I survive on the memory of you
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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
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I survive on the memory of you

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MessageSujet: I survive on the memory of you I survive on the memory of you Icon_minitimeLun 28 Déc - 10:45

Amethyst ∞ William
Is there a cure for this pain ? Is there a remedy for waiting ? Is there a remedy for hating every second that I'm without you ? You're all I need
Morbide est mon aura, transpercée ci et là de cette lourde tristesse en latence. L'espoir étriqué, éventré par le temps qui passe, par cette absence, ce vide qui perdure inlassablement. Ce poignard fantôme qui ne cesse de se retourner dans la plaie purulente. Je suis perdue, seule dans cette communauté pourtant remplie de conversations, de rires. Atrocement seule dans l'insouciance horripilante de cette communauté. Douloureusement seule sans William. Je n'ai en pilier que les souvenirs et l'espoir pour ne pas sombrer dans les hécatombes de mon propre esprit. Tout ira bien si je retrouve William, rien que sa présence arrivera à éloigner les souvenirs sombres de ses derniers temps, de ce que j'ai pu faire pour survivre. Faudrait-il le trouver, il est pour l'instant aux abonnés absents depuis un mois. Ce n'est pas faute d'avoir chercher, d'être sortie en raid, non pour chercher des vivres mais juste pour guetter la moindre miette de son existence. C'est pas faute de laisser des signes de vie pour qu'il sache que je suis encore vivante, lui laisser des messages codés pour lui signaler où je me planque le temps qu'il me trouve. Parce que oui, il me trouvera, on se retrouvera, il en a toujours été ainsi depuis que je le connais. Ma dégaine décomposée reste dans son coin, n'adressant la parole que rarement, ne m'investissant pas réellement dans la vie en communauté. Pas l'envie, pas le goût. Comme si la vie avait déserté mes flancs pour un ailleurs plus agréable. Qu'adviendra-t-il de moi si je ne le retrouve pas ? Je n'en sais rien. Je ne sais pas. Rien de bien joyeux, je le sens. Si déjà, là, je me laisse dépérir à ne manger que pour ne pas crever de faim, la suite ne présage rien de bon. Non. Il faut que je le retrouve, il le faut. Je le retrouverai, je le retrouverai. Exactement ce que je suis entrain de faire, à fouiner dans les étages supérieurs des bâtiments vides aux alentours du camps. Bâtiments que j'ai déjà cherché mais je m'entête à repasser, au cas où William serait passé par ici entre temps, sait-on jamais. Mon regard s'attarde sur l'espace vide du mur où j'ai laissé un message quelque semaines plus tôt. Le papier déchiré où était marqué à l'écriture brouillon « Vieux snock, la pisseuse est en vie. J'suis pas loin » n'est plus là. Serait-ce le vent ? Serait-ce William qui est tombé dessus et l'aurait arraché du mur ? Lui ou un autre personne. Mon cœur se met en trombe ; faites que ce soit William. Qu'il aie eu ce mot. Qu'il aie pu suivre ma trace jusqu'ici en suivant les morceaux de mon vieux sweat-shirt que j'ai déchiré pour semer des lambeaux de tissus sur mon chemin pour le mener à moi. L'espoir gonfle mon cœur, la raison le réduisant pour m'épargner d'une fausse joie.

Je sursaute lorsqu'une main s'abbat sur mon épaule, le cœur au bord des lèvres, les émotions prêts à imploser. Je me retourne, prête à voir William en face de moi, me demandant de son air ironique comment j'ai fait pour survivre toute seule tout ce temps. Mais non, non. La déception m'empoigne la gorge lorsque mes yeux tombent sur la dégaine de Kendall, le chef du raid. Ensevelie dans ma désillusion, accablée par la réalité qui me happe avec violence, je me défais de l'emprise du spectre de William et le bouscule dans la foulée. « Quoi ? T'as quand même pas cru que c'était le gars que tu recherches tant ? » « T'gueule ! T'AGUEULE ! » J'ai des écumes de larmes qui me montent aux yeux et des vagues de tristesse qui s'écrasent contre mon gosier. Putain d'amertume. Oui, j'ai cru. Merde. « Faut te faire à l'idée, petite. Il a connu le même sort que tous ceux qu'on recherche. Arrête de t'entêter ! C'est fini ! Avance, fais ton deuil c'est tout ce qu'on peut faire » « NON » Ma voix déraille, se brise, refusant d'accepter cette option. Fred débarque pour briser cette conversation stérile, appelant le vieux sage à la rescousse. Semblerait qu'il y a un soucis et que le chef soit requis. Un homme poserait soucis, dangereux, car armé semblerait-il ; hésitation entre le laisser ici ou lui arranger son compte avant de repartir. Je suis le cortège, robotisée, mon esprit embourbé dans la déception. Débarqués au rez-de-chaussée, le vieux Kendall est dos à l'individu, Fred et moi à sa suite. Mon œil s'accroche à l'arbalète que l'inconnu brandit. Je la connais cette arme, je la connais par cœur. Mon regard longe le bras qui tient en joug le reste du groupe face à lui et remonte à la nuque, puis à l'arrière du crâne. Je le reconnais immédiatement, de suite. William. « WILLIAM » Ma bouche laisse échapper son nom avant que mon corps quitte son starting-block et se rue vers celui que j'ai tant espéré revoir comme une sprinteuse olympique. Mes bras s'agrippent à lui pour s'assurer que ce n'est pas une blague de mon esprit. « C'bien toi ? J'rêve pas ?… Oh p'tin de merde ! Oui, c'bien toi ! C'bien toi ! » Le soulagement m'inonde, m'étourdissant presque. William est là ! Enfin ! Le monde peut enfin se remettre à tourner, la vie de reprendre son cours. Je lève un bras pour empêcher les autres de se fondre sur lui ou pour empêcher William de les dégommer en pensant qu'ils me veulent du mal. Je me retrouve en bouclier vivant entre eux. « Lui faites pas de mal ! William, ils sont avec moi, ils m'ont offert à bouffer et un abri, ils ne sont pas des ennemis » Mes yeux font ping pong entre les deux camps pendant un instant avant de se greffer à William, de peur qu'il ne se désintègre dans l'air. Mon corps se colle à lui, faisant office de bouclier. Le vieux Kendall fait un pas vers nous, perplexe « C'va Kendall. J'le connais, c'est le gars qu'je cherchais depuis tout ce temps » Mon attention se reporte sur William alors que les autres s'éloignent sous les ordres de Kendall, comprenant enfin la situation. Enfin seuls, je m'élance contre William, laissant mes bras entourer sa nuque pour le serrer contre moi, quitte à lui couper la respiration, je m'enfous sur l'instant présent. « P'tin ! T'es vivant ! Quel foutu soulag'ment » Mon visage s'enfouie dans sa nuque, cachant mes larmes d'émotion et de soulagement « P'tin, t'as pris ton temps pour me retrouver ! » Boutade pour cacher mon émoi mais je ne trompe personne à voir mes mains qui s'agrippent à lui, à ma voix qui se brise. J'ai retrouvé William. Enfin.     
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MessageSujet: Re: I survive on the memory of you I survive on the memory of you Icon_minitimeJeu 7 Jan - 21:03


(...) THE MEMORY OF YOU
ft. Amethyst & William



« I'm kicking the curb cause you never heard the words that you needed so bad. And I'm kicking the dirt cause I never gave you the things that you needed to have.»
C'était terminé ... Tout était terminé ... Je n'avais plus aucune bonne raison de me battre. Plus même l'envie de me lever pour avancer à vrai dire. Trente deux jours. Ca faisait précisément trente deux jours que nous avions été séparés. Ce n'était pas rien. Je continuais de compter le nombre de couché de soleil comme si je savais quand je la retrouverais. Comme les gamins faisaient quand ils étaient séparés de leurs parents et que ces derniers leur donnait le nombre de dodo avant leur réunion. Sauf que dans mon cas, je n'avais aucune date de son retour. Ou de mon retour. J'en savais rien. Je ne savais pas quand on se retrouverait ni comment, ni même où. La plupart du temps, j'étais persuadé que nous allions finir par nous retrouver de toute façon. Je n'étais pas idiot hein, j'étais bien conscient du fait qu'elle n'était pas une vraie battante, une survivante qui dégainait son arme quand il le fallait pour dégommer du zombie ou un humain qui s'avérait dangereux pour elle. Mais elle était comme la mauvaise herbe. A chaque fois qu'on pensait s'en être débarrassé, elle revenait à la charge.  Mais je m'en foutais. Elle était ma mauvaise herbe. Et je ne tenais pas vraiment à me débarrasser d'elle. Même si c'était parfois ce que j'affirmais pour la faire chier. Ou parce qu'elle m'énervait vraiment. Ah ça ouais, elle savait mieux que personne comment s'y prendre pour me faire sortir de mes gonds. C'était à longueur de journée qu'elle me les brisait.  Mais même ça, ça me manquait sacrément. J'avais toujours su que si je venais à la perdre, ces conneries là me manqueraient comme sa présence toute simple. Et maintenant, j'y faisais vraiment face. Et je reconnaissais sans mal que ouais, ça m'emmerdait de ne plus l'entendre me traiter de vieux shnock, m'insulter, me remettre à ma place et j'en passe ...

Et j'étais maintenant dans ce campement tout pourri, avec des véritables hippies. Bon, j'abusais. Plus qu'un campement, c'était un véritable petit village. Mais pour ce qui était des hippies, c'était véridique. Tous un sourire sur les lèvres, une belle parole pour remonter le moral du voisin, chacun son rôle dans la communauté ...  Souvent, il m'arrivait d'observer certains spécimens, de les trouver franchement hilarants et de vouloir partager ça avec Amethyst. Puis je me rappelais qu'elle n'était pas là. Elle n'était plus là. Mais toujours là quand même. Parce que je refusais de croire qu'elle était morte. Cette idiote avait sans doute trouvé quelqu'un d'autre à qui briser les oreilles de sa connerie légendaire. Ouais, elle était forcément en train de faire chier quelqu'un d'autre là. J'espérais seulement que la personne en question n'allait pas la faire taire d'une balle dans la tête. Ce serait trop con qu'elle ait survécu à tout ça, pour crever d'une façon aussi stupide. Enfin d'un côté, ça lui allait tellement bien ce côté stupide. Fin stupide pour fille stupide.  Et puis le jour était arrivé, où j'avais trouvé un mot griffonné à la hâte, au cours d'une sortie pour chasser. Parce que c'était ça mon rôle à moi. Je faisais parfois parti des expéditions qui consistaient à aller dans les villes et villages voisins. Mais la plupart de mes journées, je les passais à errer dans la forêt tout autour et parfois un peu plus loin, pour tenter de ramener des bestioles. La vérité, c'est que je me servais de ces sorties pour tenter de retrouver Amethyst bien sûr. Et plus le temps passait, plus je poussais loin mes recherches. Au delà de ce qui m'était permit. Je courais la plupart du temps, pour avoir le temps de faire un maximum de chemin avant la tombée de la nuit qui correspondait à mon retour obligatoire au village.

Et puis il y eut le jour où je tombai sur un stupide mot. Soit c'était un sacré hasard qu'une pisseuse parle à un vieux shnock, soit c'était précisément MA pisseuse. Mais quand je trouvai ce mot, il était déjà tard et je n'eus pas vraiment le temps de faire le tour des environs. Pas assez pour la trouver en tout cas. Alors le lendemain, je fonçai littéralement à travers les arbres pour atteindre cet endroit, plus rapidement. Dieu merci, j'avais toujours eus un excellent sens de l'orientation et une bonne mémoire. Je savais donc précisément où j'allais, sans faire la moindre erreur de parcours. J'atteignis l'endroit assez tôt. Mais ce coup ci, je fus arrêté par des crétins armés. Ils semblaient avoir fait leur campement dans le coin. Et puis je l'entendis. D'un côté, ce n'était pas très différent de d'habitude. Ca faisait un bout de temps que je pensais entendre sa voix m'appeler de la sorte, hurler mon prénom en me revoyant enfin ... Alors pourquoi est-ce que cette fois, ça ne serait pas une illusion de plus tout simplement ? J'y cru vraiment jusqu'au moment où ses mains m'empoignèrent.  J'hésitais entre quitter du regard ceux qui me faisaient face pour vérifier que c'était bien Amethyst, et continuer de m'assurer qu'ils n'allaient pas me la faire à l'envers.  Je ne voulais pas être vulnérable. Je l'avais déjà été à maintes reprises, à cause d'elle justement. Ce fut elle qui décida pour moi, en se plaçant entre les autres et ma propre arme. Je la baissai un peu, sans pour autant cesser d'être sur mes gardes. Enfin, je posai le regard sur elle. Oui, c'était elle. C'était vraiment elle. Pas super en forme, mais ça, ça ne changeait pas ...  Les gars finirent par s'éloigner et je baisser tout à fait mon arme quand elle me sauta au cou pour me serrer contre elle. Enfin, je lui rendis son étreinte, sans pour autant relâcher mon arbalète. Je la serrais fort contre moi désormais. Avec le même désespoir qui m'avait maintenu en vie ces dernières semaines. Parce qu'il fallait au moins ça pour lutter encore et encore. Faut dire qu'tu t'cachais bien sale emmerdeuse. Grommelai-je doucement. J'ai fait qu'ça te chercher. Même quand t'es pas là, tu me les casses. Bon en vérité, j'étais sacrément soulagé de l'avoir retrouvé. En vérité, je voulais l'attacher à moi pour être certain de ne plus jamais la perdre. En vérité, j'étais sacrément épris d'elle. Et ces dernières semaines m'avaient fait réaliser ce que ce se serait de voyager sans elle. Autant dire un calvaire ! Comment t'as fait pour survivre sans moi d'abord, hein ? Et du fait que j'étais au bord de la crise cardiaque à cause de mon coeur qui battait la chamade comme un taré, on en parlait ?

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MessageSujet: Re: I survive on the memory of you I survive on the memory of you Icon_minitimeDim 17 Jan - 10:26

Amethyst ∞ William
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A chaque fois que je fermais les yeux, les mêmes scènes refaisaient rage devant l'opercule scellé de mes globes oculaires. Le temps avait beau passser mais le moindre détail restait greffé comme gravé dans ma mémoire. Cette soirée funeste où tout a changé. Le soir de mon enlèvement, les retrouvailles inespérés de Gareth pour se solder par du sang, un massacre, une exécution dont j'ai été l'auteur. Un bordel incessant dans ma tête, un mélange de culpabilité, d'amertume et de vengeance qui n'a désespérément pas disparu dans ces coups de feu tirés. Je croyais, je pensais dur comme fer que tuer mon preneur d'otage et tueur de mes frères m'aurait lessivé d'un poids, m'aurait libéré de ce fardeau lourd et destructeur. Non. Non. Rien de tout cela. Une funambule sur le fil, prête à sombrer dans les abysses. Je cultivais la sensation en désespoir que retrouver William me remettrait sur le bon chemin, que le retrouver, tout irait bien. Je ne serais plus qu'une conne qui a tiré sur quelqu'un, une nana inutile aux mains tachées de sang, je serais Amethyst, comme avant, celle d'avant cette nuit. Une copie formatée. Le reste, les choses noires, les images sombres disparaitraient dès que mon regard retomberait sur lui. J'en étais absolument convaincue et c'est pour cela que je le cherchais encore et encore. Pas uniquement pour cette raison. Pour tout un tas. La principale : moi sans lui, c'est la fin. Continuer sans lui a un goût de trop peu. Survivre sans lui n'a aucun intérêt. Comme moi, sans lui. J'ai eu du pot qu'un groupe accepte de m'intégrer ou plutôt me prenne en pitié. Faut dire que je faisais pitié lorsqu'ils m'ont trouvé. Amaigrie, affamée, couverte de sang séché et de boue. Sans ça, aurais-je survécu ? Je ne sais pas. J'aurais tout fait pour afin de retrouver William mais je le sais très bien, je ne suis pas une survivante qui n'a besoin de personne pour veiller à ses arrières. Je serais sûrement morte d'une morsure d'un zombie sur le cul vu ma légendaire habilité pour le danger.

Enfin, ce jour que j'espérais de toute mes forces arrive enfin. Des minutes qui s'égrènent, des envolées de paupières et il est là. Bien là. Un court instant, je pense même que mon esprit me joue des tours, se fout largement de ma gueule mais non. Mes doigts touchent bien la silhouette de William, retrouvent le contact de sa peau rêche. Kendall et son groupe prennent la tangente, nous laissant seuls, me laissant savourer ce moment tant espéré. Mon regard se brume de larmes, les émotions, trop d'émotions. Emue de le revoir, émue de le retrouver. Soulagée de le savoir en vie. Heureuse que nous soyons enfin réunis. Les larmes sortent de leur écrin lorsqu'il me rend mon étreinte, me serrant contre lui. Mes jambes manquent de lâcher, mon corps de lâcher prise après ses putains de trente deux jours sans lui. Nous nous serrons l'un contre l'autre comme si on cherchait à se fondre l'un en l'autre. A ce moment précis, la brèche s'ouvre et c'est parti pour la séquence chialage. J'essaie de me retenir mais l'émotion est telle une vague qui me submerge. Un sourire vient faire barrage au déluge de larmes. L'entendre grommeler après ma gueule m'avait bien manqué et je pensais pas qu'un jour ça me manquerait autant. « T'savais pas ? Les femmes ont ce pouvoir magique. Elle peuvent casser les couilles sans les toucher » Arrivais-je à sortir d'une voix cassée par les sanglots que je tente de ravaler. Oui, même en chialant, ma connerie trouvait toujours un moyen de sortir, toujours. « Eh bien comme tu peux l'voir, en m'trouvant un groupe d'gars armés qui ont bien voulu d'ma gueule. Sinon, avant eux, c'en faisant ce que tu m'as appris. Ca a servi au final » Mon bras se défait de lui pour laisser ma main essuyer d'un geste sec les larmes qui me roulent sur les joues avant de les renouer autour de sa taille, profitant pour poser ma tête contre son torse, enfonçant mon visage dans ses fringues. « C'était horrible sans toi. Un calvaire, un enfer » Sans rentrer dans les détails, sans raconter le tout du tout. Cette soirée là. Ce jour là. Parler à William, je sais que je peux le faire ouvertement mais son opinion, son avis, ce qu'il penserait change la donne. Me verrait-il différemment ? Me jugerait-il ? Ne m'aimerait-il plus ? Je ne veux pas merder nos retrouvailles et risquer de le perdre à nouveau mais je ne pourrais pas lui cacher ce que j'ai fait longtemps. C'est William. Il sait lire en moi malheureusement. J'évite soigneusement son regard en le sondant des pieds à la tête. « Et toi ? T'vas bien ? Il t'est rien arrivé ? T'viens d'où ? » Envolé mon envie d'éviter son regard, mes yeux plongent dans les siens pour retrouver l'éclat bleuté de ses iris qui m'a tant manqué. « T'as faillit m'manquer à mort, vieux snock » Connerie un jour, connerie toujours. Ma façon de lui dire que oui, merde, il m'a manqué. Enormément. Trop. A en crever, surtout vers la fin. Sur ces paroles suintant de romantisme, je ne peux m'empêcher de me hisser sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Un baiser qui traduit mieux que mes paroles le soulagement de le retrouver. Un baiser qui scelle nos retrouvailles. Nous sommes enfin ensemble. Enfin. Et putain, je ne veux plus me séparer de lui. Plus jamais.  
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MessageSujet: Re: I survive on the memory of you I survive on the memory of you Icon_minitimeDim 31 Jan - 18:11


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« I'm kicking the curb cause you never heard the words that you needed so bad. And I'm kicking the dirt cause I never gave you the things that you needed to have.»
J'avais beau faire le fier à être persuadé qu'Amethyst était bel et bien en vie quelque part et que j'allais finir par la retrouver, quand ce fut le cas j'eus quand même droit à mon petit coup au coeur. J'étais quand même pas mal surpris de la retrouver, semblable à elle même et plutôt en bon état physique. Elle allait bien. En tout cas, aussi bien qu'on pouvait l'être par les temps qui couraient. Et maintenant que nous étions enfin réunis pour de bon, tout allait pour le mieux même. Je ne pensais plus du tout à cette trentaine de jours que nous venions de passer, séparés l'un de l'autre. Je ne pensais qu'à ma joie -mon bonheur- de l'avoir à nouveau contre moi, avec moi. Je ne pensais qu'au fait que nous allions devoir faire franchement plus attention à l'avenir, pour être bien certains de ne jamais plus être séparés l'un de l'autre. Parce que le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était vraiment insupportable. Très difficile et carrément douloureux. J'avais beau être un très bon survivant qui n'avait pas, à proprement parler, besoin d'elle pour survivre, d'une certaine façon elle m'était quand même bien nécessaire. J'avais terriblement besoin d'elle en vérité et rien ni personne ne saurait changer cela. Pas même le temps que nous venions de passer séparés. Ca ne m'avait que plus fait réaliser le fait que j'avais besoin d'elle, au contraire. Et de toute évidence, c'était réciproque, compte tenu de la joie et du soulagement qu'elle affichait de m'avoir enfin retrouvé. Ce qui avait le don de me faire plaisir, je devais bien l'admettre. Enfin, tout bas. Je n'allais pas non plus m'extasier à voix haute et lui répéter à quel point elle m'avait manqué. Bon ok, j'avais quand même bien envue de le lui dire. Parce qu'elle m'avait carrément manqué ! Et elle avait plutôt intérêt de ne jamais plus me faire un coup pareil. De ma vie, je n'avais jamais serré quelqu'un aussi fort contre moi. Mais là, je n'avais tout simplement aucune envie de la laisser me filer entre les doigts encore une fois. Et j'avais besoin de la serrer ainsi pour être bien certain qu'elle était là. Qu'elle était là pour de bon ! Et oui, bien sûr que c'était le cas. Bordel, c'était vrai de vrai ! Je fus un peu surpris de l'entendre chialer comme ça. Je la sentais qui tremblait et hoquetait contre moi. Ce qui ne me dérangeait pourtant pas vraiment. Mais je ne savais pas du tout ce que j'étais censé faire pour calmer ce flot de larmes. PEut-être rien, tout simplement ?

Je marmonnai quelques paroles incompréhensibles dans ma barbe, quand elle me fit remarquer que les femmes avaient ce pouvoir là, de briser les couilles sans les toucher. Quelle connerie ! T'es pas marrante, imbécile. Mais je m'en foutais. Royalement. Tout ce qui comptait, c'est qu'elle ait encore la force de raconter des conneries plus grosses qu'elle. Je lui demandai quand même comment elle avait bien pu survivre pendant tout ce temps, sans moi. En effet, elle avait eut de la chance de trouver un groupe armé jusqu'aux dents. J'en étais bien heureux et soulagé. Toute seule, elle ne serait pas allée bien loin, j'en étais tout à fait certain. Sérieux ? J'pensais que t'en avais rien à foutre de tout c'que j'pouvais t'raconter ... Mais de ça non plus je n'allais pas m'en plaindre. L'essentiel au final, c'est qu'elle soit en vie et aille plutôt bien. Elle retira un bras de moi le temps de s'essuyer le visage, avant de l'enfoncer dans mes vêtements et d'enrouler de nouveau son bras autour de moi. Une véritable sangsue. Mais pour une fois, je n'avais pas du tout envie de la repousser ou quoi que ce soit de ce genre. L'entendre me dire que sans moi, ça avait été horrible -et un tas d'autre choses de ce genre-, me fit pas mal de bien. Allez, c'fini. On s'est r'trouvés et tout ira bien maintenant. Tentais-je de la calmer avec autant de douceur que possible. Ce qui n'était pas franchement gagné avec moi. Elle se recula très légèrement de moi, pour pouvoir m'observer et certainement s'assurer que je n'étais pas blessé ni rien. J'vais bien. Tu sais qu'il en faut plus pour v'nir à bout de moi. Je roulai des yeux puis me figeai au contact de ses lèvres sur les miennes. Je n'étais toujours pas très à l'aise avec ce genre de truc. Mais savoir qu'il n'y avait pas grand monde qui risquait de nous voir de toute façon, me permit de me détendre assez vite et de lui rendre son baiser. Je logeai mes mains sur ses joues sans cesser de l'embrasser, durant de longues minutes. Quand enfin je redressai le visage, je posai mon menton sur son crâne et observai les alentours. J'ai trouvé un petit village bien planqué et bien sécurisé pas très loin ... Y'a tout c'qui faut là bas. Genre le grand luxe ... Y sont tous un peu con ... Mais pas méchants et pas dangereux du tout. T'crois que ton groupe est assez clean pour en être ou on s'contente de se sauver les fesses, juste toi et moi ?

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MessageSujet: Re: I survive on the memory of you I survive on the memory of you Icon_minitimeDim 21 Fév - 9:35

Amethyst ∞ William
Is there a cure for this pain ? Is there a remedy for waiting ? Is there a remedy for hating every second that I'm without you ? You're all I need
Perdue. Ouais. C'est exactement ce que j'ai ressenti ces derniers jours. Perdue. Seule. Angoissée. Je n'étais que l'ombre de moi-même. Une Amethyst rongée par le stress du danger qui peut surgir de n'importe où. Une Amethyst gelée par la solitude, par la peur. Sans William, tout avait le goût d'une défaite, d'une fin en soi et pourtant, je me suis accrochée. Avec raison, je me dis aujourd'hui. Oui, j'ai bien fait de m'accrocher à cet espoir. Cet unique espoir de le retrouver malgré les dires du groupe que j'ai rencontré, malgré la tendance de ce nouveau monde : on ne retrouve que rarement ceux à qui on tient. Nous sommes l'exception qui défie cette putain de règle et je sais que nous sommes chanceux. Peu de gens peuvent en dire de même, peu, très peu. Connaissant ce monde impitoyable et me connaissant surtout, cela relève du miracle, j'en suis bien consciente et c'est bien pour cela que j'apprécie chaque secondes de nos retrouvailles. Que mes émotions partent en vrille rien qu'à sa vue, à son toucher. Un sourire étire mes lippes alors qu'il me tacle que je ne suis pas marrante et qu'il me traite d'imbécile. Je sourire dans le silence comme une réponse à sa boutade. La bonne humeur de le retrouver, le bien fou – je n'aurais jamais cru dire ça un jour – de l'entendre me rabrouer. En temps normal, ça me cassait les pieds mais je dois bien l'admettre que pendant ces jours de solitude, même l'entendre m'envoyer balader m'avait manqué. William, c'est ça et tout de lui m'avait manqué à ce moment là, je dois être maso dans un certain sens. Ouaip. Forcément. Ou juste accro à lui. Ouaip. Ca aussi forcément. J'hausse les épaules d'un air faussement détachée lorsqu'il fait écho à ses leçons dont je faisais semblant de ne pas écouter mais qui au final m'ont très bien servi pendant mon errance. « J'écoutais toujours ce qu'tu bavais, même quand ça m'gavait. Pas l'choix d'toute façon » Insolence un jour, insolence toujours. Les habitudes ne se perdent pas aussi facilement. Après tout, je n'ai pas pu faire ma maligne en étant seule, je me rattrape aujourd'hui. Mon corps collé au sien me calme, dompte les vagues d'émotions qui m'avaient assailli un instant plus tôt. J'apprécie le faite qu'il ne me jette pas et qu'au contraire, il tente de me calmer du mieux qu'il peut. Ce n'est pas parfait mais pour moi, ça l'est parce qu'il essaie, parce qu'il tente. C'est pas son genre alors rien que ça, ça compte. « Ouaip. Tout ira bien maint'nant » Je l'espérais, je voulais y croire. Maintenant que nous étions enfin ensemble, mon fardeau s'allègerait et je n'y penserais plus. Plus les mêmes images sombres. Plus les mêmes fantômes qui me hantent chaque soirs.

J'hôche la tête en silence alors qu'il m'assure qu'il va bien et qu'il en faut plus pour en venir à bout de lui. Je sais bien qu'il dit vrai. Plus coriace que lui, j'en connais pas tant que ça. Mais pour la forme, je l'inspecte quand même. Il serait bien capable de s'être pris une balle et de dire que ce n'est rien. Fort heureusement, même passé à mon radar, il semble vraiment bien aller. Il a l'air d'ailleurs propre, comme s'il avait pu prendre une douche quelque jours plus tôt. Le contraire de moi-même. Aurait-il trouver un refuge ? Un endroit sécurisé ?  Mes interrogations s'envolent rapidement alors que mes lèvres viennent se poser sur les siennes. Un geste courageux de ma part en sachant son malaise par rapport aux effusions de tendresse mais j'avais osé me lancer à l'eau vu que nous étions seuls. Je ne l'aurais certainement pas fait en présence de mon groupe. Certainement pas. Mon cœur s'emporte dans sa cage thoracique : va-t-il m'envoyer paitre ? Interrompre ce baiser en me disant que c'est pas le bon moment pour ça ? Je me fige sous le suspense mais je laisse aller finalement quand je le sens me rendre mon baiser. Mon cœur manque même d'imploser lorsque je sens ses mains sur mes joues et que ce baiser dure et dure. J'ai des papillons qui virevoltent dans l'estomac, c'est le remue-ménage. Me revient à l'esprit l'effet que William me fait et notre séparation semble avoir amplifier ça. Je suis pas dans la merde, moi, tiens. Heureusement pour moi, lorsque ce baiser prend fin, il pose son menton sur le haut de mon crâne, l'empêchant de me voir rougir comme une sainte-ni-touche. Je le laisse parler pendant que je reprend le fil de mes pensées, reprenant mes esprits. Il répond de lui-même à mes interrogations de tantôt. Il avait effectivement bien trouvé un coin sécurisé pas très loin d'ici et en plus, il semblait y avoir tout ce dont un survivant rêve : de la bouffe et de l'eau j'imagine. Il me demande même si mon groupe est assez clean pour y aller ou si on se barre tous les deux. Je laisse un silence s'installer alors que je réfléchis. Je ne les connais pas assez pour estimer s'ils sont dangereux dans une autre communauté mais je ne peux les évincer et prendre la tangente sans au moins leur en parler. Ils m'ont après tout sortie de la merde quelque semaines plus tôt et m'ont pris sous leurs ailes sans trop rechigner. « Un genre de Zone 51 ? On a d'jà vu comment ça peut s'terminer » Je n'osais pas imprégner mes espoirs dans ce petit village qui semblait trop beau pour être vrai. « T'es sûr qu'ils sont pas dangereux ? Genre des cannibales qui jouent la comédie. Parce que j'ai assez donné niveau cannibales » Les paroles sont amères et âpres. Je ne voulais plus du tout avoir à faire à un cannibale, pas après ce que j'ai pris dans la gueule. Pas après ce qu'il s'est passé. Pas après ce que j'ai dû faire pour m'en sortir. Mais bon si William estime qu'ils ne sont pas dangereux, c'est que ce soit être le cas. Dans mon état, se poser quelque temps serait une bonne idée pourtant mais y rester définitivement, je ne sais pas. Voir la zone 51 se faire éclater n'avait pas été une source de bonheur. M'attacher à un endroit et voir un espoir d'avenir se faire éventrer à nouveau ne me disait pas mais s'y poser quelque jours, voir semaines, pourquoi pas ? « J'sais pas si mon groupe voudra en faire parti mais j'me sens pas d'me tirer sans leur avoir parler d'cet endroit, ils m'ont quand même bien aidé et protégé tout c'temps malgré mon caractère d'merde et mes coups d'putes pour te chercher. Ils n'étaient pas obligés de m'aider. La décision leur reviendra mais moi, j'te suis où t'veux. Laisse-moi juste leur parler avant qu'on s'tire. C'te va ? » Je sais qu'au jour d'aujourd'hui, la reconnaissance et la loyauté ne sont plus monnaie courante mais ils m'avaient aidé et sans leur protection, je n'aurais peut-être pas été là encore aujourd'hui. « J'serais rapide et brève. Façon, j'suis pas aussi bavarde que toi » Allez, une boutade pour la route.  
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MessageSujet: Re: I survive on the memory of you I survive on the memory of you Icon_minitimeDim 3 Avr - 16:02


(...) THE MEMORY OF YOU
ft. Amethyst & William



« I'm kicking the curb cause you never heard the words that you needed so bad. And I'm kicking the dirt cause I never gave you the things that you needed to have.»
J'avais encore un peu de mal à réaliser que je venais de retrouver Amethyst. J'avais l'incroyable sensation d'être libéré d'un sacré poids. C'était un réel soulagement. Et pourtant, j'étais intimement convaincu qu'elle n'était pas morte, depuis tout ce temps. Il n'empêche que j'étais tellement heureux et soulagé de la retrouver enfin, que je ne pouvais m'empêcher de la prendre dans mes bras et de la serrer très fort contre moi. En cet instant, je ne pensais pas du tout à l'éventualité qu'on puisse nous regarder bizarrement, nous juger ou que quelqu'un puisse se dire que je n'étais qu'une mauviette ou truc du genre. Je m'en foutais royalement. Tout ce qui comptait, c'est qu'elle était là. Elle était là avec moi et elle allait franchement bien. Presque trop bien compte tenu du fait que nous avions été séparés pendant un bon bout de temps. Elle, elle m'écoutait quand je lui donnais des conseils ? Pff, impensable. Ce n'était pas son genre du tout, de m'écouter. Quand je voulais lui filer du conseil, elle était bien plus du genre à me faire remarquer qu'elle n'avait pas du tout besoin de moi et à m'envoyer chier. N'empêche que tout ça, ça a du bien t'manquer pendant tout c'temps que j'étais loin. Rétorquai-je d'une voix traînante. Et si elle me disait le contraire ... Ben je me tirais en la laissant là pour qu'elle se démerde toute seule de nouveau, puisque de toute évidence elle savait très bien faire ça ! Bon ok, c'était moi qui n'étais pas capable de me séparer d'elle. Je ne ferais jamais volontairement un truc pareil. Ce mois loin d'elle avait été réellement horrible et je ne voulais pas recommencer de sitôt. Je ne voulais jamais recommencer, tout court ! Mais pour l'heure, on voulait surtout se faire croire à nous même, que tout irait bien désormais. Ca ne pourrait jamais aller vraiment bien dans un monde comme celui ci. Mais on pouvait quand même essayer de rendre les choses un peu plus faciles. Or, c'était justement en étant ensemble que ça semblait plus simple pour elle comme pour moi. Et puis de toute façon, ce n'était même pas certain que si on s'était rencontrés dans un tout autre contexte, on aurait pu nouer une telle relation tous les deux. Alors non, je ne me plaignais pas trop de cette "apocalypse". Et j'étais peut-être bien le seul d'ailleurs, parmi tous les survivants.

Soucieuse que je n'exagère mon "bien être", Amethyst ne pu s'empêcher de m'observer à la loupe. Mais elle du rapidement se rendre à l'évidence. J'allais bien. J'allais même très bien. Quand finalement ses lèvres trouvèrent les miennes, je fus bien incapable de penser à quoi que ce soit d'autre qu'à ça, qu'à elle, qu'à cet instant presque parfait. Je pris plaisir à lui rendre ce baiser. Mais même si tout ça était bien chouette et bien beau, à un moment donné il allait bien falloir bouger. On ne pouvait pas rester plantés là à se bécoter, tout à notre joie de nous être enfin retrouvés. Il fallait qu'on rejoigne un endroit plus sécurisé. Or, j'en connaissais justement un maintenant. Et je voulais la ramener avec moi, bien sûr. Maintenant, je n'étais pas certain de savoir si on pouvait ou non ramener son groupe avec nous. Mais je doutais qu'elle ait envie de les planter là. Ca finira peut-être de la même façon, c'est vrai ... Mais au moins, on aura bien profité le temps que ça aura duré ... De toute façon, il fallait prendre le risque. On ne pouvait pas continuellement courir. C'était trop épuisant et trop déprimant. Je soupirai quand elle émit l'idée qu'ils jouent tous la comédie et qu'ils soient, en vérité, rien de plus qu'un groupe de cannibale. Evidemment, je m'étais méfié dès le départ et encore aujourd'hui, j'étais sur la réserve. Mais elle n'avait pas à s'en faire, je m'étais bien assez inquiété pour deux concernant la sincérité de tous ces gens. Ca fait trois semaines que j'y suis ... J'crois, un truc comme ça ... Et personne n'a tenté de m'bouffer. Et aucune disparition bizarre non plus. Ouais, je précisais la dernière info, parce qu'elle était bien capable de me faire remarquer que personne n'avait tenté de me bouffer, parce que je n'étais pas du tout appétissant, ou je ne sais quelle autre vacherie du genre ! Et encore un soupir quand elle décida d'aller voir son groupe pour leur parler de cet endroit. Ouais, en même temps ça se comprenait. Enfin un peu. Ils l'avaient aidé pendant ces quelques dernières semaines et c'était sans doute grâce à eux si elle était encore en vie aujourd'hui .M'enfin quand même, j'étais bien obligé de me méfier un max. ouais ouais, allez bouge toi l'cul. T'as cinq minutes. Après j'me barre, avec ou sans toi. Ahah, grosse marrade. Beau trait d'humour. J'avais remué ciel et terre pour la retrouver. C'était évident que je n'allais pas me tirer en l'abandonnant, maintenant qu'elle était de nouveau dans mes pattes. Ok, j'rectifie. Dans cinq minutes, j'viens t'chercher et j'te traîne jusqu'au camp. Ouais, c'était tout de suite plus plausible quand même.

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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: I survive on the memory of you I survive on the memory of you Icon_minitimeSam 14 Mai - 17:24

Rp archivé suite à la suppression d'Amethyst. coeurrose
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MessageSujet: Re: I survive on the memory of you I survive on the memory of you Icon_minitime

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