things are now out of control | Isaac & Lenny

Things are now out of control

Une journée tranquille passée dans la zone. Et puis, on vient vous chercher dans vos dortoirs, on vous embarque jusqu'à l'entrée très sécurité. Vous faites partie d'une expédition, à laquelle, bien sûr, vous acceptez de participer. On ne vous y force pas, mais c'est tout comme. Parce que vous n'avez pas d'autre réel rôle dans la zone ... ? Ou peut-être tout simplement parce que vous êtes sur la liste des personnes ayant déjà participé à ce genre d'excursion. En tous les cas, une heure plus tard, vous voilà arrivé avec tous les autres (une dizaine de volontaires environ), dans le village voisin. Le but ? Visiter chacune des maisons, et les dévaliser. Il faut récupérer tout ce que vous trouvez, et le ramener à la zone. Le gros groupe est divisé en plusieurs sous-groupes. Vous êtes les seuls à vous retrouver à deux, mais soit ... On vous envoie vers une première maison. Il ne vous faut pas bien longtemps avant de vous rendre compte qu'elle est infestée de rôdeurs. Vous vous retournez tous les deux, dans le but de vous échapper et vous sortir de là au plus vite. Mais trop tard : cinq rôdeurs bloquent l'accès à la porte d'entrée. Derrière vous, les escaliers qui mènent à l'étage, dont vous ne voyez rien, et duquel aucun bruit ne vous parvient. Tenterez-vous l'impossible avec la porte, ou bien emprunterez-vous le chemin vers l'inconnu ? A vous deux de décider, et de faire ce qu'il faut pour survivre.

Ordre de jeu : dans l'ordre indiqué dans le titre, en n'oubliant pas le maître du jeu, après chaque post de Lenny. coeurrose

Ps : merci de ne pas laisser plus d'une semaine passer avant d'y répondre. ça évitera de bloquer le sujet. Pour faire plus simple, vous pouvez faire entre 500 et 600 mots maximum sans problème, et ne faites surtout pas trop long. Wink

Ps² : le rp est quand même dans la réalité alternative, because tout ça n'aura pas d'influence sur votre personnage, et la suite de votre jeu. Comme ça, si je veux vous tuer, je peux .... ange

Isaac n'était jamais à l'aise, dans les moments où il était obligé de sortir sans Naël ou Skylar. Il ne le niait pas, il faisait toujours de son mieux, il faisait toujours ce qu'il pouvait pour être suffisamment fort. Le temps passait et il n'avait toujours pas eu l'occasion de tuer un zombie. Enfin.. Disons qu'il n'était pas question d'occasion mais d'envie et de courage. Il n'avait toujours pas la force, le courage et la volonté. Il imaginait leurs vies, ce qu'ils avaient pu devenir, aussi, mais ce n'était pas toujours aussi simple et il fallait réellement se montrer motivant. Mais que cela lui plaise ou pas, le jeune homme savait très bien qu'il se devait d'y aller. C'était vitale pour la zone, pour les survivants qui ne pouvaient pas forcément se déplacer. Et de ce fait, c'était à lui que l'on avait demandé. C'était chacun son tour, chacun sa mission. Il était donc maintenant temps pour lui de faire ce qu'il faudrait qu'il fasse pour se motiver et pour y aller. Le groupe fut divisé en tout un tas de petits groupes et lorsqu'il remarqua qu'il était seul avec Lenny, il fut incapable de savoir si c'était vraiment rassurant. Il avait confiance hein, il ne fallait pas rêver non plus mais disons simplement que cela n'avait rien d'évident. Et c'était ce qui comptait vraiment. C'était compliqué. Bordel, c'était n'importe quoi, en réalité.

« Bon bah.. On est que deux hein.. », soupira-t-il à l'égard de Lenny.

Tant pis, ils devraient se débrouiller et il n'y avait qu'à espérer que son partenaire avait déjà tué quelqu'un. Mais cela n'avait absolument rien de simple. C'était flippant et Isaac avait, finalement, plutôt envie de rentrer chez lui. Ils avancèrent donc vers la première maison sur le chemin. D'un pas peu assuré, les mains tremblantes, Isaac tentait de serrer sa batte de baseball alors que, comme d'habitude, il n'aurait sans doute pas la force de s'en servir. Sauf que voilà, une fois dans la maison, ce fut le drame. En moins de quelques minutes, ils furent enfermés à l'intérieur, c'était flippant, et terrifiant, également. Pour lui, il était impensable de choisir de repasser par la porte. La seule option visible fut les escaliers. C'était le seul moyen.

« Vite, les escaliers !! »

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Un large sourire ornait le visage de Lenny.
C'était bien le seul de toute l'expédition à rayonner de la sorte. Il tentait bien de les faire rire avec ses éternelles blagues vaseuses, mais on le fit bien vite taire d'un coup de coude expressif dans les cotes. Un léger grognement lui échappa mais, malgré le peu de sensibilité dont il pouvait faire preuve, il comprit le message et fit le reste du trajet en voiture en silence. Son sourire ne le quittait pas pour autant et il devait réellement se retenir de montrer son excitation, qui ne faisait qu'augmenter au fur et à mesure qu'ils s'éloignaient de la zone et que la tension montait entre les survivants eux-mêmes. Lorsque la voiture s'arrêta au sein des ruines de ce qui semblait avoir été un centre-ville, il vérifia qu'il avait tout sur lui : couteaux, révolvers, et surtout son fidèle sabre accroché dans son dos. Il enfila des espèces de gants que Maggie lui avait créé à partir de morceaux de tissus salis et durcis par le sang et la sueur, qui lui protégeaient vaguement les avant-bras mais qu'il avait surtout l'habitude de mettre comme un grigri, et sauta de la voiture. Il fut mis en binôme avec Isaac, et son sourire ne put que s'élargir. « Bon bah.. On est que deux hein.. » Le manque d'enthousiasme de son ami arracha un petit rire à Lenny, qui attrapa le jeune homme en lui mettant le bras autour des épaules. « T'inquièèètes ! » s'exclama-t-il simplement, l'entrainant dans la direction qu'on leur avait indiqué. Même s'il était inconscient, il se fit immédiatement silencieux.
Ils étaient désormais seuls, entourés de rôdeurs invisibles qui les guettaient à chaque coin de rue. Il se sentait redevenir la proie et le chasseur à la fois, sans pouvoir faire disparaître l'excitation qui montait dans ses veines. Comme dans les films, il dirigea Isaac à l'intérieur de la première maison, et le suivit à pas de loup après avoir dégainé son sabre. Ce ne fut qu'une fois engagé dans la demeure qu'il réalisa son erreur. « Et merde, » lacha-t-il entre ses dents, et il se prépara à découper du zombie quand la voix d'Isaac lui fit lever les yeux. Le brun s'était dirigé vers des escaliers que Lenny n'avait pas encore remarqué, et l'invitait à le rejoindre. Baissant les bras, le jeune homme eut l'air totalement déçu de ne pas pouvoir s'amuser un peu, mais il se laissa convaincre et rejoint son ami, grimpant les escaliers quatre à quatre. Il savait qu'il était capable de découper en rondelles les cinq morts-vivants qui lui barraient le chemin vers la sortie ; il ignorait cependant comment son compagnon allait réagir, et si d'autres zombies se cachaient dans le coin, il valait mieux ne pas faire face à une mauvaise surprise. « Bon, c'est parti, » fit-il en poussant la porte en haut des marches.

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Sans doute avez-vous eu raison de choisir les escaliers. Parce qu'en bas des escaliers, la mâchoire des rôdeurs claquent. Ils ont faim. La porte en haut des escaliers vous mène jusqu'à un couloir. Un long couloir dont vous ne pouvez pas voir la fin, l'obscurité rendant votre vision trouble, voire complètement insuffisante. Il ne fait aucun doute que vous pensez à refermer la porte derrière vous, avant de faire quelques pas en avant, dans le noir le plus total. Le silence est roi, mais très vite les zombies s'en prennent à la porte. Elle n'est pas très solide, et ne tiendra pas éternellement. Mais vous avez du temps devant vous pour trouver une autre solution avant qu'elle ne cède définitivement ... A moins que le réel danger ne soit devant vous ? Vous entendez distinctement un grognement. Il vient de là, quelque part, dans ce couloir. Mais vous ne pouvez rien voir, ne savez même pas si un rôdeur est sur le point de vous sauter dessus pour faire de vous son repas. Oserez-vous continuer à avancer ou vous terrerez-vous dans un coin dans l'espoir de voir des renforts arriver pour vous tirer de cette mauvaise passe ?

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Le souffle d'Isaac s'était acceléré, il avait peur et une fois en haut des escaliers, sa peur se fit bien plus grande encore. Comment imaginer une seule seconde qu'il allait pouvoir rester en vie, devant une telle situation ? A ses yeux, l'évidence était lourde, il allait mourir dans cette maison et il ne pourrait même pas dire à Skylar ce qu'il avait sur le cœur depuis quelques temps. C'était tellement douloureux, et difficile à supporter aussi. Mais c'était surtout à lui de tenter de garder son sang froid. Et ça n'avait absolument rien d'évident. Le jeune homme voulait disparaître, il voulait.. Trouver une solution qui lui permettrait de survivre. Peut être que l'on pouvait sacrifier Lenny ? Bon, okay, ce n'était pas forcément la bonne option non plus. Et de toute manière, il n'aurait jamais pu vivre avec un comportement pareil, il n'aurait jamais réussi à supporter de faire quelque chose de ce genre. Lorsque Lenny eut pousser la porte en haut des escaliers, un soupir s'échappa lourdement des lèvres d'Isaac. Il n'était pas vraimtn à l'aise, devant une nouvelle porte. Et dire que tout était censé bien se passer. Il avait bien ses armes sur lui mais, chaque jour, il suppliait le monde pour ne pas avoir à les utiliser ! Mais il sentait qu'aujourd'hui était un jour particulier. Il n'allait pas avoir le choix et ce serait lui ou le zombie. Il n'avait pas envie de mourir, il avait encore bon nombre de choses à faire et il ne fallait surtout pas qu'il trébuche devant l'adversité. Il se devait de se redresser et d'aller de l'avant. Que cela soit simple, ou que cela promette d'être compliqué.

L'obscurité totale, l'étouffement, la peur. Là où il se trouvait, il ne voyait absolument rien. Isaac allait tomber dans les vapes, il n'y avait pas le moindre doute. Il manquait d'air et en plus, il ne discernait pas Lenny dans le noir. Il avait envie de hurler, ou en tout cas, il avait envie qu'on lui dise que tout allait bien se passer. Mais non, il n'y avait que le noir et ce n'était pas forcément ultra rassurant, au contraire, d'ailleurs.

« Lenny, t'es toujours là hein ? », dit-il dans un murmure.

Il n'osa pas lever la voix. A quoi bon, de toute manière, puisque cela n'aurait pas vraiment été super cool. Surtout au vu du grognement qui ne semblait pas être très loin. Et ça, c'était encore plus flippant. Les zombies les plus difficiles à cerner, c'était bel et bien les zombies que l'on ne pouvait pas contrôler, en réalité. Ceux qu'on ne pouvait tout simplement pas voir..

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Lenny soupira tandis que la porte s'ouvrait sous la pression de son bras. Il cligna trois fois des yeux, résignés. Evidemment, il faisait un noir d'encre dans ce réduit qu'on aurait eu du mal à qualifier de couloir en l'état actuel. Résigné, il fit quelques pas en avant, et fit signe à Isaac de le suivre après avoir refermer la porte, pour éviter que les morts-vivants qu'ils fuyaient de puissent les rattraper trop facilement. Au moment où son ami fit ce qu'il venait de lui indiquer, un serrement au cœur lui indiqua qu'il allait vivement regretter cette décision. S'il avait survécu jusqu'alors, c'était parce qu'il avait préféré affronter de face des dangers connus, plutôt que de fuir dans l'inconnu. Seule la présence du jeune brun à ses côtés l'avait fait changer d'attitude, et il avait désormais un mauvais pressentiment à ce sujet.
Les deux mains crispées sur son sabre, il avança de plusieurs pas, incapable de jauger la distance qui le séparait du bout du couloir et, avec un peu de chance, d'une porte qu'il ouvrirait sur un espace vide de rodeurs. Malgré la situation qui laissait particulièrement à désirer, il conservait cette flamme optimiste en son sein. Un bruit le fit s'arrêter, une sorte de grognement, mais il parvint rapidement à se convaincre que son ouïe lui jouait des tours. La peur qui lui nouait doucement le ventre, s'emmêlant dans les effluves naturelles d'adrénaline de son organisme, devait modifier la perspective. Le grognement provenait certainement de derrière eux, un écho capté par ses oreilles de la masse de zombie qui s'entassait présentement contre la porte qu'Isaac venait de refermer. Inspirant calmement, Lenny avança encore de deux pas avant que la voix de son ami ne lui parvienne, un peu trop lointaine à son goût. Il hocha de la tête avant de se souvenir que c'était inutile, puisqu'on ne discernait absolument rien. Il se racla la gorge. « Ouais, » répondit-il aussi doucement que possible tout en restant audible. « Allez, viens ! » Joignant le geste à la parole il fit plusieurs pas précipités, maintenant pressé de sortir de là. Il préférait affronter l'obstacle, aussi terrible soit-il, qui pouvait les attendre de l'autre côté plutôt que d'attendre plus longtemps dans l'angoisse.
Il courait presque lorsqu'il heurta une porte qui céda immédiatement sous son poids, l'entrainant avec lui dans sa chute et inondant d'un même mouvement le couloir d'une lumière blanchatre et faible. Un nouveau grognement retentit, qui venait de l'intérieur du couloir, et la silhouette difforme d'un zombie se dessina sous ses yeux écarquillés. « Oh putaaain... » murmura-t-il. Les grognements n'étaient donc pas des illusions sonores... Et la créature qui les émettait se trouvait entre lui et son ami. La gorge serrée, il tenta de se relever et de reprendre ses repères, cherchant à tatons son arme fétiche qu'il avait laché dans sa chute.

HJ: j'espère que c'est ok que j'ai avancé comme ça ? autrement je modifie !

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Vous avez tous les deux choisi de vous enfoncer dans l'obscurité, d'y affronter l'inconnu. Vous n'avez aucune idée de ce qui vous attend et peut-être aurait-il été préférable qu'il en reste ainsi ... Toujours est-il que vous êtes là, et que faire demi-tour serait du suicide pur et dur. Bientôt, Lenny pousse une nouvelle porte, qui baigne une petite portion du couloir dans la lumière. Isaac est plus loin, et le rôdeur qui se dresse entre vous, vous empêche certainement à réfléchir de manière cohérente. Lenny recherche son arme dans le noir, puisque le rayon de lumière n'éclaire pas jusqu'à l'endroit où il est. Pour ce qui est du rôdeur, il ne réfléchit pas. Il a l'air complètement débile quand, avec un sens dont il ne se souvient même pas avoir la possession, il flaire cette odeur. Une odeur de chair fraîche, apeurée mais à portée de mains, de griffes, appelez ça comme vous voulez. Dans un mouvement lent et pourtant effrayant, il s'éloigne de la lumière pour se rapprocher d'Isaac. Rapidement, il sera de nouveau dans l'obscurité, à l'endroit où se trouve Isaac ... Il vous faut agir vite, avant qu'il n'en soit ainsi. Qui sait ce qui pourrait vous arriver ...

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Spoiler:

L'obscurité du lieu donnait envie à Isaac d'étouffer ou même, de pleurer. Bien sûr, les possibilités étaient assez maigres, il n'y avait pas grand chose à faire, si ce n'était tenter de garder le silence pour que peut être, les zombies ne puissent pas le voir, ou ce genre de chose. Mais il n'en savait rien, il ne savait pas parce que bordel, les rares fois où il avait été aussi proche d'un zombie, il avait réussi à passer inaperçu. Il avait réussi à presque passer pour l'un d'eux. Mais cette époque semblait si loin. Maintenant, il ne pouvait pas vraiment se vanter de pouvoir en profiter. Il avait été sale, il avait clairement senti la mort sur sa propre peau. Maintenant, il était bien, presque propre. Et de ce fait, les choses étaient devenues bien plus compliquées. Il ne pouvait plus passer inaperçu et si ça se trouvait, il allait mourir aujourd'hui. Bordel, il n'avait même pas eu le temps de dire à Skylar ce qu'il pensait d'elle. Il se sentait vraiment trop con. Alors que ce n'était absolument pas ce à quoi il était censé penser, là tout de suite. Mais il ne parvenait pas à s'en empêcher. C'était comme.. Plus fort que lui. Le zombie ne tarde pas à quitter la lumière pour se rapprocher de l'ombre. Isaac ne l'entendait que faiblement et de ce fait, il réalisait doucement que le zombie était proche. Trop proche. Il allait falloir faire quelque chose, c'était important. Quoi que l'on en dise, ils n'avaient absolument pas le choix. Il leva doucement la main, tentant de s'emparer de la batte qu'il avait dans le dos. Allait-il vraiment avoir le réflexe de lui mettre un coup ? Et surtout, puisque cela n'allait probablement pas le tuer, est-ce que ça suffirait pour sauver leurs vies ? Il n'en était pas convaincu. Mais il allait falloir qu'il essaie, s'il voulait avoir une quelconque chance de survivre. Alors lorsqu'il sentit que le zombie était sur lui, il n'hésita pas vraiment. Il n'avait pas vraiment le choix, et il frappa de toutes ses forces.

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L'angoisse le prenait aux tripes comme rarement. Il n'avait jamais été responsable. Il détestait les responsabilités. Il préférait s'amuser, et laisser sa mère faire tout le sérieux de la famille. L'épidémie n'avait absolument pas changé cela, et s'il s'était senti responsable de la petite (insérer le nom de la petite) il en avait très vite payé les frais et avait refusé de s'aventurer dans ces sentiers à nouveau. Pourtant, Isaac était désormais sa responsabilité, qu'il le veuile ou non. Il ne pouvait pas abandonner son ami, et l'idée ne le frôla d'ailleurs même pas. Mais il avait l'habitude de parcourir les zones infestées de rodeurs en compagnie de Maggie ou des autres volontaires de la Zone, et tous ces gens savaient se défendre. Ils n'avaient pas besoin d'aide. Il ne sous-estimait pas son ami, bien au contraire, mais il avait cette impression tenace qu'il aurait plus de mal à trancher la tête d'un zombie. Il savait désormais qu'il n'en avait jamais tué et s'il le respectait pour cela, il avait peur que sa technique ne suffise plus à le sortir de ce genre de situation. Les yeux fixés sur le bout du couloir, où le monstre venait de s'engager, échappant à sa vision, Lenny continuait de chercher à tatons son sabre. Il finit par le retrouver, s'en saisit fermement et s'avança dans le couloir. Il hésitait sur l'attitude à adopter, quand il entendit un craquement. Plissant les yeux, il discerna vaguement Isaac à terre et le marcheur sur lui, mais il ne parvint pas à déterminer la source du bruit. Son impulsivité le poussa rapidement à entreprendre quelque chose de parfaitement stupide ; il avait entendu le grognement du zombie, seulement sonné et ralenti par le coup puissant de son ami. Mais ce désavantage allait lui couter... la vie ? Le jeune homme ne pensait pas en ces termes quand il s'agissait des infectés. « Hey, par ici ! » cria-t-il avant d'asséner des coups contre les murs pour attirer le rodeur vers lui. « Allez, viens mon p'tit gars, » lacha-t-il entre ses dents, presqu'impatient désormais de mettre fin à cette rencontre.

HJ: Désolée pour le temps que j'ai mit à répondre

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Le coup porté par Isaac sur le rôdeur n'a eu pour seul effet que de le faire reculer, et s'affaler sur le sol. Toutes dents sortis, il s'apprête à foncer de nouveau sur lui. Mais c'est complètement déboussolé, que le rôdeur entend la voix de Lenny, derrière, dans la lumière. De la viande fraîche. N'étant pas assez intelligent pour réfléchir, le zombie se lève, et saute à moitié sur Lenny à quelques pas de là. Pensez-vous pouvoir vous tirer vivants de là ? Et même si c'est le cas, même si vous parvenez à vous faufiler dans la pièce qui vous attend, rien n'est encore gagné. En effet, il vous faudra encore sortir de cette maison maudite, qui semble cacher encore bien des surprises ...

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Le coup qu'il lui avait porté ne l'avait fait que reculer. Dommage. Isaac manquait de force et de motivation, cela semblait être parfaitement évident et, en plus du reste, ça le bouffait légèrement de l'intérieur, il n'y comprenait pas grand chose et c'était étouffant, pour être tout à fait honnête. Certes, il n'était pas la personne la plus maligne de la bande, pas la personne la plus posée non plus mais c'était quelque chose de dingue. Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi nul par rapport aux zombies hein ? Ce n'était certainement pas ça qui allait réussir à lui sauver la vie, en tout cas. Au contraire mais pour qu'il réussisse à faire quelque chose, il allait falloir qu'il se motive un minimum. Non, ce n'était pas gagné. Le pire, dans tout ça, c'était qu'en plus de ne pas l'avoir tué, ce dernier s'était mis en tête de s'en prendre à une autre personne. C'était un truc de dingue et là, tout de suite, il allait vraiment falloir qu'il se décide à se remuer, qu'il arrête de tourner en rond, également, parce que c'était ce qu'il faisait de mieux. Il allait vraiment falloir qu'il arrête de tourner en rond, il allait vraiment falloir que le jeune homme trouve une solution pour qu'ils puissent s'en sortir tous les deux.

« Il vient vers toi ! Bordel, je n'y vois que dalle ! Faut qu'on le but !! »

Il alait finir par étouffer, et c'était un truc de dingue. Il était en train d'étouffer, et il allait finir par se chier dessus là. Ce qui ne pourrait absolument pas jouer en sa faveur, pour être tout à fait honnête.

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Lenny n'avait aucun problème pour affronter la tête haute des défis qui paraissaient irréalisables. Sa maladie jouait évidemment, puisqu'elle l'empêchait de voir clairement où se trouvait la limite entre le fantasme et le réaliste, mais c'était surtout son caractère. Il fonçait, et il réfléchissait après – parfois. En général, d'ailleurs, il ne réfléchissait que s'il se trouvait en situation d'échec et de difficulté, qu'il se retrouvait impuissant face à la situation dans laquelle il s'était fourré. Ce qui le dérangeait davantage était de faire face à quelque chose dont il n'avait pas connaissance. Il aimait la lumière, la clarté, les choses simples dans le fond. Trucider du zombie dans la maison, même s'ils étaient nombreux, aurait été une partie de plaisir comparé à ce qu'il leur arrivait à ce moment. Dans le noir, dans l'incertitude, l'angoisse régnait en maitresse des lieux et il lui fallait faire d'énormes efforts pour la réguler.
Seule la voix d'Isaac le prévint que sa tentative de distraire le monstre avait réussi, et un sourire carnassier étira ses lèvres. Il ne se retourna pas tout de suite et continua à avancer vers la sortie de cet affreux couloir en faisant autant de bruit que possible. Lorsqu'il poussa la porte, une faible lueur parvint dans le couloir, n'éclairant comme auparavant qu'une vingtaine de centimètres. « Allez, viens mon gros nigaud, » susurra-t-il au rôdeur comme s'il complimentait un chaton ou un chien qui vient de réussir à tenir sur ses deux pattes arrières. Faisant désormais face au zombie, il repéra la silhouette d'Isaac encore trop lointaine et floue à son goût, recula encore de quelques pas et se saisit à deux mains de son sabre. Il fendit l'air à l'instant même où la créature lui sautait dessus.

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Le rôdeur est déterminé à bouffer quelqu'un aujourd'hui ... Malheureuse pour lui, vous êtes plus coriaces. Et bien décidés à rester en vie. Le coup porté par Isaac a eu son important : il a poussé le rôdeur vers Lenny, seul muni d'une arme. Et, du coup, seul capable de le descendre avant que vous y ayez laissé votre peau. Le sabre de Lenny fend l'air, juste à temps pour trancher la tête du rôdeur. Un morceau de celle-ci tombe sur le sol, signant ainsi la fin d'une bataille rude et épique. Mais ne criez pas victoire trop vite ... Vous n'êtes encore qu'au début de vos mésaventures, à n'en pas douter. A quelques pas de Lenny, la porte qui vous mène à une chambre. Et derrière Isaac, toujours, la porte qui vous ramènera aux escaliers. Mais le tout est plongé dans le noir, difficile de prendre un choix ... Il faudra pourtant le faire vite. Rien ne dit que ce rôdeur était le seul ici ...

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Mon coup n’avait pas servi à grand-chose. Pire encore, il aurait pu inverser la situation et la pousser à l’avantage du rôdeur et ça, ça craignait à mort. Lenny aurait pu y rester et lui, de son côté, il s’en serait sans doute voulu jusqu’au bout du monde. Ce qui n’était pas forcément mieux que le reste, il fallait l’avouer. Bon, maintenant que le zombie était mort, il allait tout bêtement falloir se remuer doucement le cul mais ce n’était pas gagné. Il fallait vraiment que je me mette à me débrouiller un peu mieux que ça. Parce que sinon, j’allais finir par accidentellement tuer mon ami. Ou alors, j’allais tout bêtement finir par mourir moi-même, et ce n’était pas vraiment au programme, si on voulait avoir mon avis. Mais.. Disons que nous n’avions pas non plus le temps de réfléchir à la situation. Là, il n’y avait que deux options : repartir par-là d’où l’on venait, ce qui ne me semblait pas vraiment très intelligent, et continuer à avancer mais dans ce cas, nous ne savions pas à quoi nous avions affaire. Autant le dire, que ce soit vers l’avant ou vers l’arrière, rien ne semblait nous prouver que la situation était bonne pour moi. Rien ne semblait nous laisser entendre que les choses allaient finir par s’arranger.

« On continue à avancer ou on repart en arrière ? Tu le sais toi ? »

Bien sûr, demander à Lenny de choisir était tout aussi lâche qu’hésiter sans prendre la moindre décision. Que cela puisse sembler ridicule ou non, les choses étaient ainsi, point barre. Je me moquais bien de ce que l’on pouvait penser. S’il prenait une décision et que ce n’était pas la bonne, et bien tant pis, la faute serait sienne. Un peu mienne aussi, mais un peu moins, non ? Enfin bref, hors de question pour moi de me prendre la tête pour ça. Je ne savais pas, et il fallait pourtant choisir une direction.

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Lenny ne put s'empêcher de lacher un petit cri de joie, comme les Indiens dans les dessins animés après avoir attrapé le repas du soir, quand il sentit sa lame pénétrer dans la chair putréfiée du rôdeur. Le bruit sourd du corps qui tombait au sol lui attira un sourire qui aurait pu illuminer son visage si seulement ils se trouvaient à un endroit où on y voyait quelque chose. Il posa son sabre sur son épaule, prenant une pose d'acteur de film d'action, avant de se souvenir du ridicule d'une telle attitude. Déjà, c'était stupide ; et en plus, Isaac ne pouvait pas le voir et rire de sa stupidité. Il laissa retomber la lame au sol quand Isaac lui demanda dans quelle direction ils devaient se diriger maintenant. « Euuuh. » Qui l'avait désigné comme le chef déjà ? Il regarda autour de lui, légèrement désorienté maintenant que l'adrénaline retombait et se mélangeait doucement à son système. Des deux côtés, il n'y avait que l'obscurité qui semblait prête à les accueillir à bras ouverts dans une étreinte mortelle. Il tenta de mettre son cerveau en marche plutôt que ses muscles, qui commençaient à faire trembler chacun de ses membres, demandant davantage de sport. Ses doigts s'impatientaient sur le manche du sabre tandis que l'une de ses jambes s'agitait avec ferveur. Il devait se reprendre. Il ne pouvait pas laisser Isaac en plan comme cela, pas quand son ami comptait sur lui. Il jeta un regard vers lui, et n'aperçut que le blanc de ses yeux qui brillaient faiblement dans le noir. « D'un, d'un coté c'est l'inconnu, et j'aime pas trop l'inconnu, » fit-il d'une voix hésitante, « d'un autre côté je crois, enfin j'pense que le rôdeur qu'on a fui au début est, 'fin qu'il a rameuté des... des copains. » Un rire nerveux lui échappa avant qu'il ne tourne la tête dans les deux directions qui s'offraient à eux. Il détestait ne pas savoir ce qu'il allait affronter.
Mais il repensa à l'expression terrifiée d'Isaac quand ils avaient vu le premier zombie dans l'entrée de la maison ; et il se jeta dans la gueule du loup. Droit vers l'inconnu.

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L'inconnu, voilà quelque chose qui a toujours eu tendance à effrayer l'être humain. Qui sait ce qui peut se cacher dans l'obscurité ? Les choses pourraient mal tourner en quelques secondes à peine et ça, Lenny en a parfaitement conscience. Vous vous engagez tous les deux dans la pièce qui vous aura, au final, apporté un peu d'aide. Le rayon de lumière qui s'infiltre dans le couloir est toujours là. Et vous découvrez vite que son origine n'est rien d'autre que le soleil, filtrant à travers des rideaux poussiéreux et à moitié fermés. Cette pièce est effrayante, de bien des manières. De ça, et de là, des tâches de sang. Les draps du lit ont pris une teinte atroce, entre le marron et l'orange par endroit. Pour couronner le tout, de nombreux débris jonchent le sol : bouteilles en verre répandues en morceau, oreillers déchirés, etc ... Néanmoins, il ne vous faut surtout pas vous laisser démonter, et encore moins déconcentrer. Parce que vous verrez vite que l'étage auquel vous avez accéder est haut. Plusieurs mètres vous séparent du sol, quand vous regardez par la fenêtre. Que faire ? Tenter une autre pièce - que vous trouverez forcément dans le couloir sombre - ? Essayer, malgré la hauteur, de passer par la fenêtre ? Ou bien fouiller la pièce dans l'espoir qu'un miracle se produise ? Une lampe torche ne serait pas de refus ... Tout comme des armes en tout genre. En tous les cas, cet endroit n'est pas sûr. Ça, vous pouvez en être certain.

Ordre de jeu : dans l'ordre indiqué dans le titre, en n'oubliant pas le maître du jeu, après chaque post de Lenny. coeurrose

Ps : merci de ne pas laisser plus d'une semaine passer avant d'y répondre. ça évitera de bloquer le sujet. Pour faire plus simple, vous pouvez faire entre 500 et 600 mots maximum sans problème, et ne faites surtout pas trop long. Wink

Ps² : le rp est quand même dans la réalité alternative, because tout ça n'aura pas d'influence sur votre personnage, et la suite de votre jeu. Comme ça, si je veux vous tuer, je peux .... ange

Bon, la pièce n’avait strictement rien de rassurant mais au moins, il y avait un peu de lumière et là, tout de suite, cela me semblait être un lux, par rapport au couloir que nous venions à peine de quitter. Je n’allais pas prétendre pour autant que je me sentais à mon aise, puisque ce n’était absolument pas le cas, je sentais bien que cette maison nous cachait encore quelques petites choses, et je n’étais pas forcément pressé de les trouver. J’écartai doucement le rideau afin d’y voir plus clair. La pièce était dégueulasse. Il y avait du sang, des morceaux de personnes aussi. Un haut le cœur me prit mais je pus le contenir. Il fallait vraiment qu’on sorte d’ici mais il semblait évident que l’entrée était compromise. Ce qui n’avait strictement rien de rassurant et… Ca limitait plutôt bien nos options aussi. J’ouvris doucement la fenêtre, histoire de ne pas faire trop de bruit, en cas où un autre zombie se cacherait dans le coin et regardai en bas. C’était haut, beaucoup trop haut et il allait être compliqué de passer par là. Je doutai du coup de la corde en couverture, que l’on pouvait trouver dans les films, et cela ne m’intéressait qu’à moitié. Je n’avais pas forcément envie d’en savoir plus sur tout ça. Si ça lâchait, il n’y aurait pas de miracle soudain, on pourrait y rester.

« Trop haut. C’est pas vraiment une option. »

Enfin si, j’avais beau prétendre que ce n’était pas le cas, il ne fallait pas non plus que je me laisse berner. C’était une option. Peut-être pas la plus belle mais ça en restait une et c’était donc à moi de ne surtout pas passer à côté. Si nous nous retrouvions sans d’autres choix évident, il faudrait que l’on passe par là.

« Tu veux qu’on tente une autre pièce ? On peut hein. Mais si y a un zombie, il sera peut être moins con que le précédent »

Ca pouvait être stupide de dire ça, puisqu’ils étaient tous un peu débiles. Mais il ne fallait pas non plus oublier que s’ils ne l’avaient pas été, la situation aurait été bien plus compliquée encore. Et c’était sans doute ce qui me paniquait le plus, dans toute cette histoire. Je ne me sentais pas vraiment prêt à affronter des zombies modifiés et intelligents. Personne ne l’était. Les gens mourraient, les humains n’étaient plus très nombreux et pourtant, ils n’étaient pas futés. Il n’y avait donc qu’à imaginer s’ils l’avaient été… Il n’y aurait sans doute pas eu de zone 51. Tout le monde serait mort.

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ft. isaac۰ réalité alternée.

Isaac écarta le rideau et la lumière du soleil filtra par le carreau sale de la fenêtre. Lenny cligna des yeux en relevant la main devant ses yeux, avant de rapidement s'habituer à la faible luminosité. Son ami ouvrit ensuite la fenêtre et se pencha pour évaluer leurs options, mais il se tourna rapidement vers lui pour indiquer que ce n'était pas la meilleure des options. Trop haut. Le regard brun du garçon se mit immédiatement à fouiller la pièce à la recherche d'une aide quelconque. Les draps ne tenaient que dans les films, il en était sur, et il n'avait pas vraiment envie de poser ses pattes sur ces tissus imbibés de sang de toute façon. Même lui ça le dégoutait. Il observa à nouveau Isaac quand celui-ci reprit la parole, se remettant une nouvelle fois à lui pour prendre les décisions. Le mexicain n'avait vraiment pas l'habitude d'assumer ce rôle et il se sentait mal à l'aise. Ce n'était pas fait pour lui. Il n'était pas responsable, alors comment pouvait-il se charger de la sécurité d'une tiers personne ? Mais il n'avait pas le choix. Resserrant sa prise sur le manche de son sabre, il se racla la gorge. Vu la peur des zombies d'Isaac, continuer l'exploration de la maison ne lui semblait pas une très bonne idée. « Nan, nan, » répondit-il. Au moins, ici, ils avaient de la lumière et ils pouvaient réfléchir un peu plus tranquillement. « Viens, aide moi à barricader la porte pour pas qu'on nous suive. » Joignant le geste à la parole, Lenny souleva une chaise qu'il coinça contre la porte qu'ils venaient de franchir, puis y posa les plus lourds bouquins qu'il trouva pour qu'elle résiste à la pression d'une meute de rodeurs affamés. Une fois que ce fut fait, il se mit à explorer plus en détail la chambre qu'ils occupaient désormais. « Faut qu'on trouve un moyen de sortir par là, » fit-il en pointant du doigt la fenêtre entr'ouverte. Il alla vérifier qu'aucun mort-vivant ne les attendait en bas, et soupira d'aise en constatant que ce n'était pas le cas. Encore fallait-il qu'ils restent silencieux pour ne pas que cela change. Il se remit à fouiller la pièce. « Faut qu'on trouve une corde ou un truc solide pour descendre... Ou bien des trucs à planter dans le mur pour nous faire des appuis et escalader le mur. »

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HJ : désoléééée pour le retard cache

Things are now out of control

Vous avez décidé de vous lancer tout droit vers l'inconnu. Est-ce une sage décision ? Difficile à dire pour le moment ... La première chose que vous découvrez avec soulagement, en entrant dans cette pièce, c'est qu'aucun rôdeur ne semble dans le coin ... Pour le moment. Rien ne dit que cela durera, sachez-le. En revanche, c'est avec horreur que vos yeux se posent sur un couple, allongés l'un à côté de l'autre sur le lit installés au fond de la pièce. Mains dans les mains, ils semblent avoir pris la décision de partir ensemble plutôt que de se battre. Dans la main du mec, une arme, sans doute celle qui a causée le trou béant dans le crâne de chacun d'eux. C'est terrifiant. Et l'odeur est putride. Nul doute que vous ne souhaiterez pas rester là trop longtemps. Mais que faire ? La porte en haut des escaliers, que vous avez laissé tel quel pourrait bien finir par céder. Vous barricader dans la chambre ? Peut-être ... Mais prenez garde à vous assurer qu'une autre sortie vous tend les bras. Vite : une solution, avant que vous ne soyez rattrapés par la dure réalité de ce monde.

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La pièce était vide. Et franchement, c’était la seule et unique chose qui pouvait sembler importante à mes yeux. Je n’avais pas particulièrement envie de me prendre la tête et d’affronter des gens dont nous ne savions rien. Je n’étais pas doué pour tout mais au moins, quand il y avait une bonne nouvelle, je savais que j’étais doué pour bien des choses. Et cela me faisait un bien fou, quoi que l’on puisse en dire, d’ailleurs. Je me foutais de l’avis des gens, je me moquais bien de ce que l’on pouvait dire sur moi et oui, peut-être que voir le bien partout n’avait pas l’ombre d’un sens. Mais je m’en foutais, parce que je savais que l’on avait besoin de ce genre de chose ; Je savais que c’était la seule chose qui comptait vraiment, et peu importait ce que l’on pouvait en dire. Cette situation me convenait très bien. Alors oui, je parvenais à me satisfaire de cette pièce vide, je parvenais à être content pour la simple et bonne raison que j’en avais besoin, et on ne pouvait pas m’enlever un truc pareil. Parce que c’était tout ce que j’avais. Ca, rien d’autre. Ma naïveté, mon espoir incassable. Et je me sentais bien, dans cette situation qui était la mienne. Pour la simple et bonne raison que c’était ainsi que j’avais envie de vivre. De cette manière et d’aucune autre. Malgré tout, une grimace se dessina sur mes lèvres que mon regard se posait sur le couple, allongé sur le lit. Il semblait si facile de décider de partir à deux, que je ne savais guère où donner de la tête. Cela m’apparaissait tellement étrange que je ne savais pas où donner de la tête. Il était plus simple de partir, de se suicider dans ce monde de fou. Mais était-ce un bon plan, malgré tout ? Enfin… Qui étais-je pour décider de ce qui était bon et de ce qui ne l’était pas hein ? Ce n’était pas à moi de prendre les décisions et il était préférable pour moi de me taire, c’était cent fois plus simple, d’ailleurs. Je refusais de me prendre la tête, cela n’aurait pas servi à grand-chose et le silence m’apparaissait plus simple, de toute manière. « Bon bah au moins, ils ne sauront jamais ce qui est arrivé à leur baraque ». Non que cela puisse être le principal souci de ce monde hein, mais disons que c’était un des nombreux point qui leurs était évité. Ce n’était pas plus mal ! Je me pinçai doucement le nez devant l’odeur de la pièce. « Tu veux prendre l’arme ? Je ne sais pas assez visé.. ». La fenêtre attira alors mon attention. Sauter ? Fuir ? C’était peut-être la meilleure option. Ainsi, je l’ouvris et regardai en bas. « C’est un peu haut… Non ? ». Enfin… Je préférais me briser la jambe que de me faire mordre, je ne pouvais pas le nier. Mais en même temps… Les deux pouvaient aussi s’enchaîner, mauvais plan aussi.

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ft. isaac۰ réalité alternée.

En scrutant la pièce avec plus de précision, Lenny tomba sur le couple de propriétaires de la maison qu'ils visitaient depuis quelques minutes en long, en large et en travers. Il fronça le nez en une grimace de dégout face à la mare de sang coagulé qui se dessinait, comme une auréole nauséabonde, autour des deux têtes déformées par l'impact des balles. C'était donc de là que venait l'odeur putride qui régnait maitresse dans la chambre et qui s'étendait, un peu moins forte, dans le reste de la maison. La remarque d'Isaac lui attira un petit rire et il posa un regard amusé sur son ami. Même s'il semblait terrifié par ce qui leur arrivait, il était content d'être avec lui plutôt qu'avec quelqu'un d'autre. Le brun avait cette façon de donner un peu de légèreté aux situations les plus graves. Il se fit la remarque, quant à lui, qu'il était étrange que les rodeurs n'aient pas dégusté la chaire des deux cadavres, haussant les épaules en songeant que c'était le cadet de ses soucis en l'instant présent. Pourtant, il en ferait part aux Fondateurs : peut-être que les mort-vivants ne mangeaient pas de chair en décomposition ? Seulement de la chair fraiche sur humain encore conscient ? Il trouvait cela bizarre, mais vu le monde dans lequel il vivait depuis plusieurs mois, il en fallait plus pour éveiller son esprit critique. Il se pencha vers le lit suite à la suggestion de son ami et passa habilement la lame de son sabre dans le trou de la gachette du pistolet, peu désireux de s'approcher davantage des deux époux funêbres. « C'est pas une très bonne idée d'utiliser ça, cela dit, vu le boucan que ça fait. On va le garder, en dernier recourt, » ajouta-t-il en glissant l'arme à feu dans sa poche et en tapotant dessus d'un air entendu. Alors qu'il allait se remettre à fouiller la pièce, Isaac fit remarquer que la fenêtre était élevée par rapport au sol. Lenny se tourna vers lui et envisagea ses options. Une mine sévère lui déforma les traits avant d'être balayée par un sourire joueur : « Raiponce l'a bien fait, tu vas pas me dire que tu as peur de la hauteur mon p'tit Isaac ! » Il lui lança une tape dans l'épaule et ouvrit le placard le plus proche. « Faut juste qu'on trouve de quoi sécuriser la descente. Des trucs solides quoi, comme des cheveux de princesse, » souligna-t-il avec un clin d'oeil pour son ami. Il espérait que la rigolade et le jeu soient la meilleure façon d'aider le brun à traverser cette épreuve, sinon ils ne s'en sortiraient pas vivants. Il ne pouvait pas gérer tout à la fois, il avait beaucoup trop de mal à rester focaliser sur le fait de sortir de la baraque comme ça.

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La perspective de réussir à sortir de là -d'une manière ou d'une autre- est fort alléchante. Mais faites attention à ne pas en oublier pour autant le danger qui rôde tout autour de vous ... Les cadavres sur le lit ne se relèveront pas : leur cerveau est trop endommagé pour cela. Néanmoins, de très nombreux rôdeurs sont encore au rez-de-chaussée, dans les escaliers et maintenant .. Dans le couloir que vous venez tout juste de quitter. Car, en effet, la porte vient de céder. Et celle qui les empêche encore de vous atteindre n'est guère solide, le bois risque de céder à tout moment à la pression effectuée par les zombies qui peuvent s'amasser contre, dans le couloir étroit. Quelle sera votre priorité ? La recherche de draps et autres tissus du genre pour passer par la fenêtre ? Ou la survie dans l'immédiat, soit la porte qui pourrait vous laisser tomber d'une minute à l'autre ? Quel que soit votre choix, faites vite : le temps s'écoule vite. Et les rôdeurs ne se fatiguent pas, contrairement à vous.

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