Don't touch my fucking pills ! ~ Joshua
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Don't touch my fucking pills ! ~ Joshua

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MessageSujet: Don't touch my fucking pills ! ~ Joshua Don't touch my fucking pills ! ~ Joshua Icon_minitimeVen 22 Nov - 9:03

La voila de retour, de retour chez Smith. Automatiquement comme à chaque fois elle traversa le couloir afin de rejoindre la salle des lamentations. Ces derniers temps ou qu'elle aille, qu'importe le chemin qu'elle prenait, le vieil homme la menait jusqu’à son passée.
Ainsi suivant sa destinée, elle entra dans une pièce qui était plongée dans une obscurité profonde, comme si les ombres de cet endroit  s'étaient donnés le mot pour venir admirer et se délecter du spectacle macabre mais plaisant de la mort. Pour tout être normal l'atmosphère y était oppressante et insupportable, seule quelques rayons de lumières perçait faiblement en halos blanchâtres à travers les épais rideaux chargés de poussière et de sang, mais pour Elizabeth cette triste mise en scène était le lieu ou elle se sentait le mieux.

Une silhouette déambulait de long en large de la pièce, ses mains se déplaçait agilement entre les étagères en fer...


-Elizabeth il est toujours bon de te revoir... viens par là...

Alors qu'elle voulait revenir en arrière quitter cet endroit lorsqu'un vit la silhouette se matérialiser en ce vieil homme qu'elle connaissait si bien, tous ses membres avait fait objection. Impossible d'avancer ou faire demi tour.
Soudainement un cri douloureux s'échappa de ses lèvres, se tenant la tête entre ses mains, elle tombât à genoux sur le sol tacheté de rouge sanglant. Ses yeux s'écarquillèrent peu à peu, faisant ressortir ses prunelles d'un bleu claire quasi translucide. Ses lèvres sèche tremblaient faiblement... de peur. Smith venait tout juste de transpercer son cœur avec son stylet, de la même manière qu'elle s'attaquait a ses victimes. Elizabeth était terrifiée, elle ne voulait pas mourir, pas se soir, c'etait bien trop tôt.
Smith ne cessait de s'approcher, jusqu’à être assez prêt pour poser ses deux mains rugueuses sur les joues pales de la jeune demoiselle.

-Qu'as-tu fait ? Je t'ai fais confiance pourtant mais tu m'as trahi !Cette fois il n'y a plus personne pour t'aider et te sortir de là ... Il n'y a jamais eu personne. Si jamais j'avais su qui habitait chez moi ! Tu es malade... complétement dingue Elizabeth

Le visage de porcelaine d'Alix se crispa sous l'effet de la douleur sentant les ongles anormalement pointu du vieil homme se planter dans ses joues creuses. Elle aurait bien voulu sortir de là, mais son corps lui faisait objection. En effet, il n'y avait plus personne pour la sauver...sous peu qu'elle se réveille et qu'elle sache qu'elle est réveillée, peut être même est-elle toujours dans la vrai vie... la douleur était tellement réelle...

La jeune femme suffoquait, l'air peinait à rentrer dans ses poumons. Elle savait ce qui allait se produire maintenant, il allait lui recoudre les lèvres, alors qu'elle était toujours consciente...
Plus la douleur s'intensifiait plus elle sentait son esprit regagner lentement son enveloppe corporelle, arrivée au point culminant Elisabeth étouffa un petit cris. Tout en se massant la gorge par reflex, elle ouvra ses yeux très lentement, ravie de constater que ce n’était qu'un rêve.

Lucide, mais tout de même prudente elle examina avec attention le décor qui l'entourait. Tout semblait calme. Elizabeth déposa sa tête sur le volant, et fit de son mieux pour se calmer sans ses médicament.

Aujourd'hui allait être une journée aussi fade que les autres. La monotonie avait fait place dans la vie d'Elizabeth.
La journée elle roulait, faisait le plein ou elle pouvait, cherchait un lieu sure pour camper et s'il le fallait se débarrassait des quelques zombies qui se promenaient dans les environs.
Faut dire qu'a force d'avancer droit, devant sans vraiment savoir où elle se dirigeait et de tuer des zombies à longueur de journée, elle avait perdue le peu d’humanité qui lui restait.
Elizabeth tenta de se rappeler la dernière fois qu'elle fut en contact avec une réelle personne vivante... 4 mois... à peu prés. Et encore... peut etre plus.

Ce matin, comme d'habitude, la jeune femme s’étira et sortie de la voiture accompagnée de son nagakami et son TT33. Ce dernier était à utiliser en cas de réel danger, à comprendre trop de mort vivant pour une personne, car faisant bien trop bruit, Elizabeth ne voulait pas se retrouver avec une horde de ces pourritures sur le dos.

Absolument rien à signaler. Cette journée allait être longue et ennuyeuse... Personne à tuer, le calme plat. Après avoir fait le tour des environs, bien déçue elle retourna vers son hummer, décidé à prendre ses médicaments.


-Fait chier ! Jura-t-elle, une fois avoir fouillé dans ses affaires une bonne dizaine de minute.

Voila que maintenant la jeune femme avait un but... il fallait absolument qu'elle trouve une ville pour pilier une pharmacie. De plus ses vivres se faisant mince aussi, Elizabeth allait devoir se jeter dans la gueulée du loup. Et peut être qu'avec un peu de chance elle allait rencontrer des humains...

~ ~ ~

Trois heures de route interminable. Mais voila qu'elle avait enfin atteint le Nevada, sur le chemin elle rencontra déjà quelques zombies, voila pourquoi elle tenta de trouver une pharmacie le plus à l’extérieur de la ville. Une fois celle-ci trouver, Elizabeth se prépara comme si elle allait en guerre... on ne sait jamais ce qui peut arriver. Armée jusqu'au dent car on est jamais assez prudent, elle s’avança d'un pas déterminé vers la petite pharmacie.
Ce qui l’étonna des son arrivée, c'etait que la porte était déverrouillé. Il n'y avait que deux solutions. La première quelqu'un est déjà passé par la, ou quelqu'un était encore là, mais vue l’état affligeant de la pharmacie, la première hypothèse était la plus vraisemblable. A croire qu'un ouragan était passée par la.
A espérer qu'il y aura au moins des antidépresseurs et des calmants.

Perdant son temps à chercher dans l'avant de la boutique et commençant à perdre son calme, elle partie vers la réserve. Tenant toujours son TT33 en mains, Elizabeth défonça la porte tombant nez a nez avec un homme tout aussi surpris qu'elle.

Si il y a bien une chose qu'elle aime vraiment pas, se sont les surprises. Présenté comme quelque chose de positif aux yeux d'Elizabeth c'est surtout un cadeau empoisonné, surtout quand votre surprise tient en main probablement la dernière boite d’antidépresseur.

Son premier reflex fut de scruter les alentours, pour vérifier qu'il était seul, en cas de problème se sera plus simple de le tuer. Cependant toujours aussi méfiante elle ne baissa pas son arme.


-Tu es tout seul ?
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MessageSujet: Re: Don't touch my fucking pills ! ~ Joshua Don't touch my fucking pills ! ~ Joshua Icon_minitimeSam 23 Nov - 14:56



don't touch my fucking pills !
(fight club) ▽Et alors il s’est passé quelque chose, je me suis laissé aller, dans un total oubli de moi même envahi par la nuit le silence et la plénitude. J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était cela la liberté.
Mon visage enfoui dans ma main, le coude posé sur ma cuisse, je poussai un profond soupir, en roulant en boule le plastique que je tenais de mes doigts libres. Combien de fois cette situation allait-elle se produire ? J'avais l'incroyable impression que c'était tout ce que je faisais depuis le début de l'invasion, à savoir chercher sans arrêt de nouvelles pharmacies dans lesquelles je pourrais, éventuellement, trouver de quoi calmer mes accès de violence. Ils se faisaient de plus en plus fréquents, et de plus en plus difficiles à cacher. J'avais toujours eu cette aspect ... différent de ma personnalité, mais j'avais aussi toujours eu un accès extrêmement facile à ces médicaments qui me calmaient, m'apaisaient et m'empêchaient purement et simplement de frapper quelqu'un pour ôter toute la pression que je portais. Désormais, tout était différent. Le monde que je connaissais avait place à quelque chose de bien différent, quelque chose d'horrible et de difficile à gérer. Quand nous étions sur les routes, ne nous arrêtant pas plus de quelques jours dans diverses villas de Los Angeles, tout me paraissait nettement plus facile. A présent, j'étais surveillé, épié, et je devais noter chacune de mes sorties, et chacun de mes retours. Autrement dit, je détestais cela. Je détestais le fait de ne pas avoir de réelle liberté, de ne pas pouvoir aller et venir comme je le voulais. Dans le fond, je le comprenais parfaitement, je n'avais peut-être juste pas envie de l'admettre. Parce que cela signifiait accepter d'avoir à justifier chacun de mes faits et gestes. Ce qui était tout simplement hors de question.

Je savais que, d'une manière ou d'une autre, quelqu'un finirait par comprendre pour quelles obscures raisons je faisais ces fréquents allers et retours vers l'extérieur. D'ailleurs, je commençai à essayer de les limiter, et je passai plus de temps dehors que dans la zone, mais ce n'était pas pour autant que tout le monde était dupe de mon petit manège. On ne me posait pas encore clairement de questions et je n'étais pas certain que cela arrive réellement un jour, ce qui était déjà pas mal en soit. Après tout, je ne revenais jamais les mains vides, la bouche en coeur, et ce genre de trucs. Oh non, loin de là même. Je faisais toujours en sorte d'avoir quelque chose d'intéressant à ramener, ne serait-ce que pour combler les vides de tout ce que j'amenais avec moi. Bref, au final, les gérants de la zone en étaient plutôt contents. Du moins ... Je le supposais. Ce n'était pas comme si je sortais avec leurs victuailles, et ne revenait qu'en prendre d'autre ... N'est-ce pas ? Dès que j'eus noté à quel point le sachet qui contenait habituellement mes anti-dépresseurs était désespérément vide, je me levai, enfilai un jean, mes rangers, une veste en cuir usée et un tee-shirt noir et marchai en quatrième vitesse direction la sortie. Evidemment, je n'eus d'autre choix que de passer par la case "accueil", où je dus signer un registre qui attestait que j'étais sorti avec ... De quoi manger pour au moins deux jours. Je ne comptais pas rentrer avant la fin de la semaine, soit dans quatre jours, mais je me débrouillerais sur place par moi-même.

On ne me posa aucune question, comme d'habitude, et je tâchai d'ignorer le regard inquisiteur de deux ou trois hommes qui se tenaient là. Ils ne pouvaient pas savoir. Ne pouvaient pas juger non plus, puisque je revenais toujours, et avec de quoi nourrir plusieurs personnes. Alors mieux valait pour eux que personne ne se plaigne. Sans plus attendre, je grimpai sur l'une des motos disposées dans l'entrée, et démarrai. Sentir le vent dans mes cheveux, sur mon visage, et sur chaque morceau de peau laissé à l'air libre me fit un bien fou. Cela pourrait presque me faire oublier à quel point j'avais besoin d'un anti-dépresseur si je ne voulais pas faire une crise de nerfs. Je roulai de longues, très longues, minutes, sans me soucier de l'endroit vers lequel je me dirigeais. Je saurais toujours retrouver mon chemin jusqu'à la zone, de toute façon, ce n'était pas un souci en soit. Néanmoins, il fallait que j'évite d'aller dans une ville que j'avais déjà visité. Parce que cela signifierait aussi tomber sur des pharmacies d'ores et déjà vidées, que ce soit par moi ou par d'autres membres de la zone. C'était, sans aucun doute, l'un des principaux endroits dans lesquels on se rendait pour trouver tout ce dont nous pouvions tous avoir besoin. Je finis par prendre la direction d'un petit village voisin, ne pris même pas la peine de regarder le nom de celle-ci. A quoi bon, de toute façon ?

La pharmacie me semblait vide, quand je débarquai dans celle-ci. En fait, elle l'était. Mon fusil à pompe dans une main, un couteau dans l'autre, je ne restai pas bien longtemps dans la pharmacie même, avant de me précipiter dans la réserve. C'était ma seule réelle chance, surtout en voyant l'état de l'avant de la boutique. Tout était en ruine, renversé sur le sol, j'avais même vu quelques traces de sang. Je n'osais pas imaginer ce qui avait pu se produire par ici. Peut-être deux survivants qui s'étaient battus à mort car ils voulaient les mêmes médicaments ? Toujours est-il qu'il n'y avait plus rien d'intéressant ... Excepté dans l'arrière-boutique. Alors que j'étais à la recherche de mes foutus anti-dépresseurs, la porte de la réserve s'ouvrit de nouveau, me faisant me retourner dans un bond. Malheureusement, il était déjà trop tard pour pointer mon arme sur le visiteur inattendu, puisque j'avais déjà un flingue dirigé dans ma direction. « Tu es tout seul ? », demanda la jeune femme que je finis par distinguer, une fois de nouveau habitué à la lumière extérieure. Je clignai plusieurs fois des yeux, me retins de bouger. « En effet. », répondis-je sur un ton des plus calmes. Il n'était pas nécessaire de paniquer, ni même de m'énerver. « Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de s'entre-tuer, du coup. », ajoutai-je presque aussitôt, en déviant mon regard pour le poser sur l'arme qui me faisait toujours face ... Plus menaçante que jamais.
(c) AMIANTE


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