When I was young
Encore une soirée de merde. Mais est ce que ça change de d'habitude? Non. Mon père qui crie sur ma mère et moi qui fait profil bas. J'ai intérêt vu les notes que j'ai eu aujourd'hui. J'ai eu le droit au sermont quand mon bulletin est arrivé dans la boîte aux lettres. "Tu te fous de moi? C'est quoi ces notes? Si on m'avait dit que j'aurais un fils bon à rien!" Je n'avais rien dit comme d'habitude. Mais cette fois quand je sentis sa main lancée à plein vitesse, prête encore une fois à faire rougir mes joues, je lève la main et bloquant la course de son avant bras. Toujours silencieux, je le toise du regard. Tu ne peux plus rien me faire. Tu ne m'atteins plus. Je le dépassais maintenant de plusieurs centimètres et je gagnais en muscles de plus en plus rapidement. Pendant longtemps je n'avais pas osé l'affronter, parer un seul de ses coups mais aujourd'hui j'avais dit stop. Ma mère comme d'habitude n'avait rien dit elle aussi. C'est de famille. Je vois bien qu'elle subit. Elle subit son mari, son fils, toute son existence se résume à ça. Elle lâche quelques larmes silencieuses. Comme d'habitude. Tout est comme d'habitude sauf moi. Eux sont restés les même pas moi. Dans trois mois je suis à la fac loin d'eux. Je dépends encore d'eux financièrement mais une fois mes études finies je m'échaperais de cette vie. Je m'échaperais d'eux, de leurs folies, de leurs bétise de leurs connerie. Ma mère je l'avais longtemps portée dans mon coeur, elle était celle qui venait me réconforter quand mon père avait crié trop fort, quand je me sentais mal. Mais depuis qu'il avait commencé à lever la main sur moi, elle était deveue froide et distante, silencieuse. Ils nous frappaient tout les deux et avait réussit à rendre silencieux. Ca me rendait fou qu'elle ne dise rien qu'elle ne s'oppose pas à cette violence. C'est ça femme merde!  Maintenant je leurs en veux à tout les deux.


After
J'étais retourné un peu avant l'épidémie à Washington. Pas pour mes parents mais le travail, enfin si on peut appeler ça un travail. Je n'en croyais pas mes yeux. Je me rapelle encore du premier rôdeur que j'avais vu. J'été figé un capable de m'enfuir. Cette fois là je lui avait règlé son compte avec un pistolet qu'un client m'avait passé. J'avais ensuite rapidement quitté la ville après avoir fait des provisions. Que ce se soit de nourritures ou de munitions. J'avais rapidement laissé tomber les pistolets et autres armes à feu déjà car je les maniais très mal et que je préférais des objets beaucoup plus simples. J'avais longtemps eu une batte qui finit par me lâcher. J'avançais seul. J'essayais de ne pas trop croire aux rumeurs qui prédisaient un endroit sûr, sans rôdeurs. Je survivais peu importe où j'étais, où j'allais. Je me joingais de temps en temps à des groupes de quelques personnes mais ça ne durait généralement pas longtemps. Soit je les laissais sans dire un mot, soit ça passait par la violence. Je ne veux pas traîner de faibles avec moi, alors oui il m'est arrivé de tuer des survivants. Je ne vais pas me voiler la face loin de là.
Quand il y eu l'appel radio j'ai décidé de me diriger vers le Nevada. Mais une fois dans le coin j'ai décidé de ne pas y rentré, dans cette fameuse zone. Trop de règles, trop de facteurs que je ne contrôlais pas. Alors je suis resté dans le coin un moment, croisant des survivants, m'alliant avec certains. Bref retour à la survie de base. J'ai mis beaucoup de temps pour m'y rendre ce qui fait qu'à  peine en Octobre 2014 j'avais atteint la frontière du Nevada. Quand beaucoup plus tard il y eu l'explosion de la zone j'étais bien content d'être dehors. Suivre ton instinct! Cette phrase tourne en boucle dans mon esprit depuis que l'épidemie ravage le pays. Je suis tout de même un peu resté dans le coin, de toute façon je n'avais aucune idée d'où aller. Surtout que je fuis les camps de réfugiers. En octobre 2015, accompagné de deux gars avec qui j'avais décidé, ou du moins accepté de faire un petit bout de chemin avec eux j'ai découvert une fille dans l'armoire d'une maison que je fouillais. Je la connaisais. J'aurais pu me rappeler de ce regard entre milles. Je connaissais bien son père. Elle ne doit pas se souvenir de moi, elle était trop petite. J'ai passé les sept mois qui suivent avec elle en direction d'Angels Camps. A notre arrivée je lui ai dit que je ne comptais pas rester, que les camps dans ce genre n'étaient pas fait pour moi. Elle doit m'en vouloir. J'aurais aimé rester pour veiller sur elle. Mais je suis parti. Depuis je me dirige vers le Yosemite. Je ne sais pas trop se que je vais faire là-bas. On verra bien.