Tout ce que nous avons à decider, c'est ce que nous devons faire du temps imparti. - Page 2
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Tout ce que nous avons à decider, c'est ce que nous devons faire du temps imparti.

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MessageSujet: Re: Tout ce que nous avons à decider, c'est ce que nous devons faire du temps imparti. Tout ce que nous avons à decider, c'est ce que nous devons faire du temps imparti.  - Page 2 Icon_minitimeLun 30 Mar - 20:30



    NIKITA & DARREN

    Tout ce que nous avons à décider, c'est ce que nous devons faire du temps imparti.


    Elle comptait sur moi. Nikita comptait sur moi pour me débarrasser des trois rôdeurs qui arrivaient de l'autre côté. J'étais perdu et un peu paniqué pour le coup. Mais il fallait que je le fasse et je le savais bien ! Parce que de son côté, elle était bien plus occupée que moi avec tous les rôdeurs qui sortaient de la maison. Prenant finalement mon courage à deux mains, je tâchais de faire tomber ceux qui approchaient toujours, pour ensuite leur exploser le crâne une bonne fois pour toutes. C'était tout ce que je pouvais faire. Mais je pensais que c'était déjà suffisant. Au moins ils étaient morts pour de bon ceux là. Je pensais pouvoir crier victoire, quand je fus attaqué par un autre rôdeur qui me fit tout de suite tomber en arrière. Je geignais tandis qu'ils faisaient claquer ses mâchoires à quelques petits centimètres à peine, de mon visage. Je tentais vainement de le repousser et l'éloigner de moi. J'allais me faire mordre là, tout de suite. Parce que j'étais faible. Beaucoup trop pour pouvoir faire face dans un monde comme celui là. Je le savais depuis longtemps. Mais je n'avais la confirmation que maintenant alors que je tentais de pousser cette merde puante loin de moi. Ce fut de façon soudaine que le poids du rôdeur quitta mon corps. Je ne me redressai pas, ne cherchai même pas à voir ce qui était en train de se passer. Pas besoin de regarder pour savoir. Nikita venait encore une fois de me porter secours en attrapant le rôdeur et en l'achevant. Ce que j'avais été incapable de faire par moi même ! A bout de souffle, je demeurai étendu sur le sol à simplement attendre tranquillement. La blonde apparut enfin dans mon champ de vision, main tendue vers moi. J'attendis quelques secondes avant de m'en emparer pour me relever avec son aide.

    Je crois pas ... Répondis-je en songeant que je n'avais aucune véritable douleur. Rien de trop violent en tout cas. J'étais surtout épuisé par ce que je venais de faire. Pas seulement physiquement. Émotionnellement aussi ! Ce n'était pas tous les jours que je tuais du rôdeur comme ça ! Mouais ... Grommelai-je, pas convaincu du tout d'avoir fait du bon boulot. J'avais certainement utilisé des balles de façon inutile. Elle, elle aurait visé directement dans le crâne. Bref, je m'étais surtout débattu tant bien que mal. Je grimaçai quelque peu quand elle me donna une petite tape qui se voulait encourageante, dans le dos. J'avais l'impression de n'être qu'un gamin en plein apprentissage. Ce qui, à vrai dire, était bel et bien le cas ! Je n'étais ni plus ni moins qu'un gamin qui était encore en train d'apprendre. Je hochai positivement la tête à sa mention de notre toit pour la nuit. Vers lequel je levai ensuite le regard. Oui, au moins nous allions pouvoir dormir relativement en sécurité. Ce qui était un luxe désormais ! Une fois dans la maison, je cessai brusquement de respirer. Ca puait le mort et le renfermé, sévèrement ! Je fermai la porte derrière nous et récupérai une chaise pour la bloquer tout à fait. Personne ne devrait pouvoir entrer ainsi ! On devrait s'installer en haut pour pouvoir aérer. Marmonnai-je doucement en filant directement à l'étage. Je n'étais pas aussi attentif et précautionneux qu'elle. Mais en toute logique, il ne devrait y avoir aucun rôdeur vu que nous les avions attirés dehors avant tout ! Et effectivement, je n'en croisai aucun une fois en haut. Je fis quand même le tour pour vérifier et ouvris les fenêtres en allant, avant de redescendre pour retrouver Nikita.

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MessageSujet: Re: Tout ce que nous avons à decider, c'est ce que nous devons faire du temps imparti. Tout ce que nous avons à decider, c'est ce que nous devons faire du temps imparti.  - Page 2 Icon_minitimeMar 31 Mar - 20:35

Ça pue, c'est ignoble. Je crois que j'ai envie de vomir, je n'avais plus senti une odeur pareille depuis... Euh, depuis un moment oui. Là, le moisi, le cadavre en décomposition a eu le temps de faire son chemin dans cette maison ou tout est barricadé que ce soit volet ou porte. Visiblement, ces gens ont voulu fuir le monde extérieur. Visiblement, ils sont tous morts à l'intérieur. Je marche lentement à la recherche de tout indice pendant que Darren monte à l'étage. J'entends ses pas discrets et le bruit de là où il se déplace. Et moi j'arrive dans le salon jouxtant entre la cuisine, un grand couloir d'entrée au milieu séparant le séjour. Il n'y a pas un bruit, je pense que nous les avons tous tués. Dans le salon en tout cas, il n'y a personne. Et dans la salle à manger, là, c'est pire que tout. Il y a des cadavres momifiés, dévorés, un peu allongés de partout. La porte a été défoncée. Comme si les zombies ont voulu atteindre les derniers vivants: ils n'ont pas eu de chance.
Mon coeur se serre à cette vision et je décide de fermer la porte non pas parce que le spectacle me dégoûte, mais plutôt parce que je me dis que ces morts méritent un peu d'intimité. Une sépulture. Bon. J'avoue, je ferme juste une porte mais on fait avec les moyens du bord. C'est si terrible. Et inconsciemment, les larmes me viennent aux yeux. Y a toujours des mots ou on craque, ou la carapace cède pour laisser place à l'humain, aux émotions, aux sentiments. Je suis capable de tuer plusieurs morts vivants mais je reste encore sensible à la vision d'humains dévorés, à la faiblesse de celui qui a perdu contre le monde d'aujourd'hui. Ça me répugne. Ça me tue. Je suis jamais assez solide pour supporter ça, moi qui me croit pourtant forte.
Je ne suis que faiblesse au final.
Les grincements de l'escalier signifiant que Darren redescend me décide à  m'essuyer les yeux furtivement et de lui demander:
- Il vaut mieux qu'on aille en haut je pense. Lui dis-je sans le regarder pour pas donner l'impression que j'étais tout simplement devant une porte en train de chialer comme une cruche. Pourtant, je n'ai pas envie de monter en haut. Je crois, qu'au fond, j'ai plus très envie de rester ici. Tellement contradictoire parfois. Et dire que je l'ai si chèrement désiré cet endroit. Je ne peux faillir ainsi.
- Euh... On devrait regarder dans les placards de la cuisine, on pourrait trouver à manger. Je l'admets, je ne parle pas par instinct de survie, je parle parce qu'au fond, j'ai besoin de faire taire cette culpabilité qui me ronge: vous savez, celle qui vous rappelle que vous êtes en vie.
- Y a pas grand chose on dirait... Dis-je en contemplant un placard désespérément vide.
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MessageSujet: Re: Tout ce que nous avons à decider, c'est ce que nous devons faire du temps imparti. Tout ce que nous avons à decider, c'est ce que nous devons faire du temps imparti.  - Page 2 Icon_minitimeMer 8 Avr - 21:22



    NIKITA & DARREN

    Tout ce que nous avons à décider, c'est ce que nous devons faire du temps imparti.


    Je n'étais vraiment pas aussi doué que l'était Nikita, en ce qui concernait la survie. Je ne savais pas réellement me battre malgré ma carrure assez imposante. Et surtout, je ne savais pas me servir d'une arme à feu. A vrai dire, je pensais même être dépourvu d'un quelconque instinct de survie. Mais avec tout ça, j'avais au moins une qualité pour le monde tel qu'il était aujourd'hui : j'étais assez insensible. En effet, je ne craquais jamais devant l'étendu des dégâts et la peine d'autrui. J'étais immunisé contre les douleurs psychologiques, depuis fort longtemps maintenant. C'était ça d'avoir côtoyé des personnes aux graves maladies psychologiques. Non seulement j'avais tout vu là dessus. Mais en plus, j'avais du me renforcer psychologiquement parlant, pour pouvoir supporter et affronter tout ça, toutes ces horreurs. Bref, mentalement j'étais quand même assez fort pour supporter bien des choses, pendant une éternité ! Ainsi, quand je descendis, je sentis tout de suite que quelque chose n'allait pas avec Nikita. J'étais assez observateur et connaisseur pour le voir assez rapidement. Même si je ne fis évidemment pas de commentaire. Je me contentais de la regarder et d'attendre qu'elle parle. Ce qu'elle fit. Mais évidemment sans s'épancher sur ce qui n'allait pas ! Je ne fis pas de commentaire mais je la suivis jusqu'à la cuisine où nous cherchâmes quelque chose, chacun de notre côté. L'un comme l'autre, nous ne trouvâmes rien? La maison avait donc déjà été visitée et vidée par des vivants. Peut-être que ces gens là faisaient parti des rôdeurs que nous venions de tuer d'ailleurs ...

    On fait quoi ? On essaie de sortir chasser ? Ou elle plutôt que moi en vérité. Si je ne savais pas me servir d'une arme sur un truc aussi grand qu'un rôdeur, je ne risquais franchement pas de réussir un tir sur une bestiole. Ca me semblait assez évident. Mais je pourrais toujours lui tenir compagnie si vraiment elle avait besoin de ça. Ou on se cale dans un coin pour dormir et on verra demain ? Ca me semblait un peu plus intelligent à vrai dire. Nous avions besoin de repos, autant l'un que l'autre. Ne serait-ce que parce que nous avions vécu des choses qui pourraient être assez traumatisantes avec la perte de notre refuge à échelle de village. Et puis parce que nous avions quand même pas mal marché, l'un comme l'autre, avant de trouver cette maison. Et pour conclure, nous avions du exterminer des rôdeurs. Pour moi, c'était une grande première. Même si je n'étais psychologiquement pas fragilisé par ça, physiquement c'était une autre histoire. Je n'étais pas habitué à tout ça moi ! Finalement, je décidai de filer à l'étage pour ma part. j'avais réellement besoin d'un somme avant de pouvoir faire quoi que ce soit ! Je me contentai d'attraper un oreiller trouvé là et pas trop abîmé, que je glissai sous mon crâne une fois allongé à même le sol. Je n'étais pas trop tenté pour tester les lits ...



HJ : damn j'avais pas reçu le mail comme quoi t'avais rép. Pardon cache
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MessageSujet: Re: Tout ce que nous avons à decider, c'est ce que nous devons faire du temps imparti. Tout ce que nous avons à decider, c'est ce que nous devons faire du temps imparti.  - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Avr - 22:49

Darren me demande si l’on devrait sortir pour chasser. Je devrais lui dire oui. Mais bon, j’ai soudain l’impression de porter le poids du monde sur mes épaules. Je me sens lasse. Ereintée. Vide telle une coquille d’escargot. Aussi, lorsqu’il propose la deuxième option, j’acquiesce tout en refermant les portes de placard ouvertes et lui répond : « Je suis plus chaude pour que l’on se repose. La journée a été longue mine de rien bien qu’elle ne soit pas finie… » Lui dis-je. Et puis, je me souviens d’avoir emporté quelques provisions dans mon sac. Des aliments dérobés et planqués dans ce sac n’attendant que le moment où tout allait forcément partir en couilles. Pourtant, je ne dis mot, je me contente de suivre Darren montant vers les étages. Il s’arrête dans une chambre et prends un coussin, provenant d’un lit, et se le cale par terre, contre un mur. Je fronce les sourcils mais ne dis rien, croyant voir de la galanterie. J’en sais rien. Je me contente de prendre place sur le lit, sans trop me poser de questions. C’est mieux que de se retrouver avec le cul engourdi par la dureté du sol. Je fixe le plafond, humant l’odeur de renfermé et de poussière. L’odeur de mort est partout, elle ne part pas. Puis, me rappelant d’un truc, je me redresse et fouille dans mon sac avant d’en sortir un paquet de fruits déshydratés. « J’avais de la bouffe sur moi… Tiens… » Lui dis-je tout en lui lançant le paquet. Puis, reprenant ma position initiale, je fixe le plafond de nouveau sans rien dire. J’essaye de penser à ce que l’on décider de faire avec ce qu’il nous reste comme temps. Combien de jours ? Combien de semaines ? Combien de mois ?

« Dis… Ma voix réveille le silence et me voilà que je demande, le regard levé vers le haut. « Comment va se passer la suite ? Si, l’on rencontre des gens… Un autre groupe… Que faut-il faire, t’as une idée ? » Parce qu’au fond de moi, j’y pense. On va en rencontrer des gens. Mais que seront-ils ? Seront-ils de ceux qui luttent  et sont des survivants ? Ou alors,  seront-ils de ceux qui subissent ? Comme nous avons eu dans notre camp. Je m’interroge parce que je ne sais même plus comment fonctionner réellement. Deux ans d’oisiveté et ma voilà ramollie y compris en question de survie. « Je pense qu’il faudra faire en sorte de ne jamais se perdre de vue… Je pense qu’en deux ans, les choses ont du empiré et que nous ne pourrons compter que sur l’un envers l’autre… » Lui dis-je d’une voix emplie d’une morosité sans équivoque. Tout me semble si compliqué soudain. Je ferme alors les yeux pour me reposer ne serait-ce qu’un peu. Mais je suis tendue, j’écoute les bruits autour en alerte. J’ai l’impression d’être dans une cage, qu’on me surveille, que le danger ne rode pas loin. Qu’il est là, qu’il attend le moment de faiblesse pour attaquer. Je me donner deux heures de sommeil et ensuite, il est certain que je me lèverais pour monter la garde, on ne sait jamais.



HJ: à mon tour de m'excuser pour le retard monstre... >.<
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