Lyra & Ryan - Une rencontre inattendue

Contrairement à une grande partie des survivants, je n'ai pas pu suivre l'évolution de ce virus et encore moins les conseils de l'état pour se protéger. Des conseils qui visiblement n'étaient pas de très bonnes qualités vu le nombre impressionnant de mort que j'ai croisé sur la route. En y regardant de plus près, j'ai peut-être même eu de la chance d'être dans cette prison pendant que les zombies s'attaquaient aux habitants d'Austin. C'est sûr, que de mon côté j'ai eu pas mal de choses à faire pour quitter les murs de la prison en un seul morceau et quitter Austin avait été encore plus difficile mais j'étais quand même beaucoup plus protégé que les personnes qui se trouvaient en ville. Pendant un temps, j'ai eu envie de retourner dans cette fameuse prison, faire le ménage dans un coin et survivre seul ou avec d'autres détenus mais, un endroit comme celui-ci allait rapidement être visité dans l'espoir de trouver des armes et de la nourriture et puis, je ne savais pas qui des zombies ou des prisonniers étaient les plus dangereux. Non, si c'était pour me faire trancher la gorge en pleine nuit alors je préférais le faire à l'extérieur de ses murs ou j'avais déjà passé beaucoup trop de temps. J'ai donc pris le temps de rassembler mes affaires avant de prendre la route.

Ça fait maintenant plusieurs semaines que j'ai quitté cette grande ville dans l'espoir de trouver un endroit ou m'installer et survivre mais, jusqu'à maintenant la chance n'a pas été avec moi. J'ai visité plusieurs hôtels, plusieurs maisons et autres caches mais, et chaque visite c'est terminé de la même façon, avec plusieurs coups de feu et du sang sur les mains... Pour être franc, je commence même à perdre espoir, à me demander s'il existe bien un endroit qui a été épargné par cette attaque. Un endroit où il est possible de refaire sa vie sans avoir besoin de surveiller les morts vivants ou encore ces propres voisins. Non un endroit comme celui-ci ne doit pas exister ou alors il est très bien caché. Mais si c'est vraiment le cas, s'il n'y a aucune chance pour que je trouve cet endroit, pourquoi continuer à me battre et à survivre ? Encore une fois je n'ai pas la réponse à cette question... Je continue simplement d'avancer et de voir les jours disparaître les uns après les autres sans avoir de réel but. J'attends peut-être la mort mais, à ma façon... Vraiment compliqué tout ça, il faudrait peut-être que je prenne le temps de faire le point quand j'arriverais à trouver un petit coin tranquille.

En attendant, j'avale toujours les kilomètres sans prendre le temps de m'arrêter dans les petits villages comme j'ai pu le faire en quittant ma ville natale. Certains pourraient critiquer cette décision, dire que je suis stupide de ne pas chercher des vivres dans les petites villes mais, d'autres me donneraient sûrement raison. S'arrêter dans ce genre de village présente un grand risque pour au final récupérer peu de provision... Oui je ne suis pas si stupide que ça, je sais très bien que d'autres survivants ont utilisé ces routes avant moi et que la plupart des maisons on déjà été dévalisé alors pourquoi perdre du temps à fouiller tout ça ? Non, je ne vais pas m'embêter avec ça mais, c'est avec grand plaisir que je ralenti en voyant apparaître un petit motel. A première vue, l'endroit semble calme. Je vais peut-être pouvoir me reposer un peu avant de prendre la route. Ah j'adore ma Harley mais, les longs trajets sont nettement moins confortable qu'en voiture... Lentement, je coupe le contact et descend de la moto que je laisse sur une place de parking. Mon regard bascule rapidement autour de moi pour vérifier qu'aucune de ses créatures ne traîne dans le coin et d'un geste rapide je baisse le foulard qui me protège le visage avant de faire la même chose avec mes lunettes que j'accroche à ma veste tout en avançant vers le bâtiment qui semble toujours aussi calme, peut-être même trop calme. Encore une fois, mon regard se pose sur différente partie du bâtiment alors que je me rapproche de la porte mon arme à la main.

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J'ai encore parfois du mal à réaliser. Réaliser ce qu'on a perdu, que l'humanité se barre tout simplement en cacahuète. Je ne sais pas comment tout cela à commencer, ce qui a provoqué notre déclin, notre chute. Est-ce encore une expérimentation gouvernementale dont on nous a caché l'existence, une manipulation de cette chère armée, est-ce que tout est parti d'une base militaire secrète nommée zone 51. Une erreur humaine, une maladie, un virus inconnu apparut comme par magie. Je n'en sais rien et en fait, je m'en balance comme de l'an 40 de savoir à qui en incombe la faute. A quoi cela me servira de savoir ce genre de truc, ça ne changera rien au fait que ce monde de merde tire à sa fin. Cette saloperie m'a déjà pris un tas de gens, des amis, un petit copain, ma propre mère. Je ne sais même pas si la moitié des gens que je connaissais errent encore quelque part ou non. Moi, je n'ai pas eu le choix, je n'ai pas pu choisir de partir à la recherche des gens que j'aime. De partir voir si quelque part ailleurs, je pourrais tenter de reconstruire quelque chose. Je ne sais même pas si c'est possible d'ailleurs. Avoir un père militaire ce devrait être un avantage non? De quoi je me plains? D'avoir été forcée de rejoindre le complexe? Seul semblant d'armée et d'autorité encore sur pattes dans ce monde devenu chaos infernal?

Confinement, pas de possibilité de sortir. Ce cadre n'est pas fait pour moi. Il le sait, je sais qu'il est conscient que je ne me sentes pas à ma place, que je n'ai aucune envie de rester là et encore moins de rester près de lui. Mais, jamais il n'acceptera cet état des faits. Je suis sa fille point barre, alors je dois me plier, me conformer, écouter. A ses yeux, je suis toujours une enfant, j'en suis bien consciente. Je ne sais pas s'il se doute un seul instant des efforts que je déploie pour me tirer d'ici mais, sachez qu'être une Westerfield ne me dessert pas. Loin de là, on se méfie moi de la fille Westerfield que de n'importe qui d'autres. J'avais échafaudé ce plan pendant des semaines. Je ne dévoilerais ni comment j'ai réussi, ni toutes les étapes de mon échappée belle. Toujours est-il que j'ai réussi à me faire la malle pour une petite incursion en dehors du complexe. Oui je sais, s'il me voyais là, il me rabâcherait les oreilles sur mon inconscience totale face au danger.

Il ne fait pas encore nuit et les marcheurs se tiennent plus tranquilles, je sais que dans les alentours du complexe, ils se font rares. Toute tentative d'approche est automatiquement annihilées par les gardes. J'ai pris quelque vivres dans un sac à dos, rien de trop conséquent qui pourrait me ralentir. Un flingue, des munitions, un couteau. Je sais c'est maigre et je pourrais vite me retrouver dans une salle situation. Pourtant j'y peux rien, j'ai ce besoin irrépressible de jauger par moi-même la situation extérieure. J'ai réussi à pousser mon incursion jusqu'à un petit motel. Rencontré deux marcheurs sur ma route, rien d'insurmontable pour moi... J'essaie de ne pas me servir de mon arme, ça semble plus les attirer qu'autre chose. Si j'ai au moins appris une chose en voyant ma mère se faire descendre sous mes yeux, c'est qu'il faut viser leur putain de tête et les éclater. L'endroit à l'air vide et la nuit ne va pas tarder à tomber. Il vaut mieux ne pas rester dehors, je serais une cible trop facile. Alors j'ai élu mon camp dans l'une des chambre, les fenêtres en sont le point faible mais, celle-ci possède aussi une salle de bain qui elle ne possède aucune vitre quelconque. De quoi se retrancher en cas de malaise.

Mais alors que je prépare de quoi me barricader pour la nuit, il me semble avoir entendu un étrange bruit de moteur. Ce n'est pas normal et je tiens mon arme fermement serrée dans ma main alors que je risque à jeter un regard à travers les tentures fermées des vitres de la chambre. Un homme s'approche de ma position... Un inconnu.

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Plus je m'approche de ce bâtiment et plus je suis étonné de voir qu'aucun rôdeur n'a encore montré sa sale tronche. Comment un endroit comme celui-ci peut-il être désert ? C'est pourtant l'endroit idéal pour faire un campement. Il y a plusieurs chambres, un petit parking et même un étage. Non l'endroit est vraiment parfait pour se protéger et avec un peu d'huile de coude, il peut devenir imprenable par ces créatures. Pourtant, l'endroit est totalement vide, à croire que les survivants cherchent toujours la difficulté. En tout cas, je ne vais pas faire la même erreur, cet endroit va être ma planque pour une nuit ou deux. Le temps de faire le point sur mes réserves et de fouiller quelques chambres dans l'espoir de trouver quelque chose d'utile. Mais avant ça, je dois vérifier que le coin est sur et qu'il n'y a pas un petit malin caché dans une chambre qui attends que je baisse ma garde pour me bondir dessus. Oui, j'ai toujours du mal à croire que ce motel n'est pas occupé et c'est avec la plus grande précaution que j'avance vers une première porte. Doucement, je pose ma main sur la poignée et commence à tourner celle-ci avant de m'arrêter en entendant un bruit derrière moi. D'un mouvement rapide je me retourne et regarde le petit parking puis les autres portes dans l'espoir de trouver l'origine de ce bruit mais rien, pas le moindre marcheurs à l'horizon. Voilà que je suis en train de devenir fou... Aucun doute, j'ai vraiment besoin de repos.

Une nouvelle fois, je me retourne pour faire face à la porte et je descends ma main sur la poignée et en faisant le plus attention possible, je commence à la tourner pour finalement l'ouvrir. Par réflexe, je recule de quelques pas en pointant mon arme vers la chambre et j'attends dans cette position pour laisser sortir les zombies que j'ai pu réveillé en ouvrant cette porte. Les secondes passent et personne n'apparaît, ce putain d'hôtel est vraiment désert même les rôdeurs ne sont pas dans le coin... Malgré ça, je reste sur mes gardes alors que j'entre dans la pièce. Celle-ci est assez sombre mais, j'arrive quand même à voir qu'il y a eu des traces de lutte ici, je crois même apercevoir du sang dans l'un des coins de la pièce mais, je n'ai pas le temps de m'attarder dessus puisqu'un nouveau bruit m'oblige à me retourner. Cette fois je ne rêve pas, c'est bien un marcheurs qui se trouve sur le parking. Je le fixe quelques instants avant de sortir de la pièce et m'approcher du monstre. A première vu il est seul et j'espère vraiment que c'est le cas parce que je n'ai pas envie de prendre d'autres risques inutiles.

En quelques pas, j'arrive au niveau du zombie et je l'envoie au sol d'un coup de pied avant de le bloquer au sol avec mon genou et sortir mon couteau pour lui enfoncer dans le crane. Je garde la position le temps de le voir mourir une bonne fois pour toute et j'essuie la lame sur le cadavre avant de me redresser et regarder autour de moi. Par chance il n'y a pas d'autres rôdeurs, ce pauvre homme doit sûrement être le patron de cet endroit et il ne s'attendait sûrement pas à finir de cette façon enfin bon, pas besoin de m'attarder sur son cas, j'ai des choses plus importantes à faire, comme visiter cette chambre. Le couteau dans son étui, ma visite des lieux peut reprendre. Dans un premier temps, je vérifie qu'il n'y a pas d'autres marcheurs en approche puis, mon regard se pose sur la chambre que je n'ai pas eue le temps de visiter. Il n'y a peut-être rien d'intéressant à l'intérieur mais, je compte bien fouiller toutes les chambres alors pourquoi ne pas commencer par celle-ci ? Ma décision prise, je retourne jusqu'à la chambre et j'entre dans celle-ci en poussant la porte derrière moi de façon à la fermer et à ne pas me faire surprendre par un rôdeur qui pourrait venir du parking.

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J'observe attentivement derrière les tentures, essayant de ne pas trop les faire bouger. C'est une moto qui s'est approché du motel pendant que je m'affairais dans la salle de bain pour me préparer un petit cocon sécurisé dans lequel j'aurai pu passer la nuit avant de reprendre ma route. Je retiens mon souffle comme s'il aurait pu m'entendre à travers la porte fermée, je sais c'est stupide mais, c'est un peu réflexe d'auto préservation. Je le vois alors approcher de la porte. Mince, il vient droit vers ma retraite occasionnel, sa main est déjà sur la poignée alors que je n'ai pas eu le temps de bouger. Se cacher serait la plus sûre option mais, pas le temps voilà qu'il ouvre la porte. Je me colle à la fenêtre derrière la tenture et tente de me faire la plus petite possible, le doigts pressé sur la détente en cas de besoin. Je suis naturellement méfiante depuis toujours mais, depuis cette invasion de marcheurs ambulant et l'état d'urgence du pays tout entier, je le suis triplement plus qu'avant. Je n'ai confiance en personne d'autre que moi...

Ouf, je relâche ma respiration quand je le vois ressortir attiré par un bruit au dehors. Je reprend place dans la chambre observant toujours par la fenêtre. Un rôdeur, voilà ce qui l'occupe. Cela me donne le temps de me cacher sous le lit. Avant ça je récupère rapidement mon sac à dos que je fourre dessous en quelques secondes et je rampe sous le lit à plat ventre. Je tiens toujours mon arme, rien ne me fera la lâcher. Je ne connais pas ce mec et je ne vais surement pas dévoiler ma position, qui sait de quoi son capable les humains maintenant pour survivre, c'est la loi du plus fort qui s'est instaurée dehors. Papa, ce cher papa ne me l'a-t'-il pas répété assez souvent? J'espère intérieurement qu'il ne relèvera aucune trace de mon passage. Combien y a-t'-il de chance pour qu'il élise domicile dans cette même chambre, il doit surement chercher des vivres, des objets utiles. Après, il passera au reste du motel.

J'ai bien fais de me cacher car le voilà rentré dans la petite chambre, je retiens mon souffle en essayant de rester le plus tranquille possible. Ma main dont les jointures blanchissent tellement je serre mon arme, tendu comme un ressort prêt à bondir de sous le lit à la moindre menace offensive. Je regarde ses pieds bouger lentement comme s'il analysait l'endroit où il se trouve. J'espère qu'il ne mettra pas deux heures car je commence à avoir très chaud et je n'ai jamais aimé me retrouver comme une souris prise au piège. Si j'étais debout, je trépignerais d'impatience. Mais, je suis allongée et je ne peux qu'attendre qu'il se décide à vider les lieux. Bon sang mais, il fiche quoi ce demeuré, il va rester planter là comme une plante verte ou quoi? Il faut à tout prix qu'il ne me trouve pas... Il serait trop content de récupérer mon sac à dos emplit de vivre que j'ai volé dans le complexe plus tôt ce matin même en prévision de mon échappée belle. Si ça se trouve mon père a déjà remarqué mon absence et aura fait sortir une escouade pour venir me récupérer. Nul doute même.

Je suis exaspérée, il se fait trop long cet idiot... Mais, bouge bordel. Je me maudit, j'aurai du le tenir en joue et le menacer de tirer s'il ne fichait pas le camp mais, aurait-il obtempéré, pas certain. Je souffle légèrement pour reprendre mon souffle, cette position est très inconfortable, je sens déjà mes jambes s'engourdir à force de rester immobile. J'essaie de bouger légèrement celles-ci sans faire trop de bruit... Mais, un silence de mort envahit la pièce.

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Après ce petit passage par le parking pour régler son compte à ce qui semble être le dernier rôdeur du motel, me revoilà dans cette petite chambre qui à première vue n'a pas été utilisée depuis un bon moment. Les occupants ont sûrement pris la fuite pendant l'invasion de ces créatures même si, le sang présent dans un coin de la pièce laisse penser que tous les occupants n'ont pas tous eu la même chance en partant d'ici. Je pourrais rester des heures comme ça à fixer ces tâches de sang et a me demander ce que sont devenus les personnes qui vivaient ici mais, ça ne serait qu'une perte de temps, les chances pour que ces gens soient encore en vie sont minime et même si c'était le cas, ils ne doivent plus penser à cette chambre d'hôtel depuis bien longtemps déjà. Pourtant, je n'arrive pas à détourner le regard, j'ai l'impression d'être bloqué alors que je commence à penser à tout ce qui c'est passé depuis ma sortie de prison. Aux gens que j'ai dû tuer pour survivre jusqu'à maintenant, d'ailleurs la personne qui a perdu ce sang fait peut-être partie de mes victimes... C'est vraiment bizarre de repenser à tout ça de se dire qu'en sortant de prison, j'ai tué encore plus de personnes qu'en y entrant il y a quelques années. Quelle vie de merde...

Finalement, j'arrive à me sortir tout ça de la tête et comme pour mieux oublier, je secoue rapidement la tête de gauche à droite avant de laisser échapper un long soupir. Mon regard commence à se balader un peu partout dans la pièce et s'arrête sur une commode qui est encore dans un bon état contrairement à l'armoire qui a déjà bien vécu. D'un geste rapide, je retire mon sac que je dépose au-dessus du meuble alors que j'ouvre un à un les tiroirs dans l'espoir de trouver quelque chose d'utile à emporter. Malheureusement mes recherches ne donne rien, dans ce meuble il n'y a que des vêtements qui en plus son beaucoup trop petit pour moi. Tant pis, j'aurai peut-être plus de chance avec cette vieille armoire. J'approche lentement de celle-ci et l'ouvre en retenant la porte qui manque de tomber. "Merde." D'une main je bloque cette porte et de l'autre je commence à fouiller en lançant quelques affaires sur le sol avant de finalement refermer et me retourner pour chercher un autre meuble du regard. Lentement je m'approche de la table de nuit qui est vide aussi et dans un soupir, je prends la direction de la salle de bain. Avec un peu de chance il y a encore des médicaments à l'intérieur ou peut-être l'une de ces créatures qui m'attends.

Mon arme une nouvelle fois à la main, je pousse la porte de la salle de bain et affiche bêtement un petit sourire en voyant qu'il n'y a aucun danger. Rapidement, j'entre dans la pièce et dépose mon arme sur le bord de l'évier alors que je commence à fouiller le petit placard à pharmacie. Encore une fois sans succès... Décidément cette chambre ne peut rien m'apporter de bon, je décide donc de faire marche arrière et partir visiter les autres pièces. J'attrape mon arme puis mon sac qui est toujours sur le meuble et je m'approche de la sortie avant de m'arrêter net en entendant du bruit derrière moi. Lentement je me retourne en pointant mon arme vers le lit qui est le seul endroit de la pièce que je n'ai pas examinée. Quel imbécile, j'allais partir sans même avoir fouillé la cachette la plus stupide de cet endroit. "Tu as cinq secondes pour sortir de ta cachette... Si tu ne le fais pas, tu vas servir de repas aux marcheurs." Je retire la sécurité de mon arme et continue de viser le lit. "Cinq... Quatre... Trois... Deux... Un..."/div>