{FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora.
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{FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora.

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MessageSujet: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeVen 22 Jan - 6:00




IT SEEMS LIKE GOD REALLY WANTED US TO TALK

ZIPPORA AND ABBYGAIL | Carry on my wayward son, there'll be peace when you are done. Lay your weary head to rest, don't you cry no more. Carry on, you will always remember. The center lights around your vanity.




Je fronce les sourcils et fixe la monstruosité qu'avait donné mon travail, j’avais butté du zombie pendant plus d’une année et pourtant je n’étais même pas capable d’exécuter une tâche aussi facile qu’était de plier des foutus draps. C’était pathétique. Peut-être que je n’en avais pas tellement envie aussi, ça aidait pas. J’aurais préféré être à la ferme et cueillir des fraises. J’avais l’impression de retourner mille ans en arrière mais au moins je n’avais pas l’air d’une vieille femme au foyer exploitée par son mari. Plier les draps… Juste parce que j’étais une femme et que j’étais jeune, on me donnait des tâches de merde dont personne ne voulait. Certes, je ne voulais pas sortir, mais je pourrais tout de même faire quelque chose de moins ennuyant. Je souffle et plie mon drap pour la troisième fois avec humeur -il n’était pas avec moi celui-là. De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais le choix, si je ne voulais pas me retrouver à nouveau dehors et seule, je devais aider un peu. N’empêche, les règles n’interdisaient en aucun cas la mauvais humeur, il n’était écrit nulle part qu’il fallait faire nos tâches avec un grand sourire et les yeux pétillants. Je souffle à nouveau et attrape une pile de dix draps, le dernier ayant enfin décidé de se plier correctement. Bien entendu tout était la faute du drap, pas de la mienne, ce n’était jamais de ma faute. Je la porte et passe les étagères. Je les pose près des trois autres que j’avais déjà faits lorsque j’entends la porte de la lingerie s’ouvrir. On m’envoyait du renfort ? Tant mieux ! J’en avais au moins une centaine à plier. Espérons qu’elle soit sympa, ça rendrait la tâche beaucoup moins ennuyante. C’est donc avec un sourire retrouvé que je sors d’entre les étagères pour saluer joyeusement ma compagne de cellule, ce n’était pas une attitude vraiment habituelle chez moi, pas que j’étais désagréable avec tout le monde, je l’étais juste quand c’était nécessaire, seulement je n’étais pas du genre super joyeuse non plus, qui fait la conversation avec tout le monde et qui chante avec les oiseaux. Pourtant la situation mortelle dans laquelle je me retrouvais impliquait que je fasse quelques efforts pour rendre le tout plus agréable, mais apparemment ça ne sera pas nécessaire… C’était déjà mal barré d’avance. Mon sourire se fane et ma bonne humeur disparaît complètement lorsque je reconnais la jeune brune qui venait d’entrée sans aucune difficulté, comment je pourrais oublier?

Ce visage fait se réveillé de mauvais souvenirs douloureux et me fait bien vite passer l’envie de sourire, mais je ressens surtout la culpabilité me submerger à nouveau. J’avais réussis à oublier, ou presque, cet épisode, et voilà qu’elle revenait. Je m’en voulais et pourtant ce n’était pas de ma faute, je ne pouvais pas contrôler Simon je n’avais jamais pu, mais peut-être que j’aurais dû refuser qu’on se joigne à se groupe, je le connaissais, moi. Je restais avec lui en sachant pertinemment qu’il me mettait plus en danger qu’autre chose mais les gens du groupe de Zippora ne le savait pas et je n’aurais jamais du accepté de rester avec eux. J’avais pensé qu’il se tiendrait tranquille pour une fois, nous étions quand même dix avec eux… Le pire est pourtant arrivé. Je ne lui en avais pas voulu pour ça, même si j’aurais voulu je n’aurais pas pu, mais lui il s’en était quand même voulu un peu, même si à la base ça n’avait pas du tout été son intention. Il était stupide et inconscient, c’est tout. J’avais compris sa réaction, c’était normal après tout, un des siens était mort à cause du brun, alors nos chemins c’était séparés et c’était très bien comme ça. Je n’avais jamais cru la recroiser un jour. Ça ne devrais pas me surprendre pourtant, n’importe qui aurait pu entendre ce message radio, c’est juste que… Je m’étais toujours dis qu’on ne se reverrait jamais, ou peut-être que c’est ce que j’avais souhaité plutôt. Dire que je j’avais cherché Luke aux quatre coins de l’État et que je n’avais pas trouver une seule trace de lui, et que bien au contraire, je ne cherchais pas du tout à revoir Zippora et pourtant c’était elle qui me retombait dessus… La vie était drôlement faite. Peut-être que cela voulait dire qu’il l’entendrait un de ces jours ce message? Ou bien, qu’il entendrait parler de la zone par quelqu’un d’autre au moins… Je fronce les sourcils puis secoue la tête. Après être resté planté là quelques longues secondes qui m’étaient parues une éternité, je retourne à la table et attrape un drap, restant silencieuse. Qu’est que je pouvais faire d’autre? Je n’étais pas pour me mettre à genoux, pleurer et implorer son pardon, ça ne ramènerais pas son ami. Peut-être qu’elle était passé à autre chose aussi, ça devait bien faire… Enfin, je n’en ai aucune idée, mais ça faisait un bout maintenant. J’avais eu le temps de perdre Simon et de trouver cette zone et elle… bah je n’en ai aucune idée, et je n’allais surement pas l’apprendre. Moi qui pensait que de la compagnie rendrait l'ambiance moins chiante... Je me trompais.


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Dernière édition par Abbygail Sanders le Dim 30 Oct - 16:09, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeJeu 4 Fév - 23:10

God really wanted us to talk.
L'arrivée de Zippora dans la zone 51 était encore récente. Ce pourquoi, elle restait la plupart du temps dans son coin. Rejoignant les autres habitants juste au moment du repas sinon elle se contentait de regagner son dortoir, de trainer au hasard ou de s'endormir dans un recoin discret, où personne ne venait jamais ou pratiquement jamais, du moins. Elle était plutôt déboussolée par tous ces gens. Ne savait pas à qui ou ne pas faire personne, du coup elle préférait ne faire confiance à personne. Avec tout ce qu'elle avait enduré, elle ne voulait pas souffrir davantage. Sauf une exception. Leandro. A lui, elle lui faisait étrangement confiance. Il l'avait sauvée, elle ne pouvait en faire autrement. Cependant, ce n'était pas pour autant que lorsqu'un habitant de la zone venait la voir pour discuter, qu'elle le rejetait au contraire, la brune sait se montrer sympathique avec autrui. Ca prend son temps, mais peu à peu, elle s'intègre aux autres. Même si elle reste un mystère.

Maintenant qu'elle était complètement ‘rétablie', elle était obligée désormais de se rendre utile au sein de la communauté. D'ailleurs, quelqu'un vint lui demander si elle pouvait donner un coup de main à quelqu'un pour plier les draps, ce qu'elle accepta avec le sourire. C'était toujours plaisant de pouvoir aider. Cependant, son sourire disparut aussi vite qu'il était apparu, lorsqu'elle qu'en ouvrant la porte, elle découvrit qui était sa compagne de tâche. Abbygail… Zippora devint raide comme un poteau alors que divers souvenirs du passé la submergeait.

- Ce ne sont que des gamins, vous n'allez pas les tuer ! Non mais vous n'allez pas bien ! Ce n'est pas parce que, il y a des choses qui se sont mis à vouloir nous bouffer, que l'on doit commencer à se tuer les uns les autres ! Il l'a pas fait exprès, merde ! Ca arrive à tout le monde de faire des erreurs.

Elle était la seule à défendre leur cause. Seule, hormis Sebastian qui était toujours là pour la soutenir et heureusement qu'à ce moment-là il avait été à ses côtés. Car elle prenait le risque de se mettre à dos ses amis proches juste pour sauver deux adolescents qu'ils venaient de rencontrer il y a pas si longtemps.

- Partez avant que je ne change d'avis.

Zippora leur en voulait aussi, mais il y avait une limite à ne pas franchir et c'est pour ça qu'elle leur ordonna de partir immédiatement. Ces deux-là ne méritaient pas d'être tués. Certes, un de leurs amis avait perdu la vie à cause de Simon, mais ce n'était pas une raison. Mais ce regard que lui avait lancé son ancienne meilleure amie lorsque les deux jeunes gens sont partis, elle s'en souviendra toujours. Ce regard qui même si elle ne lui a plus jamais adressé la parole après, lui a clairement fait comprendre, qu'elle ne lui pardonnerait jamais d'avoir fait ce choix. C'était son petit ami qui avait perdu la vie à cause de cet adolescent et pourtant la brune avait choisi de les défendre. Et d'ailleurs, elle lui avait bien fait payer son choix, le jour qui avait suivi en la dénonçant à ces gars…


En clair, si la jeune scientifique se serait rangée du côté de ses amis, Sebastian serait surement encore en vie à l'heure qu'il est et elle se serait également réconciliée avec sa meilleure amie. S'il était possible de revenir en arrière, il était bien possible qu'elle revienne sur son choix si elle était certaine d'assurer la survie de Sebastian. Certes, la mort de ce dernier n'était pas directement de la faute des adolescents, ce n'était qu'un enchainement de conséquences mais s'ils n'avaient pas rencontré ces deux-là peut-être qu'ils seraient toujours tous les huit à l'heure qu'il était.

Retrouver Abbygail, ne l'enchantait donc pas vraiment même si la rousse à proprement parler n'était fautif de rien du tout si ce n'était d'avoir de mauvaise fréquentation et que par sa seule présence, elle faisait remémorer des souvenirs pas très plaisant à la brune. Zippora qui jusque là faisait tout pour ne pas repenser au passé, se le prenait en pleine figure par cette simple apparition. Elle profita que l'adolescente retourne à sa tâche pour inspirer un grand coup pour pouvoir aller à ses cotés afin de l'aider comme prévu. Une fois devant la table, elle attrapa un drap de son côté et entreprit de le plier sans même jeter un regard à Abbygail. Elle était plutôt pressée de finir tout ça pour pouvoir repartir au plus vite, même si elles iraient toutes les deux plus rapidement si au lieu de plier un drap chacun de son côté, elles plient le même à deux. Tout ce qu'elle voulait, c'était partir au plus vite sans à avoir à adresser la parole à la rousse. Sauf si, cela voulait dire qu'il y avait des chances aussi qu'elle croise Simon. Est-ce que lui aussi était dans la zone ? Manquerait plus que toutes les personnes qu'elle ne tient pas tant que ça à croiser, se regroupent ici dans ce refuge… © 2981 12289 0


Dernière édition par Zippora K. Neason le Mar 10 Mai - 20:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeDim 14 Fév - 6:27




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Chiant était le mot. En plus d’être obligée d’exécuter cette tâche ridicule je me retrouvais très certainement avec la dernière personne qui voulait bien me voir sur cette Terre. Pouvait-on être plus malchanceuse que cela? Vivement que cette journée finisse, bon Dieu. Je reste silencieuse un moment, j’arrive même à plier trois nouveaux draps avec lesquels je crée une nouvelle petite pile, après quoi je commence déjà à taper du pied, impatiente et un peu frustrée, aussi. Si je n’accomplissais pas ma tâche d’une manière délicate avant que faisais-je en ce moment? C’est à peine si je ne jouais pas de la batterie sur la table. Je souffle donc puis lance, le plus calmement du monde, ce qui était étrange vu mon état d'ailleurs… « Zippora, c’est ça? » Je ne jette pas un seul regard dans sa direction, faisant comme si j’étais la plus désintéressée du monde. J’avoue que c’était bien bas, de faire semblant que je ne me rappelais pas d’elle, puisque bien entendu que je m’en rappelais, jamais je n’aurais pu oublier. Je n’y pensais plus depuis un moment, mais ça ne voulait pas dire que j’avais oublié pour autant. Pourtant, je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre. Je détestais montrer qu’on pouvait m’atteindre moi aussi, que j’avais des sentiments plus profonds et que j’avais un cœur, bien au fond de mon petit moi-même et sous les quelques carapaces que je me suis battis au fil des années. Me sentir désolé, c’était baisser ma garde, m’ouvrir, et je n’avais aucune envie de laisser tomber le masque. De plus que je ne devrais même pas me sentir mal à la base. Je ne suis pas Simon, et il ne pouvait pas prévoir que tout cela arriverait. Les rôdeurs sont imprévisibles et des morts il y en a tous les jours, maintenant. Elle n’était pas la seule à avoir perdue des proches à cause de tout ça.

Enfin, peu importe. Peut-être que ma stratégie marcherait, qui sait. Je ne connais pas vraiment la brune, après tout, mais vu qu’elle nous avait laissée partir -d’ailleurs c’était la seule, si je me rappelle bien, qui avait voté pour nous laisser vivre- elle n’était surement pas une mauvaise personne dans le fond. Sauf que le temps avais coulé, plusieurs choses c’était surement passé, de mon côté également, alors elle avait peut-être changé, elle n’avait peut-être plus aussi bon cœur. Il était clair qu’elle était plus âgé que moi, en tout cas, alors si elle avait perdue le peu de bonté qu'elle possédait avant peut-être qu’elle sera capable de faire preuve de maturité. « Tu viens d’arriver, non? Ça ne m’étonne pas qu’ils te refilent les tâches les plus emmerdantes, du coup. » Elle ressentait toujours, très certainement, de l’amertume à mon égard, mais j’espérais juste qu’elle pourrait passer par-dessus cela, au moins le temps des quelques heures qui suivront, si en plus de tout ça je devais me disputer et remettre sur le tapis cet événement… Sortez le tabouret et la corde, s’il vous plaît. C’était la dernière chose dont j’avais envie, vraiment. Prions juste pour que ce soit son cas à elle aussi. Après tout, c’était une vieille histoire, c’était le passé. Tout le monde fait des erreurs, tout le monde à des défauts. Bon, Simon en avait des plus gros que d'autres et il était bien con…. mais c’est la vie, c’est comme ça et c’est tout. Aujourd'hui il n’est même plus de ce monde, alors laissons-le reposer en paix, bordel de merde. Qu’on me foute aussi la paix, tant qu’on y ait. Je souffle en me disant que ce n’était vraiment pas près d’arrivé, je pouvais rêver, oui. Beaucoup d’emmerdes m’attendaient, beaucoup trop à mon goût, en tout cas. Tant qu’il y aura ces rôdeurs dehors, rien ne sera jamais vraiment terminé, il n’y aura pas de paix, il n’y aura que les morts et la survie, et peu importe ton camp, il n’y aucune issue.


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Dernière édition par Abbygail Sanders le Dim 3 Avr - 18:57, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeVen 4 Mar - 19:39

God really wanted us to talk.
Sérieusement ? Zippora ne put s'empêcher de lever légèrement les sourcils face à sa question. Ne se souvenait-elle vraiment pas d'elle ou bien faire semblant de ne plus se rappeler d'elle était une quelconque tactique pour elle ne savait quoi ? La brune ne releva, du moins pas pour l'instant, se contentant seulement d'acquiescer de la tête. Qu'est ce qu'elle pouvait bien faire d'autre ? Elle n'allait certainement pas lui jouer la même comédie en lui demandant si elle s'appelait bien Abbygail. Non, ce serait vraiment… Enfin, ce n'était pas du tout son genre, quoi… Elle aurait pu aussi affirmer, tout en finissant par prononcer le prénom de la rousse et en insistant bien dessus. Mais cela les ramènerait surement à parler du passé et c'était absolument ce que Zippora voulait éviter. Et elle n'avait pas non plus autant de rancoeur pour agir ainsi. Donc acquiescer tout simplement, était la meilleure solution.

Abbygail relança la discussion d'elle-même. Et la jeune femme avait beau lui en voulait encore un petit peu pour les événements passé, elle pouvait très certainement remarquer que la rousse essayait de faire des efforts. Alors pourquoi, elle n'en ferait pas de même ? De plus, Zippora avait conscience tout au fond d'elle, que l'adolescente en elle-même n'était coupable d'aucuns problème qui lui était tombé dessus.

- Oui...

Ça restait encore compliqué pour elle d'entretenir une conversation. Alors qu'avant elle était bien capable de monologuer pendant des heures si on ne l'arrêtait pas. Qui aurait cru que vivre de mauvaises expériences pouvaient vous faire changer à ce point ? Elle avait aussi du mal à se faire à cette zone, elle n'arrivait pas à faire confiance aux survivants qui y vivaient. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle devait rester en retrait, tout le temps. Que la seule personne avec laquelle elle ‘traine' se résume à Leandro. Non, ce n'était pas sain d'agir ainsi. Zippora pouvait se mélanger aux autres sans pour autant être obligée de lui accorder sa confiance. Cela lui demanderait juste plus d'efforts, c'est tout. Efforts, qu'elle faisait dès maintenant, en essayant d'avoir une conversation on ne peut plus normal avec Abbygail. Elle soupira discrètement avant de poser une question à son tour, à la rousse.

- Et toi aussi tu es arrivée récemment… ?

Soit la rousse était arrivée elle aussi récemment au sein de la zone 51, soit on lui donnait des tâches quelques peu embêtantes comme plier les draps à cause de son jeune âge. Ou un mélange des deux, c'était possible aussi. En fait, elle n'en avait aucune idée. La brune s'était tellement peu mélangée aux autres dès son arrivée, qu'elle n'avait même pas pu observer si les gens de la zone avaient plus tendance à ménager les jeunes, leur donner les tâches ingrates ou bien les mettre au même niveau que tout le monde. La dernière option pourrait être difficile à concevoir mais avec épidémie beaucoup ont grandi plus vite qu'il ne le devrait et ont gagné en maturité. Pas tout le monde c'est vrai. © 2981 12289 0


Dernière édition par Zippora K. Neason le Mar 10 Mai - 20:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeLun 21 Mar - 5:26




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Je souris légèrement en coins, satisfaite de mon approche. Zippora était peut-être passer à autre chose depuis et c’était tant mieux, cette journée n’avait pas à être plus embêtante qu’elle ne l’était déjà. Enfin, je le souhaitais. J’allais donc faire en sorte que tout se passe bien. Normalement je n’en aurais rien à foutre de m’engueuler avec quelqu'un, mais cette fois c’était différent, c’était délicat, et puis il y avait des règles ici, je ne pouvais pas agir tout le temps comme bon me semblait. Parfois j’avais l’impression d’être de nouveau à la maison, là-bas je n’avais aucune liberté, mais je ne voulais pas sortir dehors. J’avais été forcé de vivre avec ces choses, de me battre, mais je ne l’étais plus maintenant, alors je n’allais certainement pas choisir délibérément d’y retourner. Donc même si quelques règles avaient le don de m’étouffer un peu, je restais tranquille, dans la mesure du possible, puisque ces gens m’avaient tout de même offert la sécurité.

Enfin, je m’égare, mais c’était un peu la même chose avec Zippora. Je restais calme parce que je me sentais tout de même mal pour son ami, moi aussi j’avais perdu des gens, j’avais vu la mort en face, j’avais même abattu mon propre père… Je n’allais donc certainement pas rire de ça ou prendre cet incident à la légère ; quelqu'un était mort. Aujourd'hui tout le monde semble ne pas en faire tout un plat ; des gens meurent tous les jours Abbygail, c’est comme ça. Oui, mais si moi je n’avais pas envie de faire comme si c’était normal ? Ce ne l’étais pas à mes yeux, pas du tout, c’était tout simplement plus commun, mais chaque mort me touchait tout autant que la précédente, le temps n’emportait pas petit à petit la sensibilité que j’éprouvais face à ce genre de situations et j’étais persuadée qu’il ne le ferait jamais.

Elle hoche tout simplement de la tête pour confirmer qu’elle s’appelait bien Zippora, je le savais déjà, et elle aussi savait sûrement que je le savais déjà, mais ça avait été une bonne façon d’entamer la conversation. Bon, pour l’instant elle ne semblait pas vouloir y mettre du sien et c’est pourquoi, d’ailleurs, que je relance la discussion en lui posant une deuxième question à laquelle je connaissais encore la réponse ; j’étais ici depuis les premières semaines, je n’aurais certainement pas manqué la brune bien longtemps.

Je termine de plier un drap et le pose sur ma pile lorsque c’est à son tour de ré-enchérir. Je reste souriante et secoue la tête. Je me retourne, saute sur la table et m’y installe sans aucune gêne, croisant les jambes. J’avais droit à une petite pause, j’avais presque des ampoules à force de plier, plier et plier ! « Non, je suis arrivée une ou deux semaines après qu’ils aient diffusé le message radio. Donc moi c’est juste parce que je suis jeune qu’ils me mettent ici, comme si aujourd'hui le fais que je n’ai pas 21 ans changeait quelque chose. J’ai vu des gosses de 10 ans porter des armes ! Bref, tout ça pour dire qu’apparemment j’suis juste bonne pour jouer à la femme de ménage. » Je souffle bruyamment et pose mes deux mains contre le bord de la table, balançant doucement mes pieds. « Toi ils vont surement te placer quelque part de bien mieux, là c’est juste parce qu’ils avaient besoin de quelqu'un ici aujourd'hui je suppose… » La chance, moi je savais que je n’aurais jamais rien de très amusant, peut-être que je pourrais demander à un des fondateurs une place plus intéressante. Après tout, je n’ai rien à perdre, et qui ne tente rien n’a rien.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeDim 3 Avr - 1:52

God really wanted us to talk.
Finalement, ce n'était peut-être pas si mal de faire comme si elles ne se connaissaient pas. Une certaine façon de se préserver dont Zippora ne crachera pas dessus. Si elle avait trouvé cela d'abord culotté qu'Abbygail lui parle comme si de rien n'était, comme si c'était la première fois qu'elles se croisaient, peut-être était-ce en fin de compte un choix judicieux. Il était tellement plus facile de prétendre jouer les inconnues que d'affronter le passé. Le dicton qui disait qu'il fallait affronter son passé afin de devenir plus fort n'était sans doute plus d'actualité dans le monde tel qu'il était devenu aujourd'hui. Repensé au passé, fait plus de mal qu'autre chose. S'immerger dans leur vie d'avant, spéculer sur cette vie qu'ils n'auront plus jamais… Quelles étaient les chances que tout redevienne comme avant ? Puis même si ces rôdeurs finissent par disparaître de la surface de la terre, rien ne sera plus jamais pareil. Les morts ne reviendront pas à la vie. Les proches ayant succombé étaient perdus à jamais.  Avec tout ça, comment était-il impossible de ne pas avoir un air de glaçon endeuillé ?

Le message radio… Elle en avait entendu parler au sein de la zone mais personnellement, elle ne faisait pas partit de ceux qui l'avaient entendu. Il faut dire aussi, qu'elle n'avait pas vraiment eu le loisir de se trouver à proximité de radios. Les seules fois avaient été lorsqu'elle était encore entourée de son groupe d'amis, au tout début de l'épidémie. Et encore même, elle l'aurait entendue cela n'aurait surement rien changé à son parcours. Avec ses amis ils s'étaient bien décidés, à retrouver chacun leurs proches avant toute chose. Retrouver d'autres survivants ne figuraient pas vraiment dans leurs priorités. Puis une fois à Washington, c'est là que tout s'est précipité, que tous ces plans sont tombés à l'eau. Qu'elle s'est retrouvée séquestrée, par une bande où chacun étaient très certainement touchés par la constipation des neurones… À partir de ce moment-là, elle n'avait plus eu le luxe de pouvoir choisir où elle allait.

Plié des draps était loin d'être fun mais il y avait pire. Bon, il y a toujours pire, certes. Cependant, loin de Zippora l'idée de sermonner la rousse en lui rabâchant cela alors que d'autres personnes avaient du certainement déjà le faire. Puis, en se mettant dans la peau de l'adolescente il était facile de comprendre que d'effectuer la même tâche encore et encore devait en agacer plus d'un.

- Ce serait pas plus logique qu'ils fassent tourner ? Avec toutes les tâches qui doivent être exécutées dans cette zone, il y a moyen de diversifier un peu afin que ça ne devienne redondant pour personne. Concernant l'âge, il est vrai que désormais il a bien moins d'importance qu'avant, au dehors. Ici, apparemment, ce n'est pas la même chose. Je pense que d'un côté ils essayent de vous préserver, en vous donnant des corvées pas trop difficiles.

Elle haussait les épaules. Tout cela n'était que suppositions. Elle était arrivée ici depuis pas très longtemps alors elle ne pouvait absolument pas prétendre connaitre toutes les réelles intentions des fondateurs de cette zone avaient en appliquant telle ou telle règle. Contrairement à Abbygail, la brune continuait de plier les draps, elle n'allait tout de même pas s'accorder une pause alors qu'elle venait tout juste de commencer. Si elle faisait ça, elles n'étaient pas prêtes d'avoir terminées… Donc pendant que la jeune fille s'accordait sa pause, certainement, bien méritée, Zippora, elle s'évertuait à les avancer un peu dans leur travail. Pliant un drap, elle haussa de nouveau les épaules face à la supposition de l'adolescente. Elle n'avait aucune idée sur quelles seraient la nature des prochaines tâches qui lui seront données. Si elle sera encore ici, ou pas. Peu lui importait, franchement. Elle n'avait aucune exigence. Pour l'instant, aucune fonction ne l'intéressait plus qu'une autre. Cela allait surement arrivé avec le temps. Peut-être qu'elle trouvera sa place.© 2981 12289 0


Dernière édition par Zippora K. Neason le Mar 10 Mai - 20:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeSam 16 Avr - 2:24




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Fatiguée, je pose plutôt mes bras derrière-moi, m’étendant légèrement et penchant la tête vers l’arrière, fermant même les yeux. On aurait presque dit que je me croyais sur la plage, alors qu’on était censée travailler, ici, mais je n’en avais pas envie, je n’en avais jamais envie, pour être honnête. Je n’irais pas jusqu’à dire que ce n’était pas la moindre des choses par contre, d’aider et de contribuer au bon fonctionnement de cet endroit, puisque sans ça il n’y aurait pas de zone et que je me savais chanceuse d’être ici. Repenser à la vie à l’extérieur me faisait frissonner, même après tout ce temps passer derrière ces grillages. Sauf que s’il y avait eu quelque chose de positif à propos de cette apocalypse, c’est que je m’étais enfin débarrassé que cet horaire stressant et pénible que m’imposait mon père. Certes, il y avait les rôdeurs, donc dans les deux cas la vie n’était pas facile, elle ne l’était jamais, ça serait bien trop beau. Apparemment, il fallait choisir entre les deux, et même si une partie de moi-même détestait ce genre de tâche, je tenais à ma vie, aussi pénible peut-elle être parfois, alors le choix était bien vite fait. Sauf que cela ne m’empêchait pas de traîner les pieds parfois, c’était plus fort que moi. Si au début j’étais au taquet, avec le temps… Je devenais de plus en plus paresseuse. Pas au point de me faire jeter de la zone puisque je ne refusais jamais de faire ma part, je ne suis pas stupide non plus, sauf que maintenant que je m’étais habitué à la sécurité, que j’avais ma routine… Bah, il y avait des moments où j’avais envie de rien faire, tout simplement, et surtout lorsqu’on m’assignait des tâches aussi ennuyantes que celle-ci et cela, à répétition.

J’entends la réponse de la brune mais je ne bouge pas pour autant, trop bien pour cela. C’était une bonne idée, son histoire de ronde. J’avais pensé me plaindre aussi, mais après y avoir un peu réfléchis je me suis rendu compte qu’ils ne me prendraient très certainement pas au sérieux ; j’étais jeune et je n’avais aucune importance, ici. J’étais seulement une personne de plus qui profitait des ressources que d’autres se risquait à rapporter en sortant de la zone. « Ça serait bien, ouais. On m’a déjà placé ailleurs. À la ferme plus loin par exemple, je cueillais des fraises. C’était pas tellement mieux mais bon… » Je finis par me redresser, de nouveau dans la même position que tout à l’heure, fixant la jeune brune. « J’sais pas, je demande pas la lune, j’aimerais juste faire quelque chose de cool parfois. C’est sur que si je me coltine pas les draps quelqu’un d’autre devra le faire à ma place… Mais j’sais pas, me semble que ça serait cool de nettoyer des armes ou quelque chose comme ça ! » Dans mes rêves oui… Ils ne me laisseraient jamais faire ça, en plus, je n’y connaissais pas grand-chose, en arme à feu, et j'imagine qu’ils préféraient sélectionner des gens plus savants que moi à ce sujet pour ce genre de tâches.

Simon m’avait un peu montré comment tiré, mais je n’avais jamais trouvé d’arme alors, il m’avait montré et c’est tout. J’avais tirer sur quelques rôdeurs, quelques canettes... mais sans plus. Il faudrait que je pense à apprendre pour de vrai, un de ces jours, ça pourrait être très utile. Pour l’instant je savais plus ou moins tirer à la bonne place, mais le recul me dérangeait encore un peu. Le problème c’est qu’on n’avait pas vraiment pu se permettre de gaspiller des beaucoup de balles, ça ne se trouvait pas partout et un de ces jours, vu que plus personne n’en façonne des nouvelles, il y en aura tout simplement plus aucune. Ça aussi, il fallait y penser, il fallait penser à tout, maintenant… Pour la plupart d'entre-nous, ce n'était pas simple, puisque avant la vie était facile, trop facile, même. On ne s'en rendait même pas compte, dans le temps, mais aujourd'hui... On le ressentait plus que tout.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeMar 10 Mai - 23:00

God really wanted us to talk.
Aider pour pouvoir rester. Ce système semblait logique et juste. Devoir se montrer utile au sein de la communauté et ne pas être qu'une bouche de plus à nourrir. En ce qui concernait la brune, c'était sa première tâche confiée au sein de la zone. Plier des draps n'était franchement pas une activité passionnante mais au moins cela avait le mérite de la faire commencer en douceur, le temps de s'acclimater. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle prenait tout ça à la légère. Non. C'est bien pour ça que lorsqu'Abbygail prenait sa pause, Zippora continuait. Cela n'avait jamais vraiment dérangé la jeune femme de travailler. Au contraire, ça occupait et vidait l'esprit. Avec une tâche aussi répétitive que celle-ci, ce n'était même pas la peine de réfléchir. Les gestes se font systématique sans même que l'on y pense, permettant de discuter en même temps sans trop de difficultés.

- Je pense que tu devrais quand même demander. Ça ne coute rien d'essayer. Peut-être qu'ils ne te laisseront pas tout de suite le faire mais je ne pense pas qu'ils verront d'inconvénients à ce que tu assistes quelqu'un pour commencer. Et si tu veux un petit conseil bonus, tu pourrais même pendant ton temps libre, observer un des survivants qui s'occupe de nettoyer les armes. Ça montrera ta volonté, que tu t'y intéresses et ça te donnera des points en plus.

La jeune femme lui adressa un léger sourire. C'était comme si la tension palpable lorsque Zippora était rentrée dans la pièce s'évaporait. Sans qu'elles en parlent de ce qui s'était passé lors de leur précédente rencontre, la brune se rendait compte d'elle-même qu'elle avait tort d'en vouloir à la blonde. C'était totalement injuste de sa part d'agir ainsi. Personne ne peut contrôler et prédire les gestes d'autrui. Connaître une personne, voyager avec elle ne nous rendait pas responsable de ses faits et gestes. Zippora pouvait-elle en vouloir à Abbygail d'avoir voulu voyager avec elle et ses amis, de vouloir bénéficier d'une protection en plus que celle de Simon. La brune n'aurait-elle pas agi comme elle si elle avait été à sa place ? Même en ayant un ami instable qui a un certain goût pour les conneries, vouloir prendre la route avec des personnes plus âgées et plus nombreux pour avoir plus de chance de survivre ?

- Tu es arrivée… seule, ici ?

Enfin, elle osait lui poser la question qui lui brûlait tant les lèvres depuis quelques instants. Savoir si elle devait se préparer mentalement à se retrouver devant Simon à un moment ou à un autre. Elle ne sait même pas comment elle réagirait… Affronter des mauvais souvenirs comme ça, elle n'en était pas très fan. C'était bien pour cela qu'elle posait la question assez subtilement sans forcement parler de ce qu'il s'était passé. Cependant, la blonde devinera sans doute où elle en voulait en venir, ce qu'elle voulait vraiment savoir et de qui elle voulait parler.© 2981 12289 0
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeMer 18 Mai - 9:15




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C’était plutôt étrange comme situation, vu qu’il y avait depuis le début une tension palpable entre nous deux, mais n’y elle, n’y moi n’en parlions. C’était comme si il y avait un éléphant dans la pièce avec nous et  qu’on décidait pourtant de l'ignorer, mais c’était pour le mieux, on le savait et c'est pourquoi on avait fait toute les deux ce choix. Je finis même par lui faire part de mon ennuie et de mon agacement face à la tâche qu’on m’avait confié, ça aurait pu l’énervée que je prenne une pause et qu’en plus je me plaigne et pourtant elle se montrait compréhensive, plus que la plupart des gens l’étaient avec moi habituellement, alors que ça c’était lu dans son regard que me revoir ne l’avait pas du tout enchanté au départ. Pour ma part ça m’avait surtout fait peur, fait resurgir des mauvais souvenirs qui étaient bien mieux enfouis au plus profond de moi-même, merci. Je m’en voulais et j’étais tout simplement terrorisé à l’idée de faire face au passé, et celui-ci semblait toujours nous rattraper, cette situation en était la preuve. Il y avait très peu de chance que nous nous retrouvions et pourtant la vie avait fait en sorte que nos chemins se croisent à nouveau, nous avait même pousser dans la même petite pièce pour quelques heures.

Je souris donc un peu, me redressant, vu sa réponse. Ces conseils n’étaient pas cons du tout, et ça m’encourage même à sauter de la table pour reprendre ma tâche et l’aider avec les draps. « Tu sais quoi? C’est vraiment une bonne idée! De toute façon, je n’ai pas grand-chose à faire de mieux de mon temps libre ici » lui avoue-je alors, finissant déjà un drap et le posant sur la pile de Zippora que je prends ensuite dans mes mains pour aller la portée à l’arrière dans les étagères avec les autres piles que j’avais fait avant qu’elle n’arrive. Après tout, en apprendre plus sur les armes ne me ferrait pas de mal du tout, j'étais encore assez maladroite et ce n'était pas du tout une bonne chose, pas pour ma survie en tout cas, pour l'instant il y avait la zone et même si ça me terrorisait de me dire qu'un jour tout cela pouvait disparaître, que je pouvais de nouveau me retrouver à l'extérieur et seule, je savais que c'était une possibilité, malgré le fait que tout semblait allez pour le mieux et que rien n'annonçait encore une chute, des possibles failles ou des dangers imminents. Tout cela pour dire qu'il serait quand même judicieux que j'essaye de m'améliorer, pour être prête cette fois, parce que je ne l'étais vraiment pas lorsque tout ça m'étais tombé sur la tête la première fois...

Si la situation était doucement devenu plus ou moins agréable et que cet environnement premièrement stressant s'était adoucie, nous rendant toutes les deux beaucoup plus à l’aise, dès la prochaine question de la brune celui-ci redeviens presque instantanément froid, pesant à nouveau sur mes épaules. Je savais ce qu’elle demandait réellement, elle voulait savoir si Simon était avec moi, si elle devait s’attendre, se préparer, à le croiser dans la zone lui aussi. Je déglutis, ravalant la peine que cela avait à nouveau réveillé en moi. C’était toujours présent, mais il y avait ces moments où j’arrivais à me contenir, et ceux ou au contraire, je n’y arrivais absolument pas. Sauf que là, je n’étais pas toute seule dans ma chambre alors me laisser allez n'était pas une option, je devais garder la tête haute comme je l’ai si souvent fait. Je retourne donc à la table, beaucoup moins joyeuse, voir, plus du tout joyeuse, tirant un drap de la pile en évitant le regard de Zippora. « Oui, je suis arrivé seule » lui répondis-je alors, essayant toujours plus de me contrôler. Ça ne lui disait pas qu’il était mort, mais seulement qu’il n’était pas dans la zone et j’imagine que ça lui suffirait. « Et toi ? » demande-je ensuite, voulant rapidement changer de sujet, mais je me rends bien assez vite compte que ça ne changerait pas du tout le sujet, me rappelant qu’elle aussi avait des amis lorsque nous nous étions rencontré la première fois. Penserait-elle que j’avais peur de croiser ses proches moi aussi? Peut-être que je l’étais, mais je n’y avais pas vraiment pensé jusque-là. Sauf qu’il y avait aussi une autre possibilité, celle où elle aussi était arrivé seule, et là j’avoue que je ne savais pas qu’il était possible que je culpabilise encore un peu plus, mais à cette penser je me rends compte que c’était bel et bien possible et regrette tout de suite cette dernière question, même si j’aurais finis par l’apprendre d’une façon ou d’une autre, que ce soit de sa bouche ou en la voyant toujours seule dans la zone…


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeDim 22 Mai - 17:10

God really wanted us to talk.
Zippora lui sourit lorsque la jeune adolescente lui dit que c'était une bonne idée. Si cela pouvait l'aider tant mieux. Au lieu de jouer sa rancunière et de laisser la blonde se débrouiller toute seule, elle préférait se montrer utile ainsi et lui donner des conseils. La vie était devenue bien trop courte pour se prendre la tête avec des choses qui n'en valait pas la peine. Enfin, en ce qui concernait Simon, c'était une bien autre histoire. Elle n'était sûrement pas capable de faire preuve autant de sang froid avec lui. Contrairement à Abbygail, lui avait ses torts dans l'histoire. Et pour pouvoir se préparer mentalement à le revoir, elle demandait à la blonde subtilement si elle était arrivée ici toute seule. Toujours pas prête à rentrer dans le vif du sujet. C'était peut-être horrible en y pensant comme ça, mais la réponse de la blonde, la soulagea sans pour autant qu'elle ne le montre excessivement. Elle savait se retenir et surtout montrer de l'empathie. Par contre, elle ne s'attendait pas à ce qu'elle lui retourne la question. Et pourtant, peut-être qu'elle aurait dû s'y attendre. Peut-être qu'Abbygail avait aussi besoin de savoir si elle devait s'attendre à tomber sur ses amis. Parce que après tout, quelles étaient les chances que d'un groupe de huit personnes, il ne reste plus qu'elle ? Ils n'étaient pas tous morts, juste deux d'entre eux. Le reste s'était éparpillé et elle ne les avait plus jamais revu depuis leur arrivée à Washington. Elle n'avait aucune idée de si ils étaient toujours vivants ou non. Et ça se rendre compte que d'un groupe d'amis assez conséquent, elle se retrouve aujourd'hui toute seule, lui jeta un sacré coup. Ce fut à son tour d'éviter le regard de la blonde, en baissant la tête et s'affairant sur un drap.

- Je… C'est Leandro et quelques autres survivants de la zone qui m'ont ramené ici… Mais oui, j'étais seule…

Seule et sur le point de crever dans les jours qui suivaient s'ils n'avaient pas débarqué… Elle était redevable envers Leandro et ce jusqu'à la fin de sa vie. Elle lui devait sa vie. Zippora se mura à nouveau dans son silence. Même si elles avaient tous deux fait en sorte de se poser des questions indirect pour ne pas trop réveiller les souvenirs du passé, elles ne pouvaient pas éviter l'inévitable. Au moment même où leurs regards se sont croisées, il était certain qu'à un moment ou à un autre, tout allait revenir à la surface. Que les souvenirs allaient revenir qu'elles parlent ou non explicitement de ce qui s'était passé. C'était bien la première fois pour la brune, qu'elle faisait face à tout ça depuis la mort de Sebastian. C'était difficile, très difficile. Mais elle tenait bon. Il le fallait. Ce n'était pas dans ses projets de craquer devant la blonde. Ça elle aura tout le temps quand elle sera toute seule dans son lit.© 2981 12289 0
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeMar 7 Juin - 23:57




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Ça n’avait pas été facile de rester neutre -ou plus ou moins en tout cas- alors que celle-ci évoqua indirectement Simon, mais j’avais réussis à rester calme. Après tout c’était normal qu’elle veuille savoir si elle devait s’attendre à tomber face à face avec celui qui avait sensiblement causé la mort d’un de ces amis. Je reconnaissais les tords de Simon, mais je le savais incapable de faire du mal à qui que ce soit, ça n’avait pas été son but loin de là, Zippora ne le comprendrait pas, jamais et je ne pouvais d’ailleurs pas lui en vouloir pour ça, mais il était une bonne personne, tout ce qu’il lui manquait c’était quelque chose de plus concret entre les deux oreilles. Alors je m’en voulais beaucoup plus qu'à lui, parce que j’avais accepté qu’on se joigne à eux malgré le fait que je connaissais les habitudes débiles et folles de mon compagnon de route, je me sentais responsable de tout ce qui c’était passé parce qu’il n’avait jamais été quelqu’un de responsable, tout ce qu’il avait toujours fait c’était pour s’amuser ou pour un peu plus d’adrénaline dans les veines, je le savais et je n’ai rien dit du tout. Si son ami est mort c’est de ma faute, même si dans la tête de la brune il fallait surement plutôt viser Simon. Sauf qu’elle savait maintenant qu’il n’était plus de ce monde, enfin, qu’au minimum il n’était pas dans la zone avec nous. Je savais que cela était surement un soulagement pour elle, même si elle ne le montre pas et que je la remercie silencieusement pour ça.

J’apprends également qu’il ne reste plus qu’elle aussi de son côté. C’était quand même surprenant. Ils n’étaient peut-être pas tous mort mais en tout cas ils n’étaient plus tous ensemble comme la dernière fois que j’avais vu Zippora. Un petit silence s’installe alors où je suis plutôt mal à l’aise, je me sentais coupable, et je ne savais pas quoi dire pour arranger les choses parce qu'elles ne pouvaient tout simplement pas l'être. On évitait sans cesse le sujet, toutes les deux. Étais-je prête à me plonger tête première dans celui-ci, faire resurgir de vieux souvenirs douloureux pour elle comme pour moi? Peut-être qu’elle se montrerait beaucoup moins sympathique une fois qu’on en parlerait pour de vrai, et je n’avais pas besoin de me sentir encore un peu plus mal, mais je ne peux pas m’en empêcher plus longtemps… « Je suis vraiment désolé Zippora. » J’ai le courage de lever les yeux vers elle, et même de poser ma main sur la sienne qui serrait un nouveau drap tout juste tiré de sa pile. Elle savait ce que je voulais vraiment dire ; désolé pour Simon, désolé pour ton ami, désolé pour tes amis. Je serre un peu plus sa main, hésitant à ajouter quelque chose qui me brûlait les lèvres. « J’aurais dû refuser qu’on se joigne à vous, mais je croyais pas qu’il serait con même avec vous tous autour de nous… » J’étais honnête et je m’ouvrais complètement, c’était dangereux, elle avait toutes les armes en main pour me blesser un peu plus, pour laisser une nouvelle cicatrice parmi les autres, déjà trop nombreuses vu mon jeune âge. Je lui tendais le couteau et j’ouvrais grand les bras ; elle décidait maintenant si elle le posait ou si elle me le plantait dans le ventre. Il m’arrivait très rarement de faire cela, mais la culpabilité me rongeait et était donc beaucoup plus puissante que cette peur horrible d’être blessée qui me hantait depuis si longtemps…


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeDim 19 Juin - 22:21

God really wanted us to talk.
Se rendre compte à quel point elle était seule désormais, était dur. Une solitude forcée qui l'a rendue solitaire. Un contraste énorme avec ce qu'elle était avant. Elle n'avait plus rien à voir avec la personne qu'elle était avant tout ça. Si quelqu'un de son passé resurgissait, elle aurait beaucoup de mal à la reconnaître. La brune était devenue son exact opposée. De cette fille ouverte, adorant rencontrer du monde, être entourée de gens divers et parler aux inconnus et riant avec eux, elle est passée à cette fille renfermée, se murant entre quatre murs, ne faisant confiance à personne. C'était dingue de voir comment les expériences vécues pouvait forger une personne, la faire complètement changer en quelques instants. Cependant, il lui restait tout de même quelque chose de ce qu'elle était avant. Sa gentillesse. Dieu merci, c'était quelque chose qu'elle n'avait pas perdue. Elle aurait pu, avec tout ce qu'elle avait vécu. Certaines personnes auraient perdu toute once de gentillesse si elles se trouvaient à la place de Zippora. Heureusement, pour Abbygail ce n'était pas le cas de la brune. Loin de cette dernière l'idée de planter un couteau dans le dos de la blonde pour se venger. C'est pour cela qu'elle ne repoussa l'adolescente lorsque celle-ci avoua qu'elle était désolée. Sentant la main de la blonde serrer la sienne, elle releva les yeux vers celle-ci affichant un sourire triste.

Abbygail reposait toute la faute sur elle-même… Avouant qu'elle aurait dû refuser qu'ils se joignent à eux, sachant comme Simon était. Zippora ne pouvait pas lui en vouloir, ne pouvait pas reposer la faute sur la blonde. Elle n'était pas du tout responsable des actes de son ami. Comme elle le disait, elle avait beau le connaître, elle ne pouvait pas prévoir les actes de Simon. Comme la brune n'aurait jamais pensé que ses amis réagiraient comme ça. Ils n'avaient jamais été si « mauvais », vouloir en finir avec une personne, avec un adolescent, cela ne les ressemblait pas du tout. Elle ne les avaient jamais vus comme ça. Cela faisait des années qu'elle les avaient connus, ils étaient tous des amis d'enfance, ils s'étaient perdus de vu pendant un moment, d'où leur retrouvailles dans ce chalet, cette grosse fête qu'ils avaient prévus.. Mais tout cela ne leur ressemblait pas. C'était comme si ils s'étaient agi d'autres personnes. La perte de quelqu'un de proche pouvait changer une personne mais tout de même… Vouloir tuer des gamins, c'était trop. Une chose que Zippora ne pouvait accepter. On faisait tous des erreurs. L'erreur était humaine et surtout on apprenait de nos erreurs. Ce n'était pas pour autant qu'elle acceptait l'énorme bordel amené par Simon. Une mort s'en était découlé, ce n'était pas quelque chose qu'on arrivait facilement à accepter. Mais elle avait réussi à passer au-dessus durant les premiers instant, laissant Abbygail et Simon partir et ne pas laisser leur sort entre les mains de ses amis. La jeune femme ne regrettera jamais son choix, certes elle s'était déjà demandé plusieurs fois ce qui serait arrivé si elle ne s'était pas interposée. Si cela aurait pu éviter, ce qu'il lui était arrivée après. Si Sebastian serait encore vivant…

- Ce n’est pas de ta faute, Abbygail…

Ce n'est pas de ta faute, c'est celle de Simon. C'était sûrement comment ses paroles pourraient être interprétées, et à vrai dire, elle n'en pensait pas moins. Il fallait bien fautif dans l'histoire et selon Zippora ce n'était sûrement pas Abbygail. Simon était assez grand pour être responsable de ses propres actes. Il était même plus vieux que son amie alors pourquoi l'adolescente continuait à se sentir responsable de tout ça ?© 2981 12289 0
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeMar 5 Juil - 2:36




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Zippora pensait peut-être me rassurer en disant cela mais ça a plutôt l'effet inverse sur moi, puisque je savais que c’était faux et même si son raisonnement était tout à faire normal et logique, que je ne pouvais donc pas lui en vouloir, ça me blessait qu’elle pense du mal de Simon. Si elle le connaissait comme je le connaissais, si elle savait… Elle l’avait seulement rencontré au mauvais moment, puisqu’il n’était pas mauvais et qu’il n’aurait jamais souhaité la mort de quelqu’un du groupe de Zippora, incluant la brune, finalement il n’aurait jamais souhaité la mort de personne. Il avait toujours eu un esprit très positif, trop même, rendant même jusqu'à l’apocalypse inoffensive, rien n’y personne n’arrivait à lui faire perdre son sourire, c’était comme si rien ne pouvait l’atteindre jamais, comme si un soleil brillait si fort dans sa poitrine que toutes les pensées négatives s’y brûlaient. Sauf qu’aujourd’hui il n’était plus, finalement il y avait peut-être quelque chose, une seule chose, qui pouvait lui faire perdre son sourire ; la mort, la fin. La seule chose qui me rassurait un tant soit peu c’était qu’il avait vécu sans passé à côté de sa vie, il avait vécu à cent mille à l’heure, il ne c’était jamais arrêté et il avait ri, beaucoup plus que je ne l’avais jamais fait et que je ne le ferais jamais, même si je vivais plus longtemps que lui, c’était une certitude. Sauf que je ne me sentais pas de lui expliquer tout cela, pardonner à Simon ça serait trop lui demander. Alors je lui souris doucement, espérant que celle-ci ne se rende pas compte qu’il était complètement faux et que ces paroles m’avaient fait plus de mal que de bien, relâchant sa main et continuant de travailler en silence mais m’arrêtant lorsque j’aperçu la montre de mon défunt ami à mon poignet. Ça faisait des mois que je la portais mais aujourd’hui on aurait dit que la vue de cet objet me faisait plus mal qu’à l’habitude. Je glisse doucement les doigts contre le bijou, puis sentant que j’allais craquer je préfère attraper les draps pliés pour aller les ranger, voulant être seule quelques minutes.

Je pensais que ça suffirait, mais finalement je n’arriverais pas à tenir, j’avais besoin de prendre un peu l’air, être dans cette pièce avec elle et tous ces souvenirs… Il fallait que je me change les idées puisque je commençais doucement à m’engouffrer dans le plus sombre recoin de moi-même et ça je me le permettais seulement lorsque j’étais seule, alors dès que je finis de placer les draps sur les étagères je les contourne, me dirigeant vers la porte. « Je reviens. » C’est tout ce que je lui dis, tirant ensuite sur la porte pour l’ouvrir, mais même si j’y avais mis de la force et de la volonté, celle-ci resta close. Je l’observe quelques secondes, comme si j’avais besoin d’attendre que l’information monte à mon cerveau et l’idée de me retrouver coincée fit s’accéléré mon cœur, qui se calme ensuite lorsque j’aperçois le verrou que je pensais enclenché, du coup. Je le tourne et tire à nouveau mais la porte ne bouge toujours pas. Cette fois mon cœur s’emballe d’autant plus alors que je tire sans cesse contre la porte comme si celle-ci s’ouvrirait miraculeusement, jouant également avec le verrou mais sans succès. Je me tourne ensuite vers Zippora, légèrement paniquée alors que je n’étais pas claustrophobe -pas à ma connaissance en tout cas. Je ne me rappelais pas la dernière fois que j’avais été enfermée quelque part mais je ne me rappelais pas non plus avoir un jour paniquée à cause d’une pièce sans issue. « C’est coincé ! » Elle l’avait surement remarqué, ça, puisque j’avais bûché de nombreuses secondes contre la porte comme une cinglée juste devant elle, pourtant je me sens obligée de l’en informer, comme pour l’encourager à partager une autre de ces brillantes idées puisque pour l’instant aucune me venais -à part continuer à tirer contre la porte comme une timbrée et me mettre à crier en espérant que quelqu’un passe dans le corridor rapidement et nous aide.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeLun 11 Juil - 14:11

God really wanted us to talk.
Zippora s’étant remise au travail, elle ne s’aperçût pas du mal être soudain d’Abbygail. A vrai dire même si elles étaient en train de discuter toutes les deux, la brune ne regardait que brièvement sa camarade. De un parce qu’elle s’appliquait à la tâche et de deux et surtout la réelle raison était que parler du passé restait difficile et douloureux. C’était toujours risqué d’ouvrir cette porte. De laisser ses souvenirs remontés à la surface. Puis une fois qu’on l’avait ouverte, il fallait encore arriver à la fermer avant que le flot d’émotions ne nous submerge. A temps. Et cela, l’air de rien demandait beaucoup de force. Encore plus lorsque l’on se retrouvait face à une personne qui ne pouvait que nous faire rappeler tous ces souvenirs. Qui lui rappelait ô combien tout allait pour mieux même en temps d’apocalypse, parce qu’elle était avec toute sa bande d’amis. Que ce serait passer-t-il réellement si au lieu de décider de partir retrouver leurs proches, ils étaient restés tous ensemble dans cette cabane ? Seraient-ils tous ensemble encore aujourd’hui ? Seraient-ils tous vivants ? Zippora ne pouvait s’empêcher de se poser toutes ces questions. Quoi de plus normal de chercher quel aurait été le meilleur moyen qu’un maximum soient restés vivants, ensemble ?

Perdue dans ses pensées, la brune hocha la tête distraitement face aux paroles d’Abby. Le fait qu’elle parte pendant quelques instants allait peut-être lui permettre de replacer tous ses souvenirs dans un coin bien enfoui de son crâne. De pouvoir souffler un peu et faire le vide dans sa tête. Malheureusement, le destin semble vouloir en décider autrement. La jeune adolescente sembla tirer plusieurs fois sur la poignée sans que la porte ne daigne s’ouvrir apparemment. Elle n’avait même pas besoin de se retourner pour deviner tout ça, rien qu’avec les sons qui lui arrivaient à ses oreilles, elle arrivait à venir à la conclusion que la porte était coincée. Cependant, Zippora se tourna tout de même lorsqu’Abbygail lui affirma ses suppositions. Reposant le drap qu’elle avait dans les mains, elle avança vers la blonde et tenta à son tour d’ouvrir la porte – ne sait-on jamais. Elle était bel et bien coincée. La jeune femme ne laissa pas la panique s’éprendre d’elle. De toute manière, elle n’avait pas cette peur de restée enfermée sans pour autant adorée cela. Se sentir enfermée, la faisait sentir mal à l’aise. On l’avait déjà enfermée une fois, lorsqu’elle avait été enlevée et séquestrée par les hommes qui avaient tués Sebastian. Après avoir frappée la jeune scientifique, ils l’avaient laissé attachée à cette chaise pour que son meilleur ami, se transformant en rôdeur, la bouffe. Un destin tragique auquel, elle avait réussi à échapper, en étant obligée de le tuer pour pouvoir ensuite s’échappée par la petite fenêtre qui était placée en hauteur. Une fenêtre…

- Y’a pas une fenêtre ici ? Généralement dans les réserves comme ça, il y’a au moins une petite fenêtre planquée quelque part. Surtout si on y range les draps… Je ne pense pas que grand monde soit fan de l’odeur du renfermé dans leur lit…

Son regard interrogateur se reporta sur la jeune blonde. Elle qui était ici depuis bien longtemps qu’elle et qui surtout passait beaucoup de temps dans cette réserve à plier des draps comme elle lui avait si bien dit, devait le savoir ou l’avoir remarqué du moins. Sinon, elles devraient chercher toutes deux partout dans la pièce, derrière les étagères, partout et surtout en hauteur.
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 21:45




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ZIPPORA AND ABBYGAIL | Carry on my wayward son, there'll be peace when you are done. Lay your weary head to rest, don't you cry no more. Carry on, you will always remember. The center lights around your vanity.




En silence, je regarde la brune tentée d’ouvrir la porte à son tour même si je savais que c’était tout à fait inutile, j’aurais surement fait pareil qu’elle si nos rôles avaient été inversé vu à quel point je semblais dans tous mes états. Je ne savais même pas ce qui me faisais autant paniquer, personne n’appréciait vraiment être enfermé quelque part contre son gré mais si j’étais claustrophobe je n’en avais pas conscience. Peut-être que c’était mes nerfs qui déraillaient, comme d’habitude, tout simplement. J’avais l’impression que des courants électriques me traversaient de toute part à chaque battement de mon cœur. Alors que la brune se rend compte que la porte est bel et bien coincée comme je l’avais dit quelques secondes plus tôt, je me rends un peu plus compte de la situation dans laquelle nous nous trouvions. Aussitôt, mon regard se promène un peu partout comme si cela ferait apparaître comme par magie une nouvelle porte, ou une sortie, alors que je savais pertinemment qu’il n’y en avait aucune autre dans cette pièce, étant venu plusieurs fois ici pour plier des maudits draps encore et encore.

Pourtant, je n’avais jamais été très observatrice, j’analysais beaucoup les paroles et les gestes des autres, mais je n’observais pas tellement le reste, alors lorsque Zippora me demande s’il y avait une fenêtre quelque part je me fige pour réfléchir un instant, mais je n’en avais aucune idée. La pièce était principalement éclairée par la lumière du plafond, mais il y avait bien un petit courant d’air. « J’en sais rien, j’crois bien » répondis-je, n’étant pas très convaincante vu l’incertitude dont je faisais preuve. Je me déplace dans la pièce, regardant le haut des étagères jusqu’à voir entre quelques pilles de draps un filet de lumière qui semblait venir de l’arrière. Je m’avance et commence par vérifier si l’étagère était stable, commençant à grimper contre le meuble sans perdre de temps une fois que je constate que celui-ci l’était amplement. Une fois à la bonne hauteur, je pousse les draps sur le côté et ils tombent tous par terre, mais je ne m’en soucis pas du tout. «  T’es un génie ! » m’exclame-je en tournant la tête vers la brune toujours au sol, puisque je n’avais pas du tout pensé aux fenêtres. Je monte un peu plus, passant entre les deux dernières tablettes. La fenêtre était déjà un peu ouverte, il ne me restait plus qu’à l’ouvrir complètement et nous pourrions sortir assez facilement vu sa grandeur et la nôtre.

Seulement, je perds mon sourire lorsque je me rends compte que celle-ci ne peut s’ouvrir plus qu’elle ne l’était déjà et je pouvais à peine y glisser mon bras. « Putain elle s’ouvre pas ! » cris-je ensuite même si, encore une fois, Zippora avait dû le deviner puisque je cognais contre la vitre comme je l’avais fait contre la porte il y a quelques minutes de cela. La fausse joie… Je monte un peu plus, tentant de voir s’il y avait quelqu’un à l’extérieur qui pourrais m’entendre appeler à l’aide, mais malheureusement tout ce que je voyais c’était de la terre et plus loin, le grillage. Un garde passerait par là à un moment, vu les rondes qu’ils faisaient sans arrêt, mais je n’étais pas sûr d’être capable de crier assez fort pour que celui-ci ne m’entende de là-bas. « Je vois personne !! » cris-je à nouveau un peu plus sur les nerfs à chaque minute qui s’écoulaient. Je me glisse à l’extérieur de l’étagère et me tourne vers la brune. « On fait quoi maintenant ?! » Je la fixe comme si elle avait les réponses à toutes les questions que je m’étais un jour posé dans ma vie, comme si elle était la solution à tous mes problèmes, après tout depuis qu’on était ici ensembles elle m’avait donné de très bons conseils à plusieurs reprises et en ce moment elle était calme, tout le contraire de moi, donc beaucoup plus en mesure de trouver une solution intelligente.


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeSam 27 Aoû - 22:53

God really wanted us to talk.
Zippora ne connaissant pas encore tout à fat bien la zone, ni de comment était structurées chaque pièce, s'efforçait de trouver une solution à leur problème. Se faire enfermer... Comment était-ce possible ? La brune était entrée dans la pièce, la dernière et elle était certaine de ne pas avoir fermée la porte à clé. Pourquoi aurait-elle fait ça ? Surtout qu'en rentrant, en apercevant Abbygail, la première chose qu'elle avait voulu faire c'était de partir et donc surtout pas de les enfermer, et donc par conséquent se retrouver coincée ici avec a jeune fille. Heureusement, d'ailleurs que tensions entre elles, si on pouvait appeler ça comme ça,s'étaient apaisées sinon l'air aurait pu être électrifié à l'annonce de la nouvelle qu'elles étaient toutes deux enfermées.

Ne connaissant pas les lieux, la jeune scientifique réussit tout de mettre à émettre une idée qui sembla bonne à l'adolescente. Il yavait bien une fenêtre. Cependant, comme si c'était trop facile de trouver une solution si rapidement, la seule fenêtre qu'Abby avait trouvé ne semblait pas s'ouvrir complètement, elle était bloquée. La brune soupira, se frottant le front du bout de ses doigts afin de réfléchir à une autre solution. Cette situation, pouvait faire partit des situations qui auraient été rapidement résolu si les réseaux téléphoniques fonctionnaient toujours. Un coup de fil et hop, quelqu'un serait venu aider les deux jeunes filles. Mais maintenant il fallait faire avec les moyens du bord.

- Est-ce que quelqu'un est censé venir te remplacer au bout d'un certain moment, ou pas ?

Zippora ne savait pas du tout comment ils s'organisaient ici. A son arrivée ici, elle avait directement été emmenée à l'infirmerie puis après en période de convalescence. Ce n'est qu'aujourd'hui qu'on l'avait jugée apte à participer aux taches au sein de la zone. Ce qui fait, que même si elle pouvait fournir des idées à Abbygail, elles étaient assez limitées vu qu'elle ne connaissait que très peu les lieux. Et que surtout, la pièce dans laquelle, elles étaient enfermées, ne possédaient aucun outil qui auraient pu leur être d'une grande aide. Leur unique solution se résumait surement à attendre. Pas beaucoup de temps, si quelqu'un était supposé prendre la relève ou cela pouvait aller jusqu'à une durée infini. Zippora ne comptait pas sur le fait que son absence sera remarqué car elle était certaine qu'elle ne le sera pas. Depuis qu'elle avait posé un pied à l'intérieur de la zone, elle avait plutôt été en retrait. La personne avec qui elle avait traîné le plus jusqu'à présent était Leandro et encore c'est parce qu'elle le suivait. Quoi qu'il en soit, la "disparition" de la jeune blonde devrait, elle, se faire remarquer non ? Enfin, Zippora n'avait aucune idée de la nature des relations de a jeune fille avec les autres habitants de zone.
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeMer 28 Sep - 3:01




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J’observe quelques minutes Zippora qui semblait pensive, espérant qu’elle trouve une solution, puisque de mon côté, sans trop savoir pourquoi, les pensées fusaient d’un côté à l’autre de ma tête à une vitesse surréelle, impossible d’en conclure quelque chose d’un tant soit peu concret. Si quelqu’un était censé me remplacer ? Non, pas du tout, et dans le moment présent je me demandais bien qui pourrait passer par cette pièce. Il faudrait que quelqu’un dans la zone ait demandé des nouveaux draps, mais les règles de la zone étaient strictes sur ça, comme avec toutes les ressources qu’elle possédait d’ailleurs, mais c’était compréhensible ; tout ce faisait rare aujourd’hui et des gens risquaient leurs vies tous les jours pour ça. J’étais ici depuis quelques mois déjà, mais ce n’était pas le cas de la brune qui venait tout juste d’arriver à la Zone, c’était normal qu’elle ne connaisse pas encore toutes les règles et le fonctionnement de toute chose dans ce camp. Ça m’avait pris moi-même un moment avant de me familiariser avec ce nouveau mode de vie. Ce n’était pas comme avant les rôdeurs, mais c’était différent ce que j’avais connu sur la route aussi. « Non, mais j’étais censé allez avertir un type quand j’aurais tout finis. » C’était peut-être notre seule chance, sauf qu’il ne s’inquiéterait surement pas de moi avant quelques heures encore… Il ne pouvait pas quitter son poste comme ça, rien que pour s’assurer que les draps étaient bien pliés ; il y avait beaucoup plus important à gérer. « Tu as dû le croiser, c’est celui avec la grande barbe » dis-je en la mimant sous mon menton, « et il est grand, baraqué, sans aucun poil sur la tête. » Je ne me rappelais jamais son nom, c’était tout bête. Pour moi il avait toujours été le barbu chauve qui donne la chair de poule. Après tout, seuls ces bras devaient faire trois fois mon poids ! Il pourrait bien m’écraser à l’aide de son pouce comme si je n’étais qu’une vulgaire petite fourmi. Impossible de le manquer et impossible de ne pas se rappeler de lui. Enfin, selon-moi, Zippora ne l’avait peut-être pas vu après-tout, mais si elle l’avait croisé, j’étais persuadée qu’elle s’en rappellerait.

Tout dépendait de lui maintenant, il ne nous restait plus qu’à attendre ; oui puisque je n’avais plus la tête à plier des draps, mais je sentais que le garde serait furieux en voyant qu’on s’était assise et qu’on avait attendu tout l’après-midi… Je ne savais pas pour la brune, mais moi je ne tenais vraiment pas à le voir en colère, celui-là. Je descends et me retrouve à nouveau à la même hauteur que la jeune femme, essayant de respirer doucement. Le petit courant d’air que nous offrait la vitre ouverte m’y aidait beaucoup, me faisait me sentir moins enfermée. Je me dis aussi, qu’au moins, je n’étais pas seule, même si je me doutais qu’elle aurait voulu être enfermée ici avec n’importe qui sauf moi. Je me dirige à nouveau vers la table où avait abandonné notre pile de drap et en tire un du tas. « D’après-moi, il viendra en fin de journée quand il finira son shift, en voyant que j’suis pas venue. J’pense pas qu’il quittera son poste pour ça… Espérons qu’il envoie quelqu’un avant ça à sa place. » Je la regarde, le drap blanc et propre en main. « On ferait mieux de continuer en attendant, s’il voit qu’on a rien fait… » Je ne termine pas ma phrase, ne sachant pas ce qu’il allait faire concrètement, mais je ne désirais pas l’apprendre. Alors qu’un premier drap rejoint le coin de la table, entament une nouvelle pile, mon regard croise ma montre. Je l’observe un moment, on pourrait presque croire que je regardais l’heure, mais elle ne fonctionnait plus. Non, c’était pour tout autre chose… C’était un peu étrange de me rappeler à quel point les vannes stupides de Simon me manquaient en présence de Zippora, à qui nous avions fait du tort dans le passé, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que la vie était aujourd’hui beaucoup moins amusante, sans lui… Même entouré de rôdeurs, entouré d’atrocités plus horribles les unes que les autres, il trouvait le moyen de rire et d’entraîner les autres d'une contagieuse façon. C’était quelque chose qui m’aidait beaucoup à avancer, avant…


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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeJeu 6 Oct - 1:58

God really wanted us to talk.
Franchement, les moyens de sortir d'ici dans l'immédiat étaient bien faibles. Zippora avait beau réfléchir, aucune idée brillante qui pourrait les faire sortir de là dans les minutes qui suivaient, ne fusait. Elle venait de poser une question à Abbygail dont la réponse seule déterminerait si oui ou non elles auront la chance d'être « libérées » dans les minutes à venir. Malheureusement, la réponse de la blonde fut négative. Personne ne devait la remplacer par contre, l'adolescente était censée avertir quelqu'un lorsqu'elle avait terminé. Bon… C'était déjà ça… Même si la brune n'avait pas vraiment foi en la venu de l'homme. Ce n'était pas comme si elles revenaient d'une expédition, et que par conséquent il allait venir directement pour voir pourquoi il n'a pas été informé que le plis des draps avait été terminé. Il devait rien en avoir à faire surtout. Zippora voudrait bien être optimiste mais il fallait se rendre à l'évidence, il y avait des tâches beaucoup plus importantes à vérifier, que celle qu'elles étaient en train de faire.

- Oh oui, je vois. Comment le manquer ?

Un léger sourire s'insinua sur le coin de ses lèvres. En sachant désormais l'identité de la personne qu'Abbygail devait avertir, Zippora croyait encore moins en leurs chances de sortir d'ici assez tôt. Elle ne connaissait pas l'homme personnellement mais bon rien qu'à le voir, voilà quoi… Certes, l'habit ne fait pas le moine mais l'habit habille tout de même le moine… Et la jeune blonde semblait partager la même opinion que la brune parce que cette dernière finit par dire qu'elle pensait qu'il viendra en fin de journée ou enverra quelqu'un. C'est bien ce que la jeune scientifique pensait, elles sont mal barrées. Et comme venait de le dire Abbygail, elles feraient mieux de continuer à plier leurs draps au risque de se faire réprimander. La brune regarda la blonde et hocha la tête avant de l'imiter en se remettant au travail.

C’était un peu comme retourner en enfance. Quand les parents exigent à leurs enfants de ranger leur chambre pour qu’après ils puissent vérifier. C’était absolument la même chose qu’il se passait ici aussi. Sauf qu’il ne s’agissait pas d’une chambre à ranger mais de draps à plier et ranger aussi par conséquent. Cependant, les deux étaient tout aussi ennuyants. Et légèrement peu utile aussi cela va sans dire. Cela n’allait pas changer la vie des habitants de la zone de venir chercher des draps qui sont pliés au lieu d’être roulés en boule. C’est juste… Plus propre. Et cela faisait gagner de la place également. Mais à part ça…
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MessageSujet: Re: {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. {FLASHBACK} God really wanted us to talk #Zippora. Icon_minitimeDim 30 Oct - 17:06




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Alors maintenant que nous étions bien coincées, officiellement, j’étais retourné à la table et j’avais continué de plier les draps qu’il nous restait. Rapidement, par contre, ils furent tous pliés et rassemblé en piles qui furent déposé sur les étagères derrière nous. Nous avions plus rien à faire mais aucune façon de s’échappé de cette pièce. Heureusement il y avait toujours cette petite fenêtre pour faire changer un peu l’air et nous rafraîchir, mais même un peu trop lorsque le soleil se mit à tomber dans le ciel. J’avais même finit par avoir un peu peur qu’il ne vienne pas du tout. De toute façon, qui en avait quelque chose à foutre des draps qui devaient être plié aujourd’hui ? Il c’était peut-être passé quelque chose de plus important qui lui avait fait oublier la petite blonde que j’étais et qui devait accomplir cette tâche ridiculement inutile. Normalement, on ne m’oubliait pas facilement, parce que je me plaignais souvent et que je prenais beaucoup de place, mais même si cela faisait quelques mois que j’étais arrivé à la zone je n’en étais pas encore rendu à ce stade. C’est vrai que les tâches m’agaçaient un peu plus et qu’il m’arrivait d’être de nouveau frustré, parfois, alors que durant les premières semaines je brillais d’une joie inouïe. Il m’était arrivé de presque sautillé en me rendant à cette pièce alors que ce matin j’avais lourdement traîné les pieds jusqu’ici. Il est vrai, cela dit, que le type à qui je devais des comptes me faisait plus que peur, alors bien entendu je n’aurais jamais osé me plaindre devant lui, m'oublier était donc plausible, mais ça ne me rassurait pas du tout, du coup.

Quelqu’un cogne finalement à la porte et je souffle, soulagée. Je me lève de par terre. J’y étais restée assise tellement longtemps que j’en avais mal, maintenant. « Hey ! Y’a quelqu’un ? » Je cogne à mon tour sur la porte mais avec clairement moins de force. « Oui ! On est coincées ! » cris-je pour être sûr qu’il m’entende. Je me tourne et je souris grandement en regardant la brune. Enfin ! « J’reviens, j’vais chercher les clefs ! » On entend des pas s’éloigner. Plus qu’une vingtaine de minute et on pourrait sortir. D’ailleurs, je commençais à avoir très faim. On avait raté le repas du midi, avec tout ça, et peut-être même le repas du soir, comme je ne savais pas il était quel heure. La faim était une sensation à laquelle je n’étais plus habituée du tout alors ça me faisait bizarre. En tout cas, cette journée aura été chiante sur tous les plans et je crois que Zippora serait d’accord avec moi sur ce point. En sortant finalement, même ce garde effrayant me semblait être la plus belle chose que je n'avais jamais vu. Si il n’était pas aussi grand et qu’il ne semblait pas aussi méchant, j’aurais pu lui sauter dans les bras. Il ne nous demande même pas comment on va, il vérifie que tout a bien été plié en faisant un pas dans la pièce puis verrouille à nouveau la porte. Cette fois, bien heureusement, nous n’étions pas derrière celle-ci. « J’frais vérifier cette porte. Filez ! » crit-il ensuite en balayant l’air de l’un de ces bras imposants, visiblement agacé. « Le dernier appel pour le repas du soir a d'jà été lancé y’a un moment. » Je sursaute presque et je fais un pas en arrière sans même m’en rendre compte. Je lance un dernier regard vers Zippora, mais j’avoue que je ne savais pas quoi ajouter, la situation restait délicate et ça ne changerait surement pas. Alors je lui dit au revoir à l’aide d’une signe de la main, lui souris légèrement, puis file, ne voulant pas énervé plus que cela le garde.


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