Je me retourne dans le lit, enfin lit est un bien grand mot pour ce clic clac posé dans la caravane. Je lui tourne le dos et je sens ses bras me serrer contre lui, sa peau réchauffe la mienne toujours trop fraiche. J'embrasse son pouce en remontant sur le dos de sa main et sens son souffle sur ma nuque. Je me sens plus ou moins apaisée pour une fois, je sais que mon arme n'est pas loin de toute façon et le camp où nous sommes est particulièrement calme, l'avantage de vivre en groupe.

Sa voix me tire de mes pensées ; « Tu me parles un peu de toi ? »

Ça m'arrache un frisson, hérisse les poils de ma peau, me colle la chair de poule. Instinctivement, je fronce les sourcils, parler de moi c'est pas trop dans mon habitude, si ce n'est que la base ; « Moi c'est Emelie, j'ai 29 ans je suis née un 29 février à Sacramento. J'adore le chocolat, si t'en trouves et que tu veux bien en partager je veux bien être ton amie ou t'apprendre à te défendre. Je suis célibataire, je n'ai pas d'enfant et je n'en veux pas ! Oh tu as vu, un crevé arrive derrière toi. » Et pouf, changement de sujet. En général, je n'en dis pas plus que mon âge, mon prénom, ma date d'anniversaire et mon amour pour le chocolat et les fruits. Comme ça on sait comment m'amadouer. Mais n'empêche que cette question n'est pas posée par n'importe qui. C'est Lui qui me la pose. Et ça change peut-être quelque chose. J'ai un peu envie de me confier à lui, de vider mon sac, ici personne ne me connait. En même temps je suis arrivée il n'y a pas trop longtemps alors évidemment. Mais personne ne me connaît vraiment quand même. Alors j'inspire, cette position me motive à me confier, je lui tourne le dos, je ne sens pas son regard sur moi, la pièce est sombre, les larmes peuvent bien me monter aux yeux, ce n'est pas lui qui me fera la remarque. Inspire, expire, inspire. Expire.

« Tu veux tout depuis le début ? Je te préviens, c'est rien d'intéressant, pas de quoi rouvrir des maisons d'éditions pour publier mon autobiographie. » Il hoche la tête, je l'entends sourire, j'esquisse un sourire en coin. « 28 février, tu me vois pas, 29 février tu me vois. Bébé est là. Mes parents sont des originaux assez banals en fait ; mon père italien, s'appelle Roméo, ma mère russe s'appelle Mischa. Ils sont avocats et gèrent un des plus gros cabinet de Sacramento. Donc bon, évidemment, pouponner bébé c'est pas trop leur occupation favorite. » Du bout de ses doigts, je le sens jouer avec mes cheveux, je crois qu'il essaie de me faire une tresse ; je vais encore galérer à défaire les noeuds. « Mais ce ne sont pas des mauvais parents pour autant, ils se réservent le samedi et le dimanche pour être avec moi. Le mercredi après midi, maman est là, et le jeudi après midi c'est Papa.  Sinon le reste du temps je suis chez Nono, mon grand père paternel. Il habite une grande ferme excentrée de la ville et depuis que je sais marcher, je me dévoue à l'exploration de son terrain. Je suis une petite fille heureuse et pleine de vie. J'adore aller à la chasse avec Nono d'ailleurs, quand j'ai eu 14 ans c'est même lui qui m'a appris à tirer. Mais avant, il m'emmenait aux battues avec lui. Donc c'est peut-être de là que vient mon côté... hm... J'sais pas comment te dire, tu m'embêtes avec tes questions. Tu vois, le fait que je n'ai pas peur et pas trop de regrets à tuer les crevés ? Je pense que ça vient de lui. Il m'a appris que tuer pour vivre était normal pour l'homme : la chasse c'est pour se nourrir. Alors tuer des crevés pour survivre, c'est pareil... Mais bref pardon, j'en étais où ? Arrête tu vas me faire des noeuds partout. » Il grimace, me souffle fort dessus et tapote mes hanches avec ses doigts. Voilà, si ça t'amuses, fais joujou avec mes os saillants, ça ça ne me dérange pas. Je souris encore.

« J'ai jamais été très bonne élève mais mes parentes ça ne les dérange pas. Si je trouve quelque chose qui me plait, j'ai l'autorisation et leur soutien. Tant que je garde la tête hors de l'eau tout de même en cours, je m'en sors donc toujours moyenne, ni bonne ni mauvaise. Ils m'envoient dans la meilleure école la plus proche de chez Nono pour me permettre de dormir chez lui quand eux n'étaient pas là ou en déplacement (donc très fréquemment.). Et dans cette école de petits bourgeois, j'ai découvert une vrai passion. À 9 ans, j'enfilais ma première tenue d'escrime. À 12 ans j'avais ma première médaille de junior. D'années en années, je m'améliore, je m'entraine, je continue encore et encore. À 18 ans, je remporte une médaille régionale dans l'escrime à deux mains : ma main droite porte une rapière, ma gauche une dague. Je sais que je veux faire ça de ma vie. J'adore ce sport et j'adore voir la fierté briller dans les yeux de mon grand père. Combo parfait. D'ailleurs, mon petit frère Stanislas, dès qu'il a su marcher, venait avec Nono me voir lors de mes compétitions, tournois et autres concours. » Je l'entends prendre une inspiration. Je sais qu'il n'a jamais entendu parler de Stan mais voilà, maintenant il sait son existence. J'ai un petit frère perdu dans la nature et ça me fait trop mal d'en parler, je me sens coupable de ne pas savoir où il est et comment il va. Je lui presse la main que je tiens dans la mienne pour lui faire comprendre que toutes questions seraient malvenues, de trop.

« Bref... Quoi d'autre ? J'étais presque championne dans ma catégorie d'escrime à deux mains. Pour maintenir mon niveau, je ne faisais que ça, je m'entrainais presque toute la journée, et sinon je lisais ou étais à la campagne avec mon Nono et mon frère, croisant parfois mes parents. 23 ans soufflés, ça se complique un peu. Je te passe les détails, mais j'ai du arrêter le sport et me faire opérer. La cicatrice le long de mon dos en est le souvenir indélébile. » Il se recule légèrement et je devine son regard le long ma cicatrice qui dépasse de mon débardeur trop large. Il la connait et de toute façon je ne l'ai jamais caché à personne, mais par contre je ne crois pas que j'ai déjà expliqué les origines de cette opération à quelqu'un d'autre que mes proches de l'époque. Je presse encore sa main pour lui demander silencieusement de se taire, qu'il ne pose pas question... « J'ai le sale défaut de ne pas savoir expliquer mon passé si la personne a qui je parle n'était pas dans ma vie à cette époque... Alors faudra te contenter de cette biographie comme si je te racontais une histoire dont je n'en sais pas plus que toi d'accord ? » Il se rapproche à nouveau, son visage dans mes cheveux, et de sa main libre il redessine l'un de mes tatouages.

« 23 ans, j'ai donc du laisser tomber le sport en haut niveau. Pendant presque 9 mois je ne savais pas quoi faire de ma vie, je suis passée par une période étrange jusqu'à ce que Nono me sous entende l'idée de devenir prof d'escrime. Les tatouages, les piercing et les cicatrices ça date de ces quelques mois là en général, mais je les aime bien, j'ai l'impression qu'ils marquent la fin d'une période et le début d'une autre. » Ses doigts suivent maintenant une cicatrice sur mon bras avant d'effleurer celle sur ma hanche. Je ferme les yeux, soulagée de lui tourner le dos dans une pièce sombre. J'inspire silencieusement, le bruit de la nuit remplie la caravane, le son du vent, des chauves souris ou juste du silence. « J'ai fait ce qu'il fallait pour devenir professeur, je t'avoue que ce n'était pas la chose la plus compliquée qu'il soit puisqu'avec les titres que j'avais réussi à gagner, les écoles de sports m'ont elles-mêmes expliqué et dirigé dans une ou deux étapes pour pouvoir enseigner. J'avais des horaires sympathiques, un salaire confortable. À 24 ans et quelques mois, j'achète la maisonnette construire au bout du champ de Nono, elle appartenait à un couple étrange avec des goûts spéciaux. Mais bon, j'étais près de ma famille, je retapais l'intérieur avec Nono et Stan qui grandissait rapidement. Mon frère fêtait ses 18 ans le jour où nous finissions les derniers travaux de la dernière pièce de ma maison, un jour d'été particulièrement chaud. Mes parents nous avaient amené un chien chacun (des Cane Corso) et étaient venu fêter les 18 ans de mon frère et mon emménagement avec nous. Le mien, Zorya est la seule femelle de la bande, Zorya c'est le nom de déesses slaves gardiennes qui représentent les étoiles du matin, du soir et de minuit » Ses doigts appuient sur le tatouage en constellation que j'ai sur l'épaule et effectivement, cette constellation fait référence à celle que l'on cherchait le soir avec Nono et Stan quand le temps nous le permettait. Mais ça je le garde pour moi, ça aussi. « Le chien de Stan s'appelait Oranos, en référence à la divinité grec Ouranos, représentant le ciel et les étoiles. Nono, lui, avait appelé son chien Pinpin. Ouais je sais, Pinpin, ça sonne déjà vachement moins crédible que nos délires de mythologies. Mais ça l'amusait beaucoup de coller une plaque "Attention à Pinpin" devant son grillage parce que son Pinpin en question était le gros de la fratrie. On a essayé longuement de lui faire changer de nom mais rien à faire Pinpin était Pinpin.   » Je l'entends sourire, oui c'était ridicule, mais c'était bien le caractère de Nono.

« L'année suivante ça a été le début des hostilités. Y a déjà 4 ans qu'on est dans ce bordel n'empêche tu te rends compte ? Ça parait énorme comme ça. Les deux premières années, On se débrouillait à 5 pour survivre. Ma mère était la seule à ne pas oser frapper les crevés, elle se persuadait comme beaucoup qu'il restait quelque chose d'humain en eux. Bon faut dire qu'elle était croyante, alors les morts qui se relèvent dans la Bible, ça annonce rien de bon je crois. Mes parents vivaient chez moi, avaient quitté leur duplex au centre de Sacramento quand le nombre de crevé à commencer à trop augmenter au centre ville. C'était bizarre comme période mais on était bien heureux que la ferme de Nono et ma maison soient aussi éloignés de la ville. Nono Stan et ma mère cultivaient des champs, plantaient. Bon ça ça a toujours été, mais là Nono avait de l'aide au moins. Mon père et moi essayons de chercher des vivres en ville, tu sais, des conserves, des médicaments, des armes si possible, des véhicules, des trucs du genre. Du chocolat aussi, c'était souvent l'une des premières choses que je cherchais quand on rentrait dans une maison vide. L'avantage à Sacramento, c'était que beaucoup avaient fuis la ville pour rejoindre des centres de réfugiés à gauche à droite, mais qui, on l'avait appris après 3 ans quand un survivant était arrivé jusqu'à la ferme. Il nous avait raconté que les crevés étaient entrés un soir et que tout était allé très vite. Il n'était pas resté longtemps, Nono voulait bien aider les gens, mais hors de questions qu'ils vivent avec nous. Ma mère se débrouillait toujours pour les faire repartir en leur donnant un sac avec quelques conserves, un ou deux médicaments et un fruit frais si on en avait, sinon un petit mot gentil et expliquant à quel point Dieu veillerai sur eux. » Des bruits de pas arrivent jusqu'à nos oreilles, des bruits trop réguliers pour être ceux d'un crevé. On tend l'oreille silencieusement, sûrement quelqu'un qui prend ou qui finit un tour de garde. Je reste silencieuse, peut-être qu'il s'est endormi, avec un peu de chance, je peux arrêter l'histoire ici, je n'ai pas vraiment envie de continuer même si je sais qu'il faut, que me confier ne peut pas me tuer... Du bout des doigts, il tapote mon épaule avec un rythme imaginaire. Ok, il ne dort pas, raté. 

« Plus ou moins 3 ans et demi comme ça, je te passe les détails, on a été attaqué plusieurs fois, les crevés c'est pas les pires, on finit par s'habituer à eux, on devine leurs mouvements, ils sont basiques, presque binaires même : errer ou manger. Mais les humains vivants c'est les plus fourbes, on ne sait pas s'ils veulent nous aider, s'ils ont juste besoin d'aide ou s'ils vont essayer de retourner leurs vestes pour vous prendre ce que vous avez. On a faillit perdre la ferme deux fois. Deux fois c'est grâce à Nono qu'on a évité le pire. Il ne faisait pas vieux crouton, mais il ne faisait pas jeune fougueux non plus, donc les deux fois, les humains avaient eu l'idée stupide de ne pas se méfier d'eux. Ben raté, mauvaise idée, Papy fait de la résistance et papy avait surtout fait la guerre donc c'était pas ça le soucis. Comprends donc qu'on a fait ce qu'on devait faire pour protéger nos maisons. Un jour, on est quel date ? Décembre 2016 ? Ben attends... Il faisait déjà vachement froid, ça ralentissait les crevés. Ça devait être décembre 2015 alors, j'ai un peu de mal à compter les jours, c'était Stan qui s'en occupait avec un calendrier. Mais bref, ma mère avait insisté pour aller avec mon père à une excursion en ville, elle voulait récupérer sa croix à laquelle elle tenait énormément, elle était persuadée qu'elle était à leur cabinet d'avocat. Moi je sortais d'une crève royale, et j'avais refusé la proposition d'excursion en pensant que mon père pouvait gérer pour deux, ma mère n'était pas trop maladroite. Ils sont partis un lundi, le mercredi nous n'avions toujours pas de nouvelles. Je suis allée voir en voiture, seule avec Zorya. Arrivée devant le cabinet sans trop de soucis, je voyais le véhicule avec lequel ils étaient partis garé devant le bâtiment. Étrange. Je siffle Zorya qui reste près de moi, sur la défensive. J'entre dans le bâtiment à pas de loups, un crevé à abattre d'un coup de dague et je continue le chemin, au fond du couloir à droite, c'est le bureau de ma mère. J'hésite à appeler, mon coeur bat tellement fort que  je n'entends que lui alors que je voudrai me concentrer sur le silence, alors que j'espère entre leurs voix. J'y crois simplement pour me rassurer. J'arrive devant une porte fermée, je reste quelques secondes immobiles mais les gémissements de ma chienne me rappellent qu'il ne faut pas rester immobile sans raison. Je clanche, je rentre, et là c'est le drame. Trois cadavres au sol... Mon père a les yeux vides... comme ceux des crevés,   ma mère est mordue au torse, au cou aussi à plusieurs reprises. Apparement elle ne s'est pas relevée de ses blessures. Je tremble, je panique, j'ai les larmes aux yeux et mon coeur se vide. Je regarde le dernier cadavre, un crevé déjà bien abimé par le temps. Aucune idée de ce qui s'est passé mais mon père et le cadavre ont une balle dans la tête. Je ne comprends pas, je ne saurai jamais. Je me suis penchée pour clore les yeux de mon père, puis ceux de ma mère et j'ai vu qu'au creux de sa main, elle serrait encore la croix pour laquelle elle était venue. Je prends mon courage à deux mains et je lui enlève ses bagues, ses bracelets, sa croix, ainsi que l'alliance que mon père avait au doigt pour la donner à Stan. J'hésite, je voudrai emporter les corps avec moi pour les enterrer mais à la fenêtre je vois une petite horde roder autour du cabinet, Zorya commence à tourner en rond, elle les sent et elle sait qu'ils ne sont pas loin. Je sors en enfermant les corps de mes parents dans cette pièce. » Il ne m'a pas coupé une fois, il me sert simplement plus fort dans ses bras, mes yeux s'humidifient et je sais que le moindre mouvement de ma part déclenchera une éruption lacrymale. Je garde les yeux fixés dans le vide, son pouce caresse ma peau doucement. J'aimerai parfois m'endormir sans me réveiller, ou me réveiller dans la maison de Nono avec Stan qui me crie que le petit déjeuné est prêt. Allez, j'ai fait le plus gros, 28 années de vie racontée, je peux bien lui raconter la dernière.

« Jusqu'au printemps, j'ai tanné Nono et Stan pour qu'on prépare une voiture d'urgence, avec de la nourritures, des médicaments, des vêtements, des armes. J'avais récupéré un camping car au centre ville au début des soucis, à la base c'était pour le côté solide du machin puis après je me suis dit qu'en cas de horde, ça pouvait être intelligent de se barrer avec. Alors je piquais des affaires de Nono et de Stan pour les mettre dedans, persuadée qu'en cas de soucis, ils me suivraient. Un soir alors que l'été commençait à vraiment se faire sentir, je me souviens que je m'étais pris la tête avec eux. Ils ne voulaient sous aucun prétexte quitter Sacramento et encore moins la ferme. J'avais beau leur parler des hordes de crevés qui semblaient grandir un peu plus chaque jour dans la ville, pas moyen. On s'est réconcilié rapidement. On avait prévu de faire un repas spécial le soir, j'étais allée chercher en ville en quête de médicaments habituels, mais aussi d'un petit truc qui pourrait plaire à Nono, si Stan comptait bien c'était son anniversaire. Sauf qu'en rentrant, la horde qui tournait depuis quelques jours sur les bords de la ville s'était rapprochée de la ferme... C'était plus rapproché, ils étaient nombreux, autour, dedans, partout. Je me débrouille pour me frayer un chemin, les éloigner, les tuer. Je pénètre dans la maison, j'en tue encore quelques uns, Zorya avance et est rejoint par Pinpin, du sang sur son pelage. Je m'inquiète évidemment pour lui, mais malgré mon amour pour les animaux, je veux savoir comment va ma famille. Dans le salon, Nono est effondré au sol, dos à un mur. Il ne bouge plus, il a une balle dans la tête et une morsure sur l'avant bras. » Il me sert contre lui, je sais qu'il sent mes larmes s'échapper sur son bras mais il a la décence de ne pas les essuyer, mieux encore ; de juste les ignorer. « J'ai fouillé toute la maison, aucune trace de Stan ni d'Oranos. J'ai attrapé la vielle valise de mon grand père, j'ai embarqué des souvenirs, des photos, des affaires, des choses auxquels nous tenions. La horde avait pris la direction de la ville où semblait s'être déclenché un incendie causé par je ne sais quoi. J'ai pris les bijoux de mon Nono, je l'ai allongé sur son divan habituel et lui ai fermé les yeux. Pendant 1 semaine entière, je ne suis sortie de la ferme que pour cultiver les champs et en sortir le maximum de légumes, de fruits et de ce que je pouvais. J'ai tout caler dans le camping car, médicaments et nourritures. J'ai emporté des vêtements chaud et tout ce que je pouvais. Je voulais rester, moi qui m'énervais pour partir, je voulais à tout prix rester dans l'espoir que Stan repasse par là. Je suis sûre qu'il est encore vivant. J'ai laissé un papier sur la table, une longue lettre, j'en ai laissé une dans ma maison aussi au cas ou. J'ai emporté Pinpin et Zorya et on a pris la route opposée à Sacramento. Jusqu'à croiser un homme du clan des Yosemite après plus de 2 mois sur les routes... »

Aileen L. Blackhood a l'immense plaisir de te valider !
Félicitations, tu rejoins le groupe de Yosemite  
J'sais pas pourquoi exactement, mais je l'aime vraiment beaucoup la petite Emelie Elle a un truc so cute j'trouve Enfin, en tout cas, ta fiche était hyper agréable à lire ! J'aime vraiment beaucoup le personnage et j'ai vraiment envie qu'on se trouve des liens, j'ai certains personnages à Yosemite en plus (et les autres pas très loin)
Très originale ta façon de présenter son histoire, j'adhère

edit: n'oublie pas de remplir ton inventaire par contre stp (tu peux y mettre le chien d'ailleurs )


→ Lance-toi dans le RP en t'amusant ici ou cherche des partenaires de jeu par là !
→ Recense ton avatar en postant dans ce sujet.
→  Prends connaissance du système de points et ce qu'il implique (en plus d'autres informations nécessaires à la compréhension du forum) par ici (cf INFO N°3).
→ Viens poster tes fiches de liens et de RPs.
→ Crée tes propres scénarios ou de simples liens qui pourraient t'être utiles.
→ Vote régulièrement pour gagner des points et nous faire connaître ! De même en postant sur Bazzart et PRD
→ Et surtout amuse-toi !