[FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman
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[FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman

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MessageSujet: [FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman [FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman Icon_minitimeVen 30 Oct - 22:52

God saves the Baby

Where else can I go? Where else can I go? Chasing you, chasing you. Memories turn to dust, please don't bury us. I got you, I got you
J’avais abandonné la Zone  avec l’ensemble de mes affaires. Dans la panique du moment et la vitesse à laquelle l’événement s’était produit, les habitants de la zone s’étaient dispersés. Je me laissais allée à ma course pour la survie. J’avais évacué tous les enfants qui étaient avec moi à ce moment-là. Je ne pouvais sortir la première, je me serais sentie égoïste et je ne saurais supporter la mort d’enfants de ma main.

C’est alors que je laissais les branches me griffer en les repoussant, je ne m’arrêtais que quelques secondes afin de reprendre mon souffle et repartais. Le paysage défilait devant mes yeux alors que j’entendais les râles affamés des rôdeurs. Je me demandais parfois, si les humains, qu’ils avaient été, se voyaient agir ainsi. C’était un sentiment étrange lorsque nous mettions fin à leur « seconde vie ». Même si j’étais persuadée que ce n’étaient plus des êtres humains, j’avais des fois cette pensée qui me traversait l’esprit.

Et là je le vis, je vis Lucian. Je clignais des yeux et secouais la tête.
« Non tu ne peux pas être là » lui criai-je, ignorant les rôdeurs autour. Il disparaissait à chaque arbre franchi et réapparaissait au suivant. Il levait la main et tendait le doigt vers une maison non loin. Je ralentissais reprenant le contrôle de ma course, de ma tête et de mes sens. Ma lame rencontra le crâne d’un rôdeur qui se dressait sur ma route. Les battements de mon cœur bourdonnaient dans mes oreilles et me masquaient presque l’ouïe.

Je regardais derrière moi et ne vis plus aucun rôdeur. Ils semblaient avoir été intéressés par le bordel de la zone 51. Mais dans ma course je n’avais pas prêté attention à ce bruit, ce pleur strident. J’avais tellement perdu le sens de la réalité pendant ma course que j’avais isolé ce son et en avais fait abstraction de ce cri plaintif. Soudainement paniqué par deux trois rôdeurs qui se dirigeaient vers la maison, je me mis à courir à en perdre haleine. Je murmurais à moi-même
« non… non… Non…. » Je fracassais la tête des trois zombies et pénétrais avec précaution dans l’habitation, en refermant derrière moi et en barricadant. Les pleurs semblaient si réels, qui pouvaient laisser un bébé ainsi, à pleurer toutes les larmes de son petit corps susceptible d’attirer une horde de rôdeur à lui tout seul. Je me risquais à prononcer  un « ehoh » sans obtenir une réponse. Je suivais les plaintes et les pleurs jusqu’à entrer dans une chambre où je trouvais le petit être. Mon cœur rata un battement quand mes yeux se posèrent sur ce petit espoir de vie. Il était là enveloppé dans sa couverture, à se dandiner et son corps tremblant par ses sanglots. Cela faisait un bail que je n’avais pas vu de bébé. Je jetais un rapide coup d’œil par la fenêtre et vis à l’orée du bois des formes se trainer difficilement. Je posais mon sac à dos et attrapais le bambin dans mes bras. « Chuuuut là… tout va bien… Ne pleure pas… » lui adressais-je en un murmure et avec douceur en le berçant tendrement contre moi.

Un bruit attira mon attention au moment où je me retournais. Un homme de grande taille se retrouva face à moi. Je retins mon souffle et reculais.
acidbrain


Dernière édition par Lori S. Hauptman le Jeu 12 Nov - 13:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman [FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman Icon_minitimeMer 4 Nov - 0:50



God saves the baby
Round and around I'd go, addicted to the numb living in the cold. The higher, the lower the down, down, down. Sick of being tired and sick of waiting for another kind of fix. The damage is damning me down, down, down. •••  Connard. Connard. Connard. Les voix dans ma tête résonnent, et répètent ce même mot à mon intention. Connard. Connard. Connard. T’as laissé un illuminé rentrer chez toi et buter ta femme. Connard. Connard. Connard. Tu ne vaux pas mieux que lui. Ton gamin chiale, et tu fais rien, tu restes là, à bramer aussi vainement que lui. Connard. Connard. Connard. Sèche tes larmes, Lancaster. Ça ne sert à rien de te morfondre. Elle est partie, un point c’est tout. Connard. Connard. Connard. C’est de ta faute. Il est venu par vengeance, tu le sais. Tu as fait la peau à sa copine. Même si elle était déjà morte, tu l’as achevée, il l’a vengée. Connard. Connard. Connard. T’aurais pu avoir les mains propres à ses yeux, le laisser se faire bouffer par l’amour de sa vie, mais t’as préféré lui sauver la mise, et t’as récolté quoi en retour ? Ta femme a gagné un aller simple vers le paradis, et toi, t’as commencé ta descende aux Enfers. Connard. Connard. Connard. Lâche cette bouteille, Roman, putain ! Bouge ton cul de ce satané canapé, et prends avec toi ton fils qui pleure. Dépêche-toi, bon sang ! T’as été un mari exécrable, alors au moins, deviens un père digne de ce nom. Connard. Connard. Connard. Quoi, t’as besoin de temps ? De temps pour quoi faire ? Pour terminer de bichonner ta cirrhose ? Du temps pour accepter le fait qu’elle ne reviendra pas ? Du temps pour te remettre sur le droit chemin ? Du temps pour quoi faire, Roman ? Ça suffit.

C’est quoi ce speech, Jimini Crickett me colle aux baskes ? Putain de merde, faut pas tout prendre au premier degré, avoir la gueule de bois est une expression. Vous n’avez aucune idée du vide que je ressens désormais. Je bois pour noyer mon chagrin, mais cet enfoiré a appris à nager. Je ne sais plus quoi faire. Je suis déboussolé. Perdu. Totalement perdu. L’apocalypse a commencé il y a bien longtemps, mais pour moi, le monde s’est écroulé mardi dernier. Depuis ce jour, ma vie se résume à.. rien. Le vide total. Le néant intersidéral. Le jour je picole, la nuit je pleure. Et entre-temps, je ressens chaque frisson, je revois chaque image, et je réentend chaque son de cette putain de nuit de mardi dernier où Laura a été tuée. Je revis constamment ces quelques minutes qui durent une éternité. J’imagine des versions conjuguées au conditionnel. Je me fais du mal. Parce que tout ce qui peut me faire du bien, me tue à petit feu. Mon fils crie depuis peut-être cinq minutes, mais je n’ai pas le courage de l’approcher. A mes yeux, il est un concentré minuscule d’un morceau de moi, et de tout ce qu’il y avait de plus beau chez Laura. Il est ma seule raison de vivre à présent, mais sera-t-il suffisant pour que je ne laisse pas toutes mes raisons de mourir prendre le dessus ?

La réponse : Oui.

J’entends des bruits de pas, et immédiatement, je me redresse. Dois-je vraiment vous rappeler ce qu’il s’est passé la dernière fois que j’ai entendu des bruits de pas, qui n’étaient pas les miens, dans ma maison ? Je bondis, ne manquant pas de renverser la bouteille de Jack sur la moquette puante de la chambre. C’est comme si le nom de mon fils apparaissait en grosses lettres rouges clignotantes devant mes yeux. Je fonce alors, le plus discrètement que mes pertes fréquentes d’équilibre me le permettait, vers sa chambre. Mon sang se glace quand je vois une femme, dans l’encadrement de la porte, qui tient mon fils dans ses bras. Les pires images défilent alors dans ma tête. Je la vois déjà se retourner, me fusiller du regard, et se défenestrer avec mon bébé dans les bras. Je la vois déjà sortir une arme, me tirer dessus, et se barrer avec mon fils. Mon imagination n'a plus de limite quand il s'agit de me faire voir des horreurs. Colt M1911 en joue, mâchoires serrées, je fais mon entrée dans la chambre. Je prends sa tête en ligne de mire, et désactive la sécurité du bout des doigts. Elle entend le déclic, fait volte-face.

- Repose-le sur le lit tout de suite. Dépêche toi.

Malgré le fait que j'ai prononcé ces mots avec la voix la plus grave qu'il m'a été possible d'employer, je ne peux que douter de mes capacités d'intimidation aujourd'hui. Pourquoi ? Parce que cette femme me trouble, vraiment. Elle n'est pas plus belle, ne sent pas meilleur que n'importe quelle femme des alentours. Non. Elle partage juste des traits avec la femme qui a illuminé ma vie ces vingt dernières années. Le canon de mon pistolet pointe toujours son front, mais mes doigts tremblent, rendant sûrement la menace plus maladroite. Mes mâchoires se serrent, et se desserrent. Différents rictus défilent sur mon visage, et mes yeux, rendus vitreux et rougis par le manque de sommeil et l'amertume de mes larmes, ne payent pas non plus de mine dans l'urgence apparente de la situation.

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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman [FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman Icon_minitimeJeu 12 Nov - 13:50

God saves the Baby

Where else can I go? Where else can I go? Chasing you, chasing you. Memories turn to dust, please don't bury us. I got you, I got you
Une fois à l’orphelinat, nous avions eu un bébé abandonné à notre porte. C’est toujours triste d’accueillir ces enfants sans parent. Leur histoire dit que leurs parents étaient décédés ou bien ces petits êtres n’étaient pas désirés. Cela me faisait toujours quelque chose quand nous accueillions un enfant dans nos murs. Il fallait faire avec son histoire, prêter l’oreille, laisser de l’espace quand c’était nécessaire, quand il le demandait. La coquille d’un enfant meurtri était complexe à pénétrer, cette carapace excluait tous les étrangers, rejetait les autres. Avec patience et tact, l’approche devenait plus simple et parfois les employés de l’orphelinat leur devenaient soudainement indispensables. Nous devenions les grands frères et les grandes sœurs ou les mamans ou papa perdus.

- Repose-le sur le lit tout de suite. Dépêche-toi.

Comme sonnée, je posais un regard soudainement effrayée, surpris. Quelques pas en arrière, je resserrais mon étreinte sur le bébé qui s’était quelque peu apaisé, du moins il sanglotait à présent. J’en déduisis qu’entendre une voix familière avait pu lui donner cet apaisement. Serait-ce son paternel en face de moi ? Mieux vaut ne pas négocier surtout avec une arme pointée sur mon front. Je me mis tout de même à bouillonner, j’avançais vers lui, me pressant volontairement contre le canon de l’arme. En le toisant, ce gars n’était pas frais, mais si c’était le père… Il allait avoir tout intérêt à se ressaisir. Je plongeais mon regard dans les yeux bouffis de tristesse de l’homme. « Bien... » Dis-je avant de reprendre, « tire donc… ça rameutera encore plus de rôdeurs que les pleurs de ton bébé. » Prononçais-je froidement en secouant la tête en direction de la fenêtre qui donnait sur l’extérieur. Les zombies marchaient avec nonchalance non loin de la maison.

Consciente que faire ça à un homme ivre n’était pas le bon plan…
« Si je voulais faire du mal à ton bébé, crois moi, j’aurais laissé les rôdeurs intéressés voir la horde qui a attaqué notre refuge ou les cannibales s’en charger, plutôt que de me risquer à le calmer. » Je posais un regard désespéré sur l’homme se dressant devant moi, il ne comprendrait pas. Alors à quoi bon se battre verbalement. « Mais je ne vous veux pas de mal à ton enfant, ni à toi donc » Je comprenais bien le fait qu’il veuille protéger son enfant, alors je capitulais et me reculais doucement toujours face au père et en calculant le moindre de mes gestes pour qu’il ne me tue pas. Je déposais le bambin dans son lit comme initialement ordonné, le recouvrant doucement et passant une main douce sur sa petite tête.

Là encore, je reculais du lit en levant les mains et en posant un regard sur mon interlocuteur puis d’un pas trépignant, je regardais dehors. Un peu inquiète, je dois dire. J’attendais la suite des événements bien consciente que ça n’allait pas en rester là. Je n’allais sans doute pas m’en sortir comme ça.
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman [FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman Icon_minitimeJeu 17 Déc - 5:43



God saves the baby
Round and around I'd go, addicted to the numb living in the cold. The higher, the lower the down, down, down. Sick of being tired and sick of waiting for another kind of fix. The damage is damning me down, down, down. ••• Quel genre de personnes normalement constituées, même dotées d'un instinct de survie aléatoire, ne se replie pas face à la menace d'une balle entre les deux yeux ? Les durs à cuire ? Non, même pas. Les suicidaires ? Pas forcément. Les tarés ? Possible. Mais ils n'appartiennent pas à l'échantillon de population sélectionné. Les femmes hystériques qui se la joue héroïne de mauvais film d'action ? C'est le seul profil qui semble probable à mes yeux. Sérieusement ? Quel genre de femme, un pistolet pointé sur son visage, se rapproche avec nonchalance de celui qui la menace, et bloque contre son front le canon d'une arme à feu ? J'ai besoin d'un quart de seconde pour comprendre que ses agissements sont bel et bien réels, et que peu importe à quel point elle me trouble, sa réaction, elle, est tout à vrai factuelle. Son regard marron me fusille, me défie. Le mien s'obscurcit, mes mâchoires se crispent sur le coup de la colère, et je resserre mon emprise sur le pistolet.

- Bien.. tire donc… ça rameutera encore plus de rôdeurs que les pleurs de ton bébé.

- Je t'ai demandé de te dépêcher..

Ma voix est grave, je grogne ma phrase entre mes dents. Je bouillonne de rage. Cette folle fait son numéro suicidaire de femme forte, mon enfant dans les bras. La seule raison pour laquelle je ne lui arrache pas de force mon fils des mains est le danger que ce dernier ne chute, doublé au risque qu'elle s'empare de mon flingue et ne décide de me tirer dessus avant de partir avec ce que j'ai de plus précieux. Pour un insomniaque dépressif à la gueule de bois chronique, je peux devenir extra lucide quand il s'agit de mon fils. A bon entendeur salut.

- Si je voulais faire du mal à ton bébé, crois moi, j’aurais laissé les rôdeurs intéressés voir la horde qui a attaqué notre refuge ou les cannibales s’en charger, plutôt que de me risquer à le calmer.

En parlant de lucidité, on dirait presque qu'elle prend conscience de la connerie qu'elle vient de faire et du danger auquel elle vient de s'exposer en me parlant de la sorte. Je ne peux pas dire que son visage s'adoucisse, mais il prend une expression différente. Ce n'est plus de la colère, ou de la haine qu'elle reflète à l'égard du mauvais père que je ne veux pas être, mais bien du désarroi, de l'indignation, du désespoir peut-être.

- Mais je ne vous veux pas de mal à ton enfant, ni à toi donc..

Moi, mon regard reste de marbre. Elle recule doucement, méfiante, et je suis du bout du canon ses mouvements. Et se plie finalement à ma demande. Elle pose mon enfant sur le lit, et trouve même le loisir de le couvrir et de le cajoler. Ce geste me perturbe sensiblement, il me faut à nouveau une demi seconde pour me rappeler que tout cela est vraiment en train de se passer, et que malgré que l'alcool flirte perversement avec les conséquences de mes insomnies, tout cela n'a rien d'imaginaire. Quand je reprends vraiment mes esprits, la femme a les mains en l'air, l'air effrayé, et elle se dirige à pas de loup vers la sortie.

Un mot qui traverse mon esprit embrumé à ce moment précis ? Pathétique. J'ai presque douté, mais cela ne fait pas de doute. Cette femme a une araignée au plafond. Ouais, c'est une timbrée suicidaire qui s'est prise pour Lara Croft, et c'est pathétique. Un rire sarcastique s'échappe alors rapidement d'entre mes lèvres, et je baisse mon arme. Puis avec une froideur sans précédent dans la voix ajustée d'une note de cynisme, je commence..

- Tu vois ce truc là ? Ça s'appelle un silencieux, ça permet d'étouffer les détonations des coups de feu. C'est "pratique", ces temps-ci. Je suis presque certain que te trouer un troisième œil se serait avéré moins bruyant, et par la même occasion, moins dangereux, pour ma progéniture que tu prétends avoir sauvé, que de te laisser chier ton cake et me faire des leçons de morale dont je n'ai pas besoin. Maintenant, si tu as fini, je vais m'occuper de mon fils. A moins que Mère Thérésa y voie une objection ?

Je finis ma tirade avec un large et faux sourire sublimé de tout le mépris que j'éprouve pour cette femme. Je ne lui laisse toutefois pas le temps de répondre, elle serait probablement capable de me piquer encore une crise que je n'aurai pas la patience de supporter. Rangeant mon arme dans le holster à ma cuisse, je fais volte face et me penche alors au dessus du lit où mon enfant gigote et sanglote. Je passe avec les plus grandes précautions une main sous sa tête, l'autre sous sa couche, et le prend délicatement dans mes bras. En prenant gare à toujours garder la jeune femme dans mon champ de vision et à rester alerte au moindre mouvement suspect, je le berce doucement. Pas trop vite, j'ai encore la tête qui tourne. Pas trop fort, elle trouverait une raison de me le prendre. Les yeux me piquent, j'ai seulement envie de les fermer pour une heure ou deux, le temps pour mes idées noires d'aller voir ailleurs si j'y suis. Je le regarde, mon fils. Je n'aurais jamais cru qu'un jour je trouverai si beau quelque chose d'aussi petit, fragile et délicat, et pourtant. Il a les yeux noirs de sa mère, et mon nez en trompette. Ses rires sont la plus belle mélodie qu'il m'aie été donné d'entendre, et ses sourires, mes plus beaux cadeaux. Je lui susurre les jolis mots que mon père n'a jamais osé me susurrer, et les larmes me montent aux yeux. Je déteste ça putain, mais je veux tellement que mon gamin sache à quel point je l'aime que je me fous de ma fierté. Sentant mon équilibre se dissiper, je me fige un instant, et toujours en me méfiant de la femme à l'ouverture de la porte, m'assois puis m'allonge à demi-assis adossé contre la tête de lit, mon enfant contre mon torse. Il est si petit. Une main sur son popotin pour le maintenir en place, et l'autre lui barrant le dos, je caresse du bout du doigt sa toute petite épaule. C'est comme ça qu'il s'endort. Puis je relève les yeux vers la femme, me rappelant qu'elle n'a toujours pas débarrassé le plancher, et lui lance nonchalamment..

- Bon, tu comptes camper ici ou ..?
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman [FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman Icon_minitimeJeu 14 Jan - 12:53

God saves the Baby

Where else can I go? Where else can I go? Chasing you, chasing you. Memories turn to dust, please don't bury us. I got you, I got you
Les hommes.

Il était clairement dingue et avait surement vidé une bouteille. Son haleine chargée d’alcool lui donnait cet air de bad boy mal assuré et loin de moi l’idée qu’il soit un bon père.  Ce que je me réservais de lui cracher au nez.  J’étais dépitée, je sentais son regard lourd sur moi et son ton plus que déplaisant faisait battre mon cœur de rage.

«Ça c’est de la reconnaissance… Tu étais où quand il pleurait à en perdre ses poumons ? Tu pues l’alcool et tu veux t’occuper de ton fils ? » Certes, je ne le pensais pas. Au fond… Lui pouvait bien crever…. Mais le bébé j’aurai du mal. J’étais venu dans le but que ce bébé ne serve pas de repas à la horde qui avait surement suivie ses cris. Vu que MONSIEUR ne semblait pas vouloir écouter alors pas de problème, que l’ivrogne se démerde. « Si je suis venue, c’est pour éviter qu’une horde, qui a détruit notre zone, déguste ton gamin. Elle est en route. C’est con. T’as intérêt à retrouver tes esprits assez rapidement.» Je ramassai mon sac et le remis sur mon dos, je me dirigeai vers la sortie. Je n’avais pas reculé, je ne m’étais pas défilé pendant sa tirade du troisième œil. J’avais vécu tellement de chose, qu’un cow boy sortant de ses gonds et me menaçant de me tuer, ne me faisait ni chaud, ni froid… La mort serait une bien belle délivrance.

Surtout quand j’observais des comportements aussi immatures et paradoxaux. Quand le gars eut fini son ouin ouin de papa poule, soit disant. J’empruntais le chemin inverse, bien déterminée à le laisser dans son calvaire. Je vis une bouteille d’alcool fort à terre et eu un regard empli de dégoût. J’ignorai où était la mère, mais dans ce monde il valait mieux être définitivement mort.
« Je pense qu’elle aurait tellement honte…  » Soupirais-je. Je ne devais pas aller aussi loin mais c’est ce que j’aurai ressenti si c’était mon mari qui déraille complétement à l’étage avec mon bébé sous sa responsabilité. Je secouais la tête et attachais mes cheveux avant d’entreprendre ma sortie.
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman [FLASHBACK] God saves the Baby ft. Roman Icon_minitimeDim 27 Mar - 17:51

Ce RP est-il toujours d'actualité ou est-il terminé ? I love you
Merci de répondre par MP, ce message sera ensuite supprimé.

(et sans réponses, le sujet sera archivé)
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