Nikolaï & Dylan

Je n'avais pas besoin d'aide ... bon si , mais je ne l'avouerais jamais.  Je venais de me réveiller, alors que ma petite sœur et  notre nouveau chien dormaient encore. Oui, un chien, manquait plus qu’une bouche à nourrir tout allait être très pratique ainsi.  Je me levais posant un regard tendre sur ma petite sœur, alors que j’allais me mettre sur le bord du toit pour laisser mon regard flirter avec la ville qui se tenait devant moi, je n’avais pas réellement de nom à cette dernière, nous avions marché une petite partie de la soirée pour en quitter une autre infesté de ces monstres assoiffé de chair fraîche qui auparavant était comme nous.  Mes mains se déposaient sur le rebord du muret qui m’empêchait sans doute de tomber au sol, mais après tout j’avais déjà perdu pied, donc tomber de haut ne devrait même plus me faire mal ? Je laissais mes émotions venir taquiner mon âme, laissant mes souvenirs me faire monter la pression. Repenser à tout ce que j’avais pu faire jusqu’à présent était tout bonnement une mauvaise idée. Je n’aspirais qu’à une chose dans le temps, dans ce temps où aucun mort vivant ne tentait de nous bouffer à longueur de temps.   Ressembler à ma maman et rester proche de ma famille, ce n’était pas une masse à faire, c’était compliqué de tenter de ressembler à un fantôme.  Une larme ruisselet le long de ma joue, alors que je l’essuyais d’un revers de ma main. Je ne savais comment agir quelques fois, je n’avais que la vague impression d’être une âme sans vie, d’être à côté de mon propre être et de me voir agir comme un monstre. Je finissais par secouer la tête, alors que je me retournais pour caresser le chien Lowbow comme l’avait prénommé ma sœur.  «  Tu surveilles Danny, d’accord ! » Il couina un peu avant de mordiller un peu le bout de mes doigts pour ensuite retourner auprès de Danny qui savait que si je partais, elle ne devait pas bouger de là où elle était. Je n’allais donc pas la réveiller, je voulais aller chercher de nouvelle provision, car nous n’avions qu’une vieille boite de ravioli, qu’on avait trouvé  dans une épicerie dévastée par les personne comme ma sœur et moi : des survivants.  Je ne m’étais pas aventurée à l’intérieur de l’immeuble hier, nous avions pris les escaliers de secours, évitant comme toujours ne nous faire repérer,  le roi du silence une aide parfaite avec ma sœur, même si quelques fois elle avait juste envie de m’envoyer promener. Je me glissais dans le peu d’espace que m’offrait la chaine bloquant la porte, sans doute empêchant les sorties ou les entrées ? Aucune idée. Pour le coup, je sentais déjà mon cœur s’emballer à une telle vitesse que ce dernier pourrait exploser ma cage thoracique pour en sortir. Une fois dans l’immeuble, je bloquais la porte de l’intérieur, pour empêcher quiconque de rejoindre Danny ou que ce soit l’inverse, elle me rejoignant. Je marchais d’un pas doux, croisant la première porte d’appartement, je réfléchis quelques minutes pour le coup, le mieux était sans doute de descendre jusqu’au rez-de-chaussée pour commencer d’en bas ? J’hésitais, c’était un dilemme pour le coup qui pourrait me coûter la vie.  Je m’adossais au mur, tentant de réfléchir, mais impossible de trouver la bonne solution, du moins j’avais la vague impression de patauger dans le potage.  Glissant ma main dans mes cheveux, je restais aphasique pour ne pas me faire repérer. Je me tournais finalement vers le choix de descendre en bas pour commencer la fouille, en espérant que je n’allais pas faire chou blanc sur ses recherches de vivres. J’avais descendu pinces couteau en main, histoire de ne pas être sans défense, mais munition n’était pas  infini et les ressources aux niveaux des armes et des munitions étaient sans doute ce qui était plus rare que tout, sauf si on était prêt à se débattre avec des dingues possédant ces armes. Je ne le pouvais pas moi, j’avais peur des humains presque autant que des rôdeurs. Après tout, ils avaient de l’intelligence les humains et pouvaient se démontrer délirant quand il s’agissait de leur propre sécurité, les réactions des uns et des autres n’étaient jamais les mêmes  pour cela que ma méfiance était de mise.  Enfin arrivée au bon étage, j’avais fini par ouvrir la première porte, enfin j’avais tenté d’ouvrir cette dernière, elle était fermée à clef. Hésitant à l’ouvrir ? Non, je n’avais même pas tenté de la crocheter, je n’étais pas assez forte ou manuelle, je n’en savais rien, je tentais la seconde porte qui s’ouvrit en grinçant, ce bruit aurait réveillé un mort, espérons que non  «  Putain.. » Chuchotais-je en me glissant dans l’appartement, une odeur immonde s’en dégageait, cette fragrance n’était pas une que j’avais déjà eu la malchance de sentir, pourtant j’en avais eu des parfums dans le nez depuis cette épidémie. Je  respirais la bouche, même si quelques fois  j’omettais de le faire en respirant par le nez, autant dire que  la punition était sans doute la sensation de brûlure dans ma gorge ou encore  cette envie horrible de vomir. Je pinçais mes lèvres entrant dans la cuisine, les placards ouvert, me prédire que c’était en vain que j’étais dans ce lieu. Je regardais rapidement, trouvant une bouteille d’alcool, une mini, celle qu’on utilisait sans doute pour cuisiner ? Enfin qu’en savais-je après tout, je la glissais dans mon sac, pas dans l’idée de finir ivre comme un trou, mais surtout histoire de pouvoir désinfecter les bobos ce qu’on n’avait pas pu faire pour mon père, ce qui lui avait coûté la vie, enfin je l’avais tué avant pour qui cesse de souffrir. De repenser à cela me fît avoir une énorme boule au ventre. Je ne devais pas perdre mes moyens. Une fois cette cuisine parcourut avec une maigre récolte, j’allais vers la salle de bain, facile quand tout est noté sur les portes.  Une fois dans la salle de bain, je fouillais trouvant : rien. Alors, que j’entendais du bruit émanant d’une pièce à côté, mon cœur qui n’avait pas cessé sa course folle dans ma poitrine loupa une marchant s’arrêtant net durant une seconde. Le bruit s’intensifiait, alors je sortais de la salle de bain, finissant par tomber nez à nez avec un mordeur. Je me reculais, me disant que je devais passer par le balcon, mais impossible d’ouvrir cette maudite porte, alors je rentrais dans une chambre pour m’y cacher, mauvaise idée. Rentrer dans un appartement était aussi le risque de croiser les anciens habitants de ce dernier. Je glissais ma main  dans mes cheveux, alors qu’un bruit venu de derrière moi, un gosse, un mort, mais un gosse de l’âge de ma sœur était là tentant d’avancer, mais il était coincé, alors je reculais, j’aurais pu le tuer ? Non, les enfants je n’y arrivais pas. J’ouvrais la fenêtre et en voyant la hauteur, je ne m’attendais pas à autant de hauteur venant d’un rez de chaussée.  J’avais peut être loupé un étage ? Je me glissais ma la fenêtre tentant d’arriver  sur le balcon, mais mes mains glissèrent, j’arrivais malgré tout à me rattraper  au tuyau de la gouttière, mais je  n’avais aucun moyen de me hisser d’un côté ou d’un autre. J’étais faîtes comme un rat, alors je réfléchissais tentant de trouver une solution.

Nikolaï & Dylan

Je n'avais pas besoin d'aide ... bon si , mais je ne l'avouerais jamais.  Qui aurait eu l’esprit mal placé pour imaginer une telle vie ? Des zombies qui était des personnes que l’on côtoyait dans le passé tentait de nous bouffer, de nous arracher nos entrailles et nos âmes pas la même occasion. Parfois il était compliqué de tuer quand c’était là où on avait grandi, que c’était la petite dame âgé du coin qui te tendait toujours un petit sous ou des bonbons pour te voir sourire quand tu venais de te faire enguirlander par ton père. Ce sont des personnes qui sont devenus des montres et malgré les sentiments et compagnie tu es obligé de les tuer. Je le savais, j’avais dû passer par là, la première fois fût avec mon père, il ne s’était pas transformé et il ne désirait pas devenir ainsi, alors j’avais dû le tuer moi-même avant qu’il ne trouve la mort et qu’il devienne un monstre assoiffé de sang. Enfin, je ne pouvais plus changer mon passé, mais je pouvais toujours tenter de protéger mon présent et mon futur, même si c’est assez compliqué de croire que le futur pourrait être comme avant. Après tout on aura tous fait des choses horribles que ce soit à des humains devenus zombie ou à des êtres vivants tentant de nous faire du mal. La vie était devenue ainsi, sans que personne ne puisse diriger quiconque autre individu. C’était le plus fort qui y parvenait, par la force, par la peur et la cruauté envers les autres. Il fallait savoir être sans cœur et faire des choses invraisemblables avec lesquels on allait devoir vivre amèrement. Un jour, une semaine, un mois ? Combien de temps j’allais rester avec ma petite sœur dans cet endroit ? Je n’en savais rien, je savais juste que nous avions Lowbow à présent dans notre vie, on était trois, cela serait sans doute mieux avec Danny qui voulait sans cesse me suivre dans mes aventures, des épisodes qui n’étaient pas du tout facile à vivre, même quand on découvrait par chance un morceau de chocolat, ce n’était jamais gratuit ! Tout avait un prix et ce n’était pas les dollars, non c’était le sang le paiement pour certaines choses. Je visitais comme toujours les endroits, j’avais mis un plan en vigueur, mais dés fois les plans ils sautaient comme les sauterelles savaient si bien le faire et nous laisser sur le cul. Là ce n’était pas sur le cul, mais à deux doigts de m’écraser comme une crêpe sur le sol. Je n’aurais jamais eu l’audace d’avouer que j’aurais eu besoin d’aide, pourtant c’était bel et bien le cas, j’avais besoin qu’une personne tente de m’aider, tente de me sauver, mais je n’irais pas crier à l’aide... C’était le risque d’ameuté tous les rodeurs du quartier sous moi attendant que je tombe toute crue dans leur bouche ! J’avais joué la conne en refusant de tuer ce petit, il était jeune, comme aurais-je pu supprimer sa vie ? Pourtant, je savais que c’était vital pour ma survie et celle de ma sœur de le faire, mais j’avais laissé cette chose me repousser dans mes limites, demander le pardon pour aller me cacher dans un petit trou de souris. Je ne pouvais pas le faire, je n’avais pas la force, la boule dans mon ventre était sans doute là pour me le prouver. Bref, je ne m’attendais juste pas à entendre une voix de gosse de mon âge s’évanouir dans mes oreilles. Je n’avais pas eu le temps de t’observer toi qui venait de me dire que je pouvais remonter. Je devais t’écouter ? Je ne voulais pas mourir, et les hommes cruels étaient quelques fois loin d’être sombre au niveau du physique, on se laissait charmer par des sourires, alors que cela était tout bonnement une erreur. Pourtant je l’avais fait, j’avais fait cette erreur. Je commençais à glisser, je n’avais pas le choix affronter ce jeune homme ou finir par m’écraser au sol. Alors, avec le peu de force que j’avais encore dans mes bras qui s’étaient débattus pour que je reste en vie en me tenant à l’abri du sol finissaient par me sortir de cette mauvaise passe. Bon d’accord j’avais légèrement était aidé par toi, un ado sans prénom pour le coup. « remonter, car tu voudrais me voler ? » un peu paranoïaque, j’avais préparé mon couteau, autant dire que la confiance envers les autres n’étaient pas du tout là, non je n’avais pas envie d’avoir confiance. Pourquoi je ferais confiance ? Cela c’était sans doute à cause de mon père et de ce connard qui m’avait laissé avec une cinquantaine de rodeur et ma sœur dans un entrepôt, j’avais fini par m’en sortir de justesse en tuant des rodeurs et m’étalant sur eux pour avoir leur odeur et aussi l’apparence d’un des leurs, mais c’était bien plus compliqué avec une fillette qui tentait de comprendre et donc de poser des questions . C’était chaud, très brûlant même.


LUCKYRED