Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam]
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Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam]

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MessageSujet: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeVen 8 Fév - 22:42


    Moment de paix dans un monde en guerre


    Avancer, toujours avancer, ce verbe était devenu leur façon de vivre. Ils ne s'arrêtaient que quelques jours au même endroit, préférant quitter les lieux avant de se faire remarquer par une troupe de rôdeur. La question était de savoir où ils allaient... et aucun des deux ne semblaient avoir la réponse. Ils allaient ou la route les menait, en espérant qu'elle ne les amène pas dans un endroit infesté. Gaylwen et Sam avaient eu comme premier réflexe de se rapprocher d'une grande ville, ils comprirent rapidement que c'était une erreur. Les rôdeurs semblaient en effet appréciés ce genre d'endroit ce qui les poussaient à fuir les endroits peuplés. La campagne leur offrait une plus grande sécurité. Les zombies étaient sûrement attirés par les gros groupes, dans des coins perdus la nourriture devait manquer. Du moins, c'était ce que Gaylw avait fini par se dire... Il n'y avait pas de mal à tenter de se rassurer et puis cette vision des choses semble assez bien fonctionner. Pour le moment, ils avaient eu de la chance, mais pour combien de temps encore.

    La voiture roulait doucement, Gaylw avait été habitué à une conduite bien plus sportive, surtout quand il s'amusait à frimer dans la lotus de son père. Aujourd'hui, il n'y avait pas de place pour la frime, son but était de faire le moins de bruit possible pour ne pas attirer les rôdeurs et pour ça il préférait éviter de faire ronfler le moteur. Il se passa doucement la main sur le visage avant de jeter un rapide coup d'oeil à Sam. Elle était éreintée, leur train de vie était intolérable et pourtant ils devaient bien faire avec. Le grand brun rêvait d'une bonne douche qui lui aurait permis d'enlever la crasse accumulée au cour des journées passées sans se laver, il empestait et les quelques tâches de sang dont il n'avait pas réussi à se défaire, lui était de plus en plus insupportable.

    Quand il la regardait, aussi belle malgré tout ce qu'ils avaient pu vivre, il se sentait envahi par  la colère. Pourquoi était-elle obligée de vivre ça ? Il aurait aimé pouvoir lui offrir une vie tellement différente, loin des routes poussiéreuses, des nuits cauchemardesques et de la mort familière. Désormais vivre était utopique. On ne vivait pas, on survivait. Sa vie passée n'était pas parfaite, mais il aurait tout donné pour pouvoir y retourner. Pour le moment, le plus important n'était pas de s'apitoyer sur son sort, cela ne l'avançait à rien. Il devait trouver un endroit ou loger, un lieu sur... Chose plus facile à dire qu'à faire. En fait, lors d'un arrêt quelques heures plutôt, il s'était aventuré devant ce qui restait d'une agence... une maison avait particulièrement attirée son attention, elle semblait en effet protéger par de grands murs en pierre. C'était peut-être une erreur d'y aller, mais il n'avait pas envie de passer à côté d'un tel endroit.

    Quand il s'engagea dans l'allée, il avait une fois de plus la peur au ventre. Le poitrail était intact, refermé, il fallut quelques minutes à Gwayl pour réussir à en venir à bout. Une fois le portail passé il le referma derrière eux, mais ne le ferma pas à clé, il préférait éviter de s'enfermer si par malheur l'endroit était infesté de rôdeur. Il se gara près de la porte du garage avant de sortir de la voiture. « Reste dans la voiture » Il détestait par-dessus tout, la laisser seule, mais il préférait éviter de la voir sortir sans être sur de la sécurité des lieux. Une fois de plus, Gaylwen dut bien avouer qu'ils avaient eu pas mal de chance. Le lien était sain... aucun rôdeur. Il termina son tour en passant par le portail qu'il referma avec plusieurs chaînes. Pour le moment, ils étaient en sécurité et il espérait pouvoir en profiter... enfin si on pouvait profiter de pareilles conditions de vie. Il revint rapidement à la voiture et frappa à la fenêtre de la jolie Sam. « C'est bon, on est seul, tu peux sortir » Gaywl se poussa pour lui laisser de l'espace avant d'attraper un des sacs qui se trouvaient à l'arrière du pick up. Il n'y avait rien de bien extraordinaire à l'intérieur mais ça leur permettrait de manger pendant quelques jours. « la maison à des panneaux solaires, avec un peu de chance on aura de l'eau chaude » A vrai dire, il en rêvait et il n'était sûrement pas le seul.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeDim 10 Fév - 1:39


Gaylwen P. Evermoore & Sam G. Whiteley

Ce monde était devenu un chaos total, à l'image des vies de chaque personnes qui survivaient encore, aux quatre coins du monde. Je peinais à croire que tout cela était bien réel, et pourtant il le fallait. Les morts-vivants avaient envahi le monde et n'avaient laissé derrière eux que la mort, le désespoir, le chagrin, et la terreur. Les survivants vivaient avec une boule de peur au ventre constante. Rien ne nous ramènerait nos défunts proches, rien ne nous rendrait ce que nous avions jadis été. De manière plus qu'égoïste, j'avais la sensation que si Tyler était encore là, j'aurais droit à un semblant de quiétude et de paix intérieur. Mais Tyler n'était plus. Si la présence de Gaylwen me rassurait plus que de mesure quant à notre future, il manquait malgré tout une partie de moi. On m'avait arraché un morceau de mon coeur, me laissant pantelante et totalement désarmée. Le monde n'avait plus rien de ce qu'il avait autrefois été. Seul Gaylwen me tenait encore à la vie, me traînant à travers les Etats et les villes. Plus rien n'avait de sens, de saveur, excepté quand j'étais à ses côtés. Il était devenu mon phare, ma bouée de sauvetage, mon guide au milieu des ruines d'un monde réduit à néant à tout jamais. Mon regard vague errait à l'horizon, ne perdant pas une seule miette du paysage. Il n'y avait rien de spectaculaires à voir, hormis des paysages déserts - quelques rares rôdeurs faisant exception. Sans doute devrais-je être en train de dormir pour profiter de ce moment de répit pour me reposer, mais je n'en trouvais pas le courage. Tandis que la voiture sillonnait les routes de campagne, je laissai mon esprit vagabonder. Toutes mes pensées étaient focalisées sur ce que nous avions perdu, ce que nous aurions pu vivre si tout cela n'était pas arriver, et sur tout ce qui nous attendait. Aurions-nous un jour un réel moment de répit ou étions-nous éternellement condamner à errer telles deux âmes en peine, à la recherche d'un lieu plus ou moins sécurisé ? Je chassai toutes ces sordides questions de ma tête et m'installai plus confortablement dans le siège, collant mon front contre la vitre. Nous avions sans doute encore de la route à faire, il fallait vraiment que je prenne un peu de repos.

Quand je rouvris les yeux, Gaylwen était en train de forcer un portail face auquel il avait arrêté la voiture. Je soupirai en réalisant que, plutôt que de me réveiller pour que je lui donne un coup de main. Du Gaylwen tout craché. Je passai une main sur mon visage, voulant me donner une contenance. Je faisais toujours en sorte d'être toujours aussi "optimiste" que possible, face à lui. Parce qu'il avait déjà assez à faire pour me protéger dans ce nouveau monde infesté, je ne voulais pas qu'en plus, il s'inquiète de mon état psychologique. Non, il n'avait définitivement pas besoin d'avoir cela en plus sur les épaules. Je ne voulais pas lui imposer cela, et je ne le ferai pas d'ailleurs. Ainsi, quand il revint dans la voiture, une fois le portail ouvert, je m'accordai un léger sourire. Si cela ne paraissait plus aussi naturel qu'avant, il était tout de même relativement simple de redevenir celle que j'avais été, en la compagnie de Gaylwen. Ce dernier remit en route la voiture pour la garer à l'intérieur même des barricades - qui n'avait sans doute pas été conçu à cet effet là à la base. « Reste dans la voiture », lança Gaylwen avant de sortir trop rapidement pour que je puisse protester.

Je comprenais parfaitement qu'il s'inquiétait pour moi, et qu'il ne voulait pas que je prenne de risques inutiles. Toutefois, ne serait-il pas beaucoup plus pratique s'il acceptait que je lui donne un coup de main plus souvent ?A part me faire couver, je ne faisais pas grand chose et dieu seul savait à quel point je voulais me rendre utile. C'était en train de me rendre malade de me dire qu'il risquait deux fois plus sa vie, pendant que je me tournai les pouces, dans l'attente qu'il m'amène de quoi manger et nous trouve un refuge. Je sursautai légèrement en entendant de légers coups donnés à la fenêtre contre laquelle je m'appuyais. Ce n'était pas en étant aussi tête en l'air et distraite que je lui serai d'une quelconque aide. « C'est bon, on est seul, tu peux sortir », lança-t-il, une fois que j'eus ouvert la portière. « ça marche. », répondis-je, tout en simplicité. Il recula de quelques pas et alla récupérer un sac dans le coffre, je le rejoignis rapidement, agrippant l'unique sac qui ne me quittait jamais. Il y avait trop de choses précieuses dedans pour que je ne laisse quoi que ce soit lui arriver. Il était devenu mon bien le plus précieux. « la maison à des panneaux solaires, avec un peu de chance on aura de l'eau chaude », dit-il brusquement, ce qui me fit cesser tout activité dans la seconde. Plus tard les reproches sur le fait qu'il était, dans cette histoire, le seul à risquer sa vie. L'eau chaude, si elle existait bel et bien ici, nous attendait. « Ce serait miraculeux, allons vite vérifier ça ! », m'exclamai-je avant de jeter mon sac sur mon dos et de me précipiter en direction de la porte d'entrée. Il fallait que j'en ai le coeur net.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeDim 10 Fév - 17:02


    Moment de paix dans un monde en guerre


    Gaylwen était assez fier de lui, non pas parce qu'il avait réussi à survivre jusqu'à là, il n'avait pas vraiment envie d'être fier de ça, mais plus parce qu'il était tout simplement devant une maison qui semblait pouvoir leur offrir de nombreuses possibilités. Ils n'allaient pas s'y installer, un jour ou l'autre, ils allaient bien devoir reprendre la route, il espérait juste que cela allait prendre un peu de temps. En Fait, il n'avait jamais eu l'idée de regarder les agences, c'était un peu par dépit que son regard s'était posé sur cette vitrine. A l'origine, il recherchait une pharmacie et une épicerie. Une pharmacie pour prendre quelques médicaments, désinfectants, bref tout ce qui pouvait leur permettre de voir venir et de se soigner en cas de gros pépins. Pour ce qui était des épiceries, de nombreuses avaient été visités, mais elles n'avaient pas toute été dévalisé. Parfois, il restait quelques trucs à fourrer dans son sac, d'autre fois c'était le jackpot. Pour le moment, les deux jeunes gens avaient donc de quoi faire, ou plutôt de quoi se nourrir. Cependant, ils s'étaient habitué à se rationner, ils devaient toujours faire attention à ce qu'il dépensait, sans ça, ils risquaient de se retrouver dans des situations délicates.

    En tout cas pour le moment, son choix semblait être le bon. La maison était grande, et surtout protégée par des murs épais qui empêcheraient les rôdeurs de venir les surprendre. Ils allaient donc pouvoir en profiter pour prendre un peu de repos avant de repartir. Il ne restait plus qu'à savoir si l'électricité parcouraient encore la maison. Les panneaux solaire prenaient tout un pan de toiture, en toute logique ils devaient permettre de chauffer la maison. Elle devait être quasiment autonome. C'était ce qu'il espérait. Franchement, ils ne pouvaient pas rêver mieux et c'était déjà pas mal. De toute façon, ils n'allaient pas tarder à savoir. Il espérait ne pas être déçu, car sur ce coup là, il ne serait sûrement pas le seul à devoir faire face à une nouvelle déception.

    Gayl ne se faisait pas d'idées, il savait très bien que Sam vivait très mal la situation, même si elle tentait de rester forte et de garder le sourire. Gayl ne pouvait pas changer le monde, il était devenu inhospitalier et désormais leur survie dépendait de leur envie de vivre, tout était là, même s'il fallait aussi avouer que la chance jouait dans ce genre de jeu. Elle devait surmonter la mort de son frère, mais elle n'avait pas vraiment le temps de réfléchir à la manière de faire son deuil. Gayl avait fuit, seule solution qu'il avait trouvé à l'époque, mais cela était bien loin de ce qu'elle était en train de vivre. Parfois il se demandait si le meurtrier de ses parents étaient encore dehors. Qui survit et qui meurt ? La vie est d'une injustice cruelle, et quand on veut s'en sortir, il faut mettre la faiblesse de côté.

    Gayl attrapa le dernier sac ainsi que son arc. Il n'avait jamais pensé que tirer à l'arc lui servirait autant. Ce n'était qu'une passion, l'envie de faire un peu comme robin des bois. Désormais son habilité à l'arc leur donnait une meilleure chance. Il leur permettait de se nourrir sans attirer les rôdeurs et d'ailleurs l'absence de bruit les avantager. Ils arrivaient à passer inaperçu, du moins d'une certaine manière. Arrivée dans la maison, Gaylwen posa les sacs. « Je vais chercher le compteur » Il se doutait que l'électricité courante avait du être coupé depuis pas mal de temps, peut être fallait il lancé le réseau secondaire. Il arriva dans le garage, un vieux pick up était garé, avec un peu de chance il allait pouvoir prendre l'essence qui était encore présente pour en remettre dans son réservoir. Il lança le générateur et émit un sentiment de plaisir en remarquant que les voyants s'illuminer. De quoi se doucher et profiter d'un peu de confort. Il remonta rapidement dans la maison pour retrouver Sam. « C'est bon, tu vas pouvoir prendre ta douche »
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeDim 10 Fév - 22:33


Gaylwen P. Evermoore & Sam G. Whiteley

J'observai l'agence devant laquelle Gaylwen s'était arrêté. Si j'aurais pu être dubitative en temps normal, à cet instant précis, un sac sur le dos, je n'avais plus qu'une envie : courir à l'intérieur du bâtiment pour vérifier si ce qu'avait supposé Gayl' était réel. Y avait-il réellement de l'eau chaude là dedans ? Je m'imaginais déjà me prélasser sous une bonne douche chaude. Certes, je ne pourrais pas le faire parce qu'il fallait aussi en laisser à mon compagnon de route, mais en rêver ne me posait pas le moindre soucis de conscience. Si le principal de ma vie d'avant me manquait atrocement, il fallait également prendre en considération les petits plaisirs de la vie quotidienne. Manger un bon gâteau aux fruits, marcher pieds nus dans le sable au bord de la plage, faire une sieste sur un transat en plein soleil, faire une soirée entre amis, boire de l'alcool pour oublier tous les petits tracas, manger des glaces, prendre un bon bain bien chaud avec de la musique en fond. Bref, tout ce qui nous avait autrefois paru futile, voir même pour certains parfaitement inutiles, me paraissait à présent tellement inaccessible, et même manquants dans ma vie. Et pourtant, je devais bien m'en passer, et me contenter de ce que je pouvais encore avoir. Apparemment, aujourd'hui allait peut-être devenir mon jour de chance. Peut-être. J'entrai donc la première dans l'agence, Gaylwen ne tardant pas à m'y rejoindre, pendant que j'observai les alentours. « Je vais chercher le compteur », annonça-t-il avant de disparaître dans une pièce voisine, son arc en mains. Je soupirai. Une fois de plus, il me tenait à l'écart de tout ce qui semblait trop "dangereux". Je devrais sans doute y être habituée, mais je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir que cela change. Il allait vraiment falloir que je finisse par aborder ce sujet avec lui. Je ne pouvais pas continuer ainsi plus longtemps.

En attendant Gaylwen, je fis un tour rapide dans les pièces adjacentes à l'entrée. J'entrai tout d'abord dans ce qui semblait être une mini cuisine, avec machine à café, petit frigo, une table avec des chaises autour, un canapé dans un coin, et d'autres détails. J'ouvris le frigo et comme je l'avais d'ores et déjà deviné, il n'y avait plus rien de bien intéressant. Je fouillai dans les placards alentours, mais je ne trouvais rien de bien intéressant, hormis des dossiers que je n'osais regarder, ne voulant pas m'attarder sur tout ce qui constituait le passé. Je retournai dans la pièce principale, mon sac toujours bien calé sur mon épaule. Je ne voulais surtout pas le perdre ou quoi que ce soit dans le genre. Tout ce qui se trouvait à l'intérieure avait une importance capitale, certains uniquement à mes yeux d'ailleurs. Comme par exemple quelques photos qui concernaient ma famille, ou mes défunts amis, ou encore des effets personnels dont je ne voulais surtout pas me séparer. Mais, bien évidemment, j'avais aussi pris soin d'y glisser des choses bien plus utiles, comme quelques gâteaux divers et variés, une trousse de secours et un couteau qui ne me servirait qu'en cas d'extrême nécessité. Après tout, je ne l'avais jamais utilisé sur l'un de ces monstres et je n'étais pas sûre, de toute façon, que cela finisse par arriver. Peut-être n'étais-je réellement pas capable de survivre sans quelqu'un comme Gaylwen pour me pousser et me venir en aide.

Je fus tirée de mes pensées par le retour du jeune homme dans la pièce principale du bâtiment. Je le regardais, attendant qu'il ne se prononce sur les découvertes qu'il venait de faire. J'étais pleine d'espoir et d'appréhension. « C'est bon, tu vas pouvoir prendre ta douche », finit-il par dire. Un grand sourire fit immédiatement son apparition. J'étais heureuse, et j'étais persuadée qu'il pouvait facilement s'en rendre compte. Cela faisait tellement longtemps que nous n'avions pas eu de bonnes nouvelles comme celle-là. « Merci beaucoup Gayl' ! », m'exlamai-je, toute sourire. J'attrapais un sac qui contenait quelques affaires pour moi, l'autre se trouvant toujours sur mon épaule, m'apprêtant à partir à la recherche des douches. Je voulais en profiter le plus rapidement possible. Mais je revins brusquement sur mes pas pour m'approcher du jeune homme et je déposai un baiser sur sa joue mal rasée. « Merci. », répétai-je, pour qu'il comprenne que je ne parlais pas seulement des douches, mais aussi de tout le reste. C'était un remerciement général, pour tout ce qu'il faisait pour moi depuis le début de tout cela. Un dernier sourire et je quittai la pièce. La salle de bain, si on pouvait appeler cela ainsi, ne fut pas bien compliquée à trouver. Elle ne comportait qu'une douche et un lavabo, mais c'était amplement suffisant. Je n'avais définitivement pas besoin de plus que cela.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeLun 11 Fév - 21:34


    Moment de paix dans un monde en guerre


    Quel plaisir de savoir qu'ils allaient pouvoir profiter d'une maison protégée, qui plus est possédant de quelques avantages exceptionnels en comparaison à leur nouveau mode de vie. Gaylwen avait eu une enfance protégée, il avait grandit dans des draps en soi. Chez lui l'argent n'avait jamais été un problème. Il avait vécu avec plus qu'il n'aurait du avoir, mais à l'époque c'était matière courante. Rarement en retard au point de vue de la technologie, il était assez branche si l'on peut dire. Aujourd'hui, il n'avait plus que ses yeux pour pleurer, rien ne l'avait jamais préparé à ça. D'ailleurs, il se doutait qu'une seule personne sur cette planète soit préparé à ce genre d'invasion. Même l'armée dont on vente tant les mérite a fini par se faire déborder et très rapidement. Il n'y a pas qu'une invasion, c'est aussi un fléau, une maladie qui se véhicule, un virus, quelques choses de bien difficile à arrêter. Gaylw préférait mourir en se noyant ou s'immolant, il n'avait aucune envie de finir comme un rôdeur. Ils avaient finir par comprendre qu'on avait pas vraiment besoin d'être mordu pour se transformer, cela semblait arriver à chaque fois qu'une personne mourrait quelque soit la raison. De quoi donner de bonnes raisons pour rester en vie. Gaylwen avait comme tout le monde essayé de comprendre le phénomène pour mieux y répondre. Désormais, il savait assez bien se débrouiller face aux rôdeurs, bien qu'il se serait sûrement passé de trancher des têtes quasiment tout les jours. Il n'aimait pas que Sam assiste à toute cette barbarie, d'une certaine manière, il avait peur de perdre en humanité en jouant ce genre de jeu. Pour le moment, il s'y attachait dur comme fer, c'était ce qui la séparer de l'animal, de la sauvagerie qui vivait dans ce monde. Sam voilà la seule raison qui le poussait à vivre et à rester comme elle aimait qu'il soit, étrange, mais logique quand on ressent ce genre de sentiments. Il s'est demandé plusieurs fois si ça ne serait pas mieux de lui donner un arc, qu'elle sache se défendre pour pouvoir faire face à un rôdeur. Après tout on est jamais infaillible... Un accident ça arrive vite. Cela arrivera sûrement un jour et Sam en sera l'inquisitrice, mais pour le moment il aime bien les choses comme elles sont même si ce n'est pas parfait. ?

    Le beau brun aurait bien aimé trouver une solution pour que leur vie soit moins dure, mais finalement ils étaient plutôt bien loti. Depuis le départ, ils avaient quand même échappé à des hordes de rôdeurs. Ils en croisaient quelques uns, mais sans plus. Par contre, ils voyaient ce qu'ils avaient fait sur leur passage et Gawl se réjouissait de ne pas les croiser. Après tout, ils n'allaient sûrement pas tarder au milieu d'une horde fallait pas continuer à rêver. Pour le moment, ils avaient de la chance, mais ça n'allaient pas durer des siècles.

    L'endroit était agréable, si agréable qu'il déposa son arc et son carquois avant de d'enlever sa veste en cuir. Il l'avait depuis pas mal d'années, mais elle tenait la route et pour le moment elle semblait avoir encore de longues années devant elle. C'est avec un sourire qu'il répondit à Sam. Il avait adoré le sensation de ses lèvres et ressenti un léger malaise en se rappelant qu'il avait une barbe qui commençait à pointer le bout de son nez. Lui qui avait l'habitude d'être tiré à 4 épingles... « Vole pas toute l'eau chaude » lui rétorqua t'il d'un ton amusé. Après tout lui aussi avait envie de profiter de l'endroit. La maison était petite, pas de lit, mais un canapé qui faisait lit, ils pourraient dormir sur un matelas. En attendant qu'elle prenne sa douche, il farfouilla et finit par dégoter des affaires neuves. Il attrapa une chemise et un jean, il y avait aussi des affaires de femmes mais il n'allait pas s'aventurer sur ce terrain là. Farfouillant dans un des sacs, il sortit un paquet de gâteaux, ça allait faire l'affaire pour ce soir. Demain, il pouvait toujours tenter de chasser et d'aller trouver des baies, ou des fruits. Il avait aperçu un pommier au fond de la propriété avec un peu de chance ils pourraient rajouter des pommes. Il abandonna donc la petite maison et s'en alla vers le fond du terrain. Le pommier devait avoir de l'âge, en tout cas, quelques pommes étaient assez mures pour être consommer, il en ramena donc une dizaine qu'il déposa sur la table avant d'attraper un journal... Celui ci datait de plus de 2 mois mais ça lui rappelait l'ancien temps et ça lui faisait du bien.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeMar 12 Fév - 23:25


Gaylwen P. Evermoore & Sam G. Whiteley

Nous avions tout de même une chance folle d'avoir trouvé cet endroit, même si c'était plutôt Gaylwen qui fallait féliciter, une fois de plus. Cette agence semblait avoir tout ce dont ils avaient besoin. Les alentours étaient plutôt isolés, les murs étaient suffisamment hauts pour les protéger d'une éventuelle horde de zombie et surtout... surtout, il y avait de l'eau chaude. Quand Gaylwen me l'avait apprit, tout le reste avait été chassé, comme d'un revers de la main. Comme quoi, dans ce tout nouveau monde, un rien pouvait nous faire plaisir. En l’occurrence, une douche ne pourrait définitivement pas nous faire de mal. Depuis combien de temps n'avions-nous pas pu en prendre une ? C'était bien le genre de futilité de la vie qui me manquait atrocement. J'avais une hygiène de vie quasi impeccable avant et maintenant, je devais me contenter du minimum. Ce n'était pas une question de superficialité de ma part de retrouver un semblant de joie de vivre à l'idée de la douche chaude qui m'attendait, juste quelque chose qui nous avait autrefois paru évident et qui, désormais, sonnait plus comme un miracle. En sortant de la pièce principale dans laquelle nous avions déposé toutes nos affaires en quatrième vitesse, j'avais déposa un baiser sur la joue de Gaylwen pour le remercier pour tout ce qu'il faisait pour moi depuis le début de tout cela. Après tout, cela n'avait rien de quelque chose d'évident puisque, après tout, nous n'avions, en réalité, aucun lien de sang ou quoi que ce soit dans le genre, si ce n'est une personne qui avait compté dans nos vies. Il aurait donc tout aussi bien pu tourner les talons, estimant qu'il s'en sortirait mieux sans un boulet à traîner derrière lui et à protéger. Et pourtant, il ne l'avait pas fait. Et je lui étais reconnaissante pour cela. Contrairement à ce qu'il avait parfois pu penser de lui, c'était un homme bien. Et même bien plus que cela.

Pour en revenir à la douche qui m'attendait toujours, je tournai les talons pour partir à la recherche, ce qui ne serait sans doute pas très difficile. « Vole pas toute l'eau chaude », dit-il, alors que je franchissais tout juste la porte qui menait à une seconde pièce. Un léger rire franchit mes lèvres. Rire, voilà qui ne m'arrivait guère souvent, moi qui étais d'un naturel à être toujours de bonne humeur. Ce n'étais plus le cas, et quand il m'arrivait de me sentir assez légère pour me laisser aller de la sorte, mieux valait que j'en profite. « Je vais essayer ! », lançai-je sur un ton amusé, avant de m'aventurer dans le reste du bâtiment, mes deux sacs en main. Par pur réflexe de survie, je restai sur mes gardes en franchissant les diverses portes. Si je n'étais pas bien douée pour me défendre seule, je savais encore néanmoins prendre des précautions de base. Et parmi celles-ci, un constant éveil était en tête de liste. Sans cela, je pourrais bien trop facilement me faire surprendre par l'une de ces choses, et il en était tout simplement hors de question. Enfin sous la douche, je ne mis pas bien longtemps avant de me glisser sous celle-ci. Tout en profitant au maximum de l'eau chaude qui coulait le long de mon corps, je fis en sorte de reprendre forme humaine. Et bien sûr, je fis en sorte de ne pas y rester plus de vingt minutes parce que Gaylwen attendait pour s'y rendre à son tour et qu'en plus, je ne voulais surtout pas le priver d'eau chaude. Un miracle que je voulais partager avec quelqu'un !

Une fois que j'eus enfilé des vêtements 'propres', trouvés quelques jours plus tôt dans une ferme du coin, c'est-à-dire un tee-shirt gris à manches courtes et un pantalon slim noir, je retournai dans la pièce principal. Un sourire aux lèvres, je me postai face à Gaylwen qui semblait lire... un journal. Un retour à la vie normale aussi apaisant qu'un autre comme... une douche chaude, tiens ! « Et voilà, tu peux y aller. Profites-en bien, cela fait un bien fou. », lui lançai-je avant de m'asseoir sur la chaise en face de lui. Mes cheveux trempés gouttaient sur mes épaules, sur mon tee-shirt, et sans doute aussi par terre mais sincèrement, c'était là la dernière de mes préoccupations. Je jetai un rapide coup d'oeil dans la pièce, qui était une sorte de cuisine. « Et moi, pendant ce temps, je vais chercher quelque chose à manger... hormis ces pommes qui ont l'air excellentes. », ajoutai-je lorsque mon regard se posa sur les quelques pommes qu'il semblait être aller cueillir. J'étais certaine que dans ces placards, je trouverai de quoi manger, ne serait-ce qu'un peu. Peut-être que le miracle ne s'arrêterait pas et que je trouverais un ou deux trucs intéressants. Oui, peut-être...
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeMer 13 Fév - 19:45


    Moment de paix dans un monde en guerre


    Le journal était froissé, il semblait avoir été lu et relu, rien de bien surprenant pour un journal. Gaylwen en avait vu quelques uns par si par la, surtout en ville, ils traînaient le long des trottoirs comme le symbole de la fin du monde tel qui l'avait connu. L'ancien photographe aurait aimé réussir à se dire que tout cela n'était qu'un passage que comme tout virus on allait finir par trouver un remède et que dans quelques temps tout allait rentrer dans l'ordre, mais il savait que c'était impossible. Même si un remède était trouvé, ni lui, ni Sam, ni tout les autres survivants seraient en mesure de revivre comme avant, c'était impossible, ils avaient tous trop perdu. Vivre normalement était devenu impossible. Même dans un lieu qu'il savait sur, il ne pouvait s'empêcher de regarder derrière lui et par la fenêtre pour vraiment s'assurer de la sécurité des lieux. Il se doutait qu'il ne trouverait sûrement pas le sommeil, du moins pas comme il l'aurait voulu. Il se souvenait bien de ces sommeils profonds qui l'emportaient quelques fois, quand vous vous laissez emporter dans la douceur de la nuit et la chaleur de vos draps. Ce sentiment demandait une attitude relaxée, attitude bien impossible à avoir désormais.

    Gaylwen a toujours aimé la nature, aussi loin qu'il s'en rappelle, celle ci la toujours fasciné. La puissance du vent, le pouvoir des vagues, l'odeur des arbres. D'une certaine façon, il avait été un peu un écolo, enfin de loin, mais il avait toujours pris soin de protéger ce que la nature lui donnait. Aujourd'hui, celle ci semblait s'être retourné contre eux d'une manière cruelle. Voulait-elle tous les exterminer pour reprendre ses droits ? Cela serait prêter trop de personnalité à la terre, mais cette idée restait tout de même au fond de son esprit. Pourtant, malgré la dureté des choses, il devait aussi avouer que la nature arrivait encore à l'émerveiller, car malgré les rôdeurs et la mort constante, celle ci continuait à avancer, suivant le rythme habituel des saisons, comme si de rien était. Il avait remarqué que les animaux ne semblaient pas affecté, ou s'ils l'étaient c'était beaucoup moins que les humains. Ceux qu'ils avaient croisé été normaux : bien qu'ils se seraient bien passés de la meute de chiens rencontrés un peu plus tôt qui s'étaient lancé à leur trousse pour les bouffer. Après tout, c'est comme ça que ça marche. Il y avait la proie et le prédateur, le truc c'est qu'ils étaient bien trop souvent la proie.

    Gayl restait attentif, il tendait l'oreille, il craignait toujours qu'il puisse arriver quelque chose à Sam. Pourtant, ils étaient en sécurité, mais ça ne changeait rien. Il éprouvait beaucoup de sentiments pour la jolie brune, bien plus qu'un sentiment fraternel, il l'avait compris depuis pas mal de temps, ça expliquait sûrement son désir de la protéger. Tyler lui avait sauvé la peau, Sam était sa sœur et même s'il n'avait rien ressenti pour elle, il ne l'aurait jamais laissé tomber. Ils étaient plus fort à deux, seul, ce n'était même pas la peine. Trouver un groupe, il y avait pensé mais il détestait l'idée. Gayl était trop méfiant pour accepter de confier sa vie à d'autres... Il avait un peu perdu le fil de sa lecture, de toute manière un article sur la crise mondiale ne l'intéressait pas vraiment, la crise n'était plus financièrement désormais. La voix de la jeune femme le fit sourire, il ne lui en fallait pas vraiment plus, mais il fallait aussi avouer que Sam avait une longueur d'avance. « Je vais pas me faire prier » Son regard se posa sur la demoiselle, elle voulait inonder le parquet ou quoi ? « Tu devrais te sécher les cheveux, faudrait pas que t'attrapes la crève et puis j'ai pas envie de jouer au medecin » dit il d'un ton amusé tout un passant un coup rapide dans sa chevelure trempée. Il tourna les talons et se dirigea vers la salle de bain ou il prit un malin plaisir à prendre une douche. D'ailleurs, il ne l'avait sûrement jamais prise aussi chaude, mais c'était juste pour le plaisir de retrouver enfin de l'eau chaude. Parce que se lavait avec une bouteille d'eau c'était un vrai bordel... et pas super agréable. Il refit son apparition une vingtaine de minutes plus tard, vêtu d'un nouveau jean et d'une chemise blanche. Quel bonheur de se sentir propre..

    «  alors tu as trouvé quelques choses ? »
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeMer 13 Fév - 23:14


Gaylwen P. Evermoore & Sam G. Whiteley

Plus rien ne serait jamais comme avant, quoi qu'il arrive. Il n'y avait plus aucun espoir pour que le monde redevienne ce qu'il était et même s'il y en avait eu, ne serait-ce qu'un peu, tout avait trop changé, trop de drames avaient laissé place aux moments heureux. Nous ne pouvions pas juste oublier tout ce qu'il s'était passé et recommencer à vivre. Non, c'était parfaitement impossible. J'en avais conscience et ce, depuis déjà longtemps. Tout ce que nous pouvions faire de notre mieux, c'était survivre. Pour cela, je savais que je pouvais compter sur Gaylwen qui semblait avoir pris pour objectif de me protéger en toute circonstance. Cela n'était pas pour me déplaire, et puis, je savais que, s'il n'avait pas été là depuis le début, je serais morte depuis bien longtemps. De plus, c'était grâce à lui si nous étions désormais dans cette agence sécurisée. Cela ne nous empêchait pas de rester sur le qui-vive, ce qui était obligatoire pour survivre dans ce monde. Néanmoins, je pressentais que nous ne risquions rien, les barricades autour du bâtiment semblaient solides et même si nous ne pourrions pas rester éternellement ici, c'était déjà un bon début. Nous avions, en plus, accès à de l'eau chaude ici. Ce qui était un véritable miracle, puisque depuis des mois, nous devions nous laver beaucoup plus rarement tout en économisant de l'eau autant que possible. Autant dire que cela n'avait plus rien à voir avec les longs bains brûlants que nous pouvions prendre, quand tout allait encore à peu près bien dans le monde... Si le monde n'avait jamais pu être qualifié de parfait, loin de là même, je me rendais compte à présent à quel point il me manquait. Tout me manquait, en fait. De la pollution, aux inégalités, en passant par le chômage. Et je savais parfaitement que jamais plus nous ne pourrions retrouver tout cela, aussi horrible que cela avait été...

En tout, un tel retour en arrière ne m'était en rien douloureux... Prendre cette douche chaude m'avait un bien fou, et remit un peu de baume au coeur. Si mon coeur était toujours mort, mon esprit, lui, semblait s'être apaisé. Je savais, pourtant, que cela n'était qu'une passade, qu'il suffirait d'un rien pour que mon morale rechute aussi bas que terre, mais je voulais en profiter pendant qu'il était encore là. Profiter de cette douce utopie qui m'avait gagnée et qui, je le savais bien, ne durerait pas. En arrivant dans la cuisine, j'avais encore un sourire, vestige de mon bien-être intérieur passager. Mes cheveux mouillés ne me dérangeaient pas outre-mesure, j'avais l'impression d'être retournée à l'époque où je retrouvais Tyler qui rentrait du travail, tandis que je sortais tout juste de la douche. Mais Tyler n'était pas dans cette cuisine. Il ne travaillait plus, ne rentrerait plus. Il ne me serrerait plus contre lui en me racontant sa journée. Tout cela était fini, et rien ne me le rendrait... D'une gifle mentale, je chassai ces pensées dans un coin de ma tête. Il n'était pas nécessaire de plomber mon humeur, et surtout pas celle de Gaylwen. Nous avions le droit à un peu de répit dans ce monde en guerre, nous nous devions donc d'être reconnaissants pour cela. « Je vais pas me faire prier », dit-il, ce qui fit revenir mon sourire. Bizarrement, je n'avais aucun doute là dessus. Quel survivant encore en train de se battre pour sa vie ne rêvait pas d'une bonne douche chaude ? Personne, sans doute. « Tu devrais te sécher les cheveux, faudrait pas que t'attrapes la crève et puis j'ai pas envie de jouer au medecin », m'interrompit-il dans mes pensées, me faisant, par la même occasion soupirer. Il avait parfaitement raison et je le savais. Tomber malade n'était pas dans nos plans pour notre survie. « Oui, je vais le faire. Pendant ce temps, va donc profiter de l'eau chaude avant que je n'y retourne pour tout te piquer. », plaisantai-je en rigolant légèrement. Ah, que j'aimais ces -courts et rares- moments de félicité pendant lesquels je pouvais me permettre de le taquiner. Il ne se fit pas prier et, peu de temps après, rejoignit la salle de bain.

Je jetai un rapide coup d'oeil sur le journal qu'il semblait avoir lu, ce qui me fit me renfrogner plus qu'autre chose. Comment, en regardant cela, ne pas penser que ceux qui l'avaient écrits étaient sans doute morts ou transformés en rôdeurs avides de chair fraîche ? Comment oublier que plus jamais nous n'aurions de nouveau journal à lire ? Je le jetai dans un coin de la pièce puis retournai vers nos sacs, pour me sécher énergiquement les cheveux avec une serviette. Je me coiffai ensuite, sans prendre autant de temps que ce que j'aurais pu faire dans des temps lointains, puis retournai dans la cuisine. Là, je fouillai sans aucun scrupules dans chacun des placards. Je commençai à m'énerver en constatant qu'il n'y avait, dedans, que des denrées périmées, jusqu'à ce que j'ouvre le tout dernier. A l'intérieur, des boîtes de conserve. Je sortis l'une d'entre elles, et mis rapidement la table pour deux personnes. Je mettais un dernier couvert quand Gaylwen, plus propre et beau que jamais, débarqua. « alors tu as trouvé quelques choses ? », me demanda-t-il, en entrant dans la pièce. Je le regardai un court instant, avant de me focaliser sur un coin de la table. « Une boîte de cassoulet. Bon, elle sera froide mais... je me suis dit que ce serait mieux que rien du tout. », répondis-je avant de relever la tête pour le regarder. Je n'étais même plus certaine du nombre de jours qui étaient passé depuis que nous avions pu manger quelque chose de réellement consistant. C'était le moment ou jamais, aussi mauvais que soit du cassoulet froid...
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeJeu 14 Fév - 21:28


    Moment de paix dans un monde en guerre


    La douche était assez spartiate, mais pour Gayl elle était paradisiaque. C'était bien loin de la douche luxueuse qu'il avait eu dans la maison de ses parents, il en avait profité, et il n'avait pas toujours été seul d'ailleurs, mais cela était derrière lui désormais. Gayl se contentait de choses simples et quand il regardait derrière lui il ne pouvait que soupirer de tout ses excès. Doucement, il avait appris à comprendre ses parents, mais cela avait il une importance maintenant. Aucun des deux n'étaient présents pour qu'il puisse leur dire. Ses parents avaient eu beaucoup de défauts. Ils n'avaient jamais vraiment laisser de liberté à leur fils, du moins pas pour son avenir. D'une certaine façon, il s'était toujours fait remarqué en agissant à l'opposé de ce qu'ils auraient aimé. Maintenant, il comprenait qu'ils n'avaient fait que ça dans le but de le protéger, du moins de leur manière, ils n'avaient pas vraiment pu voir ce que leur fils était devenu et ils n'auraient sûrement pas été fier de le voir sombrer dans la drogue. D'un côté s'il ne les avait pas perdu il n'aurait sûrement jamais touché à ce milieu. Quand on y repensait sa survie était aussi lié au décès de ses parents.

    L'eau chaude lui faisait un bien fou, il s'était adossé contre la paroi murale, il profitait de cette chaleur. Les yeux fermés, il ne cessait de penser à sa vie, à ce qu'il avait arrêté et a tout ce qu'il avait réussi. Le décès de ses parents l'avait poussé à quitter Miami pour se rendre à Los Angeles. C'était la bas qu'il avait rencontré Tyler puis Sam. Tout partait du décès de ses parents ou plutôt de leur assassinat. Sans ça.. et bien il n'aurait jamais fait la connaissance de la fratrie Whiteley.

    Gaylwen était promis a un bel avenir, il l'avait toujours su, il lui restait juste à faire un choix, choisir d'embrasser le monde de ses parents ou lui tournait le dos. Il n'avait pas vraiment eu le temps de choisir et maintenant il était poursuivi par des hordes de Zombies, aussi flippante les unes que les autres. Mais dans tout ça, il n'était pas seule. Sam ne savait sûrement pas à quel point elle était importante pour lui. Pas facile facile, il ne pouvait même pas lui dire que tout allait bien se passer, c'était tellement impossible. Ils ne savaient même pas s'ils seraient en vie dans quelques jours. Ce qui trouvait le pire dans leur situation, c'était l’impossibilité de parler de futur. Non, on vivait au jour le jour, on croisait les doigts et on espérait tout simplement avoir assez de chance pour vivre un jour de plus. Mais aujourd'hui, c'était sûrement la journée pour décompresser. Le beau brun soupira avant de couper l'eau. S'il voulait reprendre du poil de la bête, c'était bien maintenant et il allait devoir arrêter pendant un temps de s'auto-stresser... Il se sécha rapidement, après tout, il était encore en été. La froid n'était pas au rendez vous après tout, ils étaient en Floride, mais il préférait tout de même éviter d'attraper un coup de froid. Une fois habillé, il se regarda dans la glace, il y voyait un homme mais était ce vraiment lui ? Il n'en savait rien. En tout cas, il sauta sur l'occasion de raser sa barbe de plusieurs jours quand il tomba nez à nez avec un rasoir. Voila qui était mieux, songea t'il en passant sa main sur son visage désormais aussi doux qu'une peau de bébé, enfin peut être pas à ce point là quand même.

    Il réapparut dans la cuisine et laissa échapper un rire amusé en voyant Sam avec sa boite de cassoulet. Il n'en était pas spécialement fan mais désormais il pouvait tout avaler. Sa main passa délicatement dans la tignasse de la jolie brune dans l'unique but de la décoiffer. « Tu sais , Sam, si tu peux te doucher, c'est qu'il y a de l'électricité, et s'il y a de l'électricité, je pense qu'on peut réussir à faire fonctionner les plaques à induction » Car oui, c'était ça le bonheur des panneaux photovoltaïque, la maison s'auto-générait... Elle créait sa propre électricité et donc ils allaient pouvoir manger chaud. « Allez pousse toi, laisse le cuisinier s'exprimait » Enfin cuisinier, c'était peut être un peu trop. Il attrapa une casserole et y versa la boite avant de la poser que les plaques. « Et voilà xD » Bhé oui, c'était tout de même pas mal, il avait réussi à faire fonctionner les plaques, autant dire qu'il était le roi de la survie.. ou pas, mais pour une fois il pouvait s'en moquer.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeVen 15 Fév - 19:15


Gaylwen P. Evermoore & Sam G. Whiteley

Nous n'aurions pas pu espérer meilleur endroit pour nous reposer quelques temps. Bien sûr, je ne nous imaginais pas du tout ici sur une trop longue durée, parce que ce serait trop risqué et que, de toute façon, nous risquions bien de nous faire surprendre par une horde de zombies. Certes, personne ne semblait être déjà passé ici mais il y aurait bien un moment ou un autre ou quelqu'un d'autre le découvrirait, que ce soit des morts, ou des vivants d'ailleurs. Mais puisque nous étions là, autant en profiter au maximum. Ainsi, une fois ma douche bien chaude prise, je laissais Gaylwen s'y rendre à son tour, tandis que je partais à la recherche d'un repas pour ce soir. Bien sûr, je n'avais guère d'espoir et je savais bien que nous devrions nous contenter de quelque chose de froid, mais c'était déjà bien mieux que tout ce que nous avions pu manger ces derniers temps. Un petit gâteau par-ci, une barre de céréale par là, bref, rien de bien grandiose. Ce soir était hors du commun, inhabituel même. Ce moment de félicité n'était rien de plus qu’éphémère, nous devions profiter de ce que nous avions, pendant que nous l'avions. Après tout, nous pouvions tout aussi bien mourir dès demain... Je m'affairai donc dans la cuisine, mettant la table - cela semblait faire une éternité que je n'avais pas eu l'occasion de faire cela - et sortis l'une des boîtes que j'avais trouvé dans l'un des meubles. Ce n'était pas grand chose, mais cela ferait amplement l'affaire. Nous devions nous satisfaire de ce que nous avions, et en l’occurrence, je me plaisais amplement à l'idée de manger du cassoulet, même froid. C'était un véritable miracle et je n'allais pas dénigrer cela en ne m'en contentant pas.

Gaylwen ne tarda pas à revenir, et débarqua dans la cuisine en transportant avec lui l'odeur du gel douche et du shampooing qui nous gardions toujours avec nous. Je lui souris légèrement, heureuse qu'il est, à son tour, pu profiter de l'eau chaude. Immédiatement, il vint passer sa main dans mes cheveux, apparemment amusé par quelque chose qui me dépassait. Je grognais, venant tout juste de me coiffer. Bien sûr, ce genre de choses futiles n'avait plus guère d'intérêt à présent, puisque nous passions la quasi totalité de notre temps dans des états pas possibles. Néanmoins, aujourd'hui était une exception à tous les niveaux, une sorte de retour en arrière de tous les domaines, du plus amusant, au plus confortable, en passant par tout ce qui paraissait futile dans un tel monde. « Tu sais , Sam, si tu peux te doucher, c'est qu'il y a de l'électricité, et s'il y a de l'électricité, je pense qu'on peut réussir à faire fonctionner les plaques à induction », expliqua-t-il sur un ton amusé. Oui, il se moquait de moi, et cela faisait un bien fou de se sentir suffisamment bien ici pour pouvoir se permettre ce genre de choses. Même si, pour le coup, il en profitait pour se moquer de moi, ce qui, dans le fond, ne me posait pas du tout de problème. « Te moque pas, tu sais bien que j'ai toujours été nul pour ce genre de trucs. », fis-je mine de bouder, bras croisés sur ma poitrine. Oui, à l'époque, c'était toujours Tyler qui s'occupait de réparer ce qui était cassé et qui remettait en marche ce qui ne fonctionnait plus. Il n'était plus là pour tout cela, et c'était bien l'une des raisons pour lesquelles j'étais plus qu'heureuse que Gaylwen soit toujours là, à mes côtés.

Je m'installai sur l'une des chaises installée dans la cuisine, me rendant bien compte que je ne lui serais pas d'une grande utilité. C'était déjà le cas habituellement, ce n'était pas aujourd'hui que cela allait changer, même si je prévoyais de le pousser à me laisser faire plus de choses. Mais tout ça, ce ne serait pas pour ce soir. Parce que nous étions de bien trop bonne humeur pour tout gâcher de manière aussi... capricieuse. « Allez pousse toi, laisse le cuisinier s'exprimait », reprit-il rapidement, ce qui me fit rire franchement. Gaylwen, cuisinier ? comme si qui que ce soit pouvait croire cela... Enfin, mettre du cassoulet dans une casserole n'était pas bien compliqué, pas même pour lui. « Tes chevilles vont bien ? », demandai-je sans me départir de mon sourire. Ce soir était véritablement une plongée dans le passé, comme si nous étions seuls au monde, ce qui était un peu le cas, mais que, en plus, rien ne s'était passé. Plus rien ne comptait, nous pouvions à peu près nous détendre, entre ces murs plutôt sécurisés. « Et voilà », dit-il une fois la casserole posée sur une plaque allumée. Je me levai, le rejoignant à côté de sa préparation, un sourire moqueur aux coins des lèvres. Je haussai légèrement les sourcils, le regardant. « Et bien, tu es un véritable cuisinier. Jamais je n'aurais été capable de faire quelque chose d'aussi complexe. », me moquai-je gentiment en le fixant. Tout oublier, rien que pour une soirée, était-ce trop demander ?
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeSam 16 Fév - 20:37


    Moment de paix dans un monde en guerre


    Gaylwen appréciait ce petit moment de répit, ça lui faisait du bien tout simplement. Il jeta tout de même un regard par une fenêtre puis par une autre, mais en cette journée de juin, le calme semblait s'être installé dans ce petit coin de Floride. La floride, cet environnement lui rappelait de bons moments, même s'il manquait l'océan. Avec un peu de chance, les chemins les y amèneraient peut être. D'un côté, ils n'étaient pas en voyage, ils n'étaient pas parties pour découvrir les États-Unis. Ça aurait pu être sympa, tout les trois sur les routes, partir sans savoir ou aller, continuer pour découvrir. Mais ce qu'ils vivaient été bien différent de ce petit rêve qu'il avait eu en tête une fois. Aujourd'hui, il était franchement content de s'arrêter et de profiter du calme. Une maison, des murs sécurisés, la présence de Sam, il n'avait besoin de rien d'autre pour le moment et plus il restait dans cette maison, moins il avait envie d'en partir. Elle leur permettait de vivre comme jamais ils n'avaient vécu depuis la fin de ce monde, car oui c'était bien une fin du monde. Manger tranquillement autour d'une table, c'était devenu du luxe, et il avait bien envie d'en profiter, d'ailleurs il allait en profiter. Après une bonne douche, il avait tout simplement envie de se restaurer. Bon, il n'était pas fan de cassoulet, mais il allait franchement bien s'y faire.

    Le beau brun avait envie de décompresser et rien de mieux pour ça que de titiller la jeune femme. Ça le détendait et il était sur que c'était aussi le cas pour elle. En tout cas, pour le moment, la jeune femme semblait être plus à l'aise qu'à l'habitude, rien de vraiment anormal au vue de la situation. Ils étaient tout les deux heureux de pouvoir enfin se reposer. Gaylwen avait toujours été surprotéger, enfin jusqu'au décès de ses parents. Après, ils avaient du apprendre à se débrouiller tout seul et tout les petits boulots qu'il avait trouvé grâce à Tyler l'avait forgé. Faire fonctionner les plaques électriques ça n'avait finalement de rien compliquer, mais il pouvait aussi comprendre que la jolie Sam est d'autres chose à penser que le fonctionnement des panneaux solaires. C'était ce qui leur permettait de profiter de tout ça et vu le peu d'électricité qu'ils allaient usé, ils allaient pouvoir se faire plaisir. Après tout , ils étaient en Floride et le soleil ce n'était pas ce qui manquait. « Ouep je sais » dit il avec un sourire en coin en prenant une tête désespéré. Oui, il le savait, après tout , ils avaient quand même vécu 3 semaines ensembles et puis ils avaient aussi passé pas mal de soirée en compagnie de Sam. Donc, il n'était pas surpris, mais il avait toujours apprécié ce petit côté féminin qui lui allait très bien. Disons que Gaylwen aimait bien s'occuper de ce genre de choses. « Puis je me moque pas, je te sauve juste la vie, ce soir tu n'auras pas à déguster un cassoulet froid » rajouta t'il avec un sourire taquin sur le visage. Après tout, c'était déjà assez particulier comme nourriture, alors en plus si on rajoutait le fait qu'il était froid. Gaylwen avait toujours été assez difficile au point de vue alimentaire. D'ailleurs quand il vivait encore chez ses parents, il ne mangeait pas n'importe quoi. Mais sa famille avait la chance de pouvoir s'offrir les services d'un cuisinier, de quoi rendre les choses plus facile. Du coup, le changement avait été assez dur pour Gaylw et aujourd'hui encore il avait du mal à se dire qu'il allait devoir manger du cassoulet. Sauf que ce n'était désormais plus une question de goût mais de survie … « Le secret de la réussite, c'est le coup de cuillère » lui rétorqua t'il en levant l'ustensile en bois qu'il agita devant le nez de la jeune femme envoyant ainsi un peu de cassoulet sur son joli minois « Oups...pardon » Mais le sourire qui accompagnait ses excuses étaient le signe qu'il n'avait aucune envie de s’excuser et peut être qu'il l'avait même fait exprès.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeDim 17 Fév - 12:18


Gaylwen P. Evermoore & Sam G. Whiteley

Où en serions-nous si Tyler était toujours parmi nous ? Comment les choses se dérouleraient-elles ? Je n'avais aucun doute là-dessus : je serais tout aussi peu utile, et tout autant mise à l'écart. Parce que Gaylwen était protecteur, mais Tyler l'était tout autant, si ce n'est plus. En fait, je ne savais pas, ou plus. Parfois, j'avais l'impression de perdre tous mes souvenirs vis à vis de mon frère comme si, en mourant, il avait tout emporté avec lui. Cette idée me terrifiait au plus haut point. Je ne voulais pas l'oublier. Aucun détails ne devaient s'effacer de ma mémoire. Il avait partagé sa vie avec moi, il m'avait tout donné, et s'était sacrifié pour moi. Après tout... n'était-ce pas de ma faute, dans le fond, s'il s'était fait attraper par l'une de ces choses ? Si j'avais fait plus d'efforts pour emmener moins d'affaires, moins de réserves de nourriture, moins de produits de toute sorte, et moins de souvenirs... Il n'aurait pas eu autant de sacs à porter, il n'aurait pas... STOP ! Je devais arrêter de penser ainsi. Pas maintenant alors qu'un peu de lumière venait éclairer nos vies mornes et sombres... Une habitation sécurisée. Un lieu avec des panneaux solaires. De l'eau chaude. Tout ce dont nous pouvions rêver depuis le début de tout cela... Jamais je n'aurais osé espérer découvrir un tel endroit auparavant, de peur de fonder trop d'espoirs dans une pensée utopique qui n'existerait jamais... Et pourtant, Gaylwen l'avait fait, il avait trouvé un endroit dans lequel nous pourrions passer les quelques jours, ou semaines, suivants. La sensation que je ressentais était... inexplicable. Tous mes sentiments se mélangeaient en moi, de manière désorganisée et totalement horrifiante. Il n'y avait qu'une idée qui prédominait les autres : profiter. Pour Tyler, pour Gaylwen et tout ce qu'il avait fait pour moi jusque là, et aussi pour moi. Je savais bien que cette situation ne serait que temporaire et que, très vite, nous devrions reprendre les routes pour une raison ou pour une autre. En attendant, je voulais profiter à fond de cet endroit qui nous offrait tout ce dont nous avions besoin pour vivre aussi paisiblement que possible. Bien sûr, nous ne pourrions jamais plus avoir l'esprit totalement en paix. Nous avions vu et vécu trop d'horreurs, il n'y avait plus de retour en arrière possible. Mais nous pouvions au moins faire semblant d'être heureux. Et c'était exactement ce que j'allais faire. Profiter.

Gaylwen semblait être dans le même état d'esprit que moi. Il souriait beaucoup, me taquinait, et c'était une véritable bouffée d'air frais que de le voir ainsi. Cela faisait tellement longtemps... Une éternité, à mes yeux. Ces quelques jours de repos nous permettraient peut-être de repartir sur de meilleures bases pour la suite, plus forts et plus déterminés à survivre encore. Néanmoins, cela ne faisait aucunement disparaître la boule d'angoisse, de tristesse, de peur, d'horreur, de culpabilité etc, qui avait pris une place définitive dans mon ventre. Et j'étais sûre d'autre chose : les cauchemars allaient, sans aucun doute, me suivre, même jusqu'ici. Comment ne pas continuer à en avoir alors que Tyler n'était plus ? Je le voyais souvent dans mes rêves, parfois des souvenirs heureux, parfois des moments atroces qui ne cessaient de se répéter dans mon esprit. Je chassai ces pensées douloureuses de ma tête, j'avais, après tout, encore quelques heures de répit devant moi et me concentrai sur le moment présent : notre repas, Gaylwen. C'était tout ce qui comptait à présent. « Ouep je sais », dit-il, désespéré et amusé. Bon ok... Pour le coup, il y avait de quoi l'être. Mais comme il venait de le confirmer, il savait à quel point je n'étais pas du genre manuel, à m'occuper de trucs aussi... Compliqués. Car oui, cela l'était, à mes yeux. Comment aurais-je pu deviner que si l'eau chaude fonctionnait, tout le reste de l'électricité aussi ? Ce n'était définitivement pas mon domaine. « Puis je me moque pas, je te sauve juste la vie, ce soir tu n'auras pas à déguster un cassoulet froid », ajouta-t-il rapidement, arborant un magnifique sourire. Je levai les yeux au ciel, sans pour autant quitter mon sourire amusé. « Oh oui, tu me sauves la vie - et l'estomac, d'ailleurs. Tu es mon Dieu, je te bénis. », répondis-je à demi sérieuse. Après tout, ce n'était pas totalement faux. Tous les mérites lui revenaient, que ce soit aujourd'hui, ou les mois précédents. Il m'avait maintenue en vie, et je ne le remercierai jamais assez pour tout cela. Je jetai un rapide coup d'oeil à la casserole posée sur l'une des plaques, le regardant préparée cette fameuse boîte. Certes, ce n'était pas un repas parfait duquel je raffolais auparavant, mais c'était déjà beaucoup mieux que de manger froid, et il devait penser comme moi. De toute façon, ce n'était guère inhabituel, quand j'étais petite, que l'on mange des plats surgelés, ou même des boîtes. Ce n'était pas ma mère qui allait cuisiner, et mon frère n'était pas un pro dans ce domaine... Loin de là, même. « Le secret de la réussite, c'est le coup de cuillère », répliqua-t-il peu de temps après, tout en agitant la cuillère en bois juste devant mon visage. Je sentis un peu de liquide venir se loger sur mon visage et je fermai les yeux, par réflexe. Je les rouvris rapidement, pour le voir avec un sourire moqueur planté sur le visage. « Oups...pardon », dit-il sur un ton qui me laissait clairement comprendre qu'il était loin d'être désolé. Je l'avais maintenant suffisamment côtoyé pour savoir qu'il n'était pas sincère. Pas là, en tout cas. Je lui lançai un faux regard noir, avant de passer ma main sur mon visage pour essuyer ce qui y avait atterrit. Je cherchai un moyen de me venger, qui ne tarda pas à arriver. Un sourire machiavélique au coin des lèvres, je passai mon doigt sur la cuillère avant d'aller le loger sur sa joue, laissant une longue traînée de sauce. « Oups...pardon », Un rire s'échappa de mes lèvres. Nous étions redevenus deux vrais enfants, nous amusant au moindre petit prétexte... Mais cela ne durerait pas, nous le savions parfaitement.


Dernière édition par Sam G. Whiteley le Mar 19 Fév - 23:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeDim 17 Fév - 19:04


    Moment de paix dans un monde en guerre


    Gaylwen ne parlait pas beaucoup de son passé, c'était le genre de chose qu'il avait essayé d'oublier. Prendre sa gomme et tentait de gommer la faute, ses erreurs sans que le reste du monde ne le remarque. Jeune, il aurait aimé pouvoir changer le monde. Devenir un médecin émérite, travailler en tant que chirurgien dans le service des urgences d'un hôpital réputé. Il se serait durement bien vu avec une femme et des enfants, bien que se connaissant il aurait repoussé cette possibilité jusqu'à la dernière minute. La mort de ses parents, leur assassinat lui avait appris une chose : Rien n'est jamais acquis. Et après ce jour là, il n'a plus rien vu comme avant, sa vision du monde a changé, elle est devenue plus sombre, plus douloureuse, plus sournoise. Il avait fuit, c'était ce qu'il avait toujours fait et c'était ce qu'il était encore en train de faire. Mais désormais fuir n'était plus synonyme de faiblesse. Ne pas fuir aurait été synonyme de folie, et Gaylwen voulait vivre, oh que oui il voulait vivre, il n'allait pas se laisser tuer facilement. Et s'il voulait vivre, c'était sûrement pour rester encore aux côtés de Sam. Et il était bien décidé à les sortir tout les deux de cette merde. Il avait déjà perdu Tyler, il ne perdrait pas sa sœur, il lui avait fait la promesse de la protéger, de l’amener en sécurité et c'était ce qu'il allait faire. Son destin était lié à celui de Sam. Des fois quand il y pensait, il se souvenaient des livres qui avaient bercé son enfance. Le seigneur des anneaux avait été son livre de chevet. Son histoire était bien différente de celle de Frodon Saquet, mais d'une certaine manière, il se sentait un peu comme lui, propulsé dans une aventure qu'il n'avait pas vraiment choisi, plus par obligation. Une quête qui lui coûterait sûrement la vie... Enfin le monde dans lequel il vivait désormais n'avait rien à voir avec la beauté de la terre du milieu, ici pas de demeures elfiques ni de jolie comté hobbit. Non, c'était plus tôt, des lieux de vie dévastés par le passage des Zombies, une sorte de No mans land. Oui, bien moins passionnant que ce qu'il avait pu lire. Quoiqu'il y avait une différence entre lire et vivre les choses. Le pire c'est qu'il s'était toujours bien marré devant les films de Zombies, il en avait regardé quelques uns avec Tyler et Sam et souvent il avait rit à gorge déployé quand une des filles se mettaient à hurler face à un zombi furax. Désormais, il ne riait plus quand il se trouvait face à un zombi. Il se concentrait juste pour tenter de le tuer le plus vite possible et pour fuir cet endroit maudit. D'ailleurs en parlant d'endroit maudit, la maison dans laquelle il venait de trouver refuge ne répondait pas vraiment à ce critère. Elle était parfaite pour les accueillir. Gaylwen savait que la Floride possédait pas mal ce genre d'habitation. Le soleil qui inondait cet état était une bénédiction et beaucoup de personne s'était équipé de ce genre d'équipement, comme ses parents. Voila qui expliquait une des raisons pour laquelle il s'y connaissait un peu en panneau solaire, même s'il n'avait pas vraiment attentif au fonctionnement à l'époque.

    Gaylwen passait la plupart de son temps à regarder Sam. Il tentait désespérément de l'apaiser, mais il savait qu'il ne pourrait jamais la ramener à la douceur qu'elle avait connu avant. Il s'en voulait de ne pas avoir réussi à sauver Tyler. Il avait perdu ses parents, il connaissait le deuil et il savait ce que l'on ressentait quand la mort décidait de vous ôter des êtres proches. Tyler n'aurait jamais du mourir, il n'aurait jamais du se transformer en rôdeur... et même s'il avait tiré sur tyler pour se défendre pour éviter qui ne les pourchasse, cela ne changerait rien au fait qu'il avait tiré sur son meilleur ami. Il en rêvait parfois, mais il vivait avec ses cauchemars depuis tellement de temps que désormais ils faisaient parties de ses habitudes.

    Gaylwen n'était pas idiot, il savait que tout ça ne durerait pas éternellement. Ils allaient devoir bouger, mais il voulait pour une fois croire qu'ils pouvaient vivre un peu normalement, alors autant en profiter tant que la vie leur offrait ce petit cadeau. Et puis, ils avaient un cassoulet à déguster.
    « Oh oui, tu me sauves la vie - et l'estomac, d'ailleurs. Tu es mon Dieu, je te bénis. » Il haussa les épaules avant de rouler des yeux. « Ton dieu, c'est tout ? » La voix du beau brun était amusé, il leva un sourcil, faisant mine de réfléchir. « C'est la première fois qu'on le dit ça, ça sonne bien » ajouta t'il d'une voix amusée.

    Gaylwen avait réappris à vivre en côtoyant Tyler et Sam et cela n'était pas encore parti. En fait, il s'y accroché comme un noyé s’accroche à son canot de sauvetage. Une fois, il avait perdu l'envie de vivre et il ne voulait plus jamais connaître ça. Alors même malgré l'horreur de la situation, il voulait passé des moments plaisants, et même si au fond de lui, tout n'était quasiment que noirceur, il refusait que toute son âme en pâtisse.

    « Oups...pardon » Il fit la moue avant de s'accouder contre le rebord de la cuisine. « C'est pas bien de jouer avec la nourriture » dit il avec un sourire taquin aux coins de ses lèvres. En temps normal, il aurait sûrement pris un peu de cassoulet pour lui balancer au visage. Le truc c'est qu'ils crevaient tout les deux de faim et qu'ils étaient mieux pour nos deux survivants de se nourrir pour continuer leur périple. Il soupira avant de poser un regard déçu sur les haricots qui nageaient dans la casserole. « Tu as de la chance que je sois affamé, sinon tu te serai retrouvée avec un cassoulet sur la tête, mais je préfère qu'il finisse dans mon ventre... Par contre, méfie toi, je trouverais sûrement un truc pour me venger » rajouta t'il avec un sourire quelque peu charmeur. Après tout, il avait plus d'une corde à son arc. Gaylwen déposa la casserole sur la table. « La déjeuné est servi M 'dam »
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeMar 19 Fév - 23:32


Gaylwen P. Evermoore & Sam G. Whiteley

Si j'avais parfois une peur bleue de tout oublier de Tyler et de tout ce que nous avions partagé ensemble, certains souvenirs restaient clairs dans mon esprit, à commencer par sa mort, qui était ancrée en moi. Quand, parfois, le soir, ces instants refaisaient surface, me privant de sommeil, et me tenant éveillée, je faisais en sorte d'en ressasser des plus heureux. Des souvenirs que j'étais la seule à partager avec Tyler, et d'autres qui concernaient également Gaylwen. Quand il avait débarqué à l'improviste dans nos vies, il avait tout de suite fait partie intégrante de cette petite famille. Nous étions soudés, nous passions beaucoup de temps ensemble, et nous ne nous privions pas pour nous taquiner sans arrêt. Il aurait pu devenir un autre grand frère pour moi, mais cela avait été loin d'être le cas. A mes yeux, il était plus qu'un simple ami, ou qu'un frère. Bien sûr, je ne pouvais pas avouer quelque chose d'aussi énorme à l'ami de Tyler, au risque de gâcher tout cela. C'était juste impensable... Et puis comment aurais-je pu me permettre de mettre en péril leur amitié ? Jamais je n'aurais pu faire une telle chose à mon frère qui avait toujours tout fait pour moi. Et aujourd'hui, il n'était plus. La relation que j'entretenais avec Gaylwen n'en sortait que renforcé. Nous traversions beaucoup d'épreuves ensemble, beaucoup de difficultés, et nos souffrances étaient, en quelque sorte, communes, cela n'aurait donc pas pu se passer différemment. Je le connaissais maintenant mieux que je ne me connaissais moi-même. Tout me rendait tellement... différente, tellement... moins moi. Je n'étais plus la même personne, j'en avais conscience et cela me faisait peur. Atrocement peur. Pourtant, je continuais à faire bonne figure face à Gaylwen. Il n'était ni dupe, ni naïf, il devait donc forcément savoir que ce n'était qu'une façade. Mais, clairement, nous ne pouvions plus nous permettre de nous asseoir autour d'un bon chocolat chaud pour discuter de nos états d'âmes. Nous étions en guerre et chaque seconde comptait. J'avais déjà perdu Tyler je ne voulais pas perdre, en plus, Gaylwen, qui était devenu bien plus important qu'il ne pouvait seulement l'imaginer. Il était toute ma vie, mon unique famille, mon repère. Je ne saurais pas survivre s'il lui arrivait quoi que ce soit, autant parce que j'étais une froussarde et que je ne savais pas me débrouiller seule, que parce que la souffrance serait trop présente pour que je ne fasse, ne serait-ce que songer aux moyens à utiliser pour me tirer de tout cela. Il était tout pour moi, et je n'étais même pas certaine qu'il s'en soit réellement rendu compte.

Profiter de l'instant présent me paraissait être le meilleur moyen pour ne pas sombrer, pour tenir encore un peu plus longtemps. Parce que penser au fait que nous étions voués à vivre sur les routes, dans la peur continuelle de nous faire attaquer, de nous perdre l'un l'autre etc, avait de quoi me retourner l'estomac. Et vu que je n'avais, actuellement, absolument rien dedans, il valait mieux que j'évite de vomir. Gaspiller quoi que ce soit n'était pas dans mes plans, et même gâcher du cassoulet - que je n'affectionnais pourtant pas tant que cela - me semblait juste impensable. D'ailleurs, je ne pus m'empêcher de complimenter Gaylwen quand il mit à chauffer notre repas du soir. Incontestablement, je le vénérais. Une fois de plus, cela prouvait à quel point, sans lui, j'étais incapable de survivre... Le décrire de Dieu ne me paraissait pas suffisant d'un coup, mais puisque je ne voulais pas que ses chevilles se mettent à gonfler, il n'étais pas nécessaire que je lui dise... Non ? « Ton dieu, c'est tout ? », demanda-t-il sur un ton amusé, qui aurait pu paraître plus sérieux si je ne le connaissais pas aussi bien. Il tentait, lui aussi, de détendre l'atmosphère, pour que nous ayons, ne serait-ce qu'une soirée apaisante, c'était du Gaylwen tout craché. Je le reconnaissais bien là. Il faisait à peu près la même chose, à l'époque quand, lors d'une de nos soirées à trois, je me disputais avec mon frère. Il nous taquinait à tour de rôle, jusqu'à ce que nous enterrions la hache de guerre... Mais tout cela était un temps définitivement révolu. « C'est la première fois qu'on le dit ça, ça sonne bien », ajouta-t-il peu de temps après, un sourcil haussé, comme s'il était en pleine réflexion. Un léger rire franchit mes lèvres. « Être un dieu ne te suffit pas ? », le questionnai-je, amusée, sourcils froncés. Moi, l'imiter ? Mais pas du tout, voyons !

Si les mauvais moments restaient toujours présents, pesant et alourdissant nos pensées, les moments comme celui-ci nous permettaient de souffler, pour repartir de plus belle. C'était une bouffée d'air frais entre deux batailles acharnées. Je me vengeais sur Gaylwen, étalant un peu de sauce sur sa joue. C'était après tout, tout ce qu'il méritait ! Je le qualifiais de dieu et il secouait la cuillère pleine de cassoulet devant moi pour m'en mettre sur le visage. Là encore, c'était le Gaylwen que je connaissais et que je retrouvais quand il nous estimait suffisamment en sécurité. Il faisait, habituellement, tout pour me tenir à l'écart du monde en ruines et maintenant, il cherchait à me détendre, à me mettre à l'aise dans ce nouvel endroit. Et il accomplissait parfaitement cette tâche qu'il s'était fixée. Sa moue faussement boudeuse me fit rire, ce qui arrivait de plus en plus souvent dans des moments comme celui-ci. « C'est pas bien de jouer avec la nourriture », lança-t-il sur un ton qui trahissait son amusement face à cette situation. « Tu as de la chance que je sois affamé, sinon tu te serai retrouvée avec un cassoulet sur la tête, mais je préfère qu'il finisse dans mon ventre... Par contre, méfie toi, je trouverais sûrement un truc pour me venger », reprit-il avec un sourire qui aurait pu me laisser béate si je n'avais pas tourné la tête pour "regarder la casserole" sur le feu. Toutes les excuses étaient bonnes pour éviter de se justifier sur ce genre de sujet... « Je n'ai pas peur de toi, sache-le. », le provoquai-je sur un ton que je voulais aussi hautain que possible. Le sourire qui vint rapidement s'afficher sur mon visage me trahit sans doute, mais peu importe. Je retournais m'installer sur la chaise que j'avais quitté peu de temps auparavant, pendant que Gaylwen posait la casserole sur la table. « La déjeuné est servi M 'dam », annonça-t-il sur un ton tellement sérieux que ça en devenait hilarant. Il ne manquait plus que je me lève pour lui faire une courbette. « Merci bien Mr le Cuistot. », répondis-je avant de lever les yeux au ciel. Je me redressai pour le servir, ne lésinant pas sur sa portion, avant d'en mettre également dans mon assiette. « Bon appétit monsieur ! », poursuivai-je, toujours sur le même ton.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeVen 22 Fév - 10:09


    Moment de paix dans un monde en guerre


    Compliqué vous dites ? Il avait beau retourné la situation dans laquelle ils étaient et il n'avait aucune véritable solution pour les sortir de là. En temps normal, il y avait toujours différentes possibilité, même quand on était dans la pire des merdes, on pouvait faire des choix. Mais là, les choix étaient restreint et pour le moment aucun ne s'était vraiment présenter à eux. Il s'était plusieurs fois demandé s'il croisait vraiment un groupe bien. Il espérait qu'il en existe au moins un, juste pour le bien être du sien. Qu'allait-il se passer dans cette situation... Choisirait-elle de le rejoindre ? Irait-il avec elle ou ferait-il le choix de continuer sans elle. La vérité était qu'il n'en savait rien, mais il avait comme l'impression qu'un jour cela allait arrivé et qu'il devrait bien faire un choix. Hélas il doutait sur sa capacité à vivre en communauté. Il pouvait supporter la vie d'un petit groupe, mais celle d'une communauté enfermé entre 4 murs... il doutait d'en être capable, ce n'était pas dans ses gènes. Il n'avait jamais aimé ça et depuis l’assassinat de ses parents, ça c'était bien sur empiré. En tombant dans le milieu de la drogue, il avait été obligé de comprendre qu'on devait se méfier, ne pas faire confiance était une règle de survie. Pourquoi avait il fait confiance à tyler ? Il n'en savait rien, peut être que c'était tout simplement le bon moment, une simple histoire de destin qui l'avait amené à côtoyer cette famille pour en faire quasiment parti, le seul moyen de le sortir de la rue.

    Si Gaylwen évitait les groupes, c'était sûrement aussi pour cette raison pour ne pas qu'on lui enlève Sam, pour ne pas à avoir à la quitter. Il était sur de ses sentiments pour elle, pas de doute la dessus. Il n'avait jamais aimé quelqu'un comme il l'aimait elle. Mais l'histoire était compliquée et il n'avait pas envie de détruire ce qu'ils avaient pour une histoire qui n'avait sûrement pas lieu d'être dans le monde qui était le leur désormais. C'était égoïste d'y penser, mais il savait qu'il arriverait sûrement à vivre seul... Sauf qu'il n'avait aucune envie que cela arrive, il n'avait pas envie de quitter Sam, pas envie de rejoindre un groupe, mais il savait aussi que le mieux pour elle, c'était justement ça... d'en rejoindre un. Elle n'allait pas pouvoir le suivre comme ça tout le temps, ce n'était pas possible et un jour il allait bien devoir arrêter de lui demander. Mais pourtant quand il pensait à ce genre de possibilité, il réfutait aussitôt l'idée de la laisser avec d'autre même s'il la savait en sécurité, tout simplement parce qu'il voulait être à ses côtés. Qu'ici peut être qu'il arriverait à surmonter sa haine des communautés et des chefs... Hélas il en doutait, il trouverait toujours quelques choses à remettre en question et Gaylwen était assez clairvoyant pour savoir que les communautés qui avaient du se former n'avait rien de paradisiaque. Disons qu'il y avait des avantages et des inconvénients au deux mode de vie. Il fallait tout simplement trouver celui qui vous convenez le mieux.

    Mais qu'était il en train de faire, il n'était pas encore face à ce choix. Aujourd'hui, il pouvait tout simplement profiter de Sam, sans se poser trop de questions. Finalement ne pas penser à ce qui les attendait était quasiment impossible. D'une façon ou d'une autre ça restait dans leur esprit. La survie, il n'y avait plus que la survie maintenant.

    « Etre un dieu ne te suffit pas » Il lui dédicaça un sourire charmeur avant de pincer les lèvres. « Si j'étais un dieu, il y a longtemps que je t'aurais amené ailleurs » Et c'était vrai, s'ils avaient pu les téléporter dans le jardin d’Éden, il l'aurait sûrement fait, sauf que ce n'était pas vraiment possible. Peut être qu'il y avait une raison à tout ça, mais il ne voyait pas quoi...« Je n'ai pas peur de toi, sache-le. » Il ne baissa pas le regard, préférant bien au contraire garder le contact avec un certain plaisir.  « J’essaierais de m'en souvenir»

    Gaylwen se vautra sur la première chaise qu'il pouvait saisir avant d'attraper son assiette.« Oublie pas que tu dois me donner une note sur 10 , décoration de la table, cuisine, ambiance » ajouta t'il d'un ton amusé comme pour tenter de détendre une fois de plus l'atmosphère, fallait un peu qu'il décroche de ses lèvres, c'était pas bon pour lui. Il entama son plat, avant de relever les yeux pour la regarder de nouveau. Il n'avait jamais parler de son histoire, elle ne savait finalement pas beaucoup de choses sur lui, il avait caché son passé comme pour les protéger, mais désormais son passé n'avait plus aucune importance.. «Je t'ai déjà dit que j'ai vécu en Floride ? »
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeSam 23 Fév - 18:55


Gaylwen P. Evermoore & Sam G. Whiteley

J'étais persuadée que je ne parviendrais jamais à me faire à ce nouveau monde. Vivre dans la terreur constante de finir bouffé par des zombies, passer son temps sur les routes, ne jamais pouvoir partir dans un sommeil profond, et avoir sans cesse peur pour les proches qu'il nous restait. Car, oui, j'avais peur pour Gaylwen. Tout le temps. Je savais qu'il était parfaitement capable de se débrouiller et de s'en sortir en toute circonstances, il l'avait déjà prouvé maintes et maintes fois, mais cela ne m'empêchait pas d'avoir toujours cette maudite boule d'angoisse dans le ventre. C'était presque devenu une habitude, une habitude que je ne voulais pas accepter. C'était injuste que nous soyons obligés d'être en permanence sur le qui-vive, prêts à réagir en cas d'attaques. Cela ne se calmait jamais, et je détestais cette situation, et toutes ces émotions qui avaient pris une place importante dans nos esprits. Je haïssais tout cela. Malheureusement, nous n'avions pas le choix... Et c'était sans doute le pire. « Si j'étais un dieu, il y a longtemps que je t'aurais amené ailleurs », lâcha-t-il, ce qui me fit immédiatement retomber sur terre, après le sourire charmeur - et fabuleux - qu'il m'avait accordée. Je savais que ce n'était pas du tout son but, mais sa réflexion avait eu le don prodigieux de me sortir la tête de l'eau, de m'obliger brusquement à reprendre conscience de la situation dans laquelle nous nous trouvions. Comme quoi, les moments de félicité était vraiment rares, et brefs. Il y avait toujours quelque chose pour nous réveiller, nous mettre une gifle, nous obliger à regarder la réalité en face. C'était exactement ce qui venait tout juste de se produire dans mon cas. De toute façon, je ne risquais pas d'oublier quoi que ce soit. Jamais.

Je rattrapai la tête que je devais faire depuis quelques instants en souriant, faisant mine de rien. Après tout, ce n'était ni le lieu, ni le moment pour m'étaler sur mes divers états d'âmes. « Je n'en doute pas uen seule seconde. », affirmai-je à voix basse, imaginant déjà à quel point ce serait merveilleux si Gaylwen avait ce don. Nous pourrions nous mettre à l'abri et... Malheureusement, cela ne se produirait jamais, mieux valait, par conséquent que j'évite de trop laisser mon esprit et mes pensées partir à la dérive. Ce serait bien trop douloureux d'ouvrir les yeux et d'arrêter de rêver. Les rêves, ici, n'avaient plus leur place... plus du tout. Mieux valait tirer un trait sur tout cela, au profit d'autres pensées, beaucoup moins risquées. Pour l'heure, c'était les taquineries qui se mettaient en place entre nous. C'était une habitude que nous avions déjà à l'époque, elle n'en avait été que renforcée avec les derniers évènements qui nous avaient, forcément, énormément rapprochés. « J’essaierais de m'en souvenir», répondit-il après que je lui eus confessé qu'il ne me faisait pas du tout peur. Un sourire malicieux vint s'afficher sur mes lèvres et je pris une profonde inspiration après que je me sois rappelée qu'il m'était vitale de respirer. Son regard plongé dans le mien avait le don de me faire oublier à peu près tout. Ce n'était pas nouveau, et ce n'était sans doute pas prêt de changer. Tant qu'il ne se rendait compte de rien, cela me convenait parfaitement. Je ne répondis rien, me contentant de lui sourire, avant d'aller m'asseoir à table. C'était quelque chose auquel je n'étais pus habituée, tant cela faisait une éternité que nous n'avions pas eu le loisir de nous asseoir autour d'une vraie table.

Gaylwen ne tarda pas à faire de même, ramenant avec lui le plat de cassoulet. Ce n'était pas vraiment prodigieux mais en ces temps de guerre, cela suffisait à me mettre l'eau à la bouche. Je partageai la nourriture que nous avions, par miracle, réussit à nous procurer, en mettant tout de même un peu plus au jeune homme. Il avait bien plus besoin que moi de manger puisqu'il était celui qui faisait tous les efforts entre nous. Et puis, mon estomac avait considérablement diminué de taille depuis toutes ces conneries, je ne pouvais plus autant manger qu'avant, à mon plus grand désarroi. En somme, cela était profitable pour lui, comme pour moi. « Oublie pas que tu dois me donner une note sur 10 , décoration de la table, cuisine, ambiance », s'amusa-t-il avant d'entamer son assiette. Je le regardai en souriant, attrapant en même temps ma fourchette. Car oui, pour une fois nous avions de vrais couverts pour manger ! Un miracle, disais-je... « ça marche, j'essaierai de ne pas être trop sévère. », le taquinai-je avant de porter ma première fourchette à ma bouche. Je crevais littéralement de faim, et fermai un instant les yeux pour profiter de la sensation d'avoir de la nourriture en bouche. Je les rouvris, pour tomber sur Gaylwen qui me fixait lui-même. «Je t'ai déjà dit que j'ai vécu en Floride ? », me demanda-t-il entre deux bouchées. Je hochai négativement la tête, pendant que j'avalai ce que j'avais encore dans la bouche. « En fait, tu ne m'as jamais vraiment parlé de ta vie... », dis-je doucement, tout en faisant en sorte qu'il comprenne bien que ce n'était pas un reproche. Après tout, nous avions tous deux nos secrets et je ne pouvais pas le blâmer de vouloir garder les siens. Au contraire, je le comprenais et l'acceptais volontiers. En revanche, s'il se sentait prêt maintenant à me raconter des trucs, j'avais l'oreille grande ouverte. Tout en continuant de manger, bien sûr...
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeDim 3 Mar - 20:09


    Moment de paix dans un monde en guerre


    Manger assis sur une chaise, son assiette sur un table, voilà qui avait de quoi le surprendre désormais. Pourtant comme la plupart des américains, il y était habitué. Après tout manger dans ce genre de circonstances n'avait rien de bien surprenant. Désormais, c'était un avantage. Bien souvent, il devait se contenter d'un petit coin. Rien de vraiment très glorieux, mais finalement cela leur suffisait. Doucement Gaylwen et Sam étaient en train de découvrir qu'ils pouvaient vivre avec le minimum. Ils apprenaient à vivre en survivant, mais la vie était toujours là, le cœur continuait de battre. Ils n'étaient pas mort. Leur ancienne vie l'était, elle avait été balayé par les vagues comme l'aurait été un château de sable. Pourtant malgré toutes les questions qu'il pouvait se poser, il n'avait pas envie de se dire que tout était vraiment fini. En fait il espérait tout simplement que la vie finisse par leur accorder le droit de revivre d'une manière un peu plus « humaine ».

    On lui avait appris à grandir dans un monde ou l'homme était l'espèce dominante, la civilisation était mise sur un piédestal. Enfin pas toute la civilisation, surtout celle qu'il avait connu, pour les civilisations moins connus l'histoire était différente. En parlant d'histoire d'ailleurs, partout ou l'homme est passé, les cadavres se sont amoncelés. Aujourd'hui encore, les cadavres amoncellent Les hommes sont capables de se tuer pour des médicaments, des boites de conserves. Se méfier des rôdeurs c'est bien, se méfier des autres s'est mieux.

    Pour le moment, la vie semblait les avoir gratifier d'un petit moment hors du temps. A eux d'en profiter ou pas, pour le moment ils étaient bien partis et le beau brun prenait plaisir à cette conversation. Discuter n'avait jamais été son point fort, mais tout doucement il était en train de changer. Pourquoi tout garder pour soi, cela ne mène à rien. Désormais il a compris que beaucoup de choses qu'il aimait ou qu'il désirait protéger étaient finalement sans importance. Exception à ça, la jolie Sam qui bien évidemment n'a jamais baisser dans son estime et encore moins dans son cœur, mais ça c'est une autre histoire. N'oublions pas qu'ils sont dans un monde pots-apocalyptique, alors les histoires de cœur...

    « Oué c'est vrai »
    Laissa t'il échapper tout en attrapant une bouchée de ce cassoulet. Bon d'accord, c'était dégueulasse, il ressentait bien un certain dégoût, mais il avait tellement faim que celui ci était devenu secondaire. En fait, il savait que s'il restait, il en aurait redemandé, mais le cassoulet allait rapidement disparaître de la casserole. Cassoulet ou pas, il était fait pour être mangé et heureusement pour nos deux jeunes gens, ils sont ceux qui ont pu en profiter.

    « Et bien j'ai vécu en Floride »
    rajouta t'il d'un ton assez sérieux, bien qu'on pouvait y déceler une petite pointe d'amusement. Il n'allait sûrement pas tout raconter, en tout cas, il risquait de faire abstraction de la partie assassinat et fuite, il n'était pas encore prêt à parler de ça. Un jour peut -être.
    « J'ai grandi en Floride, j'y ai déménagé quand j'étais jeune. On habitait à Miami et je passais plus de temps à tenter de dompter la vague qu'a étudier. Mais j'ai quand même eu mon diplôme. Heureusement d'ailleurs... » En effet sans son diplôme, il aurait causé un véritable drame familial et puis il avait été assez fier de lui sur le coup même si maintenant ça ne servait à rien. «  Vu le résultat j'aurais du continuer à faire du surf » ajouta t'il d'un ton amusé. « Après je suis même allé en fac de médecine, je suis sure que tu t'en doutais pas » rajouta t'il en posant son regard interrogateur dans celui de la jolie brune.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeMar 5 Mar - 22:13


Gaylwen P. Evermoore & Sam G. Whiteley

Si le monde en lui-même avait considérablement changé en quelques mois, il en allait de même pour les gens. J'avais changé. Gaylwen avait changé. Et je n'avais aucun doute là-dessus : toutes les personnes qui survivaient encore et toujours n'étaient plus les mêmes, eux non plus. Parce que tout ce qui nous arrivait, tout ce que nous étions forcés de traverser nous faisait changer. Considérablement. Pourtant, je faisais tout mon possible pour conserver autant que possible tout ce qui avait constitué l'ancienne Sam. Que ce soit au niveau de mes réactions ou de mon caractère. Je ne pouvais pas juste tirer un trait sur mon ancienne vie, sur la relation si fusionnelle que j'avais eu la chance de partager avec. Aujourd'hui, tout cela était finit. Pour autant, je ne voulais pas oublier Tyler et d'ailleurs, la douleur qui me vrillait constamment les tempes m'en empêchait purement et simplement. Tyler était toujours là, avec nous. Cette épreuve m'avait changée, et plus le temps passait, moins j'avais la sensation d'être capable de tenir à distance tous ces changements, qui venaient bousculer l'ordre des choses. Jusqu'où cela irait-il ? Serais-je capable de garder, ne serait-ce qu'une once d'humanité ? Avec tout ce que je voyais fréquemment, je ne pouvais, malheureusement, plus être sûr de rien.

Cette conversation avait tout ce qu'il y a de plus simple et naturel. Elle avait de quoi nous ramener su terre, et avait tout d'humain. Il s'agissait donc d'un repas normal, dont nous avions atrocement besoin. Car oui, les denrées se faisaient quand même de plus en plus rares... Je faisais donc en sorte de m'accrocher, voir même de m'agripper en fait à ce qu'il me restait encore : Gaylwen. Je portais une nouvelle fourchette pleine de cassoulet à ma bouche, après lui avoir dit que je ne savais absolument rien de sa vie. Ce n'était pas une critique, juste un rappel et une manière de lui dire que j'étais toute ouïe et prête à l'écouter s'il ressentait l'envie de me parler de lui... Son côté mystérieux m'avait toujours fasciné, et avait toujours énormément attisé ma curiosité. Peut-être qu'aujourd'hui était le bon moment pour que celle-ci soit assouvie. « Oué c'est vrai », confirma-t-il avant de prendre, lui aussi, une nouvelle bouchée de ce très cher cassoulet. J'en fis de même, sans le lâcher du regard. « Et bien j'ai vécu en Floride », dit-il tout simplement, ce qui me fit légèrement rire. En voilà une révélation ! En fait ce n'en était pas réellement une, puisqu'il me l'avait dit quelques minutes plus tôt. « J'ai grandi en Floride, j'y ai déménagé quand j'étais jeune. On habitait à Miami et je passais plus de temps à tenter de dompter la vague qu'a étudier. Mais j'ai quand même eu mon diplôme. Heureusement d'ailleurs... », poursuivit-il pendant que je le regardais, bouche bée. En réalité, j'essayais de l'imaginer en train de faire du surf. Jamais je n'aurais pu m'attendre à ce genre de révélation venant de lui. « Vu le résultat j'aurais du continuer à faire du surf », ajouta-t-il alors que je me remettais en mouvement, amenant une nouvelle fourchette de cassoulet à ma bouche. Je ne me rappelais pas une seule fois où Gaylwen avait autant parlé en une seule fois, surtout que ça le concernait lui, ce qui était étonnant en soit. « Après je suis même allé en fac de médecine, je suis sure que tu t'en doutais pas », conclut-il en me fixant d'un air interrogateur. Je passai une main rapide dans mes cheveux, haussant un sourcil, un léger sourire planté sur mes lèvres. « Et bien non, je n'aurais jamais pu me douter de ça. Toi, faire du surf ? Toi, en médecine ? Woaw, le choc. », dis-je d'une voix basse, plus par habitude que pour autre chose. J'étais un peu moqueuse, mais dans le fond, je le pensais réellement. Je n'aurais jamais pu m'attendre à cela. « D'ailleurs... La médecine, ça ne te plaisait pas ? », demandai-je, en tâchant de ne pas aborder des sujets sensibles. Car vu l'amour de sa ville natale que je pouvais deviner dans sa voix, il ne l'avait pas quittée de son plein gré. Et s'il ne me disait pas clairement pourquoi, c'était sans doute parce qu'il était trop difficile pour lui d'en parler. Je ne voulais surtout pas le forcer à dire quoi ce soit. Ma seule préoccupation du moment était de penser le moins possible à Tyler, ce qui n'était pas chose aisée.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeMer 6 Mar - 13:28


    Moment de paix dans un monde en guerre


    Le grand brun se rappelait encore de cette époque. Les souvenirs devenaient de plus en plus difficile à saisir, mais certains semblaient inébranlables. Ces quelques souvenirs de sa vie passée lui garantissait un certain bien être. Et même s'il n'aimait pas vivre dans le passée, il devait avouer que retourner dans les bonnes années, ce n'était finalement pas si mal. Quand il y pensait, il avait l'impression que l'arrivée des Zombies détruisaient une fois de plus sa vie. C'était donc pour lui la deuxième fois de sa vie qu'il devait réapprendre à vivre. Après assassinat de ses parents, il s'était senti lâché en eaux troubles. Il n'avait jamais rien ressenti de tel. D'ailleurs il espérait ne plus jamais ressentir cette haine. Avec le temps, celle ci s'était doucement abaissé, mais il sentait bien qu'elle était toujours présente, prête à resurgir au moment opportun. Finalement avant tout ça, il n'y avait rien qui aurait pu le différencier d'un fils de famille riche. Égocentrique, nombriliste, sarcastique et même hautain. A l'époque, il était incapable de trouver sa place, il avait tenté de s'en créer une, sans vraiment y arriver. Aussi étrange que cela puisse paraître, il n'était pas si mal dans ce -nouveau monde- . Il était en tout cas en bien meilleur état qu'à l'époque ou il s'était retrouvé dans la rue. Peut être était ce tout simplement à cause de son vécu, ou parce qu'il n'était pas seul et qu'il était obligé de garder la tête hors de l'eau. Il n'allait pas dire que c'était mieux que lorsqu'ils étaient tout les trois ensembles, c'était impossible. C'était plus simple que ça avec tout ce qui lui était arrivé, il avait appris des choses, il savait s'adapter et désormais grâce à Tyler, il ne se laissait plus aller. Tyler lui avait appris à se redresser, il lui avait appris une des leçons les plus importante de la vie, si ce n'est la plus importante. Alors désormais, il tentait de ne pas oublier ce qui lui avait enseigné. Il avait appris de chaque personne qu'il avait rencontré. Désormais, il pouvait compter sur tout ses acquis pour espérer continuer à survivre dans ce monde hostile.

    Parler un peu de lui n'était pas un exercice facile. Il n'y était pas habitué, c'était une chose qu'il devait apprendre et il savait déjà qui lui faudrait sûrement plus de temps pour en venir à la période qui avait changé sa vie pour de bon. Il n'en avait pas dit beaucoup, il avait juste tiré les grandes lignes de son histoire mais pour lui c'était déjà une grande avancée. S'il ne parlait pas de l’assassinat de ses parents, c'était avant tout parce qu'il n'avait pas envie de revivre cet événement. A l'époque, il était loin d'être en bons termes avec eux, mais de là à accepter leur meurtre. En tout cas respirer l'air de la Floride lui faisait du bien. Cela le ramenait doucement à une époque qu'il avait apprécié, les joies de l'adolescence, les premiers flirts, l'idée que rien ne vous arrivera jamais.

    Sam écoutait attentivement, il voyait bien qu'elle avait grand intérêt à ce qu'il était en train de lui reconnaître. C'est vrai qu'il avait toujours joué de son côté mystérieux. Il lui dévoilait donc une petite partie du mystère sans pour autant tout lui dévoiler. « Et j'étais plutôt bon d'ailleurs, et puis à Miami, le surf c'est un peu une institution » Pour lui qui avait toujours aimé les sensations fortes, la pratique de ce sport s'était rapidement imposé à lui. « Non j'aimais ça, j'ai toujours eu des facilités sur le point de vue scolaire, mais bon on fait pas toujours ce qu'on veut » L'arrêt de la médecine n'avait pas fait parti de ses plans, il aurait sûrement continué, mais il n'en avait pas eu la possibilité. « Enfin du coup, je t'ai rencontré tyler et toi...Quelle tragédie xD » ajouta t'il d'un ton amusé pour détendre l'atmosphère.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeSam 9 Mar - 21:57


Gaylwen P. Evermoore & Sam G. Whiteley

Repenser aux bons moments passés avec Tyler était à la fois une bonne et une mauvaise chose. Une bonne, parce que cela me permettait de garder en tête tous ces souvenirs, que je ne voulais oublier à aucun prix et une mauvaise parce que penser à lui me faisait toujours autant de mal. Mes émotions étaient bien trop fortes à chaque instant. En fait, j'avais même la sensation qu'elles s'étaient toutes dédoublées depuis l'invasion. Moi qui avais toujours été d'un naturel optimisme, tout me paraissait désormais tout noir, ou tout blanc. Je faisais énormément d'efforts pour rester moi-même, pour ne pas m'abaisser à une sorte de sous-homme. Il me semblait que le plus important était désormais cela, ne pas me laisser corrompre par la cruauté de ce nouveau monde. Pourtant, plus les jours passaient, moins j'avais d'emprise et de contrôle sur la situation... Gaylwen était mon dernier espoir. La dernière rempart qui me maintenait encore "du bon côté". S'il venait à lui arriver quoi que ce soit, je savais pertinemment que je n'y survivrai pas. D'un point de vue physique, déjà. Parce que je n'étais pas du tout entraînée et que ce n'était pas avec les deux zombies que j'avais tués que j'allais obtenir une certaine "expérience" dans ce domaine là. Mais surtout, d'un point de vue morale. Sans lui, je ne tiendrais pas le coup. Il faisait toujours en sorte de me changer les idées, de garder ma tête hors de l'eau. Et il comptait trop pour moi pour que je puisse me relever de sa perte... Enfin, cela n'était pas prêt d'arriver. Les mois derniers avaient, certes, été compliqués, pour lui comme pour moi, mais nous nous en sortions. Pourquoi cela changerait-il ? Il semblerait qu'une fois de plus, je me laissais emporter par mes sombres idées... Il valait mieux que je reste concentrée sur le moment présent. Gaylwen et moi, assis autour d'un repas chaud, dans un endroit plus ou moins sécurisé, à discuter de son passé, ce qui était une première...

Apprendre que Gaylwen avait fait du surf, et des études de médecine était un réel choc. Parce que, je devais bien l'avouer, ce n'était pas du tout ce que j'avais pu imaginer. Pas parce que je ne le trouvais pas intelligent ou quoi que ce soit dans le genre, loin de là même, mais surtout parce que, dans mon esprit, il ne pouvait pas avoir fait autre chose que la photographie. De ce que j'avais pu en voir, il était très doué dans ce domaine là. Moi qui l'avais toujours connu en photographe, je ne pouvais pas même songer le voir dans autre chose, en fait. ]« Et j'étais plutôt bon d'ailleurs, et puis à Miami, le surf c'est un peu une institution », poursuivit-il, sur un ton presque... Nostalgique. Forcément, cela devait lui manquer. Je ne savais pas pourquoi il avait quitté sa ville natale - et je ne le saurais peut-être jamais, ce que je respectais, mais il semblait vraiment regretter tout cela. « Tu m'étonnes, ça aurait été bizarre si tu n'en avais jamais fait en habitant là-bas. », répondis-je en riant doucement. Miami était presque un synonyme de surf alors, dans le fond, cela ne devrait pas me sembler aussi étonnant que cela. « Non j'aimais ça, j'ai toujours eu des facilités sur le point de vue scolaire, mais bon on fait pas toujours ce qu'on veut », avoua-t-il, tandis que je me rendais compte que l'atmosphère s'était quelque peu alourdie suite à cette réponse. Je pris une nouvelle bouchée de cassoulet, qui me paraissait de plus en plus immonde avec chaque bouchée et lui lançai un regard désolée. « Oh, c'est dommage... Surtout si tu étais doué. », répliquai-je en choisissant soigneusement chacun de mes mots pour ne pas faire de bourde. Je n'allais quand même pas aggravé mon cas... « Enfin du coup, je t'ai rencontré tyler et toi...Quelle tragédie », lança-t-il, finalement, alors que je baissais le regard en direction de mon assiette pour cacher l'expression douloureuse qui s'était affichée sur mon visage à la mention de mon frère. Le simple fait d'entendre son prénom suffisait à me mettre dans des états pas possibles... Je repris une certaine contenance et levai la tête vers lui, un sourire plaqué aux lèvres. « T'as pas eu de chances, ça c'est certain. » Un rire s'échappa de mes lèvres. Peu de temps après, je poussai mon assiette dans sa direction, en le regardant. « Finis la si tu veux, je n'ai plus faim. », lui proposai-je sans le lâcher un seul instant du regard. Parler et penser à Tyler avait vraiment de drôles d'effets, sur mon moral, comme sur le reste.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeMar 12 Mar - 18:48


    Moment de paix dans un monde en guerre



    L’océan… Quand il fermait les yeux, il avait encore l’impression de l’entendre. Son bourdonnement, le déferlement des vagues, sa toute puissance face à la faiblesse des hommes qui tentaient de dompter ce géant des mers armés de planches en bois. En y pensant, il n’avait qu’une envie prendre la route pour partir vers la côte. Peut être pas tout de suite, mais quand ils décideraient de quitter cet endroit, peut-être pourraient-ils se diriger vers la côte. « On pourrait peut être allé Y faire un tour, les rodeurs savent peut être pas nager » ajouta t’il d’un ton assez posé. Sales rodeurs… Ils leur avaient bousillé la vie. En tout cas, il avait envie de voir l’océan, surtout si c’était la dernière fois, mais il espérait bien que cela ne soit jamais le cas.

    Gayl n’était pas un grand psychologue, il avait tendance à être un peu trop directe. Certaines personnes possédaient le don de choisir leurs mots pour tenter d’adoucir une situation. Pour eux, le langage représentait une arme, une force qui risquait d’être bien utile au vue de la situation. Le grand brun ne possédait pas cette capacité. Bien au contraire, il avait tendance à foncer dans le tas sans vraiment réfléchir à l’impact de ce qu’il pouvait dire. Il ne connaissait pas Sam depuis si longtemps, en comparaison aux nombres d’années qu’il affichait désormais sur son CV. Mais il était assez proche d’elle pour savoir qu’il venait de toucher un point sensible et ce n’était d’ailleurs pas la première fois. A chaque fois il s’en voulait et il s’en voulait ensuite de toujours recommencer. Gaylwen aurait pu choisir de ne plus jamais parler de Ty, sauf qu’il aimait se souvenir de lui, se rappeler les bons moments. Cependant au vue de la situation, il pouvait aussi très bien comprendre la réaction de la jeune femme. Depuis plusieurs années, il était bien incapable de prononcer le mot « parent ». Si elle lançait sur le tapis ce sujet, il risquait de se refermer comme une huitre et répondrait surement violement pour qu’elle laisse tomber cette partie de son histoire. Souvent, il avait ressenti le besoin d’en parler, vider son sac pour continuer à avancer, mais il n’avait jamais réussi et même aujourd’hui c’était encore trop dur. Alors oui, il était surement le mieux placer pour la comprendre. Pour autant, il se pinça délicatement les lèvres quelque peu énervé d’avoir une fois de plus blessée la jeune femme sans le vouloir. Pendant un instant il joua avec l’idée de s’excuser, mais elle avait d’elle-même rebondit. Il n’avait pas envie d’en rajouter une couche, alors autant saisir la perche qu’elle venait de lui saisir. « Qu’est que tu veux… parait que c’est ça le destin » Destinés à se rencontrer ? Il n’en savait rien, mais ce qu’il savait c’est que cette rencontre avait été déterminante pour lui.

    Difficile de se concentrer sur l’assiette quand elle le regardait comme ça, elle croyait vraiment qu’il allait la saisir. Non, il était bien plus plongé dans son regard pour penser à terminer le cassoulet, surtout qu’il détestait faim. Répondant à son regard, il rapprocha doucement son visage du sien. « J’ai plus vraiment faim » laissa t’il échapper entre ses lèvres.

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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeMar 19 Mar - 22:47


Gaylwen P. Evermoore & Sam G. Whiteley

Je connaissais Gaylwen depuis pas mal de temps maintenant et pourtant, c'était la première fois qu'il se confiait réellement à moi. Je me demandais même s'il avait déjà parlé de sa vie avec Tyler. Enfin, c'était déjà plus probable... Ils passaient tellement de temps ensemble... D'ailleurs, si je n'avais pas fait une réflexion à mon frère il ne m'aurait peut-être jamais présenté Gayl. Enfin bref, tout ça pour dire que c'était carrément inédit d'entendre au moins une petite partie de son histoire. Ce n'était pas grand chose, mais c'était déjà beaucoup. Et puis, il me faisait rêver en parlant de l'océan. Je n'étais jamais allée faire du surf là-bas, encore quelque chose que je pouvais d'ores et déjà regretté de ne pas avoir fait. C'est fou comme c'est quand on a tout perdu que l'on se rend compte de la mesure et de l'importance de chaque chance. J'aurais dû plus profiter de ma vie, réaliser tous mes rêves, mêmes les plus fous. Moi qui voulais visiter la France, c'était raté... « On pourrait peut être allé y faire un tour, les rodeurs savent peut être pas nager », suggéra-t-il, sur un ton plus que nostalgique. Je me retins à grand peine de hurler de joie. Etait-il possible qu'il n'y ait vraiment aucun rôdeur là-bas ? En tout cas, si nous pouvions y aller, ce serait... purement fabuleux ! « Tu crois que ce serait possible ? », demandai-je, la voix pleine d'espoir. Peut-être que, finalement, les zombies n'avaient pas encore tout sous contrôle... S'il y avait encore de l'espoir l'océan, alors que peut-être qu'il y en avait aussi à d'autres endroits. Des lieux un peu comme cette maison, barricadée, isolée. Oui, peut-être. Mais l'optimisme n'était plus vraiment une qualité en ces temps sombres... Ce n'était plus que du suicide pur et dur.

Comme toujours depuis plusieurs mois déjà, mes émotions étaient plus qu'instables. Moi qui avais toujours été une bonne vivante, toujours prête à rire et à faire rire, je devais me rendre à l'évidence : je n'étais plus que l'ombre de moi-même.Je venais de passer d'un moment de flottement, où l'espoir était de mise, à un désespoir des plus violents. Le simple fait d'évoquer Tyler à voix haute, ne serait-ce que pour une simple et courte phrase, suffisait à me rappeler toutes les horreurs que nous avions vécu et que nous allions encore vivre, à l'avenir. Le trou béant dans ma poitrine semblait s'être brutalement ouvert, mais pas du tout délicatement, non. J'étais un cas désespéré... Pourtant, je tentai de rattraper le coup, pour que Gayl ne se rende compte de rien. Il n'était pas nécessaire que je l'afflige encore un peu plus. Vraiment pas. « Qu’est que tu veux… parait que c’est ça le destin » , dit-il à son tour, tandis qu'un léger sourire vint flotter sur mes lèvres, disparaissant presque aussitôt. « Le destin, hm ? », me moquai-je gentiment en levant les yeux au ciel. Il ne m'avait jamais semblé être le genre de personnes à croire au destin. Le ventre trop remué par notre discussion, qu'il avait involontairement tournée sur un mauvais chemin, pour manger quoi que ce soit de plus je lui proposai mon assiette. « J’ai plus vraiment faim », refusa-t-il, le visage un peu trop proche du mien. Troublée, je détournai le regard, ne trouvant rien à répondre à cela. Je me calai un peu plus au fond de ma chaise, et attrapait l'assiette qui contenait encore un peu de cassoulet pour la mettre dans un placard -si j'avais faim un peu plus tard, j'aurais toujours ça à finir... M'occuper les mains et l'esprit, voilà la clé. « Et si on fouillait chaque placard pour voir s'il n'y a pas quelque chose à récupérer ? », proposai-je en me rasseyant pour couper court au silence gênant que j'avais moi-même instauré.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeSam 6 Avr - 0:18


    Moment de paix dans un monde en guerre


    Se confier dans le fond ça ne faisait pas si mal. Ce n’était pas vraiment facile non plus. Il ne pouvait pas s’empêcher de se sentir affaibli. D’une certaine façon, il s’était tellement habitué à cacher tout ce qu’il ressentait, qui lui était désormais extrêmement difficile de s’exprimer. Désormais il en ressentait le besoin, peut-être était-il en train de comprendre que tout garder pour lui ne servait à rien, plus maintenant en tout cas. Plus le temps passait et plus il doutait sur le fait de pouvoir continuer à avancer dans ce monde sans trop payer les pots cassés. Survivre … Quand on est chez soi, assis dans son salon, devant un film catastrophe, on est bien loin de s’imaginer tout ce que cela signifie de survivre. On se dit qu’on peut le faire, après tout, ce n’est pas si difficile. On croit tous qu’on à la force d’y arriver, mais quand on est vraiment dans ce genre de situation, c’est différent. Pour le moment la chance avait joué en leur faveur, mais rien ne leur disait que ça allait continuer. En fait, c’était bien ça le pire, ne pas savoir de quoi demain sera fait, vivre dans l’inconnu et ne pas pouvoir se construire d’avenir. A vrai dire, il avait envie d’autre chose, il était peut être présomptueux de vouloir se détourner de leur route, mais en avaient-ils vraiment une. A vrai dire, ils allaient surtout ou la route les menait. Rien ne lui assurer l’absence de rodeur, d’ailleurs il en doutait, mais si on y réfléchissait bien, les rodeurs cherchaient avant tout la présence humaine, ils étaient mous, Gayl les voyait donc mal rester sur une plage. Et puis, ils pouvaient peut être trouvé un coin tranquille. « Qui sait, on pourrait peut-être aller voir, après tout on sait qu’on peut revenir ici… » Gayl aimait cet endroit, il n’avait pas vraiment envie de partir. Du moins pas pour le moment. Cet endroit était parfait, ce qu’ils cherchaient depuis pas mal de temps. Ils avaient de l’eau chaude, de l’électricité, le coin était assez tranquille. Alors ils pouvaient toujours bouger mais revenir ici, du moins jusqu’à ce qu’ils aient vraiment un but. Disons qu’il était un peu fatigué de toujours avancé sans savoir où aller. Un peu de repos ne lui ferait pas de mal. « J’ai franchement envie de bouger, de faire quelque chose de plus normal que de fuir les rodeurs » C’était peut-être un peu trop idyllique, mais merde leur vie ne tenait qu’à un fil. Ils pouvaient mourir de tellement de choses…Gayl n’avait pas envie de voir le monde complètement sombre, il avait envie de trouver un peu de lumière. Il avait toujours su se relever et ce n’était pas toujours grâce à lui. Et aujourd’hui encore, il avait envie d’espérer.

    Un sourire amusé se dessina sur le visage du beau brun quand il remarqua que leur proximité les gêner. Avouons-le, ce n’était pas vraiment son cas, non il appréciait cette proximité, mais Gayl ne possédait plus sa sûreté d’antan. Non désormais, il y allait avec des pincettes et même s’il connaissait ses sentiments à l’égard de la jolie Sam, il savait aussi que garder ses distances n’étaient pas un mal. Le risque c’était que cela les éloigne l’un de l’autre et il refusait que cela arrive. Il ne put cependant s’empêcher de bouffer de rire. « Tu les as pas déjà fouillé ? » Après tout, c’était surement la première chose qu’elle avait dû faire, c’était toujours ce qu’ils faisaient en premier. Amusé mais cependant compréhensif à l’égard de sa tendre Sam, il se redressa doucement avant de poser un regard sur le séjour. « Allez plus vite on s’y met, plus vite on a fini » Avec un peu de chance, il allait trouvé un truc sympa pour passer la soirée… Après tout, ils avaient l’électicité.


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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeDim 7 Avr - 16:35


Gaylwen P. Evermoore & Sam G. Whiteley

La situation était assez étrange, parce que c'était bizarre, et très inattendu, pour moi de voir Gaylwen se confier. Oh, il ne partait pas non plus dans des sujets trop personnels, sans entrer trop en profondeur dans tout cela. Par exemple, il ne m'expliquait pas ce qui, à l'époque, l'avait poussé à venir jusqu'à Los Angeles. Bien sûr, je ne le forcerai pas, c'était déjà miraculeux qu'il se décide à me donner quelques informations sur sa vie passée, je ne voulais pas lui poser une question de trop, qui le ferait immédiatement se braquer. J'avais l'impression d'être une fan éperdue, avide de la moindre petite info qu'il lâcherait, mais qu'importe, ce n'était plus le plus important actuellement. Je l'écoutais attentivement, tentant autant que possible d'imaginer ce qu'il avait autrefois pu être, un étudiant en médecine, qui faisait du surf quotidiennement. Le simple fait de parler de l'océan suffisait à me transporter, malheureusement, n'étant jamais allée sur la côte Est des Etats-Unis, je ne pouvais pas franchement m'y croire. Dieu seul savait à quel point j'aurais aimé voyager, et à quel point je regrettais de ne pas avoir eu le temps de le faire. « Qui sait, on pourrait peut-être aller voir, après tout on sait qu’on peut revenir ici… », proposa-t-il alors que je jetai un rapide coup d'oeil autour de nous. C'est vrai que nous étions bien ici. Mais partir, ne serait-ce pas juste offrir cet endroit à d'autres survivants ou pire, aux rôdeurs ? N'était-ce pas trop risqué ? « J’ai franchement envie de bouger, de faire quelque chose de plus normal que de fuir les rodeurs », reprit-il après un court silence et je posai mon regard sur lui, constatant sans peine qu'il était épuisé moralement et peut-être même physiquement. Il faisait tout, ce n'était pas bien étonnant. Une vague de culpabilité me gagna, mais je la chassai rapidement, ne voulant pas laisser quoi que ce soit gâcher ce moment précieux. « Peut-être que nous devrions rester quelques jours, quelques semaines... Le temps que tu te reposes. Après, on pourra aviser. », tentai-je maladroitement en lui offrant un faible sourire. Et si cette maison n'était rien de moins que ce qu'ils avaient cherché pendant tout ce temps ?

Bien sûr que cette proximité avec Gaylwen me gênait plus que de raison. Parce que j'avais conscience depuis bien longtemps des sentiments que je ressentais à son égard, et qu'un tel rapprochement entre nous deux ne m'aidait pas à garder les idées au clair, bien au contraire même. Je préférais donc m'écarter, et m'occupais l'esprit aussi, tiens. « Tu les as pas déjà fouillé ? », demanda-t-il, une nuance légèrement moqueuse dans la voix, accompagnée par un rire difficilement maqué, alors que je me réinstallai sur la chaise face à lui. Je passai une main dans mes cheveux, parfaitement consciente d'avoir été démasquée pour le coup. « Hmm.. Si ! Enfin non... Juste un ou deux. », mentis-je à moitié, avant de me lever. En réalité, j'avais fouillé quasiment tous les placards de la cuisine, avant de tomber sur la boîte de cassoulet. De toute façon, je n'étais plus à cela près, ridiculisée pour ridiculisée... « Allez plus vite on s’y met, plus vite on a fini », annonça-t-il alors que je pris rapidement la direction du salon, la pièce voisine à la cuisine. Je commençai par un meuble imposant, situé à quelques mètres du canapé central. J'ouvris plusieurs portes, trouvant derrière des vitres des photos d'une famille avec deux enfants en bas âge, les reposant brusquement comme s'ils m'avaient brûlée, et poursuivis ma petite enquête. Je tombai sur un placard avec plusieurs bouteilles d'alcool disposées là. « Si jamais on s'ennuie, on aura toujours ça pour passer le temps ! », lançai-je, amusée, en me retournant pour regarder Gaylwen, en souriant. Je reposai la bouteille de whisky que je tenais sur le meuble et repris mes fouilles, dans l'espoir de trouver quelque chose de plus vital.
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MessageSujet: Re: Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Moment de paix dans un monde en guerre - [Gaylwen ✾ Sam] Icon_minitimeMar 9 Avr - 20:12


    Moment de paix dans un monde en guerre


    Une présence féminine rien de mieux pour l’aider à rester humain. Il avait plusieurs fois songé à ce qui aurait pu se passer si la vie en avait décidé autrement. S’il n’avait pas rencontré Sam ou son frère ? Si ça avait été Sam à la place de Tyler. Il détestait y penser, pour lui ça devenait rapidement une torture, mais quand on sait ce que la vie nous réserve, le destin ne tient souvent qu’a un simple fil et celui-ci décide de toute votre vie. Quand on aime la vie on tente de s’y accroche qu’importe ce qui peut arriver. Mais quand on vie ce genre d’événement tout est chamboulé. Il n’y a plus de vérité, plus de convention des droits de l’homme. En l’espace de quelques jours, l’homme devient animal oubliant toutes les règles qui lui avaient semblé normal à l’époque bénite ou il pouvait encore boire du coca sorti tout droit du frigo. Gayl refusait de changer, mais il voyait bien que ces efforts étaient vains. Il était en train de changer, comment ne pas le faire dans ce genre de situations, quand tout devient différent. Changer devient alors synonyme de survie. Tout le reste devient alors secondaire. A l’époque, il avait refusé de tenter quelque chose avec Sam par respect pour Tyler. Maintenant, il se refusait à cette douce idée parce qu’il savait que la vie n’avait rien à leur offrir. Qu’importe comment il prenait le problème, il ne pouvait enlever ce gout amer de sa bouche. La vie les avait pris de cours et désormais il ne décidait plus de rien. Il était encore plus insignifiant qu’à l’époque ou il dealait de la drogue. En fait il existait exclusivement dans les yeux de Sam. Avec elle, il avait cette sensation d’être demeuré le même et dès qu’il s’éloignait, il ne se reconnaissait plus. Heureusement pour lui, aucun des deux ne semblaient décidé à quitter l’autre. Ils avaient commencé alors ils allaient terminer ensemble. Trouver un lieu de vie autre lui semblait peu probable. Le coin était parfait pour le couple d’amis qui formait. Elle représentait un lieu sur et difficilement accessible pour les marcheurs. Ce qui les mettaient le plus en danger, ce n’était finalement pas les rodeurs mais bien les humains. Vu son expérience du genre humain, Gail avait limite plus peur de sa propre espèce que des Zombies. La force des marcheurs résidait dans leur nombre, mise à part ça ils étaient totalement idiots. En tout cas Gayl était bien décidé à faire quelques choses des jours à venir, quelques choses de plus ludique. Cette maison était restée inhabitée depuis des mois, ils pouvaient surement s’absenter, elle serait toujours là à leur retour. Après tout, ils ne croisaient pas si souvent des êtres humains. C’était surement idiot de vouloir faire une sortie, mais franchement qu’avaient-ils à perdre ? Ils avaient déjà tout perdus.

    Le beau brun n’avait aucune envie d’avouer sa lassitude, ni sa fatigue, mais plus le temps passait et plus il devait avouer qu’il ressentait franchement le besoin de lacher un peu l’affaire. En continuant ainsi il allait finir par exploser et ce n’était pas bon pour Sam ni pour lui. « Oué, ça serait pas une mauvaise idée… » Besoin de lâcher prise, de voir d’autre chose. «Dans quelques jours je t’amène faire du surf c’est décidé » ajouta t’il d’un ton amusé. Il avait fait plusieurs compétitions et ils connaissaient des plages loin de tout… De quoi passer un bon moment, du moins il l’espérait.

    Gayl devait se l’avouer, il ne savait plus trop sur quel pied danser. Il avait depuis longtemps tirer un trait sur une prétendue histoire avec Sam. Il n’avait d’ailleurs jamais cherché vraiment à savoir ce qu’elle ressentait, mais il n’était pas non plus aveugle et il devait bien avouer qu’il y avait un truc entre eux, truc qui existait depuis leur première rencontre. Seul bémol, la présence de tyler. Désormais celui-ci n’était plus mais Gayl restait hésitant. Tiraillé entre son envie d’aller plus loin ou du moins essayer et sa raison qui lui disait de prendre ses distances. Une délicate torture qui allait avoir raison de lui si ça continuait comme ça.

    Fouiller allait lui permettre de penser à autre chose ou tenter de penser à autre chose. Autant dire qu’il n’était pas fan de ce genre d’excursion. Il détestait ranger comme il détestait fouiller. Il prit le couloir et rentra dans une chambre, une chambre d’enfant. La voix de la demoiselle l’interpella raison pour laquelle il sortit rapidement pour aller observer ses découvertes. « Me tente pas » lui répondit-il. Sans être un alcoolique, Gayl aimait boire mais il n’avait jamais été vraiment bourré et encore moins maintenant avec des zombies aux trousses. Ses recherches lui permirent de découvrir des pog. Il avait passé pas mal de temps à jouer à ce jeu dans la cour de récré. Il mit ensuite la main sur un monopoly qui ramena dans la pièce principale. « J’ai trouvé de quoi occuper notre soirée… ou pas XD y avait même des pog»



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