Yet still inside, I felt alone || Abby
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Une annonce importante arrive...
Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

Yet still inside, I felt alone || Abby

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Anonymous

Invité
Invité



Yet still inside, I felt alone || Abby Empty
MessageSujet: Yet still inside, I felt alone || Abby Yet still inside, I felt alone || Abby Icon_minitimeLun 16 Mai - 19:18

Yet still inside I felt alone
Abby & Malo

But if you send for me, you know I’ll come



Les mots de Nikolaï résonnaient encore dans sa tête. Deux mecs assis sur un lit, les yeux tournés vers un ciel qui avait cessé de les entendre, qui avait cessé de les observer. Une inondation de mots  avait déferlé durant ces quelques heures nocturnes passées à déchiffrer une réalité devenue irréelle. Tout ce que Niko avait pris dans la tête récemment, ça dépassait carrément Malaury. En toute une vie, le blond n’avait jamais eu à endurer ce que son ami avait dû encaisser en quelques mois seulement. Et malgré tout, le Harrison gardait la tête haute. Malo ignorait comment il faisait. Lui ne se leurrait pas, il n’aurait pas pu en supporter autant. Lui et son idéalisme frôlant l’utopisme. Lui qui refusait d’imaginer ses parents morts, son grand-frère mort, son mentor mort. Comme si tous ses proches avaient pu survivre. Le blond, il préférait se noyer dans son inconscience plutôt que d’affronter une vérité trop lourde à porter.

Toute la nuit, Malaury avait tenté de rassurer Niko. Il avait utilisé tous les arguments à disposition pour lui remonter le moral, lui exhibant fièrement sa naïveté à toute épreuve. Mais les rayons du soleil était venu tout gâcher. Ils avaient anéanti la confiance instaurée sous le regard protecteur de la Lune. Nikolaï était parti et Malo se retrouvait seul dans la chambre. Et sans son ami à qui parler, sans personne à convaincre qu’ils allaient bien et que leurs proches aussi. Tout ça perdait son sens. Ses paroles lui semblaient vides et fades tout à coup.

Peut-être qu’il avait eu tort de convaincre Niko que Luke allait bien. Peut-être que ceux qui l’avaient kidnappé lui faisaient du mal ou l’avaient déjà tué ? À cette pensée, Malo baissa la tête. Il ne voulait pas que Luke meurt ou soit torturé. Non seulement car il ne souhaitait ça à personne mais surtout parce que Nikolaï serait encore un peu plus brisé s’il ne retrouvait jamais son frère ou s’il le récupérait avec encore un morceau manquant. L’aîné Harrison était comme un puzzle négligé par son propriétaire dont certaines pièces traînent sous le canapé ou sous le buffet, impossible de les récupérer, perdues à jamais.

Mais le pire dans tout ça, c’était que désormais Nikolaï était parti. Il avait emmené avec lui ses problèmes, sa tristesse et sa rancœur. Malo se retrouvait donc seul, avec ses propres deuils à faire et ses propres fantômes venant le hanter. Son frère a lui aussi, traînait quelque part dans la nature, probablement très loin d’ici. Et puis Delgado, son protecteur, son mentor. Malaury avait entendu de la bouche de certains anciens de la zone 51 que des cannibales avaient traînés dans le coin ! Et s’ils l’avaient attrapé, et s’ils l’avaient dévoré ? À cette pensée, le blond baissa encore un peu la tête. Il en avait marre de se poser des questions et de se sentir étouffé par le monde entier. Elle était passée où sa putain de bonne humeur ? Malo renifla péniblement, essuya maladroitement une larme qui coulait.

Cela ne faisait pas longtemps qu’il vivait dans cette colocation, Luke l’y avait invité juste avant de se faire kidnapper. Depuis Malaury avait eu le temps de s’apercevoir que les jeunes d’ici tenaient réellement les uns aux autres. Et lui, il était incapable de ne pas aimer les gens. Parallèlement, il n’était pas sûr de vouloir les aimer. Parce qu’ils étaient fragiles, eux aussi. Aussi fragile que peut l’être de la chair face à des crocs acérés. Et s’ils finissaient par mourir, l’un après l’autre, tombant comme les pièces d’échec sur le plateau, Malaury deviendrait dingue. Le blond se prit la tête entre les mains. C’était la merde, et pas qu’un peu. Parce qu’il les aimait déjà, à vrai dire. Sinon pourquoi se mettrait-il à pleurer en imaginant la perte de Maeb ou de Niko ? Et cet amour ridicule, le garçon voulait à tout prix l’effacer, l’annuler. Le mettre sur pause et ne plus jamais le faire redémarrer. C’était mieux comme ça, mieux sans sentiments.

Un gros sanglot lui échappa. Ce genre de son pathétique que seuls les animaux mourant poussent. Cela fit paradoxalement rire Malaury qui étouffa son rire dans un reniflement douloureux. Il voulait juste se blinder à tout ça, devenir insensible comme ces gens qu’il avait parfois croisé sur la route. Ces gens qui finissaient par devenir des monstres mais qui, au moins, arrêtaient de souffrir. Soudain, un bruit lui fit relever le nez. Malo essuya rapidement ses larmes et baissa la tête, faisant retomber quelques mèches d’une blondeur incandescente devant son visage juvénile. Niko ne devait pas le voir chialer comme un gamin où il lui poserait des questions et franchement, son ami avait déjà bien assez de choses à gérer pour porter le fardeau de quelqu’un d’autre. À Angels Camp comme ailleurs, tout le monde était déjà saturé de sa propre douleur, personne ne voulait voir ou entendre celle des autres.
Code by AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Yet still inside, I felt alone || Abby Empty
MessageSujet: Re: Yet still inside, I felt alone || Abby Yet still inside, I felt alone || Abby Icon_minitimeMer 18 Mai - 4:23




YET STILL INSIDE I FELT ALONE, BUT THERE U ARE

MALAURY & ABBYGAIL | Carry on my wayward son, there'll be peace when you are done. Lay your weary head to rest, don't you cry no more. Carry on, you will always remember. The center lights around your vanity.




Tout était différent maintenant que Luke n’était plus au camp, ça se ressentait, tout le monde était touché par ce qui c’était passé, plus particulièrement Nikolaï qui commençait à peine à se remettre de la perte de Dylan qui avait été très douloureuse pour lui et surtout horrible, mais je comprenais son envie d’abandonner, surtout après ce qui était arrivé à sa petite sœur.. J’aurais la même envie qu’elle si je perdais un jour Niko et Luke, mais je ne sais pas si j’aurais le courage de vraiment le faire. Ce n’est pas comme si je n’avais pas été dépressive durant mon adolescence, que cette envie de mourir ne m’avait jamais frappée, mais je l’avais jamais fait et j’imaginais que c’était un manque de courage, mais perdre les frères serait la chose la plus horrible qu’il ne pourrait pas m’arriver, alors qui sait si j’oserais poser finalement ce geste, celui que Dylan avait elle-même posée, et celui auquel j’ai souvent penser, même avant l’apocalypse… J’avais déjà tant perdu, j’avais tout perdu en fait, tout, à part eux, ils étaient ce qu’ils me restaient désormais, ce qui me faisait me lever le matin et essayer d’oublier tout ce que j’avais vécu jusqu'à maintenant, tout ce que j’avais vu, tout ce que j’avais fait pour être avec eux aujourd'hui, essayer de ne penser qu’au moment présent, ne penser qu’au fait que nous sommes ensembles maintenant, seulement ce n’était plus le cas, parce que Luke était con et qu’il l’avait toujours été. Je lui en voulais plus que tout, parce que c’était de sa faute. Il sortait à peine de l’infirmerie et il était sorti dehors sans m’en parler, sachant surement très bien que je le forcerais à rester, et voilà où on en était… Pourquoi ne m’écoutait-il jamais ? Si on le retrouvait en vie, c’est moi qui le tuerait. Une larme solitaire coule finalement le long de ma joue mais je l’essuie violemment, même si celle-ci c’était mêlée aux gouttes de pluies qui tombaient depuis une bonne heure maintenant. Une pluie froide qui me faisait grelotter de tout mon être. Seulement, je n’avais pas envie de rentrer, pas tout de suite, j’avais besoin d’être seule et de penser, et ici c’était mon petit coin à moi, celui où je me sentais le mieux.

Recroquevillée sur moi-même, serrant mes jambes contre moi et le menton contre les genoux, j’observe l’horizon, tout droit devant moi, mais ne fixe rien en particulier, j’étais perdu dans mes pensées, et c’était comme si j’avais les yeux fermés. Ça faisait déjà trois heures que j’étais ici et la nuit était rapidement tombé, je me pensais seule dans la maison, j’avais l’impression que tout le monde la fuyait maintenant, fuyait le vide que Luke y avait laisser depuis qu’il avait disparu. Jamais je n’allais lui pardonner, il ne savait peut-être pas ce qui se passerait, mais il savait pertinemment qu’allez dehors était un risque, surtout après son accident, il devait s’habituer à sa condition, perdre un œil c’était gros, c’était pas comme perdre deux doigts… Il c’était surestimer, il avait encore voulu jouer au héros, et ils nous avaient encore oublié moi et son frère dans toute cette histoire, et tous ces amis au passage. J’étais inquiète pour lui, j’espérais qu’il soit toujours en vie, et s’il ne l’était pas je voulais ne jamais le découvrir, toujours être capable d’espérer qu’un jour je le recroiserait comme à la zone, je ne voulais pas apprendre sa mort, c’était trop, et c’était trop pour Nikolaï aussi. Je m’inquiétais c’est sûr, mais j’étais au moins autant en colère, je ne l’étais pas assez pour devenir violente pour le moment, mais je le serais si je le revoyais, pour l’instant j’arrivais seulement à pleurer, et j’essayais toujours de le faire quand j’étais seule, comme avant, comme toujours, mais surtout je devais être forte devant Nikolaï, je ne savais pas comment l’aider puisque j’avais moi aussi été détruite par la nouvelle, mais au moins j’essayais, je lui devais bien ça, et il savait pertinemment que je serais toujours là pour lui, que Luke nous aies quitté ou non.

Finalement, trempée de la tête au pied, je me retourne et ouvre la fenêtre de ma chambre, entrant et laissant l’orage et ma tristesse de l’autre côté de celle-ci. Le bruit se voulait beaucoup moins présent maintenant que celle-ci me séparait de la pluie. Je tire sur la douillette de mon lit, m’enroulant dedans, j’avais envie de me bourrer dans le chocolat alors je décide de descendre à la cuisine sans même prendre le temps de me changer, laissant de l’eau derrière-moi. C’est une fois que je remonte, ma barre de chocolat en main, que je me rends compte que je ne suis pas seule dans la maison. C'est un bruit de sanglot qui venait de la chambre de Nikolaï qui me le dit, mais je savais que ce n’étais pas lui puisque je le saurais s’il était rentré, je le surveillais encore plus maintenant. Alors qui pou… Ah, oui, Malaury, le petit nouveau. Je n’avais même pas vraiment eu vraiment le temps de me présenter puisque toute cette histoire avec Luke m’avait pris la tête, et je n’avais donc pas du tout envie de faire connaissance ou de me montrer accueillante, encore moins que normalement en fait, puisque je n’accueillais jamais vraiment à bras ouverts les nouveaux.

J’ai envie de me dire, sur le coup, passe ton chemin, tu n’as rien entendu, tu n’as rien entendu… Mais j’avoue que j’en suis incapable, un peu curieuse mais je n’aimais pas non plus l’idée qu’il puisse être seul et pleurer dans le noir comme je le faisais moi-même, tout ça me rendait vraiment trop sentimentale… Je m’approche donc de la porte et cogne doucement. « Malaury? » J’ouvre ensuite celle-ci sans attendre sa permission, je voulais simplement m’annoncer pour ne pas lui faire peur, peut-être se pensait-il seul dans la maison lui aussi après-tout, j’avais passé beaucoup d’heures sur mon petit toit. « Tout vas bien? » C’était une question stupide peut-être mais on ne se connaissait pas tellement bien alors je ne voulais pas être trop indiscrète non plus. Je m’avance un peu vers lui, le regardant avec des petits yeux compatissants, ce regard je ne le servait pas à n’importe qui et pourtant ce petit blond m’était totalement étranger, je ne pouvais tout simplement pas m'en empêché. Arf, qu’est que je détestais être faible comme ça…


CODE PAR MYERS
Revenir en haut Aller en bas

Aileen L. Blackhood

Aileen L. Blackhood
Aileen L. Blackhood
ADMINISTRATOR
Yet still inside, I felt alone || Abby J8kAqwV
B L U R R E D . L I N E S

× Âge du perso : : 34 ans.

× Caravane + colocataires : : Ellia, caravane 3C (avec Ambroisie et Alicia).

× Poste assigné : : Serveuse au bar.

× Messages : : 26092

× Points de vie : : 512

× Copyright : : © JENESAISPAS (avatar), © SCHIZO (signa).

× Avatar : : Kristen cute Bell.

× Et ton p'tit pseudo ? : : Schizophrenic.




Yet still inside, I felt alone || Abby Empty
MessageSujet: Re: Yet still inside, I felt alone || Abby Yet still inside, I felt alone || Abby Icon_minitimeSam 23 Juil - 13:17

RP archivé suite à la suppression de Malaury. coeurrose
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé



Yet still inside, I felt alone || Abby Empty
MessageSujet: Re: Yet still inside, I felt alone || Abby Yet still inside, I felt alone || Abby Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Yet still inside, I felt alone || Abby

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» {FLASHBACK} Pretty eyes, Hell inside #Dahlia.
» Some Cake ? | ft. Abby
» A little present | Abby ❤
» And I'll be holding on to you. | ft. Abby
» [FLASHBACK] dead inside (Venceslas & Naël)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BORN TO BE A WALKER :: ARE YOU ALIVE ? :: CEMETERY :: ARCHIVES DES RPS :: RPS NON FINIS-