LIEN AVEC CONRAD † Si tu aimes le tordu, tu seras servi mon petit! Oui, le liens entre Conrad et Rebekah est très complexe, voir même, complètement fou, totalement incompréhensible, et tout simplement.. malsains. Commençons par le commencement. C'est au lycée que leurs chamailleries ont débuté, le footballeur, populaire, faisait tomber à ces pieds toutes les femmes qu'il voulait sans problèmes et était entouré d'amis, qui ne connaissait pas Conrad? Personne. Qui ne voulait pas faire partit de son cercle d'amis? Rebekah. Elle le détestait. Comment pouvait-il avoir tout aussi facilement? Le seul fait qu'il puisse respirer l'exaspérait. Bien entendu, la vie du brun n'était pas aussi parfaite qu'elle semblait être, mais ne le connaissant pas, on pouvait facilement croire qu'il avait la belle vie, et que tout venait à lui en un claquement de doigt. N'ayant qu'à peine une quinzaines d'années, Rebekah n'était pas la femme qu'elle est aujourd'hui et voilà que cette haine resta silencieuse un moment jusqu'au jour où le tournois de ballon chasseur ne frappe aux portes du gymnase du petit lycée de Conrad et Rebekah. Ce qui devait n'être qu'un petit tournois se transforma en troisième guerre mondiale grâce à nos deux chères amis bien compétitifs. Une chance de démonté Williamson ne pouvait être ignoré par la brune. Donc, dès le début du match, elle se mit à lui envoyer des bombes sans arrêt, le sortant même du terrain quelque fois. Bien entendu, le reste de son équipe ne manquait pas de le faire revenir, alors voilà qu'elle se mit à éliminé son équipe tout entière, et pendant ce temps, Conrad qui était maintenant plus qu'en colère, se mit à faire de même. Les deux derniers restant sur le terrain, ils s'envoyaient des ballons à la vitesse de l’éclair, claquant les murs du gymnase ce qui raisonnait dans la grande pièce silencieuse où les deux adolescents se disputaient avec rage devant la moitié du lycée. Cette petite bataille devenant embarrassante ; le coach siffla pour y mettre un terme, ce qui n'a pas aidé les choses. Les deux ont finit par en venir aux mains, affirmant tout les deux qu'ils étaient sur le point de battre l'autre. Ils finirent alors au bureau du principale, et c'était loin d'être la première fois... À partir de là, la haine était partagé, et voilà qu'ils s'amusaient bien à, chacun leur tour, se faire des blagues horribles qui ne faisait rire qu'un seul d'entre-eux, et même aujourd'hui, cette guerre n'a toujours pas trouver de fin.

Même si cela n'était pas particulièrement positif, Conrad était ce qui occupait les journées de Rebekah qui n'avait pas masse d'amis -peut-être à cause de son caractère plutôt.. disons.. tempéré. C'est pourquoi, lorsque le pire arrivera, elle se tourna vers lui. Les deux avaient maintenant bien grandit, et voilà que le diplôme approchait. Alors que les rêves de Conrad commençaient doucement à prendre forme, un événement tragique bouleversa la vie de Rebekah ; son père décéda. Détruite, elle composa le seul numéro qui se trouvai dans son répertoire, après celui de son paternel qui aujourd'hui ne lui servirait plus à rien. Bien qu'elle lui avait fait la vie dur pendant ces dernières années, au cœur beaucoup trop grand, il accourra chez elle. Ce fut la première fois, et la dernière fois d'ailleurs, qu'il vu réellement ce qu'était Rebekah au fond d'elle. Il était aussi surpris que choqué. Il l'écouta, essaya de la réconforter, puis finalement, ils finirent la soirée au lit. Bien que le lendemain matin, il se fit rapidement pousser du lit, ce qui ne réveillait pas particulièrement bien, et mit dehors à coup de pied au cul. Quelque chose changea à ce moment. Inattendu mais thérapeutique pour Rebekah, elle ne pouvait nier que le fait qu'il était venu, malgré combien elle avait pu être horrible, l'avait touchée profondément ; personne n'avait encore jamais fait cela pour elle. Conrad l'avait vu sous un nouveau jour, et bien qu'elle ne le laissa plus jamais en profité, il ne pouvait l'oublié et la traité comme il le faisait avant, alors qu'il pensait qu'elle n'avait rien de bon.

Ils continuèrent à se détester, profondément, mais il y avait ce petit plus, qu'aucun des deux ne put jamais s'avouer. Leurs chemins se séparèrent ensuite peu de temps après. Conrad déménageait plus au Sud de San Francisco pour ses études, et Rebekah, maintenant libre, se lança dans une carrière peu conseillé, mais qui la comblait amplement. Bien des fois, Conrad fut surpris par des blagues de la brune qui était de passage dans sa ville, qui n'avait pas perdu ces bonnes vieilles habitudes. Lorsqu'il quitta l'Université, c'est en rentrant chez lui qu'il retrouvait parfois Rebekah tout sourire dans son fauteuil. Bien que ces visites n'étaient jamais de refus, toujours bien agités et ardentes, Conrad retrouvait souvent des trous dans ces chemises et du dentifrice contre la porte du frigidaire ; elle ne s'ennuyait, bien entendu, jamais en l'attendant.