What if I'd try to fix you ? [PV Andrea]
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What if I'd try to fix you ? [PV Andrea]

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MessageSujet: What if I'd try to fix you ? [PV Andrea] What if I'd try to fix you ? [PV Andrea] Icon_minitimeMar 23 Juil - 17:31

Une nouvelle journée pluvieuse, pour changer. Depuis que nous nous trouvions dans l'état de Washington, j'avais beaucoup de mal avec le climat. Le problème était que j'avais été habitué à un climat sec et chaud. Alors, plus nous avions remonté vers le nord et plus j'avais été mal à l'aise, le comble de l'horreur étant l'arrivée dans cet état aussi pluvieux que la Grande Bretagne, à n'en pas douter. Je ne me plaignais cependant pas et ne laissais rien paraître quant à mon dégoût pour toute ces nuages et toute cette pluie : il y avait des choses tellement plus grave qu'un mauvais temps. Cela dit, ce mauvais temps n'était vraiment pas pratique pour nous. La pluie était un véritable handicap tant au niveau de la logistique du campement et des expéditions que de la « guerre » contre les rôdeurs. La pluie rendait la visibilité réduite, notre vitesse en cas de fuite en était également réduite et par contre, les risques de chute et donc de ne pas pouvoir en réchapper était accrus. Nous avions donc redoublé de vigilance depuis que nous avions installé notre campement. Le groupe commençait à prendre de l'ampleur et je dois bien avouer que ce n'était pas pour mon plus grand plaisir. Il faut dire que je n'étais pas forcément à l'aise avec tout le monde tout comme beaucoup d'entre eux n'étaient pas à l'aise avec moi : ma façon de voir cette apocalypse, mes mots, mes attitudes en dérangeaient plus d'un mais ça m'était égal. Je n'étais pas là pour ceux-là, j'étais là pour ceux qui avaient besoin de moi, ceux qui auraient besoin de moi. Certains trouvaient la parole d'un homme d'église réconfortante et si je pouvais apporter même un tout petit peu de paix à ces gens perdus, ça me convenait et j'étais persuadé que c'était ce que Dieu voulait : j'avais des choses à accomplir et j'étais là pour une raison. J'en étais en tout cas persuadé. J'avais vraiment cette conviction que je pouvais être utile et j'étais bien décidé à l'être et pas uniquement pour ceux qui étaient ouverts à ce que j'avais à dire. Je voulais aussi être utile à certaines personnes qui étaient réticentes à mes croyances, à ce que je représentais.

Comme Andrea par exemple.

Le jour où j'avais rencontré cette femme, quand j'avais finalement rejoint le groupe, j'avais tout de suite vu en elle une chose qui m'avait fortement intrigué : une force de la nature qui cachait une faiblesse et des fissures, j'en étais certain. J'avais alors décidé de l'aider à combler ces fissures de façon à ce que sa faiblesse se transforme une bonne fois pour toutes en véritable force mais je m'étais trouvé face à un mur. Et à chaque fois que j'essayais de lui parler, à chaque fois je me retrouvais face à ce mur de glace qui refusais de laisser quiconque pénétrer ses défenses. Je n'étais cependant pas du genre à abandonner sinon, j'aurais eu une toute autre vocation au cours de mon existence. Non, j'étais plutôt têtu et décidé alors, j'avais continué encore et encore pour à chaque fois me retrouver face à des silences ou à des regards noirs. Donc, quand lors de cette matinée pluvieuse, on annonça qu'il fallait que deux d'entre nous partent en expédition pour chercher des provisions et qu'Andrea s'était proposée, j'avais une fois de plus sauté sur l'occasion et m'était porté volontaire. Vu le temps qu'il faisait, personne n'avait vraiment cherché à partir donc je n'avais eu aucun problème à me retrouver seul avec Andrea. Sur la route du centre commercial dans lequel nous devions nous rendre, nous avions bien sûr croisé des rôdeurs et Andrea, comme d'habitude, les avait tués avec une facilité déconcertante alors que moi, je me détruisais un peu plus à chaque vie prise. Sur le chemin, j'avais dû en tuer quatre et la journée n'était pas terminée : ma punition serait à la hauteur des mes péchés le soir venu. Quand nous fûmes arrivés à l'intérieur du supermarché qui se trouvait en plein milieu du centre commercial, c'est comme d'habitude sur un ton détaché qu'Andrea m'annonça qu'elle irait d'un côté et moi de l'autre de façon à aller plus vite. Bien sûr que nous irions plus vite mais j'aurais préféré pouvoir rester avec elle de façon à essayer de parler. Elle avait sans doute vu la chose venir cela dit, et c'était peut-être plus pour ça que pour gagner du temps qu'elle avait proposé que nous nous séparions. En tout cas, le résultat était là : elle était partie du côté de la nourriture et j'avais pour mission d'aller fouiller l'allée bricolage pour essayer de trouver de nouveaux outils qui pourraient être utiles : les lames de certaines haches et autre couteaux commençaient à fatiguer et comme nous n'avions à l'heure d'aujourd'hui rien pour les affûter, il fallait renouveler le stock.

J'avançai dans les allées quand j'entendis un bruit dans une allée voisine. Je sortis l'un de mes Beretta et avançai vers l'allée d'où venait le bruit, arme tendue et bien en main, prêt à tirer. Quand j'arrivai au bout de l'allée et que j'enjambais avec un pas la distance qui me séparait de l'autre allée, je me figeai sur place avant d'abaisser mon arme et de la ranger. Oh, n'allez pas croire qu'il n'y avait pas une menace, il y en avait bien une mais il ne s'agissait que d'un seul rôdeur ou plutôt d'une seule, d'une jeune... Je soupirai et sortis mon couteau : il était inutile de faire du bruit et de prendre le risque d'en faire venir beaucoup d'autres. Une horde de rôdeurs s'avérait extrêmement meurtrière. L'enfant, ou plutôt ce qu'il restait de l'enfant car le cadavre ambulant qu'elle était se trouvait être dans un état de décomposition assez avancée me regarda et aussitôt s'avança vers moi. J'attendis qu'elle arrive à ma hauteur avant de la maîtriser en passant ma main gauche autour de sa gorge, l'empêchant ainsi de m'atteindre. Ses dents claquèrent et d'un mouvement vif, j'enfonçai mon couteau dans son crâne avant d'accompagner doucement l'enfant dans sa chute et de l'allonger par terre. J'essuyai la lame de mon couteau avant de le ranger. Je posai ma main gauche au-dessus du visage de l'enfant avant de me signer et de me mettre à prier à voix basse.

« Absolve, Domine, animas omnium fidelium defunctorum ab omni vinculo delictorum et gratia tua illis succurente mereantur evadere judicium ultionis, et lucis æterne beatitudine perfrui. Lux æterna luceat eis, Domine, cum sanctis tuis in æternum, quia pius es. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Cum sanctis tuis in æternum, quia pius es. »

Si Andrea me trouvait là elle risquait de ne pas apprécier car nous avions autre chose à faire mais pour moi, prier pour la paix de l'âme de l'enfant que je venais d'abattre était tout autant prioritaire que de récupérer de quoi se défendre. Non en fait, c'était même plus prioritaire que tout le reste.
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