TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns
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MessageSujet: TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns Icon_minitimeJeu 22 Nov - 7:24

Cela faisait plusieurs semaines que Martin avait rejoint ce groupe. Il avait été le sauveur qu’ils attendaient dans un moment critique. Depuis ça, il avait toujours été présent quand n’importe qui avait un problème ; il se montrait très à l’écoute et très serviable. Après tout, il avait si bien géré la situation qu’il lui incombait désormais de faire tout ce qui était nécessaire pour que tout le monde se sente bien quand il était là. Pour l’instant, il estimait qu’il remplissait sa tâche à la hauteur des attentes. Depuis quelques jours, le nouveau groupe de Martin avait trouvé refuge dans une vieille maison, pas loin du début de la zone urbaine de New-York. Tout le monde tenait dedans et c’était pour le moins luxueux, en considérant le fait que les nouveaux standards du luxe avaient grandement changé. Le sauveur providentiel s’était accordé un petit moment à l’écart du groupe. Peut être qu’il ne respectait pas les règles de base que tout le monde s’était fixé concernant le fait de ne pas s’éloigner, de toujours être accompagné quoi qu’il arrive et autres, mais il jugeait l’avoir suffisamment mérité. Se ressourcer en se vidant la tête, c’était quelque chose qu’il appréciait particulièrement.

Il avait trouvé refuge sur un rondin de bois à l’orée du bosquet avoisinant. Il était éloigné d’une trentaine de mètres de la maison, pas plus. Il pouvait d’ailleurs encore voir le sommet du toit au travers des branchages et des feuilles qui se balançaient au vent. Il restait alerte mais s’offrait du temps pour réfléchir. Au cas où il y aurait un problème, il avait plusieurs armes à portée ; un poing américain toujours enfilé lorsqu’il s’aventurait hors de la maison et des armes à feu à portée immédiate. Toutes les précautions étaient prises. Il pensait à tout ce qu’il pouvait rater en étant bloqué là en pleine apocalypse : ses ambitions professionnelles, la belle vie et la belle retraite qu’il aurait pu s’offrir. Au lieu de ça, il était bloqué à risquer sa vie tous les jours pour des gens qu’il connaissait à peine, mais dont il se sentait, dans un sens, responsable malgré lui. Il n’avait jamais demandé ça, mais il estimait que c’était le contrecoup d’une existence ponctuée d’erreurs et de défense de criminels.

C’est à cet instant que des craquements de branches se firent entendre. C’était peut être simplement le vent, mais Martin avait appris à devenir méfiant et à réagir à la moindre perturbation qui survenait autour de lui et qui n’avait pas l’air naturel. Il s’était levé d’un bond et avait porté sa main à son arme collée à la cuisse et l’avait lentement dégainée. Il avançait de façon militaire en direction de la maison. Il jetait des coups d’œil alertes autour de lui à chaque instant : pas question de se faire surprendre par quoi que ce soit. Arrivé à la lisière du bosquet, il remarqua une silhouette qui approchait discrètement de la maison arme au poing. En considérant la façon dont la personne marchait et l’arme qu’elle avait en main, Martin fit rapidement le constat qu’il ne s’agissait pas d’un rôdeur. C’était peut être pire. Un autre pillard sans rancune, prêt à tuer tout le monde pour une boite de conserve et une bouteille d’eau potable. Ça se voyait, un peu trop souvent au gout de l’ex avocat. Il sortit du bois sans faire le moindre bruit. Martin se trouvait donc derrière l’intrus et, tout en restant très vigilant sur la réaction que pourrait avoir l'autre, pointa sa propre arme sur ce dernier puis s’exclama.


    « À ta place, je ferais pas un pas de plus et je lâcherais mon arme au plus vite. »
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Gordon C. Ó Ceallacháin

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× Âge du perso : : 40 ans (01/01/79).

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MessageSujet: Re: TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns Icon_minitimeDim 25 Nov - 1:14




    Martin & Tybalt

    We're not bite. Only broken.


    Cette fin du monde, c'était vraiment une sacré merde noire, dans laquelle nous, pauvres survivants, étions plongés jusqu'au cou. J'aurais préféré une bonne petite explosion et aucun survivant. Nous aurions au moins tous été tellement tranquilles. Finir parmi ces putains de rôdeurs, il n'y avait vraiment rien de pire à mon goût. J'avais d'ailleurs été très clair avec Alysson ... Si je venais à me faire mordre, elle devait juste me tirer une balle dans la tête et prendre la fuite pour se mettre en sécurité. Sauf que voilà ... Je savais que ma mort donnerait suite à sa mort à elle. Or, l'idée même qu'elle puisse mourir, me faisait vraiment horreur. C'était donc une double raison pour moi, de tout faire pour survivre le plus longtemps possible. Et puis ce n'était pas comme si, psychologiquement, j'étais au fond du trou. A vrai dire, j'étais plutôt du genre à vouloir rire de la situation. Plutôt que de penser à tous les proches que j'avais malheureusement perdu, je ne pensais qu'à tenter de trouver un certain amusement dans le fait de dégommer du zombie, à tour de bras. Foncer dans le tas et dire que je gagnais tant de points quand je les tuais du premier coup et tant, quand j'avais besoin de revenir là dessus ... C'était assez drôle. Enfin non, finalement, ça ne l'était pas tant et il n'y avait pas de quoi être fier de ça. Mais ce n'était pas comme s'ils étaient conscients de ça. Ni comme s'il y avait encore qui que ce soit pour juger mes faits et gestes. Il n'empêche que si on m'avait un jour dit que Pâris Spinelli, le grand chanteur de rock, finirait par prendre plaisir à tuer des morts vivants, j'aurais évidemment ris. Et je pensais bien que je n'étais pas le seul dans un tel état d'esprit. Qui aurait pu croire qu'il arriverait un jour, un truc pareil ?

    Et puis depuis quelques mois, il n'y avait pas que ma propre survie qui comptait pour moi. Il y avait également celle de cette fille de même pas vingt ans, que j'étais décidé à garder en vie coûte que coûte. Quitte à me sacrifier pour elle. C'était complètement con et j'en étais bien conscient. Mais c'était comme ça ... Quand je la voyais, l'imaginer morte me détruisait littéralement de l'intérieur. Alors j'étais bien décidé à trouver un bon groupe de survivants, dans lequel on pourrait s'attarder. Je serais ainsi davantage rassuré, pour elle au moins. Jusqu'à maintenant, nous n'étions tombés que sur des personnes qui avaient finis par sombrer dans la folie la plus totale qui soit, à cause de tout cela. Bref, ils étaient devenus des dangers pour le reste des survivants. Je commençais à douter de pouvoir trouver des personnes encore normales. Et pourtant, depuis quelques jours, nous tournions autour de ce groupe qui venait de se réfugier dans une petite maison. Et ce jour là, après de longues observations, j'étais bien décidé à tenter ma chance. Alysson était évidemment restée en arrière. Je ne voulais pas prendre le moindre risque. Bien que très vigilent, je n'avais pas entendu l'homme s'avancer de moi, arrivant par derrière. Ce fut sa voix qui me fit me figer sur place. « À ta place, je ferais pas un pas de plus et je lâcherais mon arme au plus vite. » Je fermai les yeux pendant quelques secondes et lâchai un faible soupir. Lentement, je levai les mains en hauteur, de part et d'autre de mon corps et consentis à lâcher mon arme. Evidemment, j'étais assez prudent pour en avoir d'autres sur moi, cachés sous ma longue veste. « Quel accueil ... Ton hospitalité s'est faite bouffer, elle aussi ? » Demandai-je sur un ton narquois. Pourtant, je comprenais parfaitement son comportement. Vouloir protéger le reste de son groupe, de ceux qui étaient devenus totalement dingues, c'était totalement normal. Je faisais la même chose avec Alysson. « Je ne suis pas là pour vous faire le moindre mal. Ni à toi, ni à ton groupe ... » Ajoutai-je calmement. Un sourire d'auto-dérision se dessina sur mes lèvres. Premier mauvais point : j'arrivais ici, arme au poing. Second mauvais point ... N'importe qui pourrait affirmer ça, avec un aplomb dingue.


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MessageSujet: Re: TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns Icon_minitimeMar 27 Nov - 0:31

Il avait fallu quelques secondes à l’intrus pour réagir et finir par laisser son arme. À cet instant, Martin avait l’avantage. Si toute son humanité était partie, il n’aurait pas hésité à tirer et prétexter une légitime défense en disant aux autres que le nouveau venu avait menacé de faire quelque chose de stupide. Ce dernier faisait de l’esprit. Il fallait avouer que dans la position de faiblesse dans laquelle il se trouvait, il n’avait pas énormément d’autres recours. À environ cinq mètres de distance de l’individu, Martin demeurait très prudent sur le moindre geste suspect.

    « Arrête de faire le malin, j’ai appris à connaitre les gars comme toi. »

En effet, il ne le croyait pas. Affirmer trop vite qu’il ne voulait aucun mal était très louche. Martin parlait largement en connaissance de cause ; il avait croisé des centaines de menteurs qu’il avait réussi à faire plier au cours de sa carrière, et avec l’épidémie le sentiment de méfiance et de mensonge s’était encore plus étendu. La notion de présomption d’innocence avait disparu au profit de la présomption de malhonnêteté et de mensonge. En plus de ça, il souriait. Tout pour paraitre coupable.

    « Dis moi plutôt si t’as des amis qui trainent autour. »

Martin jetait des coups d’œil très rapides aux alentours afin de percevoir des formes qui se cacheraient potentiellement à proximité de la maison. Pendant ces demi secondes où son regard se détournait, il faisait en sorte de toujours garder l’intrus dans son champ de vision. Il n’était pas question de lui laisser le moindre échappatoire avant de connaitre ses véritables motivations. Qu’est ce qui pouvait le pousser à s’introduire ici s’il ne voulait de mal à personne ? La nourriture ? L’eau ? L’essence ? Des petites choses simples mais pour lesquelles n’importe qui était prêt à tuer. Martin s’avança d’un mètre supplémentaire pour éventuellement pouvoir prendre l’ascendant au corps à corps : l’individu n’avait pas l’air très gros et serait facilement maitrisable. C’était du moins ce qu’il pensait.

    « Qu’est ce que tu cherches ? On n’a quasiment rien ici, tu ferais mieux d’aller voir ailleurs si tu veux un festin digne de ce nom. »

Des sueurs froides commençaient à couler dans le dos du sauveur du groupe. Il réfléchissait au fait de ne pas réussir à protéger les siens. Après tout, il était très loin d’avoir une formation ou un entraînement qui le conditionnait à protéger des innocents d’une personne mal intentionnée. Peut être que si l’intrus bondissait sur Martin, il n’aurait pas le temps ni les réflexes suffisants pour réagir. C’était ça le problème : tout était imprévisible et aucun plan pour le futur, aussi proche soit-il, ne pouvait être envisagé. C’était de ça que découlait toute la peur des survivants, et en particulier celle de Martin qui s’était vu attribuer un peu malgré lui le rôle de sauveur, celui sur lequel on comptait pour les sortir de là. Regard noir et sueur sur le visage, il avait l’air d’un guerrier pas réellement sûr de lui. Comme il était en position de force, Martin cria des ordres pour éviter de se faire surprendre.

    « Mains sur la tête et retourne toi. Je te déconseille de faire quoi que ce soit que tu pourrais regretter. »

Il se voulait convaincant. Il espérait qu’il l’était. Pas question de lui laisser la moindre chance s’il voulait causer du tort. Martin espérait aussi que quelqu’un dans la maison était témoin de la scène et se préparait à réagir, avec un tireur à une fenêtre ou n’importe quoi d’autres si la situation tournait mal ou si les amis de l’individu débarquaient en nombre.

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Gordon C. Ó Ceallacháin

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MessageSujet: Re: TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns Icon_minitimeMer 28 Nov - 19:01




    Martin & Tybalt

    We're not bite. Only broken.


    Trouver un groupe pour pouvoir protéger Alysson, était devenue un besoin prioritaire sur tous nos autres besoins. Si j'avais été seul, j'aurais certainement continué à voyager en solo et à lutter chaque jour un peu plus, pour pouvoir vivre encore un peu et retarder le moment de ma mort. Mais avec elle, je ne pouvais pas me le permettre. C'était un peu comme la mission que je m'étais donné depuis des mois que nous voyagions ensemble. La protéger tant bien que mal, était une nécessité. Mais pour ça, il fallait d'abord que nous tombions sur un bon groupe. Ce qui n'était pas le cas jusqu'à maintenant, malheureusement. La chance ne nous avait pas encore sourit en tout cas. Les gens étaient bien trop dérangés et impulsifs maintenant, pour que nous puissions leur faire la moindre confiance. Mais à voir ce groupe que nous observions depuis quelques jours maintenant, je voulais m'approcher et tenter ma chance d'abord seul, afin de m'assurer qu'il n'y avait vraiment aucun danger pour elle. Si moi, je pouvais me défendre sans trop de mal, il en allait tout autrement pour elle. Même si je n'irais jamais jusqu'à dire qu'elle n'était qu'une pauvre petite brebis égarée, je ne pouvais pas nier qu'elle était trop faible pour se défendre. Autant face aux rôdeurs affamés, que face à des hommes qui pourraient s'avérer trop entreprenants. Parce que c'était face à ça, que nous nous étions parfois retrouvés. Mais comme j'avais toujours un oeil sur la jeune femme, rien de fâcheux n'avait jamais pu lui arriver. Et c'était là l'essentiel. Malheureusement, je n'étais pas le seul à me méfier des autres vivants. C'était le gars de ce type qui me menaçait de son arme. Je le comprenais tout à fait. Tout ce qu'il voulait, c'était garder son groupe le plus en sécurité possible. Maintenant, c'était à moi de faire mes preuves. « Arrête de faire le malin, j’ai appris à connaitre les gars comme toi. » Bien ... L'humour et la bonne humeur, ne marchaient pas du tout. Il devait penser que je me foutais ouvertement de sa tronche, ni plus ni moins. Ce n'était pourtant pas le cas. Mais comment étais-je supposé le lui faire comprendre ? « Dis moi plutôt si t’as des amis qui trainent autour. » Je ne pouvais pas parler d'Alysson. Pour l'instant, c'était un risque trop grand, que je refusais tout simplement de prendre. Même si, en même temps, peut être que ça aiderait l'inconnu, à comprendre pourquoi j'étais si proche de son groupe. Pour protéger la seule personne qui m'accompagnait. Mais je ne voulais pas prendre le risque quand même.

    « Je suis totalement seul. » Répondis-je avec aplomb et sérieux, avant de soupirer doucement. « Mais ça fait plusieurs jours que je traîne dans le coin et vous observe, pour savoir si vous êtes ou non, un danger ... » Ajoutai-je ensuite. C'était entièrement vrai. Mais à lui de voir s'il avait ou non envie de me croire. Je ne pouvais rien faire pour que ça aille dans mon sens. Quand bien même c'était ce dont j'avais envie pour ma part. « Qu’est ce que tu cherches ? On n’a quasiment rien ici, tu ferais mieux d’aller voir ailleurs si tu veux un festin digne de ce nom. » La question de routine bien sûr. Que foutais-je ici ? N'étais-je que l'un de ces nombreux pilleurs, qui s'en prenaient maintenant aux vivants, pour tenter de prendre tous leurs vivres, avant de poursuivre leur route ? « Je cherche un groupe encore humain ... Est-ce que tu sais combien c'est éreintant de ne pas dormir, parce qu'il n'y a personne avec qui se relayer pendant la nuit ? » Demandai-je sur un ton calme et toujours plus sérieux que précédemment. « Mains sur la tête et retourne toi. Je te déconseille de faire quoi que ce soit que tu pourrais regretter. » Je n'avais jamais supporté les ordres. Et ce n'était pas l'invasion qui avait changé quoi que ce soit à cela. Pourtant, j'étais bien décidé à faire profil bas, pour une fois dans ma vie. L'enjeu était beaucoup trop important pour que je joue au con. Depuis longtemps, j'avais oublié mon ancien statut de star planétaire. Le chanteur de rock, adoré et adulé, n'était plus. Lentement, je remontai mes mains à l'arrière de mon crâne, où je les posai, doigts entremêlés. Avec tout autant de lenteur, je me tournai pour faire face à l'homme. Tant bien que mal, je gardai le regard rivé sur lui et ne le tournai jamais vers la forêt, où se cachait Alysson. Je lui avais donné des instructions claires. Même si elle entendait le moindre coup de feu, elle ne devait pas venir par ici. Mais attendre vingt quatre heures, avant de filer au plus vite. « Je sais ce que tu fais ... Tu protèges ton groupe. Très bien. Mais je ne suis pas un danger. Est-ce que tu vas me tuer parce que tu n'es sûr de rien ? Ou me laisser une chance de te prouver que je ne veux aucun mal à personne ? »


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MessageSujet: Re: TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns Icon_minitimeDim 2 Déc - 2:58

Martin voulait le croire, sincèrement, mais c’était une tâche très difficile. Il pouvait décider que cet étranger était honnête et qu’il méritait une certaine confiance, mais c’était assumer la responsabilité du choix de le laisser s’immiscer dans la vie du groupe et risquer qu’il ne se passe quelque chose de grave, et là Martin ne pourrait pas s’en remettre. Il estimait que suffisamment de responsabilités lui étaient incombées pour avoir encore à lui ajouter le fait de devoir choisir qui devait intégrer le groupe et qui devait le quitter. Ce n’était pas lui le chef, et il n’avait aucune volonté de le devenir. Ses ambitions et son arrivisme avaient disparus en même temps qu’était survenue l’épidémie. Un évènement comme celui là change les hommes.

Apparemment, il était seul. C’était difficile à croire qu’une personne de sa carrure avait pu affronter de son propre chef sa survie dans la jungle pendant aussi longtemps. C’était sans doute possible, mais Martin avait beaucoup de mal à s’imaginer comment, à moins de s’appeler Rambo ou Bear Grylls. Il les observait depuis plusieurs jours. En plus d’être louche, ça n’avait rien de rassurant. Observer pour mieux prendre le dessus ? Observer pour savoir qui sont les leaders et menaces ? Ou alors observer pour voir si le groupe n’était pas dangereux pour lui comme il le prétendait ? Autant de questions auxquelles Martin ne pouvait pas répondre. Il avait pourtant l’air honnête, très dure décision à prendre.


    « Je voudrais bien te croire, mais si tu es vraiment tout seul dehors depuis tout ce temps tu sais comme c’est devenu difficile d’accorder sa confiance aux survivants. »

C’est au moment où il se retourna que Martin pu finalement voir à qui il avait à faire. L’inconnu avait l’air d’un punk qui aurait assez mal tourné, avec 15 kilos à récupérer et à bout de force. Peut être qu’après tout il ne représentait pas une réelle menace, même s’il était arrivé armé et qu’il l’était probablement encore. Martin continuait mécaniquement de regarder de façon très brève autour d’eux pour s’assurer que personne de l’hypothétique groupe de cet intrus ne déboulerait des fourrés pour s’occuper de l’ancien juriste. À présent à deux mètres de lui, Martin l’écoutait finir de parler, sueur au visage. Évidemment qu’il n’allait pas l’abattre de sang froid. Jamais il ne ferait une telle chose, mais le fait que le blondinet puisse le croire traduisait le bon jeu d’acteur de Martin. Il avait clairement l’ascendant.

    « Je ne vais pas te tuer. Je vais plutôt laisser le soin à mon groupe de décider si oui ou non on peut te faire confiance et je... »

Il avait été interrompu par un grognement qui émanait de la lisière du bois. Immédiatement, Martin avait détourné son arme de son interlocuteur pour la pointer en direction du bruit. D’un coup, son cœur s’était emballé. Il ne savait que trop bien ce dont il pouvait s’agir. C’était peut être un mauvais coup du vent qui soufflait ou une hallucination du à la combinaison du manque de sommeil et d’hydratation, mais toujours était-il qu’il devait rester prudent et être prêt à toute éventualité. Il s’était mis devant Tybalt comme pour le protéger de la menace extérieure. C’était un réflexe bien naïf. Si l’étranger avait été mal intentionné, il aurait eu tout le loisir de lui briser la nuque ou de l’étrangler par derrière cent fois. C’était des détails auxquels Martin ne réfléchissait pas ; il n’avait aucun réflexe militaire précis et efficace dans ce genre de situations. Ses craintes s’avéraient. Un rôdeur sortit du bois en titubant du même endroit que Martin quelques instants auparavant. Ce dernier recula et s’exclama vers l’intrus.

    « Bouge pas, je m’en occupe. »

Un zombie isolé était synonyme de possibilité de s’en débarrasser de façon silencieuse. Après avoir rangé très rapidement son pistolet dans son holster, il sortit son couteau et s’approcha du mort-vivant pour lui planter dans le crâne dans un craquement qui manqua de faire vomir l’ex avocat. Il ne s’était toujours pas accoutumé à cette sensation et risquait de ne jamais y parvenir. Il s’était retenu de se montrer faible devant son « prisonnier ». À peine avait-il eu le temps de rediriger son regard vers ce dernier qu’un deuxième rôdeur sortait au pas de course du bois et jaillissait sur Martin qui eu à peine le temps de se défendre avant qu’il ne soit sur lui et qu'il soit déstabilisé. Martin s’écroula au sol, suivit en cela par le zombie. Le couteau lui avait échappé et il luttait de toutes ses forces pour empêcher les mains du rôdeur de le griffer ou ses crocs de le mordre. Dans un mélange de terreur et de volonté de survivre, il priait intérieurement.

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MessageSujet: Re: TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns TYBALT&MARTIN Ϟ we're a broken people living under loaded guns Icon_minitimeVen 7 Déc - 1:18




    Martin & Tybalt

    We're not bite. Only broken.


    Ce n'était pas pour moi que je désirais rejoindre un groupe. C'était pour Alysson et uniquement pour elle. D'ailleurs, si j'avais été seul, j'aurais continué ma route sans jamais m'arrêter. Parce que seul, on s'en tirait pas si mal finalement. Les premières semaines, je n'avais aucun mal à trouver de quoi bouffer et de quoi me planquer de temps à autre. Avec une autre personne, qui plus est frêle et fragile, il fallait toujours veiller sur elle, s'assurer de trouver deux fois plus de nourriture et un endroit qui pouvait accueillir non pas une mais deux personnes. Bref, il fallait tout penser en double, tout envisager à deux et toujours veiller sur l'autre. Elle aussi veillait sur moi. A sa façon, certes ... Mais c'était déjà grandiose de savoir qu'une autre personne que soit pouvait vérifier aux alentours. Tout comme le fait de pouvoir dormir en ayant assez confiance en l'autre pour savoir qu'elle veillait pendant ce temps. Bref, être deux en ces temps, ça avait autant d'avantages que d'inconvénients. Plus de soucis qu'autre chose, quand l'autre personne n'était pas quelqu'un d'assez fort pour lutter vraiment contre des rôdeurs. Au corps trop frêle pour supporter le manque de nourriture bien longtemps. Mais je ne me plaignais pas pour autant. Je tenais beaucoup à Alysson déjà. Et j'étais prêt à tout pour qu'elle survive le plus longtemps possible. Prendre le risque de me faire tuer par d'autres survivants par exemple. Mieux valait ça qu'être bouffé par un rôdeur et devenir l'un des leurs. « Je voudrais bien te croire, mais si tu es vraiment tout seul dehors depuis tout ce temps tu sais comme c’est devenu difficile d’accorder sa confiance aux survivants. » Et comment que je le savais ... Nous avions rencontrés tant de groupes depuis l'invasion, que j'ignorais si nous pourrions accorder notre confiance à l'un d'eux, un de ces quatre. Or, il le faudrait bien. Voyager à deux ne pouvait pas durer éternellement. « J'ai rencontré pas mal de groupes et de personnes seules ces derniers mois. Donc oui ... Oui, je sais ce que sont devenus les survivants. » Répondis-je sur un ton calme et sérieux. Puisque mon humour avait semblé le faire davantage hésiter qu'autre chose. Autant tenter le sérieux. Même si la confiance n'allait pas se gagner aussi facilement non plus. Enfin face à l'homme qui me menaçait toujours de son arme, je pu lui demander ce qu'il comptait faire de moi. S'il désirait me tuer parce qu'il ne pouvait pas du tout me faire confiance, autant qu'il le fasse rapidement et une bonne fois pour toute.

    « Je ne vais pas te tuer. Je vais plutôt laisser le soin à mon groupe de décider si oui ou non on peut te faire confiance et je... » Dans un premier temps, je ne compris pas son soudain son silence. Ensuite, quand il se plaça entre la forêt et moi, arme pointée dans une toute autre direction que la mienne, je compris qu'il venait d'entendre quelque chose que je n'avais moi même pas entendu. A tous les coups, un rôdeur était en train d'arriver droit sur nous. « Bouge pas, je m’en occupe. » Je posai à nouveau le regard sur l'homme qui me tournait le dos et fronçai les sourcils. Si j'avais été un type mal intentionné, j'aurais largement eus le temps de m'en prendre à lui, alors qu'il était ainsi positionné. Or, il avait de la chance, j'étais un type honnête, qui voulait vraiment trouver refuge dans un groupe. Le seul mensonge que je m'étais permis, c'était quand j'avais affirmé que j'étais seul. Mais je voulais croire qu'il comprendrait pourquoi j'avais dis ce petit mensonge, quand je lui expliquerais que c'était une jeune femme seule et sans défense, qui m'accompagnait. Je reculai d'un pas pour lui laisser le champ libre alors qu'il allait se débarrasser de façon définitive, du rôdeur. Par prudence, je glissai une main sous ma veste, pour trouver le couteau que je gardais d'un côté de ma ceinture. L'homme se tourna vers moi au moment où un second rôdeur sortait du bois. Si j'avais eus mon arme à feu en main, j'aurais sans doute tiré sans hésiter -et sans penser aux conséquences causées par le bruit-. Mais elle reposait toujours à terre. Et je ne pu rien faire quand le rôdeur lui fonça dessus et que lui même, prit par surprise, se retrouve à terre, le mort vivant au dessus de lui. Par réflexe, je récupérai mon arme mais après une courte hésitation, décidai de ne pas en faire usage, par crainte d'en voir d'autres débarquer. Finalement, je m'approcha rapidement d'eux, me plaçait derrière le rôdeur que j'empoignai par le peu de cheveux qui pendaient encore lamentablement de son crâne et enfonçai la lame de mon couteau, dans son crâne. Une fois qu'il eut totalement cessé de bouger, je récupérai mon arme blanche, l'essuyai sur ses restes de vêtements et poussai son corps sans vie. Je pris le temps de ranger mon couteau avant de tendre une main à l'homme encore à terre. « Toujours rester sur ses gardes. C'est un truc qu'on apprend quand on est seul dehors. » Lui dis-je avec sérieux.


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