Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2
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Sexy Beach - Ty&Vic

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Gordon C. Ó Ceallacháin

Gordon C. Ó Ceallacháin
Gordon C. Ó Ceallacháin
ADMINISTRATOR
× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

× Caravane + colocataires : : 2D.

× Poste assigné : : Explorateur (et chasseur) en chef.

× Effets du vaccin : : Des yeux plus clairs que par le passé, une peau plus pâle, de nombreux oublis quant à sa vie d'avant épidémie et une nette préférence pour la viande.

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Juin - 20:29



    Victoria & Tybalt

    Sexy Beach


    S'il y avait pas mal de choses que j'aimais bien chez Victoria, il y avait également quelques trucs qui m'agaçaient. Comme cette manie qu'elle avait de jouer avec ses lèvres. Soit pour les mordiller, soit pour y passer la langue. Oui, ça m'irritait. Et pas pour la raison à laquelle on pourrait s'attendre. C'était simplement parce que ... Eh bien ça attirait un peu trop mon attention et j'avais du mal à ne pas craquer face à mes envies toutes tournées vers elle. Autant appeler un chat un chat ... J'avais envie d'elle. « Si tu le dis, c’est une offre ouverte Tybalt, si un jour, tu reviens sur ta position de mâle très fier, je serais là pour te lancer dans le petit bain. » Un jour ... Alors elle comptait me revoir encore et encore ? Faire durer cette relation qui était en train de s'installer entre nous ? L'idée ... Me plaisait vraiment beaucoup. J'étais juste totalement incapable de me faire à l'idée que l'on puisse ne plus se revoir la suite. « Trop aimable à toi ... » Souris-je en plissant légèrement les paupières. Maladroit ? Pourquoi le serais-je ? A propos de quoi ? De ma célébrité et des paparazzis ? « Maladroit ? » Et là c'est le moment où je passe pour le parfait crétin qui perd rapidement le fil de la conversation parce que trop perturbé par autre chose. Comme ses jambes tendus, ses muscles accentués, ce carré de peau découvert par son tee shirt comme elle se redressa sur la pointe des pieds. Mon Dieu. Ca devenait grave. Je la remerciai d'un sourire et d'un vague hochement de tête, quand elle me tendit un verre que je pris en parvenant à éviter de frôler sa main. Parce qu'elle me perturbait bien assez sans ajouter un contact physique, aussi minime soit-il. Je gardais un souvenir bien vivace du moment où elle avait collé son corps au mien.

    J'attendis-un moment avant de la rejoindre dans le salon et m'installer sur le canapé. Pas trop loin pour ne pas donner l'impression que je voulais l'éviter. Et pas trop près, pour éviter de me retrouver tout contre elle. Je souris à ses propositions et je n'eus aucune hésitation quant au programme que je préférais entre les deux. Passer du temps rien qu'avec elle -et ce chien qui semblait vouloir se mettre entre nous- ou sortir et se mêler à une foule de gens en prenant le risque que je sois reconnu ? Non, pas la moindre hésitation. « Honnêtement, ça pourrait m'amuser que tu me serves de garde du corps. Même si je doute que tu puisses faire face à plusieurs nanas enragées. Toutefois ... Je doute que tu sois une faible femme. Tu pourrais même presque me faire un peu peur ... » Non, véritablement. Je n'avais pas peur ... Mais elle semblait si forte, si indépendante, dans tous les sens du terme, que ça laissait un peu pantois. Peut-être parce que j'étais trop habitué aux poupées Barbie d'Hollywood. « Mais je préfère l'idée de rester ici ... A ne pas faire grand chose. Juste toi ... Et moi ... » Est-ce que je devais lui dire quelque chose à propos du risque de viol ? Lui faire remarquer qu'à rester ici tous les deux, c'était elle qui courait ce risque là ? Enfin ... Si le chien continuait de lui léchouiller le visage comme ça, je risquais de rendre tout ce que j'avais avalé au cours de la journée. J'aimais les animaux. Je les aimais vraiment -j'avais une véritable animalerie à la maison-. Mais ça ... Brrr. « Je suis certain que ça ne peut pas nous faire de mal, à toi comme à moi, de passer une soirée tranquille comme ça. » Conclus-je sans préciser le fin mot de mes pensées. Le fait qu'être seul avec elle me tentait carrément plus que n'importe quel autre programme.

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Juin - 23:19

Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Tumblr_me4srwr1jU1rtar53


« Te faire peur ? » J’ouvris de grands yeux en le regardant au comble de la surprise. « On voit que tu ne m’as jamais vu énervée… » Ajoutais-je en riant. Je portais le verre à ma bouche, buvant quelques gorgées, c’est marrant comme j’ai la gorge sèche. Et alors que je pensais le malaise passé, en ce qui concerne de quelconques avances and co, il me balança la phrase… Celle là même, qui m’aurait fait recracher le coca par le nez, si j’avais encore eu du liquide dans les tuyaux. Juste toi et moi. Dieu que cette phrase a une portée surréaliste, agréable et déroutante ! Dieu qu’il me plait, putain… Il me plait vraiment. On ne peut pas tomber sous le charme d’une personne presque inconnue en seulement une foutue après midi. Malheureusement, ou heureusement allez savoir, cette phrase anodine composée de trois mots, m’enflamma de l’intérieur et ça se répercuta sur mes joues. Je déteste de rougir si facilement, c’est une chose que je déteste chez moi, je rougis comme une pivoine quand les émotions sont trop fortes, et ce hors actes et actions, non juste par la pensée d’un fait émotionnel puissant. Et lui, arrivé dans ma vie, comme un cheveu sur la soupe, a réussit à me faire rougir deux fois. Je baisse le regard, non parce que je ne peux pas le fixer avec la tronche rougissante, mes cheveux tombent sur mon visage, cachant ce fait naturel de ma personne. Il ajouta que ça ne nous fera pas de mal à tous les deux de rester seuls et tranquille. Et dans mon esprit à ce moment là, passa tout un tas de choses, que je tentais de refouler loin, loin ! Ne pas penser à sa bouche, ne pas penser à la douceur de sa peau, ne pas penser à ce qui se cache sous son marcel, ne pas reluquer sa musculature, ne pas songer à ses mains sur moi… Non. Je me raclais la gorge en relevant le nez de mon pantalon, qui avait accueillit une contemplation oculaire poussée. « Parfait alors. » Dis-je simplement en gigotant sur mon assise un instant, avant de finir par replonger mes yeux dans les siens. Ce regard, je pense que je vais faire une fixation folle sur son regard tellement expressif. Il est… je poussais un soupir, en lui adressant un sourire ravi certes, mais présent aussi pour endiguer ma délicieuse gêne. Je me levais alors, pour me diriger vers le placard, l’ouvrant, je branchais la chaine stéréo, un besoin de combler tout ça, avec la musique. Je mis un cd de Goldfrapp, cd m’appartenant, signe que j’avais déjà passé quelques nuits en ces lieux privilégiés. « Je sais pas si tu connais, je trouve que leur musique fait très vacances, très… zen. » Lui dis-je en revenant vers le canapé, et me réinstallais dessus, tournée vers lui, tandis que Polux dormait sur le sol à nos pieds. « Alors, Tybalt, on a évoqué ta carrière musicale, ta famille nombreuse, et quelques autres choses de ta vie, mais je ne connais encore pas grand-chose de toi… Quel âge as-tu ? Par exemple, ou encore, tu as du visiter pas mal de pays grâce aux tournées, donc quel est ton pays préféré et pourquoi ? » Lui demandais-je tout en posant ma tête sur ma main, accoudée au canapé. « Cette interview est strictement à titre personnel, je précise dans le cas où tu aurais des doutes… Tout ce que tu diras entre ces murs, restera entre ces murs. » Ajoutais-je tout sourire. Dehors le ciel devint paré de flammes orangées et roses, nous éclairant de cette lumière si particulière. J’étais juste bien, je n’avais pas l’envie d’être ailleurs que là, je profitais allègrement de cet échange entre nous, de cette atmosphère particulière, écoutant avec attention chacun de ses mots, maîtrisant malgré tout la teneur de mes pensées survoltées.
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Gordon C. Ó Ceallacháin

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Juin - 23:51



    Victoria & Tybalt

    Sexy Beach


    « On voit que tu ne m’as jamais vu énervée… » Non en effet ... Sans doute parce qu'on se connaissait depuis trop peu de temps, non ? Oui, très certainement. Quoi qu'il en soit, ça me tentait bien de la voir dans un tel état. Sans doute étais-je royalement maso dans mon genre. Mais pour sûr, elle venait de m'intriguer au plus haut point. Mais je saurais rester sage et attendre de constater ça par moi même; le jour où l'énervement la gagnerait tout naturellement et sans que j'en soit la cause non plus. Et quand des rougeurs révélatrices firent leur apparition sur ses joues, je ne pu m'empêcher de sourire légèrement. Pas parce que je me moquais d'elle. Mais parce que j'étais fier de moi. Quelques mots avaient suffit à causer cela chez elle, alors qu'elle me semblait forte et fière. Assez pour se cacher quand elle était dans cet état, comme elle le fit en se cachant tout bonnement derrière ses longs cheveux ébène. Est-ce que ça ne signifiait pas que je lui faisais de l'effet ? Autant qu'elle même m'en faisait ? En tout cas, à moins de me tromper lourdement, je pensais ne pas la laisser totalement indifférente. Et le savoir n'allait pas m'aider à garder mes distances avec elle. Tout au contraire même. Quand elle plongea à nouveau son regard dans le mien, je répondis à son sourire sans une once de moquerie ou quoi que ce soit de ce type là. Parce que je n'avais aucune raison de me moquer d'elle. Bon sang, elle réveillait beaucoup de choses en moi ... Mais pas d'envie de rire d'elle. Je souris à nouveau et hochai légèrement la tête quand elle lança la musique avant de revenir s'installer sur le canapé. Quand elle commença à me questionner à propos de tout et de rien, je souris légèrement, bu une gorgée de mon verre, me penchai pour le poser sur la table basse et repris ensuite place confortablement.

    Je pivotai légèrement pour lui faire face, épaule contre le dos du canapé et bras croisés sur le torse. « Je sais ... Je te fais confiance ... » Lui répondis-je quand elle précisa le fait que c'était une interview purement personnel et que ça resterait entre nous. Oui, j'avais confiance en elle. Et c'était là une chose qui représentait beaucoup et qui avait réellement un sens pour moi. Parce que dans le monde dans lequel j'évoluais, la confiance avait tendance à être dangereuse. Trop parler était dangereux. Trop donner à une personne l'était beaucoup plus encore. Quant à accorder sa confiance à une personne qui n'était absolument pas du même milieu, c'était totalement fou. Pourtant c'était le cas avec Victoria. Et ça s'était fait de façon tout à fait naturelle. « J'ai vingt neuf ans et je suis dans le milieu de la chanson depuis toujours ou presque. J'avais dix huit ans quand j'ai signé avec une maison de disque. J'adore voyager. Même en dehors de mes tournées autour du monde. J'aime particulièrement l'Irlande, la Grèce et l'Inde. Les raisons seraient difficiles à donner. Pour les paysages, l'architecture, la culture, les façons de vivre ... » Répondis-je après une courte minute de réflexion. « A ton tour ... » J'avais l'impression de ne m'être jamais réellement intéressé à une femme jusqu'à maintenant. Pourtant Victoria avait le don de m'intriguer au possible. Et le fait de ne finalement encore rien savoir d'elle ou presque, était frustrant. Au moins autant que le fait de ne pas en avoir vu plus de son corps quand nous nous trouvions dans son appartement, elle en soutien-gorge et pantalon. Ce n'était pas que j'étais un pervers fini qui ne pensait qu'à ça. Non, c'était bien à cause d'elle et de l'effet qu'elle me faisait. Facile de rejeter la faute sur l'autre, oui.

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Juin - 13:25

Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Megan_fox_animation_015.


Je jouais nerveusement avec l’ongle de mon pouce, tout en l’écoutant. Il était donc plus âgé que moi, je n’en doutais pas vraiment, pas qu’il fasse vieux, mais expérimenté était plus le terme. D’un côté, je préfère qu’il soit plus âgé, arf, me voilà repartie dans mes divagations spirituelles… Il faut que j’arrête, non il n’est pas intéressé par moi, non il ne veut à la limite, que me culbuter et retourner avec Gisèle. Voilà, c’est négatif comme pas deux, mais mieux vaut que je me le rentre dans le crâne. Je grimace une fraction de seconde avant de me remettre à l’écouter. Dix-huit ans, il a été propulsé dans la célébrité à dix-huit ans ! C’est tellement jeune ! Remarquez, les sportifs c’est un peu ça aussi, si j’avais fait perduré ma carrière en Tai-Kwando, je ne doute pas que j’aurais atterrit dans le star système plus tôt ! Le fait, est que j’ai préféré être dans une autre discipline, et le volley m’a toujours attiré, le côté sport d’équipe est plaisant, la stratégie n’est jamais la même et j’adore ça. Il me renvoya très simplement l’ascenseur. Je pris une minute pour songer à quoi répondre et dans quel ordre. « Et bien, j’ai 26 ans. J’ai débuté le sport très jeune, mon père était un fan de Hockey sur Glace… Sport plébiscité par tous canadiens qui se respectent en somme. Et j’ai fait du patin à glace donc, ensuite de la danse, du Tai-Kwando pendant 8 ans environ, du Volley, du Surf… Je ne compte plus vraiment le nombre de sports que j’ai fait durant ces 26 dernières années. Je suis accro au sport, que ce soit, un footing, une randonnée, du saut en parachute, ou une bonne vague, tout me va. » Je fis une pause pour boire une gorgée de coca avant de reprendre. « Et je devais me présenter aux mondiaux de Tai-Kwando il y a 4 ans maintenant, mais à la place j’ai été dépêché pour jouer au sein de l’équipe féminine régionale de Beach Volley. Je ne regrette pas, c’est un sport tactique beaucoup plus prenant que tous arts martiaux. » Je m’arrêtais encore une fois, riant. « Je suis désolée je me rends compte que je parle beaucoup là… On dirait que je n’ai pas eu une discussion depuis des lustres ! » Rompant l’ambiance, mon téléphone portable se mit à sonner, je percutais avec une seconde de battement, avant de me lever vivement pour attraper mon sac et mon portable. « Victoria j’écoutes ? » Je me tournais vers Tybalt, en lui demandant sans un mot de m’excuser, et je sortis dehors sur la terrasse. Appel quotidien de maman, elle est devenue un peu anxieuse depuis que j’ai quitté le nid… Il y a 6 ans maintenant… Elle me raconte ce que papa a encore inventé, mon père est un bricoleur du dimanche doublé d’un ingénieur talentueux en hydraulique. Les décorations de Noel à la maison, sont toujours très élaborées donc. Elle me demande ce que je fais aujourd’hui, et naturellement je lui parle de Tybalt. « Tu ne le connais pas, maman. » S’en suit l’éternel rengaine : Fais attention qu’il ait un intérêt réel pour toi, si tu dois coucher avec mets une capote, s’il ne te rappelle pas donne le numéro à ton père ! J’éclate de rire, en me tournant vers l’intérieur du salon, croisant le regard de Tybalt. « J’oublierais pas tout ça. Promis. A bientôt oui. Je t’aime. » Je raccrochais le téléphone et le posais sur le bar de la cuisine. « Désolée, appel du jour de la famille. Ma mère est un peu angoissée, depuis que je vis aux Etats Unis, du coup si je ne réponds pas, elle serait capable d’appeler la police pour faire passer un avis de recherche après seulement 4 heures ! » Je m’appuyais sur le bar, en le regardant. « Dis-moi… ça t’arrive souvent de suivre des inconnues… je veux dire, de faire…ça… »Finis-je par lui demander, non sans avoir grimacé, tellement le fait de le dire en mots me dérangeait. Peut-être aurait-il voulu, laisser sous silence, le coup de tête et tout ça, mais en bonne fifille que je suis, j’ai besoin de réponses mine de rien. « Si je suis ton raisonnement, chacun est libre d’agir comme il le souhaite… Si ton amie fait de même comment réagirais-tu ? »
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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Juin - 17:31



    Victoria & Tybalt

    Sexy Beach


    Je buvais ses paroles avec une avidité réelle et sincère. Elle m'intéressait vraiment. Et je ne m'en rendais que plus compte encore, alors qu'elle était en train de me parler d'elle et de me mentionner tous les sports qu'elle avait pu pratiquer au cours de sa vie. Et elle disait être une faible femme avec tout ça ? Mon Dieu. C'était tellement loin d'être le cas. Elle était forte, très forte. Et je doutais que ça ne soit que physiquement parlant. « Je suis désolée je me rends compte que je parle beaucoup là… On dirait que je n’ai pas eu une discussion depuis des lustres ! » Je souris, amusé par cette phrase, avant de hausser les épaules sans la quitter du regard. « J'ai vraiment envie d'apprendre à te connaître. Alors crois moi, tout ce que tu peux me dire m'intéresse ... » Lui fis-je remarquer avec sincérité. A force de lui dire des phrases de ce genre, elle allait finir par me prendre pour un simple beau parleur. Ou alors elle me faisait confiance en retour et me croyait sans mal. Parce que je n'avais jamais été aussi sincère de ma vie que depuis que nous discutions ensemble tous les deux. Quand son téléphone sonna et qu'elle quitta la pièce pour y répondre, je me sentis étrangement frustré. Quelques minutes nous étaient volées alors qu'elles étaient vraiment précieuses. Je fus bien incapable de détourner mon regard d'elle alors qu'elle conversait au téléphone. Et quand elle pivota sur elle même et rencontra mon regard, je ne détournai pas les yeux. A quoi bon faire semblant ? Quand elle fut de retour et m'expliqua brièvement qui l'avait appelé et pourquoi, je me redressai légèrement pour la regarder avec davantage d'attention encore -si tant est que ce fut possible de faire plus encore-. « Tu es proche de tes parents ? Et de ta famille en général ? » Lui demandai-je avec un réel intérêt. Parce que pour quelqu'un comme moi, qui était vraiment proche de sa famille, c'était un point important. A mon grand désespoir, les valeurs familiales semblaient se perdre.

    « Dis-moi… ça t’arrive souvent de suivre des inconnues… je veux dire, de faire…ça… » A nouveau tiré de mes pensées par la jeune femme, je reposai le regard sur elle en la contemplant un moment avec attention. Est-ce qu'elle n'avait réellement pas encore remarqué l'intérêt tout particulier que je lui portais ? Cachais-je donc si bien mon jeu ? « Si je suis ton raisonnement, chacun est libre d’agir comme il le souhaite… Si ton amie fait de même comment réagirais-tu ? » Voilà une question dont la réponse me semblait doublement plus évidente. Je ne tenais pas assez à Anastassia pour éprouver une quelconque jalousie. Après quelques secondes de réflexion, je finis par me lever et, sans la quitter du regard, la rejoindre. Je me postai devant elle et posai mes mains sur le bar de part et d'autre de son corps, la faisant ainsi vaguement prisonnière. « Victoria ... » Commençai-je d'une voix douce, en l'observant avec toujours autant d'attention. « Je ne tiens pas à Anastassia. Elle est ... Stupide, insipide, matérialiste, narcissique, nombriliste. Elle ne sort pas avec moi par amour mais pour ce que je représente et l'image que ça lui donne à elle. Je n'ai aucun doute quant au fait qu'elle ne serait pas du genre à disparaître avec un illustre inconnu, parce qu'elle ne le considérerait pas comme son égal mais comme un être inférieur à elle. Sur tous les points, elle n'est même pas mon genre. » Répondis-je sérieusement. Et je m'arrêtai un instant, pour venir loger l'une de ses mèches de cheveux, derrière son oreille, faisant ensuite glisser mes doigts le long de sa joue. « Et c'est la première fois que je suis une "inconnue". Parce que je ne fais pas facilement confiance et que j'aurais eus trop peur de finir dans un piège monumentale. Je t'ai suivis toi parce que tu m'inspires confiance et parce que j'avais vraiment, et j'ai toujours, envie de te connaître. » Terminai-je avant de pencher légèrement la tête de côté, le sourire aux lèvres. « C'est tout ce que tu voulais savoir à ce sujet ? »

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Juin - 18:47

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Il est gentil, c’est net. Il est adorable, mes diatribes verbales n’ont pas l’air de le déranger, et mieux il les encourage. On verra s’il dira toujours ça dans quelques mois ? Années ? Non, attends Victoria, arrêtes de te faire des films s’il te plait, on se recentre, on sourit. Et… oh téléphone. Je vais discuter avec maman, avant de raccrocher après ses paroles pour le moins protectrices. Si je suis famille ? Oui. Définitivement oui, c’est clair que je le suis, habitant loin maintenant, je ne manque aucun anniversaire, aucun noël, ni aucun évènement qui tend à partager de bons moments avec mes parents. « Très oui. Je suis fille unique, et mes parents ont toujours été mes piliers, ceux là même bien ancrés dans la terre. Je ne pourrais pas envisager un futur sans ses réunions bruyantes, avec la dinde au curry de Maman, ni même sans les inventions farfelues de mon père. » Lui répondis-je avec une passion évidente. Ils sont mon sang, je suis leur chair, ils représentent tellement pour moi ! Je me doute que pour lui, famille nombreuse et italienne, signifie aussi réunions de famille vivantes et toutes faites de cette tendresse typiquement familiale. Je classe les gens dans deux catégories, ceux qui le sont (famille) et ceux qui ne le sont pas. Souvent, ça a un rapport direct avec l’éducation reçue d’ailleurs. Je suis moi-même, rêveuse, j’aimerais avoir une famille, plusieurs enfants, des rires qui peuplent délicieusement un foyer décoré avec modestie, ce genre de tableaux me fait rêver ! Je balaie momentanément la photo de famille sur le parvis d’une jolie maison, pour me concentrer sur lui. Et je pose The question, qui me taraude sacrément depuis le début de cette journée passée seule, puis ensuite en sa compagnie. Et là… Il ne dit rien, il se lève, j’ai le palpitant qui me fait un raté, je me tourne lorsqu’il bouge vers moi, comme pour rester bien face à lui et lorsqu’il s’approche, je suis quelque peu déboussolée. Si proche. Mon dieu… ce regard qu’il me lance, je ne peux pas détourner les yeux, je ne peux pas faire grand-chose d’ailleurs. Je ne bouge pas, il prononce mon prénom et je déglutis. « Oui… » Dis-je d’une petite voix. Il me parle avec franchise, et ça me plait autant que ça me déroute, ou alors c’est son parfum qui me fait ce double effet. Allez savoir ! Tellement proche, sa main se lève pour glisser une mèche de cheveux derrière mes oreilles… Mon dieu, je vais manquer d’air dans 5 secondes, respires Vic, respires ! Ses doigts glissent sur ma joue, je suis au bord de l’évanouissement émotionnel, ce n’est plus être rouge pivoine, non… j’ai dépassé le stade, là je dois être carrément assimilable à un feu rouge. Mon cœur s’emballe, putain il s’emballe comme après un match. Mes yeux se ferment doucement, il ne dit plus rien, c’est un moment suspendu, et il continue à me bercer de ses mots… Mon dieu, ses mots ! Il pencha la tête sur le côté avec ce petit sourire trop craquant, qui a tendance à m’achever. Je le regarde, passant mes dents sur ma lèvre inférieure, en la mordillant, putain… Putain… Dis quelque chose. Dis n’importe quoi ! Parles bordel ! Allo ? Y’a-t-il encore quelqu’un dans le cerveau de Victoria ?! Gahhhh… Pensais-je en mon fort intérieur. Ouais mais Gahhhh… ce n’est pas glamour à dire, à la place et malgré mon état de transe peu commune, je me décolle légèrement du bar, pour approcher mon visage du sien. A quelques menus millimètres de ses lèvres, je le regarde en lui susurrant un. « Non… » Je penche le visage sur le côté et mes lèvres vont rencontrer les siennes. C’est follement bon. Même si l’échange premier est hésitant, puisqu’en attente d’une réponse de sa part, ce qui suit… Mon dieu ce qui suit, dépasse l’entendement le plus primaire, c’est juste un baiser comme au cinéma ! Mes mains vont à la rencontre de son visage, l’encerclant pour ne pas lui laisser le choix de la fuite, et tout mon corps entier se colle au sien. Mes doigts glissent sur sa nuque, dans ses cheveux, et je m’abandonne littéralement à son étreinte, mes yeux clos, mes lèvres actives sur les siennes, c’est juste sublime.
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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Juin - 19:21



    Victoria & Tybalt

    Sexy Beach


    Pourquoi est-ce que j'imaginais ses parents, mes parents, mes frères et mes soeurs et nous au milieu, réunis pour une grande fête genre ... Non, pas notre mariage, je ne pensais pas encore à un truc pareil quand même. Mais genre un noël. Parce que dans un couple, quand les deux personnes sont proches de leur famille, difficile de faire un choix entre les deux le soir de noël. Attendez, minute. Nos deux familles réunies ? Mariage ? Couple ? N'allais-je pas un peu vite en besogne ? Si, très certainement que si. Et c'était bien la première fois que j'en arrivais à avoir de telles pensées en ayant une personne bien précise en tête, dans le rôle de la mariée et mère de mes enfants. Oui, parce que j'étais un grand rêveur qui souhaitait ardemment fonder une grande famille. Avec des nanas comme Anastassia en guise de petites amies, j'avais fini par mettre ce rêve de côté. Mais rencontrer une femme comme Victoria me permettait d'y repenser un tant soit peu. Même si, effectivement, il était trop tôt pour imaginer quoi que ce soit avec elle. On ne se connaissait que depuis quelques heures, bordel ! Et j'allais sans doute découvrir des trucs vraiment pas cools à son sujet, au fil du temps. Peut-être qu'elle avait trop de caractère ? Qu'elle était impossible à vivre ? Jalouse et possessive à mourir ? Aucune idée. Peut-être que oui. C'était encore à voir. Parce que plus les minutes s'écoulaient, plus j'en découvrais sur elle, plus elle m'intéressait et me plaisait. Je ne voulais vraiment pas que ça s'arrête ... L'idée même me terrifiait. Alors quand elle me questionna à propos de tout ça, de ma petite amie, d'elle, de nous, du fait que je l'avais suivis alors qu'elle était encore une illustre inconnue ... Je ne pu demeurer impassible. J'aimais la voir si ... Fragile et touchante. Le contraste entre cette fragilité et son côté si fort et sûre d'elle, était saisissant. Et je craquai définitivement en voyant ses joues se colorer, une nouvelle fois, d'une adorable teinte rouge. Je pouvais d'ailleurs sentir la chaleur de sa peau sous mes doigts quand ils s'y glissèrent lentement.

    Et là ... Là elle refit LE truc qui me faisait carrément craquer, fondre, perdre totalement la raison. Ses dents sur ses lèvres. Bordel. Arrête ça. Arrête ou je ... Je ... Je quoi au juste ? Je la viole contre le bar ? Ouais, c'était à peu près ça. Inconsciemment, je me passai la pointe de la langue entre les lèvres en continuant de fixer les siennes avec attention. Elle était si ... Proche. Encore plus proche tout à coup. Elle venait de s'approcher de moi. « Non… » Son souffle caressa mes lèvres avant qu'elle ne réduise pour de bon la micro distance qu'il y avait encore entre nous. Oh ... Bon sang. Merci Dieu tout puissant, petit Jésus, la vierge Marie. Merci Hallah, Buddha etc etc. Merci Cupidon aussi. A la seconde où je revins assez à moi pour répondre à son baiser, elle logea ses mains sur mon visage, de sorte à me maintenir autant prisonnier qu'elle était elle même ma prisonnière. Et mon souffle se coupa totalement quand son corps vint enfin se loger contre le mien. Poitrine -et quelle poitrine, encore une fois !- contre torse, bassin contre bassin, ses bras autour de moi. Merde. J'étais définitivement perdu. Pris par la passion du baiser et totalement inconscient de tout ce qui n'était ses lèvres douces contre les miennes, j'eus à peine conscience du fait que je la faisais reculer pour la plaquer fermement contre le bar, approfondissant encore notre baiser alors que mes mains se logeaient bas sur son dos. Je m'étais retenu trop longtemps -quelques heures c'était déjà trop- pour pouvoir retrouver totalement le contrôle aussi rapidement. Quelle idée aussi de m'embrasser. Oh non, je ne le lui reprochais pas le moins du monde ceci dit. J'étais en train de devenir totalement dingue. Elle me rendait dingue. Et quand j'interrompis notre baiser -parce que j'avais quand même besoin de respirer-, ce fut un regard royalement troublé et perdu dans les abîmes du désir, que je plongeai dans le sien. Sans mot dire, je fis remonter mes mains le long de son corps, frôlant ses hanches, sa taille, le côté de ses seins et finissant par loger mes doigts dans ses cheveux bruns. « C'est ... Dingue. » Grognai-je doucement. Dingue de ressentir tant de choses lors d'un simple baiser échangé.

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Juin - 20:59

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Frôlements. Tension dans les reins. Caresses. Enflamme mon corps en entier. Contact. Délicieuse descente en Enfers. Baiser. Mix de sensations toutes plus délectables les unes que les autres. Mon esprit bouillonne, mon corps l’appelle, et c’est très étrange, soudain, fou, sauvage. C’est mieux que le surf, mieux que l’ivresse d’alcool, c’est mieux qu’un tube de The Who, c’est mieux qu’un film avec Meg Ryan, c’est mieux qu’une descente en luge sur la neige, mieux que le premier cadeau qu’on ouvre à noël, mieux que l’opéra Ô fortuna de Carl Off, mieux que les escarpins de Louboutin, mieux que le sprint final d’un coureur aux JO, mieux qu’un match de Hockey sur glace, mieux encore que le vent qui balaie mon visage, mieux qu’une séance de bronzage sur la plage, mieux que de prendre un aller sans retour, mieux qu’un repas dans un resto gastronomique, mieux qu’un carreau de chocolat, plus puissant que tout ce qui m’avait été donné d’expérimenter. Ça a fait les montagnes russes, et je touche du bout des doigts, du bout des lèvres et de la langue, une perfection plus grande encore. Je me laisse coller contre le bar, et enserre son corps contre le mien, comme si la fusion était encore plus possible que ce qu’elle n’est déjà. C’est juste divin que les mots me manquent, moi la bavarde notoire, je suis sans mot dire. Et lorsqu’il rompt ce baiser, je suis intensément sûre d’une chose : j’en veux encore. Et plus. C’est dingue… Assurément, mais j’ai du mal à reprendre le chemin de la parole, mes joues sont en feu comme le reste de ma personne, je suis haletante, c’est plus que dingue, ça ne se mesure même pas à ce stade là. Sa main remonte vers mes cheveux, non arrêtes, arrêtes de me torturer s’il te plait. Attendez, j’ai besoin d’une assise, ou du lit… Non, pas de lit, le bar suffira. Pff… Voilà je suis plus capable de penser comme quelqu’un de normal, je suis en déroute totale, et mes yeux morts de désir lui jettent encore tout un tas d’étoiles et de voie lactée au visage. « Ouais… Ouais… » Réussis-je à dire, pour le côté nana spirituelle on repassera ! Mes cellules se sont trop entrechoquées les unes entre les autres, ça a fait une salade de neurones… Miam délicieux ! Non mais bordel Victoria arrêtes de penser n’importe quoi, en fait, je sais, c’est mon esprit qui pense à n’importe quoi, et moi, moi… Je rêve de retourner sur ses lèvres et plus loin encore. Rah pensées impures. Ne pas visualiser son corps nu, je vais défaillir. Je pose une main sur sa hanche et la deuxième vient effleurer mon visage, dieu que j’ai chaud. Pas besoin de radiateur, Victoria guérit vos froideurs ! Je respire rapidement encore, j’ai besoin d’une minute pour reprendre mon souffle aucun sport ne m’a jamais fait ça. Si je suis une droguée, je me shoote à l’endorphine, et avec lui c’est à haute dose. « Oui, c’est… assez dingue. » Acquiesçais-je. « Pardon, je n’aurais peut être pas dû… Enfin… Moi j’ai gravement apprécié, il faut bien le dire, mais je me suis quelque peu jetée sur toi. » C’est tout moi ça, je m’excuse après un coup de folie, folie toujours positive néanmoins, mais là encore une fois je m’excuse alors que non, je n’ai pas envie de m’excuser, j’ai radicalement envie de lui arracher son marcel, avant de le plaquer au sol pour lui faire des choses hautement érotiques. Je pose une main sur sa joue à lui, sa chaleur pourrait me brûler aussi la peau, je me perds dans la contemplation de sa peau. Je sens remonter l’intensité progressivement, c’est comme électrique, chargée en une tension folle. Je n’ai pas envie de parler, non. Je n’ai pas envie de le laisser filer, non. Je n’ai pas envie de lui refaire toute ma vie en mot, non. J’ai envie de lui, pas de manger, pas de boire, juste de lui. Et sans crier gare, je le pousse, et nous traversâmes la pièce, direction la baie vitrée qui accueillit son dos en un bruit sourd. « désolée. » Lui dis-je rapidement, avant de lui retirer sans ménagement son marcel, et me coller à lui, à ses lèvres, pour nous réunir un peu plus charnellement. Je ne couche pas si facilement, je ne suis pas ce genre de filles, mais là, ça va au de là d'une simple coucherie, je ne peux pas expliquer, je dois être aussi paumée que lui.
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Gordon C. Ó Ceallacháin

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Juin - 21:41



    Victoria & Tybalt

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    J'avais beau avoir vingt-neuf ans, j'étais choqué par tant de désir. A près de trente ans, c'était la première fois de ma vie que je ressentais un raz de marée de sensations pareilles. Comment était-ce seulement possible ? Elle me rendait totalement dingue. Ses lèvres contre les miennes, son souffle qui se mêlait au mien, les courbes de son corps qui appelaient à plus d'échanges. Des échanges plus intimes bien sûr. Et si elle continuait ainsi, il était évident que je n'allais pas pouvoir me retenir bien longtemps. J'avais beaucoup trop envie d'elle pour ça. Quand je parvins -malgré tout- à mettre fin au baiser, je pu constater qu'elle était dans le même état que moi. A bout de souffle, le visage brûlant, les yeux brillants et cette envie tenace de reprendre cet ardent baiser. J'étais perdu, perturbé par ce désir qui courait dans mes veines, me brûlait littéralement, semblait vouloir me compresser de toutes parts. Je fermai un instant les yeux, dans l'espoir vain de retrouver mes esprits. Mais ses mains sur mon corps dont une sur mon visage, ne m'aidaient pas à calmer les choses. J'avais juste envie de lui sauter dessus, là, sur le champ, la prendre sur ce putain de bar contre lequel je venais de la plaquer. Paupières toujours closes, je souris en coin à ses mots. Ses paroles me firent rire. Un rire à peine audible et étranglée par le désir qui continuait de me nouer la gorge. Jetée sur moi ? Oui, c'était même peu dire. Mais on ne pouvait pas dire que j'avais été contre ça. Je l'avais peut-être même un peu incité. Et ... Bordel je ne regrettais vraiment pas ça. Tout au contraire. Je voulais que ça reprenne. Et le plus tôt serait le mieux ! « Je commençais à me demander qui allait sauter sur qui au bout du compte. » Marmonnai-je doucement, le sourire aux lèvres alors que je rouvrais les yeux pour la regarder avec désir. Et là, regard planté dans le sien, je pouvais presque entendre le décompte qui nous séparait du moment où nous allions nous sauter dessus à nouveau. La tension était palpable et ne faisait que grandir et se solidifier de seconde en seconde. Cinq ... Quatre ...

    Et avant d'avoir eus le temps de dire ouf, je la sentis me pousser assez fermement pour que je recule. Jusqu'à ce que je heurte assez sèchement la baie vitrée. Me contenir ... Me contenir ... Je devais me contenir un minimum. Ne pas lui arracher ses fringues comme un sauvage, la plaquer contre cette foutue baie vitrée et la prendre contre sans autre forme de procès. Quand bien même je tentais de me convaincre qu'il ne fallait pas que je fasse ça, le fait qu'elle soit déjà en train de me dévêtir à demi, ne m'aidait pas à me retenir. Et je l'entendis à peine s'excuser, trop occupé à jurer intérieurement. Et entre deux baisers ardents, je lui ôtai son haut, retrouvant son soutien gorge sur lequel j'avais déjà eus le loisir de loucher. Je soupirai contre ses lèvres que j'embrassais toujours vivement, sauvagement, y jouant parfois même de mes dents tant la passion me rongeait réellement. Je nous fis vivement pivoter, pour la plaquer à son tour contre la baie vitrée. Le canapé était à deux ou trois pas de nous. Il allait vraiment falloir que l'on retombe sur terre ou qu'elle me rappelle ce fait. Sans quoi, la baie vitrée allait connaître les dégâts d'une passion dévorante, de deux corps en sueur, de souffles saccadés. Désireux de sentir plus encore sa peau contre la mienne et de découvrir sa poitrine qui semblait m'appeler depuis trop longtemps à mon goût, je glissai une main dans son dos pour en défaire l'attache. Dans ma hâte et alors qu'elle me faisait de la résistance, je la cassai. Tant pis. Elle finirait seins nus sous son débardeur, pour le plaisir de mes yeux. « Pas désolé. » Grognai-je doucement, pour la taquiner quelque peu suite à ses excuses inutiles. Je fis ensuite glisser mes lèvres dans son cou pour y faire plus de morsures que de baisers. A la naissance de son épaule, je la mordis un peu plus vivement, avant de lâcher un bref grognement. « Pour ça non plus. » Soufflai-je alors que je retrouvais le chemin de ses lèvres et que j'empoignai la ceinture de son pantalon pour en ouvrir le bouton et la fermeture.

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Juin - 20:47

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Qui allait sauter sur qui en premier, je suis donc un livre ouvert pour lui. Ça ne me gêne pas, s’il avait été quelqu’un pour qui je ressentais du mépris ça m’aurait fait mal, mais là. Ce n’est pas grave. Je me noie dans ses yeux, le cœur battant, c’est comme l’instant d’avant, vous savez le calme avant la tempête. Et au fond de moi, tout se contorsionne sous le désir latent. Trois… Deux… Et je recommence cet assaut succulent débuté plus avant. Son corps rencontre la vitre, et je me colle à lui, avide de ses lèvres, avide de sa peau, avide de ses mains sur moi. C’est un déferlement en moi, houle délicieuse qui m’emmène dans les tréfonds de mon esprit. Je m’évade là haut, tandis que mon corps brûle sous ses mains. Lorsque ma main se pose sur son torse, ce n’est pas la beauté de celui-ci qui me saute aux yeux, c’est la chaleur surtout. Je n’ai jamais été de celles, qui fantasment sur un corps, je fantasme sur l’alliance de l’esprit sur la matière. Nos corps sont en feu oui, mais nos esprits se lient irrémédiablement, la tension grimpe encore, mon t-shirt abandonne les rangs et je ne lutte pas pour le retenir. Il me taquine, se rit de moi, me mordille, me mords, et je ne ressens aucune envie de parler, juste de sentir. Ma tête contre la vitre, je le laisse parcourir ma peau, et de mes lèvres entrouvertes n’en ressort que de longs soupirs, entrecoupés de gémissements. Personne ne m’a jamais fait autant d’effet, personne ne m’a jamais autant donné envie de chair, de jouissance, de découverte sauvage du corps. Prends moi, fais de moi ta prisonnière, je ne me débattrais pas. La musique vient à mes oreilles, et les paroles sont assez marrantes, Yes he’s my man. Je passe la langue sur mes lèvres tandis qu’il descend plus bas. Ma poitrine offerte, gonflée d’un désir fou. Les caresses, les morsures, je m’affole littéralement. Si mon corps pouvait prendre feu, il aurait fait fondre la vitre derrière moi. Il ouvre mon pantalon et je souris avec un petit quelque chose de carnassier, mes mains descendent sur sa propre ceinture, que j’ouvre. Je me dégage de son emprise sur la vitre, tout en reculant, mutine et coquine, je joue un peu avec ses nerfs, avant de tout doucement retirer mon jean, pour lui laisser apprécier le tout petit morceau de tissus qui couvre mon intimité. Debout là, je prends une pose lascive, le dos cambré pour faire ressortir mes fesses, et lorsqu’il revient vers moi, je m’échappe. Mise en scène érotique, jeu de l’amour, j’ai envie de le titiller, de le rendre complètement fou. Toujours en marche arrière, le regardant avec passion, passant la langue sur ma lèvre supérieure, je lui intime d’attendre un peu, d’un index tendu. Je me tourne de côté et lui montre les liens en soie qui ornent mes hanches, liens qui défont savamment ma petite culotte. Demande silencieuse, de ‘est ce que je les défais ou pas ?’ J’hésite, je sur joue un peu, mimant une fausse fatigue étirant mes bras et baillant, mais le sourire sur mes lèvres est clair, c’est juste un jeu. Je lui fais signe de me montrer son dessous à lui, sous entendu c’est un échange de bon procédé. Je suis la descente de son pantalon et sa disparition avant de re balayer son intimité fortement réveillée de mes yeux, arquant un sourcil, esquissant une moue satisfaite. Je prends un lien entre mon index et mon pouce et tire dessus très doucement, tout en mordillant mon autre index entre mes dents. Le tissu tombe d’un côté révélant ma peau nue, sans entrave. Et je le regarde en haussant les épaules, pour lui signifier un ‘alors, tu attends quoi maintenant ?’
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Gordon C. Ó Ceallacháin

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Juin - 6:05



    Victoria & Tybalt

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    Jouer ... Est-ce que c'était le moment de jouer ? Difficile à dire. Impossible de choisir. Peut-être que oui ... Ou que non ... Pour elle, ça semblait être le cas. Je ne fus autorisé qu'à la suivre du regard quand elle se détacha de moi et entreprit de retirer lentement, beaucoup trop lentement, son pantalon. J'en suivis la descente avec grand intérêt, découvrant -ou redécouvrant- peu à peu la perfection de ses jambes. Si je les avais aperçus sur la plage, on ne pouvait pas dire que je leur avais prêté autant d'attention qu'à l'instant présent. Là, je la regardais, les dévorais littéralement du regard. J'avais envie de les empoigner, les malmener, mais surtout les sentir enroulées autour de moi alors que notre corps à corps deviendrait ardent et sauvage. Elle me donnait envie de fougue, de folie, d'une étreinte bestiale. J'avais envie de caresser son corps, l'embrasser et même le mordre, comme je venais de commencer à le faire en découvrant sa poitrine ô combien parfaite. J'avais encore la sensation de ses seins sous mes dents et je n'avais qu'une envie : rependre là où je m'étais arrêté. Mais surtout, aller plus loin. Parce que j'avais vraiment très envie d'elle. Et que je ne cherchai pas à le lui cacher quand ce fut mon tour d'ôter mon pantalon. Ce que je fis sans la quitter du regard, appréciant là encore l'expression de son visage. Finalement, j'appréciais son initiative. Celle de me faire royalement perdre la tête en se faisant coquine et taquine. Jamais aucune femme n'avait prit la peine de me faire patienter et de me rendre dingue. Sans doute qu'aucune n'aurait su le faire aussi bien qu'elle de toute façon. Et aucune ne m'avait attiré comme elle non plus. Quelque chose de bien plus fort était en train de prendre forme entre nous. J'en étais parfaitement conscient. Et j'osais croire qu'il en allait de même pour elle, qu'elle sentait ça au moins autant que moi. Certainement que oui. Sans quoi, nous ne serions pas sur le point de nous découvrir de façon intime comme c'était en train d'arriver.

    Parce que je ne doutais pas qu'elle n'était pas le genre de femme à se donner au premier venu. Peut-être que je me trompais sur elle ... Mais j'en doutais fortement; J'avais l'étrange impression de déjà la connaître. Quand bien même elle n'était dans ma vie que depuis quelques petites heures. Mais quand bien même ... Tout ce que je découvrais chez elle, était fait pour me plaire. Jusqu'à sa façon de jouer, index entre les lèvres, regards aguicheurs, poses suggestives, lenteur désespérante. Et quand elle défit le premier noeud de son sous-vêtement, unique morceau de tissu présent sur son corps, je ne me fis pas prier pour fondre droit sur elle. Dieu que j'avais envie d'elle. Elle me rendait fou. Quand je fus près d'elle -tout contre elle en réalité-, j'ôtai vivement son sous vêtement de ma main, pour le balancer au loin. Et l'empoignai par les hanches pour amener son bassin contre le mien avec force, pressant ainsi mon désir tout contre elle sans aucune hésitation. Mes lèvres n'eurent aucun mal à trouver le chemin jusqu'aux siennes pour un nouveau baiser ardent et fiévreux. Cette fois ci, ce fut moi qui la fit reculer. Jusqu'à ce qu'elle heurte, doucement mais fermement, le bar de la cuisine. Mes mains se refermèrent plus vivement autour de ses hanches, marquant sa peau de mes doigts, alors que je la soulevais pour la poser sur la surface lisse. Mes lèvres désertèrent les siennes pour courir le long de sa gorge, suivant une ligne invisible jusque sa poitrine que j'entrepris de redécouvrir. L'une de mes mains abandonnant sa place autour de sa hanche, pour se glisser entre ses cuisses que j'écartai de mon corps que je logeai entre celles ci. Taquin, je fis courir mes doigts sur elle, en elle, à nouveau sur elle et encore en elle. Lentement, rapidement, tendrement, avec insistance. Et je finis par relever le visage pour planter une nouvelle fois mon regard dans le sien. Pour juger de ses réactions et ressentis et constater qu'elle était toujours dans le même état fou que le mien.

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Juin - 22:59

Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Megan_fox_animation_015.


Il m’empoigne, il me cherche, il me trouve. Il me rend tout aussi dingue, mes fesses nues claquent sur le bois du bar, et lentement malgré la passion, son corps se fraie un chemin entre mes jambes. Je ne lutte même pas, à quoi bon, c’est maintenant que je le veux. Je pose mes mains à plat sur le bar, sors la poitrine, cambre mon dos et là c’est tout un délicieux cercle vicieux qui se joue plus bas, je me mords les lèvres pour ne pas crier, je gémis à ne plus savoir où donner de la tête. Ça chauffe, ça brûle et je n’entends plus rien, je n’entends que mon cœur qui bat à tout rompre. La sueur perle sur ma peau, perles glissant sur mon ventre, vers ce sud qu’il titille si agilement. Il relève la tête, et j’en fais de même. « Maintenant, s’il te plait… » Lui soufflais doucement, le suppliant d'éteindre le feu dans mon être. Glissant tel un serpent, du bar, le poussant légèrement, vers le canapé, qui n’attend que nous, je le laisse s’allonger, et rampe sur lui, allant déposer le bout de ma langue à la lisière de la ceinture de son boxer. Je me redresse, et retire ce dernier morceau de tissu bien inutile. Je suis fébrile de désir, je suis en proie à une transe peu commune. Je caresse son sexe d’une main douce, effleurant juste, avant de venir me mettre sur lui, écartant les jambes, venant prendre place, et m’empalant sur son membre dressé. Première descente, qui ne manque pas de me faire soupirer d’aise, c’est juste exactement ce que mon corps réclamait. Je pose mes mains à plat sur son torse, et plante mes ongles au fur et à mesure que je me lève et redescente, c’est doucement d’abord, puis de plus en plus vite. Ondulante sur lui, la tête basculée en arrière, la bouche entrouverte, je jouis sans retenue aucune, juste en poussant des cris de pur contentement. C’est tantôt lui qui me guide, tantôt moi qui reprends le contrôle. C’est bien loin de tout ce que j’ai connu, et je laisse échapper de grands oui, qui ne font qu’augmenter le plaisir. Mes reins sont en feu. On change de position, je le laisse donner le rythme, je me laisse faire avec délectation. Je ne sais pas combien de temps dura l’étreinte, mais lorsque l’orgasme me faucha, je peux affirmer que j’étais dans un état de fatigue bien consumé. Je retombais sur les coussins du canapé, tentant de reprendre mon souffle, et je me mis à rire, pas parce que je me moquais de lui, mais parce que ça avait été épique. « Mon dieu… mon dieu…. » Soufflais-je entre mes lèvres humides. Je passais une main sur mon front brûlant, et l’autre sur ma poitrine. Ça battait à tout rompre à l’intérieur. En silence, le temps de récupérer un tout petit peu. Je réalisais alors une chose qui ne m’avait même pas effleuré l’esprit, tellement j’avais été fauché par l’intensité de notre échange intime. Nous avions oublié un détail important… La capote. Je fronçais les sourcils, en me tournant vers lui doucement. « C’était hallucinant… mais dans l’euphorie, j’ai oublié… » Je le regardais avec hésitation. « J’ai oublié la capote. » Ajoutais-je. Non pas que ce soit la panique je prends la pilule, et j’ai fait des tests, mais c’est con quand même. « Je suis désolée. » Dis-je un peu plus paniquée. « Si ça peut te rassurer, je prends la pilule et j’étais négative y’a peu… » Je posais une main sur ma bouche. « Ça m’est sortie de la tête, désolée… » Je me redressais alors, passant une main dans mes cheveux, en position assise, les genoux repliés sur mon buste.
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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeVen 7 Juin - 16:26



    Victoria & Tybalt

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    Depuis quand le sexe était-il aussi bon ? Oui, d'accord, c'était vachement bon à la base, je ne pouvais pas le nier. Mais que ça me fasse perdre la tête comme ça, me rende totalement fou, me fasse m'exprimer avec si peu de retenue, c'était bien une grande première. Mais avec Victoria, plus rien ne m'étonnait. Cette attirance entre nous presque électrique. Le simple contact de son corps contre le mien qui suffisait à me faire frissonner et perdre les pédales. Alors l'avoir sur moi, ne faire qu'un avec elle ... Comment demeurer impassible ? C'était tout bonnement impossible. Alors je ne tentais même pas. Au lieu de ça, je profitais de cette étreinte des plus sauvages et passionnées. C'était mieux que tout ce à quoi j'aurais pu m'attendre; Bien meilleur que ce que j'avais pu vivre avec n'importe quelle autre femme. Elle était sûre d'elle, passionnée, ardente et elle n'hésitait pas à exprimer son plaisir. Il n'y avait pas vraiment de place à la douceur et à la tendresse. Quand bien même nous semblions déjà réellement nous apprécier l'un et l'autre. Mais le désir était plus fort que tout. J'avais ses hanches entre les mains quand elle se trouvait sur moi, l'incitant à continuer sa danse endiablée avec toujours autant de fougue. Mes doigts s'enfonçaient dans sa chaire, marquaient sa peau sans que je n'en n'éprouve la moindre gêne. Simple réponse à un plaisir des plus ... Surprenants. Tant il était fort. C'était presque un soulagement après cette montée en puissance de la tension, rien que le fait d'être en elle. Quand l'explosion de plaisir survint et nous laissa tous les deux sans le souffle, je demeurai un moment au dessus d'elle, comme sonné par autant d'un seul coup. Avant de me laisser lourdement tomber à ses côtés, le corps luisant de sueur, le coeur battant la chamade et la respiration saccadé. Nom de ... Dieu.

    « Mon dieu… mon dieu…. » Je ris quelque peu à cette réplique qui était assez représentative du fil de mes pensées. C'était même encore peu dire. Alors que je venais de fermer les yeux pour tenter de retrouver mes esprits, je les entrouvris pour tourner la tête vers Victoria qui venait de reprendre la parole. Je la regardais sans broncher ni même faire montre d'une quelconque réaction, alors qu'elle insistait pour s'excuser. Je pris le temps de la regarder un long moment sans rien répondre, avant de finalement me redresser et venir mordiller tendrement son épaule, regard posé sur son visage. « Si tu prends la pilule et as fais un test y'a peu ... Pourquoi tu t'excuses ? » Demandai-je en continuant de mordiller lentement sa peau avant de me redresser pour poser mes lèvres sur les siennes et y déposer un simple baiser, les conservant là pendant un moment après. J'ignorais si c'était surtout à elle que ça posait un problème, le fait de ne pas y avoir pensé. Mais pour ma part, ça ne me dérangeait pas plus que ça. Si elle m'assurait qu'elle prenait la pilule et avait été dite négative peu de temps auparavant, pourquoi s'inquiéter davantage de cet oubli ? « Et de toute façon, y'en a dans les parages ? Non parce que si on y avait pensé mais pas trouvé, j'aurais pas fais marche arrière. J'avais trop envie de toi pour ça. » Lui fis-je ensuite remarquer, un léger sourire en coin. Je déposai un dernier baiser sur ses lèvres avant d'abandonner mes lèvres sur son front un bref instant. « A part cette histoire de capote oubliée, ce qui n'est pas bien grave ... J'ai besoin d'une douche. C'est pas que c'était physique ... Mais un peu quand même. » Remarquai-je l'air de rien, en affichant une moue ironique. Physique ? Ca avait surtout été très intense et mouvementé.

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeSam 8 Juin - 20:41

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Ben oui pourquoi tu t’excuses ?
C’est moi tout craché, me poser des problèmes métaphysiques quand y’a pas besoin. On a partagé un moment très intense, et très intime, et moi je me fixe sur la petite chose, qui n’a pas l’air de l’angoisser pour un sou. Alors quoi ? Qu’est ce qui me chagrine au juste. La chose à savoir sur ma personne, c’est que j’ai tout le temps peur, que les gens prennent mes actions pour ce qu’elles ne sont pas. Et comme j’ai beaucoup de mal à me faire comprendre la plupart du temps et bien ça donne ça, un grand n’importe quoi. Je me détends un peu. « Ouais, non c’est vrai, désolée, enfin… » Putain mais arrêtes de t’excuser !! Je passe une main dans mes cheveux, moi aussi j’aurais besoin d’une douche, ça ferait pas de mal. « Je m’excuse tout le temps. Au cas où tu ne l’aurais pas déjà compris. » Dis-je avec un sourire pincé. Révélation de l’année ! Je me levais pour récupérer mon jean, que j’enfilais négligemment. « Je vais te montrer la salle de bain, y’a un système de douche assez étrange, un truc écolo… faut connaitre. » Je l’invitais à me suivre à l’étage, et j’ouvris une porte dans le couloir. Toute faite de bois, avec une douche qui semble être sortie tout droit du jardin. Je tirais sur une chainette. « Voilà, l’eau chaude va se mettre en marche, et tu n’auras qu’à retirer sur cette chaine là. Le savon est là, et le shampoing, désolé, mais c’est un truc bio au… gingembre, il nous suit partout celui là… » Je lui adressais un sourire, claquant dans les mains. « Bon je te laisse. » Gênée ? Mouif bon bref. Je sors de la salle de bain, et file dans le couloir vers la chambre que j’ouvre. Me changer, aller profiter de la seconde salle de bain attenante à la salle de bain et ce sera top. Je retire mon jean, et file dans la douche, l’eau dégouline sur mes cheveux, et sur ma peau, c’est un moment apaisant. Je me tourne dans la douche, réalisant lentement ce qu’il venait de se passer, ça avait outre passé le côté dingue, c’était désarmant, et quelque peu flippant. Oui, ça avait été super bon, oui j’avais bien profité, oui j’avais adoré, de son odeur, en passant à son corps, puis à ses gestes, à tout ce qui avait fait l’instant. Mais ça voulait dire quoi ? Je me rongeais un ongle, avant de m’arrêter net, non ne pas se poser d’autres questions existentielles, c’était stupide. Et dans quelques heures le moment passé ensemble prendrait fin… Et je me retrouverais seule dans cette maison, à repenser à lui, peut être même à me faire un shoot d’odeur en sniffant le canapé. Pathétique, je sais. Mais qui ne l’a jamais fait ? Bref, je secouais la tête, rinçait le savon et sortis de la douche en m’enroulant dans une épaisse serviette de douche, marchant pieds nus sur le parquet, regagnant la chambre. J’écoutais et l’eau coulait toujours de l’autre côté et là des images flottaient devant mes yeux, son ventre sculpté comme un sportif, l’échancrure de ses fesses, sa petite bouche entrouverte, argh… Stop, stop, on pense à autre chose. Tiens le Dalai Lama ! Voilà pensons à une retraite au Tibet, avec des prêtres en toges, parfait… Dans cette optique de pensées, j’enfilais une petite robe noire, une nouvelle culotte et attachais mes cheveux humides en un chignon indiscipliné. Je passais devant la porte fermée de la salle de bain, où l’eau avait cessé de couler, glissant vers le salon, descendant les escaliers pour traverser la pièce, en m’empêchant de regarder le canapé, allant ouvrir le frigo, pour en sortir de quoi manger. Je n’étais pas une pro de cuisine, bien loin de moi-même, mais bon ça me permettrait d’arrêter de fixer le sofa, ou de repenser avec tellement de détails à tout ce qui venait de se passer. Lorsque je posais les tomates sur le bar, je me revis dessus, pendant qu’il jouait des doigts avec dextérité, et le feu me monta aux joues. Bordel Vic, contrôle-toi, on dirait une jeune vierge, qui vient de faire sauter son dépucelage avec THE god of sex. Je me râclais la gorge, entendant la porte s’ouvrir. « Je … J’espère que tu aimes les tomates… » Lui dis-je alors sans trop poser mes yeux sur lui, de peur de devenir tout aussi rouge que ces légumes.

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Gordon C. Ó Ceallacháin

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Juin - 23:45



    Victoria & Tybalt

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    « Ouais, non c’est vrai, désolée, enfin… » Je laissai le silence s'installer alors que je fronçais les sourcils et la regardais avec attention. Oui, comme elle me le rappela juste après, elle passait son temps à s'excuser. Enfin, c'était là l'impression qu'elle était bien en train de me donner. Mais à sa façon de s'excuser encore une fois et de passer une main -nerveuse ?- dans ses cheveux, j'eus la sensation d'un malaise entre nous. Est-ce qu'elle regrettait déjà ce que nous venions de faire ? J'avais envie de croire que non. Parce que ce n'était pas mon cas et que ça m'ennuierait sacrément qu'elle fasse marche arrière maintenant. J'étais bien conscient qu'on était allés un peu vite. Mais j'avais pour habitude de dire qu'il valait mieux profiter de l'instant présent et prendre tout ce que l'on pouvait prendre, tant qu'on en avait encore l'occasion. Or, ne sachant pas jusqu'à quand cette petite parenthèse pouvait durer ni quand on pourrait se revoir, j'avais songé que nous laisser aller ne pouvait décemment pas nous faire le moindre mal. Je ne pris pas vraiment la peine de répondre à ses paroles, avant qu'elle ne se lève et que j'en fasse de même. J'enfilai boxer et pantalon -porter un pantalon sans rien dessous, même l'espace de quelques petites minutes, c'était insupportable-, avant de la suivre sans mot dire. Une fois dans la salle de bain, j'écoutais ses explications toujours aussi silencieux; Du moins, je fis semblant de l'écouter. Mon esprit était davantage accaparé par son visage qui s'animait quand elle parlait. « J'ai aussi une douche écolo. Je devrais pouvoir m'en sortir. La seule différence, c'est cette histoire de gingembre. » Répondis-je malgré tout, pour ne pas lui donner l'impression que je n'avais rien écouté de ses explications. J'aurais aimé qu'elle reste et prenne cette douche avec moi. Je faillis même le lui proposer avant qu'elle ne déserte la salle de bain. Mais j'avais toujours ce sentiment de malaise et cette impression que quelque chose clochait. Sans que je ne sache encore quoi. Bon, ce n'était plus temps de me questionner à son sujet. Plutôt celui de répondre à mon besoin de douche.

    Et une fois sous la douche, je pris grand soin de ne pas tourner mes pensées vers elle et ce que nous venions de partager. Non, parce que si je le faisais, je risquais de devoir prolonger le temps que durerait cette douche -aucune pensée perverse là dessous. Non, aucune. Quoi que ...-. Et parce que j'étais désireux de la retrouver au plus vite -encore un peu et je me sentais comme un adolescent à son premier rendez-vous amoureux-, j'écourtai au maximum ma douche. Quand j'en sortis, je me séchai brièvement avant de renfiler mes vêtements. Mes cheveux étaient encore humides et je ne pris pas la peine de les ramener en arrière, bien conscient qu'ils ne tiendraient pas ainsi par magie une fois sec. Je les laissais donc totalement ébouriffés, sans y accorder davantage d'attention. J'abandonnai enfin la serviette dans la panière de linge sale et quittai la salle de bain. Retrouver mon chemin ne fut pas bien compliqué et à peine avais-je mis les pieds dans la même pièce que Victoria, que sa voix s'éleva. Tomates ? Aimer ? Quoi ? Alors on parlait légumes maintenant ? Remarque, c'était peut-être mieux que d'en arriver à discuter de la pluie et du beau temps. Quoi que ... A ce rythme là, c'était peut-être le prochain sujet sur la liste. « Je ne suis pas difficile ... » Répondis-je tout de même, peu désireux d'accentuer la nervosité ambiante. Je m'installai de l'autre côté du bar, avant-bras posés dessus, alors que j'observais Victoria avec attention. « J'aimerais croire que je me trompe ... Mais j'ai vraiment l'impression qu'il y a un souci ... Sans que je ne sache lequel au juste. » Commençai-je avec sérieux, en continuant de l'observer. Distraitement, je commençai à battre la mesure sur la surface plate du bar, du bout de mes doigts. « Tu regrettes ? Parce que si c'est le cas, j'aimerais autant le savoir maintenant. » Oui, autant crever l'abcès au plus vite. Je ne tenais pas à voir les choses empirer sans que je ne sache tout à fait pourquoi. « Et si tu as besoin de savoir ce qu'il en est pour moi ... Eh bien sache que je ne regrette absolument rien. Pas même l'histoire de la capote qui reste, selon moi, sans gravité. » Plaisantai-je à demi, en souriant en coin. « Et tu ne représentes pas pour moi un caprice de star, une brève passade avant de retourner aux côtés de je ne sais quelle mannequin blonde. »

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeMar 11 Juin - 18:07

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Je coupe les tomates, je coupe les tomates, je coup… pas mon doigt, non juste les tomates. Je lui adresse un rapide coup d’œil, avec un petit sourire en coin. Il est à tomber par terre. Je secoue la tête sur le côté, les yeux rivés sur ma préparation, lorsqu’il parle de problème ou du moins de malaise. En soit, oui je suis un peu… On ne va pas dire dérangée, mais gênée. Finalement je pose le couteau sur la table et je relève les yeux, en m’appuyant sur le bar, et je le regarde en silence, la bouche fermée, souriante oui, mais pour attester d’un malaise présent, mais pas impossible à faire disparaitre. Je ne lui demande rien en vérité, c’est juste que je ne sais pas trop comment faire dans ce cas de figure, c’était fantastique ça oui, mais je ne sais pas faire face après coup, parce que je n’ai jamais vécu le cas de figure où le flirte reste manger après. Je ne veux pas qu’il parte, de toute façon, il me faudrait le ramener pour ça, mais je ne sais pas. Voilà ce qu’il y a, à en dire, je ne sais pas. « Je n’ai rien dit, tu auras remarqué, comme notre lien est déjà particulièrement tissé, tu sens les choses comme un chat… Pour un Tybalt ça ne m’étonne pas. » Dis-je avec légèreté. « Non, il n’y a pas véritablement de malaise, on a fait ce que notre instinct nous a dicté, en laissant l’esprit perdu derrière la barrière du désir et de tout ça. Le fait est, Tybalt, qu’en plus d’être une femme, je suis aussi le genre qui n’a jamais fait ça auparavant et qui du coup… pédale dans la semoule au niveau esprit. » Je verse les morceaux de tomates coupées dans un saladier que je vais chercher sur la pointe des pieds, dans le placard. « Et si c’est le moment jouons cartes sur table, j’ai encore… beaucoup de mal à te regarder en face, parce qu’une partie perverse de mon esprit, est en train de te redéshabiller mentalement. » Je sors du frigo une échalote ou deux, et m’emploie à les éplucher pour les couper. « Ce n’est pas désagréable au demeurant, mais ma particularité de rougir sans cesse de tout, fait que je veux limiter mes regards trop prolongés sur toi, j’ai tenté tout à l’heure de penser au Dalaï Lama, mais il semblerait que ça ne serve à rien. » Il me coupa dans ma lancée, pour me dire qu’il ne regrettait rien, et que je n’étais pas un caprice. Echalotes coupées, me voilà à relever les yeux vers lui, moins furtivement, en me mordillant la lèvre, rougissante bien évidemment. « Je ne regrette rien non plus, c’est juste que c’est déroutant, tu peux au moins concéder à cela, la situation est déroutante. Autant être honnête les premiers mots échangés avec toi plus avant, dans l’après midi, aux prémisses si je puis dire, n’auraient pas fait foi de ce que nous avons vécu là… Je t’ai trouvé super peu sympathique… » Je ris doucement en y repensant. « Et je ne doute pas, que tu aies pu penser que j’étais une sale conne, vu les propos maladroits que j’ai pu te tenir ! » Je souris de plus belle, oubliant ma gêne et les doutes. Je versais les petits carrés d’échalotes dans le saladier, me tournait pour aller prendre la sauce, que je versais sur la salade, y mis les couverts et lui tendant le saladier. « Peux-tu la tourner s’il te plait ? On va voir si t’es bon à marier. » Etonnante phrase, sortie de ma bouche, mais qui ne me provoqua aucun rougissement parasite pour le coup ! Ouf ! Parce que passer un bon moment est une chose, engager une relation en est une autre, on ne fera pas de plans sur la comète, pas ce soir. Je lèche mon pouce et mon index plein de jus de tomate et de sauce de salade, et me dirige vers la chaine, je mets un cd de Matt & Kim, entrainant, léger, chansons de vacances version hipster que j’aime bien. « J’ai pu noter, que tu avais pas mal de tatouages, comme tu as peut être pu noter mes nombreux miens aussi, j’aime bien, c’est con à dire, mais je pense que les gens qui se tatouent des choses sur le corps, avec des significations cachées, sont des gens ouverts pour la plupart. Il faudra que tu m’en expliques quelques uns, si ça te dit… »
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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeMar 11 Juin - 23:02



    Victoria & Tybalt

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    J'eus un léger sourire à la remarque de Victoria; Il était vrai que j'avais rapidement senti le malaise. Mais je doutais d'avoir le moindre mérite à ce sujet. J'avais toujours été assez attentif aux autres pour remarquer quand il y avait un changement d'humeur. Ainsi, je savais même voir quand l'une de mes soeurs ou ma mère était en période de menstruation -sans blague, aucune !-. Et c'était là une chose qui avait tendance à les agacer prodigieusement. Surtout quand elles commençaient à ronchonner et que, pour couper court, je leur lâchais un simple "toi, t'as tes ragnagnas". Ah oui, ça, elles n'aimaient pas vraiment. Mais soit, Victoria n'était pas dans cet état. Elle me semblait perturbée mais je ne savais vraiment pas ce qu'il se passait dans sa tête. Et c'était assez frustrant; Je craignais qu'elle ne soit déjà en train de regretter ce que nous venions de partager tous les deux. Quand elle commença à expliquer plus ou moins quel était le souci et ce qui pouvait bien lui passer par l'esprit, je l'écoutai sans chercher à intervenir et en me contentant d'ouvrir grand les oreilles. Parce que je savais également être attentif et à l'écoute. Et que pour le coup, ça m'intéressait vraiment de comprendre où était le malaise. Parce qu'il y en avait bien un, je ne le rêvais pas. En ce qui concernait ses regards et pensées perverses, je ne pu m'empêcher de rire légèrement. Pour sûr, ça ne me dérangeait pas de savoir qu'elle en arrivait à avoir encore de telles pensées en tête, quand elle me regardait. Ce n'était pas comme si j'étais totalement innocent de mon côté. « Ne dis pas ça ... Ma mère n'arrête pas de me dire que je suis bon à marier et qu'il serait temps que, pour reprendre ses termes, je 'me bouge le cul'. Et pour achever sa petite tirade, elle me file un coup de torchon sur les fesses. » Parce que, comme tout le monde, j'étais le fils de quelqu'un. Que, comme tout le monde, j'avais une famille; Celle ci peut-être un peu plus unie que certaines autres familles. Et pour le coup ... Ma mère était un sacré personnage. Et je l'aimais comme ça. Comme j'aimais ma famille au grand complet et le grain de folie qui la caractérisait si bien. « Et à propos de tout à l'heure sur la plage ... J'ai plutôt pensé que tu avais un caractère de merde et que tu étais un peu trop fermée et tranchante. » L'informai-je sans l'ombre d'une hésitation.

    Autant être honnête dès le début, non ? Si nous allions jusqu'à vivre une véritable relation tous les deux, il n'y aurait ainsi aucun mensonge où que ce soit. Quand je relevai la tête une fois la salade mélangée, je songeai que nous ressemblions à un vieux couple à s'afférer ainsi, ensemble, dans la cuisine. Mais ce n'était pas le cas; Nous n'en n'étions pas encore un. Pas que je sache du moins; Et j'avais l'impression que, même si nous venions bel et bien de coucher ensemble, il faudrait un peu de temps avant de pouvoir se considérer comme tel. Le temps qu'elle se fasse à ma vie, que je me fasse à la sienne et qu'on sache comment conjuguer les deux sans qu'aucun n'ait à pâtir de tous ces changements. Quand elle parla tatouage, je ne pu qu'apprécier sa remarque à ce sujet. Pour être cachés, les messages lâchés par mes tatouages l'étaient vraiment. Au premier abord, les gens n'aimaient pas forcément l'esthétique de ces marques sur mon corps; Mais le but premier pour moi, n'était pas qu'ils le soient. Mais bel et bien qu'ils aient un sens réel. Histoire de les montrer en allant, je remontai les manges de mon polo, commençant par plier les coudes pour laisser apparaître les triades. « La triade représente les quatre éléments et la force de l'esprit. Je m'en sers comme signature. Je ne sais pas si tu as déjà vu l'une de mes pochettes de CD, mais elle est de partout. » Je désignai ensuite sur mon avant bras, la croix avec les deux cercles, un autour et un en son centre puis l'autre bras. « Celui la représente la force du lien qui unie ma famille. Et lui est pour mes fans. Et celui dans mon dos a tout un tas de sens dans peu de formes. J'ai toujours été fasciné par les symboles et leurs sens. Et pour terminer, celui ci ...» Je tapotai ma clavicule du bout de l'index. « Signifie "aller de l'avant" en latin. » Conclus-je avant de reposer mes avant bras à plat sur le bar et la regarder à nouveau avec attention. « Et les tiens ? Je n'ai pas vraiment pris le temps de les 'déchiffrer'. J'ai tout juste eus le temps de songer qu'ils étaient ... Diablement sexy sur ton corps ... »

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Juin - 10:03

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« Ah ça les mamans, elles ont été programmé pour marier leurs enfants. Et puis tu as bientôt 30 ans, et ta maman est italienne, ça fait 3 choses à prendre au sérieux. » Dis-je en hochant la tête, le regardant remuer la salade de tomates sans en mettre de partout. « Mais je te rassure ma mère n’est pas loin non plus de ça, et pourtant je n’ai que 26 ans, mais… Elle pense que je suis lesbienne, parce que je n’ai jamais ramené d’homme chez elle, enfin chez eux. Mon père s’en moque, il sait que je n’aime pas me précipiter, mais ma mère… Alala… » Je laissais la fin de ma phrase s’évaporer sous un « alala » qi voulait tout dire, sortant du frigo des œufs, du placard une poêle, et lui parlant ensuite de ses tatouages, qui recouvraient des parties de son corps si parfaitement fait. Il m’expliqua chacun de ces messages, et terminant de préparer le repas, je l’écoutais. Lorsqu’il me posa la question en retour, je secouais la tête, pas que je ne veuille pas me livrer sur le sujet, mais mes significations étaient beaucoup moins prosaïques que les siennes. Je me léchais le pouce après servit deux assiette avec œuf au plat et salade de tomates, deux assiettes que je posais sur la table de cuisine derrière le bar. Je lui montrais où prendre les couverts, les verres, et je sortis l’eau, le vin s’il en voulait et toutes les petites choses que l’on met sur la table d’un repas en bon et due forme. « Tu vas être déçu, ce n’est pas aussi profond que toi… » Commençais-je m’installant en face de lui. « La Marilyn sur mon avant-bras, c’est mon oncle légèrement hippie, qui me l’a fait, il est tatoueur dans le centre du Canada, dans un bled pas connu… Il me l’a fait il y a quelques années, j’avais 22 ans. J’ai toujours aimé l’icône, et je faisais une fixation notable sur elle. » Je dégageais mes cheveux pour lui montrer le petit symbole chinois derrière l’oreille droite« Ça, ça signifie la force, quoique je ne parle pas couramment le chinois, donc le tatoueur jamaïquain qui me l’a fait a très bien pu me tatouer canard laqué sans que je m’en aperçoive… C’était il y a 3 ans, j’étais de championnats du monde en Jamaïque. » Je bus une gorgée de vin blanc, tout en regardant Tybalt. « Ensuite, j’ai des écritures dans le dos, tiré d’un roman de ma  jeunesse, Nous rirons tous des papillons dorés… Pour le coup cette phrase n’a de signification que pour moi ! » Je ris doucement, tout en reposant le verre sur la table. « Sur la cheville j’ai le symbole de la femme, qui est selon les hindouistes, la lune, c’est peut-être pour ça que maman pense que je suis lesbienne d’ailleurs… » Dis-je avec humour. « Et je suis en train de me faire enlever celui qui est à l’intérieur de mon poignet gauche, c’est un ami surfeur de Bali, qui me l’a fait après un championnat, et il était stone lui aussi… Et… c’est tout, c’est déjà bien suffisant ! » Je me rendis compte, alors que j’avais pas mal voyagé dans ma vie, je me plains toujours de ne pas pouvoir partir en vacances à cause de ma carrière, mais j’ai quand même pas mal voyagé ! « C’est finalement quant on évoque des instants de sa vie, qu’on arrive mieux à croire en la chance,  je me faisais la réflexion, que j’avais pas mal voyagé. Je me doute que tous ces pays, tu as déjà dû les voir ? Tu m’as dit que tu repartais en tournée, parle-moi des villes que tu vas traverser… » Je commençais à manger tout en l’écoutant et surtout tout en le regardant le plus possible, comme si ce que nous avions pouvait disparaitre d’un moment à l’autre.

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Juin - 16:09



    Victoria & Tybalt

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    Oui, pour la travailler ... On pouvait dire que la question de mon mariage -un jour peut-être-, travaillait pas mal ma mère. Il n'était pas rare qu'elle me "dispute" par rapport au fait que je ne leur avait toujours pas ramené de femme avec laquelle je serais susceptible de finir ma vie. Mais j'avais tendance à penser que ma mère idéalisait un peu la vie de couple. Elle qui connaissait un mariage sans nuage, avec mon père. Ils étaient beaux à voir tous les deux ... Dommage que ce soit le genre de choses qui demeurait tellement rare de nos jours. « La dernière petite amie que je leur ai présenté, j'avais seize ans. L'avantage, c'est que ma mère sait que si je ne lui présente pas les nanas avec lesquelles on me prête une relation dans la presse, c'est parce que ce ne sont très certainement pas les bonnes. » Et le fait était qu'elle me connaissait tellement bien ... Qu'elle parvenait à déchiffrer mes expressions même sur une photo. Ainsi savait-elle quand j'avais l'air de bonne humeur ou non. Et comprenait même à mes regards, ce que m'inspirait la personne avec laquelle j'étais. "Celle là a l'air de t'ennuyer" m'avait-elle même dit un jour, en me désignant un magazine duquel je faisais la une en compagnie de ma petite amie du moment. C'était dire combien elle pouvait me connaître. Tandis que je mettais la table pendant que Victoria achevait la préparation de notre repas, nous abordâmes le sujet des tatouages. Je lui racontai donc les miens, qui avaient tous un message qui leur était bien propre. Ils étaient d'ailleurs plus porteur de messages, que jolis à regarder. Sans pour autant être moches. Du moins l'espérais-je un tant soit peu. Tout naturellement, je la questionnai ensuite au sujet de ses tatouages à elle. Je souris en coin à ses explications, l'écoutant avec grande application. « Nous rirons des papillons dorés ... Shakespeare ? Tu t'entendrais bien avec ma mère toi. » Remarquai-je en riant doucement. Je ne doutais pas que si ma mère avait été du genre à se faire tatouer, elle aurait choisit une phrase de Shakespeare.

    Alors que le repas débutait, elle me questionna au sujet des pays que j'allais traverser pour la tournée que j'étais en train de poursuivre et qui avait débuté quelques semaines plus tôt à peine. L'idée de partir à l'autre bout du monde maintenant, me titillait un peu. Parce que j'aurais aimé avoir un peu plus de temps à passer avec Victoria avant de partir. Histoire de voir si notre début de relation pouvait ou non mener à quelque chose. Partir aussi rapidement après notre rencontre, ne me plaisait pas vraiment. Elle pourrait bien passer à autre chose, très rapidement. Et je n'avais pas envie de ça. Parce que ça ne serait pas mon cas. J'aurais l'impression de passer à côté de quelque chose. « J'ai fais ces pays, oui. Même si ce ne sont pas ceux que j'ai le plus fait non plus. » Répondis-je d'abord, en l'observant avec attention. « Je vais rester quelques temps en Europe. La France d'abord, avec Paris, Lyon et Toulouse. Ensuite l'Italie avec Milan et Rome. L'Espagne avec Madrid et Barcelone. Il y aura l'Angleterre, l'Allemagne et d'autres pays Européens. Je vais ensuite une semaine en Australie avant d'aller traverser l'Asie pendant un mois. Bref ... Des mois chargés à venir. Et j'enchaînerai avec une traversée de l'Amérique, du sud au Nord. Dans quatre soirs, je serai en concert à Paris. » Ajoutai-je ensuite avant de détourner le regard d'elle, faisant mine de me concentrer sur ce qu'il y avait dans mon assiette. Je n'étais pas supposé rentrer aux Etats-Unis avant plusieurs semaines. Mois même. L'idée ne m'avait jamais paru aussi déplaisante. « Ca va sembler étrange ... Mais tu vas me manquer. » Puisqu'elle serait sans doute trop prise pour faire un allé retour de quelques jours pour me voir. Et que pour ma part, j'aurais très difficilement l'occasion d'en faire. Ca ne serait que trop épuisant pour moi. Et pourtant, l'idée était on ne peut plus tentante. Mais ne me prendrait-elle pas pour un fou si j'en arrivais à faire ça ?

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Juin - 13:37


Je me reculais dans le siège lorsqu’il comprit directement que mon tatouage était shakespearien. Surprise oui, au comble de la joie, certes. « Oui, c’est tiré du roi Lear… J’adore cette scène, acte V, scène 3. Lorsqu’il est jeté en prison avec sa fille Cordélia, et qu’il réalise que tout ceci a été orchestré par ses deux autres filles pour l’héritage qui en découle. Nous rirons des papillons dorés, représentant l’aspect trop outrageux de certaines personnes aux esprits manipulateurs. Je suis impressionnée, vraiment. » Dis-je tout sourire, reprenant ma place devant l’assiette pour continuer de manger calmement. « Que veux-tu ta maman a des bons gouts, Shakespeare et sa langue nous apprennent beaucoup sur la vie qui nous entoure, même à notre époque, c’était un visionnaire. Donc oui, je me suis fait tatouer ces mots sur l’omoplate, parce que dans ce monde d’apparences, je trouve qu’il y a toute sa place. » Acquiesçais-je attrapant mon verre de vin pour y tremper les lèvres. Je l’écoutais ensuite parler de ses voyages passés et à venir, et lorsqu’il parla de son départ dans 4 jours, je ne pus ignorer la contraction de mon estomac. Merde. Quatre jours. Je continuais de sourire malgré le gout amer dans la bouche, nous ne nous reverrons pas avant plusieurs mois, il aura largement le temps de m’oublier et de me remplacer. Je penchais le visage et le regard vers mon assiette, triant distraitement les morceaux de tomates restés là, avant d’accueillir dans mes oreilles et dans mon esprit troublé, ses derniers mots empreint d’une sincérité nouvelle, qui me désarmèrent. Je relevais le nez, le regardais en mordillant mes lèvres, bouche close. C’est con, mais j’ai presque envie de pleurer, c’est idiot je sais, mais nous nous sommes trouvés et déjà nous allons devoir nous séparer. Je me fis la réflexion intérieur, que j’aimerais qu’il soit mien, et devenir sienne, que peut être finalement les vies antérieurs se répercutent en nous en ce jour. Peut-être nous sommes nous déjà croisés avant... Je le scrute, un demi sourire sur les lèvres, le regard brillant sûrement et je finis par rompre ce silence entre nous. « Je pense que tu vas me manquer aussi. » Dis-je d’une toute petite voix, quelque peu brisée. Putain, ne pleures pas Vic ! Il n’a pas dit qu’il ne reviendrait jamais ! Ah je vous jure, je me bafferais. J’esquisse un sourire doux, empreint d’une tristesse que je n’arrive pas de suite à endiguer. J’ai fini de manger, je n’ai plus faim. Enfin… Pas de tomates. Là maintenant, je voudrais me blottir dans ses bras, être contre lui, et ne plus bouger de la nuit, mais acceptera-t-il de rester ? Je pose mes couverts sur la table. « C’est idiot Tybalt, mais j’ai l’impression d’être happée, par tout ça… Comme si, et ne rigole pas s’il te plait, mon âme se reconnaissait dans la tienne. Je te rassure… je ne suis pas en train de te faire le plan foireux de la déclaration amoureuse. Mais… » Je m’arrêtais, le regardant, attendant que les bons mots ne viennent à moi. « Mais… oui… tu vas me manquer. » Ajoutais-je finalement. Mon cœur battait fort dans ma poitrine, et mon estomac était noué, les larmes avaient été repoussées par mon esprit, mais l’appel silencieux était là. Tybalt, empêche moi de te ramener, empêche moi de te chasser de ma vie, empêche moi de fuir. Quatre jours, putain, quatre jours de rien du tout… C’était tout, il m’oublierait dans la folie de sa musique et de ses rencontres, et je retournerais à ma vie sportive et concentrée. Je me levais de table, et allais poser les assiettes sur le bar, je me glissais vers l’évier, comme si celui-ci avait pu me cacher. Sans un mot, recroquevillé dans ma carapace intérieure. Avant de finalement attraper le torchon, pour me tourner vers lui. « Restes avec moi, cette nuit, s’il te plait. » Dis-je alors, avec cette fragilité toute nouvelle, qui j’espère ne sera pas prise pour autre chose, mais bien pour ce qu’elle est. Je suis fragile face à lui.
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Gordon C. Ó Ceallacháin

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Juin - 19:59



    Victoria & Tybalt

    Sexy Beach


    Elle me semblait réellement surprise d'apprendre que je connaissais le livre duquel cette phrase était tirée. Pourtant, il me semblait que pour un Pâris Tybalt, c'était sans doute la moindre des choses. Devais-je avouer que c'était du Shakespeare que ma mère nous lisait, à mes frères et soeurs et moi même, le soir pour nous endormir ? Peut-être que ... Je n'étais pas obligé de lui en dire trop, dès à présent. Elle risquerait de réaliser bien trop tôt, que ma mère avait un sacré grain. Grain dont ses enfants avaient hérités. A moindre mesure sans doute. Parce qu'il m'arrivait encore de me demander si elle était sérieusement aussi "atteinte" ou si elle agissait ainsi juste pour amuser la galerie. Précisons que ce n'était pas pour cette raison là que je ne l'avais présenté qu'à une seule fille au cours de ma vie. Mais bien parce que ma famille était précieuse à mes yeux et qu'il fallait vraiment le mériter pour la rencontrer et même, éventuellement, y entrer. « Ca peut sembler étrange de dire ça alors qu'on se connait encore si peu ... Mais ce message fait tellement ... Toi ! » Remarquai-je sur un ton amusé, en affichant un franc sourire. J'étais moi même surpris par cette impression que je ressentais, de la connaître réellement ... Alors que ça ne faisait que quelques heures que nous nous étions rencontrés. Ce qui naissait et grandissait entre nous, me faisait presque peur tant ça me semblait hors de contrôle. Et ça se faisait bien trop rapidement. Difficile de se montrer raisonnable dans une telle situation. Après que je lui eus raconté les déplacements que j'allais avoir à faire pour ma tournée, je lui avouai qu'elle allait me manquer. Le tout, sans avoir le courage de la regarder. Au lieu de ça, je terminai le contenu de mon assiette en faisant mine de ne pas sentir son regard sur moi. « Je pense que tu vas me manquer aussi. » Si je faillis lâcher un soupir de soulagement à cette nouvelle, je ne le fis pas et me contentai de sourire faiblement. Oui, ça faisait plaisir à entendre .Et en même temps pas ... Parce que nous étions bel et bien deux dans une histoire sacrément tordue et compliquée.

    Ce ne fut que quand elle reprit la parole, que je trouvai le courage de la regarder à nouveau. Et je fus troublé. Autant par ses paroles que par le ton de sa voix et son regard. En cet instant, elle laissait apparaître une personnalité bien différente de ce qu'elle avait pu me montrer jusque là. La femme forte et indépendante laissait place à une personne fragile et presque incertaine. J'aimais tout autant cette facette cachée de sa personnalité. Je ressentais un étrange besoin d'être là pour elle, de la prendre dans mes bras, de l'étreindre pour la rassurer et lui promettre ... Lui promettre quoi au juste ? Que tout irait bien qu'on pourrait se revoir prochainement, que nous étions faits pour vivre une grande et merveilleuse histoire d'amour ? Ce n'était pas que je n'y croyais pas ... Mais c'aurait été vraiment étrange de tirer des plans aussi gros, sur la comète. Je lâchai un faible soupir alors qu'elle retrouvait le silence et s'éloignait pour débarrasser un tant soit peu la table. Et sans doute mettre un peu d'ordre dans ses pensées. « Restes avec moi, cette nuit, s’il te plait. » De surprise, je redressai la tête pour poser le regard sur elle. Et je n'hésitai pas bien longtemps avant de me lever pour la rejoindre. Une fois au plus près d'elle, je posai mes mains sur ses joues avec douceur, plongeant mon regard dans le sien. « Parce que tu comptais me chasser ? » Lui demandai-je d'une voix taquine, avant d'abandonner son visage pour poser mes mains sur sa taille, sans la quitter du regard. « De nous deux, j'ignore qui est le plus atteint ... Toi et tes déclarations ... Ou moi et les propositions que je brûle de te faire ... » Repris-je d'une voix douce, affichant une mine soucieuse. « Est-ce que ça te semblerait totalement insensé si on tentait une relation aussi rapidement après notre rencontre et malgré la distance ? Est-ce que tu te penses capable de m'attendre ? Et éventuellement de me laisser poser une réservation de quelques jours par ci par là, sur toi, pour me permettre de faire un allé retour de temps en temps et passer ces jours avec toi ? » Ouais ... De nous deux, j'étais carrément le plus atteint. Ca devenait même sacrément grave.

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MessageSujet: Re: Sexy Beach - Ty&Vic Sexy Beach - Ty&Vic - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Juin - 23:08

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Oh mon dieu. C’est peut être les seuls mots que j’arrive à prononcer en mont fort intérieur. Oh mon dieu. J’ai envie de rire et de pleurer en même temps, je sais c’est pitoyable. Du coup je le regarde juste avec la bouche en forme de O et de grands yeux. C’est fou cette sensation de bien être, j’ai la tête qui chauffe, le cœur qui bat à tout rompre, et je me sens juste en orbite. Là c’est clair, que je me trouve à quelques secondes de Mars. Est-ce que c’est possible de ressentir tout ça après si peu de temps ? Est-ce que le coup de foudre, puisqu’il s’agit clairement de ça, peut faire ressortir une relation stable et suivie ? Je fronce les sourcils, ce n’est pas négatif, c’est parce que je suis en déroute quelques peu. Je me mordille la lèvre, pose mes mains sur son visage et plonge mon regard dans le sien. Sa peau est douce, chaude et il sent le gingembre, il a raison c’est peut être aphrodisiaque. Mais dès que les effluves se seront estompés, sera-t-il à mes yeux toujours aussi craquant, toujours aussi séduisant ? Je crois que je me pose beaucoup trop de questions, je crois que pour une fois dans ma vie, je n’ai pas envie de trop analyser, le moment présent est tellement beau. Je pose mes lèvres sur les siennes en un baiser tendre. Je n’ai toujours rien dit à tout ça, si je lui avais avoué que la peur de souffrir, avait pu me faire penser à fuir, ça aurait tout gâché. Oui la peur ne nous quitte jamais, elle sera toujours là, avec ou sans lui, la peur est un sentiment humain, mais on avance très bien avec quand même. Je l’ai embrassé, et me voilà les mains sur ses épaules, souriante cette fois ci, passant la langue puis les dents sur les lèvres. Je voudrais crier, mais ça aurait stupide et ça lui ferait peur, mais putain que j’étais contente qu’il me demande ça. La main droite, caressant sa nuque et ses cheveux. « Ce n’est pas dingue, ou alors on est effectivement, tous les deux très atteint. Je me souviens, d’une phrase qui dit, il n’y a que les fous pour s’aimer sans perdre la raison. Bref, c’est… Un grand oui, et j’ai les sélections pour les JO, mais après ça je serais un peu plus libre, les JO c’est dans un an, les entraînements y’en aura oui… Mais j’ai toujours rêvé de voir l’Europe, si tu acceptes d’avoir dans les pattes une canadienne quelques peu frappée sur les bords… » J’encercle mes bras autour de son cou et colle mon corps au sien. « Ce qui m’aurait parut insensé, aurait été que tu me le proposes pas Tybalt… C’est complètement soudain, et je ne sais pas si ça tiendra la route, mais… Pour tous les papillons dorés du monde, je veux le tenter. Désolée, c’est encore une grande déclaration, je ne vois qu’une seule solution si tu souhaites me faire taire… » nos visages proches, je ne bougeais pas, le laissant m’encercler de ses bras à lui, me serrer, me garder près de lui. Quatre jours, ouais, c’était peu, mais la promesse de tout ceci, me fit penser que peut être nous ferons la nique aux médisants et aux mauvaises langues. J’acceptais de tenter la chose, parce qu’au fond de ses yeux, il y avait plus qu’un nom, plus qu’un titre, plus qu’un monde clinquant. Une étincelle qui me perdit durant les minutes suivantes. 
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