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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
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Danielo P. Gomez

Danielo P. Gomez
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× Âge du perso : : 29

× Caravane + colocataires : : 1A : Danielo P. Gomez + Aileen L. Blackhood + Alicia Valentine + Rebekah Fitz-Williamson

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MessageSujet: — drowning or confronting. › Adrian. — drowning or confronting. › Adrian. Icon_minitimeMer 13 Fév - 21:47


drowning or confronting.

« ATCHOUUUUM !! ». Amplifiait le Colombien, alors qu’il réalisait qu’il était plutôt bon comédien. Deux de ses camarades lui avaient déjà proposé à plusieurs reprises de retourner au lit, qu’ils pourraient, pour une fois, gérer la pêche du jour. Mais évidemment, Danielo s’y était refusé, prétextant avoir besoin de redorer son image auprès des autres. Sa santé avait l’air d’inquiéter jusqu’à même son superviseur, certainement à cause des virus qui pouvaient, si aisément, se transformer et évoluer, de nos jours. Le jeune homme était d’ailleurs resté stupéfait, d’avoir un semblant de valeur pour eux, car ils auraient bien pu le mettre en quarantaine, dans la crainte que son état ne le fasse périmer, comme tous les rôdeurs dehors. Au lieu de ça, il lui avait refourgué, et en douce, bien sûr, une paire de paracétamol, histoire de le faire tenir sur sa foutue barque, et qu’il ne répande pas ses microbes partout. « J’nettoierais moi-même les poissons par contre..» Avait ordonné son petit chef, espérant ainsi sauver les apparences auprès des autres. De toute façon, une fois le poisson cuit... le virus aurait bien disparu, n’est-ce pas ? Amusé intérieurement par sa manigance, il s’était enfermé dans la cabane un petit quart d’heure de plus, faisant mine de débarrasser les barques sales, alors qu’en vérité, il avait camouflé une fausse silhouette sous un drap, qu’il avait ensuite planqué au fond de sa propre barque. À l’heure du départ, il avait continué ses interprétations d’éternuements, reniflent comme jamais, pour écœurer les collègues un peu trop curieux qui traînaient par là. Danielo n’était pas aussi stupide et manipulé qu’il en avait l’air, gagnant rapidement le milieu du lac, pour s’acharner comme jamais à sa besogne. Il venait officiellement de battre son record de pêche, retournant aussitôt occuper ses coéquipiers, en leur déposant un seau plein. Voilà qu’ils allaient être accaparés pendant un long moment. « Bon j’y retourne.... snif. J’ai repéré un de ses morceaux, il faut que je le ramène, quitte à y passer l’après-midi ! ». Ajustait-il, en attendant quand même le go de son chef. « OK, mais tu vas manquer les festivités... ». Dan avait conclu en noyant le poisson, prétextant faire son possible pour arriver avant la fin. Sans surprise, il avait berné tout le monde, retournant aussitôt dans sa barque, pour mastiquer son plan d’action.

Au bout d’une demi-heure, la silhouette drapée avait pris sa place, installée confortablement, canne à la “main”, tandis qu’il se libérait de quelques vêtements, allongés au fond de sa barcasse. Il n’était plus qu’en short, lorsqu’il dut relever la tête, attendant le moment propice pour plonger discrètement dans ce putain de lac. Cette fois, la température de l’eau ne l’avait pas perturbé, assurément réchauffée par le fracas des rayons du soleil. Danielo savait pertinemment où il devait aller, ne reprenant son souffle qu’une seule et unique fois avant de gagner le conduit géant. À sa sortie, une immense grille, pourtant à moitié décroché. Il s’était osé à quelques mètres de nage à l’intérieur de celui-ci, avant de réaliser qu’il aurait besoin d’oxygène, et que, sans cela, il ne pourrait pas aller plus loin, puisque ce dernier était bien plus long que prévu. Son plan ne tombait pas à l’eau, loin de là, néanmoins, il risquait de devoir parcourir de longs kilomètres à la nage, avant de trouver l’issue du canal ouvert. Allait-il trouver du matériel à oxygène dans ce maudit camp ? Agacé par cette découverte, il était revenu un peu trop brusquement à la surface du lac, manquant cruellement de prudence. C'est ainsi qu’il se fit remarquer par homme, qui le dévisageait du bord avec sévérité, attendant certainement de confirmer l’identité du barbet. Merde. Dan n’avait plus d’autre choix, remontant dans sa barque, récupérant le drap, pour l’empaqueter autour de lui. Il fallait qu’il réfléchisse vite, qu’il trouve de quoi baratiner pour justifier sa plongée. Dan avait ramé avec paresse, jusqu’à reconnaître enfin, à quelques mètres de la berge, Adrian ! Son cœur avait fini par redonner l’ordre à ses autres organes de coopérer, ajustant sa respiration, qui était resté coupé pendant de longues secondes. Il avait pris le temps de bloquer sa barque dans le sable, avant de poser ses iris sur le visage de son ami. « Quoi ? Tu vas me balancer ? ». Se permit-il, un peu sur la défensive, parce qu’il s’attendait à des remontrances. Soyons honnête, il avait manqué de précautions, et il aurait bien pu se faire surprendre par quelqu’un d’autre, aggravant sa situation déjà précaire.

@Adrian M. Reeves


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MessageSujet: Re: — drowning or confronting. › Adrian. — drowning or confronting. › Adrian. Icon_minitimeJeu 14 Fév - 8:54


Drowning or Confronting

Lorsque nous nous étions quittés, j’avais remarqué la gêne du colombien face à cette situation, à cette nouvelle relation dans laquelle nous venions de nous embarquer, pourtant j’avais espéré que ce soit plus facile pour lui d’interagir avec moi, surtout après ce que nous avions partagé ensemble. Mais ce n’était pas grave. De toute façon, j’en demandais pas trop, j’avais eu le droit à un petit bisou sur la joue, c’était mignon, surtout venant de lui. Bon après, nous avions marché à vive allure, dans un silence des plus total, mais ça ne me dérangeait pas plus que ça, d’autant qu’il avait conclu avec une lueur d’espoir dans son discours sur la définition de notre relation, chose qui était très rare venant de lui, et en plus, ça confirmait qu’il pensait à un ‘nous’. Du coup, j’avais souri et je m’en étais contenté. Je m’étais dis qu’avec un peu de sommeil et de réflexion, il serait moins glacial avec moi, moins distant aussi et que petit à petit, on pourrait retrouver nos habitudes, tout en s’en créant de nouvelles. Après de mon côté, je n’avais pas fermé l’œil, d’abord parce que mon esprit m’en empêchait, mais aussi parce qu’on était venu me chercher. Mais de toute façon, je n’avais pas besoin de réfléchir plus longuement au sujet. Je savais ce que je ressentais pour lui, il fallait juste que je lui en parle. Mais au bon moment. Je ne pouvais pas aller le retrouver tout de suite, je devais le laisser se reposer et puis, de toute façon j’avais une personne importante à revoir. Sa jumelle. A y repenser, avec elle, les choses s’étaient faites plus naturellement, notre contact, notre discussion. Bon peut-être le fait que je la considérais comme ma propre sœur, comme il y a six ans, ça devait jouer sur la différence de comportement entre elle et son frère. Ouais beaucoup même. Quoi qu’il en soit, ce petit moment de retrouvailles avait eu pour effet de m’apaiser et cela ne pouvait être que bénéfique pour moi, d’autant que j’étais soulagé, comme si la revoir avait fait disparaître un poids de mes épaules. Alors je n’avais qu’une envie, c’était d’aller retrouver Danielo, oui toujours lui. Mais cette fois-ci, c’était pas pour le couvrir de baiser, bien que ça ne me dérangerait pas de lui en faire un ou deux, mais je ressentais surtout le besoin de lui parler. J’étais fin près à évoquer mes sentiments, passé comme présent. Sauf que, là encore, dès que je me mets à poursuivre mon ami, il y a quelque chose qui se met en travers de mon chemin. Cette fois-ci, c’était la préparation du banquet de Vance. Mais là encore, il n’y avait que quelques heures qui me séparait de Dani, je pouvais lui laisser encore un petit moment de répit. Et puis j’aimais bien aider les gens, alors c’est ce que j’avais fais. Jusqu’à ce que le concert démarre. Là, ça sonnait mon départ, je ne voyais pas le grand brun parmi l’assemblée, alors il fallait que j’aille à sa rencontre. Direction, les caravanes.

Mais, ô surprise, il n’y était pas. Encore une fois. Toutefois, quelque chose me disait qu’il me suffirait de retourner vers la cabane… ou devrais-je dire notre cabane, pour le retrouver. Sauf qu’il y avait du mouvement, des personnes qui en revenaient et qui s’empressaient de repartir, certainement pour rejoindre le concert, j’en intercepte un, lui demandant s’il avait vu Danielo et sa réponse ne me surpris pas tant que ça. Il s’était levé tôt, commençant à pêcher tout ce qu’il pouvait et ce malgré le fait qu’il soit malade. Bon, déjà, le fait qu’il se soit mit à travailler alors que je lui avais expressément demandé de prendre congés suite à son altercation avec grassouillet, ça m’avait quelque peu perturbé, je me disais que peut-être qu’il en avait besoin, de ce moment de pêche, pour se retrouver, pour l’aider à réfléchir, alors j’avais passé outre ; mais le fait qu’on m’informe qu’il était malade, genre vraiment, vu la manière dont le type avait insisté, ça m’inquiétait un peu. Alors j’avais remercié le type, lui disant de vite rejoindre la place publique et j’en faisais autant avec la poignée de personne qui finissait de ranger du matériel. Même discours avec eux, les festivités ont commencées, faut pas rater le concert vite vite. Bref. Me voilà seul face au lac, plissant les yeux pour apercevoir la silhouette sur la barque, la main sur mon front me servant de visière comme pour mieux voir. Sauf que, la silhouette était immobile depuis un moment maintenant. Peut-être qu’il s’était endormi ce con ! Sur la barque c’est dangereux quand même. Alors je sais pas si je dois interrompre ce paisible moment ou si je dois juste rester aux aguets, histoire que s’il tombe à l’eau je puisse agir rapidement. Sauf que, pas le temps de réfléchir sur le sujet, qu’une seconde silhouette fait surface, sortant de l’eau rapidement et montant à bord avec une certaine vivacité. Pas de doute, c’était lui Danielo. Mais c’était qui à côté alors… Bizarrement, l’idée qu’il ne soit pas seul m’avait un peu dérangé, après c’était juste de la pêche… et puis, il avait saisit le drap cachant l’autre personne… non en fait, je viens de comprendre qu’en réalité, c’était un subterfuge monté de toute pièce par le colombien. Ça m’avait soulagé oui, mais aussi inquiété. A quoi il pouvait bien penser en faisant ça ! Mouais, à ce qu’il pensait en permanence, s’enfuir. Croisant les bras, j’attendais qu’il termine de se poser sur le sable avant de réaliser qu’il n’avait décidément pas changé, préférant lancer l’offensive d’emblée. Ça me fait sourire, alors je contre-attaque. « Bah justement, c’est Vance qui m’envoie, je dois te passer les menottes ! » lançais-je avant de le dévisager de bas en haut et de reprendre sur le même ton amusé. « Alors quoi, tu fais trempette sans moi ? ».

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Dernière édition par Adrian M. Reeves le Jeu 14 Fév - 20:46, édité 1 fois
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Danielo P. Gomez

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MessageSujet: Re: — drowning or confronting. › Adrian. — drowning or confronting. › Adrian. Icon_minitimeJeu 14 Fév - 20:01


drowning or confronting.

La barque avait creusé le sable en débarquant, laissant des traces supplémentaires, tandis que Danielo quittait enfin sa zone de confort, le drap enfilé sur les épaules. La silhouette familière d’Adrian avait apaisé ses inquiétudes, alors qu’il venait de prendre un gros risque. Et s’il s’était fait débusquer par un autre gardien ? Il aurait pris cher, et certainement que ses mensonges n’auraient pas suffi à le sortir de sa nigauderie. Sa petite montée d’adrénaline avait fini par se dissiper, et c’est à ce moment-là qu’il prit la décision d’aborder Adrian. Son ton plutôt insolent en disait long sur son état d’esprit, alors qu’il craignait la réaction virulente de son partenaire. Et s’il décidait de lui faire la morale ? Il redoutait tellement ses prochaines paroles, qu’il s’était fermées comme une huître, prêt à se défendre corps et âme. Étrangement, c’est un sourire qui étira les lèvres du beau blond, et non une grimace d’agacement, alors qu’il décidait de se moquer de lui, se servant du pouvoir de ce maudit Vance contre lui. Dan n’avait pas trouvé ça drôle, et d’ailleurs, il ne l’avait pas cru non plus, déstabilisé par son apparition inattendue. Il ne se sentait pas prêt à affronter le regard affectueux de son meilleur ami, et encore moins à encaisser ses plaisanteries douteuses. Il aurait sans doute voulu avoir plus de temps... L'un de ses sourcils s’était arqué, alors qu’il dissimulait la fausse silhouette au fond de la barque. Danielo avait ramassé ses affaires sèches, s’asseyant au bord de la barcasse, pour enfin envisager de s’essuyer, à l’aide du drap... « Ça ne se voit pas, mais je suis terrorisé. ». Claquait-il, sans même lui jeter un regard. Le jeune Colombien surveillait malgré tous les alentours, ne souhaitant pas se faire prendre alors qu’il venait de simuler un virus. « Et toi ? On continue de se faire des grands copains partout ? ». Il ne ressentait pas le besoin de justifier sa “trempette”, puisqu’Adrian savait déjà ce qu’il planifiait dans les environs du lac. D’ailleurs, il n’avait plus l’air très intéressé par sa perspective d’évasion, accentuant l’exaspération du jeune brun, qui s’était cru soutenu, jusqu’alors. « Si ton but est de me recruter pour le grand buffet des moutons, lâche l’affaire ! Je n’ai pas l’intention de venir, non plus de prétendre être le type le plus sociable du monde comme toi, je te laisse volontiers ce poste, puisque tu as l’air d’aimer te frotter partout... ». Un pique ? Ses propos n’étaient pas à prendre au sens strict du terme, et pourtant, Danielo essayait bien de lui faire passer un message. Allait-il s’attacher à l’intégralité du camp ? En tout cas, il avait l’air particulièrement préoccupé par sa vie sociale, accablant le jeune pêcheur, qui n’appréciait pas son comportement. À l’époque, leur amitié suffisait largement ; alors qu’ils ne se séparaient jamais, se contentant de l’un et l’autre. Mais aujourd’hui, le Reeves avait l’air de jouer sur plusieurs tableaux, sympathisant avec la plupart des survivants, délaissant la situation sinistre de son nouvel amant. Danielo ne lui demandait pas de défendre sa cause auprès de Vance, loin de là, cependant, il aurait préféré un peu plus de soutien de sa part. Curieusement, ses collègues l’avaient bien plus épaulé ce matin, qu’Adrian depuis leur retrouvaille. La crainte d’être abandonné par ses proches avait brutalement repris le dessus, ébranlant l’enthousiasme du Colombien, qui ne le dissimulait pas. Le drap avait été balancé dans la barque, et toujours assis sur le rebord de cette dernière, il commençait déjà à enfiler son pantalon, collant par endroit, puisqu’il n’était pas tout à fait sec. « Toi aussi tu es déçu ? Comme ça on est deux. ». Ajustait-il, en aggravant sa situation. Au fond, le jeune homme tentait de camoufler ses véritables peurs, alors qu’il redoutait plus que tous ses sentiments pour Adrian. Sa propre attitude le dégoûtait au plus haut point, parce qu’il aurait voulu avoir le courage de les assumer, l’audace de lui montrer à quel point il lui avait manqué, ne serait-ce que durant ses dernières heures. Il aurait préféré mille fois pouvoir l’accueillir en lui sautant au cou, mais au lieu de ça, Danielo fuyait la réalité, plongeant ses doigts dans la plaie, au lieu de la soigner. Mais putain, pourquoi avait-il peur comme ça ? Quand allait-il enfin avoir une vraie paire de couilles ? L’auto-torture, il n’était bon qu’à ça, après six ans de séparation et d’épreuves.
@Adrian M. Reeves


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MessageSujet: Re: — drowning or confronting. › Adrian. — drowning or confronting. › Adrian. Icon_minitimeVen 15 Fév - 10:19


Drowning or Confronting

C’est bizarre, je me sens un peu frustré. C’est peut-être parce que les traits de son visage semblent toujours autant fermé, peut-être aussi que je m’attendais à un petit mot sympa ou une attention toute autre.. je ne pouvais pas espérer davantage comme un contact plus osé, mais bon, je sais pas, je n’aime pas le voir comme ça. Distant et quelque peu provocateur. Bon, je me dis que ça doit fait deux jours que j’ai pas dormi et pareil j’ai rien dans le ventre depuis un moment aussi, je crois que ça doit jouer sur mon ressenti.. j’ai peut-être mal compris ou mal interprété ce qu’il voulait insinuer, la fatigue ça brouille pas mal de sens, la vue, l’ouïe, l’équilibre même, alors oui, c’était certainement mon esprit épuisé qui interprétait mal ce qui se passait. Je savais pourtant bien que sa priorité était de s’enfuir, alors que la mienne c’était juste d’être à ses côtés. Ma frustration venait sûrement de là. C’est égoïste de ma part de vouloir qu’il change subitement, d’autant qu’il m’avait dit hier, qu’il étouffait ici, qu’il avait l’impression d’être à court d’options. Mais ce qui était rassurant, c’est que nos ambitions pouvaient être différentes, mais elles n’étaient pourtant pas incompatibles pour autant. Il me suffisait juste de participer plus activement à ce qu’il voulait, à cette évasion, et au moins je serai auprès de lui. Ouais je devais me contenter de ça. Alors tant pis pour ma volonté de discuter, c’était pas le moment. Pas du tout même. Je garde ce que je ressens pour moi, je mets dans un coin de ma tête ce que j’ai envie de lui dire et puis, j’espère qu’on aura l’occasion de mettre à plat tout ça.. peut-être une fois que nous serions hors de ces murs.. peut-être qu’alors je grimperai d’une place vers sa liste de priorité. Cette petite constatation avait tout de même ôté le sourire de mes lèvres et ce n’est pas plus mal, je devais me concentrer pour agir avec sérieux. La situation l’exigeait. Merde. Ça fait quand même mal de reculer de la sorte alors qu’hier on était si proche.. Non je ne dois pas y songer. Soupirant comme pour remettre à zéro mes idées, mes émotions, j’avais juste haussé les épaules. De toute façon, je ne voyais pas où il voulait en venir avec cette histoire de copinages. Peut-être qu’il était reparti sur l’histoire d’hier avec Joey, le baraqué et les grenouilles ? De toute façon, je n’avais pas le temps de réagir qu’il surenchéri avec une tirade qui me parue tout autant incompréhensible. « Si ton but est de me recruter pour le grand buffet des moutons, lâche l’affaire !.. » j’avais levé les mains, histoire de montrer patte blanche, toujours ahuri par cette agressivité. C’est moi où il a comme une dent contre moi, il s’est passé quoi en cinq heures bon sang « Je n’ai pas l’intention de venir, non plus de prétendre être le type le plus sociable du monde comme toi, je te laisse volontiers ce poste, puisque tu as l’air d’aimer te frotter partout... » J’hallucine. Oui c’est la seule explication possible. Voilà ce que ça fait de pas dormir, et merde j’aurais dû accepter de manger un truc avec Val’ ce matin, j’ai une hallucination auditive voilà ce qui se passe.. Non parce qu’autrement, ça voulait dire que.. non.. me frotter partout.. est-ce qu’il faisait référence.. Je lève un instant la tête vers le ciel, fermant les yeux une petite minute.. je suis totalement décontenancé là, je respire un peu et essaie de comprendre ce qu’il se passe.. On dirait qu’il insinue qu’hier c’était genre.. une erreur.. non pire que ça.. me frotter partout.. ça pourrait vouloir dire qu’il était pas consentant.. que je l’aurais en quelque sorte forcé au vu de son état de faiblesse ? C’est ça qu’il veut dire ! Ça me paraît pas du tout croyable mais pourtant, ça expliquerait parfaitement son comportement actuel, son air grincheux, ses traits fermés, ses paroles piquantes.. c’est ça, il s’est senti abusé hier.. j’ai abusé de lui ? Oh mon dieu quel cauchemar faites que je me réveille.. Je peux pas le croire… je peux pas être un de ces types qui s’imagine que tout était parfait comme un rêve, alors que justement la réalité était tout autre… est-ce que je me voilais la face sur hier sur nous deux ? D’ailleurs est-ce qu’il y avait un ‘nous’ au final.. Non je peux pas croire ça.. Je repose alors les yeux vers lui et alors que je le regarde se rhabiller, je sens de la colère émaner de lui.. ses gestes, son regard.. s’il avait vraiment été mien, il ne réagirait pas comme ça.. ce n’est pas mon Danielo là.. alors peut-être qu’en réalité il ne l’a jamais été.. Il aurait été dans un état second hier, se laissant faire et aujourd’hui, il a repris conscience des choses et il m’en veut.. Je ne sais même pas quoi répondre. Je le regarde juste l’air dépité, sans réussi à sortir un son de ma bouche. « Toi aussi tu es déçu ? Comme ça on est deux.» Non non non.. je comprends plus rien… j’ai pas pu abuser de lui, hier c’était réel entre nous.. merde.. je tourne la tête un instant, entendant la musique résonner, la blonde continuant d’entamer ces petites chansonnettes, ce son lointain me permettant de m’ancrer dans cette réalité.. je ne suis pas en train d’halluciner.. et puis mes yeux tombent sur la cabane.. la fameuse cabane.. là où nos souvenirs semblent être totalement opposé.. ça me dégoûte d’imaginer qu’il puisse en garder un amer souvenir.. rah j’ai besoin d’air, alors je reporte mon attention sur le lac, je ne peux pas regarder Danielo en face.. et puis finalement je me baisse et m’assoie, enfonçant mes mains dans le sable. J’en attrape d’ailleurs une poignée que je porte au-dessus de mon autre main, laissant les grains s’échapper de la première pour rejoindre l’autre, bien qu’ils se fassent tous emporter par le vent. Je n’arrive plus à savoir ce qui est réel ou non. Si hier tout était faux, c’est que je devais avoir un grave problème. Mais ça me donne envie de gerber d’y penser, alors je mets tout de côté, comme si hier ne s’était pas passé, j’enferme tout ces souvenirs dans une boîte et je la verrouille à double tour. De toute façon même si c’était vrai, si j’avais abusé de lui, que pouvais-je faire à présent, m’excuser auprès de ma victime.. et puis quoi, ça lui apporterait quoi si moi-même je n’ai pas d’explication à lui donner.. alors non, j’oublie tout.. Voilà c’est fermé on en parle plus. Alors au final, que reste-t-il.. ah oui.. le lac.. la barque.. je pointe du doigt l’endroit où je l’avais observé en arrivant.. où il venait de plonger.. et puis finalement, j’ouvre la bouche, je pense que j’arriverai à parler.. «C’est à cet endroit que se trouve l’issue ? » demandais-je l’air de rien. Je ne sais pas s’il me répondra, mais je baisse le bras et reporte ma main sur mon front, pour mieux voir l’horizon « Et tu crois que ça mènera de l’autre côté de la rive, tout là-bas, en dehors du camp ? ». Finalement, je ne pouvais plus que me concentrer uniquement sur ça, ce plan d’évasion.. peut-être bien que c’est ce qu’il me fallait.. impossible de rester dans le camp si mon esprit déraille. La solution est peut-être de fuir moi aussi. «Ça fait un peu loin quand même.. mais y’a ptet des équipements de plongée.. il paraît que y’a comme un petit centre ville à la ferme, qu’il y a des boutiques, un bar.. et vu que la baignade est autorisée, y’a sûrement des maillots, tout ça». C’est bizarre, j’arrive à parler. Ouais c’est pas plus mal d’oublier le reste.  

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Danielo P. Gomez

Danielo P. Gomez
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MessageSujet: Re: — drowning or confronting. › Adrian. — drowning or confronting. › Adrian. Icon_minitimeLun 18 Fév - 21:30


drowning or confronting.

Assis au bord de sa barque amarrée, Danielo essayait tant bien que mal d’enfiler son pantalon, boulonner, par endroits à cause de l’humidité. Son attention n’était retenue que par ce qu’il faisait, évitant volontairement de croiser le regard de son ami, qu’il sentait pourtant en train de le dévisager de côté. Ce n’était pas très fair-play de sa part que d’interagir de cette façon avec son amant, cependant, le Colombien n’arrivait plus à contenir ses émotions, agacés par le comportement beaucoup trop sociable d’Adrian. Mais à quoi devait-il s’attendre ? Si lui-même avait changé, alors forcément que son camarade aussi, n’est-ce pas ? Et si l’un des deux s’était renfermé sur lui-même pendant six années, le second en avait profité pour s’ouvrir. Évidemment, cela ne faisait qu’amplifier les inquiétudes du jeune brun, qui ne savait toujours pas où il en était avec le blond. Danielo craignait ses propres sentiments, mais assurément davantage ceux de son ancien meilleur ami. Lorsqu'enfin il fut à demi-vêtu, il tendit le bras au fond de la barque, cherchant à attraper son t-shirt. C'est à ce moment-là qu’il réalisa que ses réflexions venaient d’ébranler Adrian, alors que celui-ci s’installait dans le sable, l’air pensif. Le Gomez l’avait fixé quelques instants avec interrogation, se demandant bien pourquoi il n’avait pas ricoché sur ses attaques. Au final, son manque de réaction ne faisait que torturer plus encore le Danielo. Alors quoi ? C’était tout ? Dan eut tout juste le temps de cracher un soupir de lassitude, qu’Adrian décida, enfin, de prendre la parole, détournant de sujet. Maintenant il s’intéressait à ses plans d’évasions ? Où était-ce sa meilleure issue pour éviter cette conversation désagréable ? Le plus grand s’était relevé, se penchant au-dessus de sa barcasse pour tenter, toujours, de récupérer son t-shirt coincé au milieu, sans avoir besoin de retourner dedans. Il y était presque, cherchant par la même occasion de quoi renchérir, quand Adrian aborda l’existence des boutiques, et des maillots de bain. Dan s’était rattrapé de justesse au rebord, après avoir lâché sa prise, faisant mine de rien alors que son t-shirt le narguait toujours au milieu de la flotteuse. Là, il devenait intéressant... en se détournant de son outil de travail, il avait fini par porter son regard sur Adrian, les sourcils froncés. « Des équipements de plonger ???? ». Il leva les deux mains. « On ne peut pas traverser sans oxygène, c’est beaucoup trop loin... il y aurait des masques et des bouteilles ??? ». Peut-être avait-il fait exprès, que de bifurquer sur le principal centre d’intérêt du Colombien, mais pour le coup, il avait visé juste. « Tu... Je pensais que tu avais abandonné, et... attends une minute !!! ». Son index s’était dressé, alors que l'expression sur son visage n’engageait rien de bon. « Ne serais-tu pas en train de m’escroquer ? Comme le fromage avec les souris ? HORS DE QUESTION AD’ !! Je n’irais PAS !! » Dan restait persuadé que le beau blond essayait de l’amadouer, afin qu’il finisse par accepter de le rejoindre à ce maudit évènement du camp. Un petit tour dans la boutique et ils passeront par le concert après hein? NON ! « J’hallucine...». Claquait-il de la langue, en se retournant beaucoup trop brutalement. Il s’était alors cogné au rebord de sa barcasse et avait instantanément plongé dedans. Le fracas de sa chute n’avait, par chance, rien cassé, et au final, désabusé par la situation, il était resté dans sa position d’atterrissage. Les fesses entre deux planches, la tête sous le siège de pêche, les jambes soulevées par l’autre siège. Au moins, cette fois, il avait mis la main sur son t-shirt, qu’il avait déposé sur son torse. « Si tu me touches, je mords ! ». Osait-il larguer, dans l’optique où sa chute aurait alarmé Adrian.. Bah là, il allait être refroidi. La fierté d’un Colombien...
@Adrian M. Reeves


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MessageSujet: Re: — drowning or confronting. › Adrian. — drowning or confronting. › Adrian. Icon_minitimeMar 19 Fév - 21:34


Drowning or Confronting

Je ne me l’explique pas, mais maintenant que j’avais réussi à compartimenter les choses dans ma tête, ça allait mieux. Je n’avais plus la tête qui tournait, je n’avais plus de haut le cœur, ouais en fait, j’allais beaucoup mieux. C’est pas si mal de nier ses problèmes en fin de compte. Du coup, là j’arrivais à visualiser son plan d’évasion, bien que nager dans ces eaux inconnues, vers une sorte de tuyau à l’issue tout aussi inconnue pouvait paraître totalement dingue, ça ne m’effrayait pas pour autant. Ouep, j’étais bien, à jouer avec le sable, à lui parler tranquillement. D’ailleurs, lorsque je lui évoque l’idée d’aller jeter un coup d’œil à la petite rue commerçante du village, je remarque alors de profil, la silhouette du brun qui s’était apparemment relevé de sa petite barque sans que je ne le remarque, peut-être trop perdu dans mes pensées ; et qui m’avait semblé gigoter un instant. Je tourne ma tête alors pour le regarder, il en fait de même, fronçant les sourcils avant de prendre la parole. Son ton n’avait rien d’agressif. Tant mieux. Il était intéressé et au moins, il me semblait que nous tenions enfin une conversation plus normale disons. Ça nous changeait. Là je comprenais ce qu’il me disait. Il n’y avait pas à réfléchir à un sens caché. Lorsqu’il lève ses mains, m’informant que pour son petit projet il serait nécessaire d’avoir du matériel de plongée plus conséquent qu’un petit maillot, je fais une moue de questionnement, haussant les épaules. « Mmm j’sais pas, mais on risque rien de jeter un coup d’œil » C’est vrai que ça risquait de nous compliquer la tâche si on devait improviser sur le matériel. J’ai pas regardé tous les épisodes de MacGyver et je sais pas trop ce qui pourrait remplacer une bouteille d’oxygène, j’ai pas son génie pour bidouiller deux trois objets et obtenir un truc super utile.

Et puis, tout d’un coup, alors que je m’étais fais à cette ambiance plus calme et sereine, voilà qu’il se remet à douter de moi, m’imaginant le piéger, tout en se mettant à hurler comme si j’avais dis ou fais quelque chose de mal. Sur le coup j’avais pas compris, ouvrant juste de grand yeux, lâchant un « Quoi ? » d’étonnement avant de réaliser qu’il parlait certainement de sa volonté de ne pas aller au banquet. Je n’y pensais déjà plus, mais les applaudissements d’une foule en délire semblant ainsi marquer la fin du petit concert de la jolie blonde, me firent reprendre conscience que nous n’étions pas vraiment seuls. Mais bon, le Danielo là, il se méprenait fortement, je n’avais pas envie de me mêler à la foule, surtout pas après le constat de tout à l’heure, sur la chose dont-je-ne-peux-pas-parler vous savez, parce que je l’ai enfermée dans un coin de ma tête, histoire d’ignorer l’éléphant rose qui volait au-dessus de nous. Bah là pour le coup, j’étais vraiment innocent et je m’apprêtais à lui expliquer quand il butta sur la barque et tomba à la renverse, se bloquant à l’intérieur. J’avais tendu un bras par réflexe mais j’étais bien trop loin. Alors je me relève rapidement, pour aller voir s’il allait bien et l’aider à se relever, quand il me sort une réplique qui me glaça le sang, me figeant aussitôt comme paralysé. « Si tu me touches, je mords ! » voilà qui était clair. Et avec le geste qui avait accentué le tout, cette manière dont il avait pris soin de poser son t-shirt sur son torse, se couvrant ainsi cette partie du corps dénudé, comme pour m’empêcher de lui sauter dessus. Merde. Ça fait remonter à la surface cette fameuse chose dont-je-ne-préfère-pas-songer. Je rabaisse alors le bras que j’avais tendu vers lui, retrouvant finalement la capacité de bouger. Son regard m’attriste alors je baisse les yeux, fixant un instant mes chaussures noires recouvertes de sable.

J’essaie de réfléchir à ce qu’il attendait de moi. Sauf que je n’en avais aucune idée. Alors je soupire doucement, remontant les yeux, tout en évitant de le regarder et cette fois-ci, ce sont les petits nuages blancs qui attirent mon attention. Comme si les fixer allaient me donner une réponse. Comme si tout deviendrait clair et limpide pour que mes prochaines paroles ou actions soient satisfaisantes aux yeux du colombien. Sauf que, finalement j’aperçois l’éléphant rose qui joue à saute-mouton avec les nuages. Je ne peux plus me voiler la face. La petite boite dans ma tête s’est fissurée. Je dois affronter la réalité. Aussi horrible et inimaginable soit-elle. Il faut que je lui parle. Que j’éclaircisse les choses. Mais alors que j’ose enfin soutenir son regard, je me dis que lui parler tout de suite n’est pas envisageable ; puisqu’il me semble être dans une position inconfortable et surtout, où je semblais lui être supérieur, le surplombant de haut. Je n’avais pas envie que mes mots soient mal interprété avec une image de moi voulant le dominer de la sorte. Alors j’ai passé outre un instant sa crainte et j’ai lâché un « Bon sang Dany, saisi ma main que je t’aide à te relever » légèrement agacé, tout en lui offrant mon bras, alors que je m’étais baissé légèrement, mes genoux appuyant sur la barque, comme pour me donner une force d’appui pour le relever. Enfin s’il voulait bien de mon aide. Et alors que j’étais justement, plus proche, au-dessus de lui, je réalisai qu’il avait une posture quelque peu incongrue, comme totalement soumis à ma volonté. Je serre mon poing libre pour chasser cette idée qui avait tout pour me faire passer pour un horrible prédateur, mais je me dis que je pourrais aussi bien recevoir un bon coup de pied dans la tête pour me repousser et que ce serait finalement bien mérité. « Faut vraiment qu’on parle »

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MessageSujet: Re: — drowning or confronting. › Adrian. — drowning or confronting. › Adrian. Icon_minitimeMer 20 Fév - 21:04


drowning or confronting.

« Tu... ! ». Le reprenait-il, alors qu’Adrian proposait d’aller jeter un œil dans le secteur des boutiques, afin de pouvoir récupérer de quoi plonger dans les profondeurs du lac. Danielo n’avait strictement pas le droit d’y mettre un pied, qui plus est, il s’agissait d’une zone particulièrement bien surveillée, même de nuit. « J’ai pas le droit je te rappel... » Ajustait le grand brun, forcé de lui remémorer que cette petite partie ne figurait pas sur son “contrat”. Il était interdit sur certains districts du camp, évidemment, du fait de son manque de privilège, et de l’insignifiance de son groupe. Une fois de plus, Adrian venait de lui prouver qu’il n’était pas très bien renseigné sur les autorisations des caravaniers, ou en tout cas, il essayait de ne pas brandir la pancarte “interdiction” sous le nez du Colombien. Pour autant, son investissement au sein de la colonie restait important, et particulièrement dérangeant pour le Colombien, qui aurait voulu pouvoir se l’accaparer complètement. Ok, il n’était strictement pas prêt à entamer quoique ce soit de sérieux, en tout cas, pas tant qu’il n’aurait pas résolu ses propres problèmes, cependant, cette sensation d’appartenance le titillait depuis un moment maintenant, le laissant comprendre qu’il était un peu plus possessif qu’il ne le pensait. Il n’avait jamais été aussi exclusif émotionnellement et relationnellement avec quelqu’un d’autre que sa sœur jumelle auparavant, et pour le coup, cela l’effrayait. Au lieu de se contenir, ou d’aborder les choses de manière censée, Danielo avait fini par déborder, une énième fois, dépassant le volume sonore autorisé. Le visage d’Adrian avait mûri, d’une manière assez indéchiffrable, avant qu’il ne lâche un “quoi” assez alarmant. S'en suivit un silence macabre, alors que le beau brun déportait son attention de lui, se heurtant de plein fouet à la barcasse, qui le fit directement basculer dedans. Immobile, mais indemne, il s’était osé à un avertissement cinglant, ne souhaitant pas se faire secourir, alors qu’il venait de se taper la honte... Le gardien s’était approché malgré tout par reflex, brutalement refroidis par la menace de son coéquipier. Adrian lui avait donné l’impression de se contenir, bien plus discipliné que le Danielo, qui pourtant avait bel et bien fini par se taire. Si au départ, il avait l’air de s’être perdu dans les nuages, il avait brusquement fini par atterrir, plongeant aussitôt ses iris agacés dans celles du Colombien. « J’ai pas besoin qu’on me secourt...! ». Entamait-il, en ignorant d’abord la proposition de son ami. Il se braqua si fort, qu’en essayant de se redresser tout seul, son front se cogna à la planche située au-dessus de sa tête, le forçant à se recoucher en appuyant sur la douleur. « Et merde ! ». Crachait-il, en finissant, à l’aveugle, par tendre sa main libre, en direction d’Adrian. Ok, peut-être qu’au final, il avait bien besoin d’être secouru, mais assurément bien plus qu’en le sortant de sa maudite barque. Le plus stable des deux s’était même risqué à une requête, réclamant une discussion apparemment nécessaire. Agrippant la poigne d’Adrian, Dan était parvenu à contourner la planche, se retrouvant dans une position sacrément inconfortable. La force de son allié l’avait pourtant vite remis sur ses deux pieds, puis extirper de sa barque. Dan avait aussitôt lâché prise, replongeant la main dans son outil de travail flottant, pour ramasser ses chaussures abandonnées là. Il était déjà en train d’enfiler son t-shirt, lorsqu’il prit, le premier, l’initiative d’ouvrir le débat. « Quoi encore ? Tu vas me reprocher ma véracité ? ». Une fois plus vêtu, il avait reposé ses fesses sur le rebord avant de sa barcasse, frottant le dessous de ses pieds comme il pouvait. « Et moi, qu’est-ce que je devrais dire... toujours face à un mur, j’ai assez donné niveau monologue. ». Ouep, Danielo faisait les réponses et les questions, tout à fait logique. Mais soyons clair, le manque d’implication d’Adrian ne faisait que l’inquiéter davantage, alors qu’il se posait mille et une question à son sujet. Chaque fois qu’il osait mettre les deux pieds dans le plat, le gardien ne répondait pas...
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MessageSujet: Re: — drowning or confronting. › Adrian. — drowning or confronting. › Adrian. Icon_minitimeVen 22 Fév - 13:11


Drowning or Confronting

Je lui propose mon aide, agacé par cette ambiance malaisante entre nous, espérant vraiment arriver à le comprendre une bonne fois pour toute. Peut-être qu’au final, on avait sauté les étapes de nos retrouvailles un peu trop rapidement lui et moi. Six longues années s’étaient écoulées, sans que l’on ne se voit. Nous avions découvert ce monde chaotique chacun de notre côté. On ne l’avait certainement pas vécu de la même façon, ni même rencontré les mêmes problèmes et autres obstacles qui se trouvaient sur notre chemin. Ouais, six années ce n’était pas rien. Cela nous avait changé et depuis nos retrouvailles, nous n’avions pas une seule fois réellement évoqué ce passé et ce que cela avait provoqué en nous. Nous avions au contraire essayé de faire comme si de rien était, se retrouvant un peu bloqué sur la dernière soirée que nous avions passé ensemble. Cette fameuse bagarre qui avait éclatée au bar, la veille de l’apocalypse. Alors au final, je ne devais pas être étonné que l’on soit resté sous ce même décor, agrémenté de quelques disputes et beaucoup d’incompréhension. Ouep, le problème venait certainement de là. Ça doit aussi expliquer pourquoi je me sens aussi frustré de ne pas réussir à le discerner totalement, alors qu’autrefois, nous n’avions même pas besoin de se parler pour se comprendre. Alors j’essaie de faire le premier pas pour essayer de calmer les choses. Mais vous croyez qu’il l’aurait saisie ma main tendue ? Et bien non, c’était trop demandé pour quelqu’un d’aussi têtu et entêté qu’il semblait l’être à présent. Et je ne sais même pas pourquoi il rechigne de la sorte alors qu’il était clairement dans une situation dont il ne pouvait se sortir tout seul. Alors il se braque encore avant de finir par se cogner la tête. Sur le coup, je me mords la lèvre pour ne pas sourire, parce qu’il faut le dire, c’était assez amusant, mais ce n’était pas le moment de plaisanter sur le sujet. Il l’aurait mal prit c’est certain, je l’imagine déjà penser que je me moquai, alors que ce n’était pas le cas, donc, oui je me retiens. Mais au moins, la douleur lui avait fait revenir à la raison, puisqu’à présent il tendait une main dans le vide que je m’empressais alors de saisir, empoignant son avant bras afin qu’il puisse se relever. Mais je n’avais pas perdu mon objectif, alors je lui disais qu’il fallait qu’on parle. Je ne sais pas encore par où je commencerais mais il fallait éviter de se taper dessus, ou.. de trop se rapprocher disons.. d’ailleurs il enfile son t-shirt, ce n’est pas plus mal, je pourrais rester concentré en évitant de me rappeler qu’au petit matin, j’avais l’impression que son corps serait mien. Du coup, il prend la parole, et comme d’habitude, il ne prenait pas de gants. Bon sang, qu’est-ce qu’il pouvait être buté quand il s’y mettait celui-là. Je crois qu’il s’est entêté à me voir comme son ennemi, m’abordant avec hostilité dès qu’il le pouvait. Je fronce les sourcils parce que je ne vois pas de quoi il veut parler, en quoi son discours était véridique.. peut-être faisait-il référence à ce qu’il avait dit un peu plus tôt, sur le fait qu’il n’avait pas le droit de se rendre au centre-ville. Je n’avais pas relevé parce qu’en plus de ne pas m’être informé sur ses restrictions, il avait aussitôt enchaîné sur le fait que je devais lui tendre un piège où je ne sais quoi ce qui était totalement faux.. Et là encore, le voilà qu’il continue, cette fois-ci, il y avait du vrai dans ce qu’il disait.. pour lui, je devais être un mur qui ne faisait qu’écouter, sans broncher… Mais en même temps, que pouvais-je bien répondre à toutes ces attaques… je ne m’y attendais pas… j’étais à des années lumières de son état d’esprit… j’étais comme un gamin qui pensait vivre ses rêves. « Ouais… désolé pour ça, j’avais la tête ailleurs » Mais c’est fini tout ça, je l’ai bien compris. Je ne l’étoufferai plus avec mes sentiments. D’ailleurs, je ne me laisserai plus ressentir toutes ces choses. On disait qu’un amour à sens unique ça ne faisait souffrir que celui qui avait des sentiments pour l’autre, mais au contraire, je réalisai qu’il semblait en pâtir tout autant. Nouvelle boîte fermée à clé, on n’en parle plus. Je le regarde enfiler ses chaussures et je poursuis, plus sereinement. « Mais c’est bon, je suis de retour. » Alors je vais commencer par répondre à ses reproches précédentes, sur ma facilité de me mêler aux gens. « Et oui, comme tu l’as dis, je suis quelqu’un de sociable et si tu te rappelles, je l’ai toujours été. Si cette apocalypse a fait ressortir le mauvais côté chez certaines personnes c’était pas le cas pour moi. J’en ai vu des bandes de pilleurs, tomber dans la facilité de la décadence et de la cruauté, qui s’en prenaient aux survivants moins organisés ou surtout beaucoup moins armés qu’eux.. mais ce n’est pas à cause de ces individus ou de ce contexte chaotique que je devrais pour autant arrêter de croire en l’humanité.. Alors oui, je suis resté optimiste, parce que je suis persuadé qu'il y a du bon chez les gens, qu’ils ont gardé un certain sens de la moralité tu vois. » Et bah voilà, on m’arrête plus finalement. Mais je prend quand même une pause, parce que je repense à ce père de famille que j’ai rencontré hier, Logan, celui qui partage ma caravane.. « Il y a encore des gens qui valent la peine qu’on s’intéresse à eux, même ici » je sais que sur ce point, ça va l’agacer, parce que pour lui, cet endroit semble teinté de noir et corrompu jusqu’à l’os. Il n’aime pas être là, il étouffe même, il me l’a dit et de me retrouver n’avait semble-t-il pas arrangé les choses. Bien malgré moi d’ailleurs. C’était peut-être mon ego qui aurait voulu que je lui suffise, que je devienne sa bonbonne d’oxygène. Mais c’est pas le cas. Je fais avec. « Mais je suis toujours le même Dani, alors tu peux pas me reprocher ça ». D’autant que ça me fait mal à chaque fois qu’il me pique sur le sujet. Reste à savoir à présent s’il allait m’accepter tel que je suis. « Après, je suis loin d’être parfait et je me suis déjà trompé, plus d’une fois même, ça n’empêche que je veux continuer d’essayer… Et puis je peux aussi compter sur toi.. je veux dire.. sur ton jugement.. je pense que si je fais fausse route, tu pourras me le dire et me faire revenir sur le droit chemin » Ouais j’ai confiance en lui, peut-être même un peu trop, si je m’écoutai je me laisserai même complètement changer pour lui, je serai littéralement prêt à tout. Mais ça, faut pas que je lui dise. Ça doit faire parti des choses que je fais quand mes sentiments prennent le dessus. Et je l’ai dis, pas de sentiments, pas maintenant ! « Et j’ose espérer que ce soit pareil dans l’autre sens » qu’il me fasse confiance, qu’il me laisse lui dire quand il fait erreur. J’en demande peut-être trop.

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Danielo P. Gomez

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MessageSujet: Re: — drowning or confronting. › Adrian. — drowning or confronting. › Adrian. Icon_minitimeSam 23 Fév - 14:47


drowning or confronting.

L’esprit du gardien semblait avoir brusquement repris le contrôle de son corps, alors qu’il quittait enfin cet insupportable phase de léthargie. Danielo n’aimait pas avoir affaire à un débris de lui, il souhaitait juste pouvoir retrouver son Adrian d’autrefois, évolué ou pas par l’apocalypse, mais non pas une façade détournée de lui, influencé par les meneurs de ce foutu camp. Il s’était installé au bord de sa barque, après avoir été ramassé, assis de façon à pouvoir retirer le sable de ses talons, avant d’enfiler ses chaussures sèches. Pendant ce temps, Adrian lui faisait des excuses, assez brèves mais tout de même, certainement dans le but de lui faire plaisir et de le calmer. De toute évidence, basculer dans sa barcasse avait alléger son ton, alors qu’il venait de se faire submerger par la honte. Il n’osait même plus se confronter au regard ahuri de son coéquipier, cherchant à faire “dérosir” ses joues d’abord. Adrian clamait son retour, mais Dan n’en croyait pas un mot, incapable de le cerner et de le déchiffrer depuis leurs dernières retrouvailles. Peut-être avaient-ils effectivement brûler les étapes, propulsés par leurs sentiments, ainsi que par leurs hormones, alors qu’ils auraient dû avant tout rattraper le temps perdu, combler les failles et soigner les blessures. Il était parvenu à enfiler sa première chaussure, lorsqu’Adrian reprit la parole, entamant à son tour, une sorte de monologue. Dan essayait de ne pas le couper, lui laissant une petite chance de balayer sous sa porte, ce qu’il ne fit pas. Étais-ce surprenant de sa part ? Il défendait son morceau de pain, argumentant sur son côté sociable, ainsi que sur la survie de l’humanité en chacun. Dan avait même contenu un rire sarcastique, le nez plongé sur ses pieds, penchés en avant. « Un sur cent..». Se contentait-il de répondre, désabuser par cet échange qu’il jugeait inutile. Et après quoi ? Il allait lui suggérer une liste ? D’individus assez “humains et morals” pour les suivre dans leurs plans d’évasions ? Voilà qu’il s’agaçait de nouveau, tentant pourtant de ne pas le montrer tout de suite. Adrian avait fini par lui répéter qu’il était resté le même, réfutant les accusations précédentes de son vieil ami. Dan avait achevé sa tâche, les pieds au sec. Il s’était donc relevé, surplombant de quelques centimètres Adrian. Cette fois, il ne reculait plus, ses iris avaient plongé dans celle de son partenaire, assombrit par la désolation. « Mais pas moi ! ». Claquait-il, brusquement, alors qu’il savait pertinemment que celui qui avait le plus changé des deux, c’était bien lui. Au fond, il savait que le problème provenait de sa propre personne, de sa façon de gérer ses émotions et ses sentiments, de toutes ses craintes. Mais que pouvait-il faire ? « Moi, je suis plu le même. ». Confirmait-il, en serrant le poing. Non pas pour le frapper, mais pour se retenir d’en révéler davantage. Il éprouvait beaucoup de difficulté à le déclarer aussi ouvertement, alors, abréger de cette façon restait plus gérable pour lui. « Non merci...». Dan refusait de l’aider, juger les gens ? Émettre un avis ? Pourquoi faire ? Il avait eu la preuve pendant six ans, que chacun ne pensait qu’à soi. En majorité du moins. « J’ai déjà tenté de le faire au début, et le résultat ? Tu es devenu toi-même le petit toutou de Vance, en quoi c’est te remettre sur le droit chemin ça hein ? ». Il haussa les épaules, étrangement surpris de se contenir autant sans hausser le ton. Il l’avait prévenu dès le départ, mis au courant de sa situation et de celles des autres dans les différents groupes existants. Il s’était même plaint, chose qu’il avait fini par cesser de faire. Pour quoi au final ? « Non merci.». Répétait-il, alors qu’Adrian espérait pouvoir l’influencer un peu à son tour. « Je veux juste me tirer d’ici, OK ? Donc si tu es bien ici.... OK. Reste. Occupe-toi de Val, et des autres. Mais ne compte pas sur moi pour te suivre. J’suis malheureux ici ! ». Il s’était lui-même abasourdi en s’entendant le dire, baissant immédiatement les yeux. Au fond, l’idée de l’abandonner là, qu’il poursuive sa survie sans lui, ne faisait que lui briser le cœur. Pour autant, il n’avait pas l’intention de le lui dire, se contentant de fuir en retournant jeter un petit coup d’œil dans sa barque. Il n’avait évidemment rien à y faire, c’était seulement pour esquiver, pour dissimuler sa peine... « Et ne compte pas sur moi pour emmener quelqu’un d’autre, c’est toi ou rien. ». Concluait-il, en lui prouvant malgré tout qu’il avait toujours sa place, qu’il suffisait juste qu’il la reprenne. Danielo était de dos, n’assumant plus rien. Il se retenait si fort, que ses mains serraient avidement le bord de la barque. Et si Adrian choisissait de rester ? Et si, au final, il n’éprouvait rien pour Dan ?
@Adrian M. Reeves


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MessageSujet: Re: — drowning or confronting. › Adrian. — drowning or confronting. › Adrian. Icon_minitimeSam 13 Avr - 18:40

Rp archivé suite à la suppression d'Adrian. I love you
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