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J. Hunter Pandarvas

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MessageSujet: Lookin' at you like a star from a place the world forgot | Ambroisie. Lookin' at you like a star from a place the world forgot | Ambroisie. Icon_minitimeMer 1 Fév - 5:24


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Cela faisait maintenant des mois que je partageais un petit camp avec Ambroisie et une petite fille à qui je n’avais encore pas beaucoup parlé, elle qui se cachait si souvent derrière mon amie pour une raison qui m’échappait encore. Je ne m’en préoccupais pas plus que cela, pourtant, de toute façon je n’avais jamais vraiment aimé les enfants et ils ne m’avaient jamais vraiment aimé en retour, c’était comme ça, nous n’étions pas compatibles. Ah, et il ne fallait pas oublier la tortue qu’avait trouvé Ambroisie un jour près de la rivière et qui était maintenant notre petit animal de compagnie. Enfin, jusqu’à ce que la petite ne finisse par lui piler dessus ou que sais-je encore. Je lui avais surement déjà sauvé la vie des centaines de fois d’entre les mains meurtrières de cette gamine qui prenait ce pauvre animal pour un jouet en plastique. J’avais beau lui dire non, petit humain, il ne faut pas retourner la tortue comme ça, des dizaines de fois, je le retrouvais toujours sur le dos. Je laissais donc la brune s’en occupé elle-même, je n’avais pas ce don et je le savais depuis longtemps. Les enfants avaient besoin de quelqu’un capable de les prendre dans leurs bras, quelqu’un d’affectueux, comme l’était Ambroisie. Moi j’étais tout le contraire de cela, je ne servais donc pas à grand-chose et je lui faisais plus peur qu’autre chose.

Ça me faisait toujours un peu étrange de me dire qu’elle était là, de nouveau. Juste derrière-moi, d’ailleurs, dans la tente avec la petite alors que je préférais rester dehors. Il ne faisait pas si froid que cela, cette nuit, nous étions bien, même si nous avions connu beaucoup plus chaud les semaines précédentes. Une chance que je traînais toujours avec moi mon imperméable qui me protégeait bien du froid. Je n’avais pas vraiment besoin de plus, j’avais vécu dans des climats beaucoup moins cléments déjà. Je m’arrête de filer un instant mon écorce d’arbre, tournant la tête vers la tente alors que j’avais entendu un bruit, ce qui me ramène un peu à la réalité. Je m’égarais sans cesse dans toutes les directions possibles. Diable. Si il y avait quelque chose que j’avais toujours cru impossible c’était bien son retour. Pas que je ne l’avais pas souhaité, bien au contraire, elle m’avait beaucoup manqué et survivre sans elle c’était avéré être beaucoup plus difficile que je ne l’aurais imaginé. Si au début, elle me mettait un peu mal à l’aise, j’avais finis par m’habituer à elle, même à l’apprécié et à la considéré comme une amie, ce que je n’avais encore jamais fait avec personne. Soit je ne les supportais pas, soit ils ne me supportaient pas moi. Ambroisie était, curieusement, l’exception à la règle. Pourtant j’en avais connu des scientifiques et à la pelle. Ce n’était donc pas ce qui la rendait spéciale, c’était autre chose. Sauf que je ne cherchais pas vraiment à comprendre, ce n’était pas mon domaine et il ne m’intéressait pas. Dans le pire des cas, je lui demanderais ce qu’elle pense de tout ça, comme je le faisais lorsque je me retrouvais face à ce genre de situations dérangeantes.

Je masse doucement mes mains quelques minutes puis reprend mon travail. J’avançais bien, mais mes mains n’appréciaient pas beaucoup ce travail manuel.  J’avais commencé à bricoler que depuis quelques années, depuis l’apocalypse, finalement. C’est tout ce qu’il me restait à porter de main pour inventer, innover. Je m’en étais accoutumé, mais mes mains, elles, elles étaient un peu plus lentes, mais je ne m’inquiétais pas. Après tout, cela nous aura pris des centaines d’années avant d’évoluer à ce stade, avant de nous redresser, de parler. J’imagine que si nous continuons ainsi encore longtemps certains changements surgiraient, forcément. Peut-être qu’on évoluerait à reculons, qu’on redeviendrait des bêtes. Ça ne m’étonnerais pas, certains hommes étaient déjà de retour dans ces années, même si eux non plus, leurs corps n’avaient pas suivis. Il nous faudrait attendre. Enfin, je serais déjà mort, j’imagine. Quoi que je n’avais pas estimé survivre aussi longtemps à cette pagaille et pourtant me voilà, en ce soir de janvier -si je me fiais aux étoiles- à tisser un hamac improvisé à l’aide d’écorce d’arbre que j’avais troqué contre deux pierres d’allumages. J’étais plutôt fier de moi, puisque je savais cet échange totalement à mon avantage. Il m'avait fallu si peu de temps pour mettre la main sur ces deux pierres. Bien entendu, eux, ils auraient surement pris beaucoup de temps, n’aurait probablement jamais trouvé puisqu’il il y avait de fortes chances qu'ils ne savaient même pas quoi chercher, au final, mais bon, dans les faits, j’avais beaucoup moins travaillé qu’eux. Ce n’était pas tellement mon genre de troquer puisque je n’aimais pas m’aventurer là où il y avait beaucoup trop d’installations et de gens, mais je n’aurais jamais pu obtenir de l’écorce autrement.

Je sursaute alors qu’Ambroisie sort finalement de la tente, la petite étant surement enfin endormie. Ces derniers temps cela lui prenait des heures, elle ne voulait pas s’endormir puisqu’elle disait faire des cauchemars et j’étais l’un des premiers témoins. Je dormais donc très mal et voilà pourquoi je me faisais un hamac. De toute façon nous étions trop coincés dans cette petite tente, je me sentais trop mal à l’aise et j’avais toujours froid aux pieds qui touchaient la toile, obligatoirement, étant trop grand pour cette petite chose, et je détestais dormir autrement que sur le dos. Il est vrai que je bougeais parfois durant la nuit mais je n’arrivais pas à m’endormir autrement. Enfin, parfois sur le côté, aussi, mais dans tous les cas j’aimais avoir les jambes bien tendus et… Ah, oui, Ambroisie. Je tourne la tête vers elle, espérant qu’elle ne m’est pas déjà parlée, puisque je n’avais absolument rien entendu. « Qu’est que tu en penses ? » demande-je alors en arrêtant à nouveau mon travail, ce pourquoi mes mains sont reconnaissantes. Je le lève un peu afin qu’elle puisse mieux admirer l’objet à moitié finit et sur lequel je passerais surement encore une bonne partie de la nuit, si ce n’est pas plus, mais ce n’était pas grave. Je n’avais pas tellement grand-chose à faire à part cela et maintenant que j’étais à Yosemite je trouvais beaucoup mieux le sommeil, enfin un peu moins bien maintenant que j’avais quitté ma montagne et que la gamine s’était mise à crier durant la nuit, mais je pourrais récupérer toutes ces heures prochainement, grâce à cette petite merveille. « Elle s’est endormie ? » demande-je ensuite en penchant de nouveau la tête sur mon tissage. C’était une question stupide, je savais très bien qu’elle s’était endormie, mais c’était ce qu’on appelait faire la conversation et apparemment c’est ce qu’on fait entre amis.


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Ambroisie Darkhölme

Ambroisie Darkhölme
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MessageSujet: Re: Lookin' at you like a star from a place the world forgot | Ambroisie. Lookin' at you like a star from a place the world forgot | Ambroisie. Icon_minitimeMer 22 Fév - 9:56

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From a place the world forgot
Théodore & Ambroisie
C’était étrange comme situation me semblait-il. Cela faisait plusieurs mois, voire peut-être un peu plus d’un an, que j’avais décidé que je continuerais la route seule en ne restant jamais dans un même lieu très longtemps. Pourtant j’étais toujours à Yosemite, dans cette tente de fortune que j’avais pourtant été très heureuse de trouver lors de l’une de mes escapades dans une maison abandonnée. Elles étaient toutes abandonnées cela dit et pour cause… Il y avait cette petite fille aussi, Evelyne et la cruauté de ce nouveau monde… Que puis-je faire ? Lu dire que ses parents ne rentreront plus maintenant ? La confier à quelqu’un d’autre ? Perdre un enfant serait pire que tout et sans doute que la lâcheté parlait quand parfois me venait l’idée de la confier à quelqu’un de plus compétent que moi. Mais je craignais ne plus être aussi forte pour veiller sur un groupe, penser à d’autres personnes que moi-même. Seulement, même dans le noir, il suffit parfois de se souvenir d’allumer la lumière. Théodore était dehors, il semblait avoir du mal avec Evelyne et je ne savais pas comment, non plus, concilier ce nouveau groupe. Egoïstement, garder les deux seraient parfaits, mais est-ce que l’un et l’autre allait finir par s’adopter mutuellement ? Il n’y a encore que Châtaigne qui semblait plaire à tout le monde. Je changeais son nom au moins une fois par semaine. J’avais du mal à savoir quel serait son nom, le vrai, à notre petite tortue. Elle avait eue de la chance de s’en sortir jusqu’ici sans aide ! C’était peut-être cruel de la prendre sous mon aile et de l’arracher à sa petite rivière, mais les dangers étaient tellement grands que revoir une tortue était inespéré. Il fallait que je l’amène au camp avec nous.

Oui, les choses avaient changées dès qu’il était de nouveau rentré dans ma vie. Théodore pensait peut-être que je lui apportais la compréhension de ce que les autres humains appellent émotions, mais il ne comprenait pas à quel point ça présence m’avait rendu ma vie, ma personnalité et mon sourire. Caressant les cheveux d’Evelyne pour qu’elle s’endorme, j’observais Châtaigne du coin de l’œil qui semblait vouloir s’en prendre à la chaussure de la petite. La petite tortue semblait très intriguée par le cuir, c’était amusant et presque totalement dépaysant. A quel moment avions-nous pu créer de nouveau l’illusion d’un foyer ? D’une certaine sécurité ? C’était sans doute cela qui me faisait peur aussi. Est-ce que Théodore se posait la question lui aussi ? Je craignais de tout perdre comme la dernière fois, mais rien ne me disait que cette fois-ci j’arriverais à me relever si cela devait arriver. Ou je n’avais plus qu’à espérer que je ne survivrais pas à l’attaque, peu importe la nature de cette dernière. Il était presque étonnant que cette paix fragile entre les survivants de Yosemite tienne. Plaçant une mèche de cheveux de la petite derrière son oreille, je veillais sur elle encore quelques minutes alors qu’elle venait de s’endormir.

En sortant de la tente précautionneusement, avec Châtaigne dans les bras, j’observais de dos Théodore, un sourire au bord des lèvres. Tout était trop parfait et je sentais l’insécurité poindre. J’aimais ce que j’avais et je ne voulais pas perdre tout ça. Laissant la petite tortue se balader dans l’herbe, je m’approchais un peu plus de Théodore, en silence, le regardant faire son œuvre. Un autre signe qui me montrait que soit nous allions devoir changer de lieu, soit que nous allions de toute façon nous réorganiser. Cela ne me plaisait pas beaucoup de savoir Théodore dehors quand nous dormions. Je n’aimais pas ouvrir les yeux et ne pas pouvoir voir si tout allait bien d’un simple regard. « C’est très joli. » Lançais-je doucement pour répondre à sa première question. Mon regard se faisait presque nostalgique sur Théodore. Nous étions les deux seuls survivants de notre groupe et mon cœur continuait de se serrer en pensant à nos disparus. La seconde question me fit rire alors que je m’approchais de mon ami pour l’enlacer par les épaules, dans son dos, en lui déposant un simple baiser sur la joue. Je le relâchais bien vite, sachant à quel point cela pouvait le mettre mal à l’aise. Je venais m’asseoir en face de lui sur le sol. C’était mignon de voir qu’il faisait des efforts pour poser des questions dont les réponses lui étaient sans doute, totalement égal. « Je préfère quand même quand tu dors avec moi… » Avançais-je, légèrement anxieuse. « Tu as entendu parler des sauveurs ? Enfin… C’est le nom que certains survivants leur donne… Cela fait déjà un petit moment que je veux pouvoir travailler sur l’épidémie qui nous a tous touchés, mais avec une pièce stérile, du vrai matériel… Je me demandais s’il n’était peut-être pas temps que nous… Changions d’endroit ? » Le questionnais-je tout en regardant son tissage qu’il prenait tant de soin à faire. Peut-être que nous pourrions avoir de vrais lits là-bas, mais quelque chose d’autre m’inquiétait. Ne serions-nous pas plus exposés au danger en réalité ? Parce que le camp des sauveurs faisait de plus en plus parlé de lui. Le souci était aussi là, il fallait faire des choix sans être vraiment sûr des dangers qui nous attendaient avec ces derniers. J’avais au moins la chance de ne plus prendre mes décisions seule, mais avec Théodore. Après… S’il acceptait que l’on change de camp, il y avait un risque que la petite veille rester pour attendre ses parents, mais c’était un autre problème qui serait à régler plus tard.





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J. Hunter Pandarvas

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MessageSujet: Re: Lookin' at you like a star from a place the world forgot | Ambroisie. Lookin' at you like a star from a place the world forgot | Ambroisie. Icon_minitimeJeu 9 Mar - 5:30


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Je ne remarque pas tout de suite la présence d’Ambroisie, et donc je ne me rends jamais compte qu’elle m’observe un moment avant d’interagir finalement avec moi, de toute façon je n’aurais surement pas compris pourquoi elle faisait ça. Je souris un peu alors qu’elle complimente mon tissage, même si ce n’était pas ce que je m’attendais comme qualificatif, mais je savais que de la bouche de la brune ça voulait dire beaucoup plus que de la mienne alors que j’en satisfais tout de même. Petite pause achevée, je me remets à travailler, quelques secondes plus tard je la sens qui m’enlace par derrière, déposant un baiser léger contre ma joue. Je me raidis légèrement, mais comme cela ne dure pas, je me détends rapidement. Ça me faisait toujours un peu bizarre, cette proximité. Avant, j’avais finis par m’y habituer doucement, puisque j’avais passé beaucoup de temps avec elle et qu’elle semblait apprécier ce genre de geste. Parfois je me sentais mal de n’avoir pas du tout envie de faire la même chose avec elle. Je ne voulais pas qu’elle soit triste, et encore moins à cause de moi. Maintenant que je l’avais déjà perdue une fois, je faisais beaucoup plus attention à ce genre de chose même si j’avais toujours du mal à comprendre. Enfin, tout cela pour dire que j’avais totalement perdu l’habitude et qu’elle devrait attendre un peu que cela revienne. Malgré tout, je ne la repoussais pas, parce que c’était elle et qu’elle était différente. N’importe qui d’autre m’agacerait s’il avait ce genre de comportement à mon égard, mais même si je n’appréciais pas comme elle le voudrait bien, il y avait quelque chose, hors de ma portée, qui me rendait indifférent puisque c’était elle et pas quelqu’un d’autre qui posait ces gestes, bien que mon corps réagissait toujours de la même manière répulsive. Depuis le temps, j’espérais qu’elle ne le prenait pas personnel, mais il ne me semblait pas qu’elle le faisait. Sauf que cela ne me surprendrait pas si j’apprenais que j’étais complètement dans l’erreur. Elle s’installe ensuite devant moi, je le vois du coin de l’œil, oui parce que je m’attelais corps et âme à la tâche que je m’avais moi-même attitré, même si je savais que je n’allais jamais finir pour ce soir et qu’il était donc surement inutile de martyriser mes pauvres doigts plus longtemps. Je ne savais pas exactement pourquoi cela me tenait autant à cœur, mais chercher à répondre à cette question ne m’intéressait pas, puisque je savais d’avance que la réponse me serait totalement inutile et que je ne cherchais jamais de réponses inutiles, enfin, parfois je le faisais, mais par politesse et par affection pour Ambroisie uniquement.

Je fronce les sourcils, lève le regard, tout en continuant de tisser, aux prochaines paroles de mon amie qui n’avaient absolument aucun sens pour moi. Pourquoi préférait-elle qu’on soit tous ensembles dans cette tente ? Nous étions coincés et donc pas du tout à l’aise, en plus, la chaleur de nos trois corps rendait l’air étouffant. Je ne dormais donc que très peu et je savais pertinemment que c’était également son cas, puisque je croisais souvent son regard durant la nuit. Je lui rendais service. Peut-être que c’était la proximité, qu’elle aimait, que je savais qu’elle appréciait, mais je ne pouvais pas croire qu’elle cherchait l’intimité alors qu’il y avait un petit humain juste de l’autre côté d’elle, qu’elle formait d’ailleurs l’autre petit pain de notre sandwich. Je ne m’étais peut-être jamais aventurer sur ce terrain-là, mais je n’étais pas inculte au point de ne pas savoir que c’était des choses qui ne se partageaient pas ainsi, que c’était quelque chose que deux personnes s’échangeaient entre elles discrètement, un peu comme un secret. Enfin, ça ne m’avait jamais intéressé d’avoir ce genre de secret avec quelqu’un, mais je savais que c’était tout autre chose chez la brune. Finalement, n’arrivant pas à résoudre cette énigme, je décide de lui demander, tout simplement, le fond de sa pensée. « Pourquoi ? Cette tente est beaucoup trop petite pour nous contenir tous les trois, tu le sais » dis-je alors, sans vraiment réfléchir plus longtemps à mes mots. C’était inutile, entre elle et moi, je savais depuis longtemps que toutes les questions étaient les bienvenues. Ambroisie était l’une des rares personne qui avaient pris le temps de me comprendre, de me comprendre vraiment, alors il n’y avait pas de malentendus entre nous -en tout cas il me semblait qu’il n’y en avait pas. D’ailleurs c’était quelque chose que j’appréciais beaucoup de notre relation. Je lui avais exposé cette interrogation tout en continuant mon travail, mais le sujet suivant me fait lever la tête à nouveau. Finalement, je décide de faire un nœud dans mes fines écorces d’arbre afin de ne pas perdre tout ce que je venais de faire, puis je laisse reposer mes mains un instant ; mon amie avait visiblement envie de parler ce soir. « Oui, j’en ai entendu parler, mais je n’aime pas tellement les commérages, ils sont souvent erronés. Tu penses que ce groupe existe vraiment ? » Moi aussi, j’y avait penser, à ce mystérieux camp, et moi aussi je le trouvais attrayant. Elle et moi avions cette même essence, cette même passion, et tous les deux on brûlait d’envie depuis le début d’apprendre le pourquoi du comment, c’était dans nos gênes. « C’est très tentant, je te l’accorde… Peut-être qu’on peut s’y rendre, pour observer uniquement, pour y jeter un petit coup d’œil avant toute chose ? » propose-je alors. Elle ne connaissait pas encore ma réticence à me joindre à des groupes, la nervosité que cela engendrait depuis… l’incident. Après tout, depuis que nous nous étions retrouvé, j’avais très peu parlé du temps qui nous avait séparés, à quoi je m’étais occupé, parce que ce chapitre de ma vie n'avait pas été très agréable, mais bientôt elle en apprendrait certainement un peu plus…


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Ambroisie Darkhölme

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MessageSujet: Re: Lookin' at you like a star from a place the world forgot | Ambroisie. Lookin' at you like a star from a place the world forgot | Ambroisie. Icon_minitimeDim 4 Mar - 13:04

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From a place the world forgot
Théodore & Ambroisie
Cette fois-ci, mon regard se posait sur les doigts de Théodore, il allait vraiment finir par se faire mal. D’ailleurs, il arrêtait son ouvrage alors que je m’étais non loin de lui. Sa présence changeait tout. Vraiment tout. La femme froide et distante qui ne restait jamais avec personne redevenait progressivement la femme chaleureuse que j’étais réellement. Mais perdre cet homme une fois m’avait tellement fait mal que je ne voulais plus prendre le risque de perdre une autre personne, jamais. J’avais bien pris sous mon aile cette enfant, avant de le retrouver, mais je n’étais pas un monstre non plus. Je n’allais pas laisser une enfant seule sous prétexte que je ne voulais pas souffrir plus tard si je m’étais attachée. L’humain avait au moins cette chose unique, ce lien qui faisait que parfois, quand deux personnes se trouvaient, elles arrivaient à se rendre meilleur l’une l’autre. J’ignorais totalement si ma présence était vraiment bénéfique à Théodore, mais il était certain qu’au moins je pouvais le protéger. Il me semblait que l’on n’avait toujours pas réellement évoqué le passage de sa vie avec Clint, sans moi. Sans doute était-ce trop douloureux pour nous deux.

Mon regard s’attardait sur les doigts de Théodore qui se remettait à tisser, risquant de se blesser pour de bon. « Tu veux que je te remplace pour ton tissage quelques instants ? » lui suggérais-je comme service. Sa question m’était bien parvenue, la réponse était simple. Pourtant je mis quelques secondes avant de replonger mon regard dans le sien pour lui répondre. « Je t’ai déjà perdu une fois, ça me rassure d’ouvrir les yeux et de constater que tu es bien là. » M’arrêtant un instant, mon visage se tourna vers cette tente et je pensais à la fillette qui devait dormir à point fermé à l’intérieur. « Et je ne peux pas me permettre de la perdre de vue non plus. Elle est sous ma responsabilité pour le moment. Je dois garder sous mon regard deux personnes et même si la proximité est gênante, elle a aussi quelque chose de rassurant. J’ai moins l’impression que je risque de perdre l’un des deux. » J’avais un profond respect pour Théodore et il n’était donc pas question de proximité physique, même si la petite n’aurait pas été là. De plus, je restais une femme qui ne tenterait pas quelque chose même en une période si difficile. Cela aurait été bestial et ce n’était pas du tout ce qui m’attirait. Un rapprochement physique pour moi était bien plus spirituel, c’est une façon de ne faire plus qu’un avec l’être aimé. Donc non, je n’attendais pas quelque chose comme cela, sauf si un jour Théodore changeait d’avis, mais c’était très peu probable, voire impossible. Un baiser aurait pu m’efflorer l’esprit, mais c’était pareil… Théodore n’était pas pour ce genre de contact, même s’ils étaient simples. Une simple étreinte comme je venais de faire et qui ne durait qu’un instant me semblait un très bon compromis pour nous deux. C’était ma façon de lui montrer que je tenais à lui, même si la subtilité d’un geste qui lui paraissait inutile le dépassait.

Prenant une profonde inspiration, je savais parfaitement que l’homme que je chérissais avait raison. Les rumeurs n’étaient que des rumeurs et pourtant… J’avais envie de faire des tests, de comprendre, tout comme lui… Nous étions tous deux des êtres en recherche de savoir et notre place dans ce monde avait toujours été de comprendre pourquoi telle chose est ce qu’elle est et comment résoudre des problèmes. Je me relevais et m’accroupissait devant lui. Mon regard ne se posait plus dans ses yeux, je ne faisais qu’admirer son travail, bien qu’il l’ait interrompu pour justement prendre le temps de me répondre. « S’ils existent et sont bien équipés, ce serait une chance unique… Tu ne crois pas ? Je sais très bien que l’on ne peut plus vraiment se permettre de donner sa confiance à quelqu’un d’autre mais… Comme tu dis, on pourrait seulement y jeter un coup d’œil ? » Précautionneusement, je me permettais de toucher à l’une de ses mains, comme si je voulais voir les dégâts. « Tu ne serais plus obligé de dormir dehors si on peut vraiment leur faire confiance. On retrouverait une place plus logique dans ce monde. Peut-être même que… La petite serait mieux là-bas et aurait quelqu’un de mieux que moi pour l’aider à grandir. »

« Théodore. » Mon regard plongea dans le sien, comme si je cherchais à avoir une réponse non verbale, ses pensées les plus profondes sur le sujet. « Il est hors de question que je prenne cette décision pour nous deux. Je ne veux pas que tu te forces pour moi non plus. On peut toujours rester ici et chercher un endroit sûr pour faire nos propres recherches dans notre coin. On a déjà perdus trop de temps, je veux que les décisions soient prisent à deux… Yosemite n’est pas si mal après tout. »

Seulement le camp des sauveurs seraient une réelle opportunité s’il n’était pas question d’un mythe. Pourvu qu’il n’était pas question d’un mythe… Je l’ignorais encore malheureusement et mes mots étaient sincères. La voix de Théodore comptait et je ne voulais pas qu’il me fasse plaisir, il fallait qu’il soit vraiment d’accord.





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MessageSujet: Re: Lookin' at you like a star from a place the world forgot | Ambroisie. Lookin' at you like a star from a place the world forgot | Ambroisie. Icon_minitimeLun 16 Juil - 15:08

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MessageSujet: Re: Lookin' at you like a star from a place the world forgot | Ambroisie. Lookin' at you like a star from a place the world forgot | Ambroisie. Icon_minitime

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