DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK]
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DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK]

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Aileen L. Blackhood

Aileen L. Blackhood
Aileen L. Blackhood
ADMINISTRATOR
DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] J8kAqwV
B L U R R E D . L I N E S

× Âge du perso : : 34 ans.

× Caravane + colocataires : : Ellia, caravane 3C (avec Ambroisie et Alicia).

× Poste assigné : : Serveuse au bar.

× Messages : : 26092

× Points de vie : : 512

× Copyright : : © JENESAISPAS (avatar), © SCHIZO (signa).

× Avatar : : Kristen cute Bell.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Schizophrenic.




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MessageSujet: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeMer 14 Nov - 20:01


Daemon S. Kennedy & Aileen L. Blackhood

L’espoir. Que faire quand il a disparu ? Dans un monde comme celui-ci, on pouvait s’attendre à tout sauf à trouver quelque chose auquel se raccrocher. Des survivants ? Y en avait-il seulement ? Cela faisait des semaines. Très exactement huit semaines, trois jours et huit heures que le monde tel que nous le connaissions avait disparu. Je n’avais plus besoin de me préoccuper de ma mère à la santé en chute libre, je ne devais plus me préoccuper de mon salaire trop faible, de mon patron trop emmerdeur, ni même de mon loyer à payer tous les mois. Non. Mon patron était mort. Les billets se trouvaient désormais de partout. Et en vivant dans ma voiture, je ne risquais pas d’avoir un quelconque loyer à payer. Je voyageais. N’était-ce pas ce dont j’avais toujours rêvé ? Voir le monde, quitter ma ville natale. Tout cela me paraissait désormais tellement ridicule. Comment avais-je pu me plaindre, à une époque de ma vie trop morne ? Un rire sarcastique s’échappa de mes lèvres. Allongée sur le siège côté passager de ma vieille voiture, les yeux fermés, je tentai de dormir. Comme si j’en étais capable. Trop de souvenirs. Trop de pensées en même temps. Et puis… définitivement trop vulnérable. Combien de temps cela faisait-il que je n’avais pas eu de nuit complète ? J’étais bien incapable de le dire. Cela se faisait trop rare ces temps-ci. Seule, je ne pouvais pas à la fois me reposer et veiller à rester en vie. « Putain ! », m’exclamai-je en redressant mon siège. Je me redressai dans le siège en réalisant que je ne réussirai pas à m’endormir. Parce qu’il faisait jour, parce que j’étais trop apeurée à l’idée de me faire dévorer par l’une de ces choses, parce que j’avais atrocement faim et parce que même si la fatigue était là, ce n’était pas suffisant pour que je m’endorme malgré tout. Un grognement et un soupir plus tard, je m’installai du côté conducteur. Tant qu’à faire, autant continuer à avancer. Parce que cette rue était définitivement vide de tout magasin que je pourrais dévaliser. La voiture en marche fit du bruit et attira un zombie que j’ignorai totalement. J’avais toujours autant de mal avec ces foutues rodeurs.

Je roulai une bonne heure. Peut-être même deux. Je n’avais plus vraiment la notion du temps à présent. Je venais tout juste d’arriver à Portland. Depuis quelques jours, j’hésitais à venir ici. N’était-ce pas dans les grandes villes qu’il y aurait le plus de morts-vivants ? Mais je devais me rendre à l’évidence : je n’avais plus d’autre choix que celui-ci. Il me fallait de la nourriture, des armes, et pourquoi pas des vêtements. A part une bouteille d’eau à moitié vide et ma valise dans le coffre, je n’avais plus rien. Un regard dans le rétroviseur et à travers le pare-brise m’informa que j’étais seule. En tout cas, pour l’instant. J’attrapai la hache posée sur le siège arrière, sans oublier un couteau supplémentaire et une arme au cas où et sortis de la voiture. C’était calme. Peut-être un peu trop ? Il fallait définitivement que je fasse vite. Je traversai la ruelle dans laquelle je me trouvais, prêtant attention à chaque ombre dans le détail, puis débouchai sur une rue principale. N’y avait-il aucun zombie dans le coin ou étais-je réellement mal tombée ? J’avais un mauvais pressentiment, auquel je ne pouvais pas me fier. J’avais besoin de cette excursion. Vraiment. Je marchai une bonne minute supplémentaire quand un mouvement sur le côté attira on attention. Je tournai brusquement la tête, une bouffée d’angoisse me submergeant. Ok. Un rôdeur. Rien de bien compliqué. N’étant pas bien loin de l’endroit où je me trouvai, il ne tarda pas à me sentir, voir, au choix, et s’approcha de moi en grognant, en faisant ce bruit inhumain qui caractérisait les rôdeurs. La hache que je tenais dans la main fendit l’air, allant s’enfoncer dans le crâne de celui qui avait, un jour, été comme moi. Peut-être avait-il, lui aussi, eu le temps de résister à tout cela ? Peut-être avait-il dû tuer un ami à lui ? Dans un mouvement rapide et en détournant le regard, je récupérai ma hache. Je n’avais pas de temps à perdre et je ne devais surtout pas prendre pitié pour ces choses. Ma survie était en jeu. Je me redressai et me figeai brusquement. Ce n’était pas un, ni deux rôdeurs qui venaient vers moi. Ils étaient une trentaine, peut-être même plus. En tous les cas, ils étaient nombreux. Beaucoup trop pour moi. Sans plus attendre, je tournai les talons et m’éloignai, en courant à moitié. Je savais que je ne devais pas me précipiter, ils marchaient, de toute façon, beaucoup moins vite que moi. Mais la terreur avait prit possession de mon esprit et j’étais incapable d’agir de manière différente. Mes pas me menèrent à une ruelle dans laquelle je m’apprêtais à m’engager, mais ça, c’était avant que je vois la dizaine de zombies qui s’y trouvait déjà. « Et merde ! », criai-je à moitié en revenant brusquement sur mes pas. Je me mis à courir cette fois-ci, jusqu’à tomber sur une maison aux fenêtres barricadées et à la porte entrouverte. C’était plus qu’étrange, mais je n’avais pas vraiment d’autre choix. Je me précipitai à l’intérieur, refermant la porte derrière moi. Me trouveraient-ils ici ? Mes doutes s’envolèrent brusquement lorsque j’entendis du bruit derrière la porte. Je repris ma course effrénée, me précipitant à l’étage. Je m’enfermai dans la première pièce sur laquelle je tombai.

Je reculai de quelques pas, tremblante et effrayée. Je passai une main dans mes cheveux, perdue et encore trop choquée pour faire quoi que ce soit. C’était la première fois que je voyais autant de zombies d’un coup. Mon regard se posa sur la porte face à moi et je me décidai enfin à réagir. Je devais la bloquer. Mon regard dévia sur le reste de la pièce et j’eus la nausée en apercevant un cadavre, allongé sur un lit deux places, la tête explosée, sans aucun doute par une balle. Je détournai le regard et aperçut de quoi coincer cette fichue porte. Je glissai une béquille de manière à bloquer la poignée, avant de pousser de toutes mes forces une commode que je réussis, non sans difficultés, à caler derrière la porte. Etaient-ils nombreux à avoir pénétrer dans la maison ? Une chose était sûre : ils seraient moins que dans la rue. Mais, pour autant, pourrais-je m’en sortir vivante ? Je regardai ma main et réalisai à quel point je tremblais. De fatigue, de peur, de faim. J’étais à bout de forces. Et je ne pourrais sans doute pas faire grand-chose sans avoir mangé quoi que ce soit. Désespérée, je me décidai à mettre un miroir sur lequel je tombais au bord de la fenêtre. Ainsi, le soleil reflétait dedans et signalait ma présence à toute personne qui passerait éventuellement par là. Un rire sarcastique s’échappa de mes lèvres. Comme s’il pouvait y avoir quelqu’un d’autre. Ici ou ailleurs. Je me retins au dernier moment de jeter par la fenêtre le miroir qui, définitivement, ne servirait à rien. Je regardai autour de moi, et voyant une autre porte, je l’ouvris et entrai dans la salle de bain, en faisant attention à ne pas me faire attaquer par surprise. Il n’y avait personne. Je m’enfermai donc et m’allongeai dans la baignoire. Il fallait que je dorme. Peut-être qu’après, alors, je pourrais faire quelque chose et essayer de m’enfuir. Peut-être qu’après… les zombies seront partis et je pourrais retourner jusqu’à ma voiture. Ou peut-être que… La fatigue l’emporta sur tout le reste et je m’endormis, recroquevillée.
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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeMer 14 Nov - 23:55


Daemon & Aileen

Peur, doute, violence… ce sont les maitres mots qui qualifiaient complètement mon mode de vie depuis quelques semaines désormais. Des mots que certainement tous les survivants parcourant la surface du globe connaissaient et partageaient. Des mots qui nous reliaient. Des mots qui avaient une signification, une force, capable de nous unir dans un but commun : la survie. La race humaine était sur le point de disparaître, de s’éteindre au profit de bêtes hideuses sorties tout droit des enfers. Il était clair que tout ceci n’était pas normal. Qu’il n’y avait aucune logique à ce que les morts, qui méritaient le repos éternel, se relèvent pour mettre le monde sans dessus dessous. J’y pensais, depuis le début, sans trouver de réponse. Sans comprendre le pourquoi du comment. J’en étais venu au fait qu’il n’y avait peut-être aucune réponse. Aucune logique. Et que je devais tout faire pour survivre. Avancer et me battre pour la survie de notre espèce. Pour ma famille qui n’avait malheureusement pas pu faire comme moi. Mes mains se crispèrent à cette pensée alors que j’avançais seul, comme depuis de nombreux jours, sur les routes du pays. D’après un panneau de signalement routier, je me trouvais non loin de Portland. Etait-ce une bonne idée que de pénétrer une ville si grande et certainement complètement peuplée de ce genre de créature ? Oui et non. Oui, car je pouvais sans nul doute trouver mon bonheur en nourriture et boisson. En armes peut-être mais aussi en matériel de survie comme un kit de premiers soins. Voir même simplement quelques compresses ou autres. Non, parce qu’une ville aussi grande abritait sans aucun doute un nombre important de rôdeur et que s’aventurer en son sein reflétait de l’inconscience la plus total. D’après mes supérieurs chez les Marines, j’avais toujours étais un casse-cou, une tête brulée qui prenait des risques inconsidérés dans n’importe quelle situation. Mais j’avais du talent, beaucoup de talent et cela me permettais de me sortir de n’importe quelle situation.

Souriant sur ses pensées, repensant alors à la facilité du monde comme il était il n’y a pas si longtemps de ça, je pénétrais la ville de Portland avec une petite boule au creux de l’estomac. J’avais quelque peu peur de ce qu’il pouvait se passer. Peur oui mais pas vraiment des zombies directement. Non. Ils étaient lents, bêtes et les tuer était facile pour moi. J’avais simplement peur du nombre, du faux pas qui me ferais basculer de leur coté. Chose que je ne voulais absolument pas être. J’avais eu beaucoup de mal à voir ma sœur ainsi. Beaucoup de mal à lui offrir le repos éternel. Je ne pouvais passer de l’autre coté… Mes pas ralentirent donc instantanément alors que les maisons et immeubles se faisaient de plus en plus nombreux, signe que j’entrais définitivement dans la ville. Tout était mort. Des carcasses de voitures décoraient les routes de la ville alors que des cadavres dans et or des véhicules complétaient le tableau d’horreur qui se peignait sous mes yeux. Je grimaçais, dégoutais de voir les corps en décompositions de personnes qui avaient été comme moi récemment. Je restais tout de même sur mes gardes, faisant attention à ne pas faire de bruit pour ne pas attirer l’attention de rôdeur se trouvant dans le coin. La main posée sur la poignée de ma machette, je regardais de part et d’autres avec minutie, prêt à agir rapidement en cas de danger. Mais pour le moment rien. Avais-je de la chance ? Je ne me faisais pas d’illusion mais commençais doucement à espérer lorsque j’entendis, à quelques mètres de moi, le bruit rauque d’un rôdeur. Ce bruit stressant et dégoutant qui les caractérisait tous. Qui démontrait leur faim de chair fraiche. Sautant dans un coin, je me cachais derrière le coffre d’une voiture et regardais attentivement. Le rôdeur était suivi de près par un autre et encore un autre. Rapidement, une petite dizaine de marcheurs passèrent devant moi, sans me voir, tous se dirigeant sans aucune explication vers le centre de la ville. Intrigué, je décidais donc de les suivre pour voir ce qui se tramait. Depuis que le monde avait basculé, j’avais pu voir et comprendre une chose. si les rôdeurs se précipitaient tous à un même endroit, c’était qu’il y avait « de la viande fraiche ». Serait-il possible qu’un survivant se trouve dans les parages ?

Voulant en être certain, j’avais donc décidé de les suivre, faisant attention à ne pas me faire repérer, et passait doucement de voiture en voiture, de buisson en buisson. C’était long et fatiguant, pour ne pas dire terriblement chiant, mais je gardais le contrôle des choses. Je gardais mon calme et ma patience. Le vent étant en ma faveur, je continuais donc d’avancer pour voir ce qu’il se passait. Ma déception fut grande lorsque je ne vis rien. Absolument rien qu’un tas de mort vivant regroupé non loin d’une petite maison éclatée et ouverte. Les allées et venus des rôdeurs en ce lieu étant telles qu’il était impossible pour un survivant de s’y cacher tranquillement. Je soupirais donc en m’agenouillant derrière un buisson pour essayer de réfléchir un peu et trouver quelque chose susceptible de m’aider. Un coin tranquille où passer la nuit qui n’allait pas tardée à tomber. Soudain, alors que mon regard passait de maison en maison, je vis le reflet du soleil près d’une fenêtre, au premier étage de la dite maison où les zombis s’étaient regroupés. Curieux, je décidais rapidement de grimper sur un des arbres de rue se trouvant près de moi et de voir, avec plus de hauteur, ce qu’il y avait. Une fois en haut, je plissais les yeux et essayais de distinguer quelque chose mais de là où je me trouvais, je ne voyais rien. Il devait s’agir d’une chambre mais cette dernière avait l’air totalement vide. Du moins… à première vue. N’ayant rien d’autre à faire, je décidais donc, pour plus de sureté, de vérifier les lieux et de m’y établir même pour la nuit si cela pouvait se faire. Je regardais donc les rues et essayais d’établir un chemin sûr et rapide tout en évitant les rôdeurs bien trop présents dans le coin. L’itinéraire établi, je sautais de l’arbre, et partais en courant de l’autre coté de la rue. Arrivé près d’une petite boutique entièrement dévastée, je sortais ma machette et éclatais la tête d’un mort vivant avant d’arracher celle d’un second tout près et m’engouffra dans une ruelle parallèle à la maison. Utilisant la gouttière pour grimper au sommet du toit, pas très haut, de la boutique, je regardais la distance qui me séparais de la maison et sauta en prenant mon élan.

M’élevant dans les airs, j’atterris donc dans un fracas à travers la fenêtre d’une autre pièce de la maison. Me relevant directement, je restais sur place pour essayer d’entendre quelque chose mais rien. Il ne devait pas y avoir de rôdeur présent dans la maison mais après le bruit que je venais de faire, il était évident qu’ils allaient sans doute pénétrer les lieux et essayer de voir quel être vivant était là. D’après la vue extérieur, la chambre se trouvait juste à coté d’ici. Sortant dans le couloir de la maison, j’essayais tout doucement d’ouvrir la porte mais cette dernière restait solidement fermée. De toute évidence, elle avait été barricadée de l’intérieur. Réfléchissant quelques instants, je décidais alors de passer par l’extérieur. Cela n’allait pas être simple, la corniche étant tout de même assez étroite, mais c’était nécessaire. Me lançant donc, je voyais à quelques mètres de moi en contrebas les corps de rôdeurs qui s’agitaient en me voyant. Si je tombais, il était clair que je serais dans une merde phénoménale. N’y pensant pas trop, je me concentrais sur ma marche du bout des pieds et, après quelques longues secondes ou minutes de stress, arriva enfin dans la pièce. Je refermais aussitôt la fenêtre pour ne pas avoir de mauvaise surprise et me laissa tomber sur le sol de la chambre en fermant les yeux et en soufflant doucement. Plus de panique. Les rôdeurs allaient partir gentiment de la rue s’ils ne pouvaient m’atteindre et aller chercher de la chair fraiche ailleurs. J’étais enfin dans un endroit quelque peu sûr et pouvais donc me reposer tranquillement. Pour une fois, la nuit s’annonçait un peu plus… tranquille. Certes, j’aurais du mal à fermer les yeux c’était évident mais bon. Alors que je me relevais pour regarder un peu l’état de la chambre, apercevant un cadavre avec la tête éclatée sur le lit, j’entendis un léger bruit provenir d’une porte qui se trouvait non loin de moi. M’avançant lentement, je me préparais à ouvrir, la machette levée, faisant bien attention. La main sur la poignée, j’ouvris à la volée la porte en brandissant ma lame mais l’abaissa alors que je voyais un corps inerte dans la baignoire. M’avançant, je regardais doucement et vis alors un visage, les yeux clos. La personne respirait doucement. Elle était en vie. J’abaissais la main et rangeais l’arme. Je la connaissais… « Aileen !!!??? » M’écriais-je alors par surprise. La belle se réveilla et je pu donc m’apercevoir qu’il s’agissait bel et bien d’elle. Souriant alors, ne pouvant contenir le flux d’émotion qui m’envahissait, je la pris dans mes bras en la serrant fortement avant de l’embrasser. Mes lèvres emprisonnèrent les siennes quelques secondes avant de les relâcher et de la regarder dans les yeux. « Putain… j’ai du mal à croire que c’est toi… »


T'ai piqué ton code ^^ j'espère que ça ne te dérangera pas
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeDim 18 Nov - 11:44


Daemon S. Kennedy & Aileen L. Blackhood



Soulagement. C'est le premier mot qui me vint à l'esprit en ouvrant lentement les yeux. Sans aucun doute, j'étais morte. J'avais enfin droit au repos éternel, loin de ce nouveau monde, loin de ces monstres, loin de tout cela. Et surtout, j'allais pouvoir toute ma famille. Tous mes proches qui m'avaient quittée et auxquels je n'avais pas même pu dire au revoir. Oui, c'était un soulagement infini que d'imaginer que je n'aurais plus besoin de me battre pour survivre. Tout cela, c'était fini pour moi. Enfin. « Aileen !!!??? », s'exclama une voix lointaine, qui me disait quelque chose, sans que je ne puisse mettre de prénom sur cette voix. Je bougeai lentement... réalisant que j'étais toujours dans cette foutue baignoire. Merde. Chaque fibre, ou moindre petite partie de mon corps me faisaient souffrir. Je n'étais définitivement pas morte. Mes yeux s'habituèrent difficilement mais sûrement à ce nouvel atmosphère, bien loin de mon sommeil... Avant que je n'ai pu apercevoir le visage de la personne qui venait tout juste de se poster face à moi, des bras m'encerclèrent. Ok. Je devais remettre mes pensées en place. Qui était-ce ? Apparemment, il était encore vivant, bien vivant, et me connaissait. Hein ? Il savait qui j'étais. « Je... », commençai-je, bien vite interrompu par ses lèvres qui se posèrent sur les miennes. C'était bien trop agréable pour que je le repousse. Je n'étais, de toute façon, vraiment pas en état de le faire. Il se recula rapidement et je pus enfin apercevoir son visage. Je mis ce court baiser dans un coin de ma tête, estimant que c'était sur le coup de l'émotion, rien de bien dramatique en soit, donc. « Putain… j’ai du mal à croire que c’est toi… », dit-il, ce qui me fit totalement et définitivement reprendre tout mes esprits. Bon, mes forces étaient toujours aux abonnées absentes, mais je savais que cela ne saurait tarder. Et surtout, j'étais trop sous le choc pour agir correctement. « Daemon ?! », criai-je à moitié, trop abasourdie et étonnée pou prêter attention aux rôdeurs qui devaient traîner dans le coin. Il était en vie. Moi qui, pendant tout ce temps, avait pensé ne plus jamais croisé d'autres survivants, voilà que je croisais Daemon. Daemon qui avait été important dans ma vie. Il m'avait été d'un soutien sans faille pendant très longtemps et même sous nous n'avions plus été aussi proches sur la fin, cela ne m'empêchait pas de l'apprécier énormément et de lui devoir apparemment. A cette liste, je devais désormais ajouter qu'il m'avait sauvée la vie...

Ne pouvant pas m'en empêcher, je le repris dans mes bras, ayant désespérément besoin de me sentir en sécurité. Cela ne m'était pas arrivé depuis... plusieurs semaines. Semaines qui m'avaient parues durer des mois et des mois. C'est fou comme le temps passait lentement dans ce tout nouveau monde. « Putain, si je m'étais attendue à ça ! », lançai-je avant de rire légèrement. De soulagement. Et de joie. Parce que oui, j'étais heureuse de trouver quelqu'un. D'autant plus que ce n'était pas n'importe qui. Il appartenait à mon ancienne vie, ce qui avait de quoi me remplir de joie. Je finis par reculer la tête pour lui sourire et bien vérifier qu'il s'agissait de Daemon et qu'il n'allait pas s'enfuir sans que je puisse l'en empêcher. Je n'étais plus du tout sûre de pouvoir m'en sortir seule. C'était... trop. Je n'avais jamais été friande d'histoire d'horreur et voilà que j'étais plongée dans un monde qui ne tournait qu'autour de ça. Survie, cachettes, dégommage de zombies, sang, mort. Plus le temps passait, et plus cela me devenait insupportable. Je n'étais vraiment pas faite pour me déplacer seule alors que la mort était de partout autour de moi. Dans le fond, j'étais toujours la Aileen immature et effrayée que Daemon avait connu. Car, oui, quand nous nous étions connus, je n'étais qu'une gamine, loin d'avoir la tête sur les épaules et qui se droguait... Si j'avais, bien évidemment, évolué depuis, cela ne m'empêchait pas d'avoir beaucoup de mal à supporter cette nouvelle vie. Sans mes proches. Seule. Enfin, ça, c'était avant que je rencontre Daemon, toujours bien vivant, et apparemment pas sur le point de me bouffer. M'aidant du jeune homme, je me levai lentement, ignorant le vertige qui me saisit. J'avais atrocement faim, certes, mais il allait falloir que je tienne encore un peu. Au moins jusqu'au supermarché du coin. Je m'extirpai de mon lit de fortune et une fois que j'eus repris l'entier contrôle de mon corps, je me tournai vers lui.

Je le détaillai du regard, remarquant rapidement à quel point il avait changé depuis la dernière fois que nous nous étions vus, ce qui remontait... à une éternité... Il s'était durcit, indéniablement et surtout inévitablement. Avec l'invasion, il était évident qu'il avait dû changer. Il était loin d'être resté le Daemon que j'avais connu. Il avait toujours ses rides aux coins des yeux qu'il avait gardé avec le temps. Il riait, souriait beaucoup. Sans doute beaucoup moins, en revanche, depuis que les humains s'étaient transformés en ces bouffeurs de sang, avides de chair fraîche. Je continuai à l'observai, remarquant rapidement qu'il y avait un petit truc en plus par rapport à avant. Sans doute l'horreur de ce qu'il avait vu et vécu. Parmi les survivants qui, peut-être existaient toujours, il ne devait pas y en avoir un seul qui n'ait pas été marqué, d'une manière ou d'une autre par tout ce que nous devions vivre pour nous en sortir. Notre humanité s'était-elle déjà envolée ? Regarder Daemon suffisait à me faire reprendre confiance en tout cela. Parce qu'il était l'image même, pour moi, de la personne tout ce qu'il y a de plus humaine. Il ne pouvait pas perdre tout ce qu'il avait été. Oui, je reprenais brusquement espoir. Espoir en notre survie et aussi en notre survie. Sans doute pensais-je cela parce que, même s'il avait maigrit, il était toujours musclé. Il devait en faire sauter, des cervelles de zombies. Je lui souris légèrement. Putain, que ça faisait longtemps que je n'avais pas sourit. Et cela faisait un bien fou, bon sang ! « Je vois que, finalement, le coup du reflet de soleil n'était pas si inutile que ça. », annonçai-je en jetant un regard rapide vers l'autre pièce. Je ne voulais pas trop m'y attarder. Il y avait toujours ce foutu cadavre et cette foutue odeur, à laquelle, finalement, je m'étais habituée. Les rues empestaient la mort. Alors, un peu plus ou un peu moins...

Je me reconcentrai sur Daemon, avant de froncer les sourcils. Oui, j'étais heureuse de le revoir. Mais la légèreté qui m'avait envahie en voyant son visage si familier s'était déjà évaporée. Il m'avait retrouvée, mais il fallait maintenant réussir à sortir d'ici. Mon manque de forces combinée à un surplus de morts-vivants affamés posaient un gros souci. Comment allions-nous pouvoir nous en sortir. « Comment est-ce que tu as fait pour... rentrer ?», lui demandai-je avant de pénétrer dans la deuxième pièce, en tâchant d'ignorer mes tremblements. Il y avait toujours des rôdeurs derrière la porte, je pouvais les entendre gratter et grogner. Cette issue n'était même pas envisageable. Je croisai les bras sur ma poitrine, pour faire cesser mes tremblements. J'avais peur de le bloquer ou même de le ralentir dans un moment où il ne le fallait surtout pas. Je me tournai vers lui, décidée à sauver sa vie avant tout. « Ecoute, je ne suis vraiment pas en état de courir, de sauter, ou de faire quoi que ce soit d'autre. Alors, il vaudrait sans doute mieux que tu passes le premier. Je serais derrière toi. », expliquai-je d'une voix rapide. Je ne voulais pas causer la mort du tout premier survivant en pleine forme que je croisai depuis l'invasion. Et puis c'était de Daemon dont il était question, pas d'un parfait inconnu. Il venait de me sauver la vie, je me devais de lui rendre la pareille.

Nope, pas de soucis pour le code Wink


Dernière édition par Aileen L. Blackhood le Lun 19 Nov - 19:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeDim 18 Nov - 15:15


Daemon & Aileen

Si je m’étais attendu à ça, retrouver une personne vivante déjà et en plus, une personne que je connaissais très bien, depuis de nombreuses années et une personne avec qui j’avais pu être vraiment très proche. La retrouver dans cette baignoire, inanimée m’avait dans un premier temps fait très peur. Peur qu’elle soit morte et qu’elle ne se transforme en ces monstres mangeur de chair. Peur de la voir ainsi et de devoir une fois de plus tuer une personne qui m’était chère. Fort heureusement, ses yeux s’ouvrirent au son de ma voix, lorsque je m’étais exclamé assez fortement en la découvrant dans cette baignoire toute froide. La belle se mit à bouger très lentement, ayant du mal à reprendre « connaissance » et à se réveiller complètement. A faire face à ce qui l’entourait. Elle avait l’air perdue, et son visage marqué montrait à quel point elle avait du souffrir de tous ce qu’elle avait pu vivre. Sans attendre, je la prenais dans mes bras, la serrant fortement et chaleureusement, véritablement heureux de la retrouver et de voir qu’elle avait survécue. Mes lèvres rencontrèrent les siennes sans que j’en prenne réellement conscience et la miss se réveilla un peu plus alors que je continuais de lui parler. Ses yeux se posèrent sur mon visage, le détaillant tout doucement. Je lui laissais le temps de se remettre doucement. « Daemon ?! » s’écria-telle finalement ce qui me fit sourire, malgré le fait que les rôdeurs avaient pu nous entendre. Ses yeux brillaient de plus en plus en découvrant que je n’étais pas un mirage, que j’étais bel et bien là, en vie devant elle. « C’est bien moi Aileen » Lui répondis-je alors en passant une main sur sa joue. Me concernant, c’était la même chose. J’avais du mal à le croire et pourtant, la belle petite blonde était toujours en vie dans ce monde régit par l’enfer. De nombreuses questions se posèrent à moi mais je les gardais dans un coin de ma tête, profitant de l’instant présent et de la présence de la jeune femme en ce lieu rempli de zombis.

A son tour, elle me reprit dans ses bras et me serra fortement contre elle. Une étreinte que je lui rendis sans attendre, enroulant mes bras puissant dans son dos tout en la serrant tout contre moi. Cela faisait un bien fou de retrouver un peu de chaleur humaine et de douceur dans ce monde emprunt de violence et de peur continuellement. « Putain, si je m'étais attendue à ça ! » Je la suivis dans son rire tout en la relâchant tout doucement. « J’avoue, jamais je n’aurais cru pouvoir retrouver quelqu’un de mon ancienne vie. Ça me fait vraiment plaisir de te retrouver ma belle. Vraiment… » Lui avouais-je tout en la regardant. Mes yeux se posèrent sur son visage qui, malgré les marques de fatigue, rayonnait un peu plus désormais. Comme si elle se sentait mieux. Elle n’avait pas vraiment changée. Toujours aussi belle, toujours aussi fine, toujours un corps magnifique. Exactement comme dans mon souvenir. Enfin, le souvenir le mieux que j’avais d’elle. Car à notre rencontre, elle n’était pas du tout comme ça. Perdue, la belle passait son temps à se droguer. Et alors qu’elle était en pleine overdose, j’étais venue à son secours et l’avait aidé pendant un long moment pour qu’elle se remette sur ses pieds. J’en étais même venu à stopper mes cours pendant de longues semaines justes pour m’occuper d’elle. Lui montrer que quelqu’un était là pour elle et que je n’allais pas la lâcher jusqu’à ce qu’elle se débarrasse totalement de cette dépendance de merde. Chose qu’elle avait réussi à faire avec le temps pour devenir une jeune femme magnifique. Une jeune femme dont j’étais fier. Réellement. Encore aujourd’hui, de la savoir en vie et d’avoir survécue dans ce monde. Me tendant la main, Aileen se releva difficilement et je passais un bras autour de sa taille pour la maintenir debout, le temps qu’elle reprenne ses marques. Elle avait l’air véritablement mal en point. Affamée certainement, son corps manquait cruellement de vitalité pour continuer. Je la regardais alors qu’elle prenait le temps de me détailler à nouveau et retira le petit sac que je portais dans mon dos, farfouillant dedans pour lui sortir une barre protéiné que j’avais trouvé deux jours auparavant dans un petit commerce de fitness. C’est con mais ce genre d’endroit était rempli de nourriture protéiné pour les culturistes et la plupart des gens ne le savaient pas. J’en avais donc fait le stock dans mon petit sac. Sortant une puis deux barres, je les lui donnais en souriant. « Ce n’est pas grand chose je sais mais c’est toujours ça et tu en as cruellement besoin. » Lui dis-je tout en les lui tendant, lui démontrant par un signe de tête qu’il était hors de question qu’elle refuse. J’étais en forme et pas elle.

« Je vois que, finalement, le coup du reflet de soleil n'était pas si inutile que ça. » Je souriais doucement tout en hochant la tête. « Ouais. Au début je ne voulais pas y faire attention. Je me suis dis que cela ne s’agissait que d’un simple reflet au hasard. Puis en m’approchant et en voyant que la nuit était sur le point de tomber… » Dis-je en faisant un signe de tête vers l’extérieur où le ciel s’assombrissait doucement. « … je me suis dis que la chambre pouvait être un petit endroit sympathique pour passer la nuit tranquillement. Du moins, avec un peu plus de sécurité que dans la rue. Car c’est rempli de rôdeurs dehors. » L’avertis-je alors tout en lui expliquant ma venue concernant le reflet. Heureusement que je m’étais décidé à venir dans cette chambre. Je m’en serrais voulu de passer à coté et surtout à coté d’elle. le hasard faisait bien les choses pour une fois. La suivant alors dans la chambre où le cadavre gisait toujours sur le lit, je la regardais avant de rire doucement en entendant sa question « Comment est-ce que tu as fait pour... rentrer ?» « D’une manière peu commune je dois dire. Il y avait beaucoup trop de rôdeur en bas et ils avaient aussi pénétrés la maison. Je suis passé par le toit d’une boutique de la rue d’en face. J’ai pris de l’élan et j’ai sauté jusqu’à une pièce à coté. Je me suis éclaté quand même. Et ensuite j’ai marché sur la gouttière et la corniche pour rejoindre cette chambre puisque je ne pouvais entrer par la porte. si c’est toi qui la barricadé tu as fait du bon boulot. Ils ne pourront pas entrer par là. Et je ne pense pas qu’ils savent escalader une façade. » Je la regardais m’écouter et vis son corps être pris de léger tremblement. Croisant ses bras, elle essaya de les retenir alors que je m’avançais vers elle, posant mes mains de part et d’autres de ses bras, les frottant doucement, essayant de lui apporter un peu de chaleur et de réconfort. Elle n’était plus seule désormais.

« Ecoute, je ne suis vraiment pas en état de courir, de sauter, ou de faire quoi que ce soit d'autre. Alors, il vaudrait sans doute mieux que tu passes le premier. Je serais derrière toi. » Je la regardais, souriant avant de tourner la tête vers la porte d’entrée où on entendait maintenant clairement les rôdeurs amassaient derrière et reposa mon attention sur le visage de la jeune femme. « Ou alors on passe la nuit tranquillement ici. Tu as besoin de te reposer, moi aussi un peu et je peux très bien veiller sur toi et les alentours pendant que tu te repose. J’ai un peu d’eau et des barres protéinés. Ça fera l’affaire pour ce soir. On laisse les rôdeurs de coté, on passe notre soirée et notre nuit ensemble ici et demain on reprend la route. Qu’en dis-tu ? Comme tu l’as dit, tu n’es pas en état de faire de grands efforts et je n’ai pas du tout envie de te mettre face au difficulté dans cet état. Et si jamais la porte cède, on aura le temps de réagir, d’une part grâce au rembourrage que tu as posé devant qui ralentira considérablement les rôdeurs et d’autres part, par la fenêtre qui nous permettre de nous échapper. Lui proposais-je alors tout en la regardant. Elle était vraiment en mauvaise posture et avait véritablement besoin de repos. Depuis combien de temps n’avait-elle pas fermée correctement les yeux ? Je me le demandais. Mais il était clair que je n’allais pas risquer sa vie dans une tentative suicidaire de sortis en plein milieu de la nuit et dans son état.

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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeLun 19 Nov - 21:10


Daemon S. Kennedy & Aileen L. Blackhood


La surprise était complète. Là, au fond de cette baignoire, j'aurais pu mourir. Je me rendais compte à quel point j'avais eu de la chance que quelqu'un passe par là. Parce que c'était plus qu'improbable et surtout, inattendu. Jamais je n'aurais pu prévoir qu'un telle chose se produise. Surtout qu'il ne s'agissait pas d'un survivant lambda. Non, c'était de Daemon dont il était question. Et si, depuis plusieurs interminables jours déjà, je n'avais plus d'espoir de tomber sur un être humain bel et bien vivant, jamais je n'aurais pu anticiper une telle rencontre. Dans quelles conditions nous retrouvions-nous ! Définitivement, j'étais chanceuse sur ce coup-là. J'aurais pu ne pas y croire, me rallonger dans cette baignoire et me rouler en boule en attendant que la mort ne daigne venir me faucher, mais j'étais obligée de croire en cette situation. Parce qu'il était, là, devant moi, en chair et en os, et apparemment, en pleine forme. Je devais me rendre à l'évidence, il était en vie et allait sans aucun doute sauver la mienne. J'étais plus qu'heureuse de faire face à ce jeune homme qui avait, tout de même, énormément compté pour moi, surtout plus dans un monde où les morts revenaient à la vie pour bouffer les quelques rares survivants. Je ne pus m'empêcher d'exprimer ma joie, dû à ces retrouvailles, en hurlant à moitié son prénom. Cela risquait d'attirer de nouveaux zombies ? tant pis, je voulais cesser d'être prudente, au moins pour ces quelques instants. C'était comme un parenthèse dans ce nouveau monde, dans ce monde de barbares. Une petite pause ne pouvait, après tout, pas me faire de mal. C'était comme si je pouvais retrouver mon insouciance et mon innocente d'antan, perdue depuis le commencement de toutes ces horreurs... Il était impossible de redevenir celle que j'avais autrefois été, et j'en avais parfaitement conscience. Mais la présence de Daemon, ne pouvait-elle pas me permettre de retrouver un semblant d'humanité ? Si toutefois, il était possible de pouvoir la conserver... Toujours est-il que Daemon était bien là, me faisant face, apparemment aussi surpris que moi de cette rencontre inattendue. Qui pouvait se vanter, à présent, d'être en contact avec des personnes en pleine forme ? Très peu, je n'avais aucun doute là-dessus... « C’est bien moi Aileen », répondit la voix lointaine du jeune homme. J'avais l'impression de sortir d'un long cauchemar, sans aucun doute parce que c'était le cas. Je venais de passer deux mois seule, sans compter les morts-vivants, bien évidemment, et j'avais l'immense chance de croiser un autre survivant. Et pas n'importe lequel... Je ne répondis pas, me contentant de lui sourire. Sourire n'était pas quelque chose que l'on pouvait faire tous les jours à présent, loin de là même, et il fallait que j'en profite. Ce moment de répit était de courte durée, et je le savais. Je me devais donc de le savourer pleinement. Ce serait, sans aucun doute, la seule personne de ma vie d'avant que je recroiserai. Je n'avais plus aucun espoir pour les autres.

Laissant toutes ces réflexions, réelles mais bel et bien pessimistes, dans un coin de ma tête, je me concentrai sur Daemon. Je n'en revenais toujours pas. Il était vraiment là. Bien vivant. Sans plus attendre, je le serrai dans mes bras à mon tour. Parce qu'il était important. Parce que cela faisait une éternité que je n'avais pas eu la possibilité de serrer qui que ce soit dans mes bras. Des retrouvailles au milieu d'une Terre en ruines. Que demander de plus ? Un rire léger s'échappa de mes lèvres, tandis que j'exprimai une nouvelle fois ma joie. Non, définitivement je ne m'étais pas attendue à cela. J'avais, depuis longtemps, perdu tout espoir de croiser une personne vivante et voilà que je tombais sur Daemon. Enfin, la phrase dans le sens inverse serait sans doute plus juste. C'était, après tout, lui qui m'avait trouvée, alors que je me laissais à moitié mourir au fond de cette baignoire, enfermée dans une pièce dans laquelle je n'avais même pas pris la peine de chercher une sortie. Je n'étais pas en état de le faire. J'avais besoin de manger, mais aussi de dormir. Les rires de Daemon me ramenèrent brusquement à la réalité. Que cela faisait du bien de rire. Et de ne pas être seule. C'est fou, comme des choses qui nous paraissaient autrefois futiles et évidentes pouvaient être nécessaires pour notre survie mentale. Pendant tout ce temps, je n'avais pas vécut, mais uniquement survécut, voyageant sans but précis et sans aucune motivation. « J’avoue, jamais je n’aurais cru pouvoir retrouver quelqu’un de mon ancienne vie. Ça me fait vraiment plaisir de te retrouver ma belle. Vraiment… », annonça la voix enjouée du jeune homme. Il finit par se reculer et j'examinai son visage, remarquant sans peine sa fatigue. Mais il n'y avait pas que cela. Il y avait aussi ce petit quelque chose qui marquait son visage, dénonçant sans peine qu'il avait déjà trop vu d'horreurs. En deux mois, il devait en avoir parcourut du chemin... Je lui souris faiblement, perdant déjà peu à peu tout mon entrain. Oh, j'étais toujours aussi heureuse de le retrouver après tout ce temps, mais cela n'empêchait pas ces foutus rôdeurs d'être toujours là, à attendre que l'on se jette dans leurs bras. Ce monde n'était pas prêt de changer et malheureusement, rien ne pouvait changer cette nouvelle réalité... « Je suis contente aussi. On manque de présence humaine ces derniers temps. », répondis-je, une légère pointe d'ironie dans ma voix. Je n'allais pas me mettre à pleurer, ce n'était pas moi, je préférais donc jouer sur la touche de l'humour. Après tout, rien ne pourrait changer la situation actuelle, j'en avais l'intime conviction. Alors quit à continuer sur cette voie-là, autant le faire le mieux possible... M'aidant de Daemon, je me redressai dans la baignoire. Bon, ok, ce n'était pas aussi difficile que ce à quoi je m'étais attendue. Sans doute mon corps s'était-il habitué à la malnutrition. Il allait, en tous les cas, bien falloir qu'il finisse par le faire. Il ne suffisait plus vraiment d'aller au supermarché du coin avec quelques billets pour acheter de quoi manger et / ou boire. Je me rendais à présent que, sans la présence et le soutien de Daemon, je n'aurais sans doute jamais réussit à me relever. Peut-être que si, en fait. J'aurais puisé dans mes dernières ressources pour m'en sortir vivante. Je ne savais pas du tout où je trouvais ma motivation mais il était évident que j'étais motivée. Je voulais survivre. Les humains ne pouvaient pas juste disparaître de la surface de la Terre. Nous devons tenir, et nous sortir de tout cela. Que c'était beau, l'espoir... Une gifle mentale me permit de me remettre les idées en place. Pourquoi continuer à espérer, alors que cela ne faisait que nous faire souffrir un peu plus ?

Je finis par réussir à m'extirper de la baignoire, non sans mal ou sans aide, et je me retrouvai enfin debout, face à Daemon, toujours aussi grand par rapport à moi, bien que très changé. Il fouilla dans son sac pendant quelques instants, avant de tourner dans ma direction en souriant. Je baissai la tête, pour voir ce qu'il me tendait. Des barres protéinées. Définitivement et indéniablement, il me sauvait la vie. « Ce n’est pas grand chose je sais mais c’est toujours ça et tu en as cruellement besoin. », expliqua-t-il, le tout accompagné d'un signe de tête qui m'indiquait clairement que je n'étais pas en état de proteste et que je n'avais, de toute façon, pas intérêt de le faire. Je lui rendis son sourire, attrapant le modeste, mais très largement suffisant, 'repas' qu'il me proposait. « Merci. Et c'est déjà beaucoup. », lui répondis-je avant de m'emparer d'une des barres. Je n'aurais véritablement pas pu refuser un tel cadeau. C'était un miracle que j'ai survécu jusque là, ce n'était pas pour mourir de faim. Je mordis dans la barre, en me promettant que je lui renverrai l'ascenseur. C'était le moins que je puisse faire. Après avoir avalé ma première bouchée, je relançai la conversation, très intéressée par les raisons de sa venue jusqu'ici. Parce que, non seulement il aurait pu ne pas prêter attention à ce reflet qui aurait pu provenir de n'importe quoi, mai en plus, quelles étaient les chances pour qu'il entre dans une grande ville comme celle-là ? Chanceuse, je l'étais. Et j'en étais consciente. « Ouais. Au début je ne voulais pas y faire attention. Je me suis dis que cela ne s’agissait que d’un simple reflet au hasard. Puis en m’approchant et en voyant que la nuit était sur le point de tomber je me suis dis que la chambre pouvait être un petit endroit sympathique pour passer la nuit tranquillement. Du moins, avec un peu plus de sécurité que dans la rue. Car c’est rempli de rôdeurs dehors. », argumenta-t-il pendant que je suivais son regard vers l'extérieur. Il ferait bientôt nuit... Je me détournai de cette vision pour me concentrer sur ses explications. J'avais l'impression de revivre, et pas uniquement parce que j'avais de quoi contenter mon estomac pendant quelques heures, mais surtout parce qu'il y avait quelqu'un en face de moi. J'avais presque du mal à y croire. Comment était-ce possible ? Etais-je juste en train de rêver ? Définitivement, non. Je n'avais plus rêvé depuis un sacré bout de temps, et ce n'était plus prêt d'arriver. « Et bien, le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai eu de la chance que tu passes dans le coin et que tu t'arrêtes sur ce reflet. », terminai-je avant de rire légèrement. Un rire bref qui se stoppa à l'instant même où notre situation me sauta aux yeux. Nous étions bloqués dans cet endroit, dans cette maison.

Je retournai dans l'autre pièce. Il fallait absolument que je trouve une solution pour nous tirer de là. Mais d'abord, il fallait que je me renseigne. Je me tournai dans sa direction, en sachant parfaitement qu'il m'avait suivie jusqu'ici. Je le questionnai sur son entrée ici. Peut-être que l'endroit où il était entré pourrait également faire office de sortir pour nous. Peut-être... « D’une manière peu commune je dois dire. Il y avait beaucoup trop de rôdeur en bas et ils avaient aussi pénétrés la maison. Je suis passé par le toit d’une boutique de la rue d’en face. J’ai pris de l’élan et j’ai sauté jusqu’à une pièce à coté. Je me suis éclaté quand même. Et ensuite j’ai marché sur la gouttière et la corniche pour rejoindre cette chambre puisque je ne pouvais entrer par la porte. si c’est toi qui la barricadé tu as fait du bon boulot. Ils ne pourront pas entrer par là. Et je ne pense pas qu’ils savent escalader une façade. », expliqua-t-il, ce qui me fit sourire. Définitivement, j'avais eu de la chance qu'il prenne le temps, et le risque, de grimper jusqu'ici uniquement pour un stupide reflet. Un frisson me parcourut. Un frisson de peur, de soulagement, de fatigue, et d'encore tellement de choses que cela en devenait indescriptible. Je souris à mon ami qui se rapprocha de moi et qui caressa doucement mes bras. Je pouvais souffler pour l'instant, je le savais. Mais comment se détendre alors que des zombies se trouvaient toujours derrière la porte, attendant la moindre faille ? Je souris à Daemon. J'étais heureuse qu'il soit là. Et définitivement, cela m'apportait suffisamment de réconfort et de motivation pour continuer à me battre pour ma survie. Parce que je n'étais plus seule... « Ou alors on passe la nuit tranquillement ici. Tu as besoin de te reposer, moi aussi un peu et je peux très bien veiller sur toi et les alentours pendant que tu te repose. J’ai un peu d’eau et des barres protéinés. Ça fera l’affaire pour ce soir. On laisse les rôdeurs de coté, on passe notre soirée et notre nuit ensemble ici et demain on reprend la route. Qu’en dis-tu ? Comme tu l’as dit, tu n’es pas en état de faire de grands efforts et je n’ai pas du tout envie de te mettre face au difficulté dans cet état. Et si jamais la porte cède, on aura le temps de réagir, d’une part grâce au rembourrage que tu as posé devant qui ralentira considérablement les rôdeurs et d’autres part, par la fenêtre qui nous permettre de nous échapper. », dit Daemon en regardant la porte. Je suivis son regard. Je devais me rendre à l'évidence : il avait raison. Ce coin ferait amplement l'affaire pour la nuit. Je le regardai de nouveau, souriant légèrement. « Ok, tu as gagné, on passe la nuit ici. », conclus-je avant de reculer de quelques pas dans la pièce. Je jetai un coup d'oeil très bref au cadavre étendu sur le lit. « En revanche, je ne dirais pas non à un lit, alors si tu es d'accord, on peut balancer le corps par la fenêtre. », proposai-je avant de me diriger vers le cadavre en question. En retirant la couette tâchée, nous pourrions avoir un vrai lit. Et Dieu seul savait à quel point j'avais besoin de ce lit pour pouvoir me reposer convenablement... Daemon avait totalement raison : j'avais besoin de sommeil, et lui aussi. En attendant sa réponse, je terminai la barre protéinée, qui avait au moins eu le mérite de me redonner suffisamment de forces pour m'activer un minimum. C'était déjà ça...
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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeMar 20 Nov - 14:22


Daemon & Aileen

La surprise était totale et très surprenante. Je n’aurais jamais cru pouvoir retrouver une personne que je connaissais et surtout une personne que j’adorais. Une très bonne surprise en soit qui me redonnait rapidement le sourire aux lèvres, chose que je n’avais pas fait depuis ma confrontation avec ma sœur lors de mon retour. A cette pensée, mon visage se durcit quelque peu instantanément avant que je ne retrouve le contrôle de moi-même et jette ces sombres pensées au fond de mon crâne. Aileen était belle et bien vivante. Présente sous mes yeux. Certes elle était amoindrie par la fatigue et certainement la mal nutrition mais elle était encore là et cela m’apaisait quelque peu. J’étais heureux de retrouver quelqu’un de vivant. « Je suis contente aussi. On manque de présence humaine ces derniers temps. » Tu m’étonnes, pensais-je fortement tout en riant doucement. Elle n’avait pas du tout tord bien au contraire. « De bonnes présences humaines surtout. Car en ce moment, le peu de personnes vivantes que j’ai pu rencontrer n’était que des déchets de la société qui profitaient de ce chaos pour faire tous et n’importe quoi… » Lui répondis-je donc, n’allant pas plus loin dans les détails, la belle se doutant forcément de ce que je voulais dire. Après la mort de ma sœur que j’avais moi-même du envoyer dans l’autre monde, mon chemin avait croisé la route d’une petite bande de mec. Si au départ je pensais pouvoir les suivre et survivre grâce à ce groupe, je m’étais vite trompé en voyant les quatre hommes piller et violer les femmes qu’on rencontrait. Les laissant pour morte en les abandonnant dans un coin sans rien me dire. Chose que j’avais découvert par moi-même lorsque je voyais les femmes qu’on secourait disparaître sans laisser de trace. Cette découverte m’avait fait froid dans le dos. Jamais je n’avais pensé qu’on pouvait agir de telle manière et la colère et le dégout s’emparèrent rapidement de moi. Je n’avais pas pu réfléchir plus longtemps. N’écoutant que mon envie, j’avais tué ses hommes en les torturant quelque peu. Un acte de folie peut-être mais qui ne pouvait soulager la souffrance des femmes qu’ils avaient abusées.

Reposant mon regard sur le visage d’ange d’Aileen, je sortais de mon esprit les souvenirs désagréable qui me hantaient et l’aidais alors à sortir de la baignoire. Ne tenant plus trop debout, je restais près de la belle pour être sûr qu’elle ne s’affale pas sur le sol, sortant rapidement une barre protéiné que je lui offrais pour recouvrer un peu de force et d’énergie. « Merci. Et c'est déjà beaucoup. » Je souriais à sa réponse, cette dernière ayant tout de même bien raison. Dans ce monde, le peu de nourriture représentait beaucoup de chose et la barre de protéine ressemblait donc à un vrai repas pour elle. « Tu m’étonnes… depuis combien de temps n’as-tu pas mangé ? » Lui demandais-je alors, curieux de savoir combien de temps elle survivait de cette manière. J’avais eu personnellement la chance de trouver sur mes routes quelques petits restes qui m’avaient permis de survivre assez aisément dirais-je. Quelques boites de conserves ci et là, des céréales et autres encore. Pas en grande quantité, mais suffisamment à chaque fois pour me permettre de ne pas mourir de faim et de ne pas trop perdre de mes forces. Alors qu’elle mangeait rapidement sa barre de protéine, elle me demanda pourquoi j’étais venue dans cette pièce. Moi-même je ne le savais pas vraiment. A la base je ne voulais pas venir, me disant que le reflet n’était pas intentionnel, puis au final, voyant la nuit approcher, je m’étais tout de même décidé à venir voir et avais alors trouvé avec stupéfaction la belle recroquevillée dans une baignoire. « Et bien, le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai eu de la chance que tu passes dans le coin et que tu t'arrêtes sur ce reflet. » Je me mis à rire doucement avec elle avant d’acquiescer. « Je dois dire que oui, une grande chance. Mais je suis aussi chanceux de t’avoir trouvé. La solitude est pesante. Vraiment. » L’informais-je alors.

La suivant, nous retournâmes dans la pièce d’à coté, la chambre par laquelle j’étais entré et lui expliqua alors comment j’avais fait pour pénétrer ce lieu qu’elle avait assez bien barricadé. Mon explication pouvait paraître folle et insensé. Seul un fou aurait tenté ce genre de chose. Sauter d’un toit par-dessus une rue couverte de zombis, pour atterrir maladroitement dans la pièce d’une maison abandonnée… Plusieurs choses auraient pu arriver. Tomber dans la ruelle et ainsi me faire bouffer, rater la fenêtre, atterrir contre le mur et donc tomber dans la ruelle ou encore mal me réceptionner dans la pièce, me blesser gravement et me faire avoir de nouveau par la horde qui avait envahit la maison. Heureusement tout c’était assez bien passé. Mais je pouvais comprendre que mon amie allait me prendre pour un dégénéré. Je la regardais alors, lui expliquant par la suite qu’il serait dangereux pour nous de sortir maintenant. en effet la nuit allé tomber et vu l’état dans lequel elle était, je ne voulais prendre le risque de l’exposer à la menace d’une nuit en plein air. « Ok, tu as gagné, on passe la nuit ici. » Me lança-t-elle, ce qui me fit sourire. Elle restait tout de même lucide et consciente du danger, ce qui était un bon point dans notre situation. N’importe qui aurait pu vouloir partir rapidement, ce qui était tout à fait compréhensible quand on savait que dans les pièces du dessous des zombies se baladaient aisément. « En revanche, je ne dirais pas non à un lit, alors si tu es d'accord, on peut balancer le corps par la fenêtre. » Je souriais en coin et m’approchais alors du lit, la belle continuant de manger la barre que je lui avais donnée. « J’allais justement te proposer la même chose. Mais je m’occupe de ça. Quand à toi, regarde dans les armoires s’il n’y à pas d’autres draps ou couette par ce que dormir là-dessus c’est… fin voila quoi. » Je la laissé donc faire ce que je lui avais demandé et enroula le cadavre dans les draps et couettes du lit sur lequel il gisait. Une fois fait, je le pris dans mes bras, le hissa sur mon épaule et le balança par la fenêtre, se dernier s’écrasant sur une voiture en contre bas. Retournant vers le lit, je retournais le matelas rapidement et regardais la couche.

« Ca m’a l’air bon. Tu as trouvé quelque chose ? » Lui demandais-je en me tournant vers elle qui farfouillait dans la pièce. Il était clair qu’une bonne nuit de sommeil pour nous deux, dans un vrai lit allait nous faire le plus rand bien. Qu’importe que ce dernier soit taché au final, le matelas allait nous permettre de nous ressourcer et de reposer nos corps avec grande facilité. C’était un plus et nous nous devions de ne pas laisser passer cette occasion. Attrapant des couvertures et des couettes trouvées, je jetais le tout sur le lit pour en faire un petit cocon en plein milieu de ce massacre et m’installa dessus pour voir ce que ça donnait. « Très confortable. Tu vas pouvoir passer une très bonne nuit ma belle. » Lui dis-je en souriant et en me relevant, lui laissant donc la couche pour la nuit. Pour ma part j’allais simplement surveiller et m’installer sur le fauteuil du bureau qui sera aussi assez confortable pour du repos. Je n’allais tout de même pas gâcher sa nuit et elle méritait beaucoup plus que moi de se reposer totalement et tranquillement. De ne se soucier de rien d’autre que de son propre confort.


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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeSam 24 Nov - 18:48


Daemon S. Kennedy & Aileen L. Blackhood

Retrouver quelqu’un de bel et bien vivant avait quelque chose d’exaltant, mais aussi de profondément soulagement. Peu à peu, je me laissais submerger par ces morts, par ce chaos qui régnait et j’en oubliais tout le reste, perdant toute trace d’espoir. Pourtant, il était là. Face à moi. Vivant. Et souriant. J’étais intimement soulagée, ne réalisant pas encore totalement ce que j’avais sous les yeux. Daemon. Il était encore en vie. Il avait résisté, lui aussi. Et il venait de me sauver la vie. Je n’hésitai pas à exprimer ma joie, bien qu’encore sous le choc et trop faible pour sauter de partout. Une réaction que j’aurais tout à fait pu avoir à un autre moment, dans un autre contexte, et il y a encore quelques mois aussi… Sans que j’en prenne réellement conscience, une forme d’espoir, mêlée à du soulagement, commença à grandir en moi. Je ne serais plus seule, désormais. Laissant pour l’instant de côté tout ce mélange d’ahurissement et de plaisir de côté, je me concentrai sur le jeune homme qui me faisait face. Chose qui était considérablement difficile, tant j’avais perdu cette habitude. Et puis… la faim qui me tiraillait le ventre ne m’aidait pas vraiment à agir de manière correcte et … normale. « De bonnes présences humaines surtout. Car en ce moment, le peu de personnes vivantes que j’ai pu rencontrer n’étaient que des déchets de la société qui profitaient de ce chaos pour faire tout et n’importe quoi… », répondit le jeune homme, ce qui me fit froncer les sourcils. Bien que mal en point, mon cerveau tournait toujours à cent à l’heure. Il en avait largement prit l’habitude depuis l’invasion. Je ne pouvais plus faire que cela : réfléchir. C’était l’unique moyen que j’avais pour rester en vie. « Tu en as croisé beaucoup ? … D’autres survivants, je veux dire. », réussis-je difficilement à dire. J’avais la tête qui tournait atrocement. Il allait absolument me falloir trouver quelque chose à manger, l’évanouissement semblait proche. Je repensais à la phrase que venait de dire Daemon. Quel genre de ‘déchets de la société’ avait-il croisé auparavant ? J’avais un très mauvais pressentiment vis-à-vis du sens caché de ses paroles. Il était le premier vivant – bien vivant et pas sur le point de devenir l’une de ces choses – que je rencontrais depuis le début de tout ça. Et jamais je n’aurais osé espérer tomber sur quelqu’un résistant tant bien que mal à toutes ces atrocités.

Estimant qu’il était grand temps que je sorte de cette baignoire, je me relevai lentement, ne voulant pas provoquer de trop gros vertiges. Daemon comprit mes intentions et m’aida, tenant avec précaution mes bras et mes épaules. Je lui souris, le remerciant silencieusement de l’aide qu’il pouvait m’apporter. Rien que mon moral venait de remonter en flèche. Oh, je n’étais pas non plus sur le point de me mettre à hurler de joie, mais cette bouffée d’espoir que je sentais renaître en moi me prouvait que j’étais heureuse. Et rien que pour ça, je lui devais énormément. Alors que je me remettais difficilement de mes émotions, Daemon tira une barre vitaminée de mon sac qu’il me tendit et m’obligea à prendre. Je n’avais pas franchement besoin de me faire prier. J’en avais grandement besoin et les refuser s’apparenterait à du pur suicide. « Tu m’étonnes… depuis combien de temps n’as-tu pas mangé ? », me questionna-t-il alors que j’entamais la barre qui me fit brusquement revivre. Depuis combien de temps ? Je réfléchis un instant, essayant de mettre des dates et des heures sur tout ce qui avait pu se passer depuis le début de l’invasion. Chose loin d’être aisée. Je le regardais. « Je dirais depuis deux jours. J’avais trouvé quelques petits trucs, mais je suis restée longtemps sur la route sans vraiment m’arrêter… », expliquai-je du mieux que je le pouvais. Oui, j’avais franchement du mal à me rappeler de tous les détails. Tout ce que je savais, c’est que ce chaos avait déjà commencé depuis trop longtemps et que depuis le début, je n’avais pas mangé grand-chose. Suffisamment pour survivre, en tout cas. De nouveau, le rire s’empara de moi. Sans doute ne pouvais-je vraiment pas cacher à quel point j’étais heureuse de le trouver. Une fois de plus, je le remerciai, indirectement cette fois-ci, avouant que j’avais énormément de chance qu’il ait prêté une plus grande attention à un reflet de lumière. D’autres ne l’auraient sûrement pas fait. Mais il s’agissait ici de Daemon et je le savais prêt à tout pour venir en aide à de parfaits inconnus. Notre toute première rencontre en était une preuve irréfutable… Qui d’autre serait venu en aide à une pauvre droguée à peine capable de tenir debout par ses propres moyens ? Je n’en avais pas la moindre idée. Daemon était une rare exception. Il était bien loin du connard idiot et séducteur que l’on pouvait s’attendre à rencontrer en le voyant. Oh, non, il ne fallait surtout pas se fier aux apparences. « Je dois dire que oui, une grande chance. Mais je suis aussi chanceux de t’avoir trouvée. La solitude est pesante. Vraiment. », répondit-il, parfaitement sincère. Je lui souriais légèrement, ne pouvant que partager ses pensées à ce sujet. Je n’avais jamais été quelqu’un de très solitaire alors me retrouver totalement seule d’un coup, pour survivre à des zombies affamés qui avaient pour unique but de me dévorer, c’était loin d’être quelque chose de facile à faire. « Je confirme, c’est très pesant… », répétai-je à mon tour en le regardant. Heureusement, il m’avait trouvée. J’avais l’impression que l’on m’avait retirée un poids des épaules. J’étais infiniment soulagée.

Une fois que j’eus totalement repris mes esprits, je retournai dans la chambre voisine de la salle de bain. Là, je l’interrogeai sur le moyen qu’il avait utilisé pour pénétrer dans la pièce. En effet, à part la fenêtre et la porte barricadée, je ne voyais pas vraiment d’autres issues. Ses explications me firent sourire. Il avait tout de même pris énormément de risques pour venir jusqu’ici. Et tout ça pour un reflet… Je me rendais compte que je lui devais vraiment énormément. Alors que je lui proposai de sortir d’ici au plus vite, il affirma qu’il ferait bientôt nuit et proposa plutôt que nous passions la nuit ici. En voyant ce lit plus que tentant et la commode résistant toujours derrière la porte en parfait état, je me dis qu’il avait sans doute raison. Et aussi, je savais que je pouvais parfaitement lui faire confiance. Après tout, ne venait-il pas tout juste de me sauver la vie ? En revanche, je ne voulais pas dormir sur ce lit alors que le cadavre s’y trouvait toujours, ce que je ne tardais pas à lui avouer. Je préférais encore retourner dans ma baignoire, tiens ! « J’allais justement te proposer la même chose. Mais je m’occupe de ça. Quant à toi, regarde dans les armoires s’il n’y a pas d’autres draps ou couette parce que dormir là-dessus c’est… fin voilà quoi » Je souris également devant la fin de sa phrase. Je n’aurais pas su mieux dire ! « ça marche ! », m’exclamai-je avant de tourner les talons pour ouvrir l’unique placard de la petite chambre.

J’évitai de trop regarder derrière moi, ne voulant pas franchement voir ce cadavre de plus près. Rien que d’y penser… Un frisson parcourut mes bras, alors que je l’ignorai, m’affairant dans le placard, tout en tâchant d’ignorer le bruit que fit le corps en s’écrasant quelques mètres plus bas, sur le sol. Je réussis à dénicher un drap et deux couettes, que j’extirpai du meuble. « Ca m’a l’air bon. Tu as trouvé quelque chose ? », me demanda Daemon, juste derrière moi. Je me retournai, drap et couettes en mains, juste pour le voir retourner le matelas, histoire de faire disparaître toute trace du suicide de ce pauvre homme. « J’ai de quoi nous concocter un bon lit pour la nuit. », annonçai-je en souriant légèrement. Non seulement je retrouvais un vieil ami, mais en plus j’allais dormir dans un vrai lit avec une vraie couette ! Comme quoi, tout n’était peut-être pas encore perdu dans ce monde… Laissant mes pensées mélancoliques dans un coin de ma tête, j’enfilai le drap sur le matelas juste avant que le jeune homme n’y pose les couettes. « Voilà, ce sera parfait comme ça. », repris-je une fois que la couche fut correctement installée. Je terminai la barre vitaminée et posai le papier dans un coin de la pièce, ne m’en souciant plus réellement. Je me retournai pour voir Daemon tester le lit, ce qui me fit sourire. Il devait être dans le même état que moi. Qui pouvait, ces temps-ci se vanter de pouvoir dormir dans un vrai lit ? Peu de personnes, j’en étais sûre. « Très confortable. Tu vas pouvoir passer une très bonne nuit ma belle. », annonça-t-il, ce qui me fit instantanément froncer les sourcils. « Je vais passer une très bonne nuit ? », dis-je en insistant bien sur le « je ». Je me rapprochai du lit, m’installant immédiatement sous l’une des couettes. Bon sang, cela faisait un bien fou. « Il y a largement assez de places pour deux et je suis quasi certaine que la porte tiendra pour la nuit. », repris-je sur un ton à moitié accusateur et à moitié autoritaire. Je ne lui laissais pas vraiment le choix en fait, et il devait bien s’en douter. Je ne pus m’empêcher de sourire légèrement en ne doutant pas une seule seconde qu’il finirait bien par craquer. Et puis quoi encore ? Je n’allais pas le laisser dormir par terre ou sur ce fauteuil qui paraissait très inconfortable, pendant que je serais dans ce lit. Il y avait largement assez de place, alors autant profiter du lit. Nous n’allions très certainement pas avoir une autre possibilité comme celle-ci de si tôt.
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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeDim 25 Nov - 14:02


Daemon & Aileen

« Tu en as croisé beaucoup ? … D’autres survivants, je veux dire. » Me questionna Aileen lorsque je lui parlais des quelques survivants que j’avais pu rencontrer lors de ma vadrouille sur les routes du pays. La regardant dans les yeux, je me mis alors à réfléchir à la réponse que je pouvais lui donner. Devais-je lui dire toute la vérité ou non ? Devais-je mettre de coté certains détails ou au contraire tout dire sans la moindre hésitation ? Je ne savais pas trop. Je me devais de lui dire le tout, qu’elle sache ce qu’il s’était passé, qu’elle voit l’homme que j’étais devenu dans ce monde infâme et qu’elle prenne conscience que les survivants n’étaient pas tous bon. Grimaçant légèrement, je passais une main sur l’arrière de ma tête, la grattant quelque peu avant de me lancer dans les explications, espérant tout du moins qu’elle ne me prendrait pas pour un monstre. « J’en ai croisé quelques uns oui… après l’infection, je me suis retrouvé rapidement dans un petit groupe d’homme pendant quelques jours. Je… je ne sais pas comment te dire ça… » Lui avouais-je alors en la regardant toujours dans les yeux. Elle devait se douter que quelque chose de grave s’était passé et la connaissant, elle voudrait savoir quoi. Je me devais de tout lui dire. « On passait de ville en ville, pillant plus qu’autre chose pour notre survie. Cela ne me dérangeait pas, au contraire j’avais de quoi bouffer et boire. En plus de ça, on aidait certaines personnes à s’en sortir. Du moins je le croyais. J’ai découvert que cette bande n’était qu’un ramassis d’ordure de la pire espèce. Chaque femme qu’on trouvait disparaissait mystérieusement le lendemain… Ils les violaient et les tuaient, pour ne pas avoir de bouches en plus à nourrir. Chose que je ne savais absolument pas… » Lui dis-je alors sérieusement, sur un ton grave. Cela m’avait marqué et la violence avec laquelle j’avais réglé les comptes de ces incapables me marquait encore. « Quand j’ai découvert ça… je les ai tués. Tout simplement. Je les ai fais souffrir et les ai tués pour ce genre de crime… »

Je détournais le regard, me disant que j’aurais peut-être pu faire autre chose, que j’étais tout comme eux, un monstre. Et je ne voulais pas qu’Aileen me voit de la sorte. Cependant, j’en étais un. J’en étais conscient. Et cela me rongeait. Je savais qu’il existait des hommes de la pire espèce, ayant eu parfois dans le passé des missions avec mon commando qui me le prouvaient. Mais là, en cette période de désastre mondial, je ne pouvais concevoir que des hommes agissent ainsi contre la survie de notre espèce. De notre monde et de notre peuple. Combien de vies avaient-ils enlevés ? Si seulement j’avais pu agir plus tôt… Je me pensais monstre de les avoir fait souffrir avant de leur donner la mort mais aussi monstre d’avoir découvert ceci bien trop tard. Essayant de laisser ça dans un coin de ma tête, je donnais alors à mon amie une barre de protéine pour se nourrir un peu, la belle en ayant grandement besoin. « Je dirais depuis deux jours. J’avais trouvé quelques petits trucs, mais je suis restée longtemps sur la route sans vraiment m’arrêter… » Je souriais légèrement en la regardant. A un moment, j’avais été comme elle, marchant pendant des jours sans rien avoir à me mettre sous la dent. Chose dure et terrible. Passé du jour au lendemain d’un surplus de nourriture à pratiquement rien… le corps avait du mal à s’y adapter. « Je connais bien ça malheureusement. Heureusement que je suis arrivé avec quelques petits trucs dans le sac » Lui dis-je tout sourire. « On aurait été mal d’être à deux sans nourriture. » La belle se mit à rire, ce qui me changea grandement les idées. J’étais heureux de la voir, toujours en vie, toujours aussi belle malgré le temps qui cour. Cela faisait du bien. Réellement. « Je confirme, c’est très pesant… » Ajouta-t-elle en me regardant sincèrement. Je pouvais au son de sa voix entendre qu’elle en avait gros sur le cœur. Que la solitude l’avait marquée et pesée. Je la regardais donc et m’avança vers elle pour lui offrir un nouveau petit câlin. « Je suis là maintenant, on n’est plus seul ma belle. » Lui murmurais-je avant de déposer un baiser sur son front.

Retournant dans la chambre, nous nous occupâmes donc de la ranger en quelque sorte. De nous occuper du lit, là où nous allions passer la nuit. Je lui demandais donc de chercher de quoi nous faire un lit douillé pendant que moi je m’occupais du cadavre qui trônait sur le lit. En état de décomposition, il devait être mort depuis bien longtemps. Depuis le début de l’invasion peut-être même. L’attrapant et l’enroulant dans les draps et couettes qu’il y avait sur le lit, je le jetais par la fenêtre que je laissais encore un peu ouverte histoire d’aérer la pièce, et retournais voir Aileen qui avait sortit un drap et deux couettes, m’annonçant fièrement « J’ai de quoi nous concocter un bon lit pour la nuit. » Je souriais et l’aidais à faire le lit avant de l’entendre de nouveau « Voilà, ce sera parfait comme ça. » J’acquiesçais d’un signe de tête tout en essayant le lit avant de me relever en lui laissant la place, lui annonçant qu’elle allait pouvoir passer une bonne nuit. Il était clair que j’allais la laisser profiter de ce lit douillé. Elle en avait bien plus besoin que moi. le fauteuil de bureau étant suffisant pour ma part. « Je vais passer une très bonne nuit ? » Me lança-t-elle en insistant grandement sur le « je » me démontrant par là qu’elle ne voyait pas comme moi. S’installant sous les couettes elle reprit rapidement sur un ton assez direct qui se voulait autoritaire, m’ordonnant presque de la rejoindre dans le lit. « Il y a largement assez de places pour deux et je suis quasi certaine que la porte tiendra pour la nuit. » Je regardais alors la dite porte, me rapprochant d’elle pour voir si elle était réellement bien solidement fermée, et revins près du lit. « Dans d’autres circonstances, je pourrais croire que tu as une idée en tête pour me demander de venir dans le même lit que toi. » Lui dis-je avec un petit sourire en coin, taquin, avant de me décider de la rejoindre sous les couettes. J’avais une première fois refusé mais il était clair que je n’allais pas dire non maintenant. Depuis combien de temps n’avais-je pas dormi sur un bon lit ? Ne le sachant pas, je me relevais pour aller fermé la fenêtre de la chambre, ne voulant pas d’une mauvaise surprise et voulant aussi éviter le froid qu’il y allait avoir dans la nuit, et retournais près de mon amie sous les couettes.

« Putain que ça fait du bien au dos… » Lançais-je alors en souriant, les yeux mis clos. Tournant le visage vers Aileen, je la regardais dans les yeux, dans ses yeux clairs et envoutants et continuais sur le ton de la provocation et de l’humour. « Si j’avais su que j’allais passer la nuit avec une fille aussi belle, j’aurais fait un effort de présentation. » Dis-je en souriant avant de me remettre dans une position plus confortable. La nuit s’était bien installée dans les rues de la ville et bizarrement, les bruits qu’il y avait derrière la porte d’entrée de la chambre avaient cessés. Les rôdeurs avaient l’air d’être partis déambuler ailleurs, ce qui n’était pas plus mal pour passer une nuit plus sereine, plus calme, plus reposante. « Je vais avoir du mal à dormir quand même. je n’ai plus l’habitude de ce genre de nuit, en compagnie, calme et sans trop de soucis. »

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Aileen L. Blackhood

Aileen L. Blackhood
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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeDim 25 Nov - 15:30


Daemon S. Kennedy & Aileen L. Blackhood

J'étais intriguée. Parce que depuis le début de toute cette merde, je n'avais croisé aucun survivant, excepté Daemon désormais, et que lui, semblait ne pas se trouver dans le même cas que moi. En effet, il avoua qu'il était tombé sur des déchets, profitant de la situation. Il ne s'attarda pas sur le sujet, et c'est sans aucun doute ce qui me mit la puce à l'oreille. Pourquoi n'en disait-il pas plus ? Ma curiosité refit brusquement surface, et j'osais le questionner à ce sujet. Bien que dans un mauvais état, je ne perdais pas mes bonnes vieilles habitudes, je ne pouvais pas laisser un tel sujet passer. Je voulais me renseigner, et en apprendre plus sur ces fameux déchets. Sa réaction ne me laissa aucun doute. J'avais eu raison de me poser des questions, il y avait bel et bien anguille sous roche. Je fronçai légèrement les sourcils, attendant qu'il s'explique plus amplement. Tant pis s'il était mal à l'aise, il fallait que je sache. Je devais déjà avoir peur des 'morts', allait-il, en plus, falloir que je me méfie et que je reste à distance des quelques survivants ? Sans doute avais-je été trop optimiste en songeant, il y a encore quelques jours, que si je devais croiser quelqu'un, cela ne pourrait qu'être mieux qu'avant. Les survivants restants ne se devaient-ils pas d'être solidaires entre eux ? Apparemment, je m'étais trompée sur cela. « J’en ai croisé quelques uns oui… après l’infection, je me suis retrouvé rapidement dans un petit groupe d’homme pendant quelques jours. Je… je ne sais pas comment te dire ça… », avoua-t-il, à présent au summum de la gêne. Que pouvait-il bien hésiter à me dire ? Je le connaissais suffisamment pour savoir que c'était un dur à cuir et j'avais brusquement peur de ce qui pourrait suivre. Néanmoins, je ne bronchai pas, soutenant son regard, et attendant impatiemment qu'il termine sa phrase et achève ses explications. Je n'avais jamais été du genre patiente et j'avais comme l'impression que cela n'allait pas s'arranger avec toute cette situation. Je savais qu'il n'allait pas trop tarder à reprendre sa phrase, parce que je n'en démordrai pas tant qu'il ne m'aurait pas expliquée ce qui le tracassait. Il me connaissait, lui aussi. Dans le genre têtue, on ne faisait pas mieux que moi. Le silence ne s'éternisa pas, puisque, comme je m'en étais doutée, Daemon reprit la parole. « On passait de ville en ville, pillant plus qu’autre chose pour notre survie. Cela ne me dérangeait pas, au contraire j’avais de quoi bouffer et boire. En plus de ça, on aidait certaines personnes à s’en sortir. Du moins je le croyais. J’ai découvert que cette bande n’était qu’un ramassis d’ordure de la pire espèce. Chaque femme qu’on trouvait disparaissait mystérieusement le lendemain… Ils les violaient et les tuaient, pour ne pas avoir de bouches en plus à nourrir. Chose que je ne savais absolument pas… », reprit-il, mal à l'aise et plus grave qu'il ne l'avait jamais été. Sincèrement, je n'avais aucun souvenir d'un Daemon aussi sérieux. Certes, les évènements ne pouvaient que changer les gens mais cela avait quand même quelque chose d'étonnant. « Quand j’ai découvert ça… je les ai tués. Tout simplement. Je les ai fais souffrir et les ai tués pour ce genre de crime… »
, termina-t-il, achevant ses explications et me ramenant sur terre. Enfin... presque. « Oh ! », m'exclamai-je. Je me giflai intérieurement. Je passai une main maladroite dans mes cheveux, estomaquée. Pas parce que Daemon les avait tués. Sans aucun doute, j'aurais fait pareil à sa place, mais parce que la connerie humaine ne s'arrêtait pas, malgré les horreurs qui se produisaient ces temps-ci. « Bon sang. Je n'arrive pas à croire qu'ils puissent profiter comme ça de la situation. Je... Tu as bien fait. C'était tout ce qu'ils méritaient. », repris-je rapidement. Je ne voulais surtout pas qu'il pense que j'étais choquée de ce qu'il avait fait. Je ne parvenais juste pas à me faire à l'idée que l'humanité de ces... déchets pouvaient avoir prit un aussi gros coup. N'était-ce pas justement maintenant que la solidarité devait être omniprésente ? Apparemment, tout le monde ne pensait pas comme moi...

Daemon détourna le regard mais je n'ajoutai rien. Il n'y avait rien, absolument rien que je puisse dire ou faire pour le réconforter. Pas dans une telle situation. Pas sur quelque chose d'aussi grave. Nous avions tous été changé par les évènements et nous étions tous amenés à faire des choses que l'on aurait, autrefois, qualifiés d'abominables. J'aurais aimé pouvoir faire quelque chose pour qu'il arrête de culpabiliser mais je ne savais pas quoi. Et j'étais bien incapable de réfléchir plus longuement et plus sérieusement. Mon état de santé m'en empêchait. Heureusement, il changea de sujet, et je lui expliquai depuis combien de temps je n'avais pas mangé. Enfin, j'essayais... Ma mémoire semblait avoir quelques défauts. « Je connais bien ça malheureusement. Heureusement que je suis arrivé avec quelques petits trucs dans le sac », répliqua-t-il, armé de son sourire qui, je m'en rappelais parfaitement, en avait fait tomber plus d'une à l'époque. Je souris également, réalisant sans peine à quel point j'avais de la chance. Bon sang, je n'osais même imaginer l'agonie que j'aurais subi s'il n'était pas passé dans le coin. « On aurait été mal d’être à deux sans nourriture. », reprit-il, ce qui me tira de mes songes. J'étais définitivement dans les vapes. Néanmoins, je réussis à saisir le sens de ses propos, un miracle !, et un rire franchit mes lèvres. Là encore, j'avais du mal à imaginer ce que cela aurait donné s'il était bien arrivé, mais sans nourriture. Serions-nous morts là tous les deux ? Mieux valait ne pas trop s'étendre sur ces pensées. Je devais me concentrer sur l'instant présent pas sur les multiples possibilités qui auraient pu tout changer. Et si, et si... Cela ne servait plus à rien de penser ainsi, désormais. Mais surtout, ce qui me tournait principalement dans la tête à l'heure actuelle, c'était que j'avais retrouvé Daemon. Je me sentais plus légère, me sentant tout de suite plus en sécurité. Etre seule avait peut-être du bon, mais c'était surtout très pesant, comme il le disait si bien. Je le serrai dans mes bras quand il vint me faire un câlin en souriant légèrement. J'étais chanceuse. Réellement. « Je suis là maintenant, on n’est plus seul ma belle. », murmura-t-il d'une voix douce, venant ensuite déposer un baiser sur mon front. « Heureusement. », répliquai-je à mon tour, exprimant de manière modeste le soulagement infini qui avait prit le contrôle de mon corps. Oui, j'étais soulagée puisque je me savais à présent en sécurité.

La deuxième pièce, et plus particulièrement le lit, semblait n'avoir attendu que notre arrivée. Le corps de celui qui avait sans doute, à une époque, habité ici, fut bien vite lancé par la fenêtre par Daemon. Sans doute aurais-je été capable de l'égorger sur place s'il avait insisté pour que je prenne le lit. Aurais-je seulement pu m'endormir en ayant en tête que si je profitais d'un sommeil réparateur, Daemon, de son côté, veillait sur moi ? Non, sûrement pas. L'endroit était suffisamment sécurisé pour cette nuit et je ne pouvais pas garder sur la conscience qu'il ne se repose pas. Indéniablement, j'en avais besoin, mais lui aussi. Clairement, je ne lui laissais pas le choix. Ce lit était largement assez grand pour deux. Dès qu'il alla vérifier si la porte était, en effet, bien barricadée, je sus que j'avais gagné. Je ne pus m'empêcher d'afficher un sourire en coin, satisfaite. Au moins, nous serions deux à dormir. Peut-être pas profondément, mais au moins dans une couche confortable. Il revint vers moi, apparemment rassuré sur notre protection pour la nuit. « Dans d’autres circonstances, je pourrais croire que tu as une idée en tête pour me demander de venir dans le même lit que toi. », me taquina-t-il avant d'aller s'installer sous les couettes. Un rire franchit mes lèvres, une nouvelle fois. C'était du Daemon tout craché, ce qui me prouvait qu'il était toujours celui que j'avais connu. « Cela te ferait trop plaisir ! », le taquinai-je à mon tour, entrant dans son jeu. Cela avait toujours été ainsi entre nous. J'avais l'impression de le retrouver comme si rien de grave ne s'était passé depuis la dernière fois que nous nous étions vus. C'est comme si c'était hier.

Je venais tout juste de m'installer sous l'une des couvertures quand le jeune homme se releva, allant rapidement fermer la fenêtre. En effet, c'était une très bonne idée. Pourquoi n'y avions-nous pas pensé plus tôt ? Il risquait fortement de faire froid cette nuit et nous ne pouvions pas vraiment nous permettre de tomber malade. Plus maintenant. « Putain que ça fait du bien au dos… », s'exclama-t-il, une fois bien installé au chaud. Je souris en le regardant faire. Il était toujours aussi expressif ! « J'avais presque oublié à quel point c'était confortable. », confirmai-je sans le quitter des yeux. J'avais vraiment bien fait d'insister un peu. Je savais qu'il en avait besoin, au moins autant que moi. C'était une chance inouïe que nous avions eus de trouver là un lit et il ne fallait pas passer à côté de cette occasion quasi miraculeuse. « Si j’avais su que j’allais passer la nuit avec une fille aussi belle, j’aurais fait un effort de présentation. », me provoqua-t-il en tournant la tête dans ma direction. Je rigolai légèrement, n'hésitant pas à entrer dans ce jeu, comme il était habituel que je le fasse. J'aimais cette idée d'insouciance retrouvée, comme si nous ne nous étions jamais quittés, et comme si l'invasion n'avait été qu'un horrible cauchemar. « C'est vrai que tu aurais pu. », le taquinai-je à mon tour. Il savait, bien évidemment, que c'était de la pure et simple provocation. Il avait tout ce charme fou et cette beauté qui l'avait toujours caractérisé et fait de lui un véritable coureur de jupons. Enfin... ça, c'était une autre époque. Une époque révolue. Je m'installai sur le côté, une main sur ma tête et l'autre sur mon ventre. J'avais l'impression de revivre, sur un matelas aussi confortable. « Je vais avoir du mal à dormir quand même. je n’ai plus l’habitude de ce genre de nuit, en compagnie, calme et sans trop de soucis. », reprit Daemon après quelques instants de silence. Installée comme je l'étais, je pus le regarder sans problème, lui souriant. Je ne dis rien pendant une petite minute, écoutant les bruits alentours. C'est vrai que tout paraissait plus calme avec la fenêtre fermée. On entendait toujours les grognements de rôdeurs, mais c'était comme un bruit de fond, à moitié étouffée. Et derrière la porte, ils semblaient avoir abandonné; Peut-être avait-il senti une autre piste... Ou alors savaient-ils qu'ils ne parviendraient pas à pénétrer dans cette pièce. « C'est vrai que c'est bizarre... Non seulement c'est confortable, mais en plus il n'y a presque plus de bruit. J'en avais perdu l'habitude. », l'informai-je à mon tour. Cette nuit aurait au moins le mérite d'être revigorante. Et puis, je n'étais plus seule... C'était le principal.
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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeDim 25 Nov - 16:29


Daemon & Aileen

Avec une légère difficulté, j’apprenais à Aileen ce qu’il s’était passé lors de mon retour au pays et au début de cette invasion. Je n’avais pas l’habitude d’avoir du mal à parler des hommes que j’avais pu tuer. Même si ces derniers étaient de la pire espèce, à l’époque j’en parlais facilement et avec respect. Même si je ne partageais pas leur choix. Cependant là, j’avais du mal. J’avais du mal avec moi-même, avec la facilité que j’avais pu avoir pour tuer cette bande. La joie que j’en avais ressentis, le plaisir que j’avais eu de les torturer avant de leur ôter la vie. C’était ça qui me gênait le plus. Et c’était ça qui me faisait peur. Peur de ce que je pouvais devenir. Peur de ce qu’elle pouvait penser de moi. Sans qu’elle ne m’interrompe, je lui faisais le discours de ce qu’il s’était passé, lui révélant par la même occasion qu’elle devait désormais faire attention aux survivants qu’elle pouvait rencontrer sur sa route. Les rôdeurs n’étaient pas les seuls ennemis que nous pouvions avoir sur cette Terre. Bien au contraire. Certains survivants, comme la bande que j’avais rencontrés, pouvaient être… différent. Ne penser qu’à eux et détruire les autres. C’était comme ça que je les voyais du moins et restais toujours sur mes gardes lorsque j’en rencontrais, qu’importe qu’ils soient plusieurs ou seul. C’était aussi pour ça indirectement que j’étais toujours seul. Ne faisant confiance à personne et préférant avancer seul, ne comptant que sur moi. Les yeux posés sur le visage d’ange de la jeune femme, je la regardais alors en finissant de compter mon histoire, anxieux de voir sa réaction et d’entendre sa réponse. Elle pouvait très bien le prendre mal, prendre ses distances vis-à-vis de moi. C’était compréhensif. Qui voulait rester près d’un monstre ? Personne. J’attendais donc, entendant un simple « Oh ! » pour commencer avant de la voir prendre la parole et me donner son avis. « Bon sang. Je n'arrive pas à croire qu'ils puissent profiter comme ça de la situation. Je... Tu as bien fait. C'était tout ce qu'ils méritaient. » L’entendis-je me dire alors que j’avais détourné le regard. Je la regardais de nouveau, quelque peu choqué de l’entendre me dire ça mais aussi heureux de savoir par la même qu’elle ne m’en tenait pas rigueur. Qu’au contraire, j’avais bien fait de faire disparaître ce genre de personne. Je me demandais alors ce qu’il se serait passé si je les avais laissé vivre… s’ils avaient rencontrés la route d’Aileen…

Je chassais ce genre de pensée de mon esprit puisqu’ils étaient désormais hors de ce monde, et me concentré de nouveau sur Aileen et sur notre situation du moment. Heureusement pour nous deux que j’avais quelques petites barres protéinés dans le sac et que je les partageais. Quelqu’un d’autre aurait pu vouloir tout garder pour soit, moi le premier, mais il s’agissait d’Aileen et je ne pouvais la laisser mourir de faim. Bien au contraire. Elle se mit même à rire en imaginant qu’on soit là, tout deux, sans rien avoir à boire ou manger. Que se serait-il passé ? Serions-nous morts ensemble dans cette chambre ? Aurions nous survécu un peu plus jusqu’à trouver de quoi manger ? Une chose était sûre, je ne l’aurais pas laissé partir dans l’autre monde aussi facilement. Je me serais battu pour trouver quoi que ce soit de comestible dans les environs pour la remettre sur pied. Et bizarrement, je pensais qu’à l’inverse, elle en aurait fait de même. J’en étais même sûr. Je souriais sur cette pensée, redevenant doucement le Daemon qu’elle connaissait et appréciait, celui qui l’avait aidé, celui qui l’avait emmerdé même. en y repensant, alors que nous parlions de la solitude des derniers temps qui était assez pesante, je venais doucement la prendre dans mes bras, la câlinant quelque peu en embrassant son front, lui apportant un peu de réconfort et de sentiment qu’elle n’avait sans doute pas eue depuis pas mal de temps, tout comme moi d’ailleurs… Cela faisait du bien. Je fermais les yeux en caressant doucement son dos, souriant en l’entendant souffler un « Heureusement » simple mais qui voulait dire pas mal de chose.

Reprenant nos esprits, nous nous mîmes alors à débarrasser la chambre de son cadavre pour créer un petit nid douillé pour la nuit. Nous avions un lit à notre disposition, un drap et des couettes, ce qui était bien suffisant pour passer une nuit superbe. Chose que je n’avais personnellement pas eu depuis plusieurs jours, et Aileen aussi certainement. Rien que d’y penser, un sourire habitait nos lèvres. en plus de ça, elle avait clairement insistée pour que je vienne avec elle sous les couettes, que je sois moi aussi au confort sur ce matelas. Rapidement, je me mis à la taquiner sur le fait qu’elle voulait impérativement que je vienne au lit avec elle et que dans d’autres circonstances, j’aurais pu croire certaines choses. « Cela te ferait trop plaisir ! » Me lança-t-elle en se mettant à rire à plein poumon, m’invitant dans cette petite partie de joie. « Tu n’imagines même pas… » lui dis-je, sourire en coin, tout en soulevant les couettes pour regarder son corps, accentuant donc mes paroles. Je ne pouvais le nier, Aileen était superbe et elle le savait forcément. Je me relevais rapidement en voyant la fenêtre de la chambre encore ouverte et la ferma donc. Nous évitions ainsi le froid et les mauvaises surprises. Imaginez des survivants passant dans le coin avec des intensions bizarres… Je revenais rapidement sous les couettes et souris en poussant un soupir de soulagement, annonçant alors à la belle que cela faisait vraiment du bien. « J'avais presque oublié à quel point c'était confortable. » Je souris et ris avant d’acquiescer. « J’avoue oui… c’est dingue comme quelques jours dans les rues peut nous faire oublier pas mal de chose. » La regardant, je me tournais donc de coté pour lui faire face et la regarder. Mes yeux se baladaient sur son visage et le haut de son corps, avant de revenir vers ses prunelles claires. Je la provoquais une nouvelle fois, lui tirant alors un nouveau petit rire qui me fis sourire « C'est vrai que tu aurais pu. » Continua-t-elle, l’air de rien, comme si nous ne nous étions jamais quittés.

« Dis tout de suite que je pu… » Lançais-je alors, faisant comme si j’étais choqué, comme si je boudais par sa réponse, me reculant même pour marquer le coup. Je souriais en coin alors sous cette petite bêtise sans la quitter des yeux. Il n’y avait pratiquement plus de lumière dehors, donc plus de lumière dans la chambre. La lune nous éclairait simplement. Un silence s’installa alors dans la pièce qui nous permit de nous rendre compte combien s’était agréable de retrouver un moment calme, sans trop de peur. Je souriais en le lui disant. Elle me regardait, regardait la chambre puis répondit « C'est vrai que c'est bizarre... Non seulement c'est confortable, mais en plus il n'y a presque plus de bruit. J'en avais perdu l'habitude. » Je me mis à sourire doucement alors en revenant à ma place initiale, juste à coté d’elle, restant toujours de coté pour lui faire face et la regarder plus facilement. « Très confortable même, ne commences pas à avoir des idées perverses en tête hein, il ne faudrait pas faire trop de bruit… » continuais-je dans la provocation, l’air de rien en posant ma tête sur un oreiller, continuant de regardant son visage.

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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeSam 1 Déc - 12:06


Daemon S. Kennedy & Aileen L. Blackhood

J'écoutais l'histoire de Daemon sans broncher. Je voyais bien que tout cela lui pesait sur la conscience et qu'il faisait des efforts pour se livrer, comme s'il avait peur de ma réaction. Une fois que le silence prit place dans la petite salle de bain, je me rendis compte que j'étais choquée, et aussi qu'il attendait certainement une réponse. Après tout, il avait fait des efforts pour m'expliquer tout cela, il fallait vite que je le rassure. Si j'étais choquée, ce n'était pas parce qu'il avait tué ces monstres, loin de là même, mais c'était bel et bien par la cruauté dont ils avaient fait preuve. Comment était-il possible de devenir aussi horrible et sans coeur dans de telles conditions ? Ne fallait-il pas plutôt devenir encore plus solidaire ? Je ne parvenais pas à comprendre ces hommes, si encore on pouvait les qualifier ainsi. Je le rassurais rapidement avec quelques mots, ne pouvant pas faire grand chose d'autre pour qu'il cesse de se sentir coupable pour ces... êtres inhumains. Ils l'avaient bien mérité, et il ne faisait aucun doute que j'en aurais fait de même à sa place. Des profiteurs comme eux ne méritaient pas de vivre. Tout simplement. Daemon changea rapidement de sujet, ne voulant sans doute pas s'étendre sur ces souvenirs douloureux, ce que je comprenais parfaitement. Il m'offrit deux barres protéinées, que je ne tardais pas à ouvrir et à entamer. Cela me fit immédiatement un bien fou. Au moins, je pourrais tenir quelques heures. Il me sauvait la vie. Il vint une nouvelle fois me serrer dans ses bras et je fermais les yeux, en profitant au maximum. Cela faisait un sacré bout de temps que j'étais seule, ne croisant personne d'autre que ces foutus zombies. J'avais la sensation d'être beaucoup plus en sécurité d'un seul coup. Il finit par se reculer et un après un échange rapide mais dévoilant beaucoup de choses, nous retournâmes dans la chambre. Il fallait soit que nous évacuions, soit que nous trouvions une solution pour passer la nuit dans des conditions favorables. Apparemment, Daemon ne me laissait guère le choix : nous allions opter pour la seconde option...

Daemon évacua le cadavre qui devait traîner là depuis des semaines, pendant que je m'affairais dans les placards de la pièce, à la recherche de quoi faire un lit convenable. Je ne pus m'empêcher de repenser aux précédentes paroles du jeune homme. J'avais eu une chance folle de tomber sur Daemon, alors que j'aurais très bien pu mourir au fond de cette baignoire, de faim, de soif, de fatigue. Et surtout, j'avais eu de la chance de ne pas tomber sur un groupe comme celui avec lequel il avait fait un bout de chemin. Sans doute aurais-je préféré me faire bouffer vivante, plutôt que de me faire attaquer par ces sales profiteurs. Etait-il possible que d'autres groupes comme celui-ci traînent encore aux Etats-Unis ? Bizarrement, j'avais de plus en plus de mal à rester optimiste, moi qui m'étais pourtant juré depuis un sacré bout de temps de le rester en toute situation. Je sentais toute ma volonté s'enfuir à grands pas. Pourtant, je me retournais, et préparai le lit en chassant toutes ces mauvaises pensées de mon esprit. Daemon m'avait trouvée, j'avais eu énormément de chance et il n'y avait pas de raisons pour que tout déraille brusquement. Je lui offris un léger sourie, tout en lui listant ce que j'avais trouvé. A une époque, cela aurait pu me paraître très peu pour passer une bonne nuit, là, cela relevait presque du miracle.

Une fois la couche prête, je m'installai sous l'une des des couettes, fermant les yeux pour profiter de ce lit plus que confortable. Bon sang que ça faisait du bien... Cela faisait plusieurs semaines que je n'avais pas eu droit à un lieu de repos aussi confortable. Hormis la baignoire, qui faisait largement l'affaire dans des cas extrêmes comme celui-ci, il y avait aussi eu la voiture et cela avait tout de suite été moins confortable mais aussi moins reposant. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu droit à une nuit complète. Seule, c'était tout de suite moins évident. J'insistais pour que Daemon me rejoigne. Parce qu'il était clair que je ne pourrais pas me reposer comme il voulait que je le fasse si lui-même ne le pouvait pas. Et puis quoi encore ? Il finit par succomber et me rejoignis. Nous étions en sécurité au moins pour la nuit, j'en étais persuadée, alors autant en profiter au maximum. « Tu n’imagines même pas… », répliqua-t-il ce qui me fit rire. Il souleva les couettes pour regarder en dessous, ce qui accentuant mon amusement. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas ri, ni même souri, cela me faisait énormément de bien. Et puis, cela me faisait plaisir de retrouver le Daemon que j'avais connu. Toute cette histoire qu'il avait vécue et qui pesait sur sa conscience, même s'il ne le disait pas clairement. « Oh non, je n'imagine pas du tout. », répondis-je pendant qu'il se levait pour aller fermer la fenêtre. Heureusement qu'il le faisait, il valait mieux éviter de tomber malade...

Il ne tarda pas à revenir s'installer dans le lit plus que confortable. Tout autant que moi, il ne devait plus savoir ce que cela représentait un vrai lit, avec un vrai matelas et des couettes à peu près propres. Mon dos, en tout cas, appréciait ce confort plus qu'exceptionnel. « J’avoue oui… c’est dingue comme quelques jours dans les rues peut nous faire oublier pas mal de chose. », reprit-il après un bref instant de silence. Je souris en le regardant, m'installant sur le côté. Il avait entièrement raison, ma vie d'avant me paraissait tellement lointaine, comme un vieux souvenir que l'on avait tenté d'effacer de ma mémoire. Néanmoins, je ne pouvais pas m'empêcher de culpabiliser à l'idée d'avoir laissé ma famille à New-York, pendant que je venais dans l'Ouest. Certes, j'avais réalisé un rêve d'enfant : voyager. Mais je n'avais pas pu les revoir une dernière fois avant que toute cette horreur ne se produise. Je culpabilisais atrocement. Je chassai cette idée de mes pensées, me concentrant sur le visage de Daemon qui me faisait face. Je lui souris légèrement. Retrouver Daemon et ses petites provocations me faisaient faire un bond dans le temps, qui avait plus d'aspects positifs que négatifs. « Dis tout de suite que je pue… », s'exclama-t-il, ce qui me fit d'autant plus rire. Son visage l'était également. Il faisait comme s'il boudait. Je fis une petite moue d'excuse, joignant mes deux mains au niveau de mon visage. « Je suis désolée. », l'implorai-je en masquant difficilement mon sourire. Je m'installai plus confortablement dans le lit, glissant ma tête sur l'oreiller et la couette jusqu'à hauteur de mon cou. « Très confortable même, ne commences pas à avoir des idées perverses en tête hein, il ne faudrait pas faire trop de bruit… », reprit-il rapidement, ce qui me fit récupérer très vite un léger sourire. Je levai les yeux au ciel. Du Daemon tout craché. « Ce serait plutôt à moi de te dire ça, voyons. », répondis-je en me réinstallant sur le dos, profitant au maximum du lit. Je tournai la tête dans sa direction, l'observant. C'était plus que bénéfique pour mon moral de croiser un survivant, et cela l'était d'autant plus qu'il s'agissait de Daemon, un vieil ami auquel je tenais énormément et qui m'avait été d'un grand soutien, il y a quelques années de cela.
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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeSam 1 Déc - 15:03


Daemon & Aileen

Le lit était vraiment confortable. Je ne regrettais absolument pas d’avoir craqué à la demande de la jeune femme pour venir avec elle sous les couettes et me reposer tranquillement, chose dont nous avions tous les deux grandement besoin. Son visage se détendit et s’illumina alors que je me trouvais à ses cotés dans cette petite chambre. Lieu assez sûr vu la hauteur et la porte qui était solidement barricadée. Cela me faisait un bien fou de trouver ce genre de planque, ne serait-ce que pour une nuit. Etre capable de se reposer sans aucune crainte n’était pas donné à tous le monde et pour une fois j’avais la chance de l’avoir. En plus de ça, j’avais retrouvée une amie qui comptait beaucoup pour moi. M’apercevant que la fenêtre était toujours ouverte, j’abandonnais alors la jolie blonde dans le petit cocon qu’elle nous avait préparée tout en lui disant qu’elle n’imaginait absolument pas comment cela pourrait me faire plaisir qu’elle pense à quelque chose de plus… disons de moins catholique de part son invitation à ce que je vienne au lit avec elle. Je la taquinais et souriais de cette phrase et de sa réaction. « Oh non, je n'imagine pas du tout. » Me répondit-elle alors, ce qui me fit sourire. Je regardais par la fenêtre et voyais clairement de part ce point d’observation, la grande avenue qui était encore bien remplie de rôdeur. Ils avaient l’air à l’arrêt, ne sachant où se diriger. Tout était calme cependant, ce qui était parfait pour nous. Nous étions arrivés à nous faire oublier. Je fermais alors la fenêtre tout doucement et abaissais les stores pour avoir le moins de lumière possible, juste assez pour que nous puissions nous voir dans la pièce et dans le lit. Doucement, je revenais dans le lit et me reposais sous les couettes, près de la jeune femme et me tournais vers elle, souriant doucement.

Je regardais son visage, ses yeux magnifiques qui s’illuminaient de plus en plus alors qu’elle me regardait, son visage d’ange aux traits fins et doux. Elle était toujours aussi belle. Je soupirais doucement, laissant le confort du lit m’envahir et la présence de la jeune femme à mes cotés me faire du bien. Ne plus être seul apportait vraiment un réconfort supplémentaire. Surtout si la personne qui était avec moi était quelqu’un que j’appréciais énormément. Ce qui était le cas désormais avec Aileen dans ce lit avec moi. De combien était les statistiques pour que nous puissions elle et moi nous retrouver de la sorte ? Infimes… minimes. Inexistantes même. Et pourtant, nous nous étions retrouvés. Doucement, nous reprîmes alors nos taquineries comme avant. Et je fis rapidement comme si j’étais entrain de bouder. La belle me regardait en rigolant avant de venir tout doucement, se rapprochant de moi, s’excuser. « Je suis désolée. » Me fit-elle avec une moue adorable qui marquait tout de même un brin de moquerie. Je ne pus que sourire et me rapprocher d’elle à mon tour. « T’es énervante, tu sais bien que personne, pas moi en tout cas, ne peux résister à ce visage. » Lui dis-je en souriant et en reposant mon regard dans le siens. La belle attira doucement les couettes vers son visage, se cachant dans un étau de douceur et de chaleur alors que je lui annonçais doucement, limite sérieux, que si elle avait des idées perverses derrière la tête, qu’il faudrait qu’elle fasse attention au bruit qu’elle risquait de faire. Je souriais en coin, la regardant alors qu’elle gloussa un petit rire avant de sourire et de me regarder. « Ce serait plutôt à moi de te dire ça, voyons. » Je me rapprochais alors encore plus d’elle, mon corps étant collé au sien tout doucement et la regarda dans les yeux avec plus d’instance. « A toi de me dire quoi ma belle ? » Soufflais-je, mon visage proche du sien, un petit sourire très fin sur mes lèvres. Je me plongeais dans son regard avec une légère insistance. « Parce que de nous deux, c’est toi qui ferais le plus de bruit. » Continuais-je dans un murmure, le visage toujours aussi proche.

A ce moment précis, une forte envie de l’embrasser se saisit de moi. J’étais proche d’elle et ressentais une forte attirance à son égard. Je sentais son souffle sur mon visage, son cœur cogner contre sa poitrine légèrement collée à mon torse. Le souffle court et saccadé, je la regardais dans les yeux en luttant contre cette envie, ne voulant apporter quelque chose de part se baiser que je ne pourrais contrôler. Lui apporter une envie ou alors un recule, quelque chose qui nous mettrait mal à l’aise. Et pourtant… j’en avais envie. Comme tout à l’heure lors de mon arrivé sur les lieux et de nos retrouvailles. Le baiser fut court, chaste mais pourtant bien présent. Je sentais encore ses lèvres sur les miennes, ses lèvres qui m’avaient accueillie et qui m’avaient rendus un baiser tout aussi court mais réellement présent. Le bras posé juste en haut de son visage, appuyé sur le coude, je la regardais de cette petite hauteur et passais doucement mes doigts sur son avant bras avant de me ressaisir et de me reculer d’un centimètre, me reposant dos sur le matelas, le regard rivé sur le plafond. J’étais peut-être allé trop loin d’un seul coup dans le jeu. Mais je ne pouvais nier que l’envie de la prendre dans mes bras et de l’embrasser encore était bien présente. Cela ne ferait pas de mal étais-je entrain de me dire. Cependant, quelque chose me retenait. Je ne savais pas du tout ce qu’elle en pensait. Ce qu’elle voulait. Je soufflais alors légèrement et fermais les yeux, ne voulant bizarrement pas savoir pour ne pas être déçu ou autre. Me disant qu’il serait peut-être mieux ainsi que je ne craque pas. Même si l’envie était forte. Doucement, je posais alors ma main sur une de mes armes que j’avais gardé à coté de moi et l’attrapa, restant sur mes gardes en regardant la porte, surveillant les lieux…


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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeDim 2 Déc - 11:51


Daemon S. Kennedy & Aileen L. Blackhood

Cela faisait bien trop longtemps à mes yeux que le monde était parti en fumée. Et cela faisait tout aussi longtemps que je n’avais croisé personne, et que je n’avais pas eu la possibilité de dormir dans un vrai lit, au chaud et en sécurité. Là, cela relevait quasiment du miracle. En fait, c’en était un, très clairement. Non seulement je me trouvais dans un lit plus que confortable, avec une couette, des draps, et un oreiller, mais en plus je n’étais pas seule et la porte était suffisamment barricadée pour tenir pour la nuit. Je ne pouvais décidemment pas espérer plus, c’était déjà beaucoup. Et je m’en rendais bel et bien compte, ayant l’intention d’en profiter au maximum pour me reposer. Tout était fait, ici, pour que cette nuit soit reposante. Et comme je n’avais pas l’intention d’être la seule à en profiter, et puis quoi encore ? J’insistai pour que Damon me rejoigne dans le lit. Contrairement à ce qu’il sous-entendit, il n’y avait aucune allusion perverse là dedans. Je ne pouvais juste pas me faire à l’idée d’être la seule à profiter d’un lit aussi confortable. Il y avait assez de place pour nous deux, alors nous n’allions pas jouer les fines bouches. Comme au bon vieux temps, les taquineries et petites provocations reprirent leur cours. Ce n’était que maintenant que je me rendais compte à quel point une présence m’avait manquée. L’entendre parler, pouvoir sourire et rire, tout cela avait quelque chose de plus que positif. Je n’étais plus seule, et c’était, dans le fond, tout ce qui importait. Même si le fait qu’il s’agissait de Daemon en particulier ne pouvait être qu’un plus. J’avais l’impression de ne jamais l’avoir quitté même si son visage durcit me faisait comprendre le contraire. Il y avait bel et bien du temps qui s’était écoulé depuis la dernière fois que je l’avais eu en face de moi et de nombreux évènements l’avaient changé. A commencer par ce qu’il m’avait raconté un peu plus tôt, dans la salle de bain. Heureusement, il n’avait pas totalement puisque tout reprenait comme dans le bon vieux temps. Mais le retrouver me faisait retourner dans le passé et, inévitablement, me faisait penser à tout ce qui s’était produit depuis, à ma famille aussi. Daemon ne tarda pas à se réinstaller dans le lit, ce qui chassa instantanément toutes ces pensées néfastes de mon esprit. Tant mieux. Je ne voulais surtout pas me morfondre, alors que Daemon représentait ma nouvelle bouffée d’espoir. Je ne pouvais pas me laisser submerger par toute cette situation. Surtout pas.

Je me concentrai sur la visage du jeune homme qui me faisait face. C’était la seule solution que j’avais trouvé pour ne surtout pas laisser mes pensées vagabonder à leur guise. En fait, c’était même le seul moyen qui me venait en tête. Je lui souris légèrement, pendant que nous reprenions nos taquineries. Rien n’avait changé. Vraiment rien. Le lit était tellement confortable. Je fermai un bref instant les yeux, profitant de la sensation du textile doux et propre sur ma peau. Si je le pouvais, je resterais, sans aucun doute, là, dans cette pièce, dans ce lit, avec Daemon pour me tenir compagnie. Aucun sous-entendu là aussi, bien sûr… mais mieux vaut être accompagné que seul... Non ? Enfin, je crois que ce n’était pas tout à fait ça l’expression, je ne savais même plus. Je repris le fil de notre conversation, rouvrant les yeux pour le regarder et m’excusant sur les mots prononcés un peu plus tôt. Sa moue boudeuse me fit rire, mais je me concentrai pour ne pas craquer. Je fis ma fameuse moue, à laquelle il n’avait jamais su résister, joignant par la même occasion mes mains au niveau de mon visage. Nous reprenions notre relation au même stade que là où nous l’avions abandonnée. « T’es énervante, tu sais bien que personne, pas moi en tout cas, ne peux résister à ce visage. » , dit-il en souriant, ce qui me fit rire immédiatement. Je savais qu’il craquerait le premier ! Un sourire victorieux vint s’afficher sur mon visage, tandis que j’agrippai la couette pour me recouvrir. La fenêtre était peut-être fermée mais il ne faisait pas pour autant chaud. « J’ai gagné ! », m’exclamai-je avant de me mettre sur le dos, qui me faisait quelque peu souffrir. Quelle idée de m’allonger et de m’endormir dans une baignoire ! Je ne savais pas moi-même combien de temps j’y avais passé, mais une chose était une sûre : je n’avais pas l’intention de reproduire cela une deuxième fois. C’était bien trop douloureux et je ne voulais pas bousiller mon dos. Nous n’avions plus vraiment de kiné ou de masseur à disposition. Sans doute étaient-ils tous déjà morts. Je tournai la tête pour le regarder, ne trouvant pas de position assez confortable. Je n’avais plus l’habitude de dormir dans un vrai lit, que voulez-vous… Daemon s’était considérablement rapproché, si bien que je pouvais sentir son souffle chaud sur mon visage. « A toi de me dire quoi ma belle ? » , me demanda-t-il bien vite, me faisant réfléchir à notre précédent sujet de conversation. Etait-il ridicule de dire que je ne savais même plus de quoi nous parlions quelques secondes plus tôt ?

Je redescendis sur terre, me concentrant sur son visage si proche du mien, perdue dans ses iris noisette. « Parce que de nous deux, c’est toi qui ferais le plus de bruit. » , reprit-il rapidement, ce qui me tira de mes rêveries, ou peu importe ce que c’était. Un léger sourire vint prendre place sur mon visage, masquant par la même occasion ma gêne grandissante par sa trop grande proximité. « Peut-être… », réussis-je simplement à dire, dans un murmure. Mon regard dévia pour se poser sur ses lèvres avant de vite remonter pour se replonger dans ses yeux. Je n’osais pas bouger. Il suffirait d’un mouvement, un tout petit et infime geste pour que nos lèvres se joignent. En avais-je seulement envie ? Mon corps disait oui et mon esprit me hurlait de me tourner dans l’autre sens pour, enfin, profiter de ce lit douillet. Il était tellement proche… Daemon stoppa là mon dilemme intérieur en fermant les yeux, ce qui me permit de me tirer de ma contemplation. Aussitôt, je me réinstallai sur le dos, respirant de nouveau régulièrement. Je n’avais même pas réalisé que j’avais tout simplement cessé de respirer depuis qu’il s’était autant rapproché de moi. Je jetai un coup d’œil dans sa direction, l’entendant bouger. Il venait d’attraper une des armes qui se trouvait à ses côtés. Je fronçai les sourcils, ne comprenant pas vraiment ce qu’il préparait. « Qu’est-ce que tu fais ? », lançai-je alors en faisant comme si rien de tout cela ne s’était réellement passé. Finalement, tout n’était peut-être pas revenu à la normal entre nous… En fait, tout semblait même avoir changé dans notre relation. Il y avait peut-être toujours nos taquineries mais j’avais comme l’impression que ce n’était pas totalement comme « au bon vieux temps ». Etait-il possible que je sois attirée par Daemon ? Mon ami de longue date ? Celui qui m’avait aidée, il y a bien longtemps, à arrêter de me droguer ? Je passai une main sur mon visage rapidement, pour chasser tout ça de ma tête. Il fallait juste faire comme si de rien était et tout reprendrait son cours normal. Enfin… les zombies dans la rue mis à part, bien sûr.
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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeLun 3 Déc - 16:56


Daemon & Aileen

Je souriais en voyant son visage enfantin faire une moue d’excuse. Elle jouait avec moi tout comme je jouais avec elle. Cependant, elle savait très bien que je ne pouvais résister à ce genre de moue et que j’allais rapidement craquer et me rendre. Chose que je fis alors en le lui disant. Un sourire victorieux s’afficha sur son visage d’ange et la belle se recouvrit des couettes tout en annonçant fièrement. « J’ai gagné ! » Je souriais alors en la regardant du coin de l’œil tout en l’imitant pour me moquer d’elle et marquer en même temps le dégout de ma faiblesse. Chose qui bien entendu était fait dans la plus simple rigolade. Ce qui avait toujours été ainsi entre nous. En même temps, comment quelqu’un pouvait-il faire pour détester Aileen et lui en vouloir pour quoi que ce soit ? Cela était impossible. Elle était la personnification même de la douceur et de la gentillesse. Une fille simple qui a eu quelques problèmes dans la vie mais qui s’est battue pour s’en sortir et qui avait – et a encore aujourd’hui même j’en suis sûr – le cœur sur la main. Peut-être est-elle trop gentille qui sait… et cette pensée m’effraie un petit peu. Ce caractère si doux que je lui connaissais ne pouvait survivre dans ce nouveau monde. Ne serait-ce que parce que l’Homme avec un grand H avait totalement changé pour devenir encore plus égoïste qu’il ne l’était. La preuve avec cette bande que j’avais côtoyé quelques semaines plus tôt avant de les tuer jusqu’au dernier. Le monde avait changé. Et les survivants aussi. J’avais peur pour elle. Peur qu’elle ne tombe sur une bande de tordu qui la maltraite et lui fasse subir toute sorte de malveillance physique et psychologique. Dans un sens, c’était aussi pour ça que je lui avais évoqué mon passé depuis l’infection. Pour lui faire prendre conscience des choses que ce nouveau monde apportaient. Et pour aussi entendre son pardon et recevoir son absolution. Chose dont j’avais besoin après le massacre que j’avais perpétré. Heureusement, je l’avais retrouvé et avais vu que rien, mise à part la faim, la fatigue et la peur, ne lui était arrivé.

J’étais présent désormais avec elle et pour elle, dans ce lit digne d’un hôtel cinq étoiles. Il était évident que ce n’était pas tout les jours désormais qu’on pouvait se reposer tranquillement, ne serait-ce qu’une nuit, dans un lit douillé avec matelas, couettes, coussins, dans un endroit sécurisé, à l’abri des rôdeurs et de la mort qu’ils trainent avec eux. Je tournais mon regard vers la jolie jeune femme présente dans le même lit que moi, la contemplant sans rien dire. Elle avait l’air d’avoir mal au dos, son visage grimaçant légèrement dès qu’elle bougeait. Un massage serait sûrement d’actualité d’ici peu. En attendant, je ne faisais rien d’autre que la regarder en la provoquant quelque peu. Comme j’avais toujours fait. Elle était belle et elle me plaisait. je jouais donc un petit jeu de séduction avec elle, en tout bien tout honneur, sans jamais pousser les choses. Cependant là, d’un coup, je ressentais une attirance bien plus forte envers elle qui me fit me rapprocher, de son corps, de son visage, sans la lâcher du regard, me plongeant dans ses prunelles azur. Je repensais dès lors au baiser que j’avais pu lui donner quelques minutes plus tôt lors de nos retrouvailles et me surprenais à avoir envie de recommencer. De l’appuyer plus et de le faire durer. Un certain mal aise se fit ressentir rapidement entre nous, cependant nous restions là, l’un en face de l’autre, à seulement un centimètre ou deux, nous contemplant, faisant montre de nos désirs refoulés. Après quelques secondes qui parurent une éternité, je me reculais, reprenant ma place initiale dans le lit en gardant les couettes sur moi, tout en posant ma main sur une de mes armes, la tenant fermement. « Qu’est-ce que tu fais ? » Me demanda-t-elle alors en entendant le bruit que fit mon arme. Je tournais mon visage vers la belle et lui répondis simplement en haussant les épaules « C’est juste pour être sûr et réagir rapidement en cas de problème. On ne perd pas les habitudes. » Lui dis-je en souriant doucement, faisant comme si rien ne s’était passé entre nous quelques secondes plus tôt.

Je soufflais tout doucement, regardant par la fenêtre où les rideaux assombrissaient parfaitement le tout et me tourna alors vers la jeune femme. Malgré les couettes, il faisait sacrément froid dans la chambre. Cette dernière ne devait pas être chauffée depuis un long moment et le manque de présence humaine et de chaleur se faisait ressentir sur les couettes qui restaient assez froides. Je frissonnais alors doucement et me rapprochais de la jeune femme, lentement, pour ne pas lui faire peur et pour ne pas lui faire croire des choses fausses. « Excuse moi mais, ça ne te dérange pas qu’on se serre un peu toi et moi ? Il fait quand même assez froid au final. » Lui demandais-je alors en la regardant, ne sachant pas trop si elle allait mal prendre la proposition du à ce qu’il s’était passé juste avant. J’espérais que non, ne voulant pas instaurer un mauvais climat entre nous même si la jeune femme m’attirait bien plus qu’avant. C’était bizarre et ce sentiment d’attirance me faisait peur. Tenais-je de plus en plus à elle, bien plus qu’avant ? Je secouais légèrement la tête, essayant de chasser les idées qui s’y étaient incrustées pour pouvoir dormir tranquillement, sans me prendre la tête. Mais certaines images subsistaient et je me surprenais même encore à apercevoir dans mes songes la belle blonde en petite tenue m’attirant à elle. je devais me calmer et rapidement sinon, durant la nuit, collé l’un contre l’autre pour plus de chaleur, elle allait sentir quelque chose qui pourrait la choquer en plus de la mettre réellement mal à l’aise vis-à-vis de moi, ce que je ne voulais pas dans notre belle relation qu’on avait en ce moment elle et moi. putain de phéromones… je vous jure…

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Aileen L. Blackhood

Aileen L. Blackhood
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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeLun 21 Jan - 15:23



Daemon & Aileen

La situation dans laquelle je me retrouvais à cet instant précis me paraissait irréelle, voir même peut-être utopique. Et pourtant, je savais pertinnement que je ne rêvais pas. J'avais bel et bien retrouvé Daemon, et en plus de cela, nous avions un lit et un endroit sûr dans lequel passait au moins cette nuit. Cela relevait carrément du miracle et j'avais bien l'intention d'en profiter autant que possible. Demain matin, je n'ouvrirais pas les yeux pour me retrouver sur le siège avant inconfortable de ma voiture. J'aurais pu dormir plusieurs heures d'affilé, sans avoir besoin d'être effrayé. Je n'avais pas croisé vie humaine depuis plusieurs semaines maintenant et me voilà avec Daemon. Si je flottais sur un véritable nuage, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir une désagréable sensation. Quelque chose avait changé entre lui et moi. Rien n'était plus comme avant. Certes, nous avions évolué et beaucoup de choses nous étaient arrivés depuis notre première rencontre, mais là, les choses me paraissaient hors de contrôle. Nous agissions toujours de la même façon, comme si tout était naturel, nous nous taquinions, comme nous le faisions si souvent dans le temps, mais il y avait cette tension en plus. Je ne parvenais pas à mettre exactement le doigt sur sa provenance. Peut-être était-ce parce qu'il m'avait embrassée en me sortant de cette baignoire ? Peut-être que je délirais complétement et que j'étais la seule à avoir cette sentation. Oui, ce devait être ça. Toujours est-il que Daemon ne parvint pas à résister à ma fameuse moue, que j'avais pour habitude de faire quand je voulais obtenir quelque chose à tout prix. Déjà à l'époque, il ne pouvait pas me dire non quand j'agissais de la sorte, il faut croire que cela n'avait pas disparu avec le temps. Tant mieux, j'avais toujours au moins ça. C'était mieux que rien, après tout. Et puis, il fallait aussi prendre en compte que je venais tout juste de gagner la petite bataille qui nous avait opposé. Au moins, maintenant, je pourrais dormir l'esprit en paix, en sachant que lui aussi profitait du lit pour se reposer et récupérer un peu d'énergie. Nous en aurions grandement besoin, dans les jours à venir... D'après ce qu'il venait de me raconter, il n'y avait pas que des zombies que nous devions nous méfier. Apparemment, certains survivants profitaient de la situation pour s'en prendre aux autres résistants. Ils violaient des femmes, et faisaient dieu seul sait quoi d'autre... je ne voulais pas même l'envisager. Pour ma part, j'avais même eu du mal, dans un premier temps, à tuer des zombies. Alors, tuer des personnes bel et bien vivantes ? Non, c'était inenvisageable pour moi. Ce qui ne m'empêchait pas pour autant de comprendre le geste de Daemon. C'était toujours ces pourris en moi...

Aussi loin que je m'en souvienne, Daemon et moi avions toujours été du genre à nous taquiner, plus ou moins subtilement. Je l'avais toujours considéré comme un bon ami, voir même comme un très bon ami. Il m'avait été d'une très grande aide à une époque difficile de ma vie. Il m'avait tirée d'une mauvaise situation et je lui en serais éternellement reconnaissant. Je l'avais vu multiplier les conquêtes, sans même envisager que j'aurais pu être l'une d'entre elles. Parce que je ne le voyais pas ainsi à l'époque, il était plus comme un frère, comme un meilleur ami, et un soutien dans les moments les plus difficiles. Oh, il était beau, il n'y avait rien à redire là dessus, mais ce n'était pas comme cela que j'envisageais notre relation, et il me semblait bien qu'il en allait de même de son côté. Pourtant, ce soir, tout paraissait différente. Pour la première fois, je me surprenais à être vraiment attirée physiquement par mon ami, qui me faisait face dans le lit. Nos bouches s'étaient closes, plus aucune parole ne venait troubler le moment. Un silence complet s'était immiscé entre nous. La même sensation que précédemment refit surface, pendant que je plongeais mon regard dans le sien. J'étais définitivement troublée par ce que je ressentais, quelque chose de totalement nouveau pour moi vis à vis de Daemon. Sans doute devrais-je tourner la tête et m'installer de l'autre côté du lit, mais je restais là, figée à quelques centimètres de ses lèvres, comme hypnotisée. La situation échappait totalement à mon contrôle. Apparemment, ce n'était pas le cas du jeune homme puisqu'il ne tarda pas à se tourner pour s'installer sur le dos. Mon souffle, que j'avais retenu inconsciemment, reprit son rythme normal. Je l'aperçus, du coin de l'oeil, et l'entendis surtout, poser sa main sur une arme à côté de lui. Je tournai de nouveau la tête dans sa direction, sourcils froncés et le questionnai. Avait-il entendu quelque chose ? « C’est juste pour être sûr et réagir rapidement en cas de problème. On ne perd pas les habitudes. », répondit-il rapidement en souriant. Je lui retournai un sourire timide, avant de me concentrer sur un point invisible au plafond. Ok, faisons comme si rien ne s'était passé alors. « Tu as raison, c'est plus sûr comme ça. », dis-je à mon tour d'une voix basse, toujours sur le qui-vive. Il ne s'était vraiment rien passé et pourtant, j'avais la désagréable sensation que tout cela échappait définitivement à mon contrôle.

Plusieurs minutes s'écoulèrent sans que ni Daemon ni moi nous ne brisions le silence qui s'était instauré. Un silence apaisant, tranquille, tout juste rompu par les grattements de quelques rôdeurs, sans doute à l'étage du dessous. Je ne devais pas me concentrer sur cela, ou je deviendrais complétement folle. Je sentis plus que je ne vis, dans l'obscurité qui s'installait progressivement dans la pièce, Daemon se rapprocher de moi. Je tournai la tête dans sa direction, essayant de comprendre ce qu'il était en train de faire. « Excuse moi mais, ça ne te dérange pas qu’on se serre un peu toi et moi ? Il fait quand même assez froid au final. », me questionna-t-il, légèrement sur la défensive, comme s'il avait peur de ma réaction. Je pris quelques instants pour réfléchir à sa proposition plus que tentante. Certes, la tension entre nous n'avait pas disparu, et je me sentais toujours quelque peu mal à l'aise vis à vis de lui, mais était-ce pour autant une raison valable pour rester dans le froid? Parce qu'il n'avait absolument pas tort sur ce point là : il faisait froid dans la pièce. Sans doute le fait que la fenêtre était restée ouverte toute la journée ou presque, n'aidait pas. Quoi de mieux que la chaleur humaine pour se réchauffer ? Résignée, je réduisis à néant la distance qui nous séparait encore et enfouis immédiatement ma tête dans son cou. Mes bras encerclèrent immédiatement son torse et je sentis que cette action faisait déjà son effet. « C'est déjà beaucoup mieux. », lançai-je à voix basse. Je sentais déjà le sommeil arriver. C'était une merveilleuse idée qu'il avait eu là. Je n'aurais sans aucun doute jamais osé la proposer, mais je ne regrettais absolument pas d'avoir accepté. Et puis, ce n'était rien de terrible, loin de là.
Je soufflais tout doucement, regardant par la fenêtre où les rideaux assombrissaient parfaitement le tout et me tourna alors vers la jeune femme. Malgré les couettes, il faisait sacrément froid dans la chambre. Cette dernière ne devait pas être chauffée depuis un long moment et le manque de présence humaine et de chaleur se faisait ressentir sur les couettes qui restaient assez froides. Je frissonnais alors doucement et me rapprochais de la jeune femme, lentement, pour ne pas lui faire peur et pour ne pas lui faire croire des choses fausses. « Excuse moi mais, ça ne te dérange pas qu’on se serre un peu toi et moi ? Il fait quand même assez froid au final. » Lui demandais-je alors en la regardant, ne sachant pas trop si elle allait mal prendre la proposition du à ce qu’il s’était passé juste avant. J’espérais que non, ne voulant pas instaurer un mauvais climat entre nous même si la jeune femme m’attirait bien plus qu’avant. C’était bizarre et ce sentiment d’attirance me faisait peur. Tenais-je de plus en plus à elle, bien plus qu’avant ? Je secouais légèrement la tête, essayant de chasser les idées qui s’y étaient incrustées pour pouvoir dormir tranquillement, sans me prendre la tête. Mais certaines images subsistaient et je me surprenais même encore à apercevoir dans mes songes la belle blonde en petite tenue m’attirant à elle. je devais me calmer et rapidement sinon, durant la nuit, collé l’un contre l’autre pour plus de chaleur, elle allait sentir quelque chose qui pourrait la choquer en plus de la mettre réellement mal à l’aise vis-à-vis de moi, ce que je ne voulais pas dans notre belle relation qu’on avait en ce moment elle et moi. putain de phéromones… je vous jure…

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MessageSujet: Re: DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] DAEMON&AILEEN † weep not for roads untraveled [FLASHBACK] Icon_minitimeMer 8 Mai - 17:31

Sujets inactifs, déplacés dans la corbeille.
Vous pouvez toujours me contacter, je supprimerais mon message et replacerais le sujet où il étais. bril
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