Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK)
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Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK)

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MessageSujet: Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Icon_minitimeDim 14 Juin - 21:32



Partenaire particulier
San Antonio, Texas. 13 mars 2013. 7:15 Partenaire particulier

Ça n'a tout simplement aucun putain de sens. Me voilà assise, les jambes à demi pliées dans un vieux canoë rouge et blanc, battant à bout de bras le tumultueux courant du Colorado. Je suis exténuée, mes mains glissent sur les pagaies, et j'ai très envie de faire pipi, mais hors de question pour moi de m'arrêter. Pourquoi ? Parce que des rires infernaux me pourchassent et se rapprochent dangereusement de mon embarcation. Ce sont des clowns. Oui. Des putains de clowns en kayak. Leur teint est blafard, presque blanchâtre, limite transparent, et leur peau semble fondre comme la cire d'une bougie sous la chaleur étouffante d'un soleil au zénith. Le dessin de leurs larges sourires rouges est rendu imparfait par les coulées de sang qui s'échappent d'entre leurs lèvres, et dans les éclats de rire que leur procurent leurs excès de sadisme, des morceaux de chair apparaissent, coincés entre leurs dents jaunes et leurs molaires couronnées de métal. Ils ont les yeux des fous. Trop grands pour leurs visages longs, trop bleus pour ne pas être flippants et trop rouges pour que ce soit normal. Le maquillage noir de leurs paupières a coulé, et dégouline désormais le long de leurs joues, laissant de longues trainées de la couleur des enfers sur leurs pommettes trop claires. Leurs cheveux bouclés, tantôt verts, tantôt bleus, se décollent mèches par mèches, et se retrouvent collés à leurs chemises rayées aux couleurs criardes, en lambeaux et souillées de fluides corporels en tous genres. Et ils schlinguent, c'est atroce. Même à une demi-dizaine de mètres d'eux, je peux sentir cette fragrance nauséabonde de pisse de chien et de sang, mêlée à l'odeur d'un maquillage de mauvaise qualité et de tarte à la crème, pâtisseries qu'ils se sont mis en tête de m'éclater dans la tronche avant de me dévorer toute entière. Ils pensent sûrement que ma chair ne sera pas assez sucrée à leur goût. Ou alors que passer leurs langues sur mon visage tartiné de crème à la vanille fera office de dessert. Qu'importe. Je rame, je rame, mais je ne prends pas un iota de vitesse. J'ai même l'impression que je recule et que l'horizon s'éloigne. Mais je ne lâche rien. Je rame, je rame. J'ai envie de pleurer, mais mes yeux restent secs. Je rame, je rame. Les tartes à la crème atterrissent dans l'eau à quelques centimètres de moi. Imperturbable, je rame, je rame. Le fleuve change de couleur. Du bleu il passe au vert, puis au jaune caca d'oie. Des poissons morts remontent à la surface, la flore sur les berges meurt instantanément et les rires des clowns semblent venir de partout, résonnent comme l'écho de la mort, et se font de plus en plus forts. Je rame, je rame. Et de plus en plus distinctement se font entendre les bruits d'une chute d'eau, et les clowns se rapprochent. C'est une cascade. Là. Devant moi.

Je me réveille en sursaut, les yeux exorbités et trempée de sueur, j'ai quand même besoin de quelques secondes pour reprendre mon souffle et me remémorer où je suis. "Tu es dans Arthur, nous sommes le 13 mars 2013, le soleil est en train de se lever. A côté de toi, c'est Desmond, à poil, qui dort à poing fermés, et toi t'es là, la jambe hors de la couverture que ton colocataire du moment a tiré de son côté, tu es aussi à poil d'ailleurs. Tout va bien en somme." Je me frotte les yeux et soupire, puis me lève, enfile rapidement le premier jean qui me tombe sous la main ainsi qu'un vieux pull, attache mes longs cheveux blonds en un chignon raté sur le haut de mon crâne, chausse mes Converses sans prendre la peine de les lacer et sors enfin d'Arthur, pied de biche en main. Un vent frais me glace instantanément les oreilles et le bout du nez, je ne trouve aucune raison de résister à l'appel de la cigarette. Clope au bec, je réchauffe mon cœur et mon corps, et m'approche à pas de loup du distributeur de barres chocolatées du bout de la rue adjacente. J'éclate la vitre à coup de pied de biche, et récupère les quelques friandises restantes, en prenant soin de fourrer discrètement dans ma poche, les deux paquets de Skittles qu'il est inconcevable pour moi de partager. Cinq Mars et autres Twix entre les mains, je retourne auprès d'Arthur, écrase la cigarette terminée contre son pneu, et m'assois à la place du conducteur. Entendant que Desmond se tourne et se retourne sous la couverture, j'expire sur son visage la dernière bouffée de fumée qui encrassait mes poumons, comme si cela pouvait l'extirper des bras de Morphée, et alors qu'il commence à ouvrir les yeux, je l'accueille avec un regard bienveillant et un léger sourire, lui tend les barres chocolatées en lui prononçant d'une voix douce "Le petit déjeuner est servi.."


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MessageSujet: Re: Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 17:50

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SAN ANTONIO, TEXAS Δ 13 MARS 2013 Δ T'es une Femme liberée beybey
I'AM NOT TRAPPED IN HERE WITH YOU. YOU'RE TRAPPED IN HERE WITH ME. FOREVER AND EVER.

D'une main légère il venu caresser celle Myra, toujours debout à ses côtés dans sa robe de cocktail. Comme à son habitude, elle rayonnait de part sa beauté simple et naturelle qui ne semblait pas vouloir lâcher prise. Elle était différente des autres femmes présentes dans la salle, à ses yeux elle les surpassait toutes et cela sans aucun effort. Elle avait hérité de ce que des dizaines de femmes recherchaient hargneusement : un charme inné. Sa présence avait quelque chose de réconfortant et malgré le fait qu'elle ne s'intégrait pas forcément bien parmi les amis de sa famille, dont la richesse puait à des kilomètres à la ronde, elle lui permettait de ne pas craquer, d'endurer toute cette comédie le torse droit. Combien de fois avait-il pu disparaître de la circulation afin d'éviter d'être convié à ces soirées barbantes dans la demeure des White ? Bien trop souvent. Mais que voulez-vous, c'était d'un ennui à chaque fois... Se tenir droit, faire honneur aux parents, sourire, être polis... Quelle belle connerie. Et dire qu'il avait gâché toute sa jeunesse avec ces frivolités. La seule chose qui arrivait réellement à le faire positiver et apprécier ces moments "en famille" n'était autre que le buffet et l'alcool. Maigre compensation vous en conviendrez. Glissant discrètement une main autour de la taille fine de Myra, il se rapprocha un peu plus d'elle pour venir déposer un baisé furtif dans un coin de ses tempes. Il allait lui demander si tout allait bien, si elle n'était pas étouffée par l'ambiance des lieux, mais fut coupé dans son élan par... Un rot. Plutôt gras même. Il ne venait pas de lui, même s'il aurait peut-être préféré. Non, Myra venait tout juste de lui cracher au visage, le faisant alors immédiatement sortir de ce doux rêve.

Un sursaut maîtrisé lui permis d'analyser assez rapidement la situation. En voyant un léger halo de fumé épaisse s'évaporer au dessus de lui, il comprit ce qui s'était réellement passé, à son plus grand soulagement. « Merci » Répondit-il plus par mécanisme que par politesse et sans réelle conviction, la bouche encore pâteuse de cette longue nuit qu'il venait de passer. Il restait là, à moitié redressé sur le lit sans bouger. Laissant toujours Myra lui tendre à bout de bras les maigres provisions qu'elle avait trouvé il ne savait trop où. Il la regardait, sans vraiment la voir et à en juger par ses petits yeux mis-clos, il devait sans doute être en train de se rendormir. Desmond n'avait jamais été du matin, le réveil avait toujours été l'une des épreuves difficiles de la journée. Mais il fallait réagir, sortir de cette phase d'amorphie dont il souffrait visiblement beaucoup. Émergeant une seconde fois de son sommeil fragile, dans un nouveau petit sursaut bien plus léger, il attrapa les barres chocolatées qu'il engloutit inconsciemment en quelques secondes à peine. Accompagnant son maigre déjeuner d'une moue dégoûtée. Niveau bouffe, il avait connu mieux. Du sucre dès le réveil, voilà qui n'était pas vraiment à son goût, ni même dans ses habitudes.

Mais l'heure n'était pas aux lamentations. Ça ne lui excitait certes pas les papilles, mais cela allait clairement lui permettre de tenir la journée et en parlant de journée il était grand temps de sortir de ce lit de fortune. « Putin d’merde » jurât-il en sautillant sur place, tanguant dangereusement sur la droite. Jamais il n’aurait cru devoir peiner autant pour enfiler un simple jean. Qu’il pouvait détester cette voiture, même si elle leur offrait le parfait refuge quand venait l’heure de faire profil bas. Arthur qu’elle s’appelait. Ce n’était pas étrange déjà ça ? Donner un nom à une voiture ? Prénom que Desmond avait toujours apprécié et qu’il comptait utiliser pour ses futurs enfants, autant dire que là, ça le faisait réfléchir sérieusement. Quand au fait de penser à des gosses… Voilà qui était bien ironique au vu de la situation actuelle. Disons qu’il était bien loin du statut de papa gâteau. Passant finalement à ses côtés pour prendre place sur le second siège avant, il eu le loisir de pouvoir remettre ses cheveux ébouriffés en place. Sans doute pour se donner un semblant de bonne mine et de propreté, car Desmond aimait quand les choses étaient carrées, propres, bien faites et voir sa tignasse mi-longue en bataille de la sorte avait le don de l'exaspérer. « Cinq fruits et légumes par jour, ça te parle ou pas du tout ? Tu vas prendre 20 kilos et devenir diabétique si tu continues sur cette voie. » Lui fit-il remarquer d'un ton monotone quoi que légèrement désespéré. « Bon après tu m'diras, faut bien crever de quelque chose... ». Ah... Quel merveilleux discours de si bon matin. Il n'y avait pas à dire, Desmond avait le don pour annoncer la couleur, la journée allait encore être longue et éprouvante pour Myra, à devoir supporter les milles et une reproche que Desmond pouvait lui sortir. Car niveau saloperie à balancer il fallait bien admettre qu'il avait un bon débit à la seconde. « Tu sais quoi ? Je m'occupe du repas de ce midi. Surtout t'en occupe pas. Et en un mot ça sera... Gastronomique ! » Le plus important c'était d'y croire. Et Desmond y croyait, donc il parviendrait à trouver quelque chose de mangeable autre que cette malbouffe qui lui donnait des boutons rien qu'en la regardant. « Bon. C’est quoi ton plan ? Tu veux chercher vers où aujourd’hui ? » Il avait beau profiter de l’habitât de la petite blonde, il comptait tout de même tenir sa parole. Ne serait-ce que pour meubler son temps libre. Il n’avait absolument rien à faire et l'aider dans ses recherches animait ses tristes journées et puis il y avait clairement plus dégueulasse comme compagnie.

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MessageSujet: Re: Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 23:37



Partenaire particulier
San Antonio, Texas. 13 mars 2013. Partenaire particulier

Le jour où Desmond Brooks se lèvera de bonne humeur, les poules auront des dents, les éléphants des ailes, et les Hommes ne mourront qu'une seule fois. Tels sont les mots qui envahissent mes pensées et que je me force à garder pour moi, me contentant de me retourner docilement, le visage dénué de toute expression, une fois qu'il eut saisi d'entre mes mains ses barres chocolatées. Assise sur le siège conducteur, les jambes repliées contre la poitrine, je grignotais mes friandises tranquillement, lançant des regards furtifs dans le rétroviseur intérieur à chaque juron qu'il prononçait, et à chaque écho de maladresse que sa grande taille lui imposait. Je roule des yeux, à défaut de lui crier dessus et de lui demander de faire attention. Ce serait mal venu de ma part, moi qui couvre délibérément Arthur de sang de rôdeurs afin qu'il passe inaperçu aux yeux des zombaques, et que son odeur répugnante nous évite quelques visites humaines indésirées et indésirables, le tout pour garantir notre propre sécurité. En plus de cela, Desmond est loin d'être le plus doux des agneaux. Je ne doute pas qu'il soit capable de m'en mettre une si l'envie le prenait. Ce n'est pas ce que je crains le plus, pour la simple et bonne raison que s'il venait à lever la main sur moi, il sait comment je réagirais et de quoi je le priverai, et il est clair qu'il a plus à perdre que moi sur ce coup là. Non, ce n'est pas pour m'éviter une baffe et un trip en solitaire que je ferme ma gueule, c'est tout simplement pour éviter de l'énerver plus qu'il n'est déjà agacé, et m'assurer que la journée commence, au moins, dans des conditions pas trop à chier.

La portière côté passager s'ouvre, Desmond s’assoit lourdement à côté de moi, et passe ses paluches dans ses cheveux en vue de "se coiffer". "Se coiffer". Ca fait deux ans que je ne me coiffe plus, moi, si bien que j'ai un nœud énorme au niveau de la nuque qui menace de se transformer en dreadlock d'un jour à l'autre. J'aurais pu esquisser un sourire en le voyant agir de la sorte, mais la réflexion qu'il m'adresse alors me fait serrer les mâchoires et lever les yeux au ciel. Je déglutis, il enchaîne, et sa réplique lui vaut une réponse balancée sèchement, et sans ménagement.

- C'est le docteur qui parle ou celui qui s'occupe de mes fesses tous les soirs ?

Je lui adresse un sourire aussi large et faux que court et forcé, avant de plonger le nez dans le filet latéral de la portière où est entassé mon fourbi. Les doigts de ma main gauche cherchent la carte des Etats-Unis qui, pliée quelque part dans ce bordel, me permettra de planifier nos explorations du jour, pendant que Desmond continue, encore et toujours, de me faire comprendre qu'il n'a pas apprécié le petit déjeuner. Si j'avais pu dégoter des œufs et du bacon, je t'en aurais fais profiter, mais bizarrement je n'ai vu ni poule ni vache dans le coin... Ah, voilà enfin cette fichue carte ! Pendant les deux acrobaties que je dois effectuer pour l'attraper, mon géant de colocataire me promet monts et merveilles pour le déjeuner. J'arque un sourcil en le regardant, témoignage on ne peut plus clair de mon scepticisme. Gastronomique ? Bouffer du rat ou de l'écureuil cru n'a jamais été de l'ordre de la grande cuisine, Nate.

- Oh. Il me tarde de voir ça.

Pour l'enthousiasme, on repassera. La carte étalée sur le volant, je cherche notre position. Babcock Road me souffle le panneau. Après quelques instants de dur labeur pour mes yeux, je pointe enfin du bout du doigt notre localisation. J'observe les environs, et réfléchis, remets une mèche de mes cheveux blonds derrière mon oreille, et renifle. Me gratte l’arête du nez, resserre mon chignon, et renifle à nouveau. Il s'impatiente. Je me racle la gorge et déglutis, avant de déporter la carte légèrement sur la droite afin que Nate soit en mesure de suivre mes explications, et entame le détail du chemin d'aujourd'hui.

- Ce matin on termine de fouiller le nord de la ville. On va aller se garer dans ce coin là, puis on partira à pied dans ces rues là. Si l'on s'y prend bien, on devrait terminer la matinée du côté de Fair Oaks Ranch. Sur le coup de midi, on sera à Timberwood Park, puis on quittera San Antonio pour New Braunfels en passant par les routes 281 et 46. On devrait arriver là-bas dans l'après-midi, on commencera les recherches et en fonction de ce qu'on y trouvera, on avisera.

Sans perdre une seconde, je déporte la carte au dessus du tableau de bord, et démarre Arthur d'un coup de clé de contact. En même temps que le bourdonnement du moteur, The Clash se réveille en fanfare, crachant Should I stay or should I go. Prévoyant que le volume agacera probablement Nate, je tourne la roulette et baisse légèrement le son, avant d'appuyer sur l'accélérateur et de nous engager sur la route. Je ne peux m'empêcher de chanter muettement cette chanson pendant les deux petites minutes que dure le trajet. J'ai 21 ans, et j'aime les classiques du rock anglais des années 60. Bizarre, sans doute, mais je m'en fous pas mal. Quoi qu'on dise, Joe Strummer est un génie. Qu'importe. J'arrête Arthur sur le trottoir, la musique avec, attrape mon Winchester, un pied de biche, recharge mon Glock et lance un regard encourageant à celui qui a promis de me suivre avant de sortir du véhicule. C'est parti mon kiki. Should I stay or should I go.. it's always tease, tease, tease !


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MessageSujet: Re: Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Icon_minitimeSam 29 Aoû - 4:31

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SAN ANTONIO, TEXAS Δ 13 MARS 2013 Δ T'es une Femme liberée beybey
I'AM NOT TRAPPED IN HERE WITH YOU. YOU'RE TRAPPED IN HERE WITH ME. FOREVER AND EVER.

Sa réplique le laissa réellement sur le cul, lui provoquant même un petit pouffement moqueur. Tandis qu'il continuait de la dévisager du regard avec un air faussement choqué, il en profita pour passer sa langue sur ses lèvres. Comme s'il voulait prendre le temps de réfléchir quelques secondes avant de lui sortir une énormité. Et puis d'abord, pourquoi l'agressait-elle ainsi, sur un ton si sérieux ? Avait-il dit ou fait quelque chose de mal ? Pas à sa connaissance. Elle n'était tout de même pas en train de lui reprocher leur accord ? Desmond avait proposé et elle avait accepté, dans cette histoire elle était tout aussi en fautive que lui, alors qu'elle ne vienne pas lui briser les couilles avec ça. Sortant son tube de dentifrice qui ne payait plus de mine, il venu s'en tartiner quelques noisettes sur la longueur du doigt avant de se le coller dans la bouche pour se brosser approximativement les dents. « Un peu des deux ? » hasardât-il sans vraiment savoir pourquoi elle lui posait une telle colle. M'enfin, si elle voulait jouer à ça, elle n'allait pas être déçue ! Desmond aimait tellement jouer au plus con. « Et une chance pour toi que l'homme qui s'occupe de tes fesses tous les soirs ne soit pas gynécologue. Sinon crois-moi qu'il aurait eu à redire sur ton hygiène intime. » Une légère grimace suivit d'un petit sourire moqueur. Il ouvrit la portière côté passager, puis cracha un petit jet de dentifrice, délicieusement mélangé à sa salive, sur le goudron encore froid du bahut où ils avaient passer la nuit. Comme à son habitude, Myra était désagréablement amusante. Desmond se délectait réellement de ses réactions pessimistes à souhait. Cette fille ne savait tout simplement pas jouir de la vie et il trouvait ça dommage. « Oui. Tu verras. » se contentât-il de rajouter, la coupant presque dans sa parole, légèrement offusqué qu'elle doute ainsi de lui et de ses compétences en la matière. S'il lui avait promis un repas digne de ce nom, il allait le lui trouver. Sauf s'il changeait d'avis entre temps, ou qu'il oublie en chemin... Hum. Cela réduisait en réalité de moitié les chances qu'ils se retrouvent un jour en tête à tête devant un repas 4étoiles.

Et voilà qu'elle déballait tout son bordel comme s'ils étaient au marché : sur le volant, sur le tableau de bord, si elle avait pu lui mettre sur la gueule elle l'aurait sans doute fait. Se collant un peu plus de son côté pour lui laisser la place nécessaire pour manœuvrer, il recommençait à maudire intérieurement cette caisse qui était bien trop petite à son goût. Les secondes passaient, non les minutes passaient à une lenteur déconcertante et Natahniel n'avait rien pour s'occuper si ce n'était que regarder Myra renifler salement partout en se grattant la tête. Autant vous dire qu'après son rêve il n'aurait pas été surpris de la voir se gratter les aisselles avant de les renifler. Féminin, tout simplement. La regarder ainsi, silencieusement était stressant, oppressant même. Était-elle handicapée au point de ne pas réussir à lire une carte ? Oui, Desmond s'impatientait et cela pouvait clairement se lire dans son regard qui s'assombrissait à vue d’œil devant les reniflements incessants et agaçants de la blonde. A deux doigts d'en placer qui ne l'aurait sans doute pas fait tressaillir de joie cette fois-ci, elle finit par lui débiter tout un charabia incompréhensible de si bon matin. Aller par-ci, aller par-là, passer par ce truc. Ouais, Desmond s'en foutait royalement du chemin. Tout ce qu'il voulait c'était bouger de là. Se contentant d'un léger : « hein hein... Super. J'adore. » pour lui faire comprendre qu'il était grand temps de passer à la vitesse supérieure, avant qu'il ne perde totalement patience. Un coup de clé et la musique venu inonder Arthur d'une puissante mélodie. Un rictus, suivit d'un court soupire sifflant, fut sa seule réaction. Il aurait pu lui dire qu'une écoute forte et prolongée allait lui déchirer les tympans, mais elle lui aurait sans doute demandé si c'était le docteur qui lui parlait ou celui qui la déchirait tous les soirs. Aussi, évitât-il soigneusement de l'ouvrir, n'ayant pas besoin d'endurer un nouveau sujet aussi vulgaire et peu enrichissant que celui-ci. En moins de quelques minutes, elle avait quand même réussi à le mettre de mauvais poils. Lui qui avait toujours eu du mal à se lever de bon pied le matin. Lourdement accoudé contre la portière côté passager, il venu glisser deux de ses doigts contre sa tempe pour commencer un massage qui se voulait relaxant. * La clé résidait dans une respiration contrôlée et constante *. A défaut de ne plus avoir à disposition son tapis de yoga jaune canaris ; afin de faire ses exercices de relaxation et de poursuivre son développement spirituel et sa recherche de l'équilibre corps/esprit parfait ; il se contenta de masser nerveusement sa tempe qui avait déjà pris une teinte rosé. En somme, il en avait plein le cul.

Une fois à destination, Desmond ne perdit pas une seconde avant d'ouvrir la portière d'un coup sec, comme pour dégager au plus vite cet endroit qui le faisait souffrir le martyre. Surtout que voir Myra charger tous ces flingues comme ça l'agaçait au plus au point. Elle comptait tirer dans le lard des zombies en plein milieu d'une ville ? M'enfin ça lui faisait une belle jambe. Si elle voulait crever, il n'allait pas l'en empêcher. Tant qu'elle ne le mettait pas dans la merde avec ses imprudences il s'en foutait. Il avait son couteau papillon à porter de main, c'était tout ce qu'il lui fallait pour survivre et sauver ses propres petites fesses. Et en parlant de zombies, la cavalerie ne tarda pas à débarquer, sans doute attiré par le bruit du moteur de la voiture. L'affaire fut vite réglée. Il attrapa leur visiteur un peu trop curieux d'un geste brusque avant de le plaquer sans ménagement contre la portière de la voiture. Un sourire et la lame de son couteau plongea dans le crâne du zombie dans un doux craquement. Une nouvelle fois, la vie l'abandonna et cette fois-ci c'était le ticket sans retour. Une chance pour lui. Essuyant la lame poisseuse de son couteau d'un petit revers sur les vêtements usés du zombie également bien amoché, il s'approcha un peu plus de la position de Myra. « Bon. On va où ? » Comment ça il n'avait rien écouté de son plan ? Sa mémoire lui faisait défaut depuis quelques temps, elle devait bien le savoir maintenant. Ou peut-être sa mauvaise foi avait-elle à voir la dedans, sans doute. M'enfin, dans tous les cas, il l'a regardait les bras ballants au beau milieu de la route. « Il fait un temps radieux. » S’étonnât-il soudainement après avoir pris le temps de faire un petit 360° sur lui-même, faisant remuer joyeusement sa tête de droite à gauche.

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MessageSujet: Re: Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Icon_minitimeVen 11 Sep - 13:58



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San Antonio, Texas. 13 mars 2013. Partenaire particulier

Ce n'est pas vraiment le genre de question qui attendent des réponses, mais pourtant, aussi bateau qu'elle soit, Desmond m'en a donné une. Il trouve toujours quelque chose à dire, et plus ses mots peuvent impacter d'une quelconque façon celui ou celle à qui ils sont destinés, mieux c'est. Si sa réponse ne m'a pas fait sourciller, ce n'est pas le cas de la réplique qui lui succède. Y a des fois comme ça, où il s'avère exaspérant dès qu'il ouvre la bouche. Ne perds pas de vue les objectifs de la journée Myra. T'embrouiller avec lui ne fait pas partie de tes plans. Très bien. Je ne lui offre pour réponse qu'un regard plein d'agacement alors que je retiens un soupir las, avant de vaquer à nouveau à mes tentatives de géolocalisation. A côté de moi, il s'impatiente, c'est évident. Ses sourcils se froncent progressivement, et ses traits se durcissent. Je le vois, mais j'ai besoin de temps pour établir mes plans, c'est comme ça, je ne veux pas faire n'importe quoi sans réfléchir, alors autant vous dire que savoir que cette opération est trop longue à son goût ne m'empêchera pas de dormir. Je lui déroule alors mes explications, cherchant encore l'utilité de la chose, nous démarrons, et le voilà encore agacé. Il est tombé dans le café quand il était petit, c'est certain, rien d'autre ne pourrait expliquer le fait qu'il soit autant sur les nerfs pour un rien. Toutefois, il ne dit pas un mot. Je n'ai qu'à m'estimer heureuse. Le connaissant, je sais très bien qu'il aurait eu le temps de me casser un bon million de fois, et ce, rien que dans la paire de minutes qu'il nous a fallu pour nous garer ici. Aussitôt arrêtés, il sort de la voiture, et je le suis de près. Ne te brouille pas avec lui. Ne te brouille pas avec lui. Sois gentille.

A peine eu-je le temps de fermer ma portière que le premier zombaque arrivait déjà du côté droit de la voiture. il s'en occupe, le plus normalement du monde. C'était violent, certes, mais efficace, au moins, et cela n'a même pas eu l'air de lui coûter le moindre effort. En trois petits mois de chaos, on prend vite l'habitude de tuer ce qui est déjà mort, dirons-nous, mais je ne manque pas l'occasion de le féliciter d'un signe de tête. Cela ne me coûtera rien, et qui sait, cela aura aussi, peut-être, le don de pimenter cette matinée jusque là morose, d'une petite touche de légèreté. Desmond se rapproche de moi, alors que je balance mon Winchester, accroché à sa sangle, dans mon dos, que je fixe le Glock à ma ceinture, et que je fais rebondir dans la paume de ma main, le bout de mon pied de biche. Je lève les yeux vers lui lorsqu'il me pose sa question.

- C'est par là.

.. lance-je, enthousiasmée, en pointant la tête de mon pied de biche en direction de la rue perpendiculaire à celle où nous sommes stationnés. Ben quoi, il ne sait pas d'où on démarre, c'est normal il me semble. Le sens de l'orientation a beau être le point fort des hommes, je ne pense cependant pas qu'ils aient tous une boussole infaillible incrustée dans le crâne. Et puis j'ai débité mon plan à une allure sans doute peu soutenable pour quelqu'un qui n'avait pas la carte sous les yeux, je peux tout à fait comprendre qu'il n'ait pas tout suivi, n'ayant pas le matériel adéquat pour se repérer à sa disposition et à sa guise. Il est toutefois vrai que si j'avais voulu l'embêter, j'aurais pu répondre sèchement. Il est vrai aussi qu'il pourrait s'en foutre totalement et ne rien me demander du tout, se contentant de me suivre sans exprimer le moindre intérêt pour ma quête. Je suis forcée de reconnaître que derrière son caractère de cochon se cache un homme loyal qui tient ses engagements. Du moins, notre engagement. Peut-être fait-il seulement semblant, je n'en sais rien. Desmond est un bien étrange personnage vous savez, mais il s'avère attachant lorsqu'il ne fait pas sa tête de mule. Ses petites manies peu communes ont tendance à me faire rire et sourire, et les remarques tantôt sanglantes, tantôt innocentes qui peuvent sortir de la bouche de ce grand et mystérieux gaillard, ont encore le don de me surprendre. Regardez-le, là, planté au milieu de la chaussée comme un enfant qui attend que sa maman donne les consignes. L'air pensif, la tête en l'air, qui remarque le beau ciel bleu en gesticulant. Je ne peux retenir le rictus qui force mon sourire, et lui adresse, plein de douceur dans ma voix..

- C'est vrai, pourvu que ça dure. Tu viens ?

Le temps pour moi d’enfouir la carte pliée dans la poche ventrale de mon pull, et le voilà à ma hauteur. Le menton haut, la tête droite, et les yeux scrutant les sorties éventuelles de rôdeurs, les cachettes où Mavis aurait eu l’idée de crécher, et le visage de mon camarade de route, fuyant toutefois les olives de son regard.

- Attends, t'as un truc là.

Je pose ma main sur son bras, comme si ce geste pouvait l'immobiliser, et grattouille doucement du bout du doigt la petite tâche noirâtre installée sur l'arête de son nez.

- Voilà.

Un sourire et c’est reparti. A peine nous remettions-nous en route que des râles parviennent à nos oreilles. Ils proviennent de la rue perpendiculaire à celle que nous empruntons. Bienvenue à San Antonio. Le comité d'accueil est charmant. Je lance un regard las à Desmond, accompagné d’un soupir qui en dit long sur ma motivation à massacrer du zombie, là, tout de suite.


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MessageSujet: Re: Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Icon_minitimeDim 25 Oct - 21:08

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SAN ANTONIO, TEXAS Δ 13 MARS 2013 Δ T'es une Femme liberée beybey
I'AM NOT TRAPPED IN HERE WITH YOU. YOU'RE TRAPPED IN HERE WITH ME. FOREVER AND EVER.

Le premier zombie de la journée venait de s'écrouler sur le sol et si Desmond n'avait plus la possibilité de déguster son petit en-cas du matin, autant dire que le dégommage de zombie avait exactement le même effet sur lui qu'un bon café serré. Une fois le premier tombé, le reste roulait tout seul comme sur des roulettes, aussi était-il fin prêt à attaquer cette dure journée qui s'annonçait, une fois de plus, très longue pour les deux survivants. Soyons honnête, se balader en ville toute la journée pour chercher une personne qui était déjà sans doute morte... Ce n'était pas une mince affaire. Autant chercher tout de suite une aiguille dans une botte de foin. Mais Desmond n'avait pas trouvé utile de lui briser tous ses espoirs en lui faisant part de son avis sur ce fameux Mavis qu'elle recherchait. Il ne la jugeait pas et ne le fera sûrement jamais, qu'est-ce qu'il en avait à foutre ? Mais mieux fallait-il qu'elle se prépare à trouver un corps en décomposition, plutôt qu'un type en bonne santé et surtout, avec une conscience. « Je te suis. » Se contenta-t-il d'ajouter la voyant déjà s'engouffrer dans une ruelle adjacente. « Ça pourrait être sympa une bonne grosse pluie quand même. On pourrait récupérer un peu d'eau ou prendre une petite douche ? ... Mais faudra réussir à planquer Arthur, parce que je me vois mal passer une heure entière à lui frotter des morceaux de zombards sous les aisselles de sa carrosserie pour la repeindre de cette saloperie... ». D'un soupire, il venu basculer sa tête en arrière rien qu'en visualisant la scène et l'énergie que cela demandait. Coupé dans son élan par Myra qui le saisit par un bras, il s'immobilisa immédiatement prêt à dégainé son arme quand celle-ci lui dit de ne pas bouger car... Il avait un truc sur la gueule ? Autre que son visage disgracieux, ses cernes creusées elle voulait dire ? Voilà qui était agréable à entendre. Fermant les yeux le temps qu'elle termine ses affaires, il avait préféré couper l'eye contact, plutôt que se mettre à la dévisager sans raison comme il avait pourtant l'habitude de le faire. Disons qu'il appréciait énormément la compagnie de Myra, mais que celle-ci pouvait également le mettre mal à l'aise, l’étouffer. Surtout quand elle agissait de la sorte aussi tendrement, comme si... Comme s'ils étaient en couple ? Woh. A peine cette idée lui traversa l'esprit que ses sourcils se froncèrent. « C'était pour perturber mes ennemis. Une technique très subtile comme tu peux le constater. Mais... T'as raison. On a pas besoin de ça pour tous se les faire. Merci.» Un grand discours pour pas grand chose, un simple merci aurait largement suffit et pourtant il n'avait pas pu s'empêcher de déballer sa vie... Encore une fois.

Il retomba alors immédiatement dans ce silence morbide quoi qu'habituel qu'il entretenait avec grand intérêt lors de leurs virées en ville. Ce n'était clairement pas le meilleur lieu pour faire du bruit, alors autant se tenir à carreau pour éviter de se retrouver avec trop de visiteurs en même temps sur le coin de la gueule. Et en parlant de visiteurs a peine avaient-ils avancé de quelques mètres que des râlements gras parvinrent jusqu'à leurs oreilles en alerte. Si le premier réflexe du brun fut de sortir son couteau papillon, il ne tarda pas à jeter un coup d’œil dernier eux, comme pour s'assurer qu'ils n'étaient pas pris en piège entre deux groupes de rôdeurs. La technique du sandwich, très peu pour lui sauf quand c'était lui qui l'appliquait aux autres. S'accolant au mur, il venu se glisser jusqu'à l’embouchure de la rue avant d'y lancer quelques regards discrets, histoire de savoir jusqu'à quel point ils étaient dans la merde. « Si je touche l’œil droit... Je gagne un bisou. » Un murmure qu'elle comprendra bien assez vite, car quitte à devoir tuer ces choses, autant rendre l'activité un peu plus intéressante et surtout plus attrayante ? Qu'y avait de mieux pour motiver les hommes qu'une récompense à la clé ? Absolument rien, surtout qu'un baisé de la blonde était selon lui une bien douce récompense. Une légère tape sur l'épaule de Myra, qui se voulait sans doute réconfortante, avait suffit à lui faire comprendre qu'il s'en occupait. Après tout, il lui devait bien ça, c'était un peu ça leur "deal". Tel un fantôme, il s'engagea un peu plus de la rue perpendiculaire à celle qu'ils occupaient pour y découvrir trois rôdeurs, dont un qui semblait être bloqué sous des débris. En soit, les rôdeurs n'étaient pas si menaçants que cela, surtout en petit nombre. A partir du moment où on les repérait avant qu'ils ne nous repèrent, c'était gagné. Et dans la catégorie « fourberie », Desmond battait des records ! Prendre les gens par derrière surprise étant chez lui comme une seconde nature. Il se faufila agilement par dessus des poubelles qui bloquaient le passage avant de se glisser derrière une rangée de voiture hors d'état, priant intérieurement pour qu'aucune d'entre elles ne se décident de pousser une gueulante. Il manquerait plus qu'une alarme de voiture pour enjouer leur matinée. C'est donc à pas de loup et le regard vif, paré à toute éventualité, qu'il progressait doucement et silencieusement vers leur position. Si un nouveau copain voulait pointer le bout de son nez, Desmond ne sera pas celui qui sera pris au dépourvu. Jamais...

Très vite, il se retrouva derrière le premier corps en décomposition et d'un coup sec, il venu lui planter la lame de son couteau à l’arrière de son crâne. Accompagnant le corps jusqu'au sol pour éviter d'attirer ses compères par le bruit, il nettoya la lame sur son jean pour passer au suivant. Il était évident qu'arriverait un moment où ils le repéreraient, notamment par l'odeur, mais ils n'auront pas le temps d'agir qu'ils seront déjà tous en train de manger les pissenlits par la racine et cette fois-ci, une bonne fois pour toute. Il se gardait celui bloqué sous les débris pour la fin, ne le jugeant pas comme un potentiel danger imminent. Le second spécimen encore libre de ses mouvements était quant à lui déjà en train d'avancer dans sa direction, bras légèrement tendus en avant. « Ok... Moment de vérité... Bouge pas ma jolie. » se murmurât-il doucement avant de jouer nerveusement avec son couteau papillon. Une seconde de concentration et quand il considéra la distance entre lui et le zombie suffisamment propice à sa réussite, il lança d'un mouvement vif le couteau. Celui-ci fendit l'air avant de venir se planter violemment dans l’œil droit du zombie. Sous le choc et la puissance de l'impact le puant à présent décoré d'un magnifique couteau papillon, qui remuait au grès de ses mouvements d'agonies, bascula en arrière pour s'effondrer lourdement sur le sol. C'est de son large sourire carnassier que Desmond s'avança vers le zombie à présent hors d'état de nuire pour y récupérer sa précieuse lame. On lui avait toujours dit qu'il s'exprimait plus avec son corps et ses gestes qu'avec ses mots et c'était sans doute vrai. Car ses démarches, en fonction de son humeur pouvaient varier et ici on pouvait très clairement ressentir toute l'assurance qui en débordait. Il était fier d'avoir réussi son coup et même si ses épaules tombantes pourraient faire penser le contraire, sa marche légèrement rebondissante pouvait bien conforter dans cette idée de dédain qui l'habitait. Desmond voulait prouver qu'il avait réussi son petit coup de maître et qu'il comptait bien recevoir sa prime. « Alors ? » Écartant légèrement ses avant-bras comme pour lui demander ce qu'elle pensait de la petite scène qu'il venait de lui offrir, il sautilla légèrement avant de se poster près d'elle, n'ayant même pas pris la peine de s'occuper du dernier zombie encore coincé sous les débris qui commençait à pousser des râlements de plus en plus importants.

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MessageSujet: Re: Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Icon_minitimeDim 27 Mar - 17:51

Ce RP est-il toujours d'actualité ou est-il terminé ? I love you
Merci de répondre par MP, ce message sera ensuite supprimé.

(et sans réponses, le sujet sera archivé)
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MessageSujet: Re: Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Icon_minitimeDim 1 Mai - 15:05

RP archivé. coeurrose
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MessageSujet: Re: Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Desmyra | Partenaire particulier (FLASHBACK) Icon_minitime

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