Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick
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Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick

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MessageSujet: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeSam 25 Mar 2017 - 12:30

Oliver E. Swick
PRÉNOM(S) † Oliver Emanuel. NOM † Swick. ÂGE † 30 ans. DATE DE NAISSANCE † 27 octobre. LIEU DE NAISSANCE † Houston, Texas. ANCIEN LIEU D'HABITATION † Brooklyn, New York. ANCIEN MÉTIER † Guitariste dans un groupe indie rock. STATUT FAMILIAL † Nouvellement célibataire. ORIENTATION SEXUELLE † Hétérosexuel. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR † Miguel Ángel Silvestre. GROUPE QUE TU SOUHAITES REJOINDRE † Les Sauveurs. CRÉDIT AVATAR † Sandy.



Bonjour à tous ! Ou plutôt rebonjour, parce que je suis déjà inscrit ici sous les traits de Dave Franco héhé. Donc toujours les mêmes informations de mon côté, toujours canadien, toujours capable de me pointer presque chaque soir, toujours code validé par Aileenoutte, toujours tout le reste. Je me suis créé un nouveau perso parce que je voulais avoir un lien avec mon pote Charlie et qu'habituellement je suis habitué de jouer des personnages moins sérieux/solitaires/timides/réalistes que Iain Parks, alors pourquoi pas jouer le petit frère de mon psychopathe préféré ? Au plaisir de RP avec vous !

Décris ton caractère d'avant l'épidémie puis de maintenant.
J’ai le même caractère, à quelques différences près. J’ai toujours été du genre à jouer avec les autres. J’aime me présenter à eux en leur servant un tissu de mensonge juste pour voir leur réaction. Je dirais aussi que j’ai un bon sens de l’humour. Les victimes de mes piques ne vous raconteraient pas la même chose, ils me décriraient même comme acide, mais je me considère hilarant. Sinon, j’ai tendance à être manipulateur pour obtenir ce que je veux sans avoir à travailler pour. Je peux donc mentir pour mes besoins et non uniquement pour mon plaisir. J’ai toujours été ainsi. Il serait stupide de croire que l’épidémie m’aurait transformé. Bien sûr, le monde n’est plus ce qu’il était, mais l’humanité n’a pas changé elle. Pourquoi l’aurais-je fait alors ?
Que ressens-tu quand tu vois un zombie ? Est-ce que tu les tues ? Si oui, que ressens-tu ?
Je n’ai pratiquement vu aucun zombie depuis le début de l’épidémie. J’ai eu la chance de fuir Manhattan au bon moment et par la suite, j’ai toujours été deux pas devant le danger. Dans la base des scientifiques, j’étais à l’abri de ces créatures. Je dirais que je me tiens loin des rôdeurs. Comme je ne ressens pas la douleur, ils pourraient me mordre sans que je le sache. C’est bien la seule fois que je prends des précautions en rapport avec ma condition médicale… Depuis que je sais tirer, j’ai bien abattu une ou deux abominations. Je n’en ai eu aucun remord. S’il y a une chose que j’ai apprise en vivant avec des scientifiques, c’est que ces choses sont bel et bien mortes. Il n’y a plus aucune chance de retour pour eux.

As-tu perdu beaucoup de proches et les pleures-tu encore ?
Il y a bien Ferguson, ma compagne de voyage, voir compagne tout court. Même si je ne l’aimais pas comme elle m’aimait, je dois avouer que je la regrette beaucoup. C’était une bonne personne, beaucoup trop bien pour moi. Elle rêvait de voir la Californie, mais elle n’en aura jamais eu l’occasion. Je n’ai pas de nouvelles de ma copine avec qui je résidais à Brooklyn. J’ai quitté New York en catastrophe sans me retourner et je ne sais pas ce qu’il est advenu d’elle. Pour être franc, je ne crois pas que cette fille était l’amour de ma vie. Je ne lui souhaitais pas de mal, non, mais je ne l’ai pas pleuré longtemps. Quant à ma famille, j’avais peu de nouvelles d’eux avant toute cette histoire. Même si j’aimais mon père, nous n’étions pas proches lui et moi. Quant à ma mère, elle était une femme très malade qui n’a pas pu s’occuper de nous et je n’avais pas de lien spécial avec elle non plus. J’ai un frère cadet, mais lui non plus je ne sais pas s’il a survécu. Et Charlie… Cela doit bien faire dix-sept ans que nous ne nous sommes pas revus, il pourrait aussi bien être mort des années avant cette épidémie sans que je le sache.
Penses-tu avoir évolué depuis le début de l'invasion ?
Non. Oh, vous voulez en savoir plus ? J’ai toujours été du genre à profiter des autres et dès les débuts de cette épidémie, je me suis accroché à Ferguson pour survivre. Grâce à elle, je n’ai jamais eu à affronter les rôdeurs, à craindre la faim ou à surveiller mes arrières. Je suis aussi préparé à affronter ce monde qu’un nouveau-né. Oh, bien sûr, je sais tirer maintenant, mais je continue de tout faire pour ne pas avoir à utiliser ces compétences. Je devrais avoir changé maintenant qu’elle n’est plus là, mais mes vieilles habitudes ne veulent pas mourir. Je trouverai bien quelqu’un d’autre à qui m’agripper.



Dernière édition par Oliver Swick le Lun 7 Aoû 2017 - 21:58, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeSam 25 Mar 2017 - 12:31


Tell me lies, tell me sweet little lies


CHAPITRE 1 – You got a shock to your system
(Los Angeles, Avant)


« Ça va piquer un peu. » Je hausse les épaules tandis que l’infirmière passe son coton imbibé de désinfectant sur mon front. « Maintenant je vais vous faire les points de suture. Je vais commencer par anesthésier avec une inject… » « Pas besoin d’anesthésie. Allez-y à froid. » La femme se recule. « Je ne peux pas faire ça. » « Regardez, je vais vous montrer. »  Je pose sur la table le linge que je tenais pour éponger le sang qui coule sur mon visage. Puis, je prends mon nez entre mes doigts et je le tire vers la gauche pour le remettre dans sa position normale. Le craquement fait presque sursauter l’infirmière. « Je n’ai rien senti. Pas mal comme truc, non ? » « Je… Attendez. » Elle farfouille dans l’ordinateur, puis relève les yeux à la rencontre des miens. « Rien n’indique que vous souffrez n’insensibilité congénitale à la douleur ici. » « Ce n’est pas génétique. C’est un cadeau de mon père. » Je tourne la tête et soulève mes cheveux pour lui montrer la cicatrice qui parcourt mon cuir chevelu. « Bon Dieu… Une asymbolie à la douleur. Mais pourquoi ça ne figure pas sur votre dossier ? » Je hausse de nouveau les épaules. « Je l’ai toujours bien caché. J’avais peur que mon père ne soit arrêté, alors j’ai fait semblant que tout allait bien pour sortir de l’hôpital. Vous êtes la première à qui je le confesse. » Je ne sais pas pourquoi je lui raconte la vérité en ce moment même. Peut-être parce que je ne serais pas en mesure d’inventer un mensonge plus amusant ? Non, malgré mes talents de raconteur, jamais je n’aurais pu susciter une telle réaction sans preuves tangibles comme ma cicatrice. « Allez, vous pouvez me recoudre sans problème, je promets de ne pas crier. Gardez l’anesthésiant pour ceux qui en ont vraiment besoin. » Son hésitation est perceptible, mais elle reprend le contrôle d’elle-même et commence à refermer ma plaie. Je remarque que ses mains ne tremblent pas. « Pourquoi ne vouliez pas que votre père soit puni pour ce qu’il vous avait fait ? Il a dû vous frapper plutôt fort pour vous causer de tels dommages neurologiques. » « Ce n’était pas sa faute à lui. C’était celle de Charlie, mon frère. » Mon père n’était pas violent avec moi. Il m’aimait, même s’il ne savait pas comment le montrer. Il faut le comprendre. Il avait vécu des choses difficiles, Papa, et il continuait d’en vivre. Ma mère était d’une santé fragile et mon frère ainé était un petit délinquant amateur, en plus d’être un sale crétin. Je recevais plus de coups et d’insulte de Charlie que de mon père. Avec nos quatre ans d’écarts, il était assuré que je ne pouvais pas lui rendre la monnaie de sa pièce. La seule fois où mon paternel s’en est pris à moi, c’était justement parce que Charlie l’avait fait enrager. Mon père était dans une telle colère qu’il détruisait tout ce qui lui tombait sous la main dans la cuisine. J’ai voulu poser ma main sur son épaule pour le calmer, mais il s’est retourné et m’a balancé une de ces droites. J’ai percuté le coin du comptoir et puis je ne me souviens plus de rien. La seule fois que j’ai vu pleurer mon père de ma vie, c’est quand j’ai rouvert les yeux, dans mon lit d’hôpital. « J’ai terminé avec votre front. On va maintenant s’occuper de vos jointures. » Je tends les deux mains sur la table, comme elle le demande, et elle commence à les désinfecter. Toute la peau est à vif et fendue. « Qu’est-ce qui vous est arrivé pour finir aussi amoché ? » Encore une fois, la vérité est encore plus drôle que la fiction. « J’étais à cette fête dans les collines, dans la baraque de ce gros producteur de films. Mon groupe et moi sommes venus à L.A. pour rencontrer les grosses têtes du label qui veut nous signer. Pour ma part je ne comprends pas vraiment pourquoi, le rock est presque mort, mais bon je ne vais pas me plaindre de leur intérêt. Bref, nous avons été invités dans cette fête et il y avait là-bas plein de gens connus. J’étais en train de boire mon daiquiri aux fraises – Ne me jugez pas, c’est bien meilleur que l’urine en cannette qu’ils essayaient de nous faire passer pour de la bière – et j’entendais cet acteur qui essayait de charmer la jeune joueuse de tennis en lui disant qu’il était un cousin éloigné de William et Harry. Vous devez savoir de qui je parle, c’est ce fils de riche d’Anglais qui s’aime beaucoup trop. » Elle hoche la tête tout en poursuivant son travail. « La fille n’en avait clairement rien à faire, mais il continuait son monologue. Il ne lui a pas posé une seule question sur elle, vous parlez d’une façon de draguer. Alors je n’en pouvais plus de l’écouter et je lui ai demandé assez fort pour que tout le monde entende si ses parents avaient perpétué les traditions royales avec un mariage consanguin. Il n’a pas trop aimé, mais la joueuse de tennis a éclaté de rire. Il a essayé de répliquer avec une insulte, mais je lui ai fermé la trappe en parlant de son dernier flop au cinéma. C’est quand j’ai évoqué son ancienne conquête que j’ai touché une corde sensible. Il m’a frappé au visage, mais mon manque de réaction l’a pris par surprise. Il a donné un nouveau coup, sur le nez ce coup-ci. C’est là qu’il s’est cassé. Et puis il a recommencé, mais cette fois j’ai répliqué, et comme je ne ressens rien, je me suis un peu détruit les jointures. » « Et moi je viens de vous réparer tout ça. » Je dois m’avouer déçu de son manque de réaction suite à mon histoire. Je regarde son œuvre. Mes mains sont couvertes de bandage. « Merci. » « Vous êtes chanceux. Vous auriez pu vous briser des jointures ou des articulations. Pas trop pratique pour un guitariste. » L’infirmière se lève et range son matériel, avant de se diriger vers la porte. « Vous pouvez entrer, c’est terminé. » Elle sort de la pièce tandis que deux agents de police entrent. « Bonsoir messieurs. Je vous signerais bien un autographe, mais comme vous voyez, mais mains ne sont pas trop en état… » Je suis le seul à sourire à ma blague.


CHAPITRE 2 – She thinks you love the beach, you’re such a damn liar
(À proximité de New York, Après)


« J’espère que tu es content de toi. Tu en as pour au moins deux semaines en béquilles, ordre du médecin. Même si ça ne te fait pas mal, je ne veux pas te voir sur tes deux jambes. » Ferguson termine de rafistoler ma cheville et me jette un regard noir. Je lui souffle un baiser, mais elle fait mine de ne pas avoir vu et laisse retomber son regard sur son ouvrage. Ferguson est plus âgée que moi, et de beaucoup. Cela ne me dérange pas, pas plus que ça ne semble la déranger elle. Nous vivons bien avec les regards qui se tournent vers nous quand nous entrons dans une pièce et les mots qui se chuchotent une fois nos dos tournés. « Mais qu’est-ce qui t’a pris d’aller en patrouille ? Tu sais bien que tu n’es pas entraîné pour ça ! » « Parce que tu crois que je suis parti de mon plein gré ? C’est Lord Voldemort qui m’a ordonné d’y aller, sûrement en espérant que je n’en revienne pas. » « N’appelle pas le Colonel ainsi. Qui sait ce qu’il t’obligerait à faire s’il t’entendait. » Une fois son travail terminé, Ferguson repousse une mèche de cheveux gris derrière son oreille et se relève lentement. Elle me regarde un bon moment, puis elle se penche vers moi pour m’étreindre. Je lui rends son accolade.  « Je t’aime. » J’écarquille les yeux, heureux qu’elle ne puisse pas voir ma réaction. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit si sentimentale. Je me reprends aussitôt. « Moi aussi. » Je ne l’aime pas. Non pas que je la déteste, mais je ne ressens rien quand je la vois. Je l’apprécie, c’est déjà ça. Si ce n’était d’elle, je sais que je n’aurais jamais rejoint ce groupe. Contrairement à tous ceux qui le composent, je ne suis ni un médecin, ni un scientifique, ni un chimiste, ni un soldat, ni un ancien membre du gouvernement. Ferguson, elle, a déjà été chirurgienne. Nous nous sommes présentés ensemble à la porte de la base dès que nous avons entendu parler d’un endroit sûr et Ferguson a dit que si on ne m’acceptait pas moi, on ne l’aurait pas elle. Il faut dire que cela m’a bien servi de jouer à l’amoureux éperdu, alors aussi bien poursuivre. « Je ne sais pratiquement rien de toi, mais je sais que je t’aime. » Ferguson me relâche et me regarde droit dans les yeux. Je détourne la conversation. « Qu’est-ce que tu voudrais savoir à mon propos ? » « Racontes-moi ton enfance. Ou ce que tu as vécu avant de tomber sur moi, dans mon ranch. Toi, tu sais tout de moi. » C’est bien vrai, la femme m’a relaté son histoire en entier : Son enfance sans père, son adolescence à être le souffre-douleur des autres, ses années à la faculté de médecine qui lui ont enfin donné le sentiment d’être quelqu’un… Je sais tout aussi du patient qui est mort sur sa table d’opération, de la dépression qui l’a frappée et l’a empêchée de poursuivre sa carrière, de son ranch qu’elle a fondé après avoir décidé qu’elle en avait marre de vivre cloîtrée. Pour ma part, j’ai toujours préféré rester vague et ne dévoiler que les détails que je voulais au moment que je trouvais le plus opportun. « J’étais dans un centre commercial de Newark. Les gens étaient tous venus faire des provisions parce qu’on avait entendu parler de toutes ces villes qui étaient tombées. Après Boston, les gens du coin placardaient leurs fenêtres avec des planches, achetaient des armes à feu ou bien allaient voir des voyantes qui leur vendait des talismans de protection bidons. Je prenais un café et j’ai vu la télévision du commerce passer un bulletin spécial. Ça commençait à arriver au New Jersey. Les clients se sont massés devant l’écran, et puis ils sont devenus fous. Partout, les gens sortaient des boutiques les bras pleins, sans payer un seul article. Il y avait des bousculades pour se rendre aux portes et des accrochages dans le stationnement. Je suis resté dans mon coin, comme plusieurs autres. Principalement des vieillards ou des mères de familles avec leur marmaille, tous ceux qui ne voulaient pas braver la foule en furie. Les agents de sécurité ont essayé de fermer les portes, mais les gens les repoussaient. Tous ceux qui sont restés à l’intérieur ont été enfermés. On avait de la nourriture et tout ce qu’on avait besoin dans les boutiques, remarques. Avec quelques personnes, on a déplacé des caisses et des meubles devant les portes en verre pour plus de sécurité. On a placardé les fenêtres d’affiches en tout genre. Quand on a perdu le courant, on a utilisé les générateurs de secours pour la conservation de la nourriture du supermarché. On entendait des survivants qui cognaient aux portes, qui essayaient d’entrer, mais on ne laissait personne pénétrer. Pendant un moment c’était plutôt pas mal comme milieu. Ça a duré presque un mois. C’est quand on a compris que ce ne serait pas temporaire que ça a dégénéré. Je ne sais pas trop ce qui s’est produit quand je suis parti, mais j’ai été réveillé par des coups de feu et des cris. Je n’ai pas eu le temps de me constituer un bagage ou de prendre des provisions. Je me suis levé et j’ai fui le plus loin de possible des bruits. Il y avait une fenêtre d’éclatée par les impacts de balle et je me suis jeté au-dehors sans me retourner. Les hurlements m’ont suivi des kilomètres durant. Je n’arrive toujours pas à les oublier. » Je sens la main de Ferguson se resserrer sur mon bras. Si elle savait que rien de tout cela n’est vrai… Ce jour-là, je fuyais Manhattan à pied. J’y étais allé pour suivre ma thérapie quand l’état d’alarme a été sonné. Je n’avais pas le temps de retourner chez moi, à Brooklyn, alors je suis parti avec les seuls vêtements que j’avais sur le dos, sans préparation. Le tunnel Lincoln était bloqué par des centaines de voitures. C’était la panique, les klaxons résonnaient partout dans le boyau, les pleurs côtoyaient les cris. Plusieurs, comme moi, zigzaguaient entre les automobiles et couraient en direction du New Jersey. C’est ce qui nous a permis de nous en sortir, contrairement à tous ceux qui avaient paqueté leurs possessions dans leur véhicule et pris la fuite au volant. Le vacarme a attiré les zombies, qui s’en sont pris à ceux terrés dans leurs bagnoles. Ils ont frappé sur les vitres jusqu’à les briser pour ensuite mordre les occupants. Certains ont tenté de fuir, mais les automobiles étaient collés les unes aux autres et il leur était impossible d’ouvrir leurs portières. Je venais de traverser la ligne séparant les deux états lorsque nous avons entendu se réverbérer le bruit des agressions sauvages au début du tunnel. L’agitation s’est transmise jusqu’à nous et j’ai bien failli être piétiné. Je me suis relevé comme j’ai pu et j’ai pris mes jambes à mon cou jusqu’à ce que j’aperçoive la lumière. L’armée attendait à l’entrée et ils ont cherché à nous empêcher de sortir. Ils ne voulaient pas prendre de risque et laisser passer des infectés. Malheureusement pour eux, nous étions si nombreux à provenir de Manhattan que nous avons défoncé les barricades installées à la va-vite et supplanté les soldats. Quand les tirs sur les civils ont été autorisés, j’étais déjà loin. J’ai couru et couru des semaines durant pour finir par m’effondrer sur la clôture de Ferguson, incapable de me rendre jusqu’au perron. La femme est venue pour m’achever, mais elle a bien vu que je n’avais pas de morsure nulle part. Dans un élan d’altruisme, elle m’a recueilli et remis sur pied. Quand j’ai compris que l’ancienne chirurgienne pouvait m’être utile, je me suis montré réceptif à ses avances timides. Partager un lit, c’est peu cher payé contre de la nourriture et une protection. « Va dormir maintenant. Demain je trouverai quelqu’un pour m’apprendre à tirer, sinon Colonel Crétin-En-Chef va encore essayer de me jeter à la porte sous prétexte que je ne sers à rien. » Jusqu’alors, je m’en suis sorti en faisant le strict minimum, mais certains commencent à trouver que je ne suis qu’une bouche de trop à nourrir. Si je savais comment manier une arme, je pourrais prendre des tours de garde et ainsi gagner ma place dans le groupe. Pour tout dire, cette perspective ne m’enchante guère et je préférerais passer toutes mes journées comme je le faisais jusqu’à présent : dormir toute la matinée, vider la cuisine le midi, faire semblant de passer la serpillère l’après-midi tout en picolant caché dans les placards et jouer au petit couple parfait le soir. Je n’ai aucun remord à profiter de l’hospitalité de ces gens. Mieux vaut pour moi vivre en parasite à l’intérieur de ces murailles que de chercher les sensations fortes dehors. Ferguson pose un baiser sur mes lèvres. « Bientôt nous partirons pour la Californie. Ce sera un nouveau départ pour toi et moi. D’ici-là, assures-toi d’avoir la cheville en état de voyager. Plus d’idioties ! » Ce périple ne me plaît pas particulièrement, contrairement à elle. À ce moment-là, nous ne savions pas que Ferguson ne se rendrait pas plus loin que le Missouri.


CHAPITRE 3 – But hell if I'd ever let it show
(New York City, Avant)


« Excusez mon retard. J’oublie toujours que le trafic de Manhattan ne se compare pas à celui de Brooklyn. » J’ai fait exprès de ne pas arriver à l’heure car je sais que ça met la psychologue en furie. J’aime la voir essayer de garder son calme. « Je commence à me demander si vous prenez votre thérapie au sérieux. Vous savez que c’est la cour qui vous l’a ordonné. Si vous arrivez encore une fois en retard, je devrai dire au juge que vous n’êtes pas coopératif. » Je m’assoie dans le fauteuil du patient et je croise ma jambe, adoptant une position détendue qui va déplaire à la femme. Elle reste debout, près de la porte de son bureau. « Vous et moi savons très bien que je n’ai pas besoin d’apprendre à gérer ma colère. Vous ai-je déjà paru agressif ? Je suis doux comme un agneau. » « Vous avez frappé un homme au visage jusqu’à en avoir les poings blessés, dois-je vous le rappeler ? C’est ça que vous appelez être doux comme un agneau ? » « C’est lui qui m’a attaqué le premier. Il y a plein de témoins pour le confirmer. J’ai dû me défendre. » « Des gens saouls ou drogués, voir les deux, c’est tout ce que vous avez comme témoins. La victime soutient que vous l’avez frappé en premier. » L’équipe de l’acteur est en mode gestion de crise et tente de préserver son image. C’est pourtant la seule chose sur laquelle je n’ai jamais menti. C’est lui qui a initié la bagarre, même si je dois avouer que je l’ai cherché. Je regarde la psychologue avec un grand sourire. Elle soupire et se dirige enfin vers la chaise avec son bloc-notes, prête à retenir tout ce que je lui dirai contre moi. « La dernière fois, nous avions commencé à parler de votre famille et de la relation que vous entretenez avec elle. » « Oui. Nous avions arrêté juste après que le cancer ait emporté ma mère, à l’hôpital de Kansas City. Mon père n’a plus jamais été le même homme, il n’arrivait tout simplement pas à passer au travers. Il n’avait aimé qu’une seule femme dans toute sa vie et c’était ma mère. Ma sœur cadette en a souffert elle aussi, elle était beaucoup trop jeune pour comprendre pourquoi sa maman ne revenait pas, alors j’ai dû prendre sur moi et m’occuper d’elle puisque mon père se révélait incapable de le faire. » Je sens ma lèvre inférieure trembloter et mes yeux s’emplissent d’eau. « Et votre frère Charlie, comment a-t-il réagi ? » Mes yeux s’assèchent aussitôt. Je tente de conserver une allure impassible, mais je suis sous le choc. Je vois ma psy sourire pour la première fois. Elle m’a bien eu et elle le sait. « Oui, je sais que vous me baratinez. J’ai fait mes recherches sur vous, vous savez. Vous auriez dû faire changer votre nom si vous ne vouliez pas qu’on vous retrouve. » « Et moi qui croyait que sans profil sur les réseaux sociaux on n’existait pas aux yeux des autres… » « Vous voulez bien être sérieux deux secondes ? Vous avez l’air de considérer tout dans votre vie, incluant vos problèmes judiciaires, comme des plaisanteries. Vous êtes sur une mauvaise pente monsieur Swick, et vous ne faîtes rien pour vous aider à la remonter. » Je continue de lui sourire. La psychologue tente de me faire sortir de mes gonds, mais elle ne réussira pas. Je me fiche de ce qu’elle peut bien penser de moi ou de ma vie. « Vous ne me croyez pas, hein ? Où vivez-vous actuellement ? Je sais que vous n’êtes pas en colocation avec le batteur de votre groupe. Il est en cure de désintoxication, comme le bassiste. Votre label est sur le point de vous laisser tomber parce que la moitié du groupe est dépendant des drogues et que le guitariste a des démêlés avec la justice. Je le sais, je l’ai contacté. Alors répondez-moi et cette fois dîtes moi la vérité : Où vivez-vous ? Comment payez-vous votre loyer si vous êtes sur le point de perdre votre seule source de revenus ? » « J’habite avec ma copine. Elle est mannequin et elle est sur le point de sortir un premier album. Vous avez sûrement entendu parler d’elle… » « Et comment payez-vous votre part du loyer ? » « Je ne paie rien. Et quand elle en aura marre de moi, je me trouverai un sofa sur lequel dormir. » Ce ne serait pas la première fois que je devrais le faire. Quand j’ai quitté la maison familiale, je n’avais pas un sou en poche. J’ai pris la direction de New York, persuadé d’y tailler ma place au travers des artistes qui peuplaient la Grosse Pomme. La réalité était toute autre. On n’y trouvait que des fils et filles de riches, diplômés d’écoles privées hors de prix et accros aux drogues de synthèse. Leurs parents leur trouvait un emploi bien rémunéré dans leurs entreprises et leur achetait un appartement dans l’East Side avec vue sur Central Park. J’ai fui vers Brooklyn, espérant y trouver un certain monde alternatif qu’il manquait à Manhattan. J’ai su retomber sur mes pattes un nombre de fois incalculables. La prochaine ne sera pas différente. « Vous n’avez aucun remord à vivre aux crochets de votre petite-amie ? » « Pourquoi en aurais-je ? Elle ne m’a jamais demandé de payer quoi que ce soit. Et puis je sais bien qu’elle se sert de notre relation comme coup de pub alors… » Mon interlocutrice enlève ses lunettes et se penche en avant pour planter son regard bien au fond du mien. « Vous savez, la seule fois que je vous ai vu avoir une réaction sincère, c’est quand j’ai mentionné le nom de Charlie. » La psychologue est plus intelligente que je l’ai cru au départ. Je décide de laisser tomber mon masque d’indifférence et je me penche à son tour vers elle. Je parle tout bas pour l’obliger à m’écouter. « C’est la première et dernière fois que je parlerai de Charlie avec vous. Il a quitté la maison quand j’avais 13 ans pour aller vivre je-ne-sais-où et tremper dans je-ne-sais-quelle affaire louche. Si vous cherchez quelqu’un qui a de la difficulté à contrôler sa colère, vous devriez le rencontrer lui. Nous n’avons jamais été proche lui et moi, et je dois avouer que je lui en veux encore un peu pour tout ce qu’il a fait subir à ma famille. J’étais trop jeune pour répliquer à l’époque, mais si je le croise un jour, je compte bien lui montrer que je ne suis plus le petit frère qu’il pouvait utiliser comme défouloir. Et ça, je vous le dis, c’est la chose la plus vraie que vous n’entendrez jamais sortir de ma bouche. »

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.



Dernière édition par Oliver Swick le Lun 7 Aoû 2017 - 21:59, édité 3 fois
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Tyler I. Maxxens

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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeSam 25 Mar 2017 - 13:37

Rebienvenue chez toi !
Ca c'est un duo de bro qui promet d'être génial a voir évoluer !
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeSam 25 Mar 2017 - 14:07

Re-bienvenuuuue excite
Bon courage avec ta fiche, qui m'a l'air déjà trèèès trèèèès bien avancé coquin

J'ai hâte de voir le duo à l'oeuvre et de pouvoir trouver des liens avec ce nouveau perso' ! bril
Amuse-toi bien excite

Ps : j'ai validé le code du règlement en passant gné
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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeSam 25 Mar 2017 - 14:25

Merci à vous deux ! Moi aussi j'ai hâte de voir comment Charlie va réagir héhé.
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Tyler I. Maxxens

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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeSam 25 Mar 2017 - 14:33

Si tu as d'aide pour ton avatar n'hésite pas, j'adore trouver des avatars *_*
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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeSam 25 Mar 2017 - 15:10

BIENVENUE MON FRÈRE yerk yerk love you
Bientôt on va terroriser la Californie ensemble gné
OU S’ENTRE TUER C'EST À VOIR scream
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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeSam 25 Mar 2017 - 16:18

Ohhhh des bro. lele Rebienvenuuue chou. yeux
Hâte de voir la bouille de ce petit. diego coeur2
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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeSam 25 Mar 2017 - 17:36

Tyler : Merci pour la proposition, mais j'avais déjà passé commande !

Charlie : BROOO. dispute marteau

Sam : Merci ! Et j'ai maintenant un avatar, tu me diras s'il a une tête de Swick haha.
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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeSam 25 Mar 2017 - 17:45

Mais... Bienvenue avec ce petit sauveur! fouet
J'ai encore l'impression que cette recrue ne va pas pouvoir me servir de gros bras. :p
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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeSam 25 Mar 2017 - 17:49

Merci ! Eh oui, je serai le seul sauveur qui veut juste sauver sa peau. diego
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Fredricksen A. Hardwick

Fredricksen A. Hardwick
Fredricksen A. Hardwick
ADMINISTRATOR
Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Original

× Âge du perso : : Trente-et-un ans, un peu vieux le petit.

× Caravane + colocataires : : Caravane 4A en compagnie d'Alliyah, Théa et Seth.

× Poste assigné : : Mécanicien au garage, ce qui lui fait très plaisir.

× Messages : : 2841

× Points de vie : : 139

× Copyright : : MYERS. (signature & avatar)

× Avatar : : Paul Wesley.

× Et ton p'tit pseudo ? : : MYERS.




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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeDim 26 Mar 2017 - 5:46

Te voilà désormais un membre à part entière de Born !

Fredricksen A. Hardwick a l'immense plaisir de te valider !
Félicitations, tu rejoins le groupe des Sauveurs  

Mwahaha, c'est tout un personnage, j'adore, il est trop funnn. diego Hâte de voir votre duo avec Charlie, un lien bien tordu et compliqué, c'est ce qu'on aime. lele
N'oublie pas de remplir ton inventaire dans ton profil chou. coeurrose & amuuse-toi bien avec ce nouveau personnage. yeux

Tu peux dès maintenant te lancer dans l'aventure Bornienne :

→ Lance-toi dans le RP en t'amusant ici ou cherche des partenaires de jeu par !
→ Recense ton avatar en postant dans ce sujet.
→  Prends connaissance du système de points et ce qu'il implique (en plus d'autres informations nécessaires à la compréhension du forum) par ici (cf INFO N°3).
→ Viens poster tes fiches de liens et de RPs.
→ Crée tes propres scénarios ou de simples liens qui pourraient t'être utiles.
Vote régulièrement pour gagner des points et nous faire connaître ! De même en postant sur Bazzart et PRD
→ Et surtout amuse-toi !


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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitimeDim 26 Mar 2017 - 5:54

MEEERCIII !!! Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick 2179410949

(J'ai complètement oublié l'inventaire en faisant mon profil, je vais remédier à cela le plus tôt possible !)
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MessageSujet: Re: Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Tell me lies, tell me sweet little lies | Oliver Swick Icon_minitime

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