savais que tout ce dont elle avait besoin, c’était d’un peu de chance, et rien d’autre, puisqu’elle avait déjà le potentiel, la volonté de faire, un sacré caractère et une belle petite gueule capable de lui offrir un peu tout ce qu’elle voulait. Je ne m’étais pas non plus attendu à être, moi-même, aussi envoûté par elle, mais la gamine que j’avais rencontré sur les bas trottoirs de Boston avait bien changé et bien grandit aussi… Que voulez-vous.
Ça faisait quelques heures déjà qu’on traversait l’océan atlantique pour se rendre en Europe, à la ville natale d’Anissa, qui m’avait promis qu’il y avait un paquet d’argent à se faire là-bas. Du haut des nuages et dans un jet privé, pour l’instant, simplement loué, ce qui allait surement changer si les choses marchaient bien en France, Anissa avait réussi à se perdre quelque part durant une bonne heure et je la vois finalement revenir et s’installer en face de moi, un grand sourire aux lèvres. Qu’est-ce qu’elle avait encore fait? Je connaissais ce regard, ce regard qu’elle abordait beaucoup trop souvent puisqu’arrivant toujours à ses fins d’une manière ou d’une autre… Je n’ai pas le temps de lui poser la question qu’on vient nous informer qu’on allait très prochainement atterrir. Mon regard se perd sur la ville de Paris, à travers le hublot à ma gauche, et je me mets à sourire à mon tour. J’avais le pressentiment que tout cela allait être une vraie partie de plaisir. Conquérir, ça me manquait. J’avais bien mis la patte sur South End comme prévu, contre toute attente, Keegan était devenu le nouveau Pardus, ce qui m’avait permis de me concentrer sur mon nouveau quartier, le quartier jaune. Rapidement pourtant, le boss m’avait mis la pression pour que j’accepte finalement le poste de Leo à ses côtés, que je délaisse les jeux d’enfants et pourtant, j’en étais un, enfant. J’avais fini par accepter, puisqu’on ne pouvait pas dire très longtemps non au Tigris… mais j’avais bien réussi à négocier la chose, c’est-à-dire que je gardais la tête de South End, malgré le fait que je n’étais plus Pardus. Les choses étaient tout de même devenues un peu plus ennuyantes et encore plus lorsque j’ai dû prendre sa place beaucoup plus rapidement que prévu à son entrée à l’hôpital, ce qui n’était pas une surprise pour personne vu la cheminée qu’il était. Toujours en vie, certes, mais très loin d’être en état de faire son boulot. Je n’avais donc pas l’autorité absolue, mais pas mal toutes les responsabilités… La France, donc, était pour moi une vraie bouffée d’air frais. Dès que je descends du petit avion, je soulève Anissa de terre et je la fais tourner un peu avant de la libérer, incapable de contenir ma joie. Ça allait être de la vraie, bombe. Août 2006, 22 ans.


C’est sous une fine neige que je me promenais dans les rues de Boston, près de Bacon Hills, un paquet de bières pendu à la main et sifflotant doucement. J’étais sortie rapidement pour des petites provisions et je retournais donc à l’appartement de ma sœur, avec qui je passais, seul, les fêtes de Noël depuis quelques années. Tout dépendant si elle voyait quelqu’un ou non, mais habituellement, c’était juste elle, et moi, depuis que le père n’était plus. Il était parti quelques années après notre mère, et pour ce qui est de Brandon, bien qu’il vivait toujours à Boston, déménagé à Roxbury et donc qu’à une vingtaine de minutes de chez Alex, et bien qu’elle l’invitait chaque année, il déclinait gentiment son invitation sachant que j’allais être présent. On ne se parlait plus vraiment, il est vrai, que pour des raisons importantes ou parfois à propos d’Alex, et cette pauvre benjamine tentais tant bien que de mal de garder la famille soudée même si ça faisait longtemps, très longtemps, que nous n’avions plus rien de la famille qui était arrivée ici en 1983, tout droit venu de la Jamaïque. Moi, qu’un petit, petit grain de sable dans le ventre de ma mère, prévu comme étant le dernier de la fratrie Pandarvas, mais Alex à bien pointer le bout de son nez trois ans plus tard, la cerise sur le gâteau, elle était une surprise. Sans elle, la famille se serait déconstruite bien rapidement, mais l’inévitable est arrivé. Sans Jordan, ce n’était plus pareil, et nous avions chacun choisi notre camp. Brandon s’était placé du côté des parents et moi, j’avais continué ce que nous avions commencé avec Jordan. Alex n’avait pas pu se résigner à choisir un camp, et bien que les parents disaient la même chose, même s’ils prenaient de mes nouvelles, me demandait de leur rendre visite régulièrement, encore là, ce n’était plus pareil.
Les choses étaient ce qu’elles étaient et je l’avais accepté, j’avais appris à vivre avec et c’est pourquoi j’avais l’esprit des fêtes malgré tout. J’étais même revenu de Paris un peu plus tôt que prévu lorsque la plus jeune des Pandarvas m’avait téléphoné pour m’annoncer sa promotion. Elle avait bien réussi, mine de rien, j’étais fier d’elle et je ne me gênais pas pour le lui montrer, même si nous n’avions pas du tout le même style de vie. Elle avait bien essayé de suivre nos pas, à moi et Jordan, mais j’avais rapidement compris que ce n’était pas pour elle. Ça aussi, je l’avais accepté, et je l’avais même aidée à se sortir de Mattapan, à aller à de bonnes écoles et à devenir avocate comme elle le voulait. C’était sa façon à elle de gérer ce qui s’était brisé après la mort de notre frère, mais bien qu’elle avait choisi de suivre les règles, de temps en temps, elle ne se gênait pas pour en briser quelques-unes pour me filer un petit coup de main, à son tour…  
Je descendais N Anderson Street, près à traverser Cambridge Street pour rejoindre Bacon Hills et non loin de là, l’appartement de ma petite sœur, lorsque j’entends des cris du côté ouest de Cambridge, vers où il me fallait marcher un peu pour traverser la rue achalandée et me retrouver sur Grove Street. De là où j’étais, il m’était difficile de voir d’où les gens venaient en panique et ce qui se passait réellement, mais ils sortaient tous du Outpatient Care Center du Massachusetts General Hospital et il ne m’a pas fallu bien longtemps pour comprendre qu’il était une très mauvaise idée de continuer dans cette direction. Je tourne les talons et je sors mon téléphone. « Hé, regarde les nouvelles, y’a quelque chose de bizarre qui se passe près du Care Center sur Cambridge. » Ça n’avait pas encore fait les nouvelles, apparemment, puisqu’elle ne trouvait rien et puis rapidement, même si j’avais accéléré le pas, ça devenait la folie par ici. « Je dois te laisser, c’est la folie, j’arrive dans pas long. » Elle m’avait dit de faire attention, inquiète, et je savais ce qu’elle avait en tête, ce qu’elle avait toujours en tête depuis la mort de Jordan. Dans tous les cas, de peine et de misère, j’arrive à rejoindre l’intersection entre Cambridge et Garden Street et je traverse. De l’autre côté de la rue, les gens se bousculaient encore plus et c’est pourquoi je décide de me réfugier dans un Starbucks, le premier commerce qui m'avait accroché l’œil, sans essayer d’aller plus loin. Ce que je vois ensuite… me dépasse complètement. Je n’arrivais pas à y croire.
Il y avait tellement de gens dans la rue qu’aucune de ces choses n’a, heureusement, essayé d’entrer dans le café populaire dans lequel j’étais coincé depuis quelques heures avec une quinzaine de personnes. J’avais fermé les rideaux, les lumières, barré la porte et dit à tout le monde de rester silencieux. Ça a marché, mais la nuit a été bien longue… On entendait des cris, puis tranquillement il n’y avait que des grognements. Il y avait aussi eu des sirènes de police, des coups de fusil et même des mitraillettes, tous les moyens étaient bons, j’imagine. J’avais ordonné à ma sœur de rester à l’appartement et j’étais resté en contact avec elle jusqu’à ce que la batterie de mon cellulaire n’en puisse plus et finalement, aux petites heures du matin, j’en avais eu marre d’attendre et tout me semblait plus calme à l’extérieur, alors j’avais pris la décision de m’armer du plus gros couteau qu’il y avait dans ce fichu café, et il faut dire qu’on ne pouvait pas vraiment dire qu’il était gros… mais, dans tous les cas, j’étais déterminé à sortir de là, même si la plupart des gens avec qui j’avais veillé dans le Starbucks me traitaient de fou.
Ce n’est que quelques jours plus tard que je pu enfin me sortir de la zone de quarantaine, qui n’avait cessé de s’agrandir. Je m’étais rapidement informé auprès des soldats si toute cette merde s’était rendu jusqu’à Myrtle Street et je les avais laissé s’assurer que je n’étais pas infecté -peu importe ce que ça voulait dire, fuck- puis j’étais repartit, puant la mort, la sueur et le sang, vers l’appartement de ma sœur, puisqu’il était bien clair qu’ils n’avaient pas du tout la situation en mains comme ils semblaient le dire avant tant d’assurance, alors il fallait qu’on foute le camp au plus vite. Sauf que, bien entendu, elle ne m’avait pas attendu sagement, comme prévu… et à ma grande surprise, ou pas, c’est plutôt Anissa que je trouve évêché dans un des canapés luxueux d’Alex. « Ma foi… tu as une sale gueule ! » Oui, c’était bien elle, il n'y avait plus aucun doute maintenant. Décembre 2012, 28 ans.

I'm like a chameleon, I adapt to my environment, I even become my environment and then... nobody can see me coming
Toi et moi c'est à la vie, à la mort.
Ça faisait des heures que je marchais sous le soleil lorsque je me suis arrêté dans cette petite station d’essence en quête d’un petit quelque chose à boire et qui sait, peut-être que je trouverais d’autres trucs intéressants. Heureusement, je suis bel et bien en mesure de me procurer quelques bouteilles d’eau. Je bois trois grosses gorgées puis le reste je le mets dans mon sac. Ceci fait, j’arpente les allées, me sers à ma guise, puis je passe par-dessus le comptoir-caisse. Je glisse ma main sous celui-ci en espérant y trouver une arme à feu, mais en vain. C’est à ce moment-là que je m’aperçois qu’une voiture semblait rouler dans cette direction, j'entendais le son du moteur et ce son se rapprochait de plus en plus. Je sors mon pistolet et je me penche rapidement, juste assez pour qu’on ne me voie pas, mais que je puisse toujours observer l’avant de la station. C’était une camionnette, elle se gare près d’une bombonne puis ils débarquent tous de voiture. Le passager fait le plein, puis les trois autres se dirige vers le magasin en rigolant, bruyants comme pas possible. Ils étaient bien cons, ça se voyait tout de suite, et c’est pourquoi je souris en coin avant de me camoufler complètement sous le comptoir alors qu’ils s’apprêtaient à entrer dans la boutique. J’entends la petite cloche près de la porte puis leurs bottes traînés par terre. Ils foutent des trucs par terre, ouvrent les frigidaires puis les referment… bref, ils font comme chez eux, clairement. J'ajuste bien ma poigne sur mon fusil lorsque j’entends l’un d’entre eux s’approcher un peu trop près du comptoir. Il a tout juste le temps de voir que je suis là que je lui tire une balle dans la tête. Quelques secondes plus tard, les deux autres tirent une bonne dizaine de balles chacun vers le comptoir derrière lequel j’étais caché, mais heureusement il y avait un coffre derrière moi, sous la caisse, qui m’avait empêché d’être touché, malgré le fait qu’elles avaient presque toutes traversé le bois du meuble. Un silence s’en suit, j’entends leurs pas s’approcher doucement, je patiente un peu puis dès que je peux voir leurs reflets dans la vitre à ma gauche, je me lève et je tire deux balles bien placées. Ils tombent et moi je dois directement me pencher à nouveau puisque celui à l’extérieur me voit et se met à tirer à son tour, faisant exploser les vitres du magasin. Dès qu’il s’arrête, je me relève et je tire en retour. Cette fois, ça me prend deux balles pour le toucher. Je passe à nouveau par-dessus le comptoir, je sors de la boutique et je l’achève d’un coup de couteau. Je prends son pistolet, vérifie le chargeur puis le glisse sous ma ceinture derrière mon dos. Je fais la même chose avec les trois autres, ramasse tout ce qui me semble utile puis les clefs en main, je me rends jusqu’à leur camion. Je finis le plein, embarque dans la bagnole et je pars en trombe, laissant derrière moi ce massacre, sans aucun regret. Dommage qu’Anissa n’était pas là… C’était la première fois qu’elle me manquait vraiment depuis qu’on s’était quitté. Elle avait fini par me saouler et j’imagine que j’avais fini par la saouler aussi. On n’avait jamais passé autant de temps ensemble, collé l’un à l’autre, alors on ne pouvait pas savoir que ça se passerait aussi mal. On se disputait avant, mais jamais autant et jamais aussi fort, surement parce qu’on prenait nos distances quelque temps avant d’en arriver jusque-là. Je ne savais donc pas du tout elle était où ou ce qu’elle faisait, mais je me doutais qu’elle s’en sortait très bien, n’ayant jamais eu besoin de personne. Tout comme moi, d’ailleurs. Ça n’avait pas toujours été le cas, mais ça l’était bel et bien depuis une bonne dizaine d’années, au moins, même peut-être un peu plus. En tout cas, la marche, c'était fini pour moi ! Juin 2014, 30 ans.


Pour le moment, je me sentais plutôt bien, voir, carrément bien ! Ils nous avaient dit qu’il était bien possible qu’on ressente quelques effets secondaires désagréables, mais à part quelques maux de tête au début, cette expérience avait été pour moi plutôt bonne et pour Anissa aussi, il me semblait bien. Ça faisait quelques semaines et on avait beaucoup bougé déjà, c’était comme si nous étions tout frais et dispos après ce petit passage sous les chapiteaux des sauveurs. On était resté quelques jours comme ils le conseillaient, mais on ne s’y était pas attardés. On avait eu ce qu’on voulait après tout et ce qui se passait avec les groupes qu’on rejoignait habituellement n’avait rien de très joyeux alors autant disparaître avant que le pire ne se produise, étant donné qu’ils avaient été plutôt bons pour nous. Petit cadeau gratuit !
Nous avions marché une bonne partie de la journée et je ne me sentais pas fatigué, la brune ne s’était pas non plus plainte alors on ne s’était pas beaucoup arrêté, mais la nuit allait bientôt tomber alors il fallait bien qu’on se pose bientôt. Cette idée émergeait doucement dans mon esprit lorsque je me rends compte de la présence, non loin de là, d’un petit lapin tout blanc qui reniflait l’herbe sous ses pas. J’arrête Anissa en mettant mon bras devant elle et je lui fais signe de ne faire aucun bruit, après quoi, je pointe le petit animal pour qu’elle comprenne pourquoi. J’entends mon ventre se mettre à faire des bruits étranges, visiblement beaucoup trop vide et beaucoup trop impatient, ou alors c’était celui d’Anissa? Elle avait l’air tout aussi affamée que moi, tout d’un coup. L’espace de quelques minutes, on se fait des signes silencieux pour s’organiser, puis on se sépare, doucement, silencieusement. Je m’approchais de l’animal, un couteau à la main, même si on avait conclu que je n’allais que lui faire peur. Anissa de son côté se mettait en place. J’attends qu’elle me fasse signe puis dès qu’elle est prête, je me lance sur l’animal qui prend peur. Heureusement, il part exactement dans la direction qu’on avait prévue et la brune l’attrape en se jetant à plat ventre. De justesse, elle avait l’une de ses pattes dans ses mains et le petit essayait de s’enfuir de toutes ses forces. Je me dépêche alors à le tuer et le tour est joué! Je lui souris et je dépose mon sac au sol, lui passant mon couteau pour qu’elle commence à lui enlever sa fourrure. « Je m’occupe du feu. »
Je m’étais éloigné quelques minutes et j’étais revenu avec quelques brindilles que j’échappe presque au sol lorsque je m’aperçois qu’Anissa bouffait déjà à même le petit corps cru du lapin… « Qu’est-ce que tu fou merde ? » m’énerve-je premièrement. Elle était dégueulasse putain. Un vrai animal. Je pouvais bien comprendre qu’elle avait faim, mais il y avait des limites quand même. « Quoi ? C’est bonnnnnnn… » Alors qu’elle allait prendre une nouvelle bouchée, je lui arrache la carcasse des mains. « Mais laisse-moi s’en bordel ! » Qu’elle mange sa viande crue, je m’en fichais bien pour l’instant, mais je n’allais certainement pas lui laisser tout bouffer cette petite merveille, je méritais ma part du butin. Après tout, on l’avait attrapé ensemble ce lapin ! Elle se lichait presque les doigts, cette folle, ces doigts pleins de sang frais et encore chaud, certainement, et elle me regardait presque comme si elle allait me bouffer moi aussi. « Ça va… » dit-elle ensuite pour montrer qu’elle n’allait pas argumenter plus que cela. « Mais tu devrais vraiment goûter ! » Je grimace, mais je ne dis rien de plus, m’installant au sol alors qu’elle se lève en s’essuyant la bouche. Le lapin n’avait plus vraiment l’air de grand-chose, avec les quelques morsures des dents d’Anissa. Ça me dégoûtait, ça c’est certain, mais bizarrement, ça sentait aussi foutrement bon… Ah et puis merde ! Je prends une bonne bouchée et là, seulement là, je comprends. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi bon, mais bordel, c’était carrément délicieux ! Je ne m’arrête donc pas avant qu’il n’y ait plus que des os… Janvier 2017, 32 ans.


Anissa s’était enfin endormie, alors je me lève en faisant juste assez attention pour qu’elle ne se réveille pas. De toute façon, vu qu’elle avait monté la garde une bonne partie de la nuit et vu ce qui s’était passé lorsqu’elle m’avait rejoint au lit, elle devait être partie pour quelques heures bien certainement. Alors j’enfile un pantalon et je sors de la chambre, sans oublier le pistolet qu’elle avait laissé sur la petite commode que je glisse vulgairement dans l’une des poches de mon sweat pants. Une fois à l’extérieur, je décide de faire un rapide tour du motel et c’est pourquoi je barre la porte derrière moi. Une fois que je me suis assuré qu’il n’y avait rien ni personne dans les alentours, je m’installe enfin dans la chaise devant notre chambre. C’était un petit motel dans un coin assez perdu, alors il n’était pas étonnant que rien ne fût à signaler ce matin encore. Après une bonne heure, je vais fouiller dans nos réserves de nourriture et je sors du sac une petite boîte de céréales. Je referme doucement le sac puis m’apprête à sortir lorsque j’entends un bruit derrière moi. Mon premier réflexe est de m’assurer qu’Anissa ne s’était pas réveillée, mais elle ne fait que se tourner dans le lit, puis je regarde au sol pour voir l’un des sacs ouvert et tombé sur sa gauche. C’était celui de la brune. Une sorte de journal en était sortie et s’était même ouvert ; c’était bien le signe qu’il me fallait lire cette petite merveille… Je souris, mesquin, puis ne prend même pas la peine de ranger le reste de ses affaires avant de sortir, mon petit déjeuner dans une main et de quoi me divertir pour les prochaines heures dans l’autre. Je grignotais donc tranquillement ces céréales sucrées qui goûtaient le carton et qui avait une texture étrange, plus aussi croquantes qu’elles devaient originalement l’être, en parcourant les feuilles du cahier d’Anissa. Je ne l’avais jamais vu écrire dedans… Pendant quelques minutes, je n’attrape que quelques mots et je tourne les pages rapidement, attendant surement d’en trouver une plus intrigante que les autres. Lorsque je tombe sur une fameuse page un peu tâchée de sang, je me penche donc plus sérieusement sur ce qu’elle y avait écrit et ce qu’elle y avait écrit était… écœurant. Je m’étouffe presque avec une céréale qui passe un peu de travers. Essayant de comprendre, ou peut-être de me convaincre que ce cahier n’était pas vraiment ce que c’était, je tourne les pages et je lis que de petites parties, mais c’était toujours la même chose… Des descriptions plus dégelassent les unes que les autres, des observations, des massacres, des tortures. Certes, j’avais les mains sales, mais Anissa… Anissa, c’était autre chose. Ça n’avait rien de stratégique, ou d’utile, tout ce que j’avais lu du moins, c’était gratuit, pour le plaisir, ou juste par ennui, même. Puis, peu importe ce que tu faisais ou pour quoi tu le faisais, tu ne gardais tout simplement pas tout ça précieusement dans un petit cahier comme une psychopathe.
Cette fois, lorsque j’entre dans la chambre, je ne me gêne pas pour faire du bruit. Je claque la porte derrière moi dans le seul but de la réveiller bien comme il faut. J’attends quelques secondes pour qu’elle sorte de son sommeil puis dès que je vois ses yeux se poser sur le cahier que j’agitais devant elle, je considère qu’elle l’est suffisamment pour que je poursuive. « T’es une vraie malade toi, hein? » Je me mettais en colère surement parce que je tenais à elle et que je ne comprenais pas comment cette même personne pouvait me dégouter autant. Je balance bien vite son fichu cahier dans le mur et c’est avec un sang-froid monstre que je prends mes choses. « Faut vraiment te soigner, putain. » On se disputait souvent, c’est vrai, mais je n’avais jamais été du genre à lui dire des choses irréfléchies simplement destinées à la blesser. Anissa, c’était l’une des rares personnes avec qui j’étais sincère, avec qui je ne jouais pas à un jeu. Alors elle savait que tout ce que je disais, je le pensais. « Ah pis j’prends la voiture. » C’est la dernière chose que je lui dis avant de sortir de la chambre. J’ouvre la porte et je la laisse bien grande ouverte, j’embarque dans la voiture, démarre et pars en trombe sans regarder derrière moi. Mars 2017, 33 ans.


J’étais resté calme lorsque je m’étais réveillé dans cette cellule de prison, puisque je savais que ça ne servirait absolument à rien de m’emporter. J’avais déjà vérifié ; il était impossible de sortir d’ici et je n’allais certainement pas encourager quiconque à venir me sortir de là si j’agissais comme un animal. J’étais plus futé que cela. Du coup, j’étais étendu au sol, mes bras croisés sous ma tête et mes jambes légèrement remontées, appuyées sur le mur. Patiemment, j’attendais. Je n’étais pas moins en colère qu’un autre d’être ici, mais c’était fait et on ne pouvait rien n’y changer, il suffisait maintenant de trouver un moyen de se sortir de ce pétrin. Lorsqu’un garde arrive à la porte de ma cellule, je ne bouge pas tout de suite, pas avant que celui-ci ait raclé le fond de sa gorge. « Oh, c’est pour moi? Déjà? » Comme si je n’avais pas été impatient qu’on vienne me chercher… Je m’étais levé doucement, avait dépoussiérer mon chandail, même si celui-ci restait inchangé depuis quelques jours et donc, plutôt sale, puis je sors de la cellule. Je les suis sans un mot et je fais tout ce qu’ils me demandent. En attendant, je laisse bien mes yeux se balader un peu partout à la recherche d’un indice quelconque qui pourrait me permettre de faire volte-face. Malheureusement, sur mon chemin, il n’y avait rien du tout d’intéressant. Tout ce que je pus apprendre c’est que ce groupe, malheureusement pour moi, était très bien organisé, trop bien organisé pour que je m’en sorte aussi facilement. Il me faudrait sortir le grand jeu… D’un certain côté, ça me réjouissait un peu, puisqu’un tel défi ne s’était pas présenté à moi depuis très longtemps. On m’avait fait entrer dans une pièce, puis m’asseoir. Finalement, un homme s’était présenté à moi et tout de suite je pus dire que tout ce qu’il était n’avait rien de vrai, c’était de la pure comédie et j’étais très bien placé pour le savoir puisque j’avais fait la même chose durant presque toute ma vie, pour en arriver là où j’en étais arrivé. Sauf qu’il avait bien commis une erreur, une erreur cruciale que j’avais bien l’intention de l’utiliser contre lui… C’est ce que je me dis, tout en lui souriant et en répondant à ses questions plus ou moins honnêtement, ce qu’il ne pourrait savoir, et, discrètement, je m’assure de surtout de lui soutirer un maximum d’informations utiles. La partie commençait maintenant. Novembre 2018, 34 ans.


Dernière édition par J. Hunter Pandarvas le Ven 23 Aoû - 18:40, édité 35 fois
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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeLun 12 Aoû - 23:26

Rebienvenue à toi alors ! J'ai hâte de lire l'histoire gné
Bon courage pour la suite de la rédaction !
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Anissa J. Haddad

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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeLun 12 Aoû - 23:28

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii yeux
Très bon choix (you know) lele
Re-re-re-re-re-bienvenue chez toi la vieille (un peu quand même avoue Arrow)
Bon courage avec la fin de ta fichette et je reviens sous peu ailleurs pour un débrief quand j'aurai lu lele

Tu vas t'amuser avec ce perso badass I knooooow it intello

Pis ce choix.....
CE CHOIIIIIX cara cara cara cara
L'est trop beau le p'tit
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J. Hunter Pandarvas

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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeLun 12 Aoû - 23:32

@Dasha O'Neill Merci bien yeux

@Anissa J. Haddad Je n'aurais pu rien faire sans toi tout de même... yerk *lui jette un peu de mérite*
J'espère bien m'amusey hehehe demon1 Hâte de voir ce que tu penses du début de ma fichette entukas coquin
Je sais ... star Je fais très fort cette fois ! woof
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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeMar 13 Aoû - 9:03

Oh ce choix ! Jadore !

Re bienviendu petit lapin
Jai hâte de voir votre nouveau duo ! lele
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Anissa J. Haddad

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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeMar 13 Aoû - 20:46

@J. Hunter Pandarvas : tu n'aurais rieeeen pu faire du tout, tu peux le dire siffle
J't'ai déjà tout dit du coup lele
Et c'est SÛR que tu vas bien t'amuser voyons ! cuty
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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeSam 17 Aoû - 22:35

Re bienvenue à toi sur le forum :D
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J. Hunter Pandarvas

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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeDim 18 Aoû - 18:59

@Rebekah Fitz-Williamson yeux jotem

@Anissa J. Haddad nous sommes po très modeste dans le coin dit donc... siffle alley ! faut arrêter de flooder et commencer à écrire parce que I can't waaaaait lele

@Gabriel Esbjorn Merci bieng mon p'tit diego
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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeDim 18 Aoû - 19:14

Il est beaaaau bave
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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeDim 18 Aoû - 20:13

Profite bien de ce changement et surtout amuse-toi. coeurrose
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J. Hunter Pandarvas

J. Hunter Pandarvas
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ADMINISTRATOR
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× Âge du perso : : Trente-cinq ans.

× Caravane + colocataires : : Sous les étoiles du bon côté des murs.

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× Effets du vaccin : : Plus grand appétit, boost d'énergie et de motivation, se fond plus facilement dans la masse.

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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeDim 18 Aoû - 20:35

@Levy Ó Ceallacháin siiii, mais tu embellis encore PLUSH ma fichette, même si je croyais que cela n'était point possible yeux merci ! & effectivement la petite Ambroisie est libre du coup.... siffle ne faites pas trop de bêtises quand même troll sort


@Salomé Olsen merci choute coeurrose faut qu'on se trouve des liens loh huhu
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Salomé Olsen

Salomé Olsen
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SUPER MEMBRE
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× Âge du perso : : 25 ans

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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeDim 18 Aoû - 20:42

@J. Hunter Pandarvas : Carrément, on manque de ça nous. love you
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Anissa J. Haddad

Anissa J. Haddad
Anissa J. Haddad
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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeSam 24 Aoû - 16:16

Validation


Félicitations, tu es désormais Bornien !
ANISSA J. HADDAD a l'immense plaisir de te valider !
Félicitations, tu rejoins le groupe SUSPECTS

Non mais quelle perfection cette fiche cuty J'ai trooop aimé la lire, et les passages avec Anissa sont tous à mourir de rire mdl Fin pas pour elle du coup mais passons siffle Merci encore de prendre ce petit m'sieur, c'est sûr qu'on va s'éclater comme des fofolles !
Pendant quelques jours (petites semaines), t'as été placé chez les déviants, et Vance a fini par décider que tu pouvais être dans une caravane indépendante, mais il te gardera quand même particulièrement à l'oeil ! Tu rejoins la caravane 8B avec Dwight et @Leïla Khan-Ewans et tu exerceras la profession de paysagiste (principalement sur la place publique). Good luck à Ellia dude ! lele

Tu peux dès à présent :
→ Te lancer dans le RP en t'amusant ou chercher des partenaires ici !
→ Recenser ton avatar en postant dans ce sujet.
→ Prendre connaissance du système de points et ce qu'il implique (en plus d'autres informations nécessaires à la compréhension du forum) par ici.
→ Poster tes fiches de liens et de RPs.
→ Créer tes propres scénarios qui pourraient t'être utiles.
→ Rejoins notre conversation discord en un simple clique ici !
Voter régulièrement pour gagner des points et nous faire connaître ! De même en postant sur Bazzart et PRD
→ Et surtout TU PEUX T'AMUSER !
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Vance P. Elford

Vance P. Elford
Vance P. Elford
BOSS
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× Âge du perso : : la quarantaine.

× Caravane + colocataires : : Partage une chambre à la ferme avec son petit-ami.

× Poste assigné : : Tous en même temps, et oui !

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× Avatar : : Chiwetel Ejiofor.

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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitimeDim 1 Déc - 20:41

Bonjour, @J. Hunter Pandarvas. Suite aux derniers événements survenus aux alentours d'Ellia, voilà où nous en sommes...

Je ne sais ni quand, ni comment... Mais tu es parvenu à t'enfuir, quand les choses ont été très troubles et confuses pour tout le monde (surtout pour moi !). A l'heure actuelle, je ne sais pas où tu es mais une chose est sûre : je ne te faisais déjà pas confiance avant... C'est encore moins le cas à présent. Je ne me doute quand même pas (encore) que tu fais désormais partie du groupe qui menace Ellia.
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MessageSujet: Re: it's all about knowing what you're worth (hunter) it's all about knowing what you're worth (hunter) Icon_minitime

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