Je laisse tomber mes épaules, et soupire. Je ne vois pas ce qui pourrait être pire, je suis encore avec Ian, il est dans le coin. Le reste, mort surement, fut dire que pour arriver jusque là, ça a été corsé, je ne sais pas comment on a fait pour être encore en vie, je ne comprends pas ce qui a dégénéré. Je suis fatiguée, crade, et courbaturée, je n’ai presque plus de cartouches, je ne suis pas sure qu’on s’en sorte cette fois. On a cherché la trace d’autres survivants pour les ramener avec nous au bunker, mais à la place on est tombé dans un piège. Heureusement que je suis partie seule, j’espère que Tybalt et Isla sont en sécurité, que tout va bien pour eux, ce n’est pas dit que nous deux rentrions en vie… Je reprends la marche, il n’y a pas de rôdeurs pour l’instant et cette petite pause est bénéfique. J’avance sans trop regarder mon compagnon de route, et regardant le sol. D’un coup je bouscule quelque chose, en parlant « Je suis la seule et je marche s...» je lève les yeux, non c’est un quelqu’un, je la dévisage elle n’a pas l’air d’être morte, ou juste rincée de la survie, comme nous quoi. Blonde, visage fermé. Ouais, je sais, pour me faire des amis, je repasserais ! Et avant même que je dise quoique ce soit de plus, la terre se mit à trembler, j’attrapais le bras de Blondie, pour la tenir et me tenir, et attrapais Ian de l’autre main. La vibration soudaine, me secoua avec ferveur, impression d’être une laitue dans une passoire à salades ! La terre ne s’arrête que furtivement, putain je suis incapable de bouger d’un yota !

Tout c’était passé très vite. L’écossais se demandait encore ce qui avait bien pu se passer pour que tout dégénère ainsi. Séparés de leur groupe, Ian et Victoria s’étaient retrouvés dans cette ville dépeuplée à la recherche d’un refuge pour la nuit. Ni l’un, ni l’autre ne parlait plus que nécessaire. Et pour dire quoi, de toute façon ? Ils étaient tous les deux lessivés, ils le savaient pertinemment. Pas la peine non plus de parler des autres, de Tybalt ou d’Isla. Ils avaient tout d’eux peu d’espoir de les revoir et en parler ne ferait qu’empirer les choses. Ian préférait même ne pas y penser du tout. Alors ils se contentaient d’ouvrir la bouche lorsqu’ils n’avaient pas le choix, lorsqu’il fallait chercher de la bouffe, lorsqu’il était question de tabasser des zombies. Et là encore, ils avaient appris à le faire en silence, à utiliser des signes corporels pour signaler le danger. Mais tant que la voie était libre, ils avançaient à une certaine distance, sans trop se préoccuper de l’autre. C’était comme si… « Seule mon ombre marche à mes côtés. » laissa-t-il passer entre ses lèvres, dans un murmure à peine audible, la voix lourde de fatigue. Il sortit soudainement de sa rêverie. Victoria avait heurté quelque chose, ou plutôt quelqu’un, il y avait du mouvement. Sans attendre, Ian dégaina sa hache. Mais la personne était une jeune femme bien vivante. Il baissa son arme en s’excusant d’un signe de tête. Ce fut tout ce qu’il parvint à faire avant que la terre ne se mette à trembler. Tous s’agrippèrent les uns aux autres pour ne pas tomber. Le séisme était d’une forte magnitude, comme il n’en avait jamais vu (même si, avouons-le, il n’avait jamais vraiment été au milieu d’un tremblement de terre). Aussi courte la secousse fut-elle, Ian sentit tout son corps se figer sur place. Bordel, mais qu’est-ce que c’était ?!

Les lois de la jungle




Tout s'effondre. Vos repères, vos espoirs et les feux branlants juchés sur les trottoirs. C'est une cacophonie infernal, un tintamarre qui fait vibrer vos oreilles, s’enlise dans vos chairs, jusqu'à vos os. Qu'est-ce donc que tout ce boucan ? Vous vous le demandez, n'est-ce pas ? Au coin d'une ruelle, non loin de vous, une légère fumée s’immisce dans l'air, et c'est là, que vous les voyez. Des pachydermes ! Majestueux, furieux. Ils sont quatre, quatre énormes éléphants filant tout droit dans votre direction, crachant dans leurs trompes et frappant le goudron de leurs énormes pattes.D'où viennent-t-ils et comment ont-ils pu survivre après tant de temps ? Telle est la question, mais il n'est pas temps d'en débattre. La ruelle est droite, ne contenant aucune issues. Autour de vous, les voitures s'entassent et rendra votre course difficile. A vous de trouver le meilleur moyen pour ne pas finir comme des crêpes humaines.

Mais gardez-bien une question essentiel dans votre esprit : Que peuvent-ils bien fuir ?

Ordre de passage : Comme vous le souhaitez.

Le Maître du jeu, viendra ponctuer vos passages.

Cette fois, on monte le son avec Queen ! Bohemian Rhapsody et Anor one bite to dust. Les paragraphes à chanter seront au choix pour vous, à vous d'en décider !

Putain. « Trop tard, mon heure est venue, des frissons me parcourent le dos, mon corps me fait mal tout le temps. Au revoir tout le monde, je dois partir je dois vous laisser derrière et faire face à la réalité » Soufflais-je réalisant réellement que nous étions dans une impasse, avec quatre éléphants nous fonçant droit dessus. Putain de merde. J’attrape le bras de Ian en plantant mes ongles dans sa chair et hurle quelque chose que je ne suis pas sure qu’ils entendent tous les deux, je fais demi tour et je cours vers une quelconque sortie, je ne sais pas trop ce qu’ils fuient eux, mais je sais que je ne veux pas voir ce qui va arriver derrière, quatre éléphants putain ! Je crie des choses à mes deux acolytes, il nous faut une putain de trappe quelque chose qui nous fasse sortir de là, bordel de merde ! « Je ne veux pas mourir. Parfois je souhaiterai n'être jamais venu au monde !!! » Éructais-je en grimpant sur une voiture tremblotante, putain de putain, j’évite un poteau qui tombe non loin de moi, ça m’arrête une fraction de seconde, mais je reprends rapidement en rentrant dans Ian. Va-t-on trouver une solution, des carreaux éclatent sous la pression et nous devons nous couvrir la tête et le visage pour éviter une blessure, c’est très compliqué de survivre à ça, je pense que nous allons mourir !!

Il était là, bouche bée, les yeux rivés sur le spectacle qui se déroulait sous leurs yeux sans trop savoir comment réagir. « Est-ce la vraie vie, ou juste un rêve ? » se demanda-t-il, tellement tout cela était surréaliste. Ce n’est qu’en sentant les ongles de Victoria dans sa chair que Ian réalisa que non, il était bien réveillé et que quatre énormes éléphants couraient réellement droit dans leur direction, prêts à piétiner quiconque ce trouverait toujours sur leur passage le moment venu. Ses esprits retrouvés, l’écossais se mit à courir à son tour le plus vite possible dans la direction opposée. « Je dois juste sortir, je dois sortir immédiatement d'ici ! » s’encouragea-t-il tout haut pour se forcer à presser encore plus le pas. Les bêtes fracassaient tout sur leur passage, la route, les voitures, les murs… La force de leurs pas faisait trembler les bâtiments autour d’eux, les vitres se brisaient sur leur passage. Ian était certain d’avoir quelques bris de verre enfoncés dans sa peau. Mais peu importe, il fallait continuer à courir, peut-être trouver un refuge… Mais où, si tout s’écroulait au simple passage des éléphants ? Ian ne parvenait pas à réfléchir davantage. La seule chose à laquelle il pensait était de courir pour sa survie. Courir, ne pas s’arrêter, et éviter les obstacles qui s’entassaient devant eux, sans parler des morceaux de béton et de métal qui s’écroulaient dans tous les sens. Il trébucha, sentit quelqu’un le heurter, mais il continua dans sa lancée sans se préoccuper du reste.  Il ne voulait pas mourir, pas comme ça, même si se faire écraser par un mammifère sauvage pouvait être préférable à la morsure d’un zombie… Disons juste que c’était plus original.

Les lois de la jungle





Pour ce tour-ci, c'est à vous de m'épater ...

Gardez en une chose en tête : Il y a toujours une issue ...

Ordre de passage : Comme vous le souhaitez.

Le Maître du jeu, viendra ponctuer vos passages.

On garde le tempo avec Queen ! Bohemian Rhapsody et Anor one bite to dust. Les paragraphes à chanter seront au choix pour vous, à vous d'en décider !

D’accord, d’accord, nous étions toujours en pleine course et je regardais frénétiquement à droite puis à gauche, je cherchais un semblant de sortie, n’importe quoi, une benne à ordures profondes et reculée, une boutique ouverte qu’importe ! et au final, je grimpais vivement sur le capot d’une voiture, pour faire ce que toutes personnes désirant s’en sortir voulait faire un jour dans sa vie, je suis passée au travers d’une baie vitrée, qui heureusement allait céder sous la pression de la terre, et j’atterris donc sur le sol dégueulasse et plein de verre d’un coiffeur. Ou du moins, de feu coiffeur, vu que la boutique avait fermé en même temps que toutes activités humaines, il y a presque un an. Allongée sur le dos, je me demandais si les deux autres suivraient ou non, et je reculais contre le mur du fond, pour voir passer finalement un premier éléphant, poussant un hurlement terrible, me faisant hérisser le poil sur mes bras. Je me recroquevillais sur moi-même, posant mes mains sur mes oreilles, fermant les yeux, le temps que ça passe, mais ce n’était pas très utile, le bruit était tellement fort, et le grincement du métal sur le sol, des panneaux qui se plient sur leur passage… C’était trop présent pour passer un temps soit peu inaperçu. Je retirais mes mains, et rouvris les yeux, le bruit s’éloignait, du moins j’en eu l’impression, ou alors était-ce le bruit qui arrivait ? Non, ce n’est pas possible, ils sont en train de partir, ouais c’est ça, ils partent, c’est finit.. Je m’appuyais contre le mur du fond, me relevant en glissant contre, et ce malgré mon fusil de chasse s’imprégnant dans mon dos. « Combien de temps peux-tu supporter la pression ? » Me dis-je à moi-même, avançant lentement vers la fenêtre que j’avais partiellement défoncé, et qui avait été détruite ensuite par les éléphants.