auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit.
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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
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auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit.

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MessageSujet: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeVen 3 Jan - 1:28

Auregan B. Heathcliff
PRÉNOM(S) † Auregan Bambie. NOM † Heathcliff. ÂGE † 37 ans. DATE DE NAISSANCE † le 3 février 1979. LIEU DE NAISSANCE † Dallas. ANCIEN LIEU D'HABITATION † Chicago. ANCIEN MÉTIER † médecin dans l'Armée de Terre puis dans des hôpitaux. STATUT FAMILIAL † en couple. ORIENTATION SEXUELLE † hétéro. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR † Jessica Chastain. GROUPE QUE TU SOUHAITES REJOINDRE † Auregan voyageait seule avant, sans réel but, et puis elle est tombée sur un groupe de ravitaillement en provenance de la zone 51. Elle les a suivis là-bas, et a décidé d'y rester. Elle est désormais dans la zone, et a l'intention d'y rester. Tuer des rôdeurs, ce n'est définitivement pas / plus pour elle. CRÉDIT AVATAR † Swan.



C'est juste pour avoir la fiche à disposition, et pouvoir y poster quand j'ai envie ... Et pour pouvoir poster tous mes liens dans un seul sujet. :oNon ... Je me cherche pas d'excuse ... Pas du tout ... face

Décris ton caractère d'avant l'épidémie puis de maintenant.
Un sourire, une parole réconfortante, puis Auregan quitte la chambre d'hôpital, occupée par une patiente qu'elle suit, et son masque disparaît. Elle laisse parler ses vraies émotions, cesse d'être celle qu'elle n'est pas. Ou plus.

Avant l'épidémie, elle était d'ores et déjà touchée par les vices de la vie. Sombre et beaucoup trop souvent mélancolique, elle n'était pas la personne la plus recommandée durant ses moments de déprime. Pourtant, elle travaillait dans un hôpital de renommé, et était, elle aussi, très demandée. Une personne très à l'écoute, donc, et très empathique, mais pourtant dans un monde à part. La guerre, et tout ce qu'elle a vu là-bas lui ont causé bien des torts. Les conséquences sur sa personnalité n'ont pas été moindres et plus le temps passait, plus elle se renfermait sur elle-même. Comment oublier le passé pourtant si chargé ? Comment passer à autre chose alors que le monde aurait dû s'arrêter après tant d'atrocités ? Auregan avait déjà perdu sa joie de vivre, mais a réussit à ne pas le montrer à ses patients et ses collègues. Elle n'est pas du genre à étaler sa peine et ses souffrances, aussi puissantes soient-elles.

Après l'épidémie, ses changements ont été moindres. Elle a définitivement perdu la foi. Si dieu existait, il n'aurait jamais laissé de telles choses se produire. Elle a plus ou moins mis de côté ses anciennes peurs, ses anciens souvenirs, au profit d'un instinct de survie sans limites. Elle pense toujours autant aux autres mais, comme beaucoup de personnes, privilégiera toujours sa survie. Elle a une place importante au sein de la zone 51, et compte bien la garder. C'est ce qui lui permet de garder un oeil sur les décisions importantes qui sont prises. Elle a laissé derrière elle son passé, et a bien l'intention de le laisser où il est. Avec les rôdeurs qui traînent de partout, et les divers problèmes qui se posent dans la zone, elle n'en a, de toute façon, pas le temps. Pas l'envie, non plus. C'est peut-être l'occasion ou jamais, pour elle, de repartir à zéro. Loin de son ancienne vie, loin de tout ce qu'elle a autrefois vécu.
Que ressens-tu quand tu vois un zombie ? Est-ce que tu les tues ? Si oui, que ressens-tu ?
Depuis qu'elle est dans la zone, c'est-à-dire depuis plusieurs mois, Auregan n'en est plus sortie. Elle a trop à faire dans la zone, et y est beaucoup plus utile qu'elle ne le serait à l'extérieur. Elle n'a donc plus tué de zombies depuis un sacré bout de temps maintenant. Elle est quasi certaine d'avoir perdu la main et estime que, de toute façon, cela n'a plus d'importance. Dans la zone, elle est à l'abri. Et elle ne se ressent que du dégoût quand elle tue des rôdeurs, que de la peur quand elle se trouve face à l'un d'eux. Elle n'est que rassurée d'être tenue éloignée de tout ça. Bien sûr, elle a bien dû en tuer pas mal, et c'était presque devenu une habitude avec le temps, mais à présent, elle a pris du recul avec tout ça. Elle ne se sent plus capable d'affronter ces zombies, qui ont un jour été des humains comme eux.

As-tu perdu beaucoup de proches et les pleures-tu encore ?
Avant l'épidémie, Auregan n'avait plus que son père, presque un étranger. Elle l'a, bien sûr, regretté, mais sa douleur n'était rien à côté de ce qu'elle a ressenti en perdant son bébé. Elle était enceinte de trois mois quand les rôdeurs ont commencé à débarqué, à les envahir, et à tuer tout le monde. La peur, le choc, l'idée de perdre l'homme qu'elle aimait et qui venait de la quitter, ont suffit à déclencher une fausse couche. Pendant deux jours, elle s'est enfermée dans une chambre de l'hôpital, avec pour seule compagnie sa peine. Et puis, une fois remise, et prête à affronter le monde extérieur, elle est sortie de là. Elle a beaucoup pleuré la perte de son bébé, la perte de son fiancé aussi, retourné au combat, quelque part dans le monde, et a cessé de penser à ça, de penser à eux, quand elle est arrivée dans la zone. Elle préfère ne plus du tout songer à son passé, pour ne pas sombrer, et avoir la possibilité de continuer à se battre. Quoi qu'il arrive, elle veut laisser tout ça dans un coin de sa tête, et tâcher de se forger une nouvelle identité.
Penses-tu avoir évolué depuis le début de l'invasion ?
Il paraît évident que j'ai évolué. J'ai toujours cette maîtrise de mes attitudes et de mes sentiments, mais décuplés. A présent, je ne pense plus du tout à mon passé, de sorte à ne pas me laisser sombrer. Dans le fond, mon caractère est toujours aussi imprévisible et en même temps contrôlé, mais quelques détails ont changé. J'ai plus de responsabilités, moins de préoccupations quotidiennes. Je n'arrive pas à savoir comment, exactement, j'ai réussi à oublier ce qui me constituait autrefois mais les faits sont là : personne ne sait rien à ce sujet, et j'ai l'intention de garder les choses ainsi. Je ne me laisse plus abattre par mes peurs, pas même la nuit ou quand je suis seule, et c'est beaucoup mieux ainsi.



Dernière édition par Auregan B. Heathcliff le Mar 10 Nov - 16:23, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeVen 3 Jan - 1:29


là où on s'aime il ne fait jamais nuit


Chapitre I : désillusions.
Il y a toujours des moyens de s'échapper de la réalité, d'oublier sa vraie nature. Certains se lancent à fond dans des projets difficilement réalisables, d'autres sortent, se droguent, et boivent. Pour Auregan, cela a toujours été la lecture. Les grands romans, les chefs d'oeuvre à ne surtout pas rater, les écrits des plus fameux. Dès qu'elle a apprit à lire, elle s'est lancée dans de grandes aventures, plongée dans des livres chaque fois un peu plus longs. C'est à sa mère qu'elle doit cette passion. Sa mère de qui elle a toujours été proche, avec qui elle était très soudée. En plus d'être sa mère, elle était sa meilleure amie. Sa seule amie, en fait. Parce qu'à l'école, peu l'appréciaient. Une fois le cap des onze ans passé, les enfants deviennent beaucoup moins enclins à accepter les différences d'autrui. Ainsi, les différences d'Auregan lui ont valu d'être exclue, laissée pour compte et abandonnée avec ses livres. Cela ne la dérangeait pas, à l'époque. Tant qu'elle avait ses livres, et sa mère, elle était prête à tout accepter, à tout endurer. Des amis, elle en avait eu. Mais sa marginalisation a été progressive. Elle l'a un peu cherché aussi. Parce qu'elle ne voulait pas se forcer à être "normale". Elle ne voulait pas devenir l'une de ces petites garces superficielles, maquillée à douze ans déjà. La présence d'autrui ne lui était, de toute façon, pas vitale. Se plonger dans des romans lui suffisaient amplement, et la contentaient. Une vie sociale ? Pourquoi faire ? Le temps a aggravé sa situation, et si elle parlait tout de même à quelques personnes, ne serait-ce que pour les besoins des devoirs pour l'école, elle n'a jamais été extrêmement proche de personnes de son âge. Et cela a continué ainsi ... Jusqu'à la mort de l'être de qui elle était le plus proche : sa mère.

Je baisse la tête, n'arrive pas à regard plus longtemps tous ces gens. Il est dix heures, et cela fait très exactement une heure que je suis là, à attendre que l'enterrement se termine, à attendre que toutes ces personnes cessent de faire semblant. J'ai seize ans, et je n'ai jamais vu la moitié d'entre eux. Des membres de la famille de ma mère, mais aussi certains du côté de mon père. Et mon père lui-même, rentré plutôt d'une "mission" pour assister à l'enterrement de sa femme. Puis-je réellement continuer à dire qu'elle l'est ? Elle ne l'était déjà plus tellement avant sa mort ... Je suis cachée derrière mes lunettes de soleil et pourtant, je n'ai aucune larme à masquer. Juste de la haine, et une envie inexplicable de frapper chacun d'entre eux. Leurs sanglots me mettent hors de moi. Comment osent-ils pleurer cette personne qu'il ne connaissait, au final, même pas ? J'étais la seule à qui elle se confier, et elle n'avait aucune famille proche, personne qui la connaissait mieux que moi. Elle n'avait ni parents, ni frères et soeurs. Juste quelques amis de passage, une tante depuis longtemps partie, idem pour ses cousins et ses cousines. Je tâche de ne pas penser à eux, à ces hypocrites qui pleurent sur son cercueil, qui pleurent une personne qu'ils font semblant de connaître. Mon père lui-même a dû mal à faire semblant. Je sais qu'il l'aimais. Ou, en tout cas, qu'il l'a aimé un jour. Mais avec ses fréquents départs pour l'Iraq ou je ne sais trop où encore, les sentiments se sont estompés. D'un côté, comme de l'autre. Il est toujours dans sa tenue de militaire et, une fois l'enterrement terminé et le cercueil mis sous terre, il se rapproche de moi, l'air grave ... Ou fuyant. « Tu iras chez nos voisins pour le mois à venir. Mon contrat s'achève à ce moment-là et je resterai à Détroit ensuite. » Je hoche la tête, et entre dans la voiture sans plus de cérémonie. A quoi bon faire semblant ?


Chapitre II : engagement.
La carrière militaire de son père a donc pris fin. Après une trentaine d'années de service, il a rendu sa tenue, a laissé derrière lui un passé tumultueux. Il n'avait plus sa femme pour le repousser et lui donner envie de retourner d'où il venait, de toute façon. Auregan a eu du mal à se remettre de la mort de sa mère, emportée par une maladie beaucoup trop jeune. Pourtant, elle a réussi à masquer sa douleur, et à la laisser dans un coin de sa tête. C'est, sans aucun doute, cette faculté qui s'est endurcie avec le temps pour la garder de marbre face aux situations les plus douloureuses. A cette époque-là, cela lui a été très bénéfique. Perdre sa mère a été difficile, bien sûr, mais plutôt que de se morfondre, elle s'est ouverte au monde. Elle a découvert bien des possibilités, bien des domaines qui la tentaient. Peu à peu, elle a abandonné la lecture, trouvant désormais ce passe-temps trop douloureux, car jumelé à sa mère, et s'est tournée vers l'extérieur. Elle s'est fait des amis, s'est mise à sortir, et a commencé des études de médecine. Le fait que son père soit militaire est, sans aucun doute, ce qui l'a poussé à se tourner vers ce monde là, elle aussi. Elle a quitté le domicile familiale dès ses vingt ans, désireuse d'acquérir un minimum d'indépendance. Et puis, s'éloigner de son père lui semblait aussi être une très bonne idée. Plus le temps passait, et plus il s'enfonçait dans l'alcool, laissant sa fille se gérer d'elle-même. Elle n'avait jamais eu besoin de lui, de toute façon. Plutôt aisément, car très motivée, Auregan est entrée dans l'Armée à l'âge de vingt-trois ans, en tant que médecin.

« Merde, qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Je demande, la voix transpercée par la panique. J'ai l'habitude de voir des horreurs, de voir des gens gravement blessés, et dans un état critique mais là ... Le choc est pire. Mille fois pire. Il ne s'agit pas de n'importe qui, et certainement pas d'un soldat que je ne connais pas ou peu. Noah est là, étendu sur une civière, une tâche de sang répandue sous lui. Je le connais depuis plusieurs mois déjà, et le voir ainsi me donne la nausée. Il est toujours souriant, et semble totalement l'avoir perdu, à présent. Je n'ai pas le temps de demander ce qui s'est passé et je n'ai, de toute façon, pas très envie de trop en savoir. Je sais que c'est une blessure par balles et c'est tout ce dont j'ai besoin pour le soigner. Enfin, non, il me faudrait un bloc, un tas d'infirmières, des machines, de quoi l'anesthésier. Tout ce que j'ai, c'est une aiguille, du fil, et deux trois babioles plus qu'importantes. Je passe une main sur mon front, et les lave avant de me pencher sur sa silhouette sombre. Il transpire à cause de la fièvre, et semble délirer complètement. « Hey ... Heureusement que t'es là. Tu sais que j'suis rien sans toi, hein ? J't'aime tellement. Tu diras à ... » « Tais-toi, tu vas aller bien. » Je le coupe sans plus de cérémonie, avant de me pencher sur sa blessure. Je ne veux pas réfléchir à ce qu'il vient de me dire, ne veut surtout pas me faire de films sans raison. Il délire, voilà tout. Et puis, il faut que je sois pleinement concentrée. Je ne me le pardonnerai jamais s'il lui arrivait quelque chose.


Chapitre III : conséquences.
A trente et un an, Auregan, arrivée en de fin de contrat, décida finalement de tout arrêter. Elle aimait beaucoup son métier, mais les conditions de vie étaient devenues insupportables à ses yeux. Elle ne pouvait plus voir la mort, plus à ce point en tout cas. Elle quitta donc l'Armée, dit au revoir à chaque personne avec qui elle avait passé des moments si forts, et retourna chez son père, désormais à Chicago. Elle y reste deux mois, avant de parvenir à entrer dans un hôpital, en tant que médecin. Elle reprit une vie plus ou moins normale, apprit à vivre de manière beaucoup plus saine. Au départ, il fut très compliqué pour elle de se lever chaque matin, et de continuer à vivre sa vie comme si de rien était. Il était aussi très difficile de ne pas songer à ceux qu'elle avait laissés derrière elle. L'Armée crée des liens indestructibles. Quoi qu'il arrive, elle avait passé des moments forts avec eux, et rien ne pourrait effacer tout cela de sa mémoire. Les cauchemars ne lui en laissaient pas la possibilité, de toute façon. Ils la hantaient, ne lui accordaient aucun répit. Et puis, le temps fit son oeuvre. La douleur était toujours bel et bien là, tout comme les cauchemars, mais la journée, elle réussissait à faire bonne figure, à sourire à ses collègues et ses patients. Il le fallait bien, de toute façon. Penser sans arrêt à ses "compagnons d'arme" ne les ramèneraient pas. Et puis, ils avaient un nouveau médecin à leurs côtés. Peut-être Noah était-il d'ores et déjà passé à autre chose ... Trouverait-elle un jour la paix dans ses pensées ? Elle n'a jamais cessé de le vouloir, de l'espérer même. Mais sans Noah à ses côtés, elle n'était pas certaine d'être capable de grand chose.

Une fois de plus, je regarde mes mains. Une longue minute supplémentaire s'écoule avant que je ne me décide à relever le regard, pour le plonger dans celui de la femme qui me fait face. Elle me sourit vaguement, continue à faire tapoter son stylo sur l'accoudoir, et me fixe sans broncher. « Bien sûr que je fais toujours des cauchemars. Je ne pourrais pas les faire cesser aussi facilement. Ils sont ancrés en moi, tout comme les souvenirs. » Je souffle, abattue et finalement perdante. Oui, j'ai perdu. Elle a eu raison de mes résistances à me confier à elle. Depuis le début, ou presque. « Mais alors, dites-moi, qu'est-ce qu'il vous manque réellement pour être heureuse ? Qu'est-ce qu'il y avait là-bas qui n'est pas ici ? » Me demande-t-elle, avec un petit sourire, l'air de dire "je sais que vous savez que je sais". Bref, un truc bien compliqué. Un truc de psy. « Noah. » Je lâche dans un souffle, vaincue encore une fois. C'est mon troisième rendez-vous avec cette psy, et elle a réussi à me tirer les vers du nez. Le fait de le dire à voix haute, achève de me convaincre. Si Noah était à mes côtés, il ne fait nul doute que je saurais mettre de côté les mauvais souvenirs, et chasser les cauchemars. Il est le seul à avoir ce pouvoir sur moi, et à l'avoir toujours eu. « Je l'aime. » Je poursuis sur le même ton morne, presque dénuée d'émotions. Je la regarde et je sais. Elle le savait depuis le départ, hein ? Mais ça aurait sans doute été trop simple d'abréger nos rendez-vous et de me le dire. Ou alors préférait-elle juste que je me l'avoue à moi-même. Je ne suis pourtant pas certaine que cela va me permettre d'avancer. Il est toujours au combat, en train de risquer sa vie, alors que j'ai pris la fuite. Lâche.


Chapitre IV : amour.
Auregan s'est peu à peu habituée à sa nouvelle vie. Elle a aussi décidé de faire avec les remords, les cauchemars, et les mauvais souvenirs la hantant toujours. Elle n'avait pas le choix, de toute façon. Elle pensait le moins souvent possible à Noah, et surtout pas quand elle travaillait, de sorte à ne pas se laisser totalement sombrer. Et puis, il a de nouveau débarqué dans sa vie. C'était un jour comme les autres. Après avoir bossé toute l'après-midi, Auregan est rentrée chez elle et, une dizaine de minutes plus tard, il a frappé à sa porte. De nouveau, il était là. A ses côtés. Tout comme elle, il semblait avoir énormément souffert, à l'exception près que c'était encore tout récent dans son esprit à lui. Ils ont passé les jours suivants ensemble, et ont finit par s'avouer leurs sentiments. Une vraie vie de couple a d'abord eu du mal à se mettre en place. Après tout, ils se connaissaient depuis un moment et n'avaient, dans un premier temps, pas envisagé de pouvoir se mettre ensemble un jour. Pourtant, ils ont réussi à réellement former un couple, uni. Et là, enfin, Auregan a eu l'impression de pouvoir vivre et respirer enfin. Un poids s'était enlevé de sa poitrine. Jamais elle n'a eu l'idée de lui poser une question à propos de son service militaire, et jamais il ne lui en a parlé. Cela a donc été une horrible surprise, quand il lui a annoncé qu'il repartait. Au combat. Là où il risquerait sa vie. A ce moment-là, Auregan avait trente-trois ans et l'impression que son mode venait de s'écrouler sous elle. Comme prévu, il est reparti, la laissant seule dans son désarroi et face à ses responsabilités.

Je ferme les yeux, passe une main lasse sur mon front moite. Puis, avec tout le courage encore en ma possession, je pose le regard sur le test de grossesse que je tiens dans ma main droite. Mon coeur s'arrête de battre, à l'image de ma respiration qui semble tout simplement coupée. Bordel de merde. Je ne lâche pas du regard l'objet, histoire d'être certaine de ce que je suis en train de lire, de ce que je vois sous mes yeux. Je suis bel et bien enceinte. Et le père du bébé repart dans ... Une heure. J'hésite entre rire et pleurer, ne prends finalement pas de décision et fourre le tout dans la poubelle la plus proche. Je ne veux pas que Noah voit ça. En fait, je ne veux pas qu'il sache. Parce qu'il est engagé, et parce qu'il doit repartir sans avoir d'autre choix. Je ne peux pas le laisser retourner au combat avec une telle information, alors que notre relation est supposée prendre fin à l'instant même où il franchira le seuil de mon appartement. Nous avions préféré ne pas parler de tout ça au départ, et maintenant que son temps de repos prenait fin ... Le tout nous revenait en pleine gueule. Et pour couronner le tout, j'étais enceinte. Je me relevai, non sans difficultés, et après avoir pris une profonde inspiration, je m'extirpai de la salle de bain. Comme je m'y étais attendue, Noah était juste derrière, l'air légèrement inquiet. ça ne faisait pourtant pas si longtemps que ça que j'étais là-dedans ... Si ? « Tout va bien ? » Me demande-t-il en se levant. Je me contente de hocher la tête et le devance dans le salon. Il repart risquer sa vie, et je suis enceinte. Enceinte.


Chapitre V : apocalypse.
Les choses ont, ensuite, très vite dérapé. Le vingt et un an décembre, bien qu'enceinte de trois mois déjà, Auregan est allée travailler à l'hôpital. La simple idée de mettre au monde un bébé seule la terrifiait, alors il était hors de question qu'elle reste enfermée chez elle. Elle était enceinte après tout, pas empotée. Ce n'était pourtant pas l'avis de tout le monde, qui la couvait un peu trop à son goût. Peut-être était-ce parce qu'ils connaissaient plus ou moins son histoire avec Noah. Enfin, ils ne pouvaient que supposer qu'il l'avait laissé, et ne se doutaient pas du pourquoi du comment. Elle était seule à savoir que son contrat se poursuivait et qu'il n'était pas prêt à lâcher l'armée de si tôt. Pas même pour elle. Enfin, elle était celle qui avait décidé de garder sous silence sa grossesse. Noah ne savait rien de ça. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle le regrettait. Et elle le regretta encore plus quand un vent de panique se souleva dans l'hôpital, en milieu, presque fin, d'après-midi. D'abord un malade, puis un autre. Et l'annonce d'une épidémie. La télévision a très vite cessé de diffuser, laissant le personnel de l'hôpital dans l'incompréhension la plus totale. Ils ont pourtant fini par détecter les symptômes, avant de se faire bouffer les uns après les autres. La panique s'est très vite installée, et c'est très rapidement devenu l'anarchie la plus complète. Les médecins tentaient de fuir, et les patients mouraient ... Avant de revenir à la vie. Auregan a tout juste eu le temps de comprendre quelque chose clochait, avant de prendre la fuite sans demander son reste. Elle avait peut-être vu bon nombre d'horreurs, mais cela ne signifiait pas qu'elle était prête à faire face à ... à ça. Elle a songé à une caméra cachée, à une attaque terroriste avant de se rendre à l'évidence : ce n'était rien d'autre qu'une foutue épidémie, et très très virulente.

Je sens la panique monter en moi. D'abord lentement, et puis de plus en plus rapidement. Je ne sais pas ce que je suis supposée faire et c'est sans doute ça, le pire. Parce que si je reste là, je vais me faire tuer. Et si je sors de ce foutu hôpital, il semblerait que ... Ma vie soit également en danger. Et ce n'est pas seulement la mienne qui compte. J'ai aussi cet enfant, en train de grandir dans mon ventre, duquel je dois prendre soin. Je laisse donc mes patients derrière moi, chose que je n'avais jamais faite jusque-là, et je fuis. Je commence par investir la première chambre sur laquelle je tombe, pour aller jeter un coup d'oeil par la fenêtre. C'est l'horreur, dehors. Mais ce n'est rien à côté de ce qui se passe dans l'enceinte même de l'hôpital. Je retourne vers la porte, ce qui achève de me convaincre que je suis dans le pétrin. Derrière la porte, le spectacle qui s'offre à moi est atroce. Une personne vient de se faire mordre, et quelqu'un tente de lui venir en aide. Mais il est trop tard, elle s'écroule sur le sol, pendant que l'autre survivant enfonce un objet, que je ne parviens pas à identifier, dans le crâne du ... zombie ? C'est le terme qu'ils ont utilisé à la télé mais, jusque-là, je refusais de l'utiliser tant je trouvais cela ridicule. Mais quand j'en vois un autre se prendre des balles dans le ventre et à peine broncher, je comprends qu'ils disaient vrai. Je bloque la porte, détourne le regard, affolée. Mon pouls est trop rapide, beaucoup trop rapide. Je me rends finalement compte que je ne suis pas seule dans la pièce. Quelqu'un est là, dans un coin de la pièce. Je m'approche de la jeune femme, qui me lance un regard vitreux. Je remarque alors la plaie sur son bras, et elle semble de nouveau perdre le contrôle de sa personne. « Un enfoiré m'a mordu ! » Réussit-elle à me dire, avant de se taire de nouveau, apparemment épuisée. « Ne bougez pas, je vais récupérer tout ce qu'il faut pour vous soigner. » Heureusement, pour elle comme pour moi, un chariot est dans la pièce. J'y prends des compresses, de quoi faire des points de suture au cas où et du désinfectant. Je retourne auprès d'elle, mais il est trop tard. Elle est morte ... Ou pas, en fait. Elle se relève, me fait face et grogne. Ok, là c'est flippant. Je comprends rapidement -et heureusement- qu'elle est devenue l'une de ses choses et réussis à attraper un scalpel, malgré la douleur persistante qui se fait sentir dans le bas de mon ventre, et la peur qui me tiraille de l'intérieur. Elle se lance sur moi, et je réussis à enfoncer le scalpel dans sa gorge. Mais ce n'est pas assez, et il faudra plusieurs coups supplémentaires avant qu'elle ne s'écroule enfin. Je ne tarde pas à en faire de même, les jambes et le visage pleins de sang, la respiration coupée. Je viens de perdre mon bébé.



Chapitre VI : dérive.
Quand les bruits se sont atténués, Auregan s'est décidée à bouger. Elle a profité qu'il y ait encore un peu d'eau pour prendre une douche rapide, et s'est précipitée à l'extérieur, non sans prendre quelques affaires avec elle. Elle a rempli un sac de diverses choses plus ou moins utiles, dont un scalpel, un couteau plus grand, un peu de nourriture trouvée dans le réfectoire, et divers médicaments, pansements et compagnie. Elle a décidé, à partir de là, de cesser de penser à son passé. S'attarder sur l'enfant qu'elle venait de perdre, ou même sur Noah, coincé à des milliers de kilomètres de chez lui, était trop dur. Beaucoup trop douloureux. Pendant des jours, elle a erré sans but précis, et a très vite quitté la ville, beaucoup trop infestée de rôdeurs. Heureusement que l'hôpital n'était pas en plein centre ville. Sur la route, elle a rencontré bon nombre de personnes, certaines plus de confiance que d'autres. Mais à chaque fois, ils se séparaient, pour une raison ou pour une autre. Parfois, c'était parce que, aussi gentils et agréables soient-ils, Auregan ne parvenait pas à faire confiance aux survivants -et inversement, peut-être. Il est aussi arrivé qu'elle doive tuer certains de ses "congénères", beaucoup trop satisfaits avec tout ce qu'ils venaient de se passer. Ils profitaient de l'apocalypse pour piller, tuer, violer. Et elle n'était pas le genre de personnes à se laisser faire. Elle s'est d'ailleurs peu à peu fait à cette vie de nomade, de solitaire, et de sauvage. Parce qu'elles perdaient peu à peu son humanité, son envie de vivre, et son envie d'aider autrui. Face aux horreurs de plus en plus fréquentes, elle ne pouvait décemment pas continuer à venir en aide à un survivant en difficulté. Et si ce n'était qu'une ruse pour mieux la berner ensuite ? Hors de question de se faire avoir de la sorte.

[i]Je suis totalement perdue, incapable de me poser pour penser et me remettre d'aplomb. A présent que je suis lancée, m'arrêter me paraît  très compliqué. Je roule depuis de trop nombreuses heures, sans réel but précis, mais en direction de l'Ouest des Etats-Unis. Je ne sais pas ce que je vais trouver là-bas, même si je me doute fortement que cela ne sera pas bien différent de ce que je quitte, mais j'y vais malgré tout. Je n'ai aucun réel objectif, juste survivre. Mais seule, à quoi bon ? Je ne suis pas prête à m'ôter la vie, parce que ce n'est pas mon genre du tout, mais je ne sais plus ce que je dois faire. Je regrette un peu de ne pas avoir rejoint les quelques groupes que j'ai croisés, mais comment savoir qui est de confiance et qui ne l'est pas ? C'est impossible, et je le sais parfaitement. Je finis, malgré tout, par garer la voiture sur un parking inoccupé -oh comme c'est étonnant- et j'en sors. Je suis très affaiblie, parce que je me rationne et que, par conséquent, je ne suis pas pleine de vitamines. Et puis, il n'y a pas grand chose qui soit resté comestible. Je me contente de manger froid, et des trucs franchement dégueulasses. Je ferme les yeux une minute ou deux, et le temps que je les rouvre, une voiture se rapproche de moi, à toute vitesse. Bordel, c'est quoi ça ? Je me retourne, rouvre ma portière et m'apprête à attraper l'arme que je laisse toujours sur le siège du côté passager quand une voix m'interrompre. « Bouge pas, et retourne toi doucement. » Lance quelqu'un qui, je le sais, est un homme. Merde ! Je fais ce que l'on me dit, et me retrouve face à des militaires. Serait-ce mon jour de chance ? « T'as pas l'air bien méchante. Il y a une zone sécurisée par très loin d'ici, on t'y emmène ? » J'hésite un instant, et finis par me dire que, de toute façon, je n'ai pas énormément de possibilités qui s'offrent à moi. Peut-être est-ce le moment ou jamais d'accorder ma confiance. Je les sonde du regard, essaye de détecter la moindre once de méchanceté, mais ne détecte rien d'alarmant. Pour l'instant, en tout cas. Je finis par hocher la tête, avant de remonter dans ma voiture. Ce n'est pas le moment de faire ami-ami. Et puis, s'il le faut, je pourrais très bien fuir avec ma voiture, non ? Je roule depuis quelques semaines avec, mais elle a encore de l'essence, j'ai fait le plein il y a ... Quelques temps.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.



Dernière édition par Auregan B. Heathcliff le Mar 10 Nov - 16:26, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeVen 3 Jan - 1:36

tarée va xD

qu'elle est belle cette nana n'empêche *-*
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeVen 3 Jan - 12:34

mais oui trooooooooooooop ! yeux
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeVen 3 Jan - 15:32

MABOULE.
Mais javoue, ké cro seksaaayyyy ! *-*
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeVen 3 Jan - 15:40

J'suis trop hooooowt. Trop de swag en moi. /PAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN/


sort
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeVen 3 Jan - 17:18

woof woofwoof

Rebienvenue sur le forum et bon courage pour la rédaction de ta fiche  string
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Nael S. Warrens

Nael S. Warrens
Nael S. Warrens
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auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Tumblr_oaxipcD2Ms1vogjr6o1_250
B E . A L R I G H T

× Âge du perso : : 36 ans.

× Caravane + colocataires : : Caravane 2B.

× Poste assigné : : Serveur au café-restaurant.

× Messages : : 4255

× Points de vie : : 399

× Copyright : : © SCHIZOPHRENIC (avatar), © SCHIZOPHRENIC (code signa).

× Avatar : : James handsome Franco.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Schizophrenic




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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeLun 6 Jan - 19:01

hinhin hinhin hinhin

Merciiiii. bril
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeMar 7 Jan - 14:59

rebienvenue à toi et trèèèèèèèès bon choix d'avatar *.*
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeMer 8 Jan - 20:38

Jessica la Reine. bril Merciii. :D
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeSam 25 Jan - 21:59

Est-il utile de te souhaitez de nouveau la bienvenue ? x')

Beaucoup de courage ;p
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeDim 26 Jan - 15:13

ange ange
Merci beaucouuup. bril bril
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeDim 26 Jan - 16:57

Bon bah re-bienvenue XD
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeSam 1 Fév - 18:34

Merci ange
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeMar 4 Fév - 22:51

Ce choix ** (oh et pis le titre aussi qui est nvdidoqvng coeurrose)
Rebienvenue alors et bonne chance pour cette nouvelle fiche **
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeDim 23 Fév - 15:58

T'as vu ça, un peu ? puppy
Merciiii. coeurrose
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeMer 16 Avr - 17:13

bienvenue !  I love you 
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeJeu 17 Avr - 10:04

Merci coquin
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitimeVen 23 Mai - 21:07

Auto-validation.
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MessageSujet: Re: auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit. Icon_minitime

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auregan ∆ là où on s'aime, il ne fait jamais nuit.

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