Stay alive. ft Gwenaëlle Shepard
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MessageSujet: Stay alive. ft Gwenaëlle Shepard Stay alive. ft Gwenaëlle Shepard Icon_minitimeJeu 17 Nov - 15:54


 
Stay alive  Ft. Gwenaëlle Shepard
 
ONE BY ONE. HOLLOW HEROES SEPARATE. AS THEY RUN. YOU'RE SO COLD. KEEP YOUR HAND IN MINE. WISE MEN WONDER WHILE STRONG MEN DIE.



Le soleil venait juste de se lever lorsque je sortis de la voiture aussi silencieusement que possible. Je ne voulais absolument pas réveiller Naël et Faith, tout deux, endormis à l'avant de la voiture. J'enfonçai mon bonnet sur ma tête et mis mon sac sur mes épaules. Je jetai un coup d'oeil aux alentours, faisant attention qu'il n'y ai pas de rôdeurs. Nada. Je savais pas vraiment ce que je ressentais. J'étais folle de joie mais aussi nerveuse. C'était la première fois que j'allais m'aventurer  toute seule. J'savais très bien que c'était complètement stupide de m'échapper comme une voleuse sans rien dire à personne mais j'savais aussi que si je mettais au courant mes deux bonhommes de chemin, ils allaient m'en empêcher. C'est trop dangereux Clarke, t'es pas assez douée Clarke, tu sais pas bien tirer Clarke, t'es trop jeune Clarke, etc, etc.. A la vérité, j'en avais marre de m'entendre dire que j'étais qu'un boulet. J'avais moi aussi envie de faire mes preuves. Leurs montrer que j'étais capable de trouver de quoi becter. Que j'étais capable de tuer des rôdeurs sans frissonner. Cela faisait 4 ans que l'épidémie avait débuté. Et j'étais toujours là, droite dans mes bottes. Je n'avais que très peu subit de dégâts. Des égratignures tout au plus. J'étais prudente et mon père m'avait donné de bon automatisme avant de mourrir. Je savais que je pouvais ramener le p'tit dej sans problème. C'étai pas bien compliqué de fouiller des maisons, de fouiller chaque pièces pour ne pas se faire surprendre, de rester sur ses gardes à tout instant et surtout ne jamais tourner le dos au vide. J'étais pas stupide. J'étais juste jeune. Arrêtons de faire de l'âge un handicap bordel de merde. Moi aussi j'pouvais être une guerrière. Et j'allais le prouver aujourd'hui même. Avec détermination, j'empoignai mon beretta et de l'autre main mon arc automatique et fermai ma portière tout doucement. Un simple coup d'oeil aux deux belles au bois dormant me rassura sur l'état du coma dans lequel ils étaient plongés. C'était le moment. Le regard fixé sur l'horizon, je me mis en marche.

« Putain il caille » murmurai-je en secouant la tête. J'avais les yeux humides à cause du vent et je ne sentais presque plus mes doigts. Je les resseraient autour de mon arme, l'index frôlant en permanence la gachette. Mon père m'avait toujours dit de rester en position. Il ne fallait jamais se sentir en sécurité. Ce n'était qu'une illusion. Et j'étais loin de me sentir aussi zen que je l'aurais crut. Habituellement, lors de ce style de patrouille, il y avait toujours la présence rassurante de Faith quelque part derrière, ou de Naël quelque part devant. Même si nous étions silencieux, même si aucun de nous ne parlaient. Ils étaient là. Je le sentais. Je le savais. Et c'était suffisant. Aujourd'hui j'étais complètement seule, et ça aussi j'en étais parfaitement consciente. Personne pour couvrir mes arrières en cas de pépin. J'étais livré à moi même et je n'avais pas le droit à l'erreur. Avec un froncement de sourcil, je me promis d'être courageuse et brave. Je n'avais pas le droit de rebrousser chemin et d'abandonner aussi vite. Si je voulais qu'ils croient en moi, il fallait d'abbord que j'y crois même. « Allez Clarke, t'es pas une mauviette ! » grognai-je pour me donner de la motivation. J'étais une Patterson. J'étais fille de militaire. Mon père avait été un bon guide et un excellent prof. J'pouvais rentrer dans une putain de maison, trouver une boîte de conserve et la ramener à la voiture comme un trophée. J'allais fermer le clapet de Naël et surement me faire défoncer par Faith mais merde. Je m'en foutais complètement. Fallait que je le fasse. Et j'allais le faire nom d'un chien ! Reboostée, je collais mes coudes contre ma poitrine et l'oeil aux aguets, j'accélerai la foulée de mes pas.

J'savais pas vraiment depuis quand je marchais. Une dizaine de minutes peut-être. On se garait jamais très près d'habitation. Il y avait généralement des rôdeurs et même si ils étaient peu, c'était toujours trop quand nous étions tous les trois entrain de dormir. La ville dans laquelle j'avais échouée était pittoresque. Enfin elle l'était maintenant. Avant les zombies, ça devait être une de ces petites villes de campagne avec pleins de charmes et des spécialités locales incroyable. Aujourd'hui, la nature avait reprit ses droits. Plus personne n'était là pour tondre les pelouses, enlever les mauvaises herbes, entretenir les rues... Il y avait des cadavres de voiture un peu partout, sûrement abandonnés là quand les gens avaient essayés de fuir. Les maisons autrefois blanches, étaient maintenant grisatres et couvertes de lières. Les portes des maisons étaient tantôt ouvertes, tantôt fracassés - preuve que quelqu'un était déjà passé par ici - tantôt fermés. Je scrutais scrupuleusement chaque recoin de la rue, aucune trace de rôdeur pour l'instant mais je savais qu'ils étaient là. Ils étaient toujours là. En stand by. Attendant l'appel du sang et de la chaire fraîche pour se mettre en mouvement. Et c'était moi le hot dog ambulant couvert de ketchup. Je ne m'attardais pas plus de deux secondes dans mes observations, essayant d'être en mouvement, essayant de ne pas tourner le dos trop longtemps. Y a des zombies silencieux. Ouais ma gueule. C'est vrai de vrai. Une maison plutôt en bon état - enfin presque - me fit de l'oeil et je me dirigeai d'un pas fantomatique vers la porte d'entrée. Je jetai un coup d'oeil par la fenêtre, enlevant du plat de la main la poussière agglutinée sur les carreaux. Je n'avais pas l'impression de voir bouger quelque chose à l'intérieur, mais il y avait un étage. Je tappai plusieurs coups sur la façade. Si un monstre était caché quelque part là-dedans, il allait se diriger vers le bruit et je pourrais alors le tuer sans faire de bruits. J'attendis quelque minutes, jetant de temps en temps des regards circulaires derrière moi. Toujours rien. « Ok Clarke, tu rentres dans cette maison, tu fais l'tour, tu longes les murs, tu fais pas la maline, tu fouilles et tu repars. C'est pas compliqué. Tu l'as déjà fait. » Fallait bien que je me rassure d'une façon ou d'une autre. Alors ouais, j'm'encourage toute seule. Je serrai les dents en posant mes doigts gelés sur la poignée de la porte. « J'y vais. J'y vais. J'y vais. Putain j'y vais. » Dans un mouvement que j'espérais rapide, je poussais la porte - heureusement pas fermé à clef - posé un genou au sol et bras tendu, visé avec mon beretta l'intérieur de la baraque.

Il faisait plutôt sombre dans ce qui était vraisemblablement un salon. Tout était retourné. Une odeur nauséabonde me parvint et je fronçai les narines. Dégoutée. C'était un mélange de moisis, de sang et d'organe. Quelqu'un était mort ici et il sentait pas la fleure. Eurk. J'me relevais lentement, avançant avec prudence dans la maison, essayant de toujours garder un mur derrière moi. Je tâchais de songer à tout les bons conseils que mon père m'avait donné. Je me remémorais les fouilles de Naël, essayant d'imiter ses gestes. Essayant d'anticiper les choses. Il régnait un calme olympien dans ce taudis et curieusement cela m'angoissait encore plus. L'escalier se dressa devant moi et je montais chaque marches avec précaution, essayant d'éviter les plus grinçantes.  Un claquement sinistre me fit sursauter et mon coeur s'emballa. J'attendis, immobile que quelqu'un ou quelque chose surgisse. Mais rien. « Respire Clarke, tout va bien, ça va aller » murmurais-je en prenant une grande inspiration. Ok. Tout va bien. Avance. Et c'est ce que je fis. Je grimpai jusqu'en haut, bien consciente de la peur que je sentais monter petit à petit. J'avais à peine poser le pied sur le parquet qu'un nouveau claquement se fit entendre. J'avais pas halluciné ptain. Y avait bien un truc. Je pointai mon arme dans la direction du bruit. Une porte se dressé devant moi. Je m'en approchais et collé mon oreille sur le bois, essayant d'ignorer l'accélération de ma respiration. J'entendais plus rien. Chier. Je tournai lentement la poignée et elle s'ouvrir soudainement et claqua avec fracas contre le mur, tandis qu'une dizaine de zombies se mirent à grogner et à agiter les bras dans tous les sens. Un hurlement sinistre s'échappa de ma gorge alors que je me mis à réculer en vitesse, visant du mieux que je pouvais la tête de ces immondes créatures. Des balles ricochèrent et touchèrent leurs buts, beaucoup d'autres se perdirent dans la masse sans faire de dégâts apparents. Putain. Putain. Abandonnant l'idée de pouvoir tous les achever, je pris mes jambes à mon cou et me mis à courir aussi vite que possible vers ce qui semblait être une chambre. Je claquai la porte derrière moi et les zombies se mirent à frapper le battant en grognant tels des chiens enragés. Des larmes se mirent à rouler sur mes joues alors que je tournais la tête dans tout les sens à la recherche d'une issue de secours. Cette satanée porte n'allait pas tous les retenirs maintenant qu'ils avaient une motivation pour la défoncer. Moi. Qui a dit toute à l'heure que je ressemblais à un hot dog plein d'ketchup ?! PUTAIN ! J'étais dans la merde.

 
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MessageSujet: Re: Stay alive. ft Gwenaëlle Shepard Stay alive. ft Gwenaëlle Shepard Icon_minitimeDim 20 Nov - 10:37

STAY ALIVEDure nuit. A la fois trop longue, à la fois trop courte. Trop longue de cauchemars. Trop courte de sommeil réparateur. Il avait bien pourtant fallu qu’elle s’arrête, Gwen, submergée par la fatigue de ne pas avoir réussi à fermer l’œil correctement depuis des jours. Sur le toit d’une des nombreuses maisons abandonnées d’une petite ville qu’elle avait décidé de dormir. Ou en tout cas, d’essayer. L’un des rares avantages de cette véritable apocalypse, c’est que la pollution humaine a presque disparue. La pollution lumineuse et celle des véhicules qui autrefois, empêchait 80% de la population mondiale de voir les étoiles. Cette nuit-là, sur le toit, attendant désespérément la venue de Morphée, Gwen avait pu observer les étoiles et les cieux à loisir. Elle s’était endormie à peine une heure avant que le soleil ne commence à s’élever dans le ciel et que sa luminosité n’agresse ses yeux derrière ses paupières fatiguées. Il faisait froid, très froid, malgré le sac de couchage et l’épaisse veste kaki piquée dans un magasin de sport déjà bien dévalisé quelques années plus tôt. Rangeant son lit de fortune dans son sac presque vide, Gwen sort une bouteille d’eau abimée, presque vide aussi, ainsi qu’une petite boite orange. Presque vide aussi. Elle va devoir retrouver un hôpital ou un laboratoire, pour se refaire un stock. Elle avale deux comprimés. Ce ne sont pas des produits que l’on trouve dans n’importe quelle pharmacie, mais hors de question que l’apocalypse mette un terme à son hormonothérapie. Les risques pour la santé sont bien trop grand, et il lui manque déjà un bras… En parlant de ça, Gwen enfile sa prothèse de fortune, une base faite avec des matériaux trouvés en pharmacie spécialisée… Le reste sur des carcasses de voiture ou dans des maisons abandonnées. Pour plus de sureté et surtout pour qu’un rôdeur ne la lui arrache pas d’un coup, la prothèse est reliée à son buste par une sorte d’épaisse ceinture de cuir qui repousse aussi très bien les dents de ces salopards affamés.

A l’instant où Gwen prend l’initiative de descendre du toit, un mouvement attire son attention vers l’une des maisons un peu en contrebas de la sienne. A la taille, une jeune fille, cheveux blonds cachés en partie par un bonnet, qui pénètre dans une maison. Si Gwen hausse un sourcil, et pense directement que ce ne sont pas ses affaires, l’habituelle voix de Dyson résonne au fond d’elle.
« Elle pourrait avoir besoin d’aide… »
Régulièrement, la conscience de la blonde semble trouver amusant de communiquer avec elle à travers l’écho du souvenir de la voix de son mari, décédé dans les premiers jours de l’invasion. Et comme à chaque fois que c’est le cas, Gwen retient un juron.
« Ce ne sont pas. Mes. Affaires. » siffle la blonde entre ses dents en descendant du toit. Elle jette cependant un regard à la maison où la fille est entrée, tout est silencieux dans le quartier, pas un bruit, pas un son. Au moment où elle compte faire volte-face, sac sur le dos, un hurlement déchirant provient de la maison et cette fois, l’ancien lieutenant de police ne retient pas la vulgarité qui sort de ses lèvres alors que sans réfléchir, elle se précipite vers la maison à une centaine de mètres de là. « Fait chier ! »

Evidemment, qu’il fallait que ça tourne mal avant le petit-déjeuner, le contraire aurait été étonnant. La porte d’entrée est poussée mais pas fermée et Gwen laisse tomber son sac dans le hall sans ménagement, sa main valide s’emparant de son arme à feu, sa main artificielle agrémentée d’un couteau de chasse attaché par un mécanisme pour qu’il soit le prolongement de son bras. Les bruits viennent d’en-haut, reconnaissables entre tous. Précipitation, acharnement. Grognements. Gwen monte les escaliers à la volée pour, au bout d’un couloir, voir la dizaine de rôdeurs qui se presse contre la porte derrière laquelle se cache sans doute la jeune fille aperçue plus tôt. Avec le temps, les structures en général sont moins solides, et la porte ne risque pas de tenir longtemps. Et si les rôdeurs sont pour l’instant obnubilés par la présence humaine derrière la porte en question, ce n’est qu’une question de secondes pour qu’ils s’aperçoivent de celle de Gwen. Elle met donc ce court laps de temps à sa disposition pour avancer vers eux. Dans ce genre de maison, les couloirs sont souvent bordés de chambres dont les portes se font face, et Gwen compte bien se servir de ça. Sans délicatesse, elle attrape un rôdeur par ce qui lui reste du col d’un vêtement et le traîne dans la chambre faisant face à celle où est enfermée la fille. C’est l’histoire de quelques pas à peine, et le rôdeur se retrouve balancé par la fenêtre, atterrissant dans un craquement sinistre dans le jardin en contrebas. Le bris du verre tant que le grognement poussé par Gwen par l’effort attire immédiatement l’attention des autres rôdeurs. Pas tous, certains s’acharnant toujours sur la porte qui risque de basculer à tout instant. Mais une bonne majorité.
Une demi-seconde de flottement. A nouveau la voix de Dyson. « Comme en salle de tir, tu étais la meilleure Gwen… » Rictus. La sécurité du colt saute dans un cliquetis caractéristique et les balles se logent rapidement dans les têtes des rôdeurs qui explosent presque sous l’impact puissant. L’un d’eux profite de la mort de ses congénères pour réussir à atteindre Gwen qui le repousse de son avant-bras artificiel. Les dents se heurtent à du bois, du métal, dans une haleine putride et nauséabonde qui lui donnerait presque un haut le cœur si elle n’avait pas tant l’habitude.
La porte de la chambre qui s’écroule finalement sous l’assaut des trois rôdeurs acharnés attire l’attention de Gwen qui pousse un juron incompréhensible. Elle espère que la gamine a de quoi se défendre. Elle l’a entendu, user d’une arme à feu, mais lui reste-t-il des munitions ? C’est la question. Et question de vie ou de mort.
Dans un grognement, mue par le besoin de sauver cette gamine inconsciente, Gwen pousse le rôdeur sur elle contre un mur et y fracasse le crâne sans remords, finissant de l’achever rapidement par une balle à bout portant.

Dans la chambre opposée, la jeune fille se retrouve acculée par ceux qui restent. Sa main s’empare de sa seconde arme à feu dont elle fait sauter la sécurité. Elle pourrait tous les achever rapidement mais elle estime que c’est quand même à la petite blonde de se sortir un peu de son merdier. Alors elle s’accroupie pour lui faire glisser la nouvelle arme chargée à bloc et se redresse rapidement.
« Salut les affreux ! » La résonnance de sa voix fait tourner la tête des rôdeurs et, pour être certaine qu’ils resteront focalisés sur elle pendant que la gamine fait ce qu’elle choisit de faire -s’enfuir ou leur loger une balle dans le crâne- Gwen entaille son avant-bras valide. « On passe à table, les enfants, » nargue-t-elle avec un humour un peu déplacé.
Ce qu’elle n’entend pas en revanche, sont les nouveaux rôdeurs qui entrent au même moment dans la maison et commencent à grimper les escaliers, autrefois planqués dans le voisinage, et désormais attirés par les précédant coups de feu tiré tant par elle que par la jeune fille.
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MessageSujet: Re: Stay alive. ft Gwenaëlle Shepard Stay alive. ft Gwenaëlle Shepard Icon_minitimeJeu 1 Déc - 11:24


 
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Patterson t'es trop bête. Mon dieu c'que t'es conne. T'es qu'une imbécile. Et t'es dans la merde. Mais qu'est-ce que t'es blonde. Je sais bien que le fait de me traiter toute seule ne changera pas la donne et qu'au finale, je serais toujours là, dans cette chambre, prise au piège, prête à me faire bouffer par une dizaine de rôdeurs enragés. Mais ça faisait du bien de me le dire. Parce que c'était le cas. J'étais qu'une folle pour avoir ne serait-ce put imaginer que je pourrais rentrer et resortir de cette maison en un seul morceau sans problème. Ca me tué vraiment de le dire mais Naël avait eu raison depuis le début quand il m'avait dit que je n'étais pas prête. J'auaris du écouter ses conseils et attendre la fin de mes entrainements avant de me lancer dans l'aventure. Et si je me sortais de cette merde, je resterai planquée dans sa vieille caisse toute pourrie jusqu'à ma mort,j'le jure. Il n'empêche que pour le faire, il allait falloir que je trouve une solution. Et vite. Parce que la porte allait bientôt céder. Le bois grinçait atrocement et je n'avais pas assez de munitions pour tout le monde. Je passai ma main dans mes cheveux, regardant partout, cherchant un issu de secour, une arme, quelque chose. Mais j'étais au premier étage et j'étais certainement pas une Yamakasi. Je pouvais sauter par la fenêtre mais il était probable que je me pète la cheville à l'atterissage et je n'allais pas faire long feu si je n'étais pas capable de courire. Je pris une grande inspiration et de mes mains tremblantes je fouillais mes poches à la recherche de mes dernières balles. J'en avait 5. Putain de merde. C'est pas grave Clarke. Charge ton arme. Tu peux le faire. Tu peux tuer les 5 rôdeurs et trouver une parade pour les autres. Je bandai les bras et visai la porte. Une planche céda et j'aperçus à travers le trou, les yeux vides de vie des rôdeurs. Un gémissement de terreur m'échappa mais je continuai de les viser. Respire Clarke. Putain respire. Tu vas pas crever ici et tu vas certainement pas te laisser mourir. Tu vas te battre jusqu'au bout. Tu vas te battre pour ta vie. Allez ! 

Au moment où je m'apprêtai à tirer, une détonation se fit entendre. Et c'était pas la mienne. Je fronçai les sourcils. C'est quoi ce délire ? Et ce n'est que lorsque certains zombies s'écartèrent de la porte que j'aperçus quelqu'un. Une femme. Elle était là. Tout prêt des escaliers et elle avait l'air surentraînée. Dieu soit loué. Mon miracle. C'est étrange de se le dire, mais une impression de détente se fit sentir tout de suite. Nous étions toujours cerné par des rôdeurs et certains n'avaient pas abandonnés la démolission de ma porte, mais je me sentais mieux. Je n'étais plus seule. C'était peut-être la perspective de me faire bouffer en solitaire qui me faisait si peur. De me dire que personne ne saurait comment j'avais finis. Que je mourrais dans la douleur et la solitude, sans personne pour m'accompagner. Je ne connaissais pas cette femme, mais je la bénissais. La porte céda enfin et plus calme que je ne l'avais jamais été, j'entrepris d'éliminer le premier rôdeur d'une balle dans la tête. Entre les deux yeux. J'avais jamais si bien tiré. Chouette. Et ce n'est que lorsque je visai le suivant, que je compris que mon pistolet avait un problème. Il cliquetai dans le vide, comme si il n'y avait plus de balle à l'intérieur. Il était coincé. Enrayé. Chiotte.


Je reculai le plus possible des rôdeurs, m'adossant au fenêtre, tatonnant dans mes poches à la recherche d'une autre arme. Même un couteau aurait fait l'affaire. Mais bien sûre, j'étais tellement nulle au lancée d'arme blanche que je n'avais même pas pris la peine d'en ramener une. Idiote.  Et mon arc automatique était à l'autre bout de la chambre. Il m'avait échappé des mains lorsque je m'étais élancée pour me cacher. La panique s'empara de moi de nouveau quand je contastai que ma sauveuse était elle aussi dans une sacrée panade. C'est bon, c'est la fin. J'étais à la fin. J'avais survécu 4 ans et j'allais finir comme ça. Dans cette vielle baraque. Dans une ville dont je ne connais même pas le nom. Loin de toutes les personnes que j'aime. Personnes que j'ai trahis en m'échappant au milieu de la nuit. Personnes qui ne sauront jamais ce qui avait bien put se passer. Personnes qui mourront peut-être en essayant de me retrouver. Et moi je pleurai. Encore. Bien consciente que j'étais dans de beaux draps et que je ne voyais aucune solution pour m'en sortir. Jusqu'à ce que je sente quelque chose percuter mon pied. Une arme. Lorsque je relevai la tête, je croisai le regard de la femme. Elle s'entailla même le bras pour me permettre de me penchai et d'éliminai les derniers monstres. Cela me donna même le temps de courire jusqu'à mon arc pour l'armer et le porter à mon épaule. Ce n'est que lorsque je me redressai que je découvris qu'une nouvelle bande de pourritures, attirés par le bruit des armes, étaient en train de gravir les escaliers. « ATTENTION !! »  J'hurle. Parce que j'ai peur. J'ai peur pour elle. Pour cette dame qui s'est coupée le bras pour me sauver. Qui est entré dans cette maison et qui a risqué sa vie pour la mienne. J'avais une dette envers elle. Une dette que je serais peut-être incapable de rembourser. « DERRIERE VOUS ! »  J'étais peut-être nulle en arme blanche, par contre, j'étais douée avec mon arc. Et ma flèche s'écrasa avec force dans le crâne d'un pourris, entrainant d'autres insectes dans sa chute. Me laissant le temps de réarmer l'arc et de tirer de nouveau. Je fis mouche une deuxième fois. J'allais pas crever ici. Et elle n'allait pas crever ici non plus.  

 
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: Stay alive. ft Gwenaëlle Shepard Stay alive. ft Gwenaëlle Shepard Icon_minitimeDim 5 Fév - 18:35

RP archivé suite à la suppression de Gwenaëlle. coeurrose
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